Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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12 januari 1914
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s.n. 1914, 12 Januari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0p0wp9vc1n/
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^. -ttn' "jwn j- Lundi 12 janvier ! 91 "â 3 centimes le numéro 5Kn,e année î\° î 2 a»5a^iBaasasgm^aiL^ar^aBai^?aBga;^aKC»«tgjig<P':«naaawMMMMi JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 16 francs par an: 7-50 francs pour aix mois; 4 francs pour trois mois Pot ' l'étranger, le port en f». REDACTION & âQMINiSTRATtOH ; S, RUE DE FLANDRE, 8, GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES s Voir le tariî au bas de la dernière page du Journal. De-ci. de là L.CÎ16 rois, l'aventure est terminée, el l'or peut considérer comme dos l'incident qu'a-vu.ll déterminé le ressentiment antinapo-lùonien d'un Italien loufoque. Au salon carré d;u Louvre, la Joconclc est de nouveau suspendue à son clou, et l'on pouvoir s'occuper d'autre chose... Mona Lisa va recommencer h dédier son sourire syhi'Ilin aux dévots de son mystère, une fois calmée la rumeur de la ba-dauderie qui l'expose aux curiosités trop distraites ou mal préparées. Edmond de Concourt a écrit quelque part qu'il n'y a pas sous ta calotte des cieux de chose qui entendit débiter autant de niaiseries qu'une loile de musée. Depuis quelques semaines qu'elle a délaissé son incognito,la Joconde a ïû, en effet, en entendre assez pour s'esclaffer durant l'éternité. Si les uns pèchent par absence de culture, les autres pèchent par prétention, et ce ne sont certes pas les moins bavards. En matière esthétique, il y i du mérite il nvo qu'on ne comprend !>as. Ils sont plus sympathiques que les Snobs qui coupent les cheveux en soixante-quatre, les bons bourgeois que représentait ces jours derniers un caricaim-isle e| qui, s'éta-nl égarés au Louvre sur iu foi des galettes, s'arrêtent déçus devant la dame au sourire illustre, et murmurent : «Si on avait su, on serait allé au cinéma...» lis sont francs, du moins, ceux-là, et ne ressentant rien, ne cherchent pas il s'en ;tlre accroire. Mais on doit regretter que, Jans leur intérêt, ils ne se soient pas arrêtés a scruter le chef-d'œuvre, qui aurait jeut-être fini par leur parler, s'ils sont sim-Ves de cœur et si leur sensibilité est eapa-b'e de s'éveiller au spectaci- de- la beauté véritable... » r * * 1* l'arts badaud a (ail au popu'a.irc ehait-ieur i'rsgson. vicfiiue d'un inoxpMenble drame domestique, des obsèques qu,i i-elevè-rent peut-être ron peu trop de l'esthétique du enfé-enneert. E.n plein Paris bourdon-uanl. son cor.voi rùnèbre cul une allure de cérémonie roacubremehl: bin-lesqu.'1 .On s'y montrait ies gloires du music-hn!!. rennes :>our saluer la dépouille du rival disparu ; on y conspua des femmes qui riaient à leur balcon comme si e'ies se trouvaient au •riedacle. et l'on vit, aux alentours du corbillard. des camelots aux boniments Irueu-'.c-its offrir dans la cohue les « derniers suc-[ du défunt, T,n carrière d'amuseur im-plqiïS, comme on voit, des fatalités imprévues...C'est ainsi que, privé de parents, ce chanteur. voué au triomphe, et qui. de ses peti-les chansons sentimentales qui enthousiasmaient les midinetles, lira.iI trois cent mille francs par an — économe, il avait déjà rmnssê deux militons qui reviendront sans doule à l'Etat — aura en des hnêraiTos moins recueillies et moins décentes que celles rie maint obscur pauvre diable. Tout se paie, et quoique Rossuet h la manque ti-rerail de ces rapprochements les motifs d'une-homélie sur les njusles retours » des chc.fçg d'ici ii Alors ! pry r Yorick ! ajou-t->r-'i Shakespeare, en manière de mot de 'a fin . *** Nous devons une préci use leçon de psy- ■ cliolugie sooia'e à ceux qui ont déterminé le.-ï incidents de Savcrne et cet instructif procès de Strasbourg qui en est la suite ohjgée. lis ont permis de se préciser ù cer-lniT.es notions qui, sons feur exploit, seraient encore relativement vagues. Touchant l'esprit militariste, rien ne vaut la leçon des laits. Il faut méditer le cas de ce colonel qui — et c'est bion là ce qui est le plus monstrueux — est sans doute, dans le privé, un brave homme, un sincère et un convaincu, eh tout cas. Pénétré de la nécessité supérieure de mater l'élément ci-vil.dùt-on sacrifier en holocauste au prestige militaire quelques douzaines de pékins négligeables, ce gaillard, qui a mis une ville en état de siège pour punir quelques loustics inoffensifs, déclare qu'il « recommencerait s'il le fallait». Il y a là un phénomène d'entêtement, d'aveuglement religieux,d'i..-jminism©mystique. L'officier qui croit l'honneur du sabre on péril fait table rase de tout le reste. 11 arrête les magistrats, il prépare les mitrailleuses, il ferait sabrer les femme.! et les enfants au, nom du dogme. Et le terrible, c'est qu'on a mis de dangereux jouets à sa disposition... ■* Quelle que soit la nature du fétiche qu! les halluciné, il faut se métier des tanali crues. * * * 1.0 tui::;o est deciuu.u. ;,t un dh iT.isîÇ-''!■ :i! rorluné. Sans se p:oumeer sur sou i-'.iorél esthétique ou social, il est p-u uis ' 1 cuustalcr qu'il a bénéficié, dès son avènement. d'uni' vogue étourdissante, il n'a donc pas besoin de réclam., et pourtant, j jugez de là merveilleuse pubiieilé qui l'accable de ses bienfaits multipliés! C'est le plus glorieux et le plus retentissant des ! çcadéinicicns français qui le chante en un i discours lyrique aulant qu'officiel, puis lui , consacre une pièce de théâtre absurde et 1 Séduisanie, féerique et invertébrée. C'est, a lierlin, l'empereur qui le condamne, alors ' que le kronprinz — naturellement ! — l'a ' adop.é. Et voici que, I un après l'autre — ' le dernier en date est celui de Paris — les ' i véques l'excommunient et partout lui as- , surent l'attrait prestigieux du fruit défen- ' du. Il n'est, en vérité, pas de poème su- ! blune, p;*e d'invention transcendante, qui ait à ce point été recommandé par les fées. I Pensez donc : pour les belles el pieuses personnes qui déjà «tanguaient» avec volupté, la danse en vogue, va conquérir, 1 grAce aux fins psychologues de l'orthodoxie, lu saveur irrésistible d'un péché dûment catalogué Qui dira les heures uniques que Ion va vivre dans les salons bien Pensants1 • • * Ron chien chasse uc race. (Li.iKaurriî II, lorsqu'il élait prince royal, se i islingua par la turbulence de ses interventions dans la poétique nntioirrtla. 2t vo.ci que le kronprinz, fidèle a cei exemple atav une, le prendre prrslr à jouer le i éuie r Aie fl'en-iant terrible. Pr.r eximple, il exagère.,, f A l'occasion des télégran me» incongrus ' pu lequel» U crut devoir encourage ç féliciter — comme s'il était un officier ordinaire I — le colonel de Savcrne dans sa lutte contre l'élément civil,, on s'est plm h dénombrer ses récentes facéties. Différend avec son beau-frère, excommunication de dramaturge Hauptmann, apparitions théâtralement approbatrices dans la tribune du Rciohstag, et d'autres, et d'autres : il va falloir bientôt dresser tout un catalogue de: impairs de cet espiègle présomptif, dont l'impulsivité ne semble guère tempérée, jusqu'ici, par le souci élémentaire des ix'.pon sabiliiés. Les optimistes disent : «Bah ! so: père en a fait autant, et il est devenu le plu -convaincu des pacifistes ! » Il n'en reste par moins inquiétant, ce prince voué aux plu lourdes charges et aux plus formidable prérogatives, qui s'obstine à blesser la na lion en se faisant le champion tumultueu' des conservateurs e.| des pamgormanistes Il est de son Age d'avoir le goilt romane? que des chevauchées et des conquêtes, mat au temps où nous sommes, l'amour de le gloire est criminel lorsqu'il fait négliger le souci des millions d'êtres dont le labeur pacifique fait l'honneur de la patrie. Et lorsqu'on pense aux catastrophes crue peut déterminer le caprice d'un adolescent' privilégié, on prend une plus nette conscience de l'iniquité monstrueuse que constitue la fiction du pouvoir absolu, qui peut subordonner la paix de l'Europe aux dispos: lions d'un exalté... • • • E'.'c est..édifiante et d'un enseignement opportun, l'aventure de la pauvre nains infirme que ses parents séquestraient aux environs d'Orléans et. dont l'intervention des étrangers vient d'interrompre le supplice.La pauvr- naine Duru avait, en un joui de malchanté, hérité de 14,000 francs £ la mort de son père, il y a quelque quinze ans. Ce fut le point de départ de ses tribulations). Pitsscs d'hériter, sa belle-mère et son beau-père voulurent la mettre en mesure île., gagner le ciel dans les plus brefs délais. Ils lui enlevèrent ses vête-ents, l'enfermèrent dans une grange ou-erte à tous les vents, souhaitant qu'elle '■untructftt la pneumonie fatale qui... ré-. : Lutterait sa situation. C'est là qu'on la "ouvrit, chargée de chaînes, nue, cou-verte de vermine, sur sa litière de pois "..'■s.. Et sec b-ànins tortionnaires, dévots «•sonplges qui ne rataient pas un ottice, Tenaient un air apitoyé quand on leur , ; : i r la : t de: leur viciimb, et déclaraient qu'elle se refusait à surtir et.à voir qui que e.e fût, ayant fuit vœu d'isolement. On a fait le dénombrement, des crucifix qui ornent l'habitation de ces pieux altruistes, il y en avait trente-cinq, ni plus, ni moins... Depuis quinze ans. par le-- y us de lrenie-cinq images, le N-izaréen les regarde pratique; ainsi le sentiment de la famille... Les gazelles de, sacristie auront quelque peine, cette fois, à attribuer à la fameuse « morale indépendante» l'exploit monslirueusernenl inhumain et les abjects raffinement.- -d'hypocrisie de cas champions du bigotisme ru.ral Ils étaient très estimés, dit on en raison de leur édifiante piété. On peut donc,''tout en pratiquant une religiosité intensive, conserver l'àme i'une sombre et sournoise canaille. La dé-.nonsirntion avait déjà été faite, mais elle est toujouis intéressante à renouveler. * .y £ lUll n'es* pas vieux* d'une quinza'iné et ee met déjà à nous faire de. niches. Si le •dicton dit vrai : Janvier d'eau chiche Fait le paysan riche, .te campagnard est dès à présent auiorl'sé h faire grise mine à l'année nouvelle. Car el.e est humide avec prodigalité, elle nc«us contraint à développer incontinent nos facultés d'amphibies. C'est la draclie nationale aggravanj un dégel soigné, c'est la crue el c'est l'inondation, avec- son corlège de désastres à brève et ù longue échéance. 1,'i.s cil-'idins considèrent du liaut dos ponts le? flots épalis du fleuve démesurément.gonflé rmi, sous !e ciel plombé, roule ses eaux jaunes, semées d'épaves qui viennent die quelle étable. de queil chantier loin-tain de France ou d'Ardenne. Et, rassurés pour leur pari, confiants dans les défenses qui leur réservent le rôle du spectateur, ils évoquent la détresse des riverains des torrents sauvages et des rivières traîtresses, les aleries nocturnes, les ciianps enva-h:s, les cli au minés isolées, dans le froid et l'ombre, du reste du monde, par l'onde aux cl-anoliis sournois qui, d'heure on heure. pousse un peu pflus loin ses remous. Pensons aux pauvres gens que tenaille l'angoisse du péri-lieux voisinage. Et jrar-'lons une dent ;Y celte année fallacieuse et :!éeevan}e qui montre h peine le bout de -•-'î nc-7. et qui nous doif rléjù des e'omjjen- " '' '■ ;n-ns.,. r'** "" - " ECHOS Un miracle avorté. Il s'annonçait 'très bien, le miracle. C'était p>rèis de Laibach, en Autriche. A ce-rtains jours, chaque •emaine, la miraculée tombait dans des ex-ases, où elk avait une transpiration de >ang, à la tète, aux "mains, aux piedis, au '6té. Ces scènes eurent lieu d'abord dans e monastère des capucines h T'iume, où ri sainte reminë reçut ta visite de Mgr Stadlcr. l'archevêque de Vrkbosna, en Bos-iie, et d'auties prélats ; plus tard, eLIes se hissèrent da.r.'S la maison d'un prêtre, près le Laibach, où bientôt de grandes fouels le croyants se rendirent en pèlerinage. Une nrtie de i arg.int qu'apportaient ces foules "ieuses et enthousiastes était donnée na-urelîement au couvent. Le reste... restait i lu miraculee. Hélas ! s'il y a des miracles jui réussissent jusqu'au bout, la malice iu démon réussit à faire avorter les au-rcs, avant ia tin. Un jour, la sainte femme fut surprise tu moment 'où elle allait chez un boucher îeheter ou sang de veau frais. Ln fraude ut- découverte, eliie dut être avouée. La 'ainte m au juée déclara qu'elle avait ap-)r,is ce bon tour d'une nonne, dans un ouvent^ où elle avait été servante. Pen-lant qu'elle était i Fiurne, elle.aurait bien 'oulu cesscv sa supercherie, mais son con-esseur l'en ava.it dissuadée, pour éviter le na>l qu'aurait &ubi l'Efflise, si subitement es extases avaient, pris fin. Pauvre mira-ulée ! La justice humaine lui fut impitoya->le.Une dér-e, h?-., adressé? en Times nous .pprenri q-'o rour tfo i ■ vent de la ondnmn^.r (\ dix mois d'emprisonnement. Le martyre, hélab \ sans «auréole. C'est CS ;ui n'^oir paa de çUarwev, Inc-orte monstrueuse. Dans son discours de vendredi M. Buyl a lu au Parlement une tet Ire, envoyée par un provincial de congrégation, — lettre dont le vaillant dé puté libéral d Ostende possède la pliotogra pl1 A — ii la femme d'un fonctionnaire ca. tliohque. I.a voici : « Le provincial de... salue respectueuse-mont madame X... et lui fait savoir qu'il consent à ce qu'elle rende visite à scout X..., le 25 novembre..., cela, par respect pour son mari. » La visite suivante pourra alors être re cuilée, d'autant plus, j'en s'ulis convaincu de vant Dieu, que do nombreuses visites nt font pas de bien il l'ùrnc d'une" reV"'euse. mêmie à une re'igieuse malade... » Je sais bien quo le cœur d'une sœui parle autrement, mais la parole de Dieu reste inébranlable el ne périra jamais... CELUI OUI NI? HAIT PAS RRS PARENTS. SES FRERES ET SES SŒURS, NE PEUT PAS ETRE MON DISCIPLE. » Telle est la morale du Christ interprétée par un supérieur de congrégation, et évi demmer.l enseignée aux élèves par les con-grésjanislas qui ont dit adieu à la vie nor: maie, à leur pairie. Et celle monstruosité n'a pas trouvé, ê droite, un seul protestataire, au nom d© la clwftiifé. rie la Vw-Ué r-| rlies Pens sacrés qui unissent 'es parenls aux enfanls, les enfants aux rarenls, les frères cl les soourf entre eux. l'Ile n'a pas trouvé non plus un lhéolog.ien qui pût en nier rauthenlicité. tw» Ça commcnce. La presse cléricaie est remplit do propositions el. même do réalisations de niosures en faveur d« personnel d-u clieinm de fer, des postes, de la ma-rint, <les finances, etc.. e!:\ Par un tiasard assurénient' providentiel, l'étude de ctgf mesures aboutit à pou près on même temps,dans tous les départements, et des nouveaux systèmes d'avancement sont mis « intégralement » on vigueur.Ces réformes coïncident toujours, mystérieusement, avec les années électorales et nous nous souvenons de 19!i D'autarf que la «solution de ((Certains cas particuliers » est réservae. Réservée h ta veille des élections probablement ! Nous comprenons parfaitement ce que parler veut dire. Le, roi et le comique. Le négus Méuélick' — qui es! bien mort — aimait les artistes et su#, tout ceux qui pouvaient l'amuser " Après la ; bataille d'Adoua, où -on armée"5 mit en déroute les troupes italiennes, uii des prisonniers demanda la permission de divertir le souverain victorieux. ^ Ménéliçk fit comparattre le soldat et 1 autorisa à le divertir. Et le comique du captif fut si intense, ses variations si drolatiques, que l'empereur, ravi, lui demanda ce qu'il désirait. — Rentrer en Italie, répondit le joyeux soldat. Et Ménéliçk le fit remettre aussiôt en liberté...Le soldat qui avait tant amusé le négus s'appe'ait Erégoli : il commençait alors sa carrière fameuse de transformateur légendaire.Encore des records! A Londres, M. Clooks pè.Ie 14 kilogrammes de pommes de terre en ? minutes A Berlin, M. Wolging fume 19 cigares en 2 heures, sans boire ni cracher. A Bruxelles, M. Bollaert, au contraire, fume uij cigare et le fait durer 2 heures Un Américain, M. Lowney, ouvre 101 huîtres en 4 minutes. La France est également représentée par-ms ces hères. M. Duipont, dans le Lot, a brisé 2,884 noix en 00 minutes ! wv\ Impressionnants, les sacrifices que le renforcement de l'année impose... à l'Allemagne. Une contribution extraordinaire dite «doguerre » a été votée, on le sait. Et l'on cite dos chiffres curieux : « Le prince Alber t de ThUrn et Taxis, dont la fortune est de 4-10 millions, paiera 7 millions 50.000 francs ; Mme Bertlia Kruipip von Bohlen et Holbach, propriétaire des usines d'Essen, est taxée à ? millions 145,000 francs, bien que Sa fortune ne soit évaluée qu'à 350 millions. Le prince Henckel von Donncrsnlarck, dont la fortune est fixée à 319 millions 600,000 tr„ versera 6,326,500 [r. Ce sont les trois plus grosses fortunes l'Allemagne. Viennent ensuite : lu baronne Mathilde de Rothschild, o'ec 205 millions, qui paiera 3 million : 461,OCX) francs. Le prince Christian de I-Iohenlohe, qui possède 180 millions et oui versera 3 millions 350,000 frmes Puis 1 empereur, qui possède une fortune personnelle de l<o millions, mais qui sera taxé en outre d'après, sa liste civile de 27 millions 500,000 ' francs et qui paiera une Donfribulion totale de 4 millions 825,000 fr. » Les rois et princes souverains ont, en effet. décidé que, par dérogation aux usages, II.s paier-a'ont, cette fois, l'impôt de guerre extraordinaire, tout comme de simples contribuables.En Belgique, on préfère imposer le travail, 1 industrie et le commerce. uw, Qu'on pensent les ennemis dos arbres ? Pendant uu'en Belgique les ennemis des arbres poursuivent avec ténacité leur œuvre do vandalisme, voici que chez nos voisins — en Allemagne — des mejuires sont prises pour assurer la conservai ion des sites. Le président du gouvernement vient d'ap-prouvei unie ordonnance de police concernant les paysages des arrondissements do Nioderharnun et d'Augermûnde. D'après celte ordonnance, tes peintures-réclames, les tableaux ou inscriptions - pouvant enlaidir le paysage, ne pourront plus être placés dans certains endroits de ces contrées qu'à g es distances teilles qu'elles ne puissent nuire en rien à la beauté du site. Lu poliée -néut également défendre les cons-truct:i;îï3 ou modifications dan? les constructions susceptibles d'enlaicbr le paysage.Nos dendrophobes nationaux feraient bien dt s'inspirer de ces décisions. Ils auraient l'anp.dation du tous, »»»» Simple comparaison. Lorsque la paix fut rétablie, en 1815, .l'Angleterre semblait ruinée pour longtemps. Elle était chargée d'une dette publique s'éievani en capital à ïi milliards, et il fallait servir, pour les exigences annuelles de cette dette, une somme die 810 millions de francs. Immédiatement, tout en établissant les impôts nécessaires pour faire face à ces obligations, l'Angleterre entreprit de réduire chaque année sa detle par un amortissement méthodique et fidèlement pratiqué. Aujourd'hui encore, elle poursuit cotte politique financière, amortissant en moyenne, chaque année, ime portion de dette publique de 200 à 300 millions de francs en capital. Résultais de celle méthode : l'Angleterre possède les premières finances publiques du monde. Ses budgets sont régulièrement en excédents de recettes importants, comme les nôtres aulrefois. Seule, parmi toutes les nations de l'Europe, elle a diminué sa detle publique depuis près de cent ans. Ce n'e.sl plus 810, millions que son budget est obligé de consacrer par année aux services de sa delte publique, c'est 013 millions seulement.Nous sommes loin d'une telle situation. Les lignes qu'on vient de lire sonl extraites d'un journal clérical français. Ne les dirait-on pas écrites expressément à l'intention des finances belges, si profondément compromises par la gestion cléricale ? Le sectarisme oléncal ne connaît décidément pk;s <ie boi\ie<s. De. Marche, ia jo.ie cité arden-naise, qu'une, aberration uioinen-[anee du corps e-ectorai a fait tomber en iOll souis le joug catnoiique, alors que v.epuis plus de cinquante années l'administration communale appartenait aux libé-aux, on nou1^ signale une' série de méfaits io la nouvelle majorité. # C'e<st ainsj que depuis de trtv a ombre u • •es années, 1a Commission des lios'piees lait p-résidee par un lioniane intègre et dévoilé, riionoaaiDie M. uewez, piv.^ideiil du Tribunal de première instance, meigis-trat de grande valeur, lméral d'opinion, mais 'CiLUiO modéra lien u rdées et d une un-iXirtLalité qui ne peuvent être coiiieistêes. E'h l)ier, la m.,jonté sectaire d-u Gonseil communuJ a exoiu, pureinent et simplement, M Devvé'/ des ionctions qu'il olcu-pait avec compétence et désintéressement depuis plus de vingt années. Et elle l'a remplacé par un ooscu.r gratte-pa.pier de g: elfe, instrument docile des eongréL'a-taorns. > ° , Le même .sort .a été 'réservé â M. Dewcz en sa qualité de président du Bureau de bienfaisance, iù aussi, brutalement, sans motif, 011 lui a signifié son congé. Ces leçons ne doivent pas être perduos pour nos amis, Jà où ils détiennent ia majorité.ww — Quelle est la différence eaitre les loyers et les ministères ? — ??? ■—C'est que la crise des m manières les fait tomber, tandis que La crise des foyers les fai/t monter. Iir%- iie Procès é Stra boorg DANS LA PRESSE BERLINOISE Berlin, ïo. — Le double acquittement de Stras nourg n a pas surpris Top.nion publique, qui s y S-'-'-ndait. Les organes libéraux qui, sans cseoiiipicr une sévère eondamnalion. avaient du juta:-; esiicré line condamnation de principe, tonl u^sez brefs de commentaires sans pouvoir eacner Joui désillusion. Les organes const-rva-iC'urs sont naturellement très satisfaits et plus que jamais rejettent sur les autorités civiles loute la -responsabilité de ce qui s'est passé. PIS QU'EN 1789 Le Bcrlincr Tageblalt publie lordre du cabi-n, ' a?- c'u ^Cl Junv^ei' 1V8U, qui semble avoir élu rédigé en vue des événements de Savcrne. •l qui prouve que l'on était beaucoup plus libe-ral en I russe il y a 115 ans. « J ai appris avec beaucoup de déplaisir que Je jeunes officiers veulent afficher en face de elemeiit civil le privilège de leur état ; ie sau-ai faire valoir le prestige des militaires "quand ; s,ag";a d avantages essentiels, c'est-à-dire sur le tneatre de la guerre, ,mais aucun soldat ne uoit se permettre, quel que soit son rang et son état, de brusquer un de mes bourgeois."Ce sont eux, si ce n'est pas moi_ "qui entretiennent l'ar-mee ; c'est, à leur solde'qu'est l'armée. Les arrêts la cassation de leur grade ou la mort seront tes suites que tout contrevenant aura à attendre de mon impitoyable sévérité. » La Crue des Eau:: La soirée de samedi La situation Les pluies persistantes et oop:euses enregistrées pendant la jou.rnée aux postes pluviomé-triques ont retardé la décrue que la Meuse commençait à accuser dès G heures du matin. La Haute-Meuse et, la Sainbre sub.ront une hausse de 0.15 environ au cours de la nuit ; celle-ci se transmettra dans la matinée de demain ;'i la Meuse liégeoise, mais sera tempérée par suite d» la décrue de l'Ourthe. Il est à prévoir que les niveaux maxima relevés ce matin, enti-e 4 et G heures, ne seront pas dépassés à Liège. La situation de Kinkempois." due surtout ù rourlhe, n'a guère d'appar-ence de s'améliorer la nuil. En viilf et a l'aval, il en est de même; la crue se trouve ù la Fonderie de Canons, à 1 m. seulement en-d<»ssous de la crue séculaire de 188'): el!'- d'.eint actuellement celle exceptionnelle du février 19W) A moins de pluifs ex-traordilna r?s sur tout le bassin, il est à prévoir que ce niveau ne sera pas dépassé. L'état e?t statsonnaire Samedi, 11 h. soir. La Meuse en amont n'a guère changé durant la journée. On signale cependant une légère augmenta 14on;-; • A Seines, le quartier du Rivage est enlouré •de tôù-tes parts pa.r- l'eau, mais il n'y a pas encore .d'habitation atteinte. A lluv. i'eau bat contre tes maisons du quai de la L . te. mas elle n'y pénètre point, t.a situation est "ici infiniment moins grave q-u-'en aval, car il faudrait une hausse de Imîio au moins ! ur atteindre le niveau. <ie la. d^-nièr^ fe>rtc • -•• • Cependant le Hoyoux. qui draine les eaux du Condroz, a donné fortement. Il y a eu une crue G do quelques centimètres seulement dans la journée. A Chokier, l'eau affleure à la route, sans cependant la menacer er?ore. A Jemeppe. à Tilleur, ù Liég. et en aval, la , situation change peu ou point. 11 On a de bonnes nouvelles ûe- afnuenis liégeois ; la .esdre baisse très rapidement, l'Ain- û blève suit ce mouvement, ma s avac plus de n: discrétion. Quant à l'Ourthe. comme la Meuse. f.1 cela ne change guère. lL A Chênée, ia baisse a été de plus de lm25, , aussi le «Gravier» est-il complètement dégagé ; 1>J les abords d*a l'IIotel-do-Ville sont ti prOsent praticables, mais les eaux ont ravine le.> chemins ^ et par oontre elles y ont déposé un limon épais et gluant. Dans les habitations, les dégâls sont Y1 considérables. de On a repêché clins l'Ourthe des épaves provenant. omit-on, de l'école de natation de Tilff. b A Esneux. l'eau cesse de monter depuis midi. *-L'avenue Montefiore elle-même est inondée en grande partie; dans ta partie Ixirpc derrière l'a- su venue, l'eau s élève fi une g:and3 ha leur : el'le 0.* a mémo inondé une partie d's dépendances de ni-l'Hôtel du Pont. dû Su-r la \esdre, les communications sonl rétablies entre Pravon et La Brouck, qui est de presque complètement dégagée. |0 A SERAING vé} Les Sérésiens su'ivent avec une attention 1 constante et une crainte toute justifiée les mou- j vemenls de montée et de baisse du niveau de ] la Meuse. A pein.? les terribles niélails de la catastrophe de 1910 commencent-ils i\ se ctissi- j per que cette crue form.dable vient menacer 1 sérieusement toute la région du fond de Se- i raing. En présence d'un lel danger, il c>t très ( curieux d établir les parts de responsabilité cJes i pouvoirs dans une éventuelle réédition de l'i- { il on dation de 1910. Tandis que peu a-près ia fa- s taie submers.on de Seraing, l'Administration i communale..d'accord avec les industriels de la -cr 11 caMlé. décidait la reconstruction clans de ip meilleures cond.tions du mur digue qui préserve la commune en amont du pont de Seraing. le fc'juvemement parvenait h faire au projet de la Û- commune queiques menues critiques, dont il j.,'1 ressort clairement que l'esprit de contrad'clion i^' el de chicane a primé partout. ji Depuis quatre ans, la chose en élait lù, les d fférentes au.torités ne pouvant se mettre fl d'accord, quand tout récemment les délégués vf du Collège échevmal euient une entrevue avec r: les industriels au sujet des mesures qu'il y au- rail lieu de prendre pour hâter l'approbation h, du projet. U fut décidé d'adresser une requête f1.1' collective au ministre compétent. Cette inter- lc venlion esl restée jusqu'à présent sans répon- . te Cetle alerte, car esfiérons qu'il ne s'agira ^ crue de cela, va-t-elfè au moins amener un mi-nistre à réfléchir? LES COTES La cote normale du niveau de la Meuse est de GO mètres 80 ti Seraing. Samedi, de 1 heure de 1 a.près-m:di a G heures au Sv^ii. ia coie esi re-siee siuudniiairc a oo m. u.>, et à 11 heures elle, élait de G3 mètres 74. c, En 1910. ce fut au niveau de Gi ni. *27 que les ja premières craintes s'emparèrent du personnel er oricupé ù voiiler aux digues et pompes d'ex- )e liaure et lorsque la cote 05 fut atelintt-, ce fut la catastrophe. Ces chiffres s'entendent naturellement en tenant compte des précautions prises oc par la direction de Cockerill oontre l'envahis-■ sement de ses usines. On peut conclure que la S( Meuse peut encore monter de 1 m. 26. ]?.; Les commerçants de la rue Cockerill commencent cependant à Iransporter les marohan- cj. dises qu'ils ont =n cave. AU PAYS DE VERVIERS le 1:1 a fallu quelque temps pour réunir truelques rense.guements précis sur ie formidable coup dr. d'eau de vendredi, car c'est bien un coup ."eau, P: brusque et heureusement, peu durable.S'il avait î? pers.slé.on aurait vu un désastre encore jamais 011 atte.nl. Ces quelques chiffres vont permettre de s'en rendre compte. ^ En 1900, lors des grandes inondations dont 0,1 tout le monde a g .rdé souvenir comme d un cauchemar. ..s déversoirs de la < aeppe donnèrent une lame de 50 cent mètres 93, soit un débit de 9,003 litres environ à La seconde. Mais jyj mobilisées. A celles déjà citées plus haut, il sr on atteignit 54,94, avec une durée mo ndre. — et celte fois on a enregistré une lame de s-' 0 m. 80 i C'est-à-dire un~d-ébit de 20.001) li res à la seconde ou 72,000 mètres cubes à l'heure. j-ri venant grossir la Vesdre déjà gorgée par tous fa les i>ei'ls torrents, ses affluents intermittents. p. C'est une cote jamais signalée depuis la construction du célèbre barrage. On imagine ^ avec effroi ce qui serait advenu si cela avait I1I duré Heureusement, le fait ne se prolongea guère au-delà d'une heure, puis ne cessa d'at-1er climinucnd-o pour arriver à 0 m. 5i ce matin et continuer à décroître alors plus lentement. L'étiage de la Vesdre monta dans ces condd- jr lions, vendredi, de 2 a 10 h., de 3 mètres, c'est- ^ à-dir.? auiant qu'en 1903 et un demi-rmtre de ,, plus qu'en 19o9. Mais la descente a rapide : t'r J m. 50 dans la nuit de vendredi à samedi. 15 C( à 20 cenlim. dans la matinée et une partie de l'après-midi de samedi. La pl'..,:-> a alors repr s, f mais il ne semble pas qu'il s'en faille encore s, inquiéter: il n'y a pl«us de neige à fondre sur p; les hauts plateaux Nombreuses ont été à Verviei's les usines in> pi cela dura environ vingt-quatre heures. En 1909. faut, ajouter les important's firmes Mauzeur- & PucheMe, von Hagen et Colle. s'. D'innombrables commerçants riverains ont 0t soufferl. Chez le gaufrier Mouton, rue du Mai- f0 leau. l'eau entrait de la rivière dans un arrière magasin comme de «plain-pied » el ressortait m dans la rue en ru sseau. On y dut lester <i^s qi meubles pour qu'ils ne partissent pas. Chez p; I(emion. une cave à vin a été envahie. Chez iu Dolphens. d'immenses caves sont atteintes. On j] avait tout sauvé, mais il y en a pour un mois de nettoyage! Chez le loueur Bragard, rue du j(. Marteau, on dut sauver les cihevaux et. à côté, in les habitants de la tout- « de la Galte » transformé? en lac furent bloqués chez eux. bi A Dolhain, plusieurs rues ont été totalement cl, recouvertes : rue de la Rivière, un mur de dt 12 mètres de long sur 2 m. 50 de haut, battu par les flots, s'est écroulé. ci' A Ensival, les rues Maréchal, de l'Hospioe, à de Yerviers Grande et Godin. ainsi que la gran* le de place furent de petites rivières. Il y reste une épaisse et malsaine couche de limon. gi A Wegnez, les caves voisines du Pont de Pur- i\ gatoire sont noyées li< A Jalhay. les eaux venant des Fagnes ont né- à cessité la f-mieture de l'école communale ven- pi dredi après-midi. Les écoles d'Ensival et de Pe- a1 pinster ont également dû éïre fermées vendredi bi La Hoëgne a fait d^s dégâts chez tous les pi riverains à rjolleui. mais à Theux ce fut très grave. Les habitants de la rue de la Tan- oi ncrie, sauvés en tombereaux, ont dû loger sur te des lits de fortnne dans les ateliers de l'Ondu- h lium cl Le Maka et les Grands-Prés y devinrent des îles. A Juslenville, les magasins à laines de la . cl firme Ilauglustaine ont été dévastés et la roue r; hydraulique a saulé chez Spéder. A Forges se Tniry, le château Rittweger, célèbre par le siège qu'y soutinrent des voleurs voilà quelques an- p nées, a été complètement isolé et à l'usine £ Drèze, proche, leau a soulevé des chaudières n dans la teinturerie. !•' A Sp-a. le Wayai n'a pas été inquiétant, sauf p au Gazomètre, où les pompiPrs ont dû interveu nlr. Seules les eaux descendant en cascade des v. collines du Nord ont causé quelques dégâts. En Hollande f Maastricht, 10. — La crue a été très subite en Hollande. Vendredi après-midi le niveau de la P Meuse était haussé de près de trois mètres et £i les chemins conduisant à Maestricht sont mon- r- dés. Le vil.âge de Huiggen a été complètement Q Inondé Les habitants sont bloqué.- eux et- k dans siU&tj^ Le viWagé de l'auquernoni est inondé par la 3ule. Lts dégâts en II llande sonl importants. Dans le brabant LA VALLEE DE LA SENNE SOUS L'EAU Bruxelles, lu. - Les inondations deviennent ès inquiétant-s dans ia vallée de la Senne. A Yirginai. a Tubize a Hal. à Buys.nghem, Ruysbroeck et a Drogenbosch. toutes les usi-;s et toutes les fermes sonl inondées et les ou-'iers n'ont pu entrer dans les ateliers ce ma-i. Les fermiers ont dû sauver leurs bestiaux. Une grande usine de films cinémalogia-îiques est fortement menacée. Jusqu'à présent on ne signale aucun accident I personne. Les vannes ont été ouvertes ce matin boule-ird d'Anderlecfnt, mais malgré cela le niveau, i l'eau ne fait que monter. a situation dimanche matin Vos prévisions se sont pleinement réalisées ; r la Meuse namuroise les eaux ont monté de 0 en moyenne au cours de la nuit et le der-r barrage, resté debout, celui de Haslière, a étire abattu. k'oici les cotes relevées à l'aval des barrages la Meuse et de la Sambre, uvec en regard différence qu'elles accusent sur celles rclc-•s la veille, à 3G heures ; lasllèrc, 97.8G hausse de 0.21 binant. 90.89 » 0.19 -a Plante 80.20 » 0.21 ;iuy, G9.87 ■ >» 0.2§ ^vroy 62.17 baisse de O.uf •'onderie G0.7G » 0.01 'isé 53.85 >. 0.05 >olre-sur-S., 19 poutr. 122.00 hausse de 0.22 lharleroi 3-i » 101.10 » 0.10 sumur 34 >» 79.87 » 0.15 )n annonce de Charleroi, que l'eau continue non ter. /Ourlhe, l'Amblève et la Vesdre continuent r mouvement de décroissance ; seule sur cel-oernière rivière, la décrue csi assez rapide, v liaumaiiage, on relevait tine baisse de 0.10 l'.iant la nuit ; la crue y atteint toujours 2 !• ''s. A Chênée, le niveau est descendu à 10, soit une diminution de 0.2.") au cours de nuit et la nappe d eau sur le- barrage des russes-Baltes n'est plus que de 1 m. 85. à 'i'iois-Ponts sur l'Amblève, la décrue a été 0.32 pendant la nuit. a B Ile-Roche, «aie 3. 3 moins forte, elle n'a atteint que 0,07 et l'eau trouve toujours à 2,09 au-dessus de l'étiage. Les affluents de la Haute-Meus? sont tous en .usse. A Lacuisine sur la S-unois. la crue at-nt 1 m. 70 et ie niveau continue à mouler. A -Verviers, on a enregistré une chute d'eau 17 m/m. Le Viroin y accuse une crue de m. 50, qui ne fait qu'augmenter. La Lease à Houyet atteint une hauteur de m. 75 et. nausse toujours. La Meuse L'AMONT .e i .r. oidi'-;sem>mt de la température aura, père-t-on, les meilleures conséquences pour crue. 11 est temps, car la Meuse augmente core, t-iés lentement à vrai d ;. mais si lo nps humide ivait persisté, on pouvait s'at-l'dre à tout. Du côté de Buy, di'manche malin, une épaisse uche die ne:ge reouvrait les campagnes. L'eau n'a pas encore pénétré dans les mains di? la partie basse dm quai de ta Batte, les sont cependant bloquées. Dans le bassin de Liège, la situation n'a pas ■ange. II n'y a guère, d/'aiilleuirs, que te fond de Til-ir qui soit inondé, La situation est la môme qu'h'ér. Le ser\'ice 1 tramway de Liég>Seraing est toujours sus-ndu depuis les usines Beer ju qu'à îa rue des arlyrs. A Ssraing, on ne signale aucun in-Jent nouveau. A Kinkempois, si l'eau s'élève de quelques ntiimètres. on ne pourra passer sous le pont i Val-Benoît. A Liège, la Meuse est à peu près stationnaire. EN AVAL DE LIEGE Contrairement à ce que l'on attendait, la euse n'a pas augmenté pendant la nuit de medii à dimanche. Au contraire, on a consta-une légère décroissance, qui, espérons-le, va accentuer. Mais si le. niveau du fleuve diminue, il ne ut pi-js en conclure que cette inondation ne il plus de dégâts. Bien au contraire. L'eau, ir infiltrât.on, s'est amenée à de très longues stances du fleuve et lia plupart des habita->ns qui s'en trouvent éloignées, mois au mê-e niveau, ont à présent leurs caves complément envahies. A Bressoux. de nombreuses habitations sont m s ce cas. Vers JupiiÔe, le spectacle esl toujours aussi ipressionnant que samedi. Tout le Ch :mp des ancruv.es, les briqueteries, le Vélodrome, 11(5) q.e les noaiibreuses habitations qui se ouvent à l'endiro t dit : « La Lèche », sont •mplèlement entourés d'eau. Des chaloupes ravitaillent les hc. tanls et il ■ut beaucoup de dévouement d'e la part des i, iveteurs, car cette opératioai ne s'effectue is sans risque. A la soierie Fivet, le chantier de bois est com-êtement submergé. Aux Forges et Tôleries Liégeoises, on a dû, s samedi malin, cesser tout travail. L'eau ïst, en effet, introduite dans les transmissions les machines ne peuvent par conséquent p.as netioni.er. Vers Souverain-Wafidre, le spectacle est vrai-ent impressionnant. L'ile Monsin, à part quelles endroits surélevés, est submergée. Au issage d'eau, il y a là de nombreuses habitions qui sont complètement entourées d'eau, en esl de même de la ferme Crémers. Naturellement, durant ces deux derniers urs, la Meuse charriait les épaves les plus vraisemblables. A Souvorain-Wandre, on a repêché de nom-•eux tonneaux a péiroJc, de? ariiics enliers, 'S poutres des refendages, cl iiiciito une gran-: garderolK?. On nous signale même que durant la nuit ■ vendredi à samedi, nn malheur faillit arriver deux pécheurs d'épaves de Souverain-Wanuio, sieurs B... et D... Avec une hardiesse invraisemblable, ils navi-îaient sur le lleuve en furie, avec une miilheu-use petite barquette. Ils étaient vers le nii-îu de la Meuse, lorsqu'une 'fissure laissa tout coup passer un jet d'eau. Un des deux im-•udenls n'eut que le temps de boucher le trou rcc ses mains, tandis que l'autre ramenait )rd la barquette qui élait déjà à moitié reni-ie d'eau. Certes, ils l'échappèrent belle. A Wandre, même situation qu'hier. Au pont, 1 continue à transborder, à l'aide de charret-s, les gens qui viennent ou qui vont à Hers-1. Mais cela n'est pas sans danger, car les levaux ont de l'eau jusqu'au poitrail. Du côté du Charbonnage et le long de la laussée de Liège à Maestricht-, tous le.s k-r-dns sont submergés et .les petites usines qui trouvent là ont dû fermer lèur porte. A Cher alto, môme situation qu'à Wandre, la irtle d:: la commune, à gauche de la ligne Lié-î-Maei'. ; i lit, est envahie par les eaux et on 2 saura.t compter le nombre de maisons d wit rez-de-chaussée et les caves sont envahis par sau. Vers Argente'au et HermallP, de nombreuses lias sonl inondées. A Visé, ét notamment à D.3vant-le-Ponfc, dans ) nombreuses habitations l'eau atteint jusqu'à mètre de hauteur dans les rez-de-chaussée. Dans la rue Bord-de-l'Eau, les habitants sont irticulièrement mal lotis. Les rcz-de-chaussv nt envahis et les riverains font leur ménnjn ix étages. Et à tout instant, ondes voit soriir i ch-^z eux t'liant on mairs leurs b's et soa* îts ç{ j.p,<;ds omsk - '

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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