Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 07 Juni. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7940r9nh84/
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1 ■■ - —■ I II, - y ■■ ,■.—BE-anai^^— JO URNÂL DE GÂND abonnements : RÉDACTION & ADMINISTRATION : annonces? BELGIQUE : 15 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois gt RUE DE FLANDRE» 3> GAND Pour l'étranger, le port en sus TÉLÉPHONE 665 V°'r '6 'arif au '3as de la dernière Pa8e du journal. Dimanche 7 juin 1914 5 centimes le numéro 58me année — 158 L'Impôt sur les Femmes Je no sais si tes séances du Conseil colo- ! niai sont publiques. C'est peoi probable. Et ; c'est dommage, car après ce que nous : allons dire de l'ordre du jour de La prochaine séance, on s'écraserait certainement à l'entrée des tribunes. Les occasions de s'amuser sont trop rares en Belgique, com-Jne dans la colonie, et c'est à huis clos que se font généralement les choses gaies — telle l'élaboration de la Commission des XXXI ou celle du Comité officiel de patro- ; nage du monument à ériger à Léopold II, ce Comité en tête duquel figure, avant les ministres du roi Albert, son éminence le cardinal Mercier et ; -ant tout le vulgum pecus officiel nos seigneurs les évêques. derrière lesquels figurent humblement les magistrats, hauts fonctionnaires et élus de la nation, dont quelques libéraux à qui l'habitude du protocole des cours, plus encore sans doute que leur admiration pour un si grand roi, a fourni la ruantité d'abnégation nécessaire pour figurer ainsi dans la suite du cardinal-archevêque, futur pape et collègue de M. Vandervelde, de l'Académie — dont je crois même qu'il est le président, histoire de prouver que le clergé n partout en Belgique la place d'honneur qui lui revient, la première, au-dessus de tout et de tous. C'est le Bien Public qui nous révèle les beautés secrètes de l'ordre du jour du Con seil oolonial, soigneusement dissimulées dans un long article que Le Soir consacre au même sujet. Le Bien Prblic n'est d'habitude pas particulièrement joyeux, mais en ce moment, il a -une dent, et combien < longue ? contre le gouvernement qui a conduit son parti fr In défaite du 24 mai, défaite que les rémiminations qui éclatent de tou tes parts menaces de muer en débAcle. Com me les autres grands journaux cléricaux, le Bien Public veuf que le gouvernement fasse machine arrière : il l'accuse d'être allé à la défaite par le service uénérol, l'instruction obligatoire et les nouveaux impôts. Et, de plus, il l'accuse sournoisement d'avoir médité d'y adjoindre le service de deux ans, une marine de guerre et encore de nouveaux impôts. Et il lui signifie, A bon droit d'ailleurs, que ee ferait là. un véritable 'suicide et qu'il no peut en être question. Reste à savoir si M. de Broqueville n'a pas pris sur tout cela des engagements que force lui serait de tenir. Et, quant h la seconde tranche des impôts, la plus grosse, comment pourrait-il faire pour y échapper, avec un demi-milliard de dette flottante, c:nq de dette consolidée, la rente à 75 fr., plus de 100 millions de déficit ar an # en [Belgique, et 40 au Congo, et des projets de chemin de fer transafricain qui vont 'exiger au moins un milliard ? On se demande d'ailleurs si ce n'est pas en vue d'accélérer Je débarquement de M. 'Renkin, que le Bien Public fait au ministre des co'onies la rosserie de nous raconter que le Conseil colonial est saisi par lui d'un projet de décret dont le but est de rendre plus fructueux l'impôt payé par les indigènes, mais qui, pour cela, instaure une forme assurément nouvelle, originale et inattendue d'impôt sur le revenu, avec la déclaration dûment contrôlée contre laquei'o on proteste tant dans le monde dont le Bien Public est l'organe, le monde des riches qm ne veulent pas payer leur part des charges publiques. Cette forme nouvelle et attrayante de l'impôt sur le revenu, qu'il était réservé au gouvernement catholique belge de livrer à l'admiration des foules, c'est l'impôt proportionnel... sur la polygamie ! L'impôt que paieront les nègres h M. Renkin sera proportionnel au nombre de femmes, légitimes d'ailleurs, qu'ils auront dans leur harem. Car il n'est pas question de pousser l'inquisition fiscale jusqu'à contrôler les incursions éventuelles dans le harem d'autrui, ni les conversations avec les bayadères. Ce serait, en effet, trop vexa-toire.Il est à supposer qu'un aussi bon catholique que M. Renkin, qui soumet sa conduite ministérielle à l'arbitrage du pape, n'a pas arrêté ses propositions sans consulter le cardinal-archevêque de Malines, notre maître à tous. Mais on sait que celui-ci est un partisan décidé du repeuplement à outrance. Il avait même poussé la logique d1 ses convictions pour donner Léopold II en exemple à tous les pères de famille belges M. Renkin s'inspire de la môme idée en! autorisant et en consacrant la polygamie par une taxe, dont il se réserve sans doute1 de nous dire qu'elle aura le double avantage de remplir la caisse et d'améliorer les mœurs. Déjà le Soir, grand ami de M. Renkin, l'insinue, tout en cachant soigneusement les textes publiés par le Bien Public. Car le texte est là, incontestable. Le voici, tel que le Bien Public nous l'apporte : Article premier. — L'impôt indigène comprend un impôt principal ou de canitation et un impôt supplémentaire ou de polyw - -lie. Art. 2. — Quatre mois avant l'ouverture de l'exercice, fixée au 1er janvier, le gouverneur général détermine, pour chaque région, le taux de l'impôt de capitation et de celui de po'y-gamie.I'^e taux de l'impôt de capitation est établi, dans les limites de 2 a 25 fr., d'après les ressources de la région et le degré de développement économique des populations. Art. 3. — Chaque année, les ordonnances du gouverneur général fixant le taux de l'impôt sont publiées, dans les formes prescrites pour l'affienage des actes officiels, au chef-lieu du district qu'elles concernent. Art. 4. — Est redevable de l'impôt de capitation, tout homme de couleur, même de race non congolaise, adulte et valide qui réside sur le territoire de la colonie au cours de l'exercice. Est redevable de l'impôt de polygamie, tout homme de couleur polygame, résidant sur le territoire de la colonie au cours de l'exercice, qu'il soit ou non redevable de l'impôt de capitation. L'impôt de polygamie est dû pour chacune des femmes valides du contribuable au-dessus d'une unité, a quelque moment que le polygame acquière l'élément imposab!e. Ah l qu'en termes galants ces choses-là sont dites I A noter que les blancs, qui usent largement au Congo de la polygamie domestique, sont exempts de l'impôt oui ne s'appliquera qu'aux nègres et aux Chinois. Toujours le privilège I Espérons pour M. Renkin que son impôt ne va pas amener la fuite de « l'élément imposante », comme il dit, ou des déclara-iiûna d'invAliditA nrématurée.Le ioveux décret oublié cïe clire commënries'~agent¥ au fisc congolais procéderont pour constater que l'élément imposable est valitte et bon pour le service. A noter aussi les dispositions proposées Ipour assurer le recouvrement de l'impôt : exécution militaire collective, garnisair», contrainte par corps de l'élément imposable.On revient aux meilleures traditions de Léopold II, que M. Renkin se vantait d'avoir abolies. Et quand on vendra les bien? • i cjmrwjuauio rcctuciiranî, cci.i—.e nous a dit que l'impôt sur la polygamie, proportionnel au nombre de femmes possédées, est le seul impôt proportionnel possible au Congo parce que les indigènes emploient toutes leurs économies à acheter h plus de femmes possible, l'administration des contributions va-t-elle procéder h la saisie et à la mise en vente publique au plus offrant et dernier enchérisseur dey femmes valides, « acquises au-desus d'une unité » ? Art. 1G. — Lorsque la majorité des contribuables est en défaut de paiement et que re retard est imputable aux chefs ou sous-chefs ou à la mauvaise volonté des contribuables, le commissaire de district peut, sur la proposition de l'administrateur territorial, pans autre sommation. envoyer dans la cheffrerie. sous-cheffre-rie ou village, un ou plusieurs agents d? la colonie, accompagnés d'un détachement de troupes. La eheffrerie. sous-cheffrerie uu village pourvoit au logement des agents et du détachement, a leur entretien, aux besoins de leurs services. Os prestations ne donnent lieu a aucun" indemnité. En cas de refus de les fournir. If* agents de la colonie ordonnent, d'office, les occupations et prélèvements ou toutes autres me sur rs utile s. Le détachement assiste le collecteur dans les opérations. Art. 19. — Le contribuable en défaut peut être directement, soumis a la contraint? par corps, sans préjudice de l'exécution forcée de ses biens mobilers. Et à ce momenl même un autre journal co'onial et cathoMque nous annonce qm grâce à des mesures intelligentes qu'il n soin de ne pas déterminer (ce sont évidemment celles dont nous devons In révélation au Bien Public) l'impôt indigène rendiv. beaucoup plus qu'on croyait et que « ccttf nnn<V\ qui s'annonçait désastreuse, ne sera pas plus mauvaise que les précédentes». Donc, grâce à l'impôt sur les femme? on espère que le. déficit, l'an prochain, rir dépassera pas 40 mirions el c'rst un granr1 empereur, à qui on a élevé de beaux mo numenls et qui a donné son nom à d'autres monuments plus modestes, Vespasien, qui a dit, à propos d'un impôt de ce genre, qiu l'argent n'a pas d'odeur. ECHOS Insistance maladroite. Le! À'À'° Siècle insiste à son tour sur le cas des 1,200 électeurs de • Soignies qui, ignorant la loi. au raient voté en môme temps pour M. Gravis et en tête de la liste catholique. Il revient sur la méconnaissance de la volonté de ces électeurs. M. Gravis a élé vie time d'une erreur de « mécanique ». Notre confrère a tort d'insister, dit le Matin d'Anvers ; il fait ressortir combien ces électeurs sont suspects. N'est-il pas suspect, en effet, que pareille erreur ne se constate qu'à Soignies? N'est il pas suspect que ces 1,200 électeurs, avec un ensemble parfait, commettent exacte ment la môme faute ? N'est-il pas suspect que les électeurs fassent identiquement le même bulletin nul ? On se rend parfaitement compte de ce qui s'est nassé. C'est bien, comme le dit notre conirère, une erreur de mécanique qui s'est produite. Les 1,200 ont voté mécaniquement de travers parce que leur ins-tructeur s'était lui-même trompé. Ils ont voté en « service commandé », sans se soucier si leur bulletin était bon ou mauvais. « L'électeur catholique, comme tous les autres. n'a qu'à lire les instructions pour l'é-leçlèur figurant sur sa convocation, pour voter convenablement. T1 ne peut ignorer la loi ; mais il vote conformément aux intentions de celui qui commande sans chercher à les approfondir. Et si cette docilité provoque parfois des mécomptes, les catholiques n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes. Une Coopérative incendiée A GRACE-BERLEUR 60.000 jrancs de dégâts Samedi, vers 1 1/2 h. du matin, le feu a détruit les importants locaux de la Coo pérative neutre L'Espoir, de Grûce-Berleur. Les bâtiments,*] >i s'érigem à front de la route de Rerieur, où ils se développent sur une largeur d'une dizaine de mètres, ont une profondeur de 10 mètres environ. Ils sont surmontés d'un étage. Un croit que l'incendie est dû à un court-circuit qui a mis le feu à la partie du magasin réservée aux aunages. C'est là, en effet, que l'incendie sévissait quand M. Stubbé essaya de néjiétrer dan§- la maison. ^ L'Etna en activité ; Rome, G. — L'Etna est depuis hier de nouveau en activité. Hier matin, fr 3 h. 45, on a perçu deux secousses sismiques violentes de forme ondulatoire. Une nouvelle secousse se fit sentir le soir. L'Etna continue à cracher de la fumée et des cendres. Drame de la Folie A ANVERS UN SEPTUAGENAIRE TIRE DES COUPS DE FEU ET SE BARRICADE, PUIS IL SE TUE Anvers, 5. — Le quartier populeux de la rue de l'Escaut a été mis en émoi ce midi par un . drame qui a eu un épilogue tragique. Au n° 5 93 de cette rue habile, avec sa femme et sa » fille, un nommé £p..7 jo ans, ^a maison contiglfé portant le n° ifl est occupee par un plombier nommé Bruynseels, propriétaire des deux maisons qui ont une cour commune. Sp... eut, il y a quelque temps, une crise de folio et fut interné, mais son état s'étant amélioré, il fut rendu a sa famille. Ce matin, il quitta son domicile de fort bonne heure et rentra vers midi pour prendre son repas en famille. Soudain il se leva et se rendit à la cour commune où il rencontra le plombier sur lequel il tira deux ; coups de revolver, sans avoir prononcé une parole. Celui-ci. heureusement, n<> fut pas atteint. Sp... rentra alors précipitamment chez lui. Il se tira deux balles dans la tête sans se blesser grièvement.. Il monla ensuite * l'étage et se barricada dans la chambre :: Doucher continuant à décharger son arme. Affolée, sa fille fit appel fr la police. Un adjoint, accompagné de deux agents, accourut., mais k* jément menaça de tuer quiconque oserait s'approcher. Comme il n'y avait pas moyen d-< s'emparer du malheureux sans exposer dos vies humaines, on décida de faire appel aux pompiers. Ceux-ci mirent deux lances en ba!-terie. Sp... cria qu'il ne ferait de mal A personne si on cessait de l'asperger. Un agent, monta alors à sa chambre, mais au moment où i' allait, franchir le seuil. Sp... se tira un coup d< revolver dans la tempe et tomba comme une masse. Le cadavre a élé transporté ù la mor aue. Terrible Vengeance DEUX MORTS ET DEUX BLESSES POUR UN MARIAGE \4ANQLJ1* Oedenbnary. 5 — Un paysan de % nr.* nor, mé Auguste Tomsics et habitant, 'a uimniune d'Hoeflany, voisine d'Oedenbourg, \ qui in paysan, nommé Krauser, avait refusé la de sa Tille, s'est vengé en tuant a coups de fusil Krauser et sa femme. Il a en cut-e Messé la fille i*e Krauser et un paysan qui -{tau accouru.Le meurtrier s'est ensuite enfui dans le clocher de l'église et a blessé trois o«;s fe'w.nnfs lui voulaient s'emparer de lui. Un détachement de gendarmerie a été requis pour le capturer, mais n'y est pas encore parvenu.0» "Bo«i„ É17 us opère a SolesÉi (Jn jeune homme de 17 ans, masqué, revolver au poing, pénètre dans un bureau d'usine, terrorise le caissier, se fait remettre 8,000 francs, s'enfuit, poursuivi par les ouvriers qu'il canarde et se fait finalement arrêter ! Quel bel épisode de roman policier ! Quel émouvant scénario pour un drame cinémn tographique 1 Eh bien 1 non. Tout cela n'est pas imaginé. La scène dramatique s'est déroulé'; en réalité et non pas en Amérique, comme vous pourriez le croire, mais à Sclessin ! à Sclessin lez-Liége et à Tilleur. Oyez le récit de l'aventure : UNE TERRIFIANTE VISITE Les usines de la Société anonyme de fours à coke de Tilleur-Ougrée sont situées rue de la Houillère, sur le territoire de Sclessin, tout près du chemin de fer du Nord et à proximité de la « paire» du charbon nage de La Haye, siège Piron. En réalité, les installations sont à la limi te de Sclessin et. de Tilleur. Une clôture à claire-voie sépare la cour des fours à coke du chemin qui la longe. Le bâtiment où est installé le bureau est situé dans cette cour, non loin de l'entrée Samedi, vers <S % heures du matin, le caissier-comptable, M. Gonthier, était occupé à préparer la paie de la semaine Il tournait le dos à la porte d'entrée ft il alignait l'argent, quand il eut. l'intuition que quelqu'un se trouvait derrière "lui. Il fit volte-face et, à son ahurissement, il vit devant lui un individu à demi-masqué. L'inconnu avait rabattu sur sa figure le pourtour d'une casquette de chasse assez semblable an bonnet de laine des aviateurs ; de sorte que, à l'exception des yeux, toute la figure était recouverte. Le bandit braqua un revolver sur M Gonthier et. lui dit brutalement: ((Passe les billets et ne dis pas un mot, ou je tire ! » L'homme coupait la retraite au comptable, qui, sous la menace du revolver, dut bien s'exécuter- Le criminel empocha ainsi près de 8,000 francs en billets. Quand il considéra qu'il en avait assez, il bondit en arrière et se sauva. Mais M. Gonthier avait s«n plan. Il fila sur les talons du bandit en criant : « Au voleur I Au voleur ! » UNE CHASSE DANGEREUSE Les ouvriers de l'usine accoururent à ses appels et donnèrent la chasse à l'individu, qui s'enfuyait par le sentier longeant le chemin de fer. Ce chemin est peu fréquenté v. nul ne se trouva là pour barrer la route au bandit D'ailleurs, l'autre n'aurait pas hésité h faire usage de son arme. Se sentant serré de près, il se retourna de côté et, toujours courant, il tira sur le groupe qui le poursuivait. Quatre fois, il fit feu, ma.is son tir était heureusement très incertain et les balles se perdirent. On arriva ainsi rue de la Station, h Til leur. Deux ouvriers le suivaient sur les talons : ils firent tant et si bien qu'ils lé rejoignirent. L'un d'eux, M. Jules Wagner, saisit, le malandrin h la gorge : l'autre, M. Guillaume Van Steenhoven, lui maintint le poing qui serrait le revolver et lui arracha l'arme, qui contenait encore une cartouche. ARRETE!! Les maréchaux-des-logis de la gendarmerie de Ti'leur, Claude et Fulbert, étaient en tourné? à proximité. Ils arrivèrent, sur les lieux et appréhendèrent le bandit. Tandis que M. Gonthier extrayait justement de la poche du « Ron not » l'argent qu'il avait drt lui verser quelques minutes auparavant, les gendarmes arachaient à l'inconnu son pseudo masque et ce fut parmi tous les témoins un oh ! de surprise. Le voleur n'était autre qu'une jeune homme de 17 ans, Ferdinand Stroobants, qui a été, il y a quelque temps, au service des fours à coke. Stroobants, qui est né à Jemeppe le 8 avril 1897, est domicilié à Sclessin, rue Gilles-Galère, 66. C'est un apa'che dans toute l'acception du terme. Il fait le désesnoir de ses parents, de braves gens, qui ont tout tenté pour le ramener dans le droit chemin. Sa cuftuxâi§.e..PQaduite ayutt .^Qcoje été oauiï de son renvoi de l'usine des fours à coke, où il vient de tenter d'opérer si dramafi quement. Le prisonnier fut ramené h la gendarmerie de Tilleur. au milieu d'un cortège de gens qui le huaient. Arrivé là, il fut fouillé et on trouva encore sur lui un poignard effilé, assez semblable à l'arme favorite des terrassiers italiens. On croit qu'il doit avoir en un complice, mais au cours de l'interrogatoire qu'il a subi, Stroobants a prétendu avoir agi seul, sans le secours de qui que ce fil t. Tl a été transféré, dans la matinée, à Liège., .0t.JB.is. à .la disposition du Parquet. LE MONITEUR Du 6 juin Ponts et C iussées. — Démission honorable de on grade est accordée, à sa demande, h M. P. >uvigncaud. conducteur principal do Ire classe es Ponts et Chaussées. Jn Serre-Frein bro'çé par une Locomotive -A. Un horrible accident mortel s'est produit endredi soir, à la gare de Verviers-Ouest, ers minuit. Un serde-frein du dépôt de Hasselt, nom-ié Albin Ulens, âgé de 24 ans, demeurant Landen, marié, a été affreusement mu ilé par une locomotive en manœuvre. Il avait assuré son service sur le train e marchandises de Diest à Trooz, où i! tait, arrivé à 11 heures. S'élant, décidé à venir se reposer nu dor Dir de la,gare de Verviers, il prit le premier, train de voyageurs arrivant à Ver-iers-Ouest à 11 h. 50. On suppose qu'en vou'ant traverser les oies pour se rendre au dortoir, il aura élé urpris et tamponné par une locomotive ui, tender en avant, manœuvrait pour rendre le train 106 Cologne-Paris. Ce train, une rame de wagons et plu ieurs machines passèrent sur le corps du lalheureux qui ne fut retrouvé, horrible nent déchiqueté, que vers minuit et demi, rès du mût sémaphorique du passage b iveau. C'est parce qu'on retrouva le paletot déluré de la victime dans les organes d'une lachine, qu'on se mit à la recherche du orps, car personne ne s'était aperçu de ien. Les restes mutilés ont été ramassés et ransportés au dispensaire de la gare. La famille a été prévenue avec tous les lénagements possibles par l'administra-ion des chemins de fer, qui a ouvert une nquéte. Dans les Balkans HEUREUSE SOLUTION Dedeagatch, 5. — Six Bulgares déportés, qui e trouvaient à bord de la Floride, ont été re-ichés au milieu des acclamations prolongées de a foule massée sur le quai du port. La mise en liberté des prisonniers bulgares a riis fin à l'effervescence qui régnait dans la il le. RACHAT D'UNE ILE PAR ttS ITALIENS Athènes, 5. — On mande de Rhodes au Patris [ue les autorités italiennes sont sur le point 'acheter, moyennant 20,000 livres turques, l'î-5t inhab'lé d'Alkonissos, qui apparti nt aeun ïrec et qui est situé en face de Boudrom, sur la ôte asiatique, près de l'île de Cos. L.e correspondant du journal envisage cette .cquisition comme un indice de la prochaine vacuation du Dodécanèse, mais il espère que le [ouvernement hellénique pourra empêcher que e territoire du groupe des îles de la mer Egée ombe aux ma'ns des Italiens. TRISTE FIN D'UN CHEF REBELLE Durazzo, 5. — D'après une nouvelle parvenue :i d'El-Basan, par la voie do Valona, mais non ncore confirmée, le fameux chef des insurgés Lrif-Hikmel aurait été arrêté, à El-Basa. au fioment où il essayait d'inciter a la révolte les endarmes en garnison dans cette ville et aurait té fusillé. Gl/ .iRE CIVILE EN ALBANIE Londres G. — Suivant une dépêche adressée >ar le Dr Dillon de Durazzo au Daily Telegraph, a guerre civile va commencer. Les insurgés au-aient déclaré que, comme le prince Guillaume mvoya't des ho .mes contre eux et q.'un cer-ain nombre de leurs compatriotes ont été tués, 1 y a du sang entre lui et eux et qu'une récon-:ilia%tion ne se produira jamais. Il faut que le >rince s'en aille. .ES TURCS CONTRE LES CHRETIENS D'AIVALI !Athènes, G. — On signale que. dans la région l'Aivali, les chrétiens sont l'objet de graves sC-rices de la part des Turcs, qui les obligent à juitter le pays. Une grande propriété, située lans les environs d'AivaU et appartenant à M. )ricoupis, a été occupée de force par les musul-nans. On craint qu'avant peu une attaque soit lirigée contre la ville d'Aivali. LA DEFENSE DE DURAZZO Durazzo, G. — L'organisation de la défense de a ville est terminée. On a pris également toutes es mesures pour une grande action militaire, jui prévoit 1 attaque des rebelles de l'Albanie ien traie de trois côtés différents : par les Mirdi-es au nord, par Asis Pacha au sud et par la jarnison de Durazzo à l'ouest. TRIBUNAUX A L'ETRANGER L'ENFANT DU MIRACLE New-York, 5. — M. Arthur Hoe. fils et héritier du fabricant de presses d'impression Robert Hoe. vient de comparaître devant les juges de \Tew-ïcrk sous l'inculpation de rupture de promesse de mariage. Dé tels procès sont, on le >ait, le pain quotidien des tribunaux anglais et îmérica'.ns. mais celui-ci. outre la notoriété de l'accusé offre un relief particulier du fait des étranges épisodes dont s'accompagn# l'inculpa- La plaignante, miss Sullivan, jeune fille d une grande beauté, réclame ù M. Hoe 1,125.000 francs do dommages-intérêts et l'accuse de s'être présenté à elle comme libre de tout engagement en lui promettant le mariage, alors qu'il était uni a Mme Hoe. née Charoot. M. Arthur Hoe, d'après l'accusation, fut bientôt obligé d'à-vouer la supercherie et. pour éviter toutes difficultés, tenta de faire interner Mlle Sulliva comme aliénée. La plaignante, répond la défense, est une détraquée, Et, au cours d'un habile interrogatoire. [avocat de M. I-Ioe réussit à faire avouer, ù miss Sullivan qu'elle loua ù un pauvre son nouveau-a&jaojjr le oroduiro comme son wûpô enfant en :e. vue de justifier sa demande de "dommages-inté-li rêts et de forcer ainsi la main de son ancien amant. ir. Ces aveux ont produit une profonde sensation. ^ jugement a été rendu, mais ne sera publié ^ que demain. ^ rd - " - • —- •—-O— LES ILES SANGIR1 j dévastées par des éruptions volcaniques ! ] Batavia, 5. — Plusieurs volcans ont fait irrup- ] !ion dans les îles Sangiri. Des torrents de lave ont dévasté les bois et .les plantations de cacao. \ Une plui* de pierres a fait d'importants dégâts ] dans les contrées a vois in an tes. Des centaines de ] maisons se sor-.t écroulées. i o ' de La Biierro au iexipe à ■ dé caa VV» Til vu ■ M W* T.A MEDIATION EN DANGER Washington, C. — Les médiateurs ont télé- ; phié au président Wilson une énergique protestation contre l'altitude des Etats-Unis, qui n'em- 1 pèchent pas ]e débarquement des armes et des munitions pour les constitutionnalistes mexi- ' nains. Ils déclarent que la conduite des Etats- ; Unis pourrait mettre un terme à la médiation. : DEBARQUEMENT D'ARMES La Vcra-Cruz, G. — Le navire Sunshine, battant pavillon américain, a débarqué à Tampico [ des armes et des munitions pour les constitu- ; tionnalistes. ; O Victimes d'une explosion de mine 1 [ Charleroi, 5. — A la suite d'une explosion de | mine, un éboulement s'est produit au charbon- ; nage du Carabinier, à Pont-de-Loup. Trois ouvriers ont été ensevelis. L'un d'eux est grièvement, blessé, mais les deux autres avaient cessé de vivre quand on est parvenu à les dégager, La 0, i Ministérielle Française * M. BOURGEOIS SE RECUSE Paris, 5. — M. Bourgeois, dont la décision n'est toujours pas officielle, a refusé, pour raisons de santé, de faire partie de la combinaison ministérielle. M. Viviani a alors décidé de prendre le portefeuille des affaires étrangères et d'of- i frir le portefeuille de l'instruction publique à M. i Emile Combes. M. Viviani a insisté auprès de M. Clémentel pour qu'il accepte un portefeuille. M. Clémentel a réservé en réponse. On ne sait encore si MM. Peylrat et Justin Godard accepteront de faire partie du Cabinet, i On pense être" fixé dans quelques heures. i A fi heures, a dit M. Viviani. j'accepte la pré- ; sidence du Conseil ou je reprends ma robe d'à- i vocat. I M. COMBES REFUSE AUSSI . Paris, 5. — M. Combes a refusé l'offre d'un < portefeuille pour raison de santé et de famille < et aussi afin de conserver toute sa liberté poli- 1 tique. I LE MINISTERE PROBABLE < Paris. r> — A 8 h. 10, M. Viviani s'est rendu ' à l'Elysée pour informer le président de la Ré- ] publique qu'il accepte officiellement la mission 1 de constituer le Cabinet. A 8 h. 20, on donne comme très probable la liste suivante: Présidence et affaires étrangères, M. Viviani. Justice, M. Bienvenu-Martin. Finances, M. Noulens, Intérieur, M. Màlvy. j Guerre, M. Messimy. Marine, M. Gauthier. Travaux, M. Kern and David. Co.mmerce, M Thomson. Agriculture, M. Raynaud. Travail. M. Godard. Colonies, M. Mil liés-Lacroix. Instruction, M. René Renouit. % 1 Sous-secrétaire aux affaires étrangères, M. A bel Ferrv. Sous-secrétaire à l'intérieur. M. Jacquier. : Sous-secrétaire aux Beaux-Arts, M. Ponsot. Sous-secrétaire à la guerre, M. Maunoury. DENOUEMENT PROCHAIN Paris, 5. — Une note Havas dit qu'après avoir annoncé au président de la République qu'il ac-, cep te la mission de constituer le Cab'nct. M. Viviani est retourné au ministère de l'intérieur, où il a conféré jusqu'à 9 heures avec les parlementaires dont il s'est assuré le concours. M. Viviani verra demain, ù midi, le président de lu République. Il espère à ce moment pouvoir lui communiquer la liste de ses collaborateurs.LA CANDIDATURE JEAN DUPUY Paris, G. — On a pu remarquer (. le nom de M. Jean Dupuy ne figurait pai dans la dernière liste min stérieKe, communiquée' d'ans la soirée d'irer. M. Viviani a eu depuis une nouvelle conversation avec M. Jean Dupuy, a la suite de laquelle une note annonce que ce dernier reste a la disposition de M. Viviani. Celte note a une réelle importance, étant donnés les incidents de la journée et les résolutions prises au cours de la réunion lcnue an ministère dî l'intérieur, réunion à laquelîe n'assistait pas M. Jean Dup;.v. Doit-on considérer maintenant comme possible la rentrée de M. Jean Dupuy dans la combinaison? L'unie iol.tique de celle-ci en serait évidemment modifiée, mais nous croyons qu'il faut sur ce point être extrêmement circonspect. I ne nouvelle modification le la liste arrêlée hier soir ne se produirait pas évidemment sans complications. Aussi convient-il d'attendre les événements et de réserver tout pro-! nostic. M. Viviani réunira ce malin, h 11 h., ses fu-I lurs collaborateurs. C'est à ce moment-lA que la ! crise sera dénouée ou ciue M. Viviani rendra ses pouvoirs au chef de l'Etat. L'accord est fait entre M. Viviani et ses principaux collaborateurs sur la formub de la déclaration ministérielle .relative à la loi militaire. Le gouvernement exposera d'ans cette formule .que la loi militaire doit être appliqué.1 dans son esprit et dans sa leltre. Le Cabinet poursuivra la préparation militaire de la jeunesse et proposera des mesures de nature ù augmenter la force de l'armée et, c'est seulement lorsque ces mesures auront élé mises ù exécution, que leur efficacité aura élé démontrée, que l'on devra songer. si los circonstances extérieures le permutent, h une réduction de la durée du service militaire.Echec de la combinaison Viviani Paris, G. — Au cours d'une réunion, qui s'est tenue ce matin au ministère de l'intérieur, entre M. Viviani et ses collaborateurs éventuels, de nouvelles difficultés ont surgi au sujet de la formule relative à la loi de trois ans. En sortant de cette conférence, les collaborateurs éventuels de M. Viviani annonçaient l'échec d<* la combinaison . M Viviani s'est rendu, vers midi sw, a l Elysée pour remettre ses pouvoirs au président de la République. C'est à. la suite de l'opposition formelle des radicaux et socialistes unifiés relativement à Ta loi de trois ans et en particulier de celle de MM. God-art et Ponsot, au concours desquels M. Viviani avait fait appel, que la combinaison a échoué. Le président de la République a renoncé a effectuer le voyage qu'il devait faire demain ù Rouen. Il sera remplacé par le ministre de la guerre. - ~ PROFONDES DIVERGENCES M. POINCARE FAIT APPEL A M. DESCHANEL' Paris *6. — Dès le début de la réunion de ce matin, MM.Godard et Ponsot ont fait observer que leurs amis du parti radical unifia avaient été péniblement impressionnés par la lecture du texte selon lequel la loi militaire ne pouvait être modifié que plus tard, après l'application îles mesures dont l'efficacité aurait été prouvée et seulement si à ce moment la situation extérieure le permettait. Il y avait là., selon eux, une formule trop étroite, qui ne pourrait donner satisfaction aux députés ayant voté contre la loi de trois ans et convaincus de la nécessité du retour prochain de la loi de deux ans. La modification de ce texte demandée par MM. Godard et Ponsot a été combattue par M. Noulens et la plupart des futurs ministres. On a alors envisagé le départ de MM. Godard et Ponsot et leur remplacement par des députés moins intransigeants sur ce point ; mais M. Viviani a considéré qu'une modification nouvelle de son Cabinet au point où en étaient les choses, était contraire à sa dignité. Le départ de M. Godard et Ponsot cuivi peut-être d'autres membres du futur cabinet aurait d'autre, part pour effet de rejeter Quatre-vingts députés unifiés hors do la majorité ministérielle et M. Viviani n'a pas voulu déplacer l'axe politique de sa combinaison. M. Viviani a donc remis ses pouvoirs à M. Poincaré, lequel a vainement insisté pour le faire revenir sur sa décision . 9 M. Poincaré va faire appeler M. Deschanel. Il considère qu'en l'absence de toute indication politique donnée par le Parlement, il ne peut s'inspirer crue du vote de la Chambre donnant la présidence à M. Deschanel par plus de 400 voix. On ignore si M. Deschanel acceptera. A défaut de lui, on parle de M. Delcassé. Mais celui-ci étant résolument décidé à ne pas laisser tou-L'her à la loi de trois ans. aurait contre lui les Socialistes unifiés et une partie des radicaux socialistes unifiés. Enfin on dit que la tâche de M. Doumergue pourrait, le cas échéant, n'être pas complètement terminée et que M. Viviani lui-même pourrait être appelé, après l'échec de plusieurs combinaisons, à recommencer une seconde .entative. Les Théâtres PARIS L'AIGLON AU CINEMA Mme Sarah Bernhardt, mécontente et s'esti-mant lésée de ce que M. Edmond Rostand ait laissé adapter au cinéma l'Aiglon, intente un procès au poète dont le film se joue chaque jour au Chûtelet. De Cambo, M. Edmond Rostand adressait hier à M® Clunet, avocat de la grande artiste, le télégramme suivant qui pourrait bien empêcher l'action judiciaire annoncée : «Maître, j'ai l'honneur de vous aviser que je me couperais plutôt la main que de constituer un avocat contre Mme Sarah Bernhardt. » Aucune force humaine ne pourrait m'obliger à me défendre contre elle. Vous parlerez dono seul. Il me suffit d'avoir expliqué à ma grande amio la nécessité où ie me suis trouvé un moment de laisser tirer des images de mon œuvre.' Devant tout autre, je maintiendrais un principe qui intéresse tous mes confrères, mais devant elle, je m'incline, comme ils feraient tous. Je déclare que ce qu'elle veut est toujours bien. Je lui abandonne, si ce dédommagement peut satis. faire ses avocats, ia totalité de mes droits sur' ces représentations cinématographiques qui la tourmentent, et je baise avec respect et reconnaissance ses doigts entre lesquels une assigna-^ s lion garde pour moi la gr&ce d'un lys. » Edmond ROSTAND. » BRUXELLES A LA GAIETE Loule, qui a succédé à Une veine de... depuis mercredi, a remporté, dés la première représentation un succès constaté par toute la presse et-confirmé par le public, qui ne se fait faute d'applaudir les brillants interprètes de la tournée Raimbert, dont les succès tant en province qu'à Bruxelles ne se comptent-plus. En tête de l'interprétation il convient de citer I incomparable artiste qu'est Blanche Duval, qui vient de remporter le plus gros succès de sa rarriôre dans la tournée de la Demoiselle de Magasin. Rappelons qu'à l'intention des nom-Dreux admirateurs que la tournée Raimbert .ompte en province, des matinées sont organisées les dimanches et jours de fête, à 2 % heures. à l'Etranger LES ETATS-UNIS ET LE MEXIQUE. — CAR-1 RANZA. LE PRESIDENT WILSON ET LES ARBITRES SUD-AMERICAINS. New-York. 6. — La situation des arbitres sud-1 américains, à Niagara Falls, est devenue fort embarrassante. Du moment qu'ils ont offert leuij médiation dans un conflit entre les Etats-Unis et le Mexique, ils ne peuvent négliger complètement l'existence d'un gouvernement à Mexico, quelque désespérée que soit sa situation. Mais, d'autre part, ni le président. Wilson q reconnu le président Huerta. ni les rebelles, qui sont maîtres des trois quarts du territoire me- t xicain veulent consentir à un armistice que persistent à réclamer les arbitres. Au fond, le président Wilson et Carranza sont, parfaitement d'accord. 1x3 chef de la réJ volulion, de même que son lieutenant. Villa et ses alliés Zapata et Salgado, considère Ie:prési; dent des Etats-Unis connue son meilleur ami: attendu qu'il a toujours refusé de reconnaître le dictateur Huerta, en dépit de la pression qu'ont exercée sur lui les chancelleries de l'Eu-rope. Et Wilson, qui a déclaré à maintes re< prises que la situation semi-féodale du Mexi-i que doit faire place à une situation plus d'accord avec les tendances de notre époque, sait fort bien que Carranza est le seul homme jouis-, sant d'un prestige suffisant, fr 1 heure actuelle, pour amener ce changement radical. La seule solution possible, dans ces circonstances. sera donc un gouvernement provisoire sous la présidence de Carranza, et l'élimination complète du tyran Huerta, lequel pourra s'estimer heureux s'il parvient à sauver sajête.' PETITE CHRONIQUE D'ALLEMAGNE^ Les doux morts de la semaine : L'inventeur du (usil Mauscr et le président supérieur de lu province de Posen, le docteur Schwarzkopff. Le conseiller intime de commerce « docteur* ingénieur » Paul von Mauscr, l'inventeur du fameux fusil Mauser, chef de la grande fabrique d'armes d'Oberndorf, est mort, il y a quelques jours. Avec son frère Guillaume, il fonda, en 1882-, une petite fabrique d'armes qui. au début, no prospéra que lentement. Ce n'est que plus tard que Paul Mauser. alors qu'il faisait son service militaire, vit pour la première fois un fusil à aiguille, qui l'amena à étudier la construction d'une nouvelle arme. A partir de 1884, ils firent plusieurs essais avec de nouveaux modèles du fusil a a guille, mais comme leurs découvertes ne trouvaient pas le succès espéré en Allemagne, ils se décidèrent fr s'expatrier et vinrent se fixer à Liège. où l'industrie des armes fr feu était florissante. En 1870v i s revinrent, fr Oberndorf. en Wilr-temberg, où il.s fondèrent une petite fabrique. C'est ici que fut créé le modèle 71, oui servit da base fr toutes les améliorations et aux nombreuses inventions ultérieures. Le modèle 71 fut in-trvKluit dans l'armée allemande. La fabrication du nouveau fusil fut, encouragée par une dotation d'empire. Il fallut agran» dirUSâ la&taiiâUsnâj dç~6QrLfi avis Jes-Ifiu-ea

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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