Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 23 Juni. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cv4bn9zh2j/
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JOURNAL DE GAND abonnements : RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES* BELGIQUE : 15 francs par au ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois moi* RUE DE FLANDRE. 3. GAND Pour l'étranger, le port en sus TÉLÉPHONE 665 ^°^ '6 'ar" au ')as ('e 'a dernière Pag« du journal. Le Conflit Gréco-Turc On a pu se demander, ces jours derniers, si nous n'allions pas assister à une nouvelle guerre en Orient, entre la Grèce et la Turquie Un ultimatum avait été adressé par k cabinet d'Athènes à la Sublime Porte et M. Vcnizelos avait prononcé à la tribune dos1 paroles qui, dans tout autre pays que la Grèce, auraient été suivies de l'ouverture immédiate des hostilités. % Mais la Grèce est plus encore que tout le reste de l'Orient européen le pays du bluff. On voulait surtout faire chanter les Turcs, qui rç'ont pas encore leurs nouveaux bateaux. Les puissances sont intervenues un peu plus énergiquement que d'habitude ù, Cons-tantinople et surtout à Athènes. Et comme la Grèce, plus encore que la Turquie, est dans l'absolue dépendance d<î-puissances, et surtout de la France, qui lui prête de l'argent, il suffit qu'on le veilleà Paris pour que la Grèce' se tienne tranquille. Il est vrai que les Grecs ont trouvé le moyen d'avoir pour eux la haute finance de la totalité de la presse française, à qui i's font croire tout ce qu'ils veulent et qui fait l'opinion publique. C'est ainsi que l'an dernier, après avoir usé d'une perfidie sans égale à l'égard de la Bulgarie et avoir ameuté contre e''e }a Serbie et la Roumanie, ils ont pu faire accroire à l'Europe que c'était la Bulgarie qui avait attaqué lAchoment ses alliés et s'étail rendue counahle d'atrocités sans nom, qui devait la faire mettre au ban de la civilisation."Il n'y avait dans tout cela pas un mot de \rai, et c'était au contraire les Grecs qui. ayant commis les pires atrocités en Macédoine, s'empressaient d'accusôr de leurs propres crimes ceux qui en avaient été les victimes, suivant le procédé classique du malandrin qui s'enfuit en criant au vo-Ieur.La lumière vient d'être faile lh-dessus par l'enquête impartiale de la Commission Carnegie, dont le rapport va paraître. Il en résulte que les Bulgares n'ont pas à ►se reprocher la vingtième partie «les méfaits dont les Grecs se sont rendus coupables.D'ailleurs, les méfaits des Grecs continuent en Macédoine, le rapport de la Commission Carnegie le constate également : pendant que les Bulgares font preuve vis-fc-vis des mil ri tés de la plus grande tolérance et en tout cas interviennent immédiatement avec énergie peur réprimer les abn-dus an désordre de la guerre, comme lors de la prise d'Andrinople, ou au fanatisme religieux des prêtres doublait le chauvinisme déchaîné, comme lors des convergions forcées des Pomaks, les autorités '.grecques font peser actuellement sur les IX) pu la lions bulgares de la Macédoine une oppression incroyable, des persécutions sauvages, un arbitraire sans limites. Les Serbes en agissent de r ' ne vis-à-vis , des Bulgares, des Turcs et des Albanais-dans la partie de la Macédoine qui leur a j été dévolue. I Partant, les annexés en sont réduits à j regretter la tvrannie turque, pour ne pas ; parler du régime de l'Alsace-Lorraine prus- ' sienne ou de la Pologne russe qui leur ap- . paraît comme paradisiaque en comparaison de l'oppression qu'ils ont à endurer ide la part des Grecs et des Serbes. Les constatations de l'enquête Carnegie h cet égard sont aussi accablantes pour les Serbes et les Grecs que vengeresses pour Jes Bulgares que Grecs et Serbes avaient (prétendu mettre en accusation et même [faire mettre qu ban de l'humanité. } En réalité', depuis un an, depuis la paix de : Bucarest, ce qui se passe dans les Balkans, ien dehors de la Bulgarie, où l'ordre n'a élé en somme troublé que par les déprédations •de l'armée roumaine, est digne des exploits des anciens rois d'Assyrie. C'est le rapport de la Commission Carnegie qui le dit avec raison. ... Les annexeurs ont entrepris d'assimiler de force les annexés Bulgares et de déra-ciner de même les populations qui ne se-raient pas assimilables. j Les premières victimes de ce système ! sont les Turcs de Macédoine, qui doivent . partir avec le peu qui leur reste et aller • chercher un asile en Asie-Mineure. I Partout d'ailleurs où ils ont cessé d être les maîtres et où les chrétiens le sont devenus (sauf en Bulgarie, le seul pays où il .eût été possible aux Turcs.de.continuer à vivre en égaux, ou ils ont leurs maires et i leurs députés élus par çux), lès Turcs fuient ■ les pays où ils ont cessé de régner et deviennent des «molundjirs». Ils abandonnent ou vendent à vil prix leurs terres et leurs maisons, quand ils '' n'en sjnt pas simplement expulsés, et s'a-; cheminent vers l'Asie. Là, il faut les installer, leur trouver de \ nouvelles terres. . Cette installation des mohadjirs de Bosnie et d'Herzégovine en Macédoine a été na !?' guère un° des causes de la révolte des chré- I tiens, que les autorités turques chassaient 0 de leurs "terres pour y installer les réfugiés. Il en est craisemblabkment de même en f ce momenLen Asie-Mineure et dans la Thra-ce, -redevenue turque, et c'est au détriment 's des^Grccs, très nombreux dans ces régions, x; que se fait la transplantation accompagnee des souffrances, des misères et aussi des u violences et des représailles que l'on peut 3" facilement imaginer D'autant plus que les Grecs, à la fois très n intolérants et très vaniteux, sont devenus partout d'une invraisemblable arrogance depuis leurs faciles victoires. Ils s'imaginent que l'empire de Byzancè 10 va être rétabli -au profit de leur roi Constantin, qu'ils ont salné du titre de « massa- 1° creur de Bulgares » et ils le proclament à ,n tout propos. '.s C'est ce qui a provoqué récemment des 'l troubles antigrecs en Bulgarie. On s'imagine aisément l'effet que doit ir produire dans les populations turques d'A-'e sie qui voisinent avec les Grecs du littoral, 'a l'arrivée des réfugiés turcs chassés par les c; Grecs de la Macédoine et le récit des per-l}] sécutions et souffrances qu'ils ont en-'[ durées. II ' On doit plutôt s'étonner que déjà des massacres de Grecs ne soient pas encore venus allonger La liste des horreurs où V' Abdul-Hamkl détint le record par le mas-')• sacre de 300.000 Arméniens. Et il se produit de la Thrace et de l'Asie rs Mineure vers la Macédoine un exode de 's populations grecqr s fuyant les représail-lesturques et qui, à leur tour, useront de représailles, vis-à-vis des Bulgares, des Albanais et même des Roumains, auprès des-1S quels elles seront installées. )n C'est là l'occasion du conflit actuel, d'ans lequel les torts sont vraisemblablement à très partagés. * L!' | Il est à remarquer que danr //i réponse u" à l'ultimatum grec, la Porte a non seule-! meint or omis une répression énergique, ti- mais offert de faire ounuôter par les con-n- suis européens les mesures d'exécution1 {- qu'elle prendrait. à- Il y aurai'! là un moyen, si l'on veut évi-n- !er de nouvelles guerres en Orient, de met-Ire un terme à l'état de choses a.bomina-;1" bles qui résultent de la paix de Bucarest. rs Le nouveau ministre des affaires étran-\° gères de la République française aurait là >'i- une belle occasion de s'illustrer et de ren-: 'i'- dre à la civilisation et à la paix un inon-i és blfable service. es Que l'on s'empresse d'accepter la propo-, sition turque de contéôle européen sur les ns mnsu.res p' ises pour assurer les droHs élémentaires des minorités dans les territoires ris ; annexés et qu'on l'élende à tous les terri-iis j toires qui ont été annexés à la suite de la a j paix de Bucarest, à la Macédoine aussi bien | qu'à l'Asie-Mineure ou à la Thrace. à j On pourra alors avoir quelque espoir que as ; ces pays cesseront d'être un enfer pour is- leurs habitants. p- ; Car l'intervention de l'Europe est le seul ii- frein crue connaissent les oppresseurs, er On le peut d'autant mieux que le traité de Berlin stipulait à cet égard en faveur ;ie des populations des garanties qui ont été es complètement oubliées l'an dernier à Bu-ar carest, comme elles l'avaient toujours élé nt par les puissances quand elles étaient mène . connues par 'c sultan. j Sir Edward Grey vient de déclarer qu'il :1e ne reconnaîtrait les annexions de la paix s, ' de Bucarest ^cfiie quand des garanties au-lé raient été données aux droits des minori-is tés. ts C'est parfait et c'est un honneur pour l'Angleterre que son gouvernement ait été e- le premier, et jusqu'ici le seul, à reconnaî-■ tre que l'humanité a des droits et que la er paix ne peut être solide si ces droits sont a- ^ violés. e- ; La proposition turque permettrait de don-J ner une sanrlion pratique à l'attitude d * le ! l'Ang'eterre et il serait digne de la France nt ■ qui, jusqu'ici, a toujours suivi aveuglément er | la Russie, de prendre cette initiative qui est J le seul moyen d'essayer de rendre toîAmble, re pour les ponulations, l'état de choses créé e- par la paix de Bucarest. 11 Sans cela, il est évident que cet état de à ! choses, après avoir donné lieu à des souf frances, des protestations et des mouve-rnents de ré/olte, finira, tôt ou tard, par ; provoquer de nouveaux massacres et une nouve'le guerre, dont il sera plus difficile ;que jamais d'arrêter les répercussions. Puisque tout le monde en Europe veut résolument maintenir la paix, il faut rendre I la naix tolérable aux populations. Et ce n'est pas actuellement le cas dans - les territoires démembrés de l'empire turc et annexés en vertu de la paix de Bucarest, moins encore que dans les provinces restées ou redevenues sujettes du sultan. GEORGES LORAND. ECHOS Bon sens et formalisme. D'autres i'euilks catholiques appuyant le XX0 Siècle dans sa cajn-• pagne contre les administrations et le formalisme administratif. Mais ça ne les empêche pas de publier, sans sourciller, le* fait suivant : Un Belge est impliqué, en Turquie, dans une affaire criminelle. M. le juge d'instruction Fromès est parti pour Constantinopile afin d'instruire cette affaire. Le principal témoins à décharge, îiolons-Le bien, est une religieuse cte la Providence, la sœur Jean Gabrielle. M. Fromès s'est rendu au couvent de i cette soeur, à Galata, pour l'interroger ; il n'a pu procéder à cet interrogatoire parce que, d'après les statuts de l'ordre, la dépo-, sition de la religieuse ne pouvait être re- j çue qu'en piésence de la sœur assistante. ] Ainsi les règles de l'instruction criminelle doivent s'incliner devant les règles conventuelles ; les statuts d'un ordre religieux peuvent entraver l'action de la justice.* Les autorités ecclésiastiques ont le pouvoir de délier les religieux des statuts de leur ordre. C'est le moment ou jamais de faire preuve de ce pouvoir, d'autant plus qu'il s'agit d'intérêts humanitaires. Puisque nos oonfrères catholiques font campagne contre le formalisme, ils feraient bien île s'élever aussi contre oe formalisme-là.Mais ils n'ont pas l'air d'y songer. <wv\ M a de in G er mania. Du Pourquoi Pas ? <( Le personnel des ministères ayant quadruplé depuis quelqir.es aimées, on a sur "evé plusieurs bâtiments d'un cinquième et môme d'un sixième étage.» Et comme tous les fonctionnaires ne sont pas d'une prime jeunesse, que la plupart ont gagné des rhumatismes au , service de l'Etat, on a mis à leur disposé lion des ascenseurs. » Seulement... on est allé les acheter on Allemagne, et la mécanique de ces « lift >; est d'une irrégularité aussi déplorable qow celte des fonctionnaires eux-mêmes. » Le petit carton : « En réparation », esl pour ainsi dire à demeure sur la .porte de l'ascenseur; il faut, en effet, informer les constructeurs, installés au fin fond de ]<j Germanie ; il se fait ainsi que, pour avoir un boulon de rechange, quinze jours sonl indispensables. » L'un de ces ascenseurs est en me depuis trois semaines et l'usine allemande demande encore deux semaines pour envoyer des pièces de rechange. » Le «rnade in Germania » a décidément des avantages incontestables. » Quand on pense qu'on ne trouve pas ein BeO'gique un mécanicien pour régler ces bons ascenseurs I » Si les grands magasins bruxellois s'outillaient comme les architectes des bâti* meivls civils, ils devraient fermer leurs portes... » A PARIS UNE EXPOSITION INTERNATION ALH DES BEAUX-ARTS A PARIS. — LES IDEES DE M. ARMAND BAYOT. — LE ROLE DE PARIS. M. Armand Bayot,-l'écrivain bien connu, inspecteur général des Beaux-Arts, est un Jiomme ingénieux, -volontaire et persévérant. Il dépense actuellement son énergie pour une grande cause, pour une cause ex-cellente. Il voudrait que l'on organisât une Exposition internationale des Beaux-Arts à Paris, en 191G. Il s'est heurté tout d'abord à des obsta-cles. Les artistes français qui ont coutume d exposer chaque année leurs ouvrages et - qui, ae cette façon,s'apploquen't c. les vendre r éprouvaient quelque indignation. On leur p ôlait le pain, ou si vous aimez mieux, la,' e croûte de la bouche, iii ils disaient que, puisque dans les deux Salons des Artistes - Français et de la Société Nationale desj p Beaux-Arts, sans A rler du Salon d'Automne et du Salon des Indépendants, les s artistes étrangers sont, tous les ans, ad-c , mis en grand nombre, organiser une expo- ■ i sition nouvelle, une Exposition spéciale des artistes exclusivement étrangers, c'était peut-être superflu. Ils voulaient bien que Paris accordât des faveurs aux artistes _ venus du dehors, ils ne consentaient pas à ce que Paris fût prodigue de ces faveurs-là...M. Alfred Sholl, président de l'un des Salons, a même adressé au ministre des Beaux-Arts une lettre où cette opinion était i- fortement exprimée. Et on put croire un i- moment que l'idée de l'Exposition internait tionale de 191G était abandonnée. C'était mal connaître M. Armand Bayot. Il a travaillé dans l'ombre favorable. Et aujourd'hui, comme par hasard, e-n même s temps deux articles importants paraissent dans des journaux importants et ils sont e signés par des hommes importants. L'un a pour auteur M. Léon Bérard, qui fut un i- sous-secrétaire des Beaux-Arts éloquent et ', fin. L'autre, M. Gustave Geffroy, le romancier, dramaturge, écrivain d'art que l'on e estime et qui dirige avec une activité rné-tl thodiquement réformatrice les manufactu-e res des Gobelins... M. Léon Bérard et M. >- Gustave Geffroy sont partisans chaleureux !- du projet de M. Armand Baot. M. Geffroy atteste que cette Exposition e internationale est de toute nécessité. Est-il t- possible, en vérité ! La grande raison, dit-il, i- c'est qu'il n'y a pas eu d'Exposition univer-i- selle depuis quatorze ans. Là on pouvait connaître l'ensemble de la production d'art :- du monde entier ; on pouvait se réjouir du e travail humain sous toutes les latitudes, e observer même les artisans à l'œuvre et s constater que la vieille Europe parlait un langage de civilisation à elle au milieu de t ce concert de voix lointaines, mystérieuses, t obscure, venues de l'antique Asie, de l'A-,- frique noire, brûlée de soleil, des îles chaudes de l'Océanie, des jeunes Sociétés de l'Amérique.. Voilà qui est parlé. Et, précisément, ce moyen de comparaison nous manque aujourd'hui. Rétablissons-le au moins pour les Beaux-g Arts par une Exposition internationale. Pa-g ris, ce faisant, remplira son rôîe. Paris de-a vient et doit devenir de plus en plus cosmopolite. Les étrangers y pullulent chaque jour davantage. Et cela est bien heureux pour notre agrément et pour notre fortune. 1 | Il est juste que les étrangers artistes soient ] admis, par une Exposition constituée pour eux, à se présenter chez nous en beauté. Et nous-mêmes pourrons tirer ^profit de cette Exposition. Nos artistes ne peuvent rien perdre, ils doivent gagner à se mettre J en contact plus étroit avec l'art de tous les Pays du monde, M. L.-S. Rocheblanc, dans . son excellent ouvrage bien connu: Le Goût t en France, montre judicieusement que l'art ; français ne s'est jamais soustrait aux ■ grands courants d'idées et de sentiments qui circulent d'un continent à l'autre. C'est . ainsi qu'il a vivifié et qu'il se renouvelle sans que son originalité périsse pour cela. Je suis sûr que M. Rocheblanc est partisan, ' lui aussi, de l'Exposition internationale des Beaux-Arts à Paris, en 1916. Tout est bien. J. ERNEST-CHARLES. I Contre le Chômage Involontaire La Section belge de l'Association internatio-nai© pour la lutte contre le chômage vient de tenir à l'IIôtel-de-Ville de Bruxelles son assemblée annuelle. Rappelons d'abord que cette Association internationale fut fondée à Paris en 1910, dans une conférence que présida M. Léon Bourgeois. D'après les statuts, elle se donne pour but de coordonner tous les efforts faits dans les différents pays en matière de lutte contre le chômage. Parmi jes moyens qu'elle propose de mettre en œuvre pour réaliser son programme il y a lieu de citer notamment les suivants : ' a) Organisation d'un secrétariat permanent international qui centralisera, classera et tiendra " a la disposition des intéressés les documents et renseignements relatifs aux divers aspects de la lutte contre le chômage dans les divers pays. ? Cet organisme existe maintenant et a son siège t à Gand. b) Organisation de réunions internationales périodiques, soit fermées, soit ouvertes. , <*-• Organisation de recherches spéciales sur t ————— certains" aspects des problèmes du" chômage et réponse à des consultations en ces matières. d) Publication de travaux relatifs au chômage et éventuellement d'un Bulletin. e) Démarches auprès des institutions privées ou des pouvoirs publics de chaque pays en vue du progrès de la législation, de l'élaboration de statistiques comparables ou de travaux parallèles, et éventuellement d'ententes ou de traités concernant le chômage. ( ' Depuis 1910, des sections n tionales de cette ' Association ont été constituées dans les principaux pays. Le Comité de la section française ^comprend notamment" MM. Millerand, Arthur Fontaine, A. Aftalion, le grand économiste, Al-,bert Thomas, député socialiste, Villemin, le président de la Fédération patronale du Bâtiment. Dans le Comité de la section belge, nous trouvons les noms de M. Ernest Mahaim, président, leminent professeur de l'Université de Liège, M Louis Variez, le sociologue gantois, MM. Brants et Troclet, vice-^présidents, M. Truffaut, secrétaire.A la conPCrence que le Comité de l'Association internationale tint à Zurich au mois de septembre 1912, quatorze nations étaient représentées : l'Allemagne, l'Autriche, la Hongrie, la Belgique, e Danemark, l'Espagne, les Etats-Unis, la Fin-lande, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, les Pays-Bas, la Suède et la Suisse. Une première grande assemblée générale eut heu à Gand l'année suivante. M. Léon Bourgeois et M. Millerand y représentaient la France. Nous avons rendu compte de cette réunion en son temps. Rappelons seulement, afin de montrer les tendances de l'Association, que l'on y discuta Jes questions suivantes : le placement des ou-vriers statistique et législation ; l'émigration et spécialement la question des migrations intérieures ; la politique des administrations publiques en matière de chômage; la statistique et la bibliographie du chômage. La réunion de la section belge qui avait été convoquée cette fois à Bruxelles était présidée par M. Mahaim. Elle avait réuni un grand nombre de participants, entre autres des délégués des administrations provinciales et communales, des Ligues sociales d'acheteurs et d'autres institutions qu intéressaient tout particulièrement certaines études entreprises par l'Association. D'après le rapport présenté par M. Mahaim, la section belge est passée de 198 en 1913 ù 202 en 1914. Le président, dans un langage très élevé, s'est surtout attaché à dresser le bilan moral de l'institution en rappelant à grands traits les études poursuivies par les sous-sections de rassurance-ohômage et des bourses du travail et en en précisant la portée. Voici quelques-unes des questions discutées et les resolutions votées au cours de la dernière session : •Sur l'altitude des Fonds de chômage vis-à-vis des victimes de grèves, des grévistes forcés et des ouvriers chômant par l'effet indirect d'une grève (des lock-outés), les deux résolutions suivantes ont été votées : A. — Après la cessation de la grève et du lock-out, les assurés sont assimilés aux chômeurs involontaires ordinaires. Toutefois, les indemnités de chômage ne pourront être cumulées avec les secours de grève. B. Sont également assimilés aux chômeurs involontaires, les ouvriers des établissements où il y a lock-out déclaré sans qu'il y ait eu de grève dans ces établissements. A la section des Bourses du travail, on a débattu la question de l'attitude à prendre par les Bourses du travail dans les cas de grève ou de renvoi collectif et en présence des conventions collectives du travail. Voici les résolutions qui furent adoptées: I. — GREVE. — RENVOI COLLECTIF A. — Il y a obligation pour la Bourse d'informer ouvriers et patrons qui réclament ses ser- . vices, de toute situation de conflit (grève ou lock-out). B. — Les parties intéressées sont invitées à fa re connailre le plus tôt possible, à la Bourse, l'existence du conflit. Mais celle-ci ne doit pas négliger toute autre source d'information. C. — La Bourse doit prendre les dispositions ■ en vue de renseigner les parties^de la façon la plus complète et la plus impartiale. D. — En oas de grève économique, les Bourses^ du Travail ne délivrent pas de cartes. E. — Il n'y a pas lieu de distinguer entre grève économique et grève politique. II. — CONVENTIONS COLLECTIVES DU TRAVAILA. — Il y a lieu d'engager les Unions professionnelles, les patrons et les ouvriers à déposer dans les Bourses du Travail le texte des accords intervenus sur les questions do travail et de salaire (conventions collectives de travail). B. — Le Comité constate que les Bourses du Travail ne sont p^c liées par les conventions collectives. C. — Les Bourses du Travail doivent favoriser l'application et la généralisation des conventions collectives du travail sans, toutefois, les imposer. Si elles portent sur toute une branche d'industrie ou de commerce, les Bourses feront bien de s'y conformer quant aux placements qu'elles effectuent. D. — Les Bourses d'utilité publique ne peu- : vent jamais, avoir égard à des conventions excluant systématiquement certaine, catégories d'ouvriers. E. — Les Bourses ne tiennent pas compte des ' conflits survenus, sans recours aux tormes de conciliation stipulées dans une convention collective déposée. Suivant i'uSage, le bureau avait insorit à l'or dre du jour une conférence sur un objet rentrant dans le cadre de ses études. C'est à M. Georges Everard, député permanent de la province de Namur et membre du Comité de l'Association qu'était dévolue la mission de faire l'expçsé do la question «Les Travaux publics et le Chômage ». M. Everard a terminé la lecture de son mé-moire en préconisait les deux solutions sui-i vantes : 1) Les moyens de réserver certains grandi travaux pour les périodes où la surabondance de main-d'œuvre viendrait à se faire sentir. 2) La manière de mieux utiliser la main-d'œuvre par une subdivision rationnelle des entreprises, tout en s'adressant, dans la mesure du possible, aux Bourses du Travail pour le recrutement des ouvriers. Cette conférence a été écoutée avec le phis grand intérêt. La séance a été ensuite levée après que, selon la règle adoptée. M. Mahaim se fut fait remplacer à la présidence par un des vice-présidents. M. Brants. Le bureau est actuellement ainsi composé: Président, M. Brants; vice-présidents, MM. Mahaim et Troclet; secrétaires, MM. Variez et Truffaut ; trésorier, M. 'Hanquet. L'Affaire Wilmart (Audience du 22 juin/ C'est la sixième audience. De moins en moins de monde. Nous sommes une semaine en retard estime un membre du siège du Tribunal ; les débats ne seront déclarés clos que dans trois ou quatre semaines. Peut-être décidera-t-on de siéger La près-midi si l'état des affaires courantes le permet. Le procès Wilmart a nécessité jusqu'à présent des frais qu'on peut évaluer à 40,000 francs sans crainte d'exagération, dit un expert. Bref, en attendant l'ouverture de l'audience, on parle dans les couloirs de choses et d'autres se rapportant à l'affaire. Neuf heures quinze, le Tribunal prend place. Il juge une affaire d'entôlage. Deux gendarmes amènent une toute jeune femme en pleurs. Elle a été condamnée par défaut à 3 mois de prison pour avoir, en compagnie d'une camarade, en-tôlé un Hollandais de passage Bruxelles. Son avocat sollicite la pitié des luges, la malheureuse est mère d'un enfant en bas Tige, son mari est en prison, elle est en voie d'amendement ; quand on l'arrêta, elle était sur le point d'avoir une place comme artiste dans un music-hall.Le Tribunal confirme Iè premier jugement, mais comme la détention préventive subie par l'inculpée fut assez longue, on la remet en liberté.ON ENTEND LE PRESIDENT DE L'UNION DU CREDIT L'audience Wilmart est ouverte à 9 h. 50. M. Delaunois. président de l'Union du Crédit, cité par M0 Jamar, défenseur de Waechter, comparait tout d'abord. D. Combien d'obligations Gand-Temeuzen furent micos on repo-t dans votre établissement ? R- — Plusieurs milliers ; je ne pourrais préciser. D. — Qui avait fait ces reports? R. — Waechter et Van Hentenryck. D. — N'y eut-il pas a certain n it une inquiétude concernant ces dépôts? R. — Si, quand je vins à la présidence, je m'étonnai du nombre de titres qu'avait déposé chez nous im troisième client. M. D... Mais je dois avouer que je n'avais aucune inquiétude sur la valeur de ces titres eux-mêmes. Je fis venir M. D... et il fut convenu qu'avec la contribution de Wilmart. il effectuerait dés remboursements de 100,000 francs par mois. Il tint promesse pendant cinq mois, puis éclata le scandale Wilmart. D. — N'avez-vous pas constaté que des titres portant les mêmes numéros avaient été mis en ., report chez vous ? R. — Non. Nous n'avons pas fait de recher-■ches à cet égard. Ça ne se fitit, du reste, dans aucune banque. On prête sur titre d'après la valeur nominale du titre versé et. on s'enquiert de l'honorabilité du client. Là se bornent les garanties exigées. M® Thomas Braun. — Quels sont les éléments sur lesquels s'est basé M. Delannoy pour dire dans son rapport du Conseil d'administration do l'Union du Crédit que les obligations Gand-Terneuzen, dont s'occupait la justice, étaient non pas fausses, mais irrégulières? M. Delannoy. — J'ai demandé l'avis de différentes compétences. Celte question présente, en effet, pour nous, un intérêt capital ; les avis qui m'ont été donnés tendent à confirmer que la bonne foi des banques ayant effectué des opérations de report était entière. Le chef de service de titres de l'Union du Crédit, appelé à son tour, confirme les déclarations du premier témoin. I>e nombre de titres Gand-Terneuzen déposé#» était de 8,000 environ. Le taux perçu était de 4 % d'abord, mais bientôt ce taux a causé des renouvellements atteignant 6 %. On entend ensuite le chauffeur de Wilmart, qui donne l'emploi du temps de Nestor Wilmart le 11 octobre 1912, jour de son «départ». Détails connus. M. l'expert Dumont continue. Ces témoins étant entendus, M. le président Delecourt donne la parole à l'expert Dumont pour continuer l'exposé.de son rapport. M. Dumont s'occupe spécialement de Van Hentenryck, il nous apprend que le père du prévenu avait pris en report des titres Gand-Terneuzen suivant Feuilleton du Journal de Gand LA VOLEUSE DE BONHEUR GRAND ROMAN DRAMATIQUE PA.H LEON SA.Z1E PREMIERE PARUE Le Martyre de Lucienne Florentine s'en revenait assez lourdement chargée. Elle marchait rapidement. Depuis trois quarts d'heure au moins elle était partie de la villa. Elle s'en revenait joyeuse, parce qu'elle avait trouvé de quoi préparer i Lucienne un hon déjeuner. Et même elle lui réservait une surprise, une chatterie dont la jeune femme sç montrait friande. — Et, disait-elle, madame va être bien contente 1 Par avance, elle jouissait du plaisir qu'elle allait causer. Courbée presque sous le faix... cela la rendait forte pour aller pius vite ; instinctivement, Florestine, en allongeant le pas, baissait la tête, regardait b peins j, (juel^u^ ' 3 ' devant elle, ne s'occupant aucune ment des alentours. Topi, étant remarquablement perspicace, • n avait pas été long à s'apercevoir de cela. Bonne chose, se dit-il ; elle marche en san.giier, tout droit.' « » Eile va venir buler dans moi, sans pouvoir se détourner, me fuir, m'éviter. C'est ce- qui arriva. Florestine, allongeant de plus en plus le pas, se heurta tout à coup à Un homme qui se détacha du tronc d'un ormeaiu du sentier. Aussilôt, Florestine s'excusa: — Oh ! pardon i monsieur... mille pardons I Mais, comme elle levait les yeux pour voir celui qu'elle avait heurté, elle poussa un cri de terreur. — Lui 1... Michel Girou 1 Et elle resta clouée à la même place. Topi, galamment, souleva son chapeau : — Je suis heureux de te revoir, ma ohère Florestine, dit-il. Florestine, anéantie, n'avait pas la foroe de quitter ce lieu fatal... cet ormeau devant lequel la terrible rencontre s'était produite.— Mon Dieu ! murmura-t-elle, ayez pitié de moi 1 Ses jambes vacillaient. Elle voyait le moment où elle allait tomber à terre sans connaissance. Michel Girou vit fet(e faiblesse. Avant que Florestine s'écroulât, il la saisit par le bras. — Je ne pensais pas, ma chère, "dit-il, que ma vue te produirait un tel saisissement. )> Toutefois, je suis heureux de constater que jë rie suis pas tout à fait sorti de ta mémoire'.» Au premier coup d'œil, tu m'as reconnu.» Et cependant, de longues années, de 1 nombreuses aventures nous oftt fiéparéfc »l "Allons, je vois que tu partages le don : précieux qui m'est attribué par le oiei généreux de reconnaître les gens en tous Lieux, en tous temps, sous tous poils, sous tous les déguisements. En la soutenant il obligea ainsi Florestine à faire quelques pas. ^ La pauvre femme fut forcée de céder. Au bras du bandit elle marcha. Le hasard .. ce hasard terrible... voulut que sur ce chemin généralement désert, ou du moins très peu fréquenté, deux personnes passèrent à ce moment. Deux femmes, corbeilles sur la tête, venant de vendre au marché leurs produits, et s'en retournant. Toutes deux connaissaient Florestine, leur cliente. Elles s'arrêtèrent surprises. — Ben quoi que vous avez, marne Florestine, demandèrent-elles. G'est-il que vous seriez malade ? i — Non, merci... merci. Topi ajouta : — Madame a eu une petite faiblesse... je me sffis trouvé là heureusement... je vais l'accompagner quelques pas encore... et ce sera fini. Ix>s braves femmes pressées, ayant un long chemin h parcourir, se remirent en marche après avoir souhaité à leur cliente une entière guérison. Florestine sentait combien cette rencontre était désastreuse pour elle. — Demain tout Nogent va savoir la chose, pensait-elle, je ne pourrai la nier à personne. « Elle arrivera aux oreilles de madame, fatalement. « Et si l'on vient à reconnaît'»; l'homme qui m'a secourue, je suis pevdue. Sachant que le moindre dey actes de la vie cache une médisance, sa terreur i<edou-! blait. I — Que va-t-on dire ? s'imaginer ?... M'a- . , v&iç reooftuWe ici» tois cette vois jx;n 1 ! fréquentéie, avec un individu de cette mine !... » Il faudrait, en effet, être peu physionomiste pour ne pas voir que cet homme n'est pas un passant ordinaire, un simple particulier... un monsieur qui se trouve là pour vous prêter secours... mais que c'est un rôdeur, un die ces êtres dangereux, malfaisants, de oes cambrioleurs, ces dié-valiseurs die villas qui sont la terreur des environs. ! » Malgré tout, la médisance naîtra, prendra son vol, ira grandissant. iiJe suis perdue!... Cependant, les deux braves femmes étaient loin. Michel Girou, dit Topi, dit André Laroche, s'écria sur le ton d'un abbé die cour entrant chez la comtesse : — Vous voilà donc sauvée, ô ma ohère , Araminte ! u Ce que notre rencontre pouvait avoir de curieux, d'inattendu, de compromettant pour votre bonne réputation dans le quartier est effacé grâce à mon stratagème. : » De suspect, me voilà rendu sympathique.ii Ça, je lis dans votre pensée, ma chère, oomirie dans un livre ouvert... « Et je vois vos craintes, vote terreur. : » Sentiments déplacés, d'ailleurs. » En effet, pourquoi me redioutez-vous? Florestine, peu à peu, reprenait ses forces.— Misérable ! dit-ellei, vous êtes donc L sorti de l'enfer ? — Mais, ma chère, répondit Michel Girou en riant, pour être sorti de l'enfer, il faudrait. que j'y fusse entré. ! » Je n'ai point mis les pieds dans l'antre de Proserpme. t Florestine, cependant, insista. — Vous avez été condamné à plus d® vingt ans de prison.. Or, ces vingt ans ne ■ . sont pas écoulés et vous voici libre, ti «Xous Ysrn ôtea <!'->„fe»SftSun 1 de la colonie pénitentiaire où l'on vous avait envoyé. Se dressant, Michel Girou s'écria : — Qu'en savez-vous, madame ? ii Qui vous dit que je n'ai pas mérité la clémence des juges et profité d'une remise de peine ? Cela pouvait être, en effet. F'ioirestine ne trouva rien à répondre. Cependant, comme elle ne voulait pas continuer à marcher à côté de cet homme, elle prit le parti de brusquer l'entretien, die le rompre. — Peu importe, d'ailleurs, monsieur, dit-elle, que Vous vous soyez échappé du bagne ou que vous ayez profité d'une remise de peine... peu m'importe que vous soyez en fraude ici ou par grâce. — Cela peut tout de même vous faire plaisir, ma chère, de me savoir en règle avec les lois et ordonnances de mon pays. — Cela m'est absolument indifférent. — Comment ! 11 ne vous reste aucun sentiment pour moi ? Avec indignation, Florestine répondit : — Je vous avais oublié. Michel Girou porta la main à la poitrine. — Oh ! quelle douleur me cause votre aveu ! s'exclama-t-il. Puis, sur un ton larmoyant, il poursuivit : — Vous n'êtes jamais, vous, sortie de mon souvenir. si Sans cesse, vous étiez présente à ma pensée. «Car mon cœur a de vous gardé l'ardente trace. Florestine se dit que Michel Girou n'avait pas changé * C'était toujours le même parisur, diseur de vers... le même tragédien. Et elle trembla. — C'est aussi le même misérabl*, pensa-t-elile. . -r Qui, Je. vous avais oublié, reprit J M—RBWBIgJf.* r- .< ~ 1 '■ ^TTffiTTT—T— resline ; mon souvenir était lavé de votre odieuse cènnaissance. — Cœur de ternme, cœur de sable, mui> mura le poète, sur lequel nul nom ne se grave. — Je ne ma souvenais plus que j'avais été la maîtresse de Michel Girou. — Et cependant, vous m'avez bien aimé. — L'amour a cessé le jour où les agents sont entrés dans notra. pauvre logis. « Quand j'ai appris qui vous étiez... quand j'ai su qu'au lieu d'être professerai comme vous le disiez, vous n'étiez qu'un voleur, qu'un assassin, non seulement tout amour est mort dams mon cœur, mais la haine est entrée avec la terreur. » Vous êtes devenu pour moi un objet d'horreur et d'épouvante. — Pauvre de moi ! fit le bandit ; hélas I hélas ! pauvre Topi ! « Moi qui durant ma captivité, comme les filles d'Israël dans Esllier, espérais après le temps où je vous reverrais I ii Voua étiez, Florestine, mon espérance^ mon étoile, mon saluit. » Partout, je vous ai cherchée. » Dans ce Paris immense, profond, mouvant, infini comme la mer, j'ai couru de rue en rue demandant à tous si Florestine vivait, si mon amour pouvait refleurir. Mais Florestine n'était pas disposée à écouter les belles phrases de oe parleur abondant et imagé. Brusquement, elle répondit : — Non 1 Tout le passé est mort, bien' mort ! » Entre vous et moi, à présent, il ne peut plus y avoir rien de commun... Laissez-moi... laissez-moi reprendre mon chemin. Mais Topi l'arrêta. — Jamais! dit-il, jamais... Non, j'ai trop souffert sans toi pour qu'à présent que le ciel clément t'a mis en ma présence je sois assez fou pour te laisser partir. i — Laissez-moi l Mardi 23 juin 1914 5 centimes le numéro 58me année — N° 174

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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