Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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27 januari 1914
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s.n. 1914, 27 Januari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5717m05b41/
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JO URNAL DE GAND p ' " 111 "" — 1 ~*i ' i ■ i i ■ v i . ■ i.^. abonnements : REDACTION & ADMINISTRATION : annonces t < BELGIQUB : 15 francs pai an; 7-80 francs pour six mois; 4 francs pour trois mol;. 8( RUE DE PL ANDRE, S, GAND Pot • l•étranger, ie port en v. . Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. ~ ^ ^ TÉLÉPHONE 665 Fanatisme c'érleâl ET Fanatisme flamiupnt Il y a ru, la semaine dernièr**, à ln &i.,rn b-e, deux beaux débats dont l'un rcnre&-cJra d**n''iii et l'autre le mois prochain, d-bx di ces débats tumultueux et pas.iort nés q «i font la joie de la galerie, sont f«its surfont d'incidents d'interruptions, d'invcc |jve\ ne laissant plus guère de place au raisonne ent ni aux considérations de justice et permettant aux haines et aux passions de se déchaîner librement. Mardi a été te jour du triomphe de la CGSserolerie antimaçonnique, du panégyrique plutôt grotesque de M. Briffaut par M. de Broqueville, et de M. Briffaut par lui-môme, ce qui était moins inattendu. Jé-suitc? contre francs-maçons, c'était le vrai terrain d'élection à la Chambre belge, et i'on s'en est donné à cœur joie. L'npologie de la délation a été faite aux applaudissements de la droite ; pour lea hons catholiques, la délation est un devoir.Cela a fit.i par un ordre du jour invraisemblable ae M. Woeste, qui travestissait audacieusement les textes les plus clairs de l'Acte de Berlin et de la Charte coloniale (mais M. Woeste n'a pas l'habitude de se gêner, môme avec les textes) pour proclamer le droit des missionnaires ratholiques de se mettre au-dessus de tout au Congo et spécialement au-dessus de la magistrature Cet ordre du jour est un éloquent commentaire de l'une des propositions de réformes de. la Charte coloniale que le gouvernement a eu le mauvais gout de faire annoncer le 1er janvier par le roi : la magistrature congolaise ayant fait preuve d'indépendance vis-à-vis des missionnaires, doit être privée de son indépendance. Le moine doit être le roi, plus encore au Congo qu'en Belgique. C'est bian le moins que l'on concède cela •') M. Woeste pour s'être rendu complice 'es tripotap.es et des crimes de la politique '"•npoldieniu: tu Congo. Li Belgque étant cléricale jusqu'aux : io6lles, s? politique coloniale doit être cléricale avant tout. La guerre aux francs-maçons se poursuivra au Conso comme en Belgique, et ce ont ceux qu: auront la naïveté de protos-Vr qui seio.it accusés de vouloir transporter dans la colonie nos misérab'es querelles 1 Si M. Renkiin, qui a su si bien parler au Sénat e» naguère encore à la Chambre, et *11i avait dtnné aux naïfs l'illusion d'une volonté sérieuse d'impartialité, ne veut i' is se faire lui-même l'exécuteur des bas-<^s œuvif ^ des fanatiques et des rancunes -nplacables des mssionnairos (es haines sans pitié sont la spécialité des prêtres de l'Apôtre du pardon des offenses)), M. Ren-kin devra céder la place à un autre. lout cela est très logique, comme l'ex-poitatiun féroce du travail des noirs, du temps de Léopold II, comme l'élargissement vertigineux du gouffre des déficits congolairs, comme toutes is autres désillusions que la reprise du Congo apporte suc-cessivemont a ceux qu> l'ont consentie convaincus qu elle serait pour la Be giouè une source d'incalculables richesses, une aiJjMce de gloire et de profils. 7ou.t cela, c'es>t la politique coloniale; « U ne peut guère être que cela en Belgique. Los! parce que nous on avions prévu les conséquences que nous en avrils combattu le principe. Le restant de la semaine a <ïfé consacré Ma question du flamand dans l'enseigne-ment primaire. ïï est presque surprenant qu'on n'y ait consacré qu une semaine. gauche avait voulu le moins du fa,lre de 1 obstruction, rien ne lui , ôl*. l>lUS facile que de soulever un dé-*t qui en eût pris trois ou quatre. Car, aT /Nfîu*-lS,i0,n des langues est abor-, a aiambre. c'est, maintenant, un <chainenient de fanatisme tout comme P' ur ia question cléricale. l ^suff.t d'un mot pour soulever utne ternie fanatisme linguistique exploité par les i' mingan-ts risque de devenir bientôt une .^ance égalé au fanatisme religieux ex-D.oité par les cléricaux. - T. ... Cela va nous faire un Joli pa}*s. Et les deux fanalismes se superposent* en Flandre.Le cléricalisme étant fait essentiellement de I exploitation de tous les vieux préjugés et des pass'ons les plus vulgaires, iil est tout naturel qu'il se complète par l'organisation d'u.n chauvinisme linguistique et ct'u-n chauvinisme régional. • Et comme il se trouve que peu nombreux sont les libéraux et les socialistes qui ont le courage, en pays flamand, de tenir (été à ce déchaînement réactionnaire, tandis que la plupart hurlent avec les loups et croient devoir faire à leur tour du chauvinisme flamand, sous prétexte de ne pas se laisser couper l'herbe sons le pied par les flamingants cléricaux, nous marchons droit à la séparation — en passant par le giVtois. I-e gâchis, la Chambre y patauge en pLein. Nul ne sait exactement ce qu'elle a voté. On s'en console on se disant qu'on recommencera à l'occasion de la seconde lecture dos articles amendés. Mais les procéduriers juristes font remarquer que les amendements rejetés ne peuvent, reparaître et que le texte voté par la Chambre n'a pas été amendé. A vrai dire, les flamingants ont été battus, et h une majorité plus forte qu'on ne pouvait l'espérer. Ce qu'ils voulaient, c'était de faire décréter qu'en pays flamand, l'enseignement primaire ne pourra:'! être donné qu'en flamand, sans qu'on ait cure de la volonté éventuelle du père de famille, ni du Con-60-iil communal ou de la direction de l'école — et que le français ne soit pas enseigné du ton? à l'école primaire. C'est le principe régional « Tn Vlanderem Vlaamsch » dans toute sa crudité. T! ne s'agit plus de ce principe d'équité et rie bon sens, inscrit au programme progressiste. que chacun doit être (dans les limites du possible, naturellement) jugé, mandé, administré et éduqué dans sa langue, et que les fonctionnaires doivent savoir la langue de leurs administrés, par-ne que ce sont les fonctionnaires oui sont faits pour le public, qui les paie, et non le public qui est fait pour eux. Tout eela, c'était» bon pour obtenir de notre candeur la disparition des griefs réels des populations flamandes, quand W y on avait, ôt r-onr arriver à faire réserver aux Flamands tous les emplois en jv^ys flamand et dans les communes rr'xtes. ♦ Aujourd'hui que cela est fait, les flamin-îTanls veuVnf nuire choc;r> ' c'est qu'en Flandre on ne se serve que du flamand, exclusivement. lant pis pour les Belges de longue française, s'ils s'y aventurent I lis y seront sans droits. O «Mit des étrangers, QuUs retournent chez eux. On a beau objecter à cela que les Belges ont le droit de n être traités nul'. part com-ir« des étrangers eni Belgique ; que des Wallons ont le droit (et parfois le devoir) (l'habiter en i>ays flamand et de s'y sentir » nez eux, et de s'y servir de leur langue et ue la voir enseigner à leurs enfants. Tout cela est évident, si i'on se place au point de vue de la raison, de la justice, de J'intérêt du pays ; mais c'est contraire au principe territorial, du chauvinisme linguistique' el obligatoire: « ln Vlanderen \ laamsch ». Cela rappelle la façon dont la population de certaines principautés allemandes a été convertie de force au protestantisme ou conservée de même au catholicisme, à l'époque de la Réforme et des guerres de religion, en vertu de l'adage inventé par les . juristes absolutistes : cu/us regio, ejus re-digio (la population doit suivre la religion de son souverain). De môme, en Flandre, on n'a pas le droit de ne pas vouloir parler flamand. Et. notez que c'est la négation de l'histoire : comme le rappelle Franz Foulon dans le Ralliement, si la Wallonie a toujours parlé exclusivement le français, nos provinces flamandes ont toujours été bilingues, en ce sens que la noblesse, la haute bourgeoisie et une ivarlie de la population des villes se sont toujours servies de préférence du français. La prétention flamingante a été repoussée, cette fois, mais surtout parce qu'elle allait à rencontre d'une prétention cléricale : elle imposait le flamand aux écoles du clerfté. Or, M. Woeste ne permet pas qu'en im pose quoi que ce soit aux écoles du clergé, qui doivent avoir tous les droits el aucun devoir. D'ailleurs, le système acîoplé satisfera i\ la fois les flamingants et M. Woeste On n'est parvenu à voter que re Iru.vme : la langue véhiculai.re doit être la langue maternelle des enfants. On n'a pu-se mettre d'ace rd sur aucune mesure d'organisation de celle proHama-tion de principe. Et l'on s'en est tiré en volant que 'e gouvernement aurai! !■? droit de régler son application comme il l'entendra >t. Dès lors, ce sera simple : il imposera le flamand aux écoles communales, et h's écoles du clergé feront ce qu'elles voudront. Les Wallons établis en Flandre et les pères de famille flamands qui veulent rr"'<n par'e h leurs enfants le français i\ l'école, comme on le leur parle souvent dans leur famil'e, n'auront qu'à envoyer ees enfants dans its écoles du clergé où l'enseignement sera donné en français : ce sera tout profit Les gens raisonnables, qui ont essayé de présenter dans ee débat des idées de bon sens et de conciliation en ont été naturellement pour leurs frais. Leurs amendements on1 recueilli 50 voix sur 180 députés. MM. Lemonnier et Maurice Feron demandaient que le père de famille eût le droit de choisir la langue dans laquelle son enfant sera instruit. Cela a été reieté, et par les mêmes fanatiques du droit absolu du père de faini le qui, jusqu'ici, repoussaient l'instruction obligatoire sous prétexte que le pèrè de famille aurait le cîro:t de ne pas faire instruire son enfant et qui ont exigé l'égalité des subsides pour que les pères de famille catholiques voient consacrer leurs droits d'avoir partout à leur disposition une èco'e de petits-frères. Nous avions proposé, MM DevV.e, M;is-son et moi q .3. après avoir proclamé que la langue maternelle des enfants serait la langue de l'enseignement, on ajoutât que si ces pères de famille ayant cinquante enfants en ûge d'éco'e. réclament l'enseignement dans une antre langue, il doive être fait droit à leur demande. Célait la proclamation du droit des m:-norités là o'i elles sont assez nombreuses pour pouvoir l'exiger ; c'est le principe du droit de vingt pères de famille d'avoir on une écolr catholique ou une école laïque, inscrit dans la loi de 1381 et qui pourrait, si l'on était de bonne foi et de bon vouloir, servir encore de base à une solution transactionnelle.Mais les fanatiques ne veulent pas plus de solution transactionnelle en matière linguistique qu'en matière religieuse. Notre amendement conciliateur a été rejeté avec dédain —- même par les flai/nn-gants libéraux, qui auront peut-être un jour h Regretter d'avoir poussé ainsi aux solutions ext- êmes et contribué ?i créer une situation intolérab'e pour les minorités opprimées et qui finira par rendre la séparation inévitable. Et, ce jour-là, qu'adviendrait-il des minorités libérale et socialiste en pays flamand ? G. L. ECHOS La f mme prend lout do omenl, en B:' g'quc. place importante dans le^ îdniiiHstrations de l'Etat. En 1911, aux services du télégraphe et du téléphone, on comptait 768 employées ; en 1912. -ur un personnel de 5,902 rnem-. bres, elles étaient de 825: en avril 1913, la eréatior. du service de^s chèques postaux faisait entrer 33 femmes encore dans l'administration.A fin 19iô. au service des Pastes, il y avait 353 sous-perceptrices des postes, 2 femmes commis d'ordre et 3 employés h 'a marine. Au total, au ministère de M Sc-gers, il y avait. 1.2ÎG employés-femmes, mi Si les gisements houilîers découvert.1- dans le Lin-bourg sont aussi riches que ceux du Limbourg hollandais, nous ne manquerons pas de combustibles de si tôt. 9 L'an dernier, les charbonnages hollandais ont exporté en Belgique 621 millions de kilos de charbon, alors que 'e total des importations de charbon belge en Hollande n'atteignait que 223 millions de kilos. Littérature pieuse. Le Bulletin paroissial du Sacré- c \ Cœur de Bruxelles (Basiliciue) pu- ( blie une série de (t contes fantasti- , ( ques )) en quelques lignes, dont voioi, d'après VIndépendance, un échantillon : c » Il y avait une fois une dévole qui ne 'c s'occupait jamais de ce qui se passait à j l'église, à la sacristie et au presbytère. » ^ , On voit que- la gent dévote n'est pas en odeur de sainteté chez les RR. PP. Oblats. Cela date peut-être des émeutes que sou- | leva, il y a deux ans, dans cette paroisse, , le déplacement d'un pasteur très popu- . laire. 1 De la même publication, cette forte pen- ! sée : f, « Le meilleur des gouvernements serait une théocratie où l'on rétablirait le tribu- c ; na] de la confession. » que cela nous changerait beau- J] > wvv c Au sujet du elésarroi invradsem- '!} t blabla qui, une fois de plus, sévit ci dans le trafic ele nos chemins ele > fer, une constatation et un rappro- c ( chôment s'imposent. ô , Alors que partout ailleurs, dans les pays ^ a trafic intense, o>n développe le réseau eles ,, voies navigables, dont l'une des hautes 7 " utilités consiste.û dégorger la voie ferrée , eu la elé.-iiargeaht du transport des rnatiè-i res pondère uses, chez nous, l'administration s'obstine el s'acharne à faire une guer- 1 re, ouverte ou sournoise, à tout notre ré-, gi.me de oanaux et cours d'eau naviga-( bles. On n'achève pas les canaux commen-, ces : on ne décrète ni n'exécute ceux dont la nécessité apparaît avec la dernière évi- T elence, et pour comble, on supprime ceux i i qui ex;slent après avoir fait tout le néccs-; saire pour réduire leur trafic et découra-ger ceux qui seraient tentés d'y recourir. C'est cet ensemble de sottises, d'impré- ( voyances et d'incohérences que l'Adminis- t-Ira lion paie en ce moment. Ou, plus exactement, c'es<| le bon public *1 qui subit les conséquences de ces gaffes. Peut-on espérer que le présent g;\chis lui 1 ouvrira les yeux? * ~ i Aidons-v, et amendons! uv* j Musique aérienne : — I' est difficile, le morceau que vous déchiffrez là ! ; — Horriblement. Je suis comme un aviateur. 9 — Oui, j'essaye de me rendre maître de l'air. Irosss liis il ïsii" ; L'INSOLENCE SUEDOISE 11 y a eles peuples de qui l'insolence dé passe vraiment toutes les bonnes ; je ik veux pas vous parler d'un grand empire voisin, de qui, en somme, l'insolence es depuûs quelque temps Interne — si j'os: dire — puisque ce sont ses propres offioier.-quà boitent ses propres procureurs, les quels se peuvent consoler en se disant que. s'ils reçoivent un pied quelque pari, ces: purement et simplement parce qu'ils e^n pris et retiennent l'Alsace-Lorraine. Non, le peuple insolent dont je parle, ce n'est ni l'Allemagne, ni l'Angleterre, ni ls Grèce, ni le Monténégro, c'est la Suède. Cette Suède a ouvert récemment son Par lement, son Riiksdag ; ce fut, reconnais sons-le, solennel avec modération. On ne nous a pas télégraphié quel était le costu me du roi, le nombre des chevaux de sf voiture ; non plus, il n'y eut, dans le dis cours du trône, ele ces :« Ah 1 mais !... y n'entends pas que!... par mon inoubliable grand-père !... Saperlipopette!.. Sabre d< bois et poudre sèche ! » Non, il n'y eut, dans cette harangue, qu n'interrompit aucun moulinet du sabi roj ail, aucune de ces phrases ou de cc interjections explosives à quoi nous a hah tués un voisin, mais il y eut une phras d'une insolence, d'un dédain, d'un méprl pour le reste ele l'Europe, que l'Europe, son concert était autre chose qu'un agn' gat de pistons borgnes, de clarinettes aveu gles et ele flûtes culs-rk>-jattes, devrait fair rentrer à coups du battant ele sa grosse caisse dans la gorge de celui qui l'a pro noncee ; cette phrase, la yoic-i : «Les finances sont toujours bonnes. Ur iniprunl ele 32,500,000 couronnes sera ex '!uc;vement affecté aux entreprises de rap >ort elépendant ele l'Etat. » Quelles brutes, hein ! M. Levie, que ces Suédois, Ils sont contents de leurs finan es, ils agrandissent leurs entreprises d€ apport et ils le disent avec une insuppor-able bonhomie... ^ Il y a encore ceci : « Parmi les projets sociaux, le discoure nent.ionne. dajis l'intérêt de la tempérance, les dispositions rigoureuses en vue de lirni. er la vente à crédit eles spiritueux et de« aesures pour remédier au manque el< ravail des ouvriers sans ouvrage ; un oré-il complémentaire sera demandé pour ombatlre la tuberculose, n Et voilà le programme d'une année sué oise. Voilà le champ ouvert à l'activité e ce peuple flegmatique et nordique. On roira.it vraiment qu'il a été imaginé °ur nous faire enrager, nous, Belgique, î premier — toutes proportions gardées — es peuples du monde, comme dit Picard. Rien dans leur plan pour déterminer les Moyens à s'eutre-manger le nez autour de eeo'e - ou du temple : pas un Congo avec es m ssionnaires bouillnr.i* d'ardeur apos-dique, politique et fi" meière .* rien de ce ui emeut une I3e!g:que, une France, une l>magne .. P::s même une R. P. à <Wen-re ou à coiiilviifré, pns un petit officier ■ reux à fouet|,r. L'ih^lenee vt\\ pns de bornes. BOBBY ^ —- —o Plus de Locomotives ! Nous n'apprendrons rien à personne en élisant que la situation n'a jamais été aussi déplora Die qu'à présent, * Sait-du à quoi eUe est due ?... Au manque. de locomotives, ni plus ni moins. Ce . "3 sont pas seulement les trains de marchandises, mais les principaux express qui souffre-nt de cette situation ; chose in-• royabij, il y a quelques jours, le train intei-national Bàie-Ostende dut attendre me locomotive durant une*heure dix eai •a.re de Bruxelles-Nord ! ! Les at<-1:1ers de réparations sont encombrés e.'e machines avariées, dont le nom--re eut infiniment supérieur ù .ce qu'il a : a-mois été dans les moments les plus diXfii-. ilcs. A'oici la raison de ce fait anormal : Les ' rai us éprouvent eles retards considérables ; les mécaniciens eloivent être changés en '\>urs de route, sinon ils fourniraient, des ; restalions interminables. Il en résulte que, contrairement à ce qui existe en temps ordinaire, les mécaniciens montent rarement, chaque jour, la même locomotive. Ils n'ont plus le même intérêt à la soigner, et, lorsqu'ils la trouvent quelque peu endommagées, ils sont portés à se dire: «Je m'en tirerai bien ainsi aujourd'hui ». Le lendemain, le successeur en fait autant, et le léger dommage devient bientôt une avarie sérieuse, qui nécessite l'envoi à l'atelier. Le nombre des machines ainsi immobilisées est tel que les locomotives valides eloivent travailler sans relâche, sans subir aucune visite, ni recevoir les soins que l'on doil donner à tout appareil, si l'on veut qu'il résiste. t- II en résulte qu'elles non plus ne tiendront pas longtemps et devront, aller bientôt rejoindre les autres dans les ateliers. Comme on le voit, les suites les plus graves ont parfois pour cause des faits oien minimes. Nous sommes dans le marasme et on ne voit pas bien le moyen d'en sortir. J. A. à l'Etranger PE TI TE Cil R 0 .V/ Q UE DM N GLETERRE I.E SCANDALE MILITAIRE ANGLAIS - L'AFFAIRE PREND DE VASTES PROPORTIONS — LES MARGOMGRAMMES AERIENS. Londres, L2C>. — L'attitude optimiste prise au début deTaffaire des cantines par les organvs militaires, lesquels affirmaient que nous aurions bientôt une montagne accouchant d'une souris, ne pourra pas être facilement observée ù l'avenir, du train que vont les choses. Grâce à l'ave-,-erve des autorités du Scotîand-Yard, parfa te-nient justifiée par les événements ultérieurs, on a lancé eh s poursuites contre deux personnages c onsidérables, le colonel Whittaker, chef du Vorkshire-Régiment de Malte, et M. Cansfield, un des «Oranls de la célèbre firme Liulon. On ^a—anywB» r annonce de nouvelles poursuites^Pour le moment, lo nombre des accusés est déjà de dix-huit, dont neuf officiers et neuf civils. Les charges qui pèsent sur quelques-uns des accusés sont accablantes.Un journal du soir croit savoir que les surprises que nous avons eues jusqu'à présent sont insignifiantes comparées à celles que n<>us réservent les débats ultérieurs. Au War-Office, on ne s.mge plus à nier la gravité du .scandale, et le ministre de la guerre, le colonel Steely', a déclaré qu'il est absolument décidé à faire .un nettoyage complet dans les bureaux de son départ ment. Des directeurs de la succursale londonienne de la Société Marconi annoncent que des expériences l'écentes, absolument concluantes, permettent d'affirmer que la communication radio-graphique avec ses aéroplanes sera bientôt aussi parfaite qu'elle l'est actuellement avec les paquebots.LE PROBLEME INTERNATIONAL LA PACIFISME EN ANGLETERRE - AUTOUR D'UNE CONFERENCE INTERNATIONALE — LES RELATIONS ANGLO-AMERICAINES — LE GUEPIER ORIENTAL. Lgndrc$, 25, — La perspective des formidables augmentations, maintenant inévitables, dans le prochain budget naval anglais, inspire à nos confrères de salutaires réflexions qui se traduisent en des hymnes en l'honneur de la paix et de la fraternité des peuples. Mais on est généralement d'avis que de telles aspirations seront seulement réalisables loi-sque l'Allemagne aura accepté ie principe qu'admettent déjà en principe toutes les autres grandes puissances, celui de la réduction collective des armements, ce qui ne changerait point les forces respectives, mais qui représenterait un grand soulagement pour tous les peuples. Or, le succès de la Conférence internationale de Londres contre les dangers de la mer^ ians laquelle les délégués de toutes les nations ont montré une si touchante sollicitude pour les vies humaines, inspire à nos confrères londonniens des articles optimistes. l/i Rcynn'cls ete ce matin, dans un article de fond. Fur Ihosc in i>cril (pour ceux en danger/, montre qu'il est difficile de supposer que ceux qui ont pris part à la Conférence de Londres — et l'Allemagne était du nombre — se refusent à prendre part, sous peu, à une nouvelle Con-féren o internationale tendant à diminuer autanl que possible, à l'avenir, le nombre des enguis de guerre qui constituent, sur terre comme sui mer, le. plus redoutable des menaces contre lea vies humaines.® ^ La même feuilile dominicale, dans son intéressante section « Histoire secrète», se dit à même d'annoncer que le Comité de l'Exposition anglo-américaine qui aura lieu cette année à Londres. dans -La White-City, a pris l'accord, avec l'aiide pécuniaire que lui ofiire l'Association de l'Entente entre l'Angleterre et les Etats-Unis, de payer tous les finals nécessaires pour que la Grande-Bretagne soit brillamment représentée à l'Exposition de San-Francisco à l'occasion de l'inauguration du canal de Panama. Il s'agirait donc de la réalisation d'une idée qui fut déjà expliquée par ie s3orétaire du Comité de l'Exposition américaine dans les colonnes de The Acadcmy, alors que cette idée n'était encore qu'à l'état de vague projet. ' A côte de ces bonnes nouvelles, signalons les rumeurs sinistres dont se fait aujourd'hui l'é-,cho la presse hebdomadaire de Londres au su-j'.M eles intrigues des agents de l'Autriche au-îjtôs dès Malissores, et des agents moscovites auprès elos Kurdes dians le but de provoepier :fles troubles capables de justifier u.ne intervention des Russes en Asie-Mineure et un£ intervention des Autrichiens en Albanie. " ; LA FOLIE DES ARMEMENTS UN MINISTRE QUI REDOUTE LA CRISE Londres, 26. — Le Daily Clironicle publi« unie entrevue que son envoyé spécial a cute avec le mmistre-préfi-ident bavarois, von Rertling, sur la question des armements. Le ministre a dit, notamment : » Chaque homme d'Eat qui 11e craint pas de dire soin opinion doit avouer que les armements croissants de toutes les nations européennes l'es chargoÉt tellement, qu'une crise financière nous menace dans un avenir très rapproché. » L'HERITAGE DU COLONEL ASTOR Londres, fe. — La valeur de l'héritage laissé p<ar le colonel A si or. qui, ainsi qu'on s'en souvient périt dans le sinistre du Titanic, vient d'être fixée officiellement h 400 millions. Sur co total, son fils d'un premier t t. William-Vincent Astor, hérite d'environ 300 millions. Les diroils il payer sur ce legs s'élèvent ù 13,700,000 francs. Sa veuve et sa fillette héritent chacune de 25 millions, les droits sur leur part s'élevant ù 2 millions. * LES CONFLITS DU TRAVAIL MENACE DE GREVE A GENES Gênes, 26. — Les équipages des Compagnies italiennes menacent de faire grève, si leurs administrations n'acceptent pas tes conditions qui onit été fixées concernant les salaires et le contrat de travail. Feuilleton dn Journal de Oand 16 Ls Boucuon de Cristal PAR Maurice LEBLANC l.e lendemain, Clarisse Mergy, que tant d'év'''i;ements avaient abattue et qui, elle aussi, sous peine de tomber malade, avait liesoin d'un peu de répit, prehait pension nvee -on fils chez une dame de ses amies cent la maison s'élevait à la lisière même fie la forêt de Saint-Germain". Très faible, le cerveau obsédé de cauchemars, en proie à des troubles nerveux que la moindre '■motion exaspérait, elle vécut là quelques jours d'accablement physique et d'inconscience. Elle ne pensait plus à rien. La lecture des journaux lui étuit défendue. Or, un après-midi, alors que Lupin, •changeant de lactique, étudiait le moyen 'ie procéder à l'enlèvement et à la séquestration du député Daubrecq, alors que Grognard et Le Bsllu, auxquels il avait promis leur pardon »n cas de réussite, surveillaient les allées et venues de l'ennemi, "lors que tous les journaux annonçaient la comparution prochaine devant les assises des complices d'ArsènclL upin, tous deux occusés d'assassinat — un après-midi, vers qualre heures, une sonnerie brusque re- lenui aans 1 appanemeni ae la rue■ 1.11a-leaubriand.| C'était le téléphone. i Lupin décrocha le récepteur. I — Allô ? 1 Une voix de femme, une voix essoufflée articula : — M. Michel Beaumont ? — C'est moi, madame. A qui ai-je l'honneur. .. — Vite, monsieur, venez en toute hâte, Mme Mergy vient de s'empoisonner. Lupin ne demanda pns plus d'explications. 11 s'élança hors de chez lui, monta dans son automobile et se fit conduire à Saint-Germain. L'amie de Clarisse l'attendait au seuil de la chambre. ! — Morte ? dit-il. ; — jvon, la dose était insuffisante. Le médecin sort d'ici. Il répond d'elle. , — Et pour quelle raison a-t-elle tenté?... 1 — Son fils Jacques a disparu. ; — Enlevé ? — Oui, il jouait h l'entrée de la forêt. On a vii un automobile s'arrêter... deux vieilles dames en descendre. Puis, il y eut des cris Clarisse a voulu courir, mais elle est tombée sans forces, en gémissant C'est lui c'est, cet homme... tout est perdu. » Elle avait l'air d'une folle. Soudain, elle a porté un flacon à sa houche, el elle a bu. | — Ensuite ? 1 — Ensuite avec l'aide de mon mari, je l'ai transportée dans sa chambre. Elle souffrait beaucoup. — Comment avez-vous su mon adresse, mon nom ? ■ — Par elle, tandis que le médecin la soignait. Alors je vous ai lùlépl/oné. — Personne n'est au courant ?... — Personne. Je sais oue Clarisse a des ennuis terribles... et quelle prélère le silence.f -r Puis-i« 1» voie î — En ce marnent, elle dort. D'ailleurs, le médecin a défendu toute émotion. — Le médecin n'a pas d'inquiétude à son sujet ? — Il redoute la fièvre, la siur ex citation nerveuse, un accès quelconque où la main de recommencerait sa tentative. Et cette fois-Là... — Que faudrait-il pour éviter? — Une semaine ou deux de tranquillité absolue, ce qui est impossible, tant que son petit Jacques. . Lupin rin!errompit : — Vous croyez que si son fils lui était rendiu... — Ah ! certes, il n'y aurait plus rien à craindre ! — Vous êtes sûre?... Vous ôtes sûre?... Oui, n'est-cv pas, évidemment... Eh bien, quand Mme Mergy se réveillera, vous Lui direz de ma part que ce soir, avant minuit, je lui ramènerai son fiils. Ce soir, avant minuit, ma p nom es se est formelle. Ayant achevé ces mots, Lupin sortit vivement de la maison et remonta dans son automobile, en criant au chauffeur : — A Paris, square Lamartine, chez le député Daubrecq. VI LA PEINE DE MORT L'automobile de Lupin constituait, outre un cabinet de travail muni de livres, de papier, d'encre et de plumes, une véritable loge d'acteur, avec une boîte complète de maquillage, un coffre rempli de vêtements les pius divers, un autre bourré d'accessoires, parapluies, cannes, foulards, lorgnons, etc., bre£, lout un attirail qui lui permettait, en cr>urs de route, de se transformer des pieds à la tète. Ce fut un monsieur un peu gros, en redingote noire, en chapeau haut de forme, le visage flanqué de favoris, le nez surmonté de lunettes, aui sonna vers six heu-rw soir b, la grille du député Daubreca« yc CUIlUUiSH au perron ou J Victoire, appefèe par un coup de timbre, t apparut. t Il lui demanda : t — M. Daubrecq peut-il recevoir le Dr ' Veracs ? ^ — Monsieur est dans sa chambre, et, à celle heure-là... f — Failes-lui passer ma carte. s Il inscrivit, en marge, ces mots : « de la part de Mme Mergy », et, insistant : r — Tenez, je ne doute pas qu il ne me re- ; çoive. — Mais, objecta Victoire. i — Ah ! ça, mais, vas-tu te décider la \ vieille? En voilà du chichi ! 1 Elle fut stupéfaite, et bredouilla : — Toi !... C est toi ! ' Et, la poussant dans un coin du vesli- bule : ( — Ecoule .. Aussitôt que je serai seul avec lui, monte dans lu chambre, fais ton paquet à la six-quatre-deux, et décampe ! — Quoi ? l — Fais ce que je te dis. Tu trouveras i mon auto plus loin, sur l'avenue. Allons. c ouste ! annonce-moi, j'attends dans le bureau.— Mais on n'y voit pas. ^ — Allume. Elle tourna le bouton de l'électricité et ( laissa Lupin seul. t — C'est là, songea-t-il en s'asseyant, c'est là que se trouve le bouchon de cris- c tel... A moins que I^aubrecq ne le garde ;| toujours avec lui... Mais non, quand on a c une bonne cachette, on s'en sert. Et celle- ci est excellente, puisque personne... jusqu'ici... 3> De toute son attention, il scrutait les objets de la pièce et il se souvenait de la 1 missive que Daubrecq avaît écrile à Pras-ville : « A portée de la main, mon bon n ami... Tu l'as touché... Un peu plus... Et Ça y était.'.. » S Rien ae semblait avoir bougé depuis ce s jour. Les mêmes choses traînaient sur la tahle, des livres, des registres', urne bon- t teille d'encre, une boite a timbres, du tabac, des pipes, touies choses qu'o.i avait r toquées et auscultées maintes et maintes fois. • v — Ah 1 1«î bougre, pensa Lupin, son af c, faire est rudement bien emmanchée ! Ça ^ se tient comme un drame du'bon faiseur... a Au fond, Lupin, tout en sachant e>:aç- s ment cç qu'il venaii faire et comment il s allait agir, n'ignorait pas ce que sa visite i avait d'incertain et de hasardeux avec un j adversaire d'une pareille force. Ii se pouvait très bien que Daubrecq restât mallre du champ de bataille, et que la conversa- v .ioa prh une tournure absolument dilïé- r. lenle oc celle que Lupin escomptait. Et celte perspective n'était pas sans lui ^ causer quelque irritation. Il se raidit, un bruit de pas approchait. j Daubrecq entra. ^ Il entra sans un mot, fit signe h Lupin qui s'était levé de se rasseoir, s'assit lui- { même devant la table, et regardant la ( carte qu'il avait conservée : — Le docteur Vernes ? { — Oui, monsieur le député, le docteur ( Vernes, de Saint-Germain. — Et je vois "que vous venez de la part i de Mme Mergy... votre cliente, sans dou- { te ? ; — Ma cliente occasionnelle. Je ne la ■ connaissais pas avant d'avoir été appelé ( auprès d'elle, tantôt, dans des circonstan- f ces particulièrement tragiques. j — Elle ç.st .malade ? j Mme Mergy s'est empoisoïmée. ^ — Hein 1 ® ; f Daubrecq avait eu un sursaut, et il re- j prit, sans dissimuler son trouble : • — Ilein! que dites*vous ? empoisonnée-1 ; morte, peut-être ? { — Non, la dose n'était pas suffisante. . Sauf complications, j'estime que Mme Mer- est sauvée. Daubrecq se tut, et il resta immobile, la tête tournée vers Lupin. — Me regarde-t-il ? A-t-il les yeux fermés ? se demandait Lupip. «v Cela le gênait terriblement de ne pas voir les yeux de son adversaire, ces yeux que cachait le double obstacle des lunettes et d'un lorgnon noir, des yeux malades, lui avait dit Mme Mergy, striés et bordés de sang. Comment suivre, sans voir l'expression d'un visage, la marche secrète des pensées ? C'était presque se battre contre un ennemi dont l'épée serait invisible. Daubrecq reprit, au bout d'un instant J — Alors Mme Mergy est sauvée... Et elle vous envoie vers moi... Je ne comprends pa'; bien... Je connais à peine cette dame. — Voilà le moment délicat, pensa Lupin. Allons-y. Et, d'un ton de bonhomie, où perçait rembarras de quelqu'un qui est timide, il prononça \ — Mon Dieu, monsieur, le député, il y a de cas Où le deyoir d'un médecin est très co : j >1 iqué... très obscyr... et vous jugerez pei -être qu'en accomplissant auprès de vo- ? cette démarche... !Br£fr voilà... Tandis ;ue je la soignais, Mme Mergy a tenté line seconde fois de s'empoisonner... Oui, le (lacon se trouvait, par malheur, à portée de sa main. Je le lui ai arraché. Il y a su lutte entre nous. Et dans le délire de la fièvie, h mots entrecoupés, elle m'a dit: « C'est lui., c'est lui... Daubrecq .. le député... Qu'il me rende mon fils... Dites-lui ça... Ou bien je veux mourir ... oui, tout de suite... cette nuit. Je veux mourir. » VoMii, monsieur le député... Alors j'ai pfn-finie je devais vo<ue mettre tu courant. Il <st certain qu'en l'état d'axaspêratir>n où se trouve cette dame .. Bien entend il, j'Ignore le sens exact de ses l rôles... .le n'ai interrogé personne... Je suis venu di« rudement, sons une impulsion spontané^, t --r.» (A mimi Mardi 27 janvier 1914 5 centimes le numéro ■■■■■————g—it. u^aair. 58me année - ]\° 21 I

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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