Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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26 januari 1915
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s.n. 1915, 26 Januari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jw86h4h51q/
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Mardi 26 janvier 1915 ±0 centimes le numéro "t<lpn P. nnn A/\ T\Jn 'Ht JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 fr. par an ; "V-5G fr. pour six mois ; \ fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RTT±C IDE FLA N" l RE, 3, Q-.AJUSTE TELEPHONE 665 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. Dynamométrie t On a pu lire dernièrement d'après la «Vos-sische Zeitung» qu'une statistique semi-offi-?< cielle, évaluait les dégâts matériels que la Bel-i- gique subissait iusqu'aors (mi-décembre 1914) à cinq milliards trois cent dix neuf millions. > Ce qui frappait à première vue dans cette ■ statistique'ce n'était pas le chiffre élevé de B cette évaluation, mais plutôt les flagrantes la- ■ cunes qu'elle présentait; on y parlait, en effet, ■ des dégâts relevés à Liège, Louvain. Namur, | Charleroi et Anvers, mais on n'y voyait guèr I les noms de villes telles que Aerschot, Ter- V monde, Dixmude, Nieuport, Furnes, Ypres, S où les ravages de la guerre ont cependant été B considérables. ' peut donc, d'après ces données de.source E allemande, évaluer les dégâts occasionnés jus- ■ q i'ici à la Belgique à un minimum de six mil- ■ liards de francs; chiffre qui ne comprend évi-B demment pas la contribution de guerre et a ■ autres suites indirectes et déjà tangibles du s fléau actuel. Ces dommages seront un jour réparés, quel | que soit le sort réservé à nos provinces. Les ». belligérants victorieux, quels qu'ils soien . S s'empresseront, il ne faut point douter, de | faire revivre c^s ruines, de repeupler les ré-I gions dévastées, sources intarissables de ri-I chesse et d'activité. L'histoire nous apprendra I ultérieurement, aux frais de quelles nations et I au prix de quels sacrifices s'accomplira cette K œuvre de reconstitution inévitable, dont les I Belges sont décidés à être les premiers et cou-I rageux artisans. Ces considérations nous permettent d'envi-I sager dès maintenant de quelles garanties le I relèvement matériel inéluctable se trouve e ( tourç. Les données qui vont suivre sont pui-I sées à la documentation la plus autorisée. Les F populations des divers pays intéressés attei-jM gnaient à la fin de 1913 les chiffres suivants: Allemagne 66.835.000 habitants, soit 123 ! habitants par kilomètre carré; Autriche-Hongrie 51.390.2000 habitants, I soit 76 habitants par kilomètre carré; Angleterre 46.184.500 habitants, soit 147 l habitants par kilomètre carré: France 39.601.600 habitants, soit 74 habi-tants par kilomètre carré; Russie 169.334.200 habitants. L'Angleterre avec ses colonies compte en I réalité 423 millions d'habitants, parmi lesquels F la population des Indes représente le chiffre B énorme de 316 millions d'hommes. Les autres E colonies 60 millions 676 milles. Oserions-nous timidement rappeler ici que I la Belgique comptait à la fin de 1913, sept I millions e; demi d'habitants, soit 254 par ki-I lomètre carré Parmi eux on relevait la pré-I sence de 80.000 Français et de 57.000 Alle- V mands. Dans l'espace de trente-cinq ans, de 1875 E à 1910, l'accroissement de la population fut ; de 52 % en Allemagne, de 37 % en Angleterre I et de 8 % seulement en France. D'autre part, grâce aux progrès de l'hygiène I publique, la mortalité diminua dans chacun des L pays précités pour les vingt dernières années, I de 33 % en Allemagne, de 28 % en Autriche K et en Angleterre, de 25 % en France, tandis I que cette diminution n'était que de 2 1/2 f en Russie. En trente ans, la population des principales I capitales augmenta dans des proportions sur-[ prenantes. Berlin, sans la banlieue, subit une I augmentation de 86 %; Paris de 29 % et Lon-I dres de 20 pour cent. Pour l'Allemagne, les occupations de la po-f pulation totale se répartissent ainsi ; 43 pour I cent des habitants travaillent dans l'industrie I et les mines, 29 pour cent dans l'agriculture, 14 pour cent puisent leurs moyens d'existence f dans le commerce et trafic, les 14 % restants I exercent des professions diverses non compri-I ses dans ces classements généraux. Quels sont les revenus annuels que ces di-| vers facteurs d'activité assurent à leurs états respectifs? Pour l'Allemagne et les Etats fé-| dérés ; 8 milliards, 534 millions. Pour la Grande Bretagne : 4 milliards, 166 millions. Pour la France, 3 milliards, 556 millions. Ces «chiffres sont donnés en marks pour les trois puissances envisagées. Les revenus de l'Allemagne et des Etats de S la Confédération leur sont procurés à concur-I rence de 34 pour cent par les recettes des | chemins de fer, de 26 pour cent par les'impôts I et droits d'entrée, de 40 pour cent par les re-I cettes des autres exploitations d'état et rentrées I diverses. . Quelle est maintenais- l'importance des det-,es d état des principales nations en présence, j'après les chiffres connus avant la guerre de 1914? L'Allemagne et les Etats Allemands avaient in 1911 une detie d'état de 20 milliards, 572 millions de marks, représentant 316 marks par habitant. L'Angleterre avait, en 1911, une dette consolidée de 14 milliards 955 millions de marks, d'après les documents allemands. D'après d'autres éléments de source officielle anglaise, datant de 1913 : 711 millions 288.421 de Livres Sterling ou 17 milliards 782 millions de francs. Ce qui donne une moyenne de 330 marks ou 412,50 francs par habitant. La France accuse une dette consolidée,remboursable et flottante de 32 milliards 558 millions de francs. Les statistiques allemandes l'évaluaient en 1911 à 2i> milliards de marks soit 666 marks et shellings ou 832 francs par habitant, ce qui représente assez exactement le double de la dette publique par habitant pour l'Angleterre et assurément plus du double pour chaque habitant en Allemagne. En Autriche-Hongrie, la dette publique se divise en trois parties : la dette générale s'éle-vant à 5 milliards 158 milions de couronnes, les dettes des pays représentés au Reichrat ! qui sont de 7 milliards 313 millions de couronnes et les dettes des pays de la Couronne Hongroise s'élevant à 6 milliards 390 millions de couonnes. Ces dettes atteignent ensemble 18 milliards 861 millions de couronnes. La dette publique de Russie s'élève à 8 milliards, 842 millions de roubles, soit au bas mot 35 milliards de francs. Pour se rendre compte du crédit que la finance mondiale attribuait, avant la guerre, à chacune de ces grandes nations, il faut considérer l'intérêt moyen garanti par ces dettes d'état. L'intérêt nominal des rentes d'Etat en Allemagne est de 4 et 3 1 /2 %; celui de ia France est de 3 pour cent, celui de la Russie varie de 3 à 6 % et celui de l'Angleterre est de 2.50 à 2.75 pour cent. En fait, en se basant sur les cours de bourse de 1911, le revenu de la rente Allemande se capitalisait entre 3.92 et 3.75 pour cent, celui de l'Angleterre et de la France à 3.15 pour cent. Le rapport, qui fur présenté à l'occasion du quarantième anniversaire de la Dresdner Bank à Berlin en 1913, contenait un chapitre suggestif intitulé : « Garanties de Paix ». On peut y lire textuellement le passage suivant : « L'Allemagne a placé sa vie économique sous « la protection d'une force armée importante. « Bien que les sacrifices que celte protection « lui impose soient considérables, les charges « militaires comptées par habitant sont moins « fortes en Allemagne que dans les autres « pays de l'Europe. » Voici le relevé d'après ce document des dépenses militaires en 1912. Allemagne 1 milliard 409 millions de marks ou 21 marks 17 par habitant. Angleterre 1 milliard 467 millions de ma:' ou 32 marks 18 par habitant. France : 1 milliard 75 millions de marks ou 27 marks 08 par habitant. La guerre va évidemment jeter dans ces d! verses données une perturbation radicale; mais il était intéressant de fixer par ces chiffres aussi précis que possible, quelle était la situation réelle et avérée, au moment ou s'est déchaînée sur l'Europe la tempête meurtrière que d'aucuns croyaient désormais invraisemblable, jusqu'à l'heure de l'effroyable réalité. Alb. V/ B ÉCHOS L'impôt sur les absents Quelques Conseils communaux avaient pris l'initiative, de taxer les bourgeois aisés qui, émigrés, né veulent revenir. Le Gouverneur-Général allemand a repris le plan et l'a rendu applicable à toute la Belgique. Les fuyards qui ne seront pas revenus le lr mars, paieront un impôt décuple. Les indigents en seront exempts. La moitié du produit des impôts reviendra à la Commune; l'autre moitié sera remise au Gouverneur-Général au profit de l'administration du pays. Le prix du pain en Angleterre Quoique les prix des vivres n'occasionnent pas autant de soucis que les autres hivers, par suite du chômage minime de l'augmentation des salaires dans différents métiers, le prix du pain qui avait augmenté plus que celui des autres comestibles a fait naître quelques inquiétudes.Jusqu'ici il était difficile de tranquiliser les gens; car, par suite des pluies continuelles, il avait été impossible de transporter le blé d'Argentine. Mais les pluies ont cessé et le nouveau froment est transporté par les voies de chemin de fer et sera le mois prochain en Angleterre. En plus le traf: : du froment canadien et américain de février sera doublé. Ainsi on a 'a certitude qu'il y en aura une quantité suffisante et qu'on pourra même faire une réserve. . Les conséquences des nouvelles de l'Argentine se sont fait sentir déjà sur les marchés de blé du jour, où le prix du froment anglais a baissé d'un shelling par quartal et conserve une tendance à la baisse. Le congrès socialiste pour la paix Lors du récent congrès socialiste pour !s paix à Copenhague, M. froelstra, le leader hollandais, a prononcé un discours en danois. Iî y rappelle le but de Jaurès, auquel celui-ci fil encore allusion lors de la conférence du 2. juillet 1914 à Bruxelles : rapprochement entre l'Allemagne et la France. Peu après il tomba, victime d'un attentat chauviniste. L'orateur conteste que le fait de n'avoir pu empêcher cette guerre soit la banqueroute du socialisme; c'est plutôt un coup d'éperon. La conférence a voté une motion d'ordre accusant le capitalisme impérialiste, les arme ments sans cesse renforcés, la politique d'ex> tension territoriale et la diplomatie secrète e irresponsable d'être les causes de la guerre L'ordre du jour, invite la démocratie sociale de faire tout au monde pour l'obtention de la paix L'organisation socialiste des pays neutres ser vira à préparer au moment opportun leur gou vernement à leur rôle d'intermédiaire. Un jeune ministre Le nouveau secrétaire d'Etat des finance; rM - en Allemagne est relativement jeune. 11 m compte que 42 ans, ce qui, en ce pays, es un âge très jeune pour cette dignité. Il était antérieurement professeur d'écono mie politique et il est de couleur politique libé raie. Comme, ° • surnlus, il est d'origine rotu rière le « Vorwârts » l'appelle : « Un hommt nouveau pour un temps nouveau ». Le commerce des neutres D'après le « New-York Herald » les Etats Unis remettraient une note à Londres conte nant leurs desiderata bien précis. LA GUERRE Sur le frent occidental La situation Sur le front en Flandre, il s'est produit for peu d'événeiîients la semaine dernière. A part 1( bombardement de la côte, dont nous avons déji parlé, tout y a été calme. La principale causi de cette inactivité des deux côtés est le mauvais temps, et surtout la pluie continuelle qui a donni à la zone inondée une superficie encore plu; grande. Non seulement l'Yser a obligé les deux adver sairee à se retirer chacun de son côté de: positions avancées, mais au nord de Nieuport i ne reste aux alliés, pour attaquer; que deu) routes étroites qui émergent à peine de l'eau. Dans les eavirons d'Arras la lutte a été plu: violente en ces derniers temps. C'était surtou près de Notre-Dame de Lorette que les attaque: se répétèrent avec la plus grande opiniâtreté. Notre-Dame de Lorette est situé à 12 km. ai nord d'Arras, sur une hauteur, d'où on domim la chaussée d'Arras à Béthune. On comprent aisément que la possession de cette hauteur es vivement disputée. Pendant ces combats les tranchées passen continuellement des mains des uns aux mains des autres, sont prises, perdues et reprise: sans cesse. Conformément aux communiqués français e allemands, les Allemands ont pris le 19 janviei une tranchée d'une longueur de 200 m. mais elle fut reprise deux jours après par les Français. Ceci se rencontre souvent dans ces combat: entre positions retranchées, mais les succès qu en résultent n'ont qu'une importance locale e n'ont aucune influence sur la situation générale Ces victoires partielles et temporaires dépen dent en général du nombre de soldats qui fon l'attaque. Une attaque française des deux côtés de 1; chaussée d'Arras à Lille a échoué. Le comba eut lieu non loin de Ecurie, qui fut déjà cité ai commencement de la semaine. Quant à la situation dans les environs de Soissons, on se rappelle la victoire allemande du 15 janvier; les Français se voyant violemment attaqués et constatant que les ponts qui permettaient les communications avec leurs réserves étaient déjà à moitié emportés par le courant, se virent forcés de passer l'Aisne et d'évacuer entre Cussies et Missy la rive droite (nord) de la rivière. A l'est de Missy et à l'ouest de Cussies, les Français maintiennent encore leurs positions sur la rive du nord. Les Français n'ont cependant aucun espoir de s'avancer de ce côté. En effet les Allemands, ayant les hauteurs en leur pouvoir, dominent la vallée. Les Allemands, recevant constamment du renfort, vont tenter naturellement de passer l'Aisne. S'ils y parviennent, et cela sur un grand front, la situation subira un changement important, dont les conséquences ne peuvent pas encore être prévues. Notons en passant que la distance entre les deux villages cités, Cussies et Missy, est de 8 kilomètres. Les autres combats dont les communiqués parlent, ont eu lieu à Berry-au-Bac (près de Reims). C'est là que la chaussée de Reims é Laon passe l'Aisne et le canal de l'Aisne à 1< Marne. Notons que ce même endroit a joué un granc rôle lors du combat entre Blùcher et Napoléon D'autres combats ont eu lieu à St-Mihiel sui la Meuse, où les Allemands défendent la rivt du nord du fort « Camp des Romains » qui es tombé en leurs mains. Les Français attaquent sur les deux rives d< la Meuse. Près de Vilcey, au nord-ouest de Pont-à Mousson, les Allemands sont rentrés en posses sion d'une partie d'une position qu'ils avaien perdue. Le but des Français à Vilcey, et plus à l'es près de la forêt Le Prêtre, est visiblement di couper la communication entre la Meuse et Met; par Thiaucourt. Dans la Haute Alsace la lutte continue encon près de Sennheim. Les attaques les plus violentes ont lieu dan: : la vallée de la Thur, dont nous avons déjà parli [ dans un article au sujet de la Haute Alsace. Les Français se trouvent depuis des mois ; Thann dans une position fortement retranchée La ligne de feu, en partant de Thann, se dirige au sud-est, vers la frontière suisse en passan par Ober-Aspach, Nieder-Sulzbach, Butweiler Nieder-Sept et Pîettershaufen. : En partant de Thann, dans la direction nord ouest, la ligne de feu suit les cimes des mon tagnes. Le front occidental n'a donc subi aucun chan gement de quelque importance. Le bombardement de Soissons Paris, 21 janv. — Le « Dusseldorfer Généra | Anzeiger» écrit ce qui suit au sujet de Soissons | Le niveau de l'Aisne élant redevenu normal les inondations ont cessé, mais les routes de deux côtés du fleuve sont jusqu'ici encore tou jours impraticables. Hier pendant toute la journée les Allemand ont bombardé la ville avec une batterie établi I sur une hauteur de 136 m. Les dégâts sont très importants. 1 Le baptême du feu des Canadiens ' Les Canadiens qui ont séjourné pendant s ! longtemps dans le camp anglais, ont subi 1' baptême du feu : le Princess Patricia's Ligh Infantry est resté pendant 48 heures dans le tranchées. C'étaient les premièrs Canadiens arrivés ei | France et ils avaient été envoyés avec quelque troupes des Indes comme avant garde du rest du contingent canadien. Après être restés pendant une semaine oi ' deux dans la ligne de réserve, ils furent envoyé ' pour relayer des troupes françaises de premièr ligne. Dans leur tranchée, qui n'était qu'à 9i mètres de celle des Allemands, l'eau et la bon atteignaient les genoux et il n'y avait place ti pour s'étendre ni pour s'asseoir. I Quoique le régiment fut exposé au feu d l'artillerie lourde et à une fusillade continue, le pertes furent petites. Un officier périt. Mainte nant les Canadiens se reposent pendant quel ques jours avant d'aller de nouveau dans le tranchées. Sur Ir frnnt oriental Réunion de ministres Le baron Burian, le nouveau ministre de i Affaires étrangères en Autriche, est parti pou Berlin vendredi pour s'y entretenir avec 1 Chancelier d'Etat eî le secrétaire d'Etat vo Jagow. La situation en Pologne i Le « Times » apprend de Varsovie qu'en fai i la situation n'a pas changé là-bas. La ligne rùss passe toujours par Cheany, à l'ouest de Radom La région entre Kielce et Radom sert à merveille à la défensive russe et il serait quasi impossible aux Allemands de faire des progrès rapides vers Varsovie, même si Kielce était prise par eux. On parle d'une offensive russe prochaine. Une lutte entre deux aviateurs au dessus de Przemysl Vienne, 21 janvier. — Du k Dusseldorfer General Anzeiger » : Après que des aviateurs autrichiens se furent envolés de Przemysl sans être inquiétés par le feu ennemi, l'aviateur russe Andrewitz résolut de les poursuivre. Il s'éleva et commença à donner la chasse à un des aviateurs autrichiens. Tout à coup, les appareils se heurièrent ei s'abattirent. Les deux aviateurs furent tués. Des Zeppelins au dessus de Varsovie Copenhague, 21 janvier. — D'après ce que les journaux de St-Pétersbourg annoncent,pendant la semaine passée la ville a été survolée 5 fois par des dirigeables allemands. Deux d'entre eux ont jeté des bombes sans occasionner de dégâts. LES DIFFÉRENTES PHASES DE LA LUTTE EN POLOGNE La « Kôlnische Zeitung » a publié un long ■ article, dans lequel sont décrits les change-: ments qu'a subis le front en Pologne et en Prusse orientale ; en suivant sur la carte on verra consécutivement glisser lentement le front : d'abord vers Varsovie, puis, vers la frontière allemande, enfin subitement de nouveau vers l'est et s'arrêter non loin de Varsovie, où la situation est devenue à peu près la même que 1 sur le front occidental : des retranchements des deux côtés. t Voici maintenont en détail ce grand mouve-; ment du front. * Après la défaite suivie de retraite des troupes : russes en Prusse orientale,— première phase de ' la lutte — une grande partie de l'armée alle- > mande était laissée libre de se porter vers les : autres parties du front où il fallait du secours. Comme les armées austro-hongroises, atta-i quées par des troupes d'une grande supériorité numérique, se retiraient derrière le San et la Wisloka, des contingents allemands furent t envoyés dans le sud de la Pologne, dans le but de soulager les troupes austro-hongroises par une offensive à travers le sud de la Pologne, - prenant à revers les armées russes, qui venaient - de passer le San et d'investir Przemysl. Les troupes autrichiennes qui n'étaient pas strictement nécessaires au sud de la Vistule furent transportées sur la rive nord. Vers le -milieu de septembre les troupes allemandes se trouvaient sur la frontière russe et le ' 28 septembre commença la nouvelle offensive : sur la ligne Cracovie-Kreuzburg (Kreuzburg est > une ville du nord-est de la Silésie). Ce nouveau 3 front put être organisé grâce au chemin de fer " qui, sur territoire allemand, longe la frontière polonaise avec çà et là des embranchements 3 directs vers la Russie, mais qui s'arrêtent près 5 du territoire russe. Sur la rive gauche de la Vistule (donc au sud de la Pologne) on avait annoncé de forts partis de cavalerie, environ 6 divisions; ceux-ci se retirèrent cependant à l'approche des troupes ' austro-allemandes. 3 A la fin de septembre les communiqués ' annonçaient que le premier but de l'offensive 5 allemande était atteint : les Russes retiraient des troupes de la Galicie. 1 Des forces russes considérables se réunis-S saient à l'est de la Vistule entre Lublin et Kazimierz. Au commencement d'octobre les Russes se 1 préparaient à passer la Vistule entre Sandomierz 5 et Josefow, selon toute apparence dans le but 3 d'attaquer de front les troupes austro-allemandes ^ qui s'avançaieit au nord et au sud d'Opatow, et 3 en même trmps de contourner l'aile gauche 1 allemand en ^'avançant par lwangorod. Cette tentative échoua à cause d'une attaque : spontanée allemande contre Opatow, qui obligea 5 les Russes à se retirer le 4 octobre derrière la Vistule à l'est d'Opatow. Les Russes ne voulurent cependant pas renon • 5 cer à leur projet de passer la Vistule. Du 6au 20octobre ils essayèrent constamment ' de traverser le fleuve en aval d'Opatow à Kazimierz, Nowo-Alexandria, lwangorod, Pawlourie et Rycywol ; chaque tentative échoua avec de grandes pertes. Dans l'entre-temps les Autrichiens étaient par-s venus à repousser les Russes jusque sur le San et surtout à faire lever le siège de Przemysl. Mais 3 il leur fut impossible de passer le San et de , continuer l'offensive contre l'aile gauche russe. Us se contentèrent donc de maintenir les Russes au San. D'autre part les troupes allemandes qui com-t battaient dans le sud de la Pologne ne pouvaient î plus avancer sans rendre leur position encore plus dangereuse, et devaient attendre jusqu'à

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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