Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1918, 28 April. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f47gq6ss04/
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Commerce d'art fi d: bric-à-brac Il n'y a pat de sol métUr. Lorsque le jeune Thomas Edison, porteur de journaux dans les gares du Qreal Trunk Raitway, eut été proprement mis a la porte pour avoir démantibulé, en guise d'expérience, un wagon de la compagnie,il ne fit ni une ni deux,mais s'établit résolument cireur de bottes. Dès que nos bons bouchers gantois 11 ont n]us eu l'occasion de se délecter à désosser des chapelets « d ■ côtelettes, ils se sont mis à v.n du savon. Cet exem- ■ nle excellent et, s'il faut en croire la ruiiîeur puUiqus, as- ■ sez lucratif, fu fcimlôt suivi *ar les oottiers, aux vi-Btrines desquels les American shoes de jadis ont été r m- ■ placés par le bandage pittoresque de paqueis de cigarett.-s ■ et de caisses de londrés. La chose, en s.i, est évidemment ■ compréhensible : il faut vivre. D'ailleurs, pour écouler de I la « Karnemelkzeep » vraie ou fausse, et pour débiter des m,S Pusntos Inlaïuos — Colorado claro », il ne faut precisé- ■ ment pas faire preuve d'aptitudes particulièrement remar-kquables. Mais, chose étonnante, cela paraît ne point suffire Bà IVsprit d'entreprise de nos concitoyens. Au lieu ne se Bcontenter de ces commerces simplistes et de tout repos, un ■certain nombre d'entre eux ont élevé h regard, contemple les infinités (le l'azur et, y ayant probablement puisé ins- ■ piration vivifiante, se sont délibérément élances vers les H, sphères supérieures.C'est pourquoi nous voyons jouinelle-M nient, pareils aux champignons, pousser, sur le terrain . fertile qui s'étend de la gare du Sud au marché duVcndredi, ^Hles magasins d'art et d'aï;Jiqîés. Bd'où vient cet engou- .icnl suoit p %ur la peinture, l .s Bft)c.;îs bond lias chinois et Ls vieilles épées de Tolède? Je Muerais pas douter de la facuiié d'adaptation que doivent I certainement posséder nos concitoyens. Au contraire, j'ai B f .i en leur flair commercial; je leur souhaite longue vie et Bdes affaires d'er. N'empêche que j'en suis encore toujours ^Kà me demander quels pourraient bien être, les mobiles qui R il jnncrtt cette impulsion nouvelle et vigoureuse aux tran.-.-M actions en vieux meubles, en lapis rongés par les mites, H en maisons ensoleillées, aubes brumeuses et s leils cou-Hchants à l'huile ou au pastel, B Voyons. l'épanouissement rapide de cette récenie bran-Bche de notre activité locale (allons-y de notre petit tré-S|molo 1) doit avoir des raisons profondes. L'art n'est pas, à ff'mon humble avis, un doiaaine d'exploitation comparable à II celui des denrées coloniales. Mais la guerre bouleverse If tant de choses, et c'est vraisemblablement clic qui s'est Bfhafgév de .ommarch-liser le mouvement artistique de nc-Hl'lfo bonne vijie. Au jondj il ne faut en faire un grief à pci- ■ gonne. Dame ! si vos affaires sont irrémédiablement arrê-Hlées, et que v : us n'éLs ni Rotschild, ni Carnégie, ni même ■ un de leurs arrière-arrière petits-cousins, il faut bien tirer K son plan. Si les tableaux et les vases étrusques peuvent « vous tirer de l'embarras dans lequel vous ont mis les tissus ||| que vous n'av. / plus ou les paires de « Molières » dont le Bsouvenir appartient à l'histoire, pourquoi a'essay^riez-.veus Kpas ? Vous vous tirerez d'affaire, et vous rendrez en même Rtemps service aux artistes en leur procurant, grâce à ia Hidevanture de votre magasin, une exposition peimanentc $f sous les yeux d'un public se renouvelant sans cesse. Les ■ amateurs d'œuvres d'art — et ils sont heureusement fort S nombreux à Gand - peurront s'en donner à cœur joie, et 'M acheter largement. C'est cè qu'ils font, paraît-il; en génépi. ral nos peintres et nos sculpteurs ne sont pas trop mécon-Bconients ds l'état du marché. Soit dit en passant, je parle B des artistes, d;s vrais artistes, et non de ces nombreux ■ jeunes gens dont les productions abracadabrantes traînent i| parfois à gauche et à droite aux devantures. Au prix où en H sont le laque carmin, le jaune de chrome et le beurre, ces ^Rnessieurs feraient souvent mieux de réfréner tant soit peu Kleur ardeur artistique. ■ A côte des œuvres contemporaines, les antiquités. Le ^•commerce de celles-là parait aussi avoir emballé un cer-§g tain nombre de braves et honnêtes négociants en tout ce V qu'on peut s'imaginer excepté en Murillos et en Vclasquez B de contrebande. Diable ! Moi, qui suis un naïf, j'ai toujours cru que peur être un bon antiquaire il fallait joindre tà un doigté commercial très développé, une foule d'autres [connaissances. J'avoue être parfaitement incapable de [discerner la différence de valeur qui peut exister entre un [tapis defermonde et une tenture représentant le massacre jees Mameluks par MéhémetrAli, M'est avis qu'il faut pour cela avoir une longue pratique. Se pourrait-il que je me trompe ? Et encore 1 Au fait, si quelqu'un veut à toute force vous acheter les restes fanés du salon d'un courtisan de feu le bon roi Dagobert, parce qu'il les préfère à des mieubles Boule, qu'est-ce que cela peut bien vous fiche, idu moment que vous y trouvez un bénéfice raisonnable ! 11 n'est pas nécessaire que vous soyez suffisamment savant pour expliquer les détails les plus infimes de la vie de ce Hflionarque bien heureux. ■ Le commerce des antiquités présente en ce moment une ■particularité typique ; il est depuis quelque temps, en ■Europe, un des commerces les plus actifs. Partout, sem-H;ble-t-il, règne la folie des enchères, la hausse stupéfiante Vdcs prix qui porte les gens à payer das milliers de francs Ken échange d'un vieux caillou, d'un rideau en loques, d'un Spot de chambre ayant servi une nuit à la Pompadour. En ■France, en Angleterre, en Allemagne, en Autriche ; il ■paraît que c'est partout la même chose. A la récente vente «Sensationnelle de Berlin, où fut liquidée la collection |||Oppenheimer, on s'est littéralement arraché des petits ■objets de rien à coups de billets de banque. Ah ! Dire que |||tarit de gens n'ont pas de chemise I A l'esprit d'un simple H&ortel, ces choses-là sont inexplicables, Dix mille florins ®your une paire de chenêts provenant d'un hôtel parisien célèbre sous le roi soleil : prix payé le mois passé à Am-p||Steraam 1 Et cela pour des petites machines dont nos Spiénagères, qui gardent en honneur le culte du nettoyage du samedi, vous diront dédaigneusement que ce sont de ^vulgaires « nids à poussière ». Hen, lien ; je commence à comprendre les négociants qui remplacent dans leurs •^magasins les calendriers Delhaize par de prétendus « Pri-: ■ .miiifs flamands » préalablement passés au noir de fumée. Je commence à voir qu'ils n'ont peut-être pas tout à fait ■tort de présenter aux acheteurs éventuels une vieille tenture avec les gestes onctueux qu'emploierait un sacristain , de cathédrale exhibant des chapes d'évêques béatifiés. B Des acheteurs, y en a-t-il, vous demandez-vous ? Il fau-■|jjj|drait bien le creire, à yoir la hausse des prix sur le marché des vieilleries. Pourquoi ijs achètent? Mon Dieu, j'y vois . ^eux raisons capitaies. D'abord, une antiquité est une valeur, au même titre que, par exemple, une obligation. Mais alors que l'obligation peut ne valoir, à un moment donné, que le prix du papier, l'objet d'art, lui, augmente en yaleur avec ls temps. Il constitue donc un placement de ^«premier ordre, plus solide, éventuellement, que beaucoup de bons de Trésor. Ensuite, il échappe aux impôts et, en gïpas de succession, ne tombe pas entre les griffes du fisc. B)ès lors, si vous avez quand même de la galette à dépenser, serait-il si bête d'en placer une bonne partie en vieux tableaux et en pièces rares ? Seulement il s'agit d'ouvrir l'œil et le bon. L'autre jour, un de nos nouveaux «barons» annonçait urbi et orbi qu'il venait d'acheter, « pour une Hpagatelle», une magnifique table de nuit Renaissance. Je ,v connaissais précisément ce fameux meuble. « Belle pièce, «disait notre homme, et de l'époque. II n'y a que les pieds qui avaient été refaits ». «g! Je n ai pas voulu lui dire : « Et vous aussi ». — Mais je ai Pensé- Raoul Gustave. âJtftJUUUt*. Les Expositions _ — xuus appartient, jusquau 3 mai, a un groupe d artistes remarquablement intéressant : cinq peintres et un sculpteur. Celui-ci, Aug. Beute, a conquis depuis longtemps talent et renommée, et les ■euvre» Qu il a réunies ici,— une quinzaine, — sont \ expression d'un art vrai, solide et sain. Nourri des ^meilleures traditions plastiques, observateur respectueux de la nature, Aug. Boute sait faire aussi la part ■| imagination et au sentiment. C est pourquoi ses productions sont variees et émouvantes. < Force et pen-|Re "> * Lanceur de poids », « Remords », « Effort », « Uboureur», sont des etudes savantes, harnionieuse-équiiibiées et noblement campées. La « ligure ■ enfant», le « Chien », les « klégautes » sont char- Dimanche 28 avril 1918 sr«>s.casr 'r rtLi-xmGsœsse.---. : ' esi-tirne.» ;e itimét•.> 3gasaiaKJ»!CT!g ■"y.nt'CT II uni.... I.PM., y.. 62* asiiée — N« 113-119 Journal de Gand ECHO B^,kMX)e£,S Rédaclion et Administration : 3, RUE DE FLANDRE, 3, GAND Abonaeaients : 'OH P ASsC tTiHsiT UX. Q TAXi '^SI3£T38TRT! mants par l'aisance et la grâce (les attitudes. Il faut remarquer tout particulièrement, sous ce rapport, la « Danseuse voilée», d'un mouvomeut si souple, d'une ligne ;.i evveloppaate, et admirer i- «Tête d'c.t: nt», n° J5, d'une si admirable finesse d\xpressUin, d'unesi étonnanl-; spiritualité. M. Aug Boute est, d'ailleurs, on le 3ait, un excellent portraitiste du ciseau et l'oioge de ses buste , — celui Je M. S. notamment, — d'une exacte ressr■uibU.: ce, u'une rare distinction, n'est, plus à faire. Oe qi\'-lisait moins, c'est que ce telentueux :eul^-teur est auss.i un délicat pastelliste. Le « Portrait de Mlle B.'i.» est une page du meilleur al ai : figure solida-ment construite, mod -.lé ferme et moëlleus, coloris frais et harmonieux, rien a'y wauque. Ch. De JJondt, parait d©ué d'un beau tempérament de poir.tr?, quoique non revena eacore des hésitations ■it des erreurs d« début. Bon Coucher de seleil en Hiver » e.t un large et beau morceau, à la lois réaliste e poetique; son « Héron » est plus impressionnant encore pax l'extraordinaire sensation de calme e' de grandeur qui s'en dégage, et par soa coloris si particularisé et pourtant si vrai. Le « Cheval Lâieur » s-s j c itent des mêmes qualités, mais ii pcclie un peu par la tendance caricaturale qui rend grotesque, Saus plus, -a page d>uommce « (Jordialo ». Alph. De Cuypcr a de jolies notations d'atmosphères palpitantes et vaporeuse», parmi quoi la « Rue de Flandre» et les « i\aipurs» s --nt particu'ièi'smeut sédui- SAlllS. Alph. Dtsainis expose quelques tableaux et croquis à'un dessin très touillé, très sûr. Celui-ci aussi est an consciencieux ot un laborieux pour qui l'art n'est pas seulement un passe te^pa ou un gagne paia. Wacqiuà De Zeine, dont nous avons eu plusieurs fois le plaisir de saluer le talent, cet hiver, % "réuni ici une dizaine d'œuvres qui toutes mériteraient une mention et dtmt. certains sont «iquises. Telle^ les « Vieux pignons», ia « Villa ensoleillée » et les deux portraits de femme. Fi ans IJycket lui, a plus de vigueur que de charme. 11 recherche les fortes oppositions de tons et sou dessin est volontiers augulcux et heurté. Son grand tableau, une iemn;e en peignoir multicolore, est, en son genre, uà morceau digne d'éloga. Julien Vande Yecgacle est un harmonniste très personnel; ses œuvres ont un montant et une saveur qui ne sont qu'à elle*, et qui leur vient de leurs colorations à la fois tièa assourdies et très intenses, de leurs sujets très simples et pourtant légendaires. « Madone », <? Mère eï, Enfant », « Béguinage », « Profil do femme » sont d'une étrange et puissante beauté. 0. Y- e. .1 s» si. se <w c, ;î c « ï>- v, a o 6 è i ô « 5 ^ ECHOS D'ART Au Vieux uana Les affiches annonçant la soirée de mardi 23 avril qualifiaient celle-ci de « représentation select de beaux-arts »r et vraiment, malgré ses dehors un tantinet prétentieux, aucune dénomination plus exaete n'ailrait pu être appliquée. Cette fête organisée par la société philanthrepique « De Ware Vrienden »au profit de l'Œuvre des Orphelins de la guerre se distinguait d'autres semblables par son |ielivreuse diversité; par les soins, le fini apportés à l'exécution des différents numéro? et auxquels depuis longtemps nous n'étons plus habitués. Dans ce programme choisi, où la symphonie alternait avec le chant, lea tableaux vivants avec la danse, rien n'était laissé aux caprices du hasard. C'était ce qu'on peut appeler un spectacle de famille, ruais un spectacle de bon goût, raffiné, n'offusquant par aucune note trop criarde la délicatesse artistique d'une société d'élite. Si grand fut l'engouement qu'on n'a pu trouver à caser de nombreuses personnes et qu'une deuxième édition de la soirée - obligatoire, s. v. p., ~ aura lieu le mardi 30 courant.N'est-ce pas tout dire ? Le? tableaux vivants, ia plupart représentant des porcelaines de Saxe, avaient été arrangés par M. Vindevogel, un de nos talentueux peintres et décorateurs. Et vraiment il faut être artiste pour concevoir comme lui le coordonné des groupements, où l'élégance et la justesse des gestes de chaque personnage reste dans le cadre et contribue aux lignes générales du groupement d'ensemble. Il faut être peintre pour choisir cette çamme de couleurs, de tons et de nuances pour accessoires et décors, le tout fondant oins; dans une harmonie parfaite. Et cependant il ne doit pas être aisé de rendre ces délicieuses mignardises, des Watteau ou Lancret, qui chantent dans leur falbalas de rubans et de dentelles la gavotte ou le menuet des petits marquis et des mignonnes marquises, ravissantes poupées. A ce sujet il convient de féliciter M. et M® Destouches, qui se sont occupés avec tant de savoir-faire des costumes d'art, sortis des gardes-robes de MM. De Gruyter et Maes; l'Union des Coiffeurs pour dames dé Gand, dont nous avons admiré les coiffures adaptées à leur époque propre et les perruques aristocratiques; les frères Tremerie pour leurs jeux de lumière si heureusement appropriés. Aussi les différents groupes qui défilèrent ce soir ont déchaîné des applaudissements interminables et l'on ne savait ce qu'on devait admirer le plus la Leçon de Musique, ou la Rêverie (tabl. de Stone) ; Le Baise-Main ou le Cadet-Rousselle (tabl. de Dulac) ; où encore les différents autres tableaux figurines, de vitrine ou toiles de maîtres. L'harmonie des lignes et des couleurs était encore complétée par une musique délicate et discrète, savamment choisie par M. Guiilemin, dont nous «e saurons assez louer le toucher précis. Dans le même ordre d'idées nous complimenterons Mlle Cél. Buys pour la façon dont elle a réglé ces danses charmantes : menuet, gavotte ou passe-pied et d'où se dégage encore le parfum discret d'exquises roses fanées. Car rien n'est moins suranné ni plus vivant que ces atomes immatériels, cette athmosphère embaumée que laisse derrière elle cette époque de fanfreluches et de galanterie. La partie vocale du programme était obligeamment tenue par Mlle Ivonne Roberti et son professeur actuel M. Mel-chissédec. Ce dernier, avec une science accomplie en ce qui concerne la pose de la voix et l'émission du son et aussi avec une robuste vaillance, a chanté un Sanctus, l'air de Stradella, le duo du Crucifix avec Mlle Roberti, et l'air du Pardon de Ploërmel, si bien que l'auditoire a pu en saisir jusqu'à la moindre syllabe. Dans les numéros intercalaires, quelle charmante apparition que celle de Mlle Iv. Roberti au milieu des multiples joyaux de « Saxe » 1 A vrai dire si on ne l'avait vue si animée, si vibrante on l'eut confondue avec eux 1 Ces* précisément cejte mobilité d'expression qui est le côté caractéristique de cette chanteuse, qui, malgré tout, qu'elle le veuille ou non, reste actrice, Une cantatrice, m'objectera-t-on, deit rester placide, i impassible et s'occupa simplement clo la correction de son î chant. Possible ; mais, dans tous les cas, je préférerai tou-t jours, et la grosse majorité sera de mon côté, une chan-. teuse qui sent son personnage et lui donne par son chant : le caractère qui sied. Mais ceci n'est donné qu'aux artis-î tes de tempérament qui sentent profondément et, par le j fait, émeuvent ! I" Ne nous a-t-elle pas évoqué successivement la riante ^ Rosine du Barbier, la douloureuse Mitni de la Bohême, la S tragique Gilda de Rigoletto? On en était transporté au : point dé se figurer les décors. S Quant au côté exclusivement vocal si la voix n'est pas l grande, elle est agréable, sûre et restante; l'articulation, 3 impeccable. Avec elle le public se sent à l'aise, qu'elle détaille en trilles et notes piquées les difficultés de morceaux de bravoure tels que la leçon de chant du Barbier et le grand air de Rigoletto, ou qu'elle suive simplement la ligne narrative et mélodieuse de Puecini. Des applaudissements nourris et prolongés, une débauche de fleurs ont récompensé à juste titre la toute gracieuse actrice. Et pour finir n'oublions pas de rendre hommage au propriétaire du Vieux-Gand,président d'honneur de la Société de Ware Vrienden ; l'excellent et sympathique, M. Strony. Ç'est incontestablement au pittoresque Vieux-Gand que se sont donnés le plus grand nombre de concerts de bienfaisance qui tous furent ues succès, tant au point de vue artistique que pécuniaire. La fête du 23 avril 1918 en constitue certainement le « Cluu ». Depuis janvier 1915 des soiréss y ont été organisées successivement au profit de la Chçimbre Syndicale des Musiciens, de l'Œuvre du Sou, des Orphelins de la Guerre, des Prisonniers de Guerre, de l'Œuvre des Réquisitionnés, des Eprouvés de la Guerre, de l'Œuvre contre la Tuberculose, etc. etc. Soit en tout 24 fêtss. Celle de mardi prochain sera précisément la 25" et constituera donc le jubilé d'argent de cette série philanthropique. Si, au point de vue financier il eet donné à ces différentes œuvres d'arriver à un résultat si brillant, et qui ne peu* être atteint autre part, c'est encore grâce au désintéresse-ment de M, Strony, qui prête gratuitement sa salle, y compris éclairage et chauffage, en même temps que son orchestre et réduit ainsi les frais à leur plus simple expression.Personnellement je lui ai souvent entendu dire qu'en des moments si durs, c'eçt à ceux que la chance favorise de , donner l'exemple de la générosité. Le principe énoncé est l noble, et que M. Strony se l'applique avec rigueur, je puis j vous l'assurer 1 B. Chronique Ganinse ? MUSIQUES. — P. et A. Beyer, éditeurs de musique, * P. Struyf, successeur. Grand choix de musiques belges et étrangères. Lutherie artistique. Cordes garanties jusics sonores. Accessoires divers. POMMES QE TEKKK. — On nous communique la lettre suivante adressée par la Commission provinciale de ravitaillement aux bourgmestres des différentes communes de la commandature d'Etape de Gandi Monsieur le Bourgmestre, Vous n'ignorez pas que l'ordonnance allemande oblige chaque cultivateur à conserver ses plants de pommes de terre de 1917 pour 1918. En outre les communes sont obligées de veiller à ce que, sur leur territoire, il soit cultivé des pommes de terre, au moins sur la même superficie de terrain en 1918 qu'en 1917. Attendu que les habitants de votre commune pourraient perdre de vue ces obligations, il serait bon de communiquer à chaque cultivateur qui a planté des pommes de terre en 1917, la pièce ci-annexée indiquant pour quelle superficie il est inscrit à la maison communale et quelle superficie minimâ il est tenu de planter avec des pommes de \ terre, Dans différentes communes, beaucoup d'agriculteurs ont sous-loué leur terrain pour échapperàl'obligalion de livrer la récolte de 1918. De cette façon, ils vendent leur récolte à 1 avance à un prix très élevé et à des personnes choisies par eux. La Commission provinciale de ravitaillement se préoccupe dès à présent de la récolte de 1918. Afin d'assurer le ravitaillement de la population civile, elle a pris les dispositions suivantes : Toute personne qui a cultivé des pommes de terre en 1917 sera en même temps prévenue des conditions dans lesquelles la Commission provinciale de ravitaillement autorise la sous-location. A. Les sous-locations de 1917 mentionnées à la P. B. C. restent valables pour 1918 à condition : 1° que les sous-locations de 1917 aient été reconnues par la P. B. C. et par l'autorité allemande et que les sous-locataires aient obtenu — pour autant qu'ils en avaient besoin — l'autorisation de transporter les pommes de terre. 2° que le sous-locataire cultive en 1918 la même superficie qu'en 1917. B. Les nouvelles sous-locations de champs de pommes de terre ne seront autorisées en 1918 qu'à condition : 1° que l'agriculteur ou propriétaire qui cède en 1918 des terrains pour la culture des pommes de terre, cultive la même superficie de terrain en 1918 qu'en 1917, non compris les champs sous-loués en 1918. 2° que le sous-locataire se fasse connaître à la P. B. C. comme cultivateur d'un champ de pommes de terre, par l'intermédiaire de l'Administration communale de la commune où le champ est situé. L'Administration communale est priée de diminuer le prix de location du champ, si ce prix paraît trop élevé. Un duplicata du contrat de location doit être déposé à la maison communale. 3° qu'il prenne l'engagement des cultiver des pommes de terre sur les terrains qu'il loue. Pour que la sous-location soit reconnue par la P. B. C., le secrétariat de la commune doit indiquer aussitôt : a) nom, adresse et nombre de membres du ménage du sous-locataire ; b) nom et adresse de la personne qui sous-Ioue ; c) emplacement exact du terrain ; d) nom et adresse de la personne qui a cultivé le terrain en 1917; Le laboureur qui cède un terrain, s'engage par écrit à jj cultiver suffisamment de pommes de terre. \ Les sous-locations pour lesquelles les prescriptions | indiquées ci-dessus ne sont pas observées, sont nulles et ■e la récolte du soi-disant sous-locataire doit être livrée l entièrement. L'inspection des étapes IV et la Comman-i danture de Gand n'autorise ce système de sous-locations S valables que dans la Commandanture de Gand. Dans les autres Commandantures aucune sous-location n'est auto-; risée. Le Président, (S.) J. H. COOREMAN. S } LA BANQUE l'Union du Crédit de Ganti, Société Ano-{ liyme' Qa,ld' avise les intéressés, qu'elle distribue un jj dividende de 3 fr. par action de 50 fr. pour l'exercice 1917, Le coupon 33-34 est payable, à partir du 2 avril 1918, au guichet N° é, du Sicge Social, place Saint-Michel, 16 et au Bureau Auxiliaire, rue de Flandre, 32, à Gand. MANUFACTURE de cigares et cigarettes. Ed. Do Loore, rue du Fuchsia, 104-106. LE SUCRE sera dorénavant vendu dans les magasins du Comité Urbain de Secours et d'Alimentation. Pendant la quinzaine du 5 au 18 niai, il sera mis en vente une ration de 360 grammes par personne, au prix de 2,40 fr. le kg. FONDS publics. — Gillet, rue longue des Violettes, 37. CARTONNAGE INDUSTRIEL. A.DcNobele, 109, rue de Oourtrai, Gand. Emballages pour toutes industries et produits alimentaires. MAGASIN Communal n° 1, rue St-Agnès. — Une ration de 250 gr. de chicorée par personne sera, vendue au prix de 1 fr. le kg. aux ipurs indiqués ci-dessous : 1 et 2 séries le 1 mai ; 3 série 2 niai ; 4 série 3 mai ; 5 série 4 mai ; 6 série 6 mai ; 7 série 7 mai ; 8 série 8 mai ; 9 et 10 série 10 mai; 11 serie 11 mai; 12 série 13 mai; 13 série 14 mai; 14 série 15 mai ; 15 série 16 mai ; 16 série 17 mai ; 17 série 18 mai ; 13 série 21 mai ; 19 série 22 mai ; 20 série 23 mai ; 21 et 22 série 24 mai ; 23 série 25 mai ; 24 reeks i 27 m'ai ; 25 sérié 28 mai ; 26 série 29 mai ; 27 série 30 5 mai ; 28 série 31 mai. | LA BANQUE l'Unien du Crédit de Gand, Société Anonyme, fondée en 1855, Siège Social, Place St-Michel, 16, Bureau Auxiliaire, rue de Flandre 32 à Gand, a l'honneur de porter à la connaissance du public qu'elle ouvre à partir de mercredi, l* mai 1918, un Bureau Auxiliaire, à l'avenue Elisabeth 19 à Gand, Le bureau est ouvert le matin de 9 heures à midi, et l'après-midi de 2 1/2 à 5 1/2 heures, le samedi après-midi excepté. POMMES DE TERRE. - Entre le 25 et le 30 avril la population des 5®, 6®, 7®, 8% 9® et 11® sections et das communes Gendbrugge, Ledeberg et Mont St-Amand recevra j une ration de pommes de terre de 1 kg. par personne, par l'entremise des commerçants habituels. Avis très important. — On attire' encore l'attention de la population sur le fait que les perso mes qui n'ont pas pris les rutabagas et qui refusent de le faire, n'ont plus droit à la ration de pommes de terre et seront exclues du rationnement à l'avenir. Les boutiquiers doivent annoter les clients qui n'ont pas pris les rutabagas. On espère que chacun contribuera à faciliter le ravitaillement de la population et se conformera scrupuleusement à toutes les prescriptions, afin d'éviter à l'avenir des difficultés au service cornpétent, LE PLUS uRAND stock de meubles anciens se trouve à la maison d'art. Ad. Dangotte. CONFISERIE chocol. Ed. De Vynck, r. St-Georges,22. RUTABAGAS. — Pendant la semaine du 29 avril au 5 mai prochain, la population de la 4° section recevra une ration de 1 kg. par personne, par l'entremise des commerçants habituels. VAN OKN BOGAERT, m. au Beurre, 10, ag. de change. MAISON B. Van Hyfte, rue basse des Champs, 32.Vente et location de pianos par mois, pour soirées et coneerts. BISCUIT S; — La vente continuera rue du Jambon, 8, aux jours et heures indiqués ci dessous. Ration, 2 biscuits par personne au prix de 0.20 fr. pièce. Lundi 29 avril, de 9 à 10 h., n. 10401 à 10800; de 10 à 11 h., n. 10S01 à 11200 ; de 11 à 12 h., n. 11201 à \ 11650 ; do 2 1/2 à 3 i/2 h., n. 11651 à 12050 ; de 3 1/2 à 4 1/2.n. -12051 à 12450. Mardi 30 avril, de 9 à 10 h., n. 12451 à 12850 ; de 10 à 11 h., n. 12851 à 13250 ; de 11 à 12 h., n. 13251 à 13700 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 13701 à 14100 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 14101 à-15200. Jeudi 2 mai, de 9 à 10 heures, n. 15201 à 15600 ; de 10 à 11 h., n. 15601 à 16000 ; de 11 à 12 h., n. 16001 à 16450 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 16451 à 16850 ; de 3 1/2 4 1/2 h., n. 16851 à 17250. Vendredi 3 mai, de 9 à 10 h., n. 17251 à 17650; de 10 à 11 h., n. 17651 à 18050 ; de 11 à 12 h., n. 18051 à 18500 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 18501 à 18900 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 18901 à 19300. Samedi 4 mai, de 9 à 10 h., n. 19301 à 19800; de 10 à 11 h., n. 19801 à 20300 ; de 11 à 12 h., n. 20301 à 20700 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 20701 à 21100 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 21101 à 21500. G. WT îERWULGHE. Ag. de change, agréé, 59, Coupure, r. g. Nég. fonds publics, coup.-chèq., monn. étrang. PAPIERS et sachets, Van den Breen, bdde l'Abattoir, 17. COMITÉ national de Secours et d'Alimentation (Région Gand-Urbain). — A partir du 5 mai prochain la répartition des numéros des cartes de ménage du bureau de vente n. 8, rue Vieille Porte du Sas, est modifiée et fixée comme suit : 1 lundi, exclusivement pour bateliers; 1 mardi, de 6000 à 6999 ; 1 mercredi de 5000 à 5999; 1 jeudi, de 4000 à 4999. Les autres jours de la quinzaine restent fixés comme précédemment. L'ONGUENT Pédiphile guérit pour toujours cors aux pieds, oeils de perdrix, durillons. Une seule application suffit. Se conserve des années sans perdre de sa valeur. Gacons, pharmacien, rue de l'Eglise, 34, Ledeberg. M. KETBLS, charbons, rue Liévin de Winne, 54. SABOTS. — La Commission locale de ravitaillement a décidé qu'à la première distribution, seuls lea ménages porteurs d'une carte de 3oupe pourront avoir des sabots. La vente se fera comme suit sur présentation de la carte de charbon (carte jaune), carte rose (Arbeitsausweis) et carte de soupe : lundi matin, n°» 12301 à 13000; après-midi, n08 13001 à 13500; mardi matin, n08 13501 à 14000; après-midi, 14001 à 14500. Les prix sont les suivants : pour hommes, fr. 2,15; pour femmes, fr. 1,90; pour écoliers, fr. 1,55; pour enfants, fr. 1,15. Les ménages de 1 à 4 personnes ont droit à 1 paire, les ménages de plus de 4 personnes à 2 paires, dont 1 paire pour homme ou pour femme et 1 paire pour écolier ou enfant. La vente se fait à la centrale, rue Terre-Neuve, 41, de-8 à 12 et de 2 à 5 h. ALPH. DE TAEYE, r. de Courtrai, 6, Meubles. Literies. BUREAU de ehange Jules Dossche, 27, dig. de Brabant. LAINE.— Le paiement de la laine se fera à l'Hôtel de I Ville, salle de l'Arsenal, de 9 ù 12 1/2 h. aux jours indiqués j ci-dessous pour les habitants de la 4° sect. L'indemnité sui-| vante est accordée : 4.50 M. pour la première qualité, 3 M. pour la seconde, 1,50 M. pour la troisième. Lundi 29 avril, lettres De H à De^Q ; mardi 30, De R à De Z; jeudi 6 mai, | D'H à F ; vendredi 3, G à Hers ; samedi 4, Heur à Leyin; lundi 6, L'I-I à M ; mardi 7, N à R ; mercredi 8, S à T ; vendredi 10, V à Vander H ; samedi 11, Vander L à Van Lierde ; lundi 13, Van Loo à Verk ; mardi 14, Verni à Z. L^s habitants des 2«, 8° et 10° sections, ainsi que ceux qui ont livré de la laine en 1918. On est_prié de se présenter personnellement et d'apporter le certificat do livraison. NÉGOCIATION de monnaies étranger s, cliSqu-ss, o^u-pons, fonds publies, 11, Quai Oignons, ROD.r' "JONGHS. THÉÂTRE PATHÉ. - Cj:i;.:i ,i> ^saace.''" Lun:!i 6 mai a 3 h 1/2 concert de Bie.i. .'. - :iu bénéfice de l'Œuvre de Secours aux Eprouvés de h Guerre avec le J ira.!eux concour - .e Madame Mor.nrsml, Léo Va* derhagen, Astère Bogaert et de l'yrJiestre uuillcmyn-Au pro'gra.n -.ie: La Damï Blanche (.jav.nu.-^, ."Scènes pittoresques de Massrnet, Faust (air des Bipux et"ballade texte latin chanté par Madame Mormesnil; Elégie (Fonte-nvilles) exj.ruié par M. Astère Bogaert; Fritz's liefJelicd (LéoVanderhagen), chanté par l'auteur; Lak.né (fantaisie). Nos Rêves sont des oiseaux bleus, chanté par Madame Mormèspil avec accompagnement de violoncelle par Astère Bogaert; Zeelied, K'Zag Blpzen de Wangen de Léo Vanderhagen, chantés par l'auteur; Recueillement, Papillon, exécutés par Astère Bogaert; La Traviata (grand air), chanté par Mada Mormesnil; Mascarade (finale). Au piano : M. Metdepenninghen. On peut se procurer des places au Th. Pathé. HORLOQBRIE.suisse Behaegel-Mees, chaussée deCeur-tfai, 128 et chaussée d'Anvers, 54, Gand. COKES. La vente continuera à l'Usine à gaz, sur présentation de ia partie A/8 de la carte jaune. Prix 3 fr. la ration de 50 kg. Lundi 29 avril, de 8 1/2 h. à 11 h., nc» 52601 a 53300 ; de 2 h. à 4 1/2 h. nos 53301 à 54200 ; mardi 30 avril, de 8 1/2 h. à 11 h. n08 54200 à 55900. PRETS.Achat,vente propriétés.Minnaert, b£Béguin. 21, HORLOGER!*} Kaesehagen, r. BorIuut,3. L'heure juste. POUSSIÈRE DE COKES. — La vente continuera à l'Usine à gaz, sur présentation de la partie A B de la carte jaune. Pour diminuer les frais, la ration est fixée à 100 kg. au prix de 2 fr. au lieu de 50 kg. au prix de 1 fr. Mardi 30 avril, de 2 h. à 4 1/2 h., nos 6701 à 7500. GUÉRISSEZ rhumatisme, goutte par tisane, elixir et Iiniment Heyndriekx. Pharmacien Heyndrickx, chaussée de Brux;iles, 2, Ledeberg-Gand. DEMANDEZ partout savon Espéranto; le meilleur; adoucit la peau. AU NOUVEAU CIRQUE.— Directeur Jos. Van Damrne. \ u le grand succès et a la demande générale du public gantois on continuera la représentation de « Grigi » la du semaine 26 au 3 mai. POUR à PAIN « LE MERVEILLEUX ». Cuit le pain, la viande, la pâtisserie. Sèche les légumes, les fruits, sur feu à gaz et ordinaire. MAISON DUTRY-COLSON, Rue des Champs, 12, Gand. U. Laurent, avenue du Grand Marais, 213. — Transport. — Camionnage en ville, à l'heure. THÉÂTRE MINARD. - Jeudi le 2, dimanche le 5, lundi le 6, mardi le 7 mai, à-7 1/2 heures,grandes représentations. Matinée le jeudi 2 et le dimanche 5 mai, à 3 heures « De lustige Boer ». Grande opérette en 3 actes. Jeudi le 9 mai les fou-rire « Mlle Nitouche», opérette en 4 actes, 1 oui les carnets de famille de 10 places à prix réduit s adresser au bureau de location, ouvert tous les jours de 10 à 1 heure et de 4 à 6 heure. OUD GEND. — Jusqu'au 2 Mai. « Chaînes brisées », (Henny Porten). « Assaut fatal », (Ettore Berti et Paola Monti). Etc., etc., etc. JEAN JOSKI, rue du Poivre, 14-16, Fournitures générales pour Eau, Gaz, Electricité. SEL am. pr piles, Geniets, 14, rue Brabant. MODERN PALACE. — Jusqu'au 2 mai 1918. Pour la première fois en Belgique : « Les Femmes qui se sacrifient », grand drame mondain en 4 parties joué par Ellen Richter. « La Dame au Scarabée », drame en 4 parties. Etc., etc., etc. L. BALLIU, rue de la Bienfaisance, 48. Gazogènes. THÉÂTRE PATHÉ. — La Bague du Destin. Ce drame est présenté dans les meilleures conditions de mise en scène et d'interprétation. Ellen Richter est très à son aise dans un rôle pathétique et mouvementé, qui lui permet de déployer toutes ses qualités d'artiste à tempérament.LE SAVON MOU est hors de prix. La lessive en poudre « Néerlandia » le remplace pour bouillir le linge et pour le nettoyage en général. UNION Pharmaceutique des Flandres. — Pharmaciens de service le aitnanche après dîner, 21 courant : pour Gand (Dock-Porte d'Anvers) et Mt-St-Amand, M. Bogaert chaussée de Termonde, 106; pour Ledeberj et Gendbrugge, M.Heyndrickx, chauss. de Bruxelles, 2, Ledeberg. IL EXIS1E encore un amidon excellent. C'est la marque « Le Coq ». ŒUVRE de secours aux épreuves de la guerre. — On vient de fonder à Mont-St-Amand, un comité local de l'œuvre, sous la présidence d'honnenr de M. le Bourgmestre Dr. Henri Van Clèemputte. Tout le monde connaît le noble but que poursuit cette société : venir en aide aux sinistrés de la guerre, victimes d'explosion de projectiles, veuves et orphelins de soldats morts pour la partrie, etc. C'est donc une œuvre essentiellement philanthropique, et il est à souhaiter que chacun y participe selon ses moyens. A cet effet des délégués du dit comité se permettront de se présenter à domicile pour récolter les inscriptions copime membre, et ils espèrent recevoir partout un excellent accueil. On peut d'ailleurs se faire inscrire dès à présent chez M. Cl. D'hondt, rue de l'Industrie, 67, et chez M. Em. Defay, rue Mertens, 4. La société recevra également avec reconnaissance les dons en nature, tels que : pièces de mobilier, vêtements, etc.; il suffira de prévenir M. Paynion, rue des Architecte:., 48, qui le s fera prendre à domicile. t«fj: -, ïcï*<sis-rt- Une victime du film un ac'i plus ceiebrt s colonisateurs anglais dans l'Afrique moiiaionale, le colonel Colenbrander, vient de mourir dans des conditions extraordinaires. L'ancien guerrier s était décidé à prendre le rôle de Lord Chclmsford, i'ancien généralissime anglais dans la guerre (1rs Zou-lous de 1879, dans une pièce jouée pour une fabrique de fiims. Malgré 3a défense des médecins, il avait voulu accompagner 1rs cavalie:s partout où ils ;• liaient; lors du passage d'un fleuve, i! fit une. chute et se noya. Bon cadavre n'est pas encore retrouvé. Colenbrander, qui était né au Natal en 1859, avait déjà précédemment entrepris plusieurs voyages dans le nord du Transvaal <st en Rhodésie. Pendant la révolte des Matabélés en 1896, ii organisa et commanda les « Colenbrander's Boys >; lors de la guerre du Transvaal ii fut aussi à la tête d'une troupe spéciale, les « Kiteke-ner's Figktiug Scouts >, troupe qu'il avait également préparée lui-même. Bu Ne iin Fin a n ciér Bourse officieuse do C'est avec satisfaction que nous constatons que les transactions gagnent chaque semaine en nombre. On a traité les actions suivantes : Banque de Flandre de 1300 à 1325, aveedemande à ce dernier cours. On nous fait remarquer que le dividende pour 1917 n'a pas été soumis au vote; mais les bénéfices, portés à un compte « provisoire » étant supérieurs à ceux de l'exercice précédent, (i. 148.000 contre. 1.067.000) permettent d'escompter ia distribution d'un dividende au moins égal à celui de 1916, qui était de 45 fr.

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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