Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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11 oktober 1914
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s.n. 1914, 11 Oktober. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0g3gx46257/
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i.itiiaflchè il octobre 1914 5 centimes le numéro 58me année N° 284 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BKLftWOK: 16 Xrano» par an ; 7-60 fntno* f«*r wtx «soi* ; 4 fraise» pour toc» note Pour Fétranger, te port en sut RÉDACTION & ADMINISTRATION : & RUE DE FLANDRE, 3, GAND TÉLÉPHONÉ «68 ANNONCES» Voir le tarif au bas de la dernière page da Journal. La Guerre Européenne I En France La grande bataille Les allemands reculent dans le Nord d'Arras. — Les Alliés avancent entre ! la Somme et l'Oise. — Toutes les attaques de l'ennemi échouent ommuniquës officiels de l'Etat-major fraiyjais Jeudi, 15 heures. A notre aile gauche, sur aucun point ennemi n'a gagné du terrain; il a dû Une en céder en plusieurs endroits, otamment dans le nord d'Arras où un bmbat a lieu dans des conditions qui Snt favorables à nos troupes. Par suite d'opérations de cavalerie les deux forces en présence, le front étend maintenant jusqu'à la mer du lord. Entre la Somme et l'Oise, l'ennemi b maintient; nous avons cependant lepris la majeure partie de ses anciennes traitions. I Au nord de l'Aisne, le nombie des Llemands semble avoir diminué. Sur bs collines de la Meuse, entre Verdun st S&int-Mihiel, l'ennemi s'est retiré jusqu'à Hattonchattel. T1 tient encore toujours Saint-Mihiel ainsi que ses posi lions au nord de cette localité sur la lire droite de la Meuse. En H'oevre, l'ennemi a fait de violen-es attaques à l'ouest d'Apremont; Iles ont toutes échoué. Jeudi, 11 heures du soir. En général, la situation est inchangée Les positions prises restent les mêmes lalgré de violents combats engagé? ms les environs do Roye. Autour de Lille Mercredi matin, les environs de Lilli naissaient débarrassés des troupes aile landes, dont le passage avait ét( gnalé la veille. La plus important! roupe, 2 ou 3 milliers, avait été can onnée au Mont d'Halluin. Un autre jétaehement, moins important, s'esi jstranché à trois kilomètres environ di Iesquin. Non loin de Fretin, un autri ccupe encore une tranchée à Sainghin u début de la matinée, vers sept heures luis ensuite vers dix heures,de Marquetti Emmerin, on perçut encore quelque, »ups de canon, mais le bruit ne par enait. que très faiblement aux oreilles le bombardement de Reims continue Le bombardementMe Reimé a repris 1 lr et le 2 octobre, mais n'a occasionné qu s dégâts minimes dans les faubourgs. El vanche les aviateurs allemands ont com été l'œuvre de destruction commencé-ir l'artillerie en jetant de nombreuse imbes destinées à détruire les lignes di lemin de fer. La gare n'a pas été touchée lais une des bombes a tué quatorze per «mes. La ville a énormément souffert e s dégâts matériels sont immenses. De iiers d'habitants se sont réfugiés dan fs vastes souterrains des grandes maison le Champagne. Les rares habitants qu «ttent dans la rue longent furtivemen es maisons de peur des bombes et de tapnels. : Dans la nuit on brûle sur les versant Ifs collines, autour de la ville, les cadavre rooncelés en tas et l'odeur de chair brûlé >énètre jusque dans les souterrains. La chasse aux espions et aux pillards On a affiché en France, dans les région otéressées, l'avis suivant : Tout Allemand rencontré en arrièr te troupes, revêtu d'habits civils, ser fMsidéré comme espion. La personne qi rïa fourni les effets et celles qui auraien Rnu le fait et ne l'auraient pas dénonc J l'autorité militaire seront considéré tomme complices. ' Tout Allemand rencontré en arrièi 's troupes, qui ne se rendra pas à la prt Mère sommation, sera exécuté. 1 Toute troupe de plus de trois All( "ands eu armes, rencontrée en arrière de roupes, sera considérée comme comme' ®t des actes de banditisme et exécuté-] Tout individu, civil ou militaire, coi aincu de vols sur les champs de bataill Ha traduit en conseil de guerre. » Grand quartier général des armées de l'Est. » « commandement austro=a!lôman Une information de Vienne, arrivée Man, confirme que le eommandemei L L. I suprême des armées allemandes en Galicie, est aux mains de l'état-major général allemand. L'empereur François-Joseph a été très mortifié de ce certificat d'incapacité délivré à ses généraux, mais a dû acquiescer. Le général autrichien Auffenberg a été mis à l'écart parce que son mouvement contre Lublin a été une grave faute à laquelle il faut imputer la déroute de l'armée. Le général Conrad von Hœtzen-dorff a résigné sa charge de chef d'état-major général de Tarmàe autrichienne, sous prétexte qu'il a été profondément accablé par la mort de son fils. Blâe, 6 octobre. — Le général von Morgen a été nommé commandant des troupes en Prusse orientale, en remplacement du général von Hindenburg. Le gouvernement militaire de Strasbourg a été attribué au général Eberhardt. Le gouverneur d'Ulm est le général von Gerk. Le général Ludingshausen a été nommé commandant de la place de Coblentz, en remplacement du général Lockwald. Leur préméditation SLndres, 6 octobre. — Le Times publie une dépêche du Cap disant que l'Allemagne faisait des préparatifs de guerre depuis le 14 juin. Le croiseur allemand « Eber » se trouvait au Cap quelques jours avant la guerre; une lettre destinée au commandant de ce nivare fut interceptée par les autorités. Elle contenait certaines instructions de Berlin datées du 14 juin, relatives aux moyens à employer pour ravitailler la flotte allemande en charbon au moment où la guerre éclaterait. Dans ce but, l'Allemagne avait des agents particuliers au Cap, à New-York et à Chicago. En Angleterre Les troupes Canadiennes On mande de Southampton que les troupes Canadiennes y ont été débarquées, en excellente santé, jeudi dernier. En Autriche Le commandement des troupes On mande de Pétrograd, 2 courant, an Daily Telegraph : « D'après des informations reçues ici. l'archiduc Frédéric aurait été remplace dans le commandement en chef des armées austro-hongroise par l'héritier de la couronne, archiduc Charles-François-Joseph. ) Sur le front russe Les combats continuent dans la Prusse orientait ; Pétrograd, 9 octobre. — Les combat; sur le front de la Prusse Orientale conti . nuent avec la même violence et le mêmt succès pour les troupes Russes. V. D. ; La défense de Cracovie De ia Westminster Gazette : « La défense de Cracovie peut, a bot ' droit, être considérée comme une néces ? siré pour les Allemands, et nous apprenon: 3 sans surprise que de grandes forces ont ét< concentrées dans ce but. Nous verron: probablement dans cette région une autn de ces batailles de siège qui caractériser la guerre actuelle, et nous pouvons nou: attendre aux vicissitudes et aux délai: usuels. Mais les Russes ont en réserve de: ' forces immenses et on admet courammen ' à Pétrograd que « l'armée principale » n'es 1 pas encore en mouvement. Nous ne spé culerons pas sur des résultats immédiat ^ dans ce domaine, mais la capacité que pos 3 sèdent les Russes à déverser légions su 1 légions dans cette contrée et d'accepte des revers comme des incidents tempo raires et sans importance est unique, e ^ elle se manifestera puissamment vis-à-vi * d'adversaires dont le nombre, quoiqu J considérable, est limité et déjà sérieuse ? ment réduit par une guerre d'usure. » • En Belgique Autour d'Anvers 2 Le bombardement d'Anvers a fait d grands ravages et causé plusieurs in cendies dans le quartier Sud. Gare e casernes, hôpitaux et orphelinats, on s été surtout atteints. Le Palais de Justic a été gravement endommagé; la tou e de la cathédrale légèrement. En dehoi a du Sud, les incendies sont nombreu t de tous côtés. é Le bruit court que les bâtiments d s Jardin Zoologique ont été atteints ( que la direction, devant le dange possible de l'évasion de fauves, a décic de faire abattre tous les aniamux. s Des Zeppelins bombardent" Anvers 1- Roosendael, 10 octobre. — On ai nonce d'Anvers que dans la nuit c jeudi à vendredi, 6 Zeppelins ont survo la ville jetant sue elle une grande quai 1 tité de bombes. Entre autres mom ments, le Palais de Justice a été sériel à sement atteint. it (Vaz Dias.) Renforts allemands de Liège pour Anvers Maestricht, 9 octobre. — 2000 Allemands ont quitté Liège pour Anvers. Le combat de Melle Après la vive canonnade de jeudi et vendredi matin, où les Allemands auraient eu environ 400 tués et perdu quelque 200 prisonniers, sans compter les blessés, l'ennemi a précipitamment battu en retraite. Samedi matin, on signalait ses premières lignes à Oordegem. A Melle, Quatrecht et Wetteren il n'y en avait nulle trace. Le combat de vendredi a été, nous l'avons dit déjà, chaud et acharné. Nos troupes occupaient la plaine ondulée qui s'étend du cottage de M. le notaire Roland, à cent mètres du Pensionnat des RR.PP. Josephites, jusqu'à la gare de Quatrecht. L'engagement de vendredi commença par une marche en avant, d'une rare audace, d'une compagnie cycliste. Elle donna lieu à un combat d'avant-postes qui tourna rapidement à une bataille en règle. Les Allemands, dèvant le feu nourri de nos hommes, cédèrent un peu de terrain. Ce mouvement toutefois n'était qu'une feinte. Bientôt, du renfort arriva à l'ennemi heureusement compensé peu de temps après par l'arrivée de notre côté d'une troupe assez importante de fusiliers de marine français. Ce fut le moment le plus acharné de la rencontre, et, pendant environ une heure et demie, les troupes alliées résistèrent avec succès à un ennemi dont le nombre croissait à chaque instant. L'intervention de l'artillerie allemande allait obliger les soldats belges et français à battre en retraite quand les canons belges arrivèrent également sur le terrain. Ce fut la dernière phase de la bataille; elle fut décisive et coûta cher à l'ennemi refoulé. Fait incroyable : après ce feu incessant de deux bonnes heures, pas un seul homme de la compagnie cycliste bruxelloise n'a été mis hors de combat; lorsqu'elle s'est repliée en bonne ordre sous la prote;ction de notre artillerie et... cédant la parole à celle-ci, elle aviat son effectif au grand complet. Malheureusement, il y avait des pertes dans les rangs de nos amis français. On comptait une bonne dizaine de blessés; un officier atteint par un éclat de shrapnell, n'a pas tardé à succomber à une terrible blessure. Dans tout Melle, évacué vendredi, en moins de trois heures, il n'y a pas âme qui vive. Dans la nuit de vendredi à samedi, une troupe allemande s'est aventurée jusque devant les tranchées des troupes alliées, dont l'ennemi ne suspectait pas la présence. Un combat eut lieu, les alliés étant sortis des tranchées, décimèrent la troupe allemande à la baïonnette. Ce qui en restait a fui dans la direction d'Oordegem. Samedi matin, les troupes belges occupaient les limites de Melle, dès 7 heures. On n'apercevait plus trace d'Allemands. Toutefois, vers 10 heures, une patrouille anglaise qui s'était éloignée un peu. découvrit quelques soldats ennemis dissimulés dans un petit bois. Les adversaires étaient l'un sur l'autre, sans s'être poui ainsi dire aperçus. Les Allemands n'eurent même pas l'occasion de faire usage de leurs armes, les soldats anglais les char géant avec une telle impétuosité que l'ennemi prit la fuite, non sans avoir laissé cinq de ses hommes sur le terrain. L'artillerie belge a tiré quelques coup; de canon dans la direction du dit bois Rien n'y a répondu. A HERZEELE G Octobre. : Ce matin, une patrouille belge a ren . contré entre les communes de Ressegen t et Aygem quatre soldats allemands i > vélo. Elle en a mortellement blessi : un, qui a été transporté à la Gendarme rie de Herzeele, puis a été conduit pa le train de 12 heures à l'ambulance cl Gand. Un autre a été fait prisonnier e a été amené aussi à Gand. Un troisième légèrement blessé, a pu se sauver, ains que le quatrième. 3 Lundi une rencontre a eu lieu à Bam - brugge entre une auto blindée belge e t quatre Prussiens. Un de ces dernier t a été blessé, les autres se sont sauvés, e Dimanche, à Esschen St-Liévin, corn r mune limitrophe de Herzeele, deu s Prussiens ont été tués par les genclai s mes. On entend tonner le canon depui u dimanche dans la direction de Termond. t DANS LE PAYS DE WAES La troupe ennemie assez nombreus qui a réussi à traverser l'Escaut s'es rendue à Lokeren et Zele. Il semb qu'elle se soit divisée en deux groupe Tandis que l'un, le plus nombreux, pris la direction de l'Est, vers la positic 1- d'Anvers, l'autre s'est avancé ve e Seveneecken. Dans cette commune, 1 lé uhlans ont blessé des fuyards et aus 1- de simple curieux, qui auraient miev 1- fait d'ailleurs de rester chez eux. 1- Les Allemands arrivèrent au hamef Bastelaere lorsqu'ils surprirent une p tite patrouille de carabiniers cyclistc au nombre à peine d'une trentaine. Une fusillade de quelques minutes eut lieu causant des pertes de part et d'autre, et après une défense énergique, une vingtaine de vaillants Belges, écrasés sous le nombre d'un adversairz dix fois plus nombreux, furent emmenés prisonniers. Une dizaine parvinrent à se replier et arrivèrent à Mont-Saint-Amand. Les Allemands s'avancèrent du côté de Loochristy. Seulement ici, nos artilleurs veillaient, et il faut croire que le résultat de leur tir n'a pas été du goût des Allemands, puisque ceux-ci ont fait arrêt. Il était alors 2 h. de l'après-midi. Les habitants de Loochristy avaient fui dès les premiers coups de canon. Pourtant, la commune n'a pas été occupée par les Allemands. On croit que ceux-ci sont descendus vers le Sud de certains côtés, la nouvelle s'est répandue que des patrouilles ennemies avaient été vues dans les environs de Beirvelde. Quoi qu'il en soit, samedi matin, il n'en restait plus trace. La présence de l'ennemi à Loochristy avait ému pas mal de gens. Cette localité n'est, en effet, qu'à quelques kilomètres du canal de Terneuzen. On rapproche le fait de l'explosion entendue l'avantrdernière nuit, vers 1,25 h.: le génie belge aurait dynamité le pont de X... pour empêcher les Allemands de passer l'eau. A Selzaete Le Roi Albert a séjourné jeudi à Selzaete; il était entouré d'officiers anglais.Il a quitté la commune vendredi. Sas de Gand lo octobre. 11 y a ici environ un millier de fuyards de Gand, Anvers et les environs. Le bateau à vapeur « Herminia » en a pris ce matin trois cents à bord ot est parti pour Flessingue et Rotterdam. Quelques détachements de soldats belges qui ont été rejetés sur le territoire néerlandais ont passé ici. On les conduit à Alkmaar. A Flessingue 9 octobre. La situation de Flessingue va devenir critique parce que chaque jour, par chemin de fer ou par bateaux, arrivent des milliers de réfugiés. Le bateau à destination de Folkes-tone, qui est parti vendredi, n'aurait pu contenir une personne de plus. Un bateau a amené quelques soldats belges blessés. A l'annonce du bombardement, des milliers d'Anversois, presque tous sans papiers réglementaires se sont dirigés vers la frontière hollandaise. Ils ont étf retenus provisoirement dans la com mune belge Esschen, à la limite du pays Jeudi dix mille réfugiés anvers oisson' arrivés à Amsterdam. D'autres en granc nombre ont été dirigés sur Rotterdam On compte que 100,000 Belges se trou vent actuellement sur territoire holan dais. Notes de 1a journée Le samedi, 10 octobre 1914. Si vendredi il avait régné — surtou dans le courant de l'après-midi — un forte panique, la journée de samec ( a été plus ealme. La veille, beaucoup de personnes fa: • saient en hâte leurs paquets —• petit et grands —, se rendaient dans le banques pour y faire un ultime dépc t s'enquéraient anxieusement de quelqn s moyen de locomotion pour quitter rap dement la ville, puisque des gare; occupés militairement, ne partaient plu, ^ dans aucunes directions, des trains C voyageurs. La venue de nombreuses troup< g françaises et anglaises — dont nor , pouvons maintenant parler puisqu'elli ne sont plus un mystère pour personne, même pour l'ennemi — a contribué dai ;e une large mesure à ramener la calme c it l'apaisement dans les esprits inquiet .0 Et je suis convaincu, pour ma par 3. que si l'Etat-major voulait — ainsi qu a lui est arrivé de le faire—communiqu n à la presse de brèves notes officielle rs même concernant la situation locale, s »g les incidents de Gand des environs, si de la province — il rendrait à l'opinii x publique un service signalé. Il me souvient que la chose avait é ,u demandée à M. le Gouverneur lors d'u a- des premières réunions de la presse : .s, gouvernement provincial, et il no avait été promis que satisfaction serait donnée dans la mesure du possible. Une fois encore, nous revenons à la charge! * * * Les troupes françaises et anglaises donnent à tous la meilleure impression elles ont belle allure, un air martial sans aucune raideur, et ne paraisant pas le moins du monde se ressentir des fatigues d'un long voyage. Et elles sont —• cela va de soi — bien accueillies par notre population. A Gand, la France et l'Angleterre avaient, de longue date, conquis de vives sympathies et de nombreuses amitiés. Sans doute, les transactions commerciales que notre cité entretenait une ou deux grandes puissances devaient leur assurer chez nous de cordiales relations. Et on se souvenait d'autre part du bel effort qu'avaient fait en deux pays, qui sont à la tête de la civilisation avec notre petite Belgique, à l'occasion de l'Exposition Universelle et Internationale de l'an dernier. La participation de la France notamment avait été admirable, et avait été pour une grande part dans le suceès de notre Worlds'sfair. Et l'Angleterre, de son côté, nous avit envoyé de fort belles manifestations de son essor économique, industriel et intellectuel. 11 y avait même, chez quelques-uns, le souvenir des services rendus par ces deux puissances, garantes de notre neutralité, et grâce à qui la Belgique devait d'être une nation indépendante et libre. L'appui que nous prêtent aujourd'hui ces deux grands peuples affecte une forme plus tangible encore, et le souvenir ne s'en éteindra jamais dans le cœur de nos populations. * * * L'appel adressé, par les députés et sénateurs, sans distinction de parti, à tous les jeunes gens de 18 à 30 ans, aux fins de les inciter à s'enrôler comme volontaires, a déjà reçu une large publicité.On nous assure qu'à Anvers, 2000 personnes ont répondu à l'appel du général De Guise, et qu'à Gand il y a eu en quelques heures 500 engagements. Nous sommes à même d'annoncer que l'instruction des recrues se fera en France, probablement dans les régions de la Normandie. On nous signale aussi qu'à Londres, tous les véhicules portent une banderole portant l'appel|suivant : « Jeunes gens, le Roi et la patrie sont en danger. Enrôlez-vous pour les défendre ! » Ne pourrait-on faire à Gand quelque . chose d'analogue. * * * Il paraît qu'il y a à Gand pas mal ; d'argent anglais et français. L'on 1 nous demande ce qu'il faut en faire? Nul doute que nos établissements de crédit ne s'organisent bientôt pour en faire l'échange. Le public peut donc les accepter en toute confiance. ♦ * * I On a fait jadis appel à toutes les per l sonnes connaissant l'anglais. Le moment paraît venu où elles pourraient rendre service. Il n'est pas rare eneffel t de voir quelques détachements ou même e quelque isolé s'arrêter soit afin d'obte .i nir des renseignements quelconques soit pour se faire montrer le chemin ei .- ville. Un guide-interprète pourrait ren s dre de signalés services. s D'autre part, la ville ne possède-t-elli 't plus quelques plans de Gand — en qua e tre langues — édités à l'occasion di i- l'Exposition par la Commission de pro î, pagande et de publicité. * 5) * * e Un biplan a survolé Gand se rendan vers Bruxelles, à 3 1/4 heures. C'étai is assurément un oiseau de bon augure. is * ^ * * On dit que les alliés ont fait saute les ponts sur le canal de Terneuzen, e 18 en tous les cas le pont de Langerbrugge ^ Sous réserves. 3- Roger Th. t- i On demande des nouvelle s> M. G. VAN CRAI3BEEK averit se ir épouse qu'il se trouve à Gand, Marché au et Légumes, 16. m * ' * LOUIS GODEFROID, 1er guides, voloi té taire, 56, rue St-Paul, Ostende, demam nouvelles de parents à Bruxelles, 5 le chaussée de Forest, St-Gilles, . et i iu Mue Marie Peereboom, 21, rue Pangaei us Koekelberg. ABONNEMENTS Le prix d'abonnement au Journal de Gand, pour le dernier trimestre de l'année courante, est RÉDUIT A DEUX FRANCS. Les abonnements doivent être pris dans nos bureaux, rue de Flandre, 3. Chronique gantoise LE PRIX DE LA VIANDE. — Un arrêté du Bourgmestre, en date du 9 octobre, porte ce qui suit : Art. 1. — A partir de ce jour tous les débitants de viande seront tenus d'afficher à leurs vitrines ou à la façade de leurs débits et également à l'intérieur, à des endroits vien en vue, le prix de leurs diverses marchandises. Art 2. — Le prix sera établi pour toute une semaine du samedi matin avant 8 heures au vendredi soir suivant. Art. 3. — Les affiches des tarifs seront d'un modèle arrêté par l'Administration communale que les intéressés pourront se procurer à l'Abattoir, au prix de fr. 0,15 pour les grandes, et fr. 0,10 pour les petites, concernant uniquement les charcutiers. Art. 4. — Les contrevenants seront-punis des peines de police. Lo hocoiar. Hardy, Vervtprs. «st Goûtez oi compare). LES TRAINS DE CHEMIN DE FER n'ont roulé hier que dans la direction Deinze-Cortemarck et sur la ligne Gand-Selzaete-Terneuzen.LES MAISONS INOCCUPÉES. — Le Bourgmestre a pris l'arrêté suivant : Article i. — Les propriétaires ou locataires d'habitations temporairement inoccupées à Gand, sont tenus d'y placer un gardien ou de confier la clef de ces habitations à une personne de la localité; de manière, en cas de besoin, à les mettre à la disposition de l'autorité militaire pour l'exécution des réquisitions. Art. 2. — Le nom et l'adresse de la personne qui a la garde de la clef seront notifiés au commissaire de police de la section. Chicorée des Trappistes Vincart fait café extra. P VOLONTAIRES POUR LA DURÉE DE LA GUERRE. — Le Collège des Bourgmestre et Echevins, porte à la connaissance du public que des bureaux pour l'enrôlement des volontaires (de 18 à 30 ans — âge au 31 décembre 1914), sont ouverts dans les places de garnison situées sous les ordres de M. le lieutenant-général gouverneur militaire des provinces non occupées par les troupes allemandes ou alliées. Les candidats des arrondissementsAlost, Audenarde, Gand et Eecloo doivent se présenter chez le Commandant de la place à Gand, rue du Pont des Moines, à partir de 8,30 heures. Ils doivent être porteurs d'un certificat de bonne conduite et mœurs. BANQUE DE FLANDRE Société Anonyme 33, Place d'Armes COMPTES CHÈQUES (à vue) 3 °/„. COMPTES A (avec préavis de 15 jours) 4,00 %,■ i COMPTES DE QUINZAINE pour la période en cours 3,50 0/o DONS. —J La [section des^Flandres jde > l'Association de^a Presse a voté les dons suivants : 300 fr. à l'œuvre des « chaussettes pour les soldats »; 300 fr. à celle du 5 «Sac du soldat »; 300 fr. à remettre aux ■ réfugiés (par les soins de l'Administration communale); 100 fr. pour l'œuvre du Refuge de nuit (Institution fondée par la (. section). t Pavillon da la Lys. Do Bleye fr3. Restaur, recomm. Diners. Matelotte. Waterzooi, etc. ARRESTATION DE PLUSIEURS PERSONNAGES SUSPECTS. — On a r arrêté, hier, à différents endroits de la t ville, des personnages suspects qui ont été mis à la disposition des autorités militaires.x MATELAS. — En Jarre. Laine, Kapok, Crin animal, etc. — Lits anglais, d'Enfants, Berceuses — Cou-vre-lits, Couverture en laine et coton, ie — Catalogue, Prix, Echantillons sur de-1, mande. G. & J. DUMORTIER Frères, le Chaussée d'Hundelgem, 289, Ledeberg, Tél. 2671, rue longue de la Monnaie, lis, Gand. Tél. 2672.

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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