Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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18 januari 1914
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s.n. 1914, 18 Januari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7659c6tc4m/
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JO URNAL DE G AND ________ _ • abonnements : RÉDACTION & ADMINISTRATION : annonces i BELGIQUE: 16 francs pai an; 7-50 francs pour six mois; 4 traDc» pour trots mois. 8, RUE DE FLANDRE, 3, GAND , Pox ■ l'étranger, le port en TÉLÉPHONE 665 16 d<> J#rD,ère pag6 du lournal. i ' ' ———————— —■ Les deux Consciences «Le clairon sonne sur le front de ban-| die le. x Celle phrase belliqueuse 111c revient à la mémoire au moment ui je me dispose h parler, dans cette chronique, de I l'agitation cléricale en Franc» h l'heure ac-I tuelle. * • U y a déjà bien longtemps que i*ai lue ■ — qc que nous vieillissons tout de môme ! I — dans une lettre de Mgr Sonnois, arore I archevêque de Cambrai, adressée à son k clergé, je ne sais plus h quelle occasion. Et, I la lisant, j'avais souris, car je n'igno-[ rais pas que l'archevêque Sonnois, lorsqu'il K vint de Saint-Uié, pel.it évôché perdu dans ■ les Vosges, au siège métropolitain illumi- ■ iK>e encore du souvenir de Fcnélon, avait ■ mérité cette épi^ramme : «Jadis Cambrai. lv eut son cygne ; iï présont,. . il a son pic ». f Piqué au vif, le prélat, jusqu'à ors très at-I tentif à ne faire au gouvernement « nuilie I peine même légère », se laiu;a dans 1 opposi-I lion. Frère d'un général, il traduisait ses I élans de zèle en' un .angage de tacticien E amateur : le clairon sonnanit « sur le front L tle bandière », cela faisait un bon petit air B de bravoure. L'archevêque Sonnois est mort. Le gati> R me le plus complet l'avait, les dornièi- E aimées, déjà retranché du nombre des \ i vants. Delamaire lui a succédé, ou plut r l'a suppléé a titre de simple auxiliaire. ■ n'a fait que passer. Après lui, on a dédo I blé le diocèse, Cambrai restant archevôch r mais dépouillé de sa partie la plus vivan I et la plus- nche, -Lille, Dunkerque et Ha? [ brouck, dont Rome a fait l'évêché de Lil' f Or, c'est dans cette nouvelle circonscri I l on cc'-ôsiastiquç, remise par le pape a B :iains d'un prélat jeune, intransigeant 1 (>i poigiu- », c'est là que le clairon son; I | our.de bon, c^ttp fois-ci. Xou.s sommes habitués, en France, à l't \ iendre sonner tous les quatre ans, aux a ■ proches des élections législatives générait K < )r, nous voici à la veille d'une nouve I < onsultation du suffrage universel. Les pi K miers jours de mai aura lieu le scrul I d'où- sort'ra une Chambre des députés i i j.-unie et renouvelée. C'est le moment, po I los bons cléricaux, d'exprimer, en style 1* ■ ï'que, leurs espoirs ou de publier — qu K !iues-uns ont la naïveté de le faire — le K 'ésUlusion, leur espérance. Car il y a d K ' 'éricaux Tant-Mieux et dçs cléricaux Tar K r:s. Les Tant-Mieux tiennent h peu près se la ■ ^age : « Des élections au'mois de mai ! To K bourgeonne, la nature reprend vie : exce k lent pronostic! Et ne vovez-vous pas qu H des signes manifestes de retour aux saiia-M iiées se produisent un peu partout? 1. B i ois éo mai. d'ailleurs, c'est le mois de Ma ■ e...-Alors !... » A quoi tes Tant-Pis répon- ■ •'^nt : « La pvi?Tf>, Tafde surnaturelle... oui, V a! Mais c aide-toi. le ciel t'aidera». Or, W rons sommes-nous aidés ? » Et,' mi foi, le spectacle des divisions en- ■ tre catholiou<?s, leur impuissance — avouée ■ ou non, mais réelle, quoique souvent mas-I quée pai de beaux programmes — d'organi- ■ ser quelque chose de sérieux, tout cela K (avec d'autres s'ymptômea encore) semble i donner raison, pour le plu* grand bien de K li République et du Progrès, aux cléricaux r Tant-Pis Que sera-ce si la gaffe's'en mêle? Or, le m coup de clairon sonné l'antre jour par le ■ jfnme ('véuue du naissant diocèse de Lille, est probablement une gafe: et une gaffe de B belle envergure. r Mais il fallait bien qu'il le sonnât, ce coup ^ de clairon : c'est expressément pour cela ■ <Iue ^ diocèse de Lille a été formé et pour | cela aussi qu'il a été confié aux mains, ré-ft pâtées énergiques, de Mgr Charost. La tA- ■ c"6 d'inauguration de l'apprenti-évêque — f son « chef-d'œuvre -, comme on disait au ■ temps des jurandes et maîtrises — devait |- être de «tomber» le prôtre-dépulé Le- ■ mire. v Non pas que je veuille dire — ce serait ■ purement absurde — que la création du ■ nouveau diocèse a été faite dans ce heul 1 but. Il y avait beau temps que la question était posée : on en parlait déjà sous ■ IvOuis XIV. On n'en parla plus, au dix- ■ neuvième siècle, tant que duré le réaime U concordataire :• il fallait trop de forma-I A • a1loî8' e1, d'ailleurs, les intérêts en jeu ■ etaient trop complexes. On n'en pariait ■ môme plus, au moins dans le public, de- ■ puis la Séparation. Mais les hauts sei-m gneurs d« la Sainte-Eglise y pensaient ■ toujours. Ce^tei 1 opération Drésentajl des avantages et, au point de vue a<unuil*trn tif, d'ans une population aussi dense que celle du Nord, elle s'imposait à beaucoup de points de vue. Seulement, on a choisi l'heure : celle où il serai! le plus opportun et le moins malaisé de débarquer un passager gênant. Dans un diocèse aussi vaste et aussi varié qu'était celui de Cambrai, l'abbé Lemire pouvait trouver de trop nom breux défenseurs : il était politique de circonscrire la lutte, sinon 6 l'arrondissement d'Hazebrouck tout seul — ce qui eût été l'idéal i- du moins à celui-ci augmenté de ceux do Lille et de Dunkerque. De la mener, cette lutte, par les deux manières combinées, la forte et l'intrigante, violence et ruse à la fois, Mgr Charost s'en chargeait allègrement. Dès son arrivée dans la région, comme sous-ordre de prélat-s impotents ou surchargés, il s'était montré ouvertement hoslile à «l'aumônier du I3loe». Ce plaisant surnom, né sans doute à. la Chambre d'une facétie d'un député spirituel — il y en a — est devenu, dans lji bouche de-s cléricaux, une injure inepte à l'adresse du député d'Hazebrouck. Elève docile, Mgr Charost s'est attelé au devoir — au pensum, si vous, voulez — que ses maîtres exigeaienl de lui. Trompette novice, il a embouché le clairon, et voici que lous les échos de France et du monde retentissent de sa fanfare. Oh ! nous l'avons déjà entendu, car ce n'est pas la première fois que l'autorité ecclésiastique, liguée avec h finance catholique et naturellement réactionnaire — de ces régions, a essayé de venir à bout des douces et passives résistances de ce parlementaire obstiné. Voici plus de quatre ans que cela dure. Mais il s'agit maintenant de frapper le coup décisif. L'abbé . a un journal — o i plutôt on a fondé pour J îi un journal — Le Cii des b'luniïies. Contre cette ieuiile, l'interdit est lancé : défense à tout fidèle du diocèse de Lille de favoriser, de vendre cette feuille ou d'v écrire, le tout sous peine de j>éché grave. Ce journal avait un directeur, homme excellent, calholiquç pratiquant et dévoué : excommunication à ce pelé, te galeux. Excommunication 1 en fait, cela ne porte plus dans le grand publie, mais cela peut troubler plus d'une conscience encore imbue du passe et considérablement nuire ti ceux qui sont visés et l'rapnés de la sorte. Enfui — car il fallait toivt de même atteindre directement 1 homme, auquel on en voulait «de maie mort » — ordre à M. Lemire d'abandonner son journal, de désavouer certaines conférences qui s'étaient données sous ses auspices ci finalement, de renoncer à la politique : le tout sous peine de suspense a sacris, la peine la plus sensible au prêtre croyant et sentimental que l'abbé Lemire est toujours resté. Cette tac ique pouvait paraître habile. Elle ne l'étaH que trop pour ceux qui l'avaient imaginée. De conscience" cléricale, c'est-à-dire atrophiéç par une éducation ser-vile qui se réduit" ô un seul précepte, celui-d obéissance- aux puissances constituées, ls n'imaginaient pas qu'en ce prêtre dont s faisaient leur cible, ils verraient surgir . \ant eux une tout autre conscience, la m science vraiment humaine et intègre qui it -de liberté et de dignité. Peut-être l'abbé Lemire lui-même, s'il fait arfois un retour sur Je passé et s'il le com-J.re à. ses dispositions présentes — peut-ire s'étonne-t-il du changement qui s'est péré en lui. Droit et lovai, il le fut toujours, lais la conscience qu'il apparia, voici quelle vingt ai s, au Parlement français, était, en doutons pas, une conscience cléricale, il n'eût pa? été d'accord avec ses supé-eurs d'alors, il ne se fût pas présenté. Quel dommage en ce cas ! Très modeste - ne se montrant jamais plus qu'il ne faut, 1. Lemire a consacré toute son activité irlem enta ire à proposer et à faire aboutir es lois — telle celle des jardins ouvriers — ,□1 peuvent, bien appliquées, améliorer naiment et sensiblement la condition des lOmbies. Une œuvre si bonne devrait, ils étaient de sincères démocrates, réjouir 33 cléricaux et leur inspirer de l'estime •our celui qui en est l'auteur. Bien loin de là : nous savons comment ik e traitent et comment i'autorité ecclésias-que,, leur complice, en vient à le eondam-ier. 4 Mais v6ici qu'une conscience nouve'le est ee en 1 abbé injustement poursuivi, persé-•Uté. Jeune député, il eût obtempéré aux nàxes épiscjpaux, et, docilement, se serait aissé enterrer, lui, .son activilé, ses idées .econdes, en quelque presbytère perdu. Mars il a vu la vie ; il a pris contact avec des hommes librement élevés. Le sentiment des responsabilités sociales le possède actuellement tout .entier, il c'iêt ce sentiment — car il souffre pur ailleurs, e> prélre qui voudrait rester prêtre — c'es ce sentiment qui lui dicte les réponses aus si mesurées que neltes opposées par lu eux lliéàtrales sommations de l'évéque. Ja mais i! n'abandonnera ceux qu: ont mil en lui leur confiance et dont plusieurs sont frent a cause de lui. Rien de plus di^'ne, en vérité. Kien qui justifie mieux les ovations populaires dont il est l'objet dans s," circonscription ; ovations dans lesquelles les gazettes cléricales ne veulent voir ou. le résultat d'une hypocrite révollc. Pauvre; champions de l'obéissance cadavérique — pnrhule uc cadavcr — qu'au riez-vous dit ei présence de prêtres, de moines du Moyen Age qui étaient des hommes, des.snints,'et qui ont tenu tôle aux puissances même? suprêmes ? f.a ennscienfe cléricale n'étail pas. en ce temps-là, une conscience... offi cietle. Elle l'est devenue aujourd'hui. Mais voyez quelle élégante et spirituelle réplique la Chambre fiançai e a su donne! à la lourde manifestation de l'évéque de Lille. Par un. nombre ds voix considérable, l'abbé Lemire a éié porté à la vice-présidence de I assemblée, l 'on verra donc celle u soutane républicaine » présider des débals où il sera question de défense laïque. de lois pour protéger' l'école... Mgr Charost l'aura voulu. Et, qui sait ? Sa maladroite évocation des deux consciences aura peut-être, par avance, annulé les efforts de ses «vénérés » collègues dans l'épiscopal et préparé, nux élections prochaines, les votes en faveur du progrès démocratique et laïque. On n'aima jamais en France le « gouvernement des curés ». ARKL SALLE. f ECHOS \oici un nouveau remède contre le mal de mer, qui n'e.-i pas à k portée de tout le monde, mais qu'on sera fort heureux de trouve) à bord des grands transatlantiques C'est tout bonnement le cinéma ! Décidé, meiil, cette attraction se fourre partout quel admirable médecin ! Ne dit-on pas mô me qu'il guérira les fous et les aveugles ? En tout cas, des médecins «allemands viennent d'employer !e cinéma avec suc cès contre le mal de mer. Tandis que l(i mer était démon!éc et que la tempête grondait, on tournait des films dans le grand salon d'un paquebot et, dans cette salle spacieuse, des scènes de tou<t repos passaient sur l écran, telles que : paysages de p'.oin soleil, vues de montagnes, méodro-mes, scènes comiques, etc. L'effet fut merveilleux. Pas un seul des passagers n'éprouva le moindre malaise I v\\\ Un vantard raconte depuis ''eux heures ses dernières ascensions : — J'arrivai sur ce sommet escarpé... A mes pieds un précipice MU-leit.... • Une dame interrompant : — Etes-vou.s bien sûr qu'il bâillait avant votre arrivée ?... /// Ehxir d'j7/jvers ISS L'Sruptlou è Sakonliim IL N'Y AURAIT QUE SIX CENTS VICTIME; Tagoshirna, 16. — Selon les derniers renst . gnements, GOO personnes seulement auraien péri dans le désastre. Toutes les maisons situées sur le rivage d» la baie de Tagoshirna, au nombre de 30,0oû. ont été endommagées. On expédie, des provinces du Nord, um grande quantité de vivres destinées aux réfugiés qui sont très nombreux. La violence des secousses diminue et le danger paraît écarté. —-— Accident meurtrier dans un tunnel Barcelone, il — Un éclatement dos cy-Iirvrr^.dcs machires perforatrices du tunnel rie Garaff s'est produit aujourd'hui. Il y a un tué. Deux ouvriers ont été également frappés à mort. Il y a en outre une dizaine de blessés. ! Une Femme et un Enfant carbonisés dans leur lit i /'uri.«, P. — On mande de Corbcil aux journaux : I n ouvrier agricole, ayant voulu ar v r le feu en Ifarrosant d'essence, la piê fut bientôt envahie par les flammes qui altci-1 «mrent le 1H où reposait la maîtresse de [ouvrier et son enfant, lesquels furent car- i bu:i::'t\s. L'ouvrier a été arrêté. Naufrage d'un sous-marin anglais Drvonpori, 16. — Le sous-marin A 7 s'* si t er du près de Plymoulh. Il y a peu d'espoir d( sauve;' l'équipage. NOUVEAUX DETAILS Londr- s. 10, — Le désastre du sousmarin esl survenu pendant qu'il manœuvrait ;:vee <!''! • très sous-inarins dans la baie de Onvsand, située à environ (» milles de PlymouUi. .'ipKs quelques évolutions, on remarqua qitf le sous-marin manquait. Il y aurait 12 hommes et un lieutenant ô bord, un a demanda du secours à Plymoulh et des bateaux de sau vetage ont été envoyés immédiatement su:- le; lieux. Le sort de l'équipage est toujours incertain.Vivants Plymoulh, 16. — Un sous-marin du même type qiiï le sous-marin A 7 a réussi, à 5 heures à établir la communication avec les marins de bâtiment englouti. Tous étaient vivants. I.e> navires de sauvetage de l'Etat soi:' maintenant sur tes lieux de ta catastrophe. Ils ont lVsp->:r le retrouver le sous-marin coulé. Le A 7 «"si d.ins li biie de Whitesand, près du fort dt Treg'tnlle. I A POSITION DU A 7 Plymoulh, 16. — C'est à midi et demi que los offlciei-s de l'équipage de l'escadrille en nia-! nœuvres dans la baie de Whitesand commet i-eôrent a éprouver quelques inquk'tud:s ;.u su . jet du A 7. M;v.s » e ne lut que plue tard do 'après-midi que l'on songea à une calastrouhe cl que l'on envoya du se >urs de I iymoutli. .L' A 7 se trouve à dix-sept brnsses de [îrofon-deur. Il renferme 12 marins sous le comnian-dement d'un lieutenant. L'équipage est perdu Plym >ulh, 16. — On dit que l'équipage du $ou5-rua:in A 7 se compos'\ on réalité, de neuf marins et de deux oftirrers. Les milieux olfi-Mel.s estiment, maintenant qu.? les malheureux sont h jamais jrerdus. Les efforts faits jusqu'à S heur s ou soir pour leur porter secours sont demeun'îs vains. I^es scapliandriers sent redescendus. Ils ont frappé contre la coque dj viiiarin. Ils auraient entendu une i- pon -e .eu:s coups; mais ce U'uit ne parait pas •firme. Il paraît qus dans dr-s sous mar.its ce type, les hommes peuvent vivre douze res ctiv.ron, c'est ce qui laisse encore ~ .L-ct quelque espoir, quoique cet espoir rb'.e pas partagé par les milieux off.ciels. IJVELLE TENTATIVE DE SAU VET \CK 'itrrncss, /G. — Un chaland de sauvi-t g.: a i l'ordre de partir pour P.ymouth ; m t.s il douteux qu'il puisse arr.ver a temps, puis-les hommes ne peuvent vivre pluo lard m'ai: t. EFFORTS SUSPENDUS ts.nport, 17. — Les tentatives de sauvetage unis-malin A7 son tsuspendues pour la nuit. ts ixt reprendront que demain. col cxa.t que les scaphandriers descendus la, • itiieri ont reçu une réponse aux coups qu ils ppaient contre la coque, mais quand ils ton) -endus à ti heures du sj.t aucune réponse leur Cil venue, de l'intérieuir. Les scaphun-iôrs n'ont découveil aucune avarie ni aucun i.iul <i l'extérieur du sous-marin. On croit que les pompes sei vaut a'rejeter l'eau mimafcasinéé pour effectuer la plongée oui du irippfT. LA CAUSE DU SINISTRE Paiis, 17. — On mande de Londres au Malin. Les iciiiorqueurs-allèges retourneront a 1» poii'te du jour sur le lieu d'u sinistre. On .suppose que le sous-mann aura effectué jne plongée d'un angle trop aigu et que l'avant s'enfonça dans la vase. C'est le huitième sous-marin anglais qui soinbre. L'étiuipage du souS-marin comprend : un lieu, tenant, un sous-LieuterLant, un officier marinier 4u itre matelots, deux mécaniciens et troi» :hauffeurs. /— — line demi-iiiondôe assassinés A- BUIDA.F»EST LES COUPABLES ONT ETE ARRETES Budapest, 17. — Deux charretiers, pas tant quai Marguerite, a Bu.dapest, samedi m&tiin, de bonne heure, aperçurent-, à us endroit peu profond du Ltonube, un graiw obâgt jaunâtre aui ém^rge^it l'eau- - Croyant avoir lait nue u :m:o irouvailie ies deux liuiiiixics, niitigré qu'il lit très fr\ entrèrent (kins le fleuve et prirent l'obje.: qui était un coffre eu osier extrômemei; lourd et fortement lié avec des ficelles. 11. ie mirent sur une des charrettes et s'en a! lèrent l'ouvrir sur un terrain vague. On juge de leur épouvante lorsque, levun le couvercle, ils furent en présence d'iw cadavre 'de femme en élégante toileile d. nuit. Lu police, aussitôt avisée, autopsia le ca davre et ouvrit une enquête, li fut élan que la morte avait été étouffée, probable ment avec des oreillers ou des couvertures En vue d'aoliver les recherches, elle fi projeter la photographie du cadavre dan: la plupart des cinémas dé Budapest ; né anmoins. il lui fallut près de trois jour* pour établir l'identité de la malheureuse femme et découvrir les criminels. I a morte. Mlle Eisa Turesanyi était un< des demi-mondaines les plus connues et le-plus cotées de Budapest. Elle ava.it des ami: riches et généreux, notamment um négo .* eiant en Ik>îs et un marchand de meubles . qui la comblaient de bijoux et d'argent. Ot la voyait souvent, le wir. dans les en-droite où l'on a'nmiKO : ses toilettes extra ordinairement luxueuses faisaient sensatior ot ^es riches parures, surfont un diadènrw en brillants, excitaient l'envie. On raconlai-t qu'elle avait débuité, il y j quinze ou seize ans, comme fleuriste *oi bnr-makl dans un i>elit café-concert., et qu'elle avait été précédemment femme d< chambre ou fille rie cuisine. Mais comm< elle était belle, intelligente et spirituelle; l'on se disputait ses faveurs et l'on y met tait le prix. Cependant MF.e Turesanvi «'fait fort ava re. surtout avee l.os domestiques. Elle n'a vait son service, qu'une lr nne ^ foui faire, et eîlie en changeait souvent, — « poua ne pas donner de cadeaux ». disait-elle. C'est cela qui !a perdit. Elle avait renvoyé sa domesl.iaue entre la Xoel êt le jour de l'An. cause des ét.ren nés. et avait pris une nommée Rosa Kobon à son service, parce que celle-ci demandait des gages peu élevés. Or. la Kobori avait pour amant l'ouvrier boulanger Nick. alors sans travail. Tous doux résoLureni d'assassiner la jeune f^mme L'occasion s'offrit vendredi soir, car Mlle Turcsanyi un peu souffrante, se. mil au lit vers huit heures, mais ne ferma pas la porte de sa chambre h coucher. La servante introduisit Xick do.rus l'appartement par la porte de la cuisine, puis entra chez sa maltresse sous un prétexte quelconque e' éteignit l'électricité. Au même instant, Nick, qui se tenait derrière une portière, bondit sur son lit, et, saisissant Tes couvertures, l'édredon, les oreillers, il les pressa pendant une vingtaine de minutes sur la malheureuse femme. Au bout, de ce temps, la Kobori tourna le commutateur: Mlle Turcsanyi était déjà sans vie. La Kobori et Nick mirent le cadavre dans le coffre en osier qu'ils trouvèrent dans >a salle de bain et se couchèrent tranquillement, A cinq heures dm matin lorsque tous dormaient encore dans la maison, ils prirent le coffra et allèrent 'e jeter d'ans le Danube. Il s iÇcu rent, d'ailleurs, qu e ou elaues pas à faire, car Mlle Turcsanyi habitait non loin du quai. ® ^Rentrés dans l'appartement, Nick et la Ko»lX)rj prirent tout oe qu'ils trouvèrent dans M table de nuit et dans la commode : vie de boucles d'oreilles un penden- :f, un bracelet, plusieurs bagues et quelques centaines de francs en numéraire. Ma:s ne pnrent ouvrir le c^ffrc-forl. qui conV/n^M V dirdème. le collier, les valeurs M *p Vi morte, Nick fut arrêté lundi s/ur dans un cabaret, parce que, jouant aux cartes cl ayant perdu son argent, il voulut engager le bracelet de sa victime jour une centaine do francs et envoya le bijou au Mont-de-Pi été. !>e directeur de l'établissement, constatant que le bracelet valait au moins ."3,000 fr., lit arrêter le porteur, qui dénonça Nick. Un |uart d'heure plus tard, celui-ci était au* nains de la police. Peu après, la Kobori Jta.it écrouée. On a trouvé dans les chaussettes de Nick es boucles d'oreilles et le pendentif de Mlle Turcsanyi, et. chez la servante les bagues »t la plus grande partie de l'argent volé. Il nanq ie eneore quatre k cinq cents francs; >a police continue ses recherches, car la tobori avait encore d'autres amants, et il l'est pas invraisemblable que l'un ou l'autre de oes gens ait trempé dans l'asec*-?inat. Jn complot contre ie roi do Grèce ? Athènes, 17. — Dans une communlcati- p. idresséc au Parquet de Saloniqu.?, une daii:e ivait annoncé qu'un Comité constitué à l'i '.ranger avait décidé, en. séance secrète, l'assassinat du roi Constantin, et que quatre ii:-iivklus, désignés par lé sort, avaient été chargée de la mise à exécution de cette décision. La police de Sa Ionique à ouvert une enquête jui a établi (pie deux de ces individus se '.îo;:-♦ aient à Salunique. L'un deux a été expul-<' inmédialement. Le deuxième prétend qu'il e>t sujet italien. Les deux "autres se trouvent encore à l'étranger. La catastrophe du sous-marin "A 7„ LE BATIMENT EST INTROUVABLE Londres, 17. — Les bruits, suivant, lesquels les communications auraient été établies a\-> c sous-marin coulé et des réponses uuraie . été reçues aux coups frappés par les scapha: driers sur la coque sont, inexacts. La bon qu'un navire de l'escadre, qui mairjnuvi 3v .-c le .17, avait été f.xco pour repérer le li de l'accident, a été enlevée par les vngu.' . Léo efforts fa.ils pour retrouver la positi n (i |.tui marin sont restés, jusqu'à présent, i: fructueux. ^ L'Attentat de Paris RECONNU Paris, 16. — Il paraît se confirmer que l'individu qui tenta d'assassiner Ch- rif Pacha est bien celui qui, sous le nom de Ali Dejàvd, habita t a Paris, rue des Carmes, une chambre meublée qu'il loua au début de l'été dernier. C'est une voisine de palier qui le reconnut -e matin à la Morgue. La veirle d-u drame de la ru? de la l*ompe. cette voisine apprit (pie la personne qui louait La chambre à ,\!i Dejavd avait reçu de celui-ci un télégramme l'avisant qu'il ne rentrerait pas avant plusieurs jours, étant retenu ù Versailles. Ce document a été saisi par les magistrats. Une perquisition minutieuse est opérés dans la chambre occupée par Ali Dejavd. LE NOM Paris, 16. — Le nom exact de l'auteur de la tentative contre Cherif Pacha est Djcddid Ah. PERQUISITION Paris, 16. — La perquisition opérée au domicile de l'agresseur de Cheriff-Pacha a amen la découverte du carton ayant contenu l< s vêtements que le meurtrier portait sur lui le jour du crime. On a saisi également des documents (p i paraissent avoir une certaine importance. La logeuse a déclaré que le passeport présenté p.'ir le meurtrier, lorsqu'il loua la chambre en a- iil dernier,* portait le nom d'1 Djevad Ali bey, ♦' 'n-diant, Agé de 22 ans, né à Monastir. Le pa.^.c-port n'a pas été retrouvé. On pense que ce document était falsifié. UNE LETTRE COMPROMETTANTE Paris, 16. — M. Drioux e pris conmji— iïii'.c du résultat de la perquisiiion opérée, cet opn -midi, chez Djevad Ali. par M. Niclause, commissaire de la ix»lice judiciaire. Celui-ci a remis au juge une lettre saisie rue des Carmes et ad rosée en langue turque par Burhan Eddine à Djevad Ali. Cette lettre démontre que ces deux individus étaient en relations. La lettre par ellf-même n'est pas encore traduite ; mais elle porle l'adresse de Burhan Eddine, avenue Flacliat, h Asnières. M. Drioux a, en conséquence maintenu Burhan Eddine en état d'arrestation et l'a fait écrouer à la prison de la Santé. NOUVELLE CONJURATION Paris, 17. — L* Malin dit qu'a la-suite d'une information de source sérieuse reçue hier pur la justice, il est certain qu'un nouvel attentat était préparé contre Cherif Pacha. Au cours d'une promenade du général, probablement au Bois de Boulogne, l'auto des conjurés.rejoindrait la sienne et le feu serait ouvert. La police a pris las précautions nécessaires. La personne qui renseigna la police est convaincue que trois conjurés sont encore à Paris. à l'Etranger LA LUTl'E SOCIALE DANS L'EMPIRL BRITANNIQUE EN ANGLETERRE, EN IRLANDE, EN OCEA-NIE, DANS L'AI RIQUE DU SUD - FUR-CES RESPECTIVES DES AUTORITES lT DES GREVISTES DANS LA FEDERATION SUD-AFRICAINE. Londres, 16. - Les grèves uc quelque important: ^ qui ira.ent encore en Ang e,erre au commencement de l'année, sont virtuellement, terminées, à l'exception de celle des menui-: i s di Wycombe, qui le sera probablement lundi prochain à la suite de l'entrevue que doit avoir ce jour-là le fameux pacificateur du Bonrd of rracîe, sir x>rpe Askwith, avec les UéW« aués das tfré pistes et des j>ativnA. Feuilleton du Journal d« Oand 1 Le Bouchon de Cristal * PAR < Maurice LEBLANC I - . ARRESTATIONS ■ Las deux barques »e balançaient dans I fombre, Attachées au pettil môle qui poin-I te if hors Au jardiin. A travers la brume ■ fcpaisse, on aperoe v ail çii et là, sur les K frords du lac, <l?s fenêtres éclairées. En fa- ■ te, le oasino d'Enghien ruisselait de lumiè- ■ ^ bi^n qu'on fûl aux derniers jours de ■ Kptembu. Quelques étoiles apparaissaient ■ entre les nuages. Une brise légèie soulevait ■ la surface de l'eau. Arsène Lupi-n sortit d-u kiosque où il fu-B liait raie o^atrdle, et, se i>enchant au bout ■ lu m6Le : — Grognard ? Le Ba-Uu ?... voue 6»e« là J I-n homme surgit de chacune des bar- I fu<es, e«t l'un doux îvpondit : — Oui, patron. — Pn&pare*-yous, j'entend l'auto mit P^vieoit av^ec Gilbea*t et Vaucherey. 11 lra.v6r«4 .« jardia, Ht ke tour â'iiM nafa W * oa 6chafaiud«g«!, et entr'ou'writ avec pr^cai tion la porte qu» donnait sur l'avenu-» <; O.nturs. H i.e s'était pas trompé : ui lueur vive jaillit au tournant, «t une gra; (ie aito découverte s'arrêta, d'où sa-jtèrei <kux hommes vêtus de par-iessiub au o relevé, «t co.ffé* de 03>ju';iics. Cotaient Gilbert et \ aucliei-a.y — G:lbe-r un gaa'çOii de \ ingt -a vin^t-dwux ans, visage sympathique. 1'aWu.re souple ot pui snrte, — Vaudieray, plue pt-1 ; t, les cl) veux jjrisop'jiaiLts, le face blêroe et mal. dive • — El i bieji, diamanda Lupiîi, v*>us l'av vu. le djép»!"^ ?.. v — Oui. i>8tix>n, jrêpçmâjt Gilbert, noua 1'. vw» 8pcn;u qui freàoM le - train de sej leuieis <jiiaiiaiUe pC'Ur Paris, oomnie non le savions. — En re cas.nous sommes libres d'agir — EnHi-renidi! l-.i villa Mari Thorès'' est à noire disix)6ltion. \.° chauffe'ur étant resté sur son siég Lupin lui dit : — Ne sl<! ! ;<Tone pas ici. Ça pourrait, n 11 rtr l'attentiom. Retiens - h ne-uf heures dciiiie piei-ises, à temps pour charger , vif ure... si toutefois l'expédition ne ra pus. — Pourquoi voulez-vous que ça rate ? ol k u va GBbert L'auto s'en alla et Luoin, reinrenajit route du l&c nvec 6es nouveau \ corn pi ifr.ons, répondit : — Pourquoi? parce que ce n'egt pas .m. qui aii préparé le coup, et quant] ce'n'c pas moi, je n'ai qu'à moitié" confiance. — Lia/i I patron, voolù trois ans que travailla avec vou»... Je commence à connaître I • — Oui, mon gajçco, tu commences, d L/upia, M c'est justement pourquoi je oran tes gaifeo... lAliom, «mbarque... Et to iV*uchere.y, prends l'autre bateau... Bien. r nlenam, na««« !«j «taBt#,,, «( le motc 19 l- Grogn^rt et l^e liallu, les deux rameurs, * piquèrent droit \ers la rive opposée, un « CK'li à gauolie du casino, l- On rencontra d abord uae baxqu' oii un it Inmrne et une femme se tenaient enlacés >1 et qui glissait à l'aventure ; puis une nuira pu des gens clianta.ent à tuo-téle. Kl ce t, tut tout. « 1«3 I.upoii se rapp£ocl)a de sou couj-pug.;^.i et s- dit à voix busse': 5- — Ois donc, Gilbert, c'est toi qui ;is ou i- l'idée de ce coup là, ou bien Vaucli.iu . ; — Ma foi, je ne sa v pas trop... Il y a Ocs 'T semaines qu on eu parle lous don* — C'est que je me 'méfie'de Vaiicluru;.... t- Un saie caractère... en dessous... Je u.o > )t mande pourquoi je lie me débarrasse p;ts is de lui.,. — Oh ! pajron I T — Mais si ! Mais si 1 C'est un gaitlaru s- dangereux... sans conipt i qu'il doit avoir sur la conscience quelques peccadilles a, plutôt sérieuses. Il demeura silencieux un instant, et re i- prit : — Ainsi, tu es bien silr d'avoir vu le dé 11 puié Daubrecq '! e — De mes yeux v u, patron. — lit tu. sais qu'il a un rendez-vous ti >- faris ? — Il va au théâtre ■a — Bien, mais ses domestiques sont res-tés b sa villa d'ICnifhien... — L.a cuisinière est renvoyée. Quant au " valet de clmmbre, l.éon ud, qui est l'Iiom-=1 me de confiance du déput-'î l'aubier,[, i attend sou ma lire h l'aris, d'où ils no peu-ie vent pas revenu' avant une heure du uia-a tin. Mais... — Mais ? it — Nous devons compter sur un caprice !• possible de llaubrccq, sur un changement i, d'humour, sur un relour inopiné et, par conséquent, prendre nos dispositions pour ■* ivoir tout fini dans une heure. & te «m fwnunaw. mn.i ii—BgnnoaapaB—sm\ i — Depuis ce matin. Aussitôt, Vaucheray et moi noue avons pensé que le moment éitait favorable. J'ai cho\«i comme point d» , départ le jardin de cette maison en construction que nous venons de quitter et qui n'est pas gardée la nuit J ai averti deux cantarudos pour conduire le« bu roues et je vous ai téléphoné. \'o'1à toute l'histoire. ( — Tu as les clefs ? — Celles' du perron. — C'&st bien In villa qu'on discarne lft- ' bas, entourée d'un parc? — Oui, la villa Marie-Thérèse, et. comme les denix autres, dont les jardins l'encadrent, ne sont plus habitées depuis une i semaine,. nous avons tout le temps de dé- t ménager cc qui nous plaît, et je vous jure, patron, que ça on vaut In peinî. j Lupin mannotla : — Beaucoup trop conynode, t'aventure. Aucun charme. j Ils abordèropl doits une pel le anse, d'où s élevaient, ù abri d'un toit vermoulu, • quelques marclios de pierre. Lupin jugea que le transbordement des meubles serait ( facile. Mais il dit soudain : — Il y a du moude ii là villa. Tenez... t une lumière. i — C.'esl un bec de gaz, patron... la lumière ne bouge pas... • ( Grognard resta près dos barques, avec mission de faire le guet, landis que Le I liallu, l'autre rameur, se rendait ù la grille s do l'avenue de Ceinture, et que Lupin et -es deux compagnons rampaient dans l'om- f bre jusqu'au bas du perron. Gilbert monta lo premier. Ayant cherché < à tâtons, il introduisit d'abord la clef de i la serrure, puis celle du verrou do sérelé. c Toutes deux fonctionneront aisément, de s sorte que le battent put être entrebâillé et 5 livra passage aux trois hommes. r1 tus le vestibule, un, de gai tlsm- f feaiV. ( — Vous voyez, patron -- dit Gilbert. — Oui, oui... dit Lupin, h voix bossé, lais il ma semble que la lumière qui bril-ùt no venait pas de là. — D'où, alors ? — Ma loi, je n'en sais rien... Le salon st ici ? — Non, répondit Gilbert, qui 11e crai-nuit pas de parler un peu foit ; non, par récaution il a tout réuni au premier éta-e, dan.s sa chambre et dans les chambres oisines. — Et l'escalier ? — A droite, derrière le rideau. Lupin se dirigea vers ce rideau, et déjà, écartait l'étoffe quand, tout à coup, à uatre pas sur la gauche, une porte s'ou-rit, et une télé apparut, une lêle d'homme lême, avec dus \ eu \ d'épouvante. — \u secours I à 1 assassin I hurla-t-il. Et précipitamment il rentra dans la ièce. — C'est Léonard ! le domestique 1 cria rilbert. — S'il fait des manières, je l'abats, gron-a Vaucheray. — Tu vas nous fiche ta paix, Vaucheray,, ein? ordonna Lupin, qui s'élançait à la uurSuile du domestique. Il traversa d'abord une sùlle à manger, fi il y avait, auprès d'une lampe, «les ssielles et une bnulcille, et il retrouva éonard au fond d'un office dont il es-ayait vainement d'ouvrir la fonélro. — Ne bouge pus, l'artiste ! Pas de bla-ue !. . Ali ! la brulo! Il s'éiait aballu à terre, d'un geste, en ayant l^onard lever le brus vers lui. Trois Stonalions furent jetées dans la pénombre s l'office, puis le domestique bascula, sai-aux jambes par Lupin qui lui arracha >n arme et l'étreigrit A la gorge. — Sacrée brute, va ! grogna-t-il... Un peu lus, il me démolissail , Vaucheniy, li. ce gsuttllwnun,«- Avec su .iiuiterne (la poche, il éclaira le vis3jjO.au uomestique e, ncuim ; — 'Pas joli,' le moniteur... Tu ne doie pas avoir la conscience très nette, Uku-nard ; d'ailieurs, pour être le laibin du député Daubrecq... Tu us fini, Vaucheray I ~e voudrais bien 110 pas moisir ici I — Aucun danger, putiou, dit Uitbert. — Ali I vraiment... e, le coup ue leu, tu crois que ça 11e s'entend pus'/... — Absolument impossible. — N'importe I il s agit do taire vite. Vaucheray, prends la lampe et montons. 11 empoigna le bras do Gilbert, et l'entraînant vers le premier éta^'e : — Imbécile ! c'est comme çu que tu t'informe ? Avais-je raison de me délier 1 — Voyons, patron, je ne pouvais pus savoir qu U changerait d'avis et reviendrait dlnor. — On doit tout savoir quand on a l'honneur de cambrioler les gens. Mazettc, je vous retiens. Vaucheray et loi... Vous avez le chic... La vue des meubles, au premier étage, apaisa Lupin, et, commençant l'inventaire avec une satisfaction d'amateur qui vient de s'offrir quelques objets d'art : — Bigre i peu de chose, mais du nanan. Ce représentant du peuple ne manque p<n de gw.il... (Jualre luuteuils dAubusson .. un secrétaire signé, je gage, Percier-1 un-laine... deux appliques de Gouttières... un vrai Fragonard, et un faux Naltier qu'un milliardaire américain avalera tout cru... Bref, une fortune, lit il y a des grincheux lui prétendent qu'on 11e Irouve plus rien l'authentique Crebleu I q ils tesoent comme moil Qu'ils cherchent I Gilbert et Vaucheray, sur l'ordre de Lupin, et d'après ses indications, procéder, i 1 aussitôt ù l'enlèveinenl méthodique d, s plus gros meubles. Au bout d'nno d Ivaure, lo première barque élant rempli' . i {44 ÏM «iwiuiw'i %\ Ue Ç.aUu llimnmhe 18 janvier 1914.. . 5 centimes le numéro 58me année ]\° 18

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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