Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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19 januari 1914
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s.n. 1914, 19 Januari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zp3vt1j92d/
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Lundi 19 janvier 1914 5 centimes Je numéro 58me année — 19 T 1 ■." ■ ggj^gggg J L I JO URNAL DE G AND abonnements i RÉDACTION & ADMINISTRATION : annonces i BELQIQUB: 15 trtnc* par an; 7-50 tranrj pour six mois; 4 franc» pour troti mois. 8, RUE DE FLANDRE, 8, GAND Pot..* Vitrangvr, I» port en lui. TÉLÉPHONE 685 ^°'r 'e 'ar" ®u ^as '* isrnlère page du journal. De-ci, de-là : Noire d/recleur de conscience national — ■ c'est Al. Woeste, vous l'aurez deviné, que ■ je veux dire — a cru devoir adresser un I mandement à la jeunesse bien pensant»-. m Dans une lettre A un cercle de jeunes clé-R rientix. il administre h ses correspondante ■ une'suile de conseils moraux dont voici lu H conclusion : ■ « Soyez chrétiens de part en part, par voire $£ loi éclairée et votre charité efficace. Ne croyez I bas que tout doit être réformé ; mois tout peut i eli\j perfectionné ; .soyez, à cet effet, apôtres ■ et soldats ; c'est l'effort que l'Eglise et le Pays B attendent de vous. » I Minuit' ! il faut s'entendre sur le sens R des mois. Que les catéchumènes soient ■'chrétiens d'outre en outre, c'est parfait, r Mais comment parviendront iis à êire ans-I si bons chrétiens sans cesser d'être clé- ■ ricaux • Car les deux mois — est-il néces ■ sa ire de le faire remarquer? — ne sont ■ pas précisément synonymes... «Ne réformons pas, perfectionnons», re-commande le suint homme, fidèle ix son k esprit de conservation intransigeante. A\- Quand M. Woeslc se trouve en présence M d'un vieux chapeau qui a fait son service, . que fait-il ? Peut-il indéfiniment le faire v.« perfectionner » comme il dit, ou doit-il se résoudre à un moment donné à le faire ■ remplacer par un neuf? De même, quand , une loi a fait sou temps el ne s'adapte plus aux nécessités d'une société qui a évo-' îué, il faut la remplacer par une nouvelle, S mieux appropriée.., * f Mais on n'en peut vouloir à M. Woeste, ■ lequel ne comprend rien aux choses qui évoluent. La preuve, c'est qu'il fuit passer avant le Pays l'Eglise, qui met sa coquet- | terié h ne pas évoluer. Et ce faisant, don-KDant à Rome la première place dans ses H pensées el à. la nation la seconde, il manifeste éloquemment l'originalité bien con-nue de son patriotisme. * -i * * C'est un mot d'ordre général : aprèa les ■ évêques de France et d'ailleurs, nosépisco-k pes mobilisés par leur cardinal primat, vi-I tapèrent h leur tour avec ensemble contre B de la mode et de la danse, f Au fait, en défendant la pudeur el la ve>r- ■ tu qui scr.î, parall-il, gravement menacées, ■ ces mes sic! sont dans leur rôle, et l'on B aime mieux, h lou.J prendre, leur entendit ■ censurer le débraillé des mœurs que prô- ■ cli.r la liai : ■ entre les faclions pour le bon Km"'if... électoral. B Par exemple, on peut craindre qu'ils ne m s'illusionnent En effet, pour être bien pen-K«antes d'innombrables élégantes n'en sont JBpos moins férues des audaces de la mode et V des Avertisse monts d'aujourd'hui. Ce n'est Bfeuî-ôlre pas chez les mécréants qu'on vdanse le plus le fan go, qu'on y rencontre le B Pius de linons transparents, de corsages H décolletés et de j-upes révéla trocs. Aussi % bien, s'il n'en était pas airr-i, les évéques '4 n'auraient pas jugé leur ukase nécessaire... t Et si, à cet égard, les parents catholiques jr lant h ce point de vue enclins h sacrifier aux travers du siècle, c'es-t qu'ils sont per-vertis au point d'y trouver leur pîaisèr, et, dans ces condition, l'homélie épi-scopale risque de rester pln'mîqi» avec solennité. **♦ f cest une aiiaire entendue : ces messieurs les officiers de Saverne sont acquittés» Ils ont bien fait de taper sur des in firmes, de . jeter dans une cave des magistrats inofieq-sifs el de préparer des mitrailleuses pour % réprimer les sourires des gamins et des femmes, /.es juges les ayant absous ils ont . pu légitimement fêter le triomphe du sabre en buvant beaucoup de Champagne teuton. iMais rira bien qui rira le dernier. Si do-Kcilcment hiérarchisée que soit la démocrate allemande, elle comprendra le danger qu'il y a à laisser le caprice de la soldates- ■ que s'ériger en force de loi. Après Saverne, il n'est pas d'excès auxquels on ne puisse $£ s'attendre, et qui ne soient légitimés d'à-V- vance. L'officier qui, sans discussion, tirera H- en rue son revolver pour vous casser la lô-te, pourra se disculper en prétendant qu'il a cru voir une moquerie dans votre attitude, et qu'il avait «l'habit du roi» à faire res- ■ pecter. C'est l'esprit prussien, sectaire et rétro-grade, opposé au bon sens de l'Allemagne ■ Bu Sud, pensante moderne el policée. On B l'a bien vu dans les discussions des Parle-m ments régionaux, où l'énorm-ité des inci- ■ dents récents a été mise en relief. L'inquié- ■ tant, succès du militarisme féodal est um •anachronisme qui .effare le bon sens de la H i acifique démocratie européenne. On l'a ■ bien vu dans les articles pleins d'étonne-K ruent de la presse de Vienne et de Londres. ■ Sincèrement, on croyait l'Allemagne plus avancée sur la route du progrès... t # * B Grand tintamarre duij# les sacristies d< ■ France 1 Labbé Lemire -- bon républicain B fidèle aux doctrines de Lé</n XIII, qui pies» B cri vit le ralliement — a été mis em interdit B par son évèque, qui lui avait vainement dé B fendu de faire partie du Parlement. Ç est; «>n l a dit, le procès de l'abbé Daene ■ qui recommence, mais avec d'autres atouts, • heureusement, pour le patient. Soutenu i>a.r ■ l opinion indépendante, le brave homme ■ d abbé vient de voir la Chambre française ■ s honorer en lui donnant une insigne preu- ■ ve d'estime et de respect: elle l'a élu au ■ nombre de ses vice-présidents. Son ruslii- ■ que bonhomme d'évêque, qui n'avait pas ■ prévu celle-là en sera demeuré tout bleu... B Ce qui e.sl caractéristique en cette édi- ■ fiante algarade, c'est que les catholiques ■ eux-mêmes, s'ils ont quelque esprit de jus-■t'ee, sont pour l'abbé, qui, s'il désobéit au ■ point de vue politique a des prescriptions ■ ^justifiables, n'encourt, au point de vue ■ orthodoxe, pas le moindre reproche. Main ■on veii'l le punir ee le privant de son auto- ■ r.te d'avoir été u?i liomme tolérant. Son cas ■ est évidemment du plus mauvais exemnle. ■ Malheureusement pour l'orthodoxie, il a B le bon sens, et la raison, et le calme et le ■ ç:air esprit français pour lui. *£t l'évéque ■ incarne sans'écloif la mauvaise humeur ■ réactionnaire. C'est pourquoi l'on applaudit ■ J,a"^ sûr de son droit, et tranquille et con- tandis qu'on rit sans ménagement ■ jux dépens de son croque mitais mdtré qui ■ lait avec ss crosse, «ux dépens te pro- ■ M», i-t. }A KmttMtjy, * * * "Voici que — c'est un^e date dans l'histoire de la badauderie contemporaine — Mine Sarah Iîernhard't es! ôérorée. La chancellerie de la légion d'Honneur, qui ne voulait rien savoir, p mis les ponces. Elle basait naguèro encore son refus sur ce que la ïandc artiste n'élail pas professeur officiel. Elle ne 1 est pas p<his aujourd'hui 4 les mauvaises têtes ont capitulé tout de mô me. Allons,«3nt mieux? tout vient à poini a qui sait attendre. Quoi qu il en sort, et quoi que l'on penai des décorations, il est pénible de voir un* championne illustre de l'art français qui / dépensé à son service un talent et une vail l-ftnco également extraordinaires, être déco rée a 1 ancienneté, comme u-n bureaucrate qu.i prend sa retraite. Depuis hier, la grande Sarah, étant décorée, a perdu une original i le qui était précieuse, et j'imagine qu'elle en doit ressentir une mélancolie secrète Privée désormais du bénéfice d'une glorieu. se injustice, elle va assembler à tout le n ; onde. ♦ * * Malgré les boule versements qui l'on t agi-!ée, la Chine n'a pas cessé d'être un pays charmant, divertissant autant que pittoresque.Il suffit, pour en être persuadé, de pnen dre connaissance <lu nouveau décret par lequel le président Yuan Chi Ivaï fixe pou-, ses admiinistriîs l'ûge légal du mariage. VL*^t ans pour Jes hommes, quatorze pour les femmes : voila quii n'a rien de par-liculrièremenl insolite. Mais il est dans son ordonnance une ckiuse qui doit nous rendre rêveurs, c'est celle qui défend aux gens die se marier avant leur naissance... En-tenuons-nous : c'est aux parents, bien entendu, que ce discours s'adresse. Les papas et les mamans chinois ont l'habitude de fiancer leurs enfants alors que ceux-ci sont encore dans l'âge le plus tendre. Voulant surenchérir sur la coulumo, des copains n'attendent pas que leur progéniture soit née pour régler son destin, el Le Malin note que des mères échangent ainsi des promes-/.es dont le gage est tout uniment un lambeau de leur chemise 11 signale aussi les mécomptes que peut amener celte procédure hasardeuse, dans le cas, par exemple, où l'on découvre, lors de leur irruption dans celle vallée de larmes, que les peti-ta fiancés vagissants sont du même sexe. C'est un petit malentendu : akxrs, tout est à recommencer...Désormais, ces exquises plaisanteries r.e seront plus possibles Tes humoristes le re-grefieront amèrement. 1) est certain que le fait de fiancer avant terme deux mandarins encore dans les limbes constituait une chinoiserie assnz savoureuse. ~ECHOS Suite aux critiques d'un ug!c-ment bizarre sur l'envoi ites imprimés. ' l Puisque le titre du journal ou de l'imprimé mis sous bande doit être, placé à l'extérieur du pliage, on se demande comment vont s'en tirer les expéditeurs de let- 1 très mortuaires On prétend que certains percepteurs exi- ' fjent que le pliage de ces lettres soit fait de façon qu" le texte soit apparent. ' Serait-ce possible ? m» I^eur grand respect de la Consti- i tution. Il est question, en Italie, de voter i une loi donnant la priorité obliga-'oire au mariage civil sur le mariage rcli- ] gieux, ce quo consacre, d'ailleurs, la Consti- ( tution belge. La Correspondance catholique en prend l texte pour s indigner contre un tel projet : I nC'est d'un arbitraire intolérable, écrit-elle, 1 c'est une provocation odieuse contre la liberté religieuse la plus élémentaire ». ( Toujours la liberté à la manière clé-ricale ! i C'est aussi au nom die oette liberté-là tru« le projet de loi scolaire a été déposé... Quant 6 la liberté de ceux gui ne sont pas catholiques, elle est intolérable 1 ww Les méfaits de la jungle. 1 Une statistique récente nous apprend que d-ans l'Inde anglaise, en < '1911, 2,?82 personnes ont été tuées 1 par les fauves 1^ tigre en a-RS2 à son ac- ( tif: le iéopard, 306; l'ours. 42S : l'éléphant et l'hvfcne 77 : le caïman, 214; le sanglier, i 51 ; le buffle, 16: le chien sauvage, 24, etc. i Le serpent a fait 22,478 victimes. i Plus de 100,000 tètes de bétail ont péri sous la dent des fauves ou le venm des reptiles. . ;• ! Une des causes de l'élévation de ces chiffres résidu dans le respect rituel professé par une fraction majeure de la population r hindoue pour la vie de# être» vivants, mê-me nuisibles. C'est pousser un peu loin, r tout de même, les principes de notre tuté-laire Société protectrice des animaux. ' c WW c t G Commerce d'argent. C'est une anecdote américaine qui !; pourrait bien avoir pour auteurl'hu-moriste Mark Twain. La jjiastre vaut 5 francs au Mexique et P fr 4.i.) aux Etats-Unis; par contre le dol-tar vaut 5 francs au Mexique et fr. 5.25 aux Etats-Unis, t'n Mexicain, bon alcoolique, mais homme économe, habitant prés do la frontièr", a trouvé le moyen de se priser sans bourse délier. Muni d'un dollar, il se rend ,u,' le territoire des Etats-Unis où il boit pour cinq sons de whisky ; il lui est o est remis sur un dollar une piastre et vingt-cinq centimes. Il rotourne au Mexique, y d boit les 25 centimes, mais échange sa piastre contr" un dollar, l'une et l'autre mon-na-f ayant la même valeur. e lîentré aux Etats t uis.il reçoit pour son dollar: un piastre, 25 centimes et... du v whisky. I! retourne au Mexique et... ri Au bon; de la journée > bon Mexicain est... Polonais el il lui res.te toujours son v dollar. n Toute réflexion f.iite, l'auteur du conte ne F do t pas être Américain, mais Belge et il a el voulu fain allusion aux « marchands d'ar-g?nt » qui vendent, au-dessus de leur va- c leur, 1rs pitres de cinq francs en France v: bU'ets qu'on leur achète çh«r en £ -~?r " ... JJMIII1 I J" WW Un banquet inaugural... en 15(51. L'Indépendance unitoace que le programme des fôtes inai:ga raies du Canal maritime d«- Br.ixeXcs s'inspirera, en grande partie, cV relui qui fut rédigé pour l'ouverture du canal de Wil-lebroeck.T1 y aura, notamment, un b.ini|i;< l ; mais 3 sera diffici'e, croyons-nous, d'égaler le festin offert le 11 novembre 1Ô01 par la ville âe Bruxelles e.t dont voici le menu : <i Bœuf sauté. — Mouton sauté. — Chapons bouMlis. — Oies rôties. — Cochon de (ait. — Gigots rôtis. — Côtelettes rôties à l'oseille. — Pâtés préparés. — P^'eons étu-vés. — Pàtéc à la moelle. — PAU : <*hauds de venaison. — Gibier rôti — l.evrauts rôtis. — Poulets étuvés, fourrés de verdure. — Hochepot de jarrets. — l'raise de veau étuvée. — Boudins. — Chevreaux rôtis. — Veau. — Dindons rôlis. — Chapons. > — Faisans rôtis. — Hérons. — Poulets faisandés. — Poulets farcis. — Lapereaux. — Pigeons. — Hocliepot de gibier. — Cailles rôties. — PAté de ciilîes. — Cilro-'s. — CA-i>res. — Olives. — PAU> de gib'er. — PAlé iln lièvre. — PAté de lapin. — PAté de din-flon. — PAlé de paon. — PAté de héron. — PAté de faisan. — Cygnes. — Jambon de Westphalie. — langues. — Blanc mangé. — Moutarde sucrée. — Fromage de Bruxelles. — Beurre. — Pommes. — Boules d'anis. — Pruneaux élu vas. — Noisettes. — Compo-te de pommes. — Fromage blanc. — Fraises. — Cerises. — Haricots. — Petits pois. — r.Ape,s étuvées. — Massepain. — Confitures Je fruits. — Biscuits et oui.lies. — Melon îonfil. — Tartee pannehées. — Flanc de ,koing et marmelade d'oranges. C> qu'il y a de plus curieux, c'est que ou s les convives aient survécu h celle féte gastronomique digne de Gargantua. Du moins, l'Histoire est muette à cet égard. éludant 'la loi. Quoiqu'elle soit américaine, l'histoire que vojei n'en e^t p?,s moins authentique. Il n'y a pas longtemps, Jes spéculateurs de Boston achetaient au Hanada plusieurs sources d'eau minérale excellente et commençaient à les exploiter ' Jorsque la douane impitoyable faillit tout ruiner d'un seul coup en exigeant, conformément à la loi, un'droit d'entrée de 25 cents — fr. 1.25 — par gallon de quatre litres et demi. Après s'étré outrageusement creusé la îe'velle, les propriétaires des sources, a'ayant rien trouvé, consultèrent un de^ légistes les plus retors de New-York qui leur dit : — Faites geler votre eou à la sortie des sources et imnorfe^'a eu. blocs. La glace ne paye pas de droits d'entrée aux Etats-Unis. Vous n'aurez qu'à faire diégeler et mettre en bouteille de ce côté-ci de la frontière.Et la Compagnie fait des affaires d'or. Les poteaux téléphono-graphiques dans le mon-de. Un journal spécial de St-Péters-bourg estime qu'il y a près de 70 millions de poteaux télégraphiques et téléphoniques par le monde, sans compter une vingtaine de millions de poteaux d'éclairage.C'est l'Allemagne qui a le réseau télégraphique et téléphonique le plus dense. Viennent ensuite l'Angleterre, la Belgique, la Hollande et la France. LA où la forêt de poteaux est la moins fourme, c'est in Russie, en Suède, en Norvège, dans le» ïtats balkaniques, en Espagne èt au Portugal.Aux Etats-Unis, il y a plus de fils et moins de poteaux qu'en Europe. Veut-on savoir maintenant quels sont les bois les plus répandus pour la construction des poteaux télégraphiques ? En Europe, c'est le pin et île sapin ; en Vmérique le cèdre, lorsqu'on n'emploie pas e fer, qui est très répandu, et en Australie eucalyptus. La généralisation de la télégraphie sans :1 fera des coupes sombres dans cette forêt de poteaux. \\\\ Surtout, ne jetez pas votre vieux calendrier : il vous resservira dans vingt-huit ans. Le môme calen-drier peut, en effet, servir tous les H ngt-nuit ans. Sachez encore que le mois d'octobre commence toujours le même jour que jan-< :er, avril le même jour que juillet, dé- 1 membre le même jour que s-eptemore. Enfin, pour terminer cette revue de l'ai- ! nanach, sachez qu'un siècle ne peut com. nencer un mercredi, un vendredi ou un di-nanche. < ww Façon de parler... Dans la saille d'attente d'un hôpital, une femme se pteùot que >o»n j enfant a le nez bouené par uai Hi-iolute (polype). Un troisième a le ver célibataire (solilai-e).— Le médecin a prononcé que Jean tvaii les branches (bronches) attaquées t ai devra lui poser un bézigue à trois { \ ésd-atoire) sur la poitrine. , — Figurez-vous qu'avant de mourir, mon narie est resté vingt-quatre heures en ilurgie Çéthargie). | N'oublions pas la pierre d'amidon {v>ur •yramidon, le petit motif pour un vomitif, . •n sirop de boutique (anlisoorbutique)... < ww Une légende. 1 Une légende anglaise ]X)inr a.p- 1 prendre aux enfants pourquoi le ( mois de février n'a q«ue vingt-huit ; u - vingt-neuf jours : Février était, au commencement du mon- 1 e, un joueur enragé et. pas veinard. * Uu jour qu'il s'était ruiné, il voulut, ' omme on dit au cercle, courir après son •' rgenf. . Mais eo:nme iii n'en avait plus, il ne'trou- ' a rien de mieux à proposer à ses partenac- s qs habitiuoif que de leur céder un de ses 1 )ur>. Janvier et Mars. qr\ en qualité de 1 oisdns les pMis proches, étaient les parte- v a;.res en question, acceptèrent l'enjeu. c évrier perdit la partie, comme toujours... t paya. i Et voilà pourquoi janvier et mars ont cha- 0 mi Uoiil.. «i m, jours, taudis que lo pau- ? ro ttvrier non a que vingt-hu.;t aux an- , imttU*», a' vwlSt-«c-a£ auï.wwce» f v*w Escargots nowri6 au biheron. L escargot i>orlc-bonlieur, dont nous avons parlé, est toujours très en vogue, el l'animal à coquille est aussi ^!>prcc;0 connue bijou qu0 comme comestible. Ii nous est arrivé dernièrement, raconte te tiiuilois, une assez plui-sanite aventure dont l'escargot, le vivant, a fai| les frais. Nous passioias dans un petit village, près do D jon, quand notre attonl ion fut attirée par un marchand d'es6argots qui criait sa marchandise placée dans un panier. A notre grande surprise, sur une étiquette se lisaient ces mots: « Escargots nourris au biberon ». Les mollusques qui remplissaient le panier étaient d'une grosseur inusitée. Et, en elfe!, c'était avec du pan trempé dans du lait qu'on avait obtenu ce beau résultat. I,e plus curieux de l'aventure fut que, quelques jours après, en furetai:,! (Vins de vieux livres, nous trouvâmes que l'art d'engraisser les escarpe! s avec du lait fut imaginé par un citoyen romain, Fabius I.uprinus, contemporain et ami de l.ucullus ! Rien de nouveau sous le soleil décidé-. ment ! «« A l'école. — Qu'est-ce qu'a fait Christophe Colomb ? — Il 'i découvert l'Amérique. — Et puis ? Et jiins n est rentré en Espagne faire des conférences. La Fabrication de faux Electeurs \ oici un tiuc ingénieux employé par les cléricaux pour falsifier les listes électorales : Certains électeurs qui changent de communes sont inscrits deux fois : une fois dans leur ancienne résidence et une fois dans leur nouvelle. Un journ », a publié récemment les noms du quatorze électeurs qui étaient ainsi portés illégalement et sur la liste électorale de la commun»1 d'Hoorebcke-Ste-Marie (arrondissement d'Audenarde) et sur les listes d'autres communes. On nous signale de nouvelles falsifications de ce genre dans l'arrondissement de Gand. Voici quelques exemples : a) Georges Vanderspiegel, forgeron, est inscrit avec une voix sur la liste de Schcl-dewindeke et sur celle de Baelegbem. D'après la liste do Scheldewindeke, Vanderspiegel est né le 25 mars 1888 et d'après celle de Baeleghem, le 25 mars 1889. b) Audenaert, ouvrier, est inscrit avec une voix sur la liste de Saffelaere et sur Celle de Seveneecken. c) Pierre Uyttendaelc, cultivateur, est inscrit avec une voix sur la liste de Saffelaere et sur celle oe Desteldonck. Pour justifier le droit de domicile de cet électeur dans les deux communes au 1er juillet 1913 Uyttend<iele est inscrit au registre de population de Saf'elacre, le 28 juin 1912, donc avant le 1er juillet, et il n'est rayé de celui de Desteldonck que le 19 juillet 1912, donc après le 1er juillet. Et les cléricaux osent prétendre qu'ils n ont pas recours à la fabrication de faux électeurs ! A PARIS ~ LES DECORATIONS D'ECRIVAINS.. — GRANDS-CROIX ET GRANDS OFFICIERS. — Mme SARAH BERNHARDT Les décorations du ministère de l'instruction publique sont attendues tous les ans, et même dé îx fois par an, avec une grande impatience. M. René Viviani vient de publie:' la liste de chevaliers, d'officiers, de commandeurs, de grands officiers et de grands-croix, Elle est fort brillante.Elle n'est d'ailleurs pus complète. Et l'on voit que M. Albert Mockel, le bon écrivain si français de Liège, est décoré par le ministère des affaires étrangères. A lire ses œuvres, cependant, en ne ferait aucune difficulté do I annexer au ministère de l'instruction pu-pl'.que. Mais, quel que soit le ministère, la décoration n'est pas moins heureuse pour cela. Le fait significatif, c'est que les écrivains arrivent désormais aux plus hauts grades de -.a Légion d'Honneur. Autrefois, pour être grand officier, pour être il plus forte raison grand'eroix, de l'instruction publique, il fallait être fonctionnaire. Les artistes les plut célèbres, peintres ou sculpteurs, parvenaient à ces grades qui ont i>cu de titulaires. Et M. Bonnat, le peintre des soudains, j'entends des souverains républicain?, puisqu'il a fait le portrait de tous les souverains républicains, de Thiers jusque et y comprs M. Pointa l é, M. Bonnat, le peintre des souverains intellectuels aussi, puisqu'il a fait le portrait de Taine, de Renan et de quelques autres qui, vraiment, ne furent ou n< sont pas des cerveaux méprisables, M. Bonnat est grand'eroix de la Légion d'Honneur. Mais les écrivains ne dépassaient g 1ère le grade de commandeur. Quand on prend du galon, on n'en sjiurt.it trop prendra. Désormais, les écrivains peuvent aspirer à tout ; et on doit convenir que notre République devient prodigieusement athénienne. M ETnest Lavisse est grand'eroix de la Légion d'Honneur. M. Ernest I.aviSvSe est > videmnient un des plus hauts fonctionnaires de l'Université française. Il a fait beaucoup, il a ait énormément, et pendant plus de trente ans, pour l'organisation de l'enseignement supérieur en- France. Mais il est aussi un historien, un grand historien même. IL a formé de nombreux disciples qui ont écrit sous ses ordres. N'est-ce pas • ■vee eux qu'il a écrit une véritable grande Histoire de France, qui est bien la" souie Histoire de France réellement scientifique •fin nous possédions. 1! a su choisir ses collabo: alrais i l i: s guider, 11 leur a fait .'ici-opter non seulement ses plans, mais jusqu'à son esprit. Et cctlc grande Histoire de I rance est prodigieuse parce qu'elle a conservé une n-irfa-ite unité. De. longtemps on ne recommencera un pareil effort. Il y a ;à une œuvre c îpitile. Rien que pour cette œuvre, M. Ernest Lavisse pourrait être grand • croix fît-- lu Lésion d'Honneur. Et voie:, près de lui, dans la même pro-niot'on}» AI -Pierre Loti, qui est fait grand o ficier. -Pierre Loti remplace Jules Claretie, qui ne resta prts gfpnd officier longtemps. M. Paul Hervièu est > seul écrivain qui soit maintenant «rand officier comme Loti, II n y « pas à disputer sur les mérites de n*»* wiu, nai m t? pi«. contemporain et qui appartiennra, ae îacon ™ mirab.e, à l'histoire de la littérature fràn- <;- ii çaise. > tti •s On peut li i donner toutes les décorations î,r jt possibles ; elles ne dépasseront ni son nié- ' ,e rue ni sa gibire. q, Mais la marque canactéristique de cette v«, e Promotion Viviani, c'est la décoration d<» le •e Mme Sarab Bemliardt. Puisque le Conseil ùl 3> de l'Ordre devait enfin céder, il aurait drt cé- ,s der p.us tôt. di se ^ 1° seule observation que suggère ;<l une décoration qui n'est surprenante que parce qu'elle vient beaucoup trop tard. i- ; J- ernest-gharles Ls Dans les Balkans L'A'ITAQUE Dli Ï12PELINI LA DEHOUTE ALBANAISE Le rapport du commandant du 2Aq d'infanterie dit que les Albanais qui cuit attaqué Te- n pelini étaient au nombre de 2,000. Ils venaient h de Liera t. Ils firent deux attaques furieuses, s mais sans succès. IX3 commandant des forces a grecques ordonna l'assaut immédiat contre le d iront ennemi. Les Albanais, après une faible c résistance, battirent en retraite en désortit e, I-poursuivis par les Grecs. d Les Albanais ont abandonné un assez grand v nombre de morts. Les Grecs ont eu une tren- A taine de blessés. g Les Albanais faits prisonniers déclarent que v le but de l'attaque était de piller le village 1' .occupe par les Grecs et d'éprouver la résis- t.i lance que ceux-ci leur opposeraient. ^ n d La catastrophe du sous-mariri " A 7„ £ CONDOLEANCES v Paris, 17.. — A l'occasion de la perte du sous- !l ma;in A7, le roi d'Angleterre et le président f île la République ont échangé dejs télégrammes . •le condoléances. j' LES RECHERCHES SONT SUtSPENDUES n Plyniouth, 18. — On a suspejildu samedi, à o ) h. du soir, les recherches du sous-marin u .4 7 sans avoir découvert où il se' trouve. g LES CATASTROPHES PRECEDENTES cy C'est le huitième sous-marin anglais qui som- bre eu mer, et, coïncidence tragique, sur les jt- sept sous-marins perdus, quatrii appartiennent à s 11 cUisse « A ». i Voici, d'après le Times, la liste des dix-sept accidents graves arrivés à des sous-marins de- i, puis dix ans : j (- 18 mars 1004. — A-1, anglais, est entré en collision : 11 victimes. jj 20 juin 1904.,— Del(in, russe, a sombré : 26 ,• victimes. . b 8 juin 1905. — A-8, anglajis, a,sombré : 14 vie- fi limes. \ (| G juillet 1906. — Farfadet* français, a sombré : \j 14 victimes. p 16 octobre 1906. — Lutin, français, a^sombré: n 13 victimes [j 26 avril 1909. — Foca, italien, a sauté : 18 p victimes. 12 ju-in. — Kambala, russe, est entré en col- d lision : 2o victimes. ' Jt 14 juillet 1909. — C-II, anglais, est entré en i collision : 13 victimes. ; s, 16 avril 1910. — A'0 6, japonais, a sombré : si tout l'équipage a péri. ci 26 mai 1910. — Pluviôse, françaisf est entré d en collision : 26 victimes. , cl 17 janvier 1911. — LIS, allemand, a^sombré : v 3 victimes. n 2 février 1912. — 14-5, anglais, est entré en \ collision : H victimes. i* 8 juin 1912. — Vendémiaire, françaisT<,est entré en collision : 24 victimes. e< 4 octobre 1912. — B-2, anglais, est entré en n coilison : 15 victimes. , 8 juin 1913. — E-5, anglais, a sauté i: 3 vie- times. 4 10 décembre 1913. — C-/4, anglais, esà entré '' ou collision ; aucune victime. 16 janvier 1914. — A-7, anglais,, a sombre : Il victimes. ■ \ T —\ i S N L'EriipliosÈSaknrdaia RETOUR AUX FOYERS - ! Kaf/oshima, 17. — La situation redevient rapidement normale. De nombreuses ftersonnes •< qui avaient, disparu rejoignent leius domiciles el ou pense que le nombre des morts sera finalement très inférieur aux premières prévi- ' sions. 4 i • 1 » — ' Autour du Parlement LA CONJURATION DES CASSEROLES M. Renkin a eu, nous l'avons noté, beaucoup <'e succès à droite, Iol*s de l'exécution de M. iiri ! faut et de ses acolytes. Ma s on aiuait lort <1- roncluu-e que le ini-• îistre de-, colonies est «lésormais tiwou, à l'abri des iutr.gues c, dis coups j»etfides de ceux iloul le PaiViOla est l'organe. 11 a eu l'habileté, peu ordinaire» de mettre en sou jeu l'appui de M. Woes e, lequel a applaudi son enn nii intime de jadis avec une exubé-rance inaccoutumée. D'aucuns prétencfcent que oe concours. M. Renkin l'a payé assez cher irti réintégrant dans le personnel coloniial d'imiésU^ibles officiers chers au cœur de M. W'ûesbe. .Alais ce sont-la propos de cléricaux médisants... Il est plus naturel de supposer que le ch?I de la droite ne veut pas de cr'pc ministérielle à la veille des élections; le vieil homme a, depuis quelques armées sacrifié ses rancunes au ,-aiut de la bonne cause. Ci'esL tiofjc par pur 0.': clora.isme, par désir effréné <dV«ibent^ quand même, que M Wi/ stc n'a pas vo ilu être, cette l'ois, l'homme des jésuites el du Patriote. I a fin de sa carrière devait ".nous réserver cet avatar. Aussi bien est-ce la. crainte de déplaire à l'oracle de la nvijorit • •ijU'i a désawué certains adversa ros df M. Les moins résignés se sont déiidés à ne pa- (assister à la séance; ils étaient b.en une trentaine. Les autres ont applaudi, de ci,*; vin te, qaç leur abstention fût 1 ! op çiam|ificati\e, r.çiais jls ne cachaient pa,> ia peine qiié leur causa' ce maien-contreux discours. Mais il reste tout un moyai;. d'hosMmes d'Elut décidés a faire la denyier can'iv autour «51e M Uriffaut : ils sont plu^ noautorcVix jWufe n • toires qu'on se l'imagine. lis aurai nT. <;eu\ chefs, si \1. Scholla' ix m'était vi-- a . ituiv'au et M. Heilciwïic prisonnier au balle xlu mi-îiislère.Les autre» aeulyt'.s sont !rup miav 3r q;:« leur cars i*o:e puisse se.'Tir de d.ymlKj.e et de signe de rallumant. M. lloyois, qui-a résilié d'"où vient le •vent, n'est plus du groupe, )♦. je-.in. r.L; M Til \ aut n'en est pas encore. Mf.l. du Joiighe d'Ard e et de Licdtkerke sont inri'émédcalîleiienâ conivr1-»-mis dans l'aventure. Coifs opèrc à la U)?ylibre pour le comipte dj la diletton du. Patï'ufc. Le grotesque Victor Delpoyte, qui esL lui al s-si, une créature l>o.:<iine flje ïimmuajjle. «lyat ob igatoirement en él*re, a peine d'ôtre Hâclié atx prochaines élections» %: Quelques hobeniuiix tels MM. de Wouters G -ès et M. Pastup, (fui est leur rf gisseur, o®-ro trent ce groupe svçi.péthique, M. Bîiffaut daigte 13 'VS Hi^rendrj? que s*i! e^t désavoué Dar »a «jlffm{/f, i ny lâ;j ia pua t- î> O.- «LU; nant -Pnllippeville, etam nonne. ajuuwi*i., m est totaieincnl d'accord avec ses électeurs catholiques. {'jc qui est une façon délicate d entraîner à sa suite et dans sa perte l'autre député de l'endroit, le baron ë'Huart. Il reste à savoir combien, parmi ces frenetl-qut-s de la délation, auront le courage de leur vote el se solidaris ruL-nt éventueLeinent avec leur digue chef de file, si un vote devait ctre émis. . _ Mais ils retrouveront M. Renkin au détour du bois, quand on votera le budget des colonies. M. Briffant s'apprête a être battu. M. libbaut espère ne pas l'être... à l'Etranger PETITE CIIRONIQCE D'ANGLETERRE LE MOUVEvlEiST SOCIAL BALKANIQUE. -LA CiOLERE DES LABOL'RISTES ANGLAIS. LES NOBLES PECHERESSES ET I.EL'R CONFIDEN'i E : CHANTAGE ARISTOCRATIQUE.Londres, 17. — Les chiffi-es relaiifs au chôma go pour i année 1913, que vient de publier le Bourd of Trade sont des plus satisfaisants, surtout si 011 les compare à ceux des années antérieures. En 1909. ce chiffre fut de 7 3/4 p. c., de 5 1/2 l'année suivante, de 3 en 1911, ue 2 J en 1912, el enfin de 2 p. c. seulement en 1913. Et encore de ces chômeurs, la plupart ont reçu dos sommes hebdomadaires, en tout Çoo.iàa) livres (15,000,000 de fr ) en vertu de rinsurrance-Acl. Disons, en passant, qu'en vertu de ce grand bill de Lloyd-George. 13 millions de livres (325 millions do francs) ont été distribués l'année dernière entre les déshérités de la fortune pour cause de maladie, maternité, etc. Le prolétariat anglais n'aurait donc que des motifs de satisfaction, n étaient les deux épines de la grève irlandaise et surtout du conflit social sud-africain. Sur ce point, la colère des labourisles ne commit plus de bornes, el je puis vous affirmer que l'altitude jusqu'ici si bienveillante des membres travaillistes de Westminster à l'égard du cabinet Asquith se changera en une opposition violente dès la rentrée, le 10 février, si d'ici là le Colonial-Office n'a pas désavoué les actes du gouverneur lord Gladstone qui, somme toute, est un fonctionnaire du gouvernement anglais et qui a pris, ou a permis à d'autres de prendre des mesures ultra-draeonicmics que la Constitution anglaise n'autorise qu'en cas de guerre, aussi bien en Angleterre que dans les autres domaines du vaste empire britannique. C'est même 011 vue rie se préparer à une lutte sérieuse que les délégués de la Fédération d<\s Mineurs, réunis à Southport, viennent de charger leur secrétaire général, M. Ashton, de se mettre en rapport avec les Fédérations des cheminots, des métallurgistes et des transports, afin de former une r.onfédération sur la base qu'une grève générale proclamée par une de ces quatre Fédérations devait entraîner immédiatement la grève générale des trois autres. L'indiscret Reynolds raconte comment une [lame du smart-set qu'il ne nomme pas, mais [pie tout le monde a reconnue, ruinée par le bridge et le whist, s'est arrangée pour pouvoir payer ses dettes. Ayant été la confidente' de plusieurs dames de la noblesse dont la conduite laisserait fort à désirer, elle a écrit uno pièce dans laquelle ses amies, sons des noms rleguisés, sont les héroïnes, dont les coups [l'épingle au contrat matrimonial font le sujet même de la pièce. Les nobles pécheresses, in-formées du péril qui les menaçait sont allées supplier leur amie de retirer la pièce. — Impossible. a dit celle-ci, car j'ai absolument besoin de dix mille livres sterling pour payer mes dettes. — Mais c'est un acte criminel, un chantage ! — Pardon, a répliqué l'auteur, je ne vous demande rien. Si vous m'offrez la somme que m'a offerte limprésario, dix mille livres précisément, je vous donnerai la préférence, voilà tout. I>es choses en sont là, et l'on ne sait trop comment se terminera l'affaire. Cependant, on est persuadé, dans les rédactions des feuilles mondaines d*; Carmelite-Street et du SI rand, que la traîtresse amie payera ses dettes de jeu, non avec l'argent de l'imprésario, mais_avcc celui de ses anciennes confidentes. PETITE CHRONIQUE D'ALLEMAGNE LE FROID DANS LE NORD DE L'ALLEMAGNE. - LES SANS ASILES A BERLIN. -LA POSTE ltES'IANTE MENACEE. - 1.'EMPEREUR PREND DE L'EXERCICE. L'hiv r a commencé tard cette année, ma~& il se montre rigoureux. Après lis tempêtes de neiges de fin décembre, le ciel s'est écluirci, le baromètre est au b:au fixe et le thermomètre accuse à Berlin 12 degrés éous zéro, plus a i E t. par exemple, à Bromberg. Breslau et rteufahrwasser, on signale ues températures de 16 ei- 17 degrés de froid. Pour les malheureux, ce sont des temps difficiles et la fréquentation des salies d'asile et des Cliaulioirs a notable-micait augn. lté. Dans l'asile des sans-abri, le nombre des visiteurs journaliers s'est élevé de -<iuq cents pendant les derniers jours, et les Cbauffoirs ont vu augmenter leur clientèle dan» des proportions inconnues depuis de longues années. Les grands lacs des environs de Berlin son', en partie déjà gelés, mas la glace n'est pas encore suffisamment forte pour nu 011 puisse permettre le sport du patinage el du traîneau à voiles, très en vegue s;:r le W'an-oe et le MUggelsen, Le fro.d a déjà fait do nombreuses victimes. Dans la Sib'sie supérieure, une {famille d'ouvriers de T personnes, qui voulait se rendre en Pologne el qui, pour épargner les frais de chemin de 1er. avait entrepris le voyage ù pied, a péri dans une tempête de neige. La poste restante, cette prov dence des amou-mix dans le monde entier, « elle admirable ins-titui on dont nous avons tous plus ou moins profilé d'ans notre adolescence, esl menacée chez nous par les gardions de la morale publi- *La Fédération des Sociétés d'hommes pour la lutte contre l'immoralité publique, seenon de Cologne, adres.o une pétition au Re chstag, demandant que le ministr? des |>ostos prenne des mesures pour que l'institution de la poste restante ne puisse plus servir à des «buts inavouables». Elle demande que l'adm iiisirat.on exige <pie toutes les lettres portent la pleine adresse du destinataire et que ces coitlsikju-diances ne pu ssent plus être délivrées que contre une carte de légitimation postale. Le député Marcour, du Centre, a fait ressortir que la jeunesse abuse de cette institution. Le contenu de ces correspondances serait, de l'avis des postiers compétent... de telle nature qu'il ne pourrait supporter la lumière de la publicité. Comment le savent-ils? Un certain nombre d'employés des postes pré-■ onisent l'abolition complète de la poste résulte, parce qu'elle ne sert en général qu'à en-• ourager les tentatives de noir r des «relations licites ! » Des milliers de parents vous en se-;-lient reconnaissants, conM-it le vertueux depu-•. Le Reichstag, dont les ban -s des catholiques « a ent mieux garnis que les autres, a votr la j rise en considération de la pétition; les s.cia-. ste-s et les radicaux ont volé contre, ce qui signifie, comme l'a fait remarquer spirituellement in député, qu'elle a élé jetée au petit panier du "eisch ag, uu 1 eu du grand. En eff-t, la C' m-lission du budget des postes et télégraphes . ait recommandé au Reichstag d prendr* acte < > la pétition. La différence n'est pas grande. Que les amoureux se rassurent, leurs com"iuni-cations ne seront pas encore interceptées. * L'emperejr joue au bûcheron. En effet, depuis quelque temps, ceux qui ont l'occasion de r everser le parc de Sans-Souci par une claire journée d'hiver, ont pu voir de loin Guillaume II occupé à dégarnir de leurs branches des ar-b es abattus, vûer et hacher le tronc «t 1q r luire en biches. l/emp?r«jur eet aidé dans H' bèsngnr» ps- "n ouvrî d* l'vt •■'Wlt-W ùy* jirtUUs rovQu**

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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