Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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24 februari 1914
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s.n. 1914, 24 Februari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pz51g0kg1z/
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JO URNAL DE G AND S33KS i Jtf i ii i M .... — . J ■ i - _ — . ■ u ■ - , ..il..- i."- ■ - — - -• - —i l ■■ ■ mu _ . . . ■ . ■ .• ' . ...... ■ -rrraCTMm»». abonnements : REDACTION & ADMINISTRATION : annonces ; BKLOIQUB : 16 francs pai an; 7-60 francs pour air mol»; 4 tranca pour trois mot'. g, RUE DE FLANDRE, 8, GAND Pot ■ l'étranger, le port en tu. _ Vnlr le tanf au ba» la knllèrB P^» du Journal. TELEPHONE 666 De-ci, de là Décidément, on ne tait plus très bien, par U temps qui oourt, & qui se fier. Au-riez-vous imaginé, par exemple, qu'un grami-duc de Russie, qui aurait tant et île si bonnes raisons de respectai- l'ordre étul>U ,t le» sacro-saints . - incipes, fût coupable, tout comme un anarchiste famélique, d'é-,rire une pièce subversive ? Telle est, pourtant, l'exacte vérité. Le •rand-duo Constantin a fait jou«r urne ta»-gèàle mystique dont il est l'auteur, »t qmà aobtienu un groe succès. Elle s'appelle 1* Rot des Jvqs, 'lira »«mble impliquer om iTOeation du Nazaréen que l'orthodoxie «tin» Trai»embl«bl»m«iit lnopportiuine. C'«»t poimjuol 1« droite de la Douma et sa 6*ut« prélatur» intriguent pour empêcher la représentation de oette pièce aii'ellee croient de nature à jeter un trouble tuneete dans les intelligences.,. Etre ainai oontarié, être mis çn suspicion pour ses intentions, quelLe fête poiir un grand-diuc devant qui l'on s'est toujours incliné ! Le nouveau dramaturge ne doit pas regretter de ne pas s'être consacré exclusivement à absorber du Champagne sec en jouant au baccarat, comme tous ses oongénères. H cannait au moins, à se voir discuté, honni, traqué, des émotions qu'un membre de sa corporation semblait devoir ignorer toujours. Et dame, il n'y a rien de tel pour pimenter une existence... * * * Les dignitaires de 1a Société protectrice dea animaux verseront sans doute des lai mes d'émotion en apprenant qu'un brave mécanicien yankee a, pour ne faire aux bêtes mille peine, mémo légère, risqué — et perdu — son gagne-pain t. Mtiis ils au raient peut-être tort de croire que l'exemple de ce sensible hàros fie»ra éoole. Ecoutez Lu savoureuse anecdote que raconte cette information du Petit Journal : # Un Irain du chemin de fer d'Iliinois s'approchait de la station d'Alton, lorsque le mécanicien, Peter Houseman, aperçut un gros chat noir qui était entre les rails et qui, malgré le bruit de la locomotive, ne bougeait pas. Craignant de l'éoraser, Houseman arrêta sa machine. • Les voyageurs, turpris, se précipitèrent vers les portières pour voir ce qui s'était passé. Un spectacle imprévu s'offrit à leur vue. Le mécanicien lançait des boules de neige vers le chat, qui ne voulait pas quitter la place. L'animal finit, toutefois, par céder et s'élança vers une haie voisine, et le tram reprit sa marche. Mais un fonctionnaire supérieur de la Compagnie avait assi&té a la scène, et le lendemain, le mécanicien tut révoqué. Cet excellent mécanicien n'a vu qu'un minet facétieux dont, dans la mansuétude de son oœoir fraternel, il s'est obstinément ne-faflé à faire du hachis. Il n'a pas pensé aux voyageurs qu'il conduisait, et qui allaient rater leurs oorrespondances. Tel médecin était peut-être attendu aiu chevet d'un malade, le retard de tel auAre allait peut-être compromettre une affaire dont dépendaient les ressources d'une famille. Le pa-triaroel mécanicien n'a eu d'autre souci que le salut du quadrupède baladeur. La p-uinition qu'il encourt est certes fort dure, mais peut-éftre n'est-il pas taillé pour servir ume administration dont les consignes, soumises à l'intérêt collectif, sont en contra diction directe avec les fantaisies de l'initiative individuelle..^ « * * Cette fois, nous tenons Le «bouquet» dnr>.< l'affaire de Saverne. On sait quels bouleversements elle a déterminés dans les nays teutons. Dans un autre empire, elle eût pu tonner le signal d'ume révolution sociale salutaire. Êt ce sont les incongruités du petit lieutenant von Forstnar qui furent le point de départ de tout ce beau tapage. Or, voici l'étourdissante dépêche que le Matin reçoit de Strasbourg : i Le procte en détournement de mineure intenté au lieutenant von Forstntr devait être Jugé aujourd'hui devant le tribunal civil de Saverne. L'affaire a été renvoyée au 28 avril. Le l;eu-leuant ne sera majeur, en effet, qu'à cette date, et c'est pour qu'il puisse supporter la responsabilité de ses actes que, sur la demande du dé-tenseur du lieutenant, le procès a été renvoyé. N'est-ce pas qu'elle est bien bonn»? Le taloche dont les facàttas ont fait couler tant d'enore et provoqué tant d'effSrvesoen-« oratoire, et qui aurait pu, eji d'autres mettre l'Europe à f«u et à sang — Par bonheur, l'Europe a eu le bon esprit de hausser les épaules — ce fantoche n'a v»H pas l'ftge de raison, et ne pouvait même prendra la responsabilité de ses aven -turwBej galanteries. A.u*si bien, il suffit quelquefois d'un infiniment petit pour produire des catastrophes mémorables, et le De»tm, grand Ironiste, choisit parfois l'être l« plus inattendu pour en faire le prota-Sanlste Initial d'une grande convulsion hUtorique. Mata, tout de même, que oet imeponsable ait pu incarner un moment « dogme sacro-saint, de l'honneur militaire, c'est une stnsif itû qui demeurera parmi | les souvenirs les plus savourcui. ne liOU, ; Marre époque... * * • jlj.ï 4 tes jujjes à ùU'uabouig, et ils viei. de se distinguer. Ils ont condamné -^ toutefois requérir l'arrestation de l.< "®Wpableu — Mme Kosa Luxembourg, ™e propagandiste socialiste en qui le' granit 8e n a éteint ni la générosité, ni la vail-Elle avait prononcé une phrase que ~s admirateurs du colonel von Keutter doi-J~U trouver criminelle : « Si, a-t-elle dit, ® devait nous demander de diriger nos ™*s de mort contre nos frères, Français yu étrangers, nous répondrions: Nous ne « ferons pas i „ Evidemment, le kronpriinz eût parlé un langage. Mais Mme Luxembourg est et, à ce titre, elle peut s'arroger privilège d'exprimer, concernant l'éven-™1'té de la boucherie européenne, l'opi-JPon et ]e souhait des mères de tous pays. n est pas de meilleur féminisme, ni de i*us ootirageux. \ cûté de cela, le tintamar-« «e» suffragettes apparaît siogulièremenJ «t vadZ.. olii1' ai11 ju8es, ils ont, eux aussi, rem j"| "Ur fonction avec à propos, puisque, ù M» phrase mémorable, leur sentence as-I™ 1« consécration d'un relief désormais ^torique. A.ueei bien, si les langues doi-'?» s'émanoiper en Allemagne, il est logi-Wf l»e tommes oommencect.-- .ECHOS Les voies ferrées européenrw*. Relevons, dans le Journal Olti ciel français, une très intéressante statistique ooncernant les chemir^ de fer de l'Europe : Au 1er janvier 1913, date à laquelle a été établie oette statistique, la longueur totale des voies ferlées européennes était de 34^ mille 923 kilomètres, en augmentation de I,013 kilomètres pour l'année. Au point de vue de la longueur du réseau, l'Allemagne vient en tête, avec 62,692 kil., suivie de près par la Russie, avec 61,801 kilom. Pilis voici la France, 50,993 ; l'Autriche-Hongrie, 15,452 ; la Grande-Bretagne et l'Irlande, 37,735 ; l'Italie, 17,387 ; l'Espagne, 15,337 ; la Suède, 14,330 ; la Belgique, 8,775. Si l'on considère l'ilmportaince superficielle du réseau dans les divers pays d'Europe, c'est la Belgique qui vient au premier rang : 29 kil. 7 par myriamètre carré ; puis le Luxembourg, 19.9 ; la Suisse, II.8 ; l'Allemagne, 11.6 ; Malte, Jersey el Man, 10 ; les Pays-Bas, 9.8 ; le Danemark, 9.7 ; la France, 9.5. Pair rapport à la population, le classement est te suivant : Suède, 26 kil. 2 pour 10,000 habitants ; Luxembourg, 21 ; Danemark, 14.4 ; Suisse, 13.7 ; Norvège, 13.2 ; France, 13 ; Belgique. 11.8 : Allemagne, 9.7; Autriche-Hongrie, 8.9 ; Grande-Bretagne, 8.3 ; Espagne, 8.2. ***\ Les constructions maritimes en 1913. Pendant l'année 1913, on a lancé quatre millions de tonnes de navires die commerce ou d'Etat, non compris les unités de moins de 100 tonnes dans le monde entier. C'est le résultat le plus considérable qui ait jamais été enretjistré. 3,188 milliers de tonnes de navires de commerce à vapeur, 144 milliers de tonnés de navires de oommeiroe à voiles et 677 milliers de tonnes de navires d'Etat ont été mis ù l'eau. On a lancé, l'an dernier, 23 cuirassés représentant ensemble 583,000 tonnes, et aiu total 180 bâtiments d'Etat déplaçant, réunis, 677,000 tonnes. C'est naturellement l'Angleterre qui vient en tête, dans le tonnage total laùoé pour les flottes marchandes, avec 1,998 milliers d» tonnes ; l'Allemagne vient ensuite avec 465 milliers de tonnes, puis les Etats-Unis avec 276, la France avec 178, les Pays-Bas avec 104, le Japon avec (S, etc. Dams l'augmentation réalisée en 1913 sur 1912, l'Angleterre, sans ses colonies, compte pour 193,000 tonnes, l'Allemagne pour 90,000 tonnes et la France pour 65,000 tonnes. Bn défalquant des lancements effectués dans l'année les navires perdus ou désarmés, on peut calculer approximativement l'accroissement net du tonnage commercial à flot, t^e total des radiations à faire, pour les flottes diu monde eintier, est. oour 1913, d'après le Llovd anglais, de 682,000 tonnes. Ce chiffre, déduit des 3.332.000 tonnes de vapeurs et voiliers sortis des chantiers, donne un gain net die 2,650.000 tonnes, contre 2,208,000 tonnes en 1912, 1 million 787,000 tonnes en 1911 et seulement 1,041,000 tonnes en 1910. La « Bertillonnagje » artistique. Nous signalions, il y a peu de temps, que des banques américaines avaient décidé, pour éviter toute fraude, d'obliger leurs olients à appliquer, sur les chèques, leurs empreintes digitales. Un exemplaire de celles-ci étant déposé à la banque, le contrôle est facile, et il a pour effet de supprimer les fausses signatures. Voici, maintenant, que cette méthode est employée par des artistes et des sculpteurs pour signer leurs œuvres. Il semble donc biiem que les contrefacteurs n'aient plus, désormais, aucune chance de suocès, puisque l'amateur qui achètera une œuvre de valeur exigera tout d'abord le contrôle préalable des empreintes digitales, en comparant celles qui sont « déposées » avec celles qui sont appliquées sur l'œuvre elle-même.A moins que les professionnels du vol ne parviennent à imiter parfaitement les ' empreintes qu'ils connaîtront d'après plusieurs tableaux d'un même artiste ; mais cela parait bien difficile dans la pratique. Bn tout cas, l'empreinte est une garantie de plus. vvvv Le mort ne répond pas... La Démocratie Champenoise, qui parait h Romilly-sur-Setne, attire notre attention sur une certaine -»rmiulo administrative, la formule R. 1874 if, qui ne manque pas de saveur. Chaque fois, dit notre confrère, qu'un malade arrive dans un hôpital, le surveillant de service l'interroge et lui pose diverses questions. Mais il arrive souvînt que ce sont des aadavres qiui sont amenés. Gomme le surveillant ne peut poser les questions d'usa g», il joint au dossier la formule n° R 1874, if, qui est ainsi conçue : « Le malade est arrivé mort. Il nous a amplement fait constater son décès «t n'a çm répondre à nos questions. » vw\ Cultures grainières du oéleri. • Il exista _n Provence et dans l'Anjou, des cultures de céleri où l'on récolte les fruits, vendus sous e nom de « oéleri pour droguerie ». On îrporU. environ 300 tonnes par an de ces {raines, en Allemagne, an Angleterre, aux itats-Unis, ce qui représente une valeur i'environ 30,000 fr. Le oéleri pour droguerie est distillé h 'effet d'obtenir une essence utilisée pour ion arôme dans la préparation des boulions concentrés. vm i^a conservation du bois. Nombreux sont les procédés «m-plojréa pour obtenir la conservation <hi boig. Le Journal des Brevets jroit utile de signaler celui qui est appliqué [>&!• le syndicat anglais « Powel Wood Pro-3esa ». Ce prooédé, destiné à séoher rapidement les poteaux électriques et à liée renv Ira inattaquables i>ar la pourriture et lee tournais hlaaohes, consisté dans le traitement diu bois par une solution de sucohari-m. La composition de cette solution varie Une fois sec, ce dernier peut être Lmmé- r diiatemenit utilisé. L'installation consiste en n tk>9 cuves disposées à l'air libre, chauffées a per des tubes à vapea.tr, suivies de oham- s bres de séchage. ^ Aucune pression n'intervient autour éa { traitement. Il âuffit d'immerger les pièces tï de bois sans jamais les soumettre au vide, s et d'élever graduellement la solution à des c températures déterminées, suivant les di- J mensions des pièces et leur essence. c Malheureusement, la méthocLe est inap g pLioable ohez nous : sous prétexte de proté 1 ger la betterave à sucre, nous proscrivon: 1 oompLètement la saccharine. Même avec un» J ordonnance 1e médeoin, un diiaibé-tique w c pourrait s'en procurer un gramme chez soi r pharmacien — un joli combk, par paren r v F - ^ ^ Autour du Parlement ï N P LA LOI SCOLAIRE AU SENAT g Le Sénat tîitflwrf. convoqué pour le 3 murs pi*>- d choisi, oui en inlère qu'à vu, sur lo chump, tou- à tes affaires cessantes, aborder .o ùébut .sur lu loi scoiuiire. a C'est a-ùttr un peu vito on besogne. Que les cléricaux soient pressés oe perpétrer g leu/r inaïuvaise action, cela se conçoit : Mes- f sieurs les oongrégaïuistes attendent depuis que c le pax>)et Schujiaerl éveilla l-'urs appétits et a leurs espérances, et les b.aux subsides tardent bien a venir. f Et puis, djans ies inuieux gouvernementaux s on n'attend rien oa bon (ks prochaines élec- s, lions Législatives. Le prodigieux elfort de juin j, 1Ô12 est de ceux que l'on ne recommence pas a a tout bout de champ. Si ie malheur voulait d< que La majorité sortit dJo l'épreuve induite et oi amoindrie, roptposition aurait beau jeu en se prévalent de l'opinion tiu pays. Lt sa voix au- pj rait pJius de chances d'être entendue joisque.en « dernière analyse, elle demanderait au roi de ne pus sanctionner une ici de purti, votée par une st majorité intraitaible, en dépit des objections n: oonstiitiutiiomne.les d'un juoiisto éminent, minis» ti tre d'Etat, et en l'absence de la minorité, bl Les enragés de La droite réclament donc le vote a la bousculade. m Ils devraient txen, les p.auvres, ne pas avoir lo «oublié qu'ils ont déjà élevé paieilie prétention p< u lia tin de l'été dernier, et qu'il a suffi d'un qi peu d'énergie et d'endurance, de la port de l'op- p< position libérale et socialiste, pour les mettre au te pas. si Plusieurs sénateurs libéraux et socialistes que à nauis avons pu questionner au sujet de leurs intentions, ne nous ont pas caché que leur at- si tituide sera à la hauteur de telle c£s députés, n Sans faire de l'obstruction, ils entendent dis- m ptuter, ptied a pied, à leurs adversaires, le ter- di rain de renseignement pubùiic. g< Tous Les problèmes soulevés pai* les manda- te t aires de La minorité à la Cliambre (sanctions p de l'obligation, centiïues scolaires, libre choi:\ pi ds l'éoole, contrats des manuels, respect de .a u< liberté de oanscienos, liberté des langues, éga- ni lité des traitements, inspection médicale et sa- tr ni taire) reviendront devant la Haute Assemblée. d< Tous les amendements repousses de parti- re pris pei1 la droite, sans qu'auoun de ses rnem- le bras, en dehors du ministre et dai rapporteur, ci n'osât ou ne voulût motiver son opinion, se- m ront représentés. Sans compter tous ceux qu'une nouvelle étude de cette législation de guerre inspirera a la vigilance de nos mandataires. Ceux-ci n'ont cessé de protester contre le rôle humiliant de chambre d'entérinement que l'on fait iouer au Sénat. Cette fois, l'occasion est trop belle et l'enjeu de i( la bataille trop vaste, pour que l'on ne donne j pas aux études préalables de la Commission d des sciences et arts et nux discussions du Sé-, nat toute l'ampleur voulue. « Et, comme nous disait le sénateur de gauche, qui nous faisait cette dernière remarque, d on ne pourra pas dire, en avril, qu'il faut par- d tir en vacances ; comme, en un mot, nou^ ti avons le temps, nous allons essayer d'employé: ti ce temps au mieux de la défense de l'école na- p tionale. » Il est à présumer que ces vues seront admise r< dans les réunions des deux groupes de gauche q du Sénat ; ces réunions se tiendront la semaine v prochaine. g Nous crovons aussi savoir que MM. Goblef d'Alviella Wiener. Magnette, Jules f^keu ei | Vlnck sont décidés a prendre une part très ac- s tive u l'étude, en Commission, du projet, à la discussion générale et A l'examen minutieux e! r détaillé des Innombrables amendements annoncés. e Acceptons-en l'augure et souhaitons que le Sé- Si nat manifeste sa raison d être en sauvant les c derniers vestiges de l'enseignement public. - QUI EST ROULE ? Les flamingants sont roulés, 'lisait un député de l'extrême-gauche, mercredi dernier, après oue le droite eût voté le fameux amendement ou gouvernement qui consacrait la paix entre le ministre et le groupe Van Cauwelaert. En était-il bien sûr ? " Au vœu de la disposition nouvelle, c'est le » iief d'école qui lugeia si l'enfant n'est pas apte f a suivre, avec fruit, les cours dans la langue désignée par le chef de famille. < N Dans les écoles officielles, pour peu que ce s chef d'école ne soit pas un flamingant pointu, " pressé de faire du zèle, cela ira sans trop de ^ difficulté, préoccupe surtout de la culture de <1 l'enfant el des meilleurs moyens pédagogiques f de ia développer, le chef d'école s'efforcera de u choisir la langue la plus réceptible pour l'tn- v fant. Mais à l'école congréganisto où l'on est s surtout préoccupé de faire le vide dans l'école 8 officielle, et par dons, menaces et promesses, d d attirer le plus d'élève#, on se montrera beau- 11 coup plus coulant. Déjà nous entendons les cliers frères et les bonnes sœurs préposées A la direction faire leur boniment : a Comment ! l'on veut enseigner le flamand h cet élève, sous n prétexte que ses parents sont flamands. s Confiez-le nous, et puisque le français lui ^ est plus utile dans la vie. c'est a l'école congréganlste qu'il fera ses ckisses. » c Telle sera l'application du fameux amende- s ruent qui a si subitement apaisé les moedertaa- p liens de la droite, plus cléricaux que fia min- n gants. m Les édiles de3 grandes communes où ce pro- [ i blême linguistique se posera tous les jours, ç feront bien de se préoccuper de comprendre le ^ nouveau texte : s'ils se montrent, en ce qui g concerne la désignaton de la langue, plus fia- s mingants que les cohgréganis'es de l'école d'en ^ face, ils aboutiront a ce résultat : la jeunesse scolaire ne sera pas flamrndisée. c'est vrai, mais elle sera outrageusement cléricalisée el fanatisée. ) Qui sera roulé ? ^n~ — — ^ à 1 iitranger PETITE CHRONIQUE D'ALLAMAGNE t LES DEPENSES INUTILES. - DES PALAIS t POUR LES GENERAUX COMMANDANTS Chaque oommandant de corps d'armée doit avoir un palais. Voila, semble-t-il, écrit le . VorwaertSy le point de vue do l'administration militaire. La question de la demeure de ces officiers supérieurs a souvent ocoupé le Reichs- , tag et. il y a quelques années, ou apprit que y ces messieurs avaient loué des malsons à Ber-Un dans les prix de 2-4,000 à 30.000 marks par an. Cos sommes ont. été payées sans rechigner par l'empire II est- vrai que Rcichslag mit ufia f_u tk.cette âitu&lion. «n uxaut nltJés de logement pour ies généraux a io,!Wa marks pa; an, et c'est, semb!e-t-il, plus que l suffisant. 4, L'administration militaire semble travailler e. systématiquement à créer pour ces personna- t ges influents des logements de seivioe. Dix- , neuf généraux commandants possèdent déjà des logemens de service, «munis des ustensiles», comme il est dit modestement et officiellement. En vérité, il s'agit du complet ameu- d blement, selon les désirs et les goûts du géné- c ral ou de sa femme. Les demeures de ces ofCi-clers tigiuirent au budget de l'exercice commençant le 1er avril prochain, pour °< somme do 114,000 marks de frais de construction, de 57 mille 600 m. pour les « ustensiles» (meubles) et de 12S.900 m. pour «d'autres dépenses courantes». Rien qu'en frais d'entretien, s logements de généraux-commandiants coûtent en moyenne 15,517 nuorks par an. Chaque loge- d nient de service d'un officier de ce grade ne- c vient à l'empire au minimum à 60,000 marks L par an. Pour être juste, il faut dire que Le propriétaire d'une telle demeure luxueuse n'y ha- a bite pas gratuitement. Il doit laisser déduire l) sur ses appointements .. loyer annuel de 1.930 I? marks ! Les logements des gouverneurs de i Mayence, Metz e«t Strasbourg coûtent encore n plus. Rien qu'en frais d'entretien, ils émargent au budget pour 2-1,000 marks par an. •" Gomme les Mulâtres de ce6 grades ne restent " d'ordinaire que quatre ti cinq ans en fonctions, à a chaque changement il y a des transforma- d tions à exécuter et de nouveaux meuble.-* à 0 acheter et le contrirbiche peut casq-uer Na-turellement, diuis de semib'jables conditions, les 11 généraux jie tiennent g"uère à l'indemnité de 15,333 marks leur allouée par le Reichstag. Ils n cherchent autant que possible a obtenir un « Lo- d gement de service avec ustensiles ». Le nouveau ministre de La guerre, M. von Falkenhayn, est très actif soufl ce rapport. Il se«nbie d'ailleurs en avoli* leç i l'ordre de sea Q supérieurs, probablement du cabinet militaire, de procurer au commandant du corps d'armée a Krancfort-sur-Meîn, un de ces « logements de service avec ustensiles », tant désirés par ces ûfficiers. Pareilles tentatives ont déjà été entreprises £ par un de ses prédécesseurs, mais elles échoué- c rent misérablement au Reichstag. c Le ministre de lu guerre renouvelle, par con- î àéquent, ces tantatives et ne demande ni plus i ni moins quo 700,000 marks, pour la construction du bâtiment en question et de son ameublement.Le ministre de la guerre motive cette de- I mande de crédit par le lait que l'appartement f loué par le générai commandant de Francfort, i pour 18,000 marks par an, ne répond, en ce qui concerne la place, qu'aux exigences d'une c petite lamille. il manque absolument d'appar- î tements de cérémonies, ce qui se fait ressentir c surtout en présence des « conditions » spéciales I à Francfort. x '•* Le journal berlinois ajoute qu'il ne sait pas si la familie de l'excellence militare est si nombreuse, mais le fût-elle, il ne voit pas la 1 nécessite de s'en occuper, car jusqu'en l'Jli * date de l'expiration du contrat de location, le F général aura obtenu sans doute depuis longtemps un successeui Et puis, on ne peut pourtant pas exiger des contribuables, qu'ils u prennent soin de eu que les fils et les lille-> g uee généraux soient logés le plus conforlabL ment possible. A une époque où l'empire n. trouve pas les moyens de soulager la misèn . des sans-travail et ou des milliers de mallieu reux ne savent pas où trouver de pain pou: f leurs enfants, ce serait un manque de conscience que de céder à de pareilles exigences militaristes. _ FRANCE J LA PENSION DES MINEURS LE SENAT VOTE LA LOI s Parit, V. — Le Sénat a adopté le projet do q loi, d*ià YOté par la Chambre, modifiant la loi e de 1S94 et créant une caisse nationale de retraite a des ouvriers mineurs. AGITATION Paris, il. — Les mineurs des bassins d'Alais f dans le Gard, d'Aubùi dans l'Aveyron et ceux i de la Loire, estimant que le vote du Sénat, lela- s tivement aux retraites, ne leur donne pas entière satisfaction, décidèrent la grève générale r pour lundi prochain. D'autre part une note Huvas dit : Il résulte des * renseignements parvenus aujourd'hui à Paris c que contrairement aux bruits répandus hier, le vole du Sénat u donné entière satisfaction à la ) grande majorité des inmeurs. Ç Le Pas-de-Calais et le Nord, qui représentent 1 la pJus grande proportion des travailleurs du c sous-sol, se sont déclarés pleinement satisfaits. <■ D'autre part, le bassin de Carmaux s'est pro- c noncé contre la grève générale. Dans ces conditions, on peut prévoir d'ores j et déjà que le mouvement, loin de se générali- i ser, sera, si môme il a lieu, restreint à certaines concessions isolées. = Une trouvaille sensationnelle LE DERNIER PLAN DE MOBILISATION ALLEMANDE Para, 2/ — Il y a quelques semaines — le 15 décembre 1913 exactement — un officier français circulant en Allemagne trouvait dans un train une serviette oubliée par un autre voyageur. Comme il n'avait pas d'autorisation, il ne signala pas sa trouvaille, qui l'eût obligé à révéler son état-civil et eût abouti à son arrestation. , Mais, la frontièie une fois franchie, il ouvrit la serviette et y trouva, à su grande stupéfaction, uu document militaire de la plus haute importance : il était relatif au plan de concentration r de l'armée allemande en cas de conflit européen. Au document se trouvait jointe une note ( ainsi conçue : « Bon pour le moment, 20 no- * vembre 1913. » Notre voyuyeur se trouvait donc en possession du plan le plus récemment établi par le s grand état-major allemand. Qu« faire? Il tra- -duisit le document et le confia à une revue technique. qui va le publier incessamment. „ IL'Homme libre./ , LA SOCIETE CENTRALE Dl". SAUVETAGE v DÈS NAUFRAGES Cette Société compte, à l'heure actuelle, 700 1 membres ; eile possède 113 stations de canots d<> j sauvetage ; le personnel des embarcations s'élève ■' à plus de 2,300 canotiers toujours prêts à brave; les plus mauvais temps pour se porter au secours des navires en détresse. La Société pour suit en ce moment l'Installation dans ses 5fJ-î postes de porte-amarres du matériel des fusil> porte-amarre du système du colonel Boxer, e« qui nécessitera une dépense de près 800,000 fr Depuis le 15 septembre 1913. les canots de la Société ont effectué 15 sorties, au cours des quelles 10 navires ont reçu assistance et 13 pei sonnes ont été sauvées. Les mêmes engins ont .secouru 84 personnes. Au total. 97 existences onl été sauvées. LES NOUVEAUX SOUS-MARINS A raison dea avaries fréquentes qui sont survenues aux moteurs à pétrole des sous-marin s français, 10 ministre d : la marine a décidé de c faire un pas en arrière et î i nir au moteur i à vapeur pour ses sous-marins de h e mer n j ?rande vitesse, dont le prototype est le Gustave- , èdé, en essais à Cherbourg. Ce sous marrii; devait d'abord recevoir dL-s moteurs à deux tracteur de fournir des moteurs Diesel de 2M 1 temps ; mais devant 1 impossibilité pour le couche vaux par arbre, le marché a été résilié, à sa demande, et la marine a commandé de» m tours à vapeur de 4.000 chevaux, qui donneront à ce sous-marin la vitesse de 19 nœuds au lieu de 20. Le* nouveaux sous-marins Fullon, Laplacr, RegruLult, Lagranfî, etc., dont la construction vient d'être oommencée. seront aussi des sous-marins à vapeur d^ «W tonnes de déplacement &L-y)QU £hevmmx Oc toisu>- ca> sous-marth Néréide, en constru tion également. aura des moteuins Creuset C.arels de > 4,400 chevaux et aura une vitesse de 20 nœuds Lj en surface, c'est à-dùre de 39 kUomc1 res environ à Vheure. i LA GREVE GENERALE MINIERE SERAIT ANNONCEE b0: sel Paris, i'.'. — Im Hataille Syndicaliste n repro- a duJt un télégramme adressé à i js les Syndi- d'i oaits miniers, annonçant qu-î la grève g'r.érale Qi était vârlueltement déclarée. i Ii-? Conseil national a été convoqué pour le ltr toi niai-s à l*aris. qu A U.KM AGNE qu AU REICHSTAG da -REFORMÉ DU CODE MILITAIRE ^ M. de Westarp, conservateur, reproche à ces derniers d'exciter les soldats à l'indiscipline, comme résulte des aveux mêmes de Rosa LuxemLArg. { Le député Nuske, socialiste, déclare que celle Pri accusation est fausse. (Bruit a gauche. Proies (iu tat.ons à droite) 11 appelle M. de Westarp un coi grand menteur. (Tumulte à droite. Le président l'appelle l'orateur à l'ordre. Vifs applaudisse- I ments à droite Une vive agitation persiste.) d e lie député Nos' e continue : 11 y a dans l'ar- tli-> rnée. diUi!, u<ie discipline qui luo tout sentiment ch< de dignité chez !es soldats. 'Applaudissements l a gauche.) Il n'y a r en de plus absurde que d'obliger des soldats à lécher les erachci s. tin (Bruit.) à (. Lo présideait agite à plusieurs reprises lu s n- d\_ nette. d'é I-e député Ledebour, socialiste, reproche au tac ministre de !a guerre de n'avoir pas le courage chi de son opinion. leu 1^ président le rappelle à l'ordre. Le ministre de la guerre remercie finalement de les partis bourgeois d'avoir appuyé le projet I qui défend la disciplne dans l'armée. P? DANS LA MARINE ^ L'INSTaUCTION DES OFFICIERS n'e DE RESERVE qu Berlin, m. — Pour qu'ils puissent se tenir au d11 courant des progrès continuels do la techni-que l'administration de l-a marin projet.» de d ■ convoquer les officiers de réserve pour deux périodes .volontaires d'un an, pendant lesquelles \ ils recevraient une indemnité spéciale. OFFICIERS POUR LA TURQUIE au Strasbourg, ai. — D'après ,uii renseignement puisé à ba meilleure source, un officier de la garnison de Slrasb.arg va faire partie, de la miaskMi militare allemande en Turque. Le capitaine Hunser, chei d'une compagnie du 132e régiment d 'infanterie, va prendre du ssrvice dans J'armée turque avec le grade de ^ colone-l. Il a fait, comme jeune officier, la coin- v? pagne de l'Afrique allemande du Sud-Ouest. NOUVEAU CROISEUR les Kiel, 21^/~ ^-a lancement du croiseur d'esca» d^ dre Kronpjinz, remplaçant !e Brandenburg, a lu' eu lieu aujourd'hui, POUR EVITER LES ENTERREMENTS PREMATURES j Lo Conseil municipal de Tbionville (Lorraine prt annexée) vient de voter un crédit pour l'acqul- rnx sition d'un appareil dont l'emploi doit faire dis- a paraître chez certains la crainte d une enterrement trop hàtif. Cet appareil se compose essentiellement d'un tube en tOIe qui peut être vissé sur une armature spéciale disposée sur le cer- . ( cueil à la hauteur de la f guie du défunt. îj" L'autre extrémité dépasse le sol d environ cin- Jr quante centimètres. Dans la partie inférieure [Jir du tube se trouve une ampoule électrique qui peut ôtre allumée au moyen d'un dispositif in- . 1 génieux démasquant l'ouverture supérieure du ies tube. On peut ainsi voir de l'extérieur si le de- (lu funt n'a pas bougé do place, en d'autres termes. (IU s'il n'a pas été enterré vivant". Au bout de quel- un, ques jouis le tuyau est dévissé et la tombe reste alors close. La ville so propose de louer ces <ju appareils pour le prix de cinq marks. de LE « PARDON GENERAL » EN BAVIERE Le nouvel impôt dit de guerre, qui atteint le» fortunés dépassant un certain taux comme capital ou comme revenu, est basé, on le sait. . sur la déclaration des contribuables. V Pour amener ceux-ci à une plus grande sincé- 'Y rité dans ia déclaration, différent* Etals aile- f, mands ont proclamé un pardon général pour les «erreurs» commises antérieurement dans les LV déclarations. C'est ain.si ([u'en Prusse, nous l'avons dit ces (Ji jours dern ers. des sommes importantes ont été déclarées grâce à lamnist.e fiscale. Mais à la Diète bavaroise le ministre des finances a déclaré que le pardon général n'avait pas donné d^ ce qu'on espérait. Cela provient de ce que l'an dernier il 9 eut déjà en Bavière lin pardon gé- l,e néral qui amena la déclaration de prés de cent millions de rente, ayant auparavant échappé à f.e l'impôt. ' Il A ra son do 4 pour cent d'intérêt cela repré- er sente un capital de près de 2 millions 500 mille fr francs. [,a LA FLOTTE DE PECHE G( Comme en Belgique et en Holande. ou constate la diminution d'embarcations à voiles dans la nt flotte de pêche allemande, alors que e n.;:i'bre , de bateaux mus , par propulseurs mécaniques ,, augmenie sensibienient, tout au moins on t fol- 1 1 lande, si pas en notre pays. Cependant, ce revi- lu renient ne so produit pas <>n favo u- du m leur cl marin, mais bien de la vapeur. Au lar janvier. 1914 la f otte de pêche allemande comptait 247 bateaux à vapeur jaugeant 139.478 <"u- . , bes, 321 bateaux à voile d'un tonnage total de jv 1 56.578 mètres cubes. " Le tonnage total de la flotte dé pêche aile- ^ mande est actuellement de 232 3iiS nuMr-f.s .-uijes, ^t Sun personnel comporte 7,191 homes d'équi- tn 1 Page. ai SiS VERITE ALLEMA.NUi: " Strasbourg. #2. - Les journaux MullitWr j se annoncent que les directeurs de l'arrondissement onl été avertis par les autor té policières qu'ils devront, à l'avenir WHirsuivie avec w ,a plus fiianoe ».-vorlw. le conuncrce a* «.«r ^ .es poslax-i r:d culiiBiil les mi.iUlres da gou- • veinenienl d'Alsace-Lorraine. Le commandant du ie corps a défendu lin-, lroduct;c;i dans les casernes et cashioé des [t . journaux frayais, excitateurs des leuiles al- L emaiules tt sa moquant de l clément unitaire. el ANGLETERRE DOUZE HOMMES EN DETRESSE On ma:.dj de SVexford, le 22 : Ouatre s.m\iv-aiiU du baU'iui do sauvetage h Fethard ont été cicbaïqués u l'île SaJ'-o paf un ci remorqueur, l'ro.s bateaux do sauvetage ont B essa>é. durant touAe .i jo^i ° d hier, d uppijo-cher i'île ; mais ils iio réussirent pus par suite de ba tempête. qu>i redoubla ûai.s la soirée. On d onaint que douz> hommes, qui sont sans nour- U rituflw et sans abri, péri.sant. - ^ d TOUJOURS LES SUFFRAGETTES Londres, Si. — Les souvei a.ns assistaient à la JJ soii'ée d'une représenation théâtrale Sa MatesU ^ lorsque trois suffragettes, qui cr.ôient « Don- ^ nez aux femmes le droit de vote », lurent ex- ^ : ^eS-. ITALIE - LE PROCES PERUGCIA 1 Florenoe, H. — Les débats da procès intenté à P&rruggia, auteui' du v»l d? la Joconde, au 1 Mueée du t.ouvre, qui devaient avoir lj:u ici le W {lévrier, sont remis au 31 mars. UNE FAMILLE ASPHYXIEE Da Rotne : Deux familles de pauvres gen . ^ codprmant au total huit [personnes, ont ét<- jt trouvées à demi asphyxiées. Leur état est giav- r t On igncire s'il s'aglit d'un acc.de::t ou d'un ' 1 tentative de suicide. ^ h RUSSIE ,'AUTONOMIE ADMINISTRATIVE DE LA POLOGNE St-Pétersbourg, 21. — On sait que le projet de autonomie administrative de la Pologne, éla-oré par la Douma, avait été. rejeté par le Con-ell d'empire. Une Commission de conciliation été formée. Cette Commission est composée 'un nombre égal de membres des deux ihambres. La Nielcherne Vremia a appris de source au-arisée que le Conseil d'empire est prêt à faire uelques concessions à la Douma, excepté celle ui concerne l'usage de la langue polonaise ans l'Administration locale. Le Coiiseil d'empire tient pour l'usage exclusif u russe. ALBANIE LES AJRMES DU PRINCE DE WIED Avant de quitter Berlin, le prince de Wied a rié le professeur Doepler do dessiner les es-;uisses et de surveiller la fabrication de ;a ouronne d'Albajiie, des armes du nouveau oyaume, de son étendard et du sceau de l'Etat. La couronne d'Albanie est formée d'un cerc.e 'or, dounlé de soie blanche, que surmontent ix arcades timbrées d'un globe, qui porte en hef l'Etoile d'Albanie à cinq branches'. Les armes du royaume représentent, sur un jnd de manteau pourpre bordé d'hermine, inbré de la couronne royale, l'Aigle albanais deux têtes, à la langue de pourpre, aux serres 'or, tenant dans chaque serre un faisceau 'éclairs. L'Aigle porte un écu'sur lequel se dé-iche le paon de Wied en couleurs naturelles sur hamp d'or, bordé de rouge et de noir, les "cou-îurs de l'Albanie. Au-dessus flotte un ruban bleu avec la devise e Wied : « Fidelitale et Veritate ». La question de savoir si Guillaume de Wied ortera le nom de prince ou de roi d'Albanie .'a, paraît-il. aucune importance aux yeux de es futurs sujets. En effet, la langue albanaise .'a qu'un mot pour désigner la chose : Mpret, ui veut dire souverain, et semble être dérivé u latin « Imperator », de sorte que, U juger par à titre, il sera t plutôt question d'un empereur 'Albanie. L'ACCEPTATION DU TRONE Neuwied ! Allemagne], il. — La délégation ai-anaise, conduite par Essad Pacha, a été reçue u château pur le prince de Wied, à qui elle e ffert le trône d'Albanie. Le prince a accepté. SERBIE DEDOUBLEMENT DE VOIES FERREES Belgrade, 21. — Selon d^s renseignement* ►uisés a bonne source, le gouvernement serbe erait décidé de met tue a l'étude la question du lédoublement des lignes principales du réseau erre serbe, dont l'insuffisance do débit pour es intérêts nationaux s'est lait sentir tant'pen-lant la guerre que pendant la période d'expor-ations.ROUMANIE ELECTIONS SENATORIALES Bucarest, 22. — Les élections du Sénat d;; remier Collège ont élu : 4t libéraux, 8 d-locrates-conservateurs, 5 conservateurs. Il y 5 ballottages. TURQUIE UN INCIDENT Constantinople, 21. — Un incident s'est pro> uit entre le général Liman von Sanders et M. forgenthau, ambassadeur des Etats-Unis, au îner offert par celui-ci en l'honneur des mern-res du gouvernement. Le général Liman, à la fin du déjeuner, proesta auprès de l'ambassadeur contre la place ;ul lui avait été attribuée à table, prétendant [ue sa qualité de maréchal lui donnait droit â ine place immédiate après le grand-vizir. M. ivlorgenthau n'accepta pas les prétentions lu général allemand. Cet incident est l'objet le nombreux commentaires. MAROC GRAVE ACCIDENT AU PORT DE CASABLANCA Tanger, 21. — Un accident s'est produit sur e chantier dès travaux du port de Casablanca. V l«a suite des grandes marées, la voie ferrée j'est affaissée et une locomotive est tombée de plusieurs mètres de hauteur. Le mécanicien a ïté tué sur le coup. ETATS-UNIS JN MINISTRE DES FINANCES QUI DANSE LE TANGO Netu-Yorli% 21. — Le secrétaire du Trésor les Etats-Unis, M. Mac Ados, est à Atlanta Géorgie), pour étudier l'établissement dana ;ette ville d'une banque régionale. Les coai-érences sont longues et ardues, et, dans 'intervalle, le ministre, pour se délasser, imploie ses loisirs à des occupations plue 'rivoles. Il veut réhabiliter en Amérique le •ango honni en Europe, et l'enseigne aux géorgiens. Au cours d'une soirée offerte en son hon-leur, il a, devant fassistanoe ébahie, dé-aillé les pas d'un nouveau tango, maie il 'a fait d'une façon si personnelle, si fan-lalsiste, que les invités s'en sont montrés ?hoqués. La version de M. Mac-Ados vient sans ion te, en droite ligne des caburets borgnes le l'Argentine, car le collaborateur de M. Bry-aai, disent les témoins oculaires, danse avec un réalisme d'apache. Le ministre des finances américain n'était juscnj'ioi qu'un calculateur : il se révèle aujourd'hui danseur. MEXIQUE NOUVELLES DISPARITIONS D'ANGLAIS El Paso (Texas;, 21. — Un Anglais. M. Ste vvart, a déclaré qu'il étiait sans nouvelles de dieux de sos compatriotes, MM. Lawrence et Stuarî, qui sont allés mercredi à Juarès eher-cher M. Bentoin. M. Stevvuat, acoo-mpagné d.î membres de ré-tat-major du général Villa, aurait cherché MM. Lawrence et Stuart dans les raisons de Juarès et n'aurait trouvé aucun3 trace de leur présence.CHINE LES CRIMES DES «LOUPS BLANCS» Pékin, 2l.—Oa estime à 1,300 le nombre-de* hommes, femmes < t enfants qui ont été massa crés par les bandits que commande le Loup Blanc. lorsque le 20 janvier*, ils ont mis à sac Lioun Tcheou. Actuellement, 25.000 hommes de troupes sont dirigés de divers points sur la place forte où se tient le Loup Blanc, près de Tch<an«g Yang Kouan. Dans cette plaoe se trouvent 2,000 ban-dite, dont la oitiô sont armés de Cusils modernes.On exprime l'opinion que si l'on ne profite pas de l'occasion pour exterminer ies bandits du Loup Blanc, ceux-ci formeront le noyau d'une nouvelle rébellion, mais les troupes montrent. dit-on. une certaine répugnance à attaquer la place. INFORMATIONS L'HEURE DE LA TOUR EIFFEL Le ministre de la marine, des posles et des télégraphes vient de décider l'organisation régulière do la transmission de l'heure par le poste da la tour Eiffel. On dotera, U cet effet, trente quai re perceptions télégraphiques du pays d'un poste radio-télégraphique.Celles-ci transmettront les commun.cations hoiairea feuni&u* secondaires. Les-installa- Mardi 2^4 février 1914 5 cenlimes le numéro - 1 . . ■ 58me année N°55

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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