Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1918, 02 Juni. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sb3ws8kd1q/
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mmBEgÊSk v" r" A'" S9QVS £? 3 £7~:"1£t? L'Bspa?n2 ! C'est Cor loue ;it l'art ara o ; ' st Sfvilh bc s S pr <- ssiona WYorss -t szs c >urses de* taureaux ; L QrenadJ avec son Alhambra, souv?nir de la spkn-ieur g Maur.s. L'Espa^n i C'est ; j ys n.h grà;. aux jtôques, ttllc.'.:-;nt nrielii qu'i! faiu't t.n crevc-r, n-'-n, qu u f, _l( t | . r j ; : Franc, serait, son cuisiner. - il y a il|x si'- 'r", .' st un pupjfifrde va-nu-pfcd's et meurt-Rai E l 19i .'. St un pays c -:»t 1 -«ariv.M-'.-tré finan- Ir est au . tau-fixe. Avant la guerre, l'Espagne était un p.u 1.- l^bitour de ut le monde. Non que le pays soit pauvre en lui-même; [contraire, son sol renferme des rioh-sscs consi 'érables, ais encore inexploitées. Il récèle des minerais précieux, [ fer, du plomb, du cuivre. Il possède les fameuses mines iflio Tinto, aussi célèbres par leurs gisements que par la Relation qui se fait généralement sur leurs titres. Mais, part quelques entreprises de ce genre-là, les trésors gturels du uays donnent le sommeil du juste. Est-ce a re que l .s espagnols répugnent à I s exploit, r ? Pas tout fait; il manque une certaine organisation, des moyens oe Rsp 'il, de l'esprit d'initiative. Tout cela, évidemment, fin'- plus ou moin> du caractère national. Sans être Icisêineril des ennemis invineiol; s du travail, les gens JCastille et d'Andalousie ne parviennent quand même is taujours à se efaire d'un: sspèce d-..- tLndance instjnc-jre qui [es porte plus volonti.rs à uanstr la séguedille et Ejoire du manzanilla do la maison LilluS Pastia et Ci:-, K sortir les bras des manjhes p >ur attaquer résolument Bbesogne ar lue et de longue haleine. Ce phénomène Blique comment il se fait que la plupart des entreprises n: mératriees,appartiennent en Espagne i; des étrangers, ar.s de tclk-s circonstances, il ne faut évidemment pas Ht ndre à voir la nation faire des pas de géants. Le contre serait plutôt vrai. Et, en somme, c'est ce qui s'est iss :. Au lieu de marcher de l'av.nt, le pays a fait une ar he sur place pendant des._ années, marquant le pas ors que tous les autres pays d l'Europe, même ceux des llkans, s'organisaient et travaillaient. Même la langue, Répandue, a perdu de son importance. Qu'on le prenne (sérieux ou pas, c'est un fait : jusque dans le commerce is cigares, l'apathie espagnole s'est laissé battie, et core par le : \ inague morte. Les V, ni-Vidi-Viei, les |ior, Exeelsior, Quo-Vadis, ViJrix, N »oilitas, Primus ter Parcs, que sais-je, ont supplanté les Flor d. tous ûts et de toutes couleurs, le-s Espeeial -s les plus divers, est vrai qu ; la vL-toire du latin présente un avantage : e a permis de refaire ses humanités en fumant. Il n'y a guère beaucoup d'années, la masse de là popu-[iou espagnole vivait encore dans une misère noire. Ce t-là, très souvent, ie motif d'émigrations sur grande h de. Il y a eu des villages entiers qui ont passé en ibérique, dans le temps. Bourgmestre, échevins, garde-ampêtre, v.-aux, vaches, cochons, couvées, tout y pas-it Un jour même, une petite ville, celle de Bejar, dans district d- Sala nannu.-, s -llidia du Brésil les moyens frnigr. r en bloc, avec ses 9.000 haoitants, afin d'aller jolir là-bas sa eélèore manufacture de draps. Triste, direz-vous, profondément trist . Rassurez-vous; n'en est plus.ainsi. A:tuellenjent, il doit faire rudement >n m Espagn ; il doit en tous cas y faire mi ux que chez >us. Croyez moi, la guerre a mis du beurre dans les jinards des suj ts d'Alphonse XIII. La chose n'a pas été j"t compliquée. Voyant les hollandais, les danois, les edois-battre monnaie sur le dos des belligérants, les ns intelligents de Madrid et de Barcelone se sont dit bu fond cela ne devait pas être très difficile, puisqu'il [s'agissait en somme que de faire comme les autres, sxpérience a prouvé que leur raisonnement était exact, qu'ils n'avaient pas bâti des ch iteaux... dans leur propre ys. Après quelques tâtonn ments, l'affaire a marché mme sur des roulettes. On a doublé la production agri-le, on a renforcé l'exploitation des mines, et on a vendu e foule de choses à l'étranger, aux prix forts. L'argent a uvé le bon chemin et, en peu de temps, le pays s'est ement hien comporté, qu'il est en ce moment, toutes (portions gardées, un des plus riches de l'Europe. Une île crise, et encore n'a-t-ell pas été fort inquiétante, a isé quelques soucis. Celte crise a été celle des oranges, ces chemins de fer ne sont précisément pas la branche Iploitation la mieux organisée. Or, il se fait qu'une Inde partie de la population de la côte orientale d'Es-ïne vit pour ainsi dire de la culture et du commerce s oranges. Cette population avait apporté, l'année pas-î, ses plus grands soins aux travaux agricoles. Tous ses p°irs étaient fondés sur une exportation croissante, gheureûsemënt', le chemin de fer mit des bâtons dans [roues. Sur dix wagons demandés, l'administration n'en Voyait qu'un seul. Il en résulta qu'à un moment donné, sort de Val. nce étouffa presque oans les oranges et 1 s h-'arines (heureux port!). L'affaire menaça de tourner r volte, lorsque le gouvernement intervint énergique-nt. D.s transports spéciaux furent organisés et, au bout Quelques semaines, le tout rentra dans l'ordre. lu fur et à mesure que le" pays fournissait des produits Tientaires, des minerais, même des navires aux gouver-jnents de l'Entente, l'or affluait dans ses caisses. N'allez | en conclure que chaque espagnol nage dans les écus. la, naturellement, n'est pas le cas. Le coût de la vie a »i 1 à-bas également une hausse considérable. N'empêche Kl'afflux ininterrompu de métaux précieux a été infini-nt supérieur au renchérissement général d .s produits de Sommation générale. Bref, de pays débiteur avant la irre, l'Espagne est devenue actuellement créancier de x qui, dans le temps, lui prêtaient à gros intérêts. Fin 3, la Banque d'Espagne avait une réserve métallique de ^millions de pesetas (la valeur nominale de la peseta fivant au franc) ; il y a quinze jours, cette réserve assait déjà les 2 milliards. Grâce à cette bonne fortune, jlinistre des Finances se propose de réorganiser, une Ipour toutes, le système monétaire du pays. f vrai dire, ce nettoyage est nécessaire. Avant la guerre, Bque toute la circulation monétaire de l'Espagne se Iposait de papier, et ce papier avait même une teinte sz prononcée de papier-monnaie. Les. billets n'étant «remboursables en or, le rôle de l'encaisse-or de la ique d'Espagne était en quelque sorte platonique. Mo- —!, |, m n ni -rrrrrrr Journal de Gand X X > ■- - 13 .. j . X'%1 ■ . • 'V S53 Kéiaciion et Àdm .Hstratioïï : 3, KU MK FLANBRE, 3, GAND bonrsmeuts : ..-N F . VIN0T X Q PAS TBIM TE • no ctalliste argent, le pnys subissait c:e ce fait, annu lle-ment, dès pertes considérabhs ; son dév I--ppement économique tn sentait les C' ntre-cr ups. Mais 1 s transactions fructiK use faites grâce à la guerre ont bcul.-versé cette situation^ Le change espagnol s', st <i'a •. rd défait de sa mauvais réputati. n, puis s'-, st consoli 'é, t, fînalcment, s'est i ; i p -sé dans les pays neutres d'une façon aussi im-p jri use qu'inatten m.-. En c e moment, la peseta vaut 18 p. c. <!e plus que le franc suisse. Auparavant, la ivut ext •rieur-'-, suffisamment connue sur tous L-s tnarch :-s-finan .iers de l'Europ., obligeait l'Es, pagne à soigner, chaque annee, pour le s rvice d'environ un milliard d'argent placé à l'étranger. Le déplacement excessivement favoraole des changes fit reV'nir au pays une partie — s. Ion d'aucuns mê:ne plus de la moitié — r'o ce milliard. Ce phénomène réjouissant engagea le gouvernement à assainir également la rente en la convertissant en rente intérieure. Aussi deux projets de loi, d'une importance capitale non seulement pour l'Espagne même, mais pour tous les pays qui, en temps ordinaire, sont avec elle en relations d'affaires, ont été soumis cette semaine aux Cortès. Ils prévoi n?, l'un, l'introduction de l'étalon l'cr à partir du lr juin 1919 ; l'autre, la conversion de la dette extérieur- en dette intérieure. C'est là le prélude d'une modification profonde du système économique du pays ; si ell. peut jamais être réalisée, une des anomalies les plus regrettantes du marché financier international aura disparu. D .vi'lément, cela démontre que le gouvernement entend ' i>i:n, cette fois, y aller rondement. Il a d'ailleurs déj'; introduit i'autr- s mo lifi.aiions prouvant qu'il désire ne plu. rester en arrière. Pour la première f-is depui la gu. rre, l'heure ciVté a'été introduit en Espagne le 15 avril dernier. Ailleurs, ectte innovation a été réalisée fr i-d.-ment, il y a deux ans d :j k, à c ups d' r ! nnan-jes t < c lois. Ri n le cela dans la patrie des t r. a rs. Là, 1. to. t s'.si passé d'une faç- n à la fois s» k nnel!< et eor iaie.Vci i co .inent l'Impartial du 16 avril rendait compte de la chose: «L Ministre- de l'Intérieur a voulu solennellement inaugurer 1 passage de l'heure anciehne à l'heure d'été. D : nombreuses invitations avaient été lancées, et, du haut des terrassas de l'hôt 1 :îiuistéri 1, une foule élégante assista .'i la cérémo- i; qui se déroula Puerta del Sol (la gra m'piace d~ Ma ri ) lorsque les aigmll. s de l'horloge centrale <k la capitale furent avancées de soixante minutes. Ensuite eut lieu un grand banquet, qui dura j' s-qu'au .iatin. De nombreux toasts furent pr nonces. Avant de se quitter, le Ministre dit quelques paroles aimables et invita tout le monde à revenir le 15 octobre,pour regagner de la même façon l'heure si agréablement perdue ». Les Espagnols sont des maîtres dans l'art de vivre 1 Raoul Gustave. ÉCHOS D'ER Au Théâ're Pa he Cercle Ar istiq,us Symph n* que Ga ?.toi53 Le concert de dimanche dernier nous a permis de j ter un coup d'œil panoramique sur la symphonie au cours du XIX6 siècle, et ce, grâce au choix judieieux de M. Guilje-myn, qui nous fit passer en revue divers maîtres de cette époque avec un extrait de leurs œuvres, propres à n^us en faire goûter le caractère spécial. Cet aperçu schématique fit r vivre devant l'auditoire cette période si féconde. Huit fragments de symphonies se sont succédés. La cé-lèbrt Inachevée (allegro) du viennois Schubert, plus pâle peut-être que celle d'un Beethoven, Hay !n ou Mozart, mais par- ssus tout, très sentie, fut suivi, par la Symphonie n. 3 (Ecossaise) de M n lelssohn. C lle-ci sejnbh beaucoup plus extérieure, plus brillant: . Le finale de la lro partie finit dans un soupir de mélancolie; tandis que ce Scherzo en 2 temps, dont il est l'inventeur, est d'une gaîi ; si folle, si exubérante qu'on croirait vraiment assister à des jeux folâtres et des ébats joyeux d'enfants. Tout autre la Symphonie n. 2 (final ■) de S humann, se souciant fort peu de la f -rme. Cette page touffue, tourmen-; tée, à brusques soubresauts, extériorise l'âme inquiète et hantée vie l'auteur, qui par suite de ses accès de maladie nerveuse, alla jusqu'une quasi-folie. N'est-il pas curieux d'observer le fait que^ces trois compositeurs célèbres moururent à la fleur de l'âge ? Le premier à trente-et-un ans, miné par une maladie de langueur; le second à trente-huit ans, terrassé par la douleur et l'apoplexi ; le troisième à l'âge de quarante-six ans, rongé par les nerfs. Offrant un contraste profond avec la précédente, la Symphonie n. 3 (Andante) de Brahms porte en elle la quiétude et le repos. Tout simple et intime, dans son recueillement grave, d'où semble monter une prière, nous nous sentons introduits dans la grande salle familiale, chaude de -sympathie, où règne, dans le doux bonheur, la vertu ancestrale Dans quel autre état d'âme nous rejette brusquement Borodine, par sa Symphonie n. 1 ! Celui-ci faisant absolument fi de toute.convention, de tout tracé classique, apparaît au premier abord comme assez décevant. Pas de lignes n tli s, pas d'exposé systématique; mais plutôt des cris e :ul;ant de joi t de douleur sauvages. I sang nouveau et fougueux slave y déborde corn me un terrent, qui nous emp e;!.' au gré de ia folie ;.e ses tourbillons ou de la lan-g or', use caresse de ses vagues ealri^ts. Nouveau contraste frappant que la Symphonie n. 3 (ada-gi'.j) iu doyen le nos compositeurs modernes -- il a quatre-vingt tr is ans— Saint-Saëns. I i nous sommes éblouis par la 'u:\-i use clart fran-çais-.*. L s vii Ion i!. s entament leur grave complainte; les violons la r.pren'icni d'un ton plus : in et insou iant. ■ Puis, le dév lopp ment se fait équili»r ;, harmonieux et § large, sans tâtonnements. On jurerait à certains moments ; des effets d'orgue : c'est la beaut. imposante, sans recherches ; la cristallisation d'une inspiration supérieure. La Symphonie n. 2 (andantino marziak) d Tschaï-kowsky est beaucoup plus mélodieuse que celle de son compatriote Borodine mais ell - est aussi beaucoup moins | originale. Ce-ci s'applique surtout au thème cadencé qui justifie le titre. Cette page de musique charmeuse finit en souffle ou plutôt elle s'évapore. Pour finir la Symphonie n. 5 — Le Nouveau Monde — du tchèque Dvorak. Ici, de nouveau, le sang slave bout: : à vrai dire le panslavisme musical est ind.niable. Danse éeh velée et démoniaque, entrecoupées, de moments de langueur et d'eubli, au-dessus desquels éclate tragique, k thème martelé des cuivres çoinme un • menace ou une prophétie... B. Au Vieux G; ad La société philanthropique des « Ware Vriend.cn » a donné j u i après-midi t le mèn e j- ur < n s-.irée un troisième et qua'riè m e d i t i n d' sa « s 1 c-r présentation ». J ne r. vi mirai plus sur la fin ss. di s tableaux-vivants, un régal p ur les yeux. Qu'il me soit permis c- pendant de relater les q-i. lques nouveautés apporté s au orogramme. Tout d'abord nous y rencontrons M. Proot, notre sympathique ' aryton, touj urs surja brèche lorsqu'il s'agit de bienfaisance. Il nous a fait connaître un charmant morceau Het dierbaar Ouderhuis de Van H rzeele ; son timbre métallique a cont'ibué à faire goût, r tout, la maj -sté contenue dans Het Geuzenvendel op den Thaismar-ch. Une cantatrice, que je ne connaissais pas encore, mais qui n:- peut que gagner à l'être, est Mlle Dcrvveduwen. Sa voix i soprano dramatique volumineuse a plu dans les mélodiques morceaux d'Antheunis, Hubcrti et Blockx. Quant à Mlle Robcrti elle a obtenu un véritable succès dans Y Air des Clochettes de Lakmè. Son organe agréable et étendu s'est joué des difficultés amoncelés dans cet air de concours. Trilles et notes piquées se dessinèrent comme des fleurs rar s sur la dentelle musicale de Delibes. El vraiment voilà des clochettes qui tintent cristallines dans un ciel oriental pur et tout bleu. Un « bis » mérité de la ; part d'un pu die choisi et connaisseur fut la plus belle ; récompense qui puisse échoir à cette- chanteuse. Les organisateurs peuvent, à juste titr', être fi rs de leur œuvre et «nous ne pouvons que remercier encore M. Strony, pro-p iétaire duVieux-Gand, de son extrême obligeance et de son louable désintéressement. B. Chronique Contase MUSIQUES. — P. et A. Beyer, éditeurs de musique, P. Struyf, successeur. Grand choix de musiques belges et étrangères. Lutherie artistique. Cordes garanties justes sonores. Accessoires divers. CONFISERIE chocol. Ed. De Vynck, r. St- îeorges,22. j VIVRES. — Comité national de Secours et d'Alimenta-tion. Rationnement de la quinzaine du 2 au 15 juin prochain : Cér aline de maïs, 200 gr. par personne, 0.20 fr ■ la rati ai; Saindoux, 260 gr. par personne, 1,30 fr. la ration; Lard salé, 260 gr. par personne, 1,30 fr. la ration ; ^ Amidon, 125 gr, par personne, 0,50 fr. la ration, exelusi- ? v ment pour les non-secourus; Sucre,360gr. par personne, ' 1,44 fr. la ration ; Sel, 4('0 gr. par personne, 0,12 fr. la !j rati n pour les non-secourus et 200 gr. par personne, ï 0,06 fr. la ration pour les secourus; Farine d'orge, 65 gr. S par personne, 0,06 fr. la ration. DISTRIBUTION GRATUITE - Le Comité Régional | de Gand-Uroain a décidé que la 11° distribution gratuite l aux participants des S up s communales et Cantines bour- ; gcoises, comprendra 400 gr. choucroute et la ration de lard salé. a PRETS.Achat, vente propriétés.Minnaert, bdBéguin.21. ' LA BANQUE l'Union du Crédit de Gand, Société Anonyme, fondée en 1855, Siège Social, Place St-Michel, 16, Bureau Auxiliaire, rue de Flandre 32 à Gand, a l'honneur de porter à la connaissance du public qu'elle a ouvert un Bureau Auxiliaire, à l'avenue Elisabeth 19 à Gand. Le bureau est ouvert le matin de 9 heures à midi, et l'après-midi de 2 1/2 à 5 1/2 heures, le samedi après-midi : excepté..»» LE SAVON MOU est hors de prix. La essive en poudre « Ne. rlandia » le remplace pour bouillir le linge et pour le nettoyage en général. ! CUIR. — Pour la quinzaine du 3 au 15 juin, tl s :ra déli-• vré des bons pour réparation de chaussures. Le public est prévenu que les bons jaunes, jusqu'au n°15000 inclus seront : annulés à la date du 29 juin. N >us prions instamment les personnes qui n'ont pas de réparations à faire immédiatement à ne pas prendre de bons, afin de. laisser^ces derniers à la disposition des ménages qui en ont un urgent besoin. A la même date, il sera égal; ment mis en vente par les soins du Comité Régional, des semelles de bois en Pal la. Pour en obtenir, il faut simplement se présenter, muni de i sa carte de ménage, 11, rue courte du Jour. GUERISSEZ rhumatis 'ne, gnutte par tisane, elixir et liniintnt H^yrvlrickx. Pharinaeien Hjyndrickx, chaussée (le Bruxelles, 2, Ledeberg-Gand. ; U. Laurent, avenue du Gran I Marais, 213. — Transport. \ — Camionnage en ville, à l'heure. BISCUITS. — Ration, 2 biscuits par personne au prix de 0.20 fr. pièce. Lundi 3 juin, de 9 à 10 h., n. 66401 à 66800 ; de 10 à 11 h., n. 66801 à-67200 ; de 11 à 12 h., n. 67201 à 67900 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 67901 à 68300 ; de 3 1/2 à 4 1.2 n. 68301 à 6 8700. Mardi 4 juin, de 9 à 10 h., n. 68701 à 69100 ; de 10 à 11 h., n. 69101 à 69503 ; de .11 à 12 h., n. 69501 à 699C0 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 69901 à 70300 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 70301 à 70700. M rcredi 5 juin, de 9 à 10 h., n. 70701 à 71100 ; de 10 à 11 h , n. 71101 à 71500 ; de 11 à 12 h., n. 71501 à 71900 ; de 2 1/2 à 3 1/2 h., n. 71901 à 72300 ; de 3 1/2 à 4 1/2 h., n. 72301 à 73000. LE PLUS GRAND stock de meubles anciens se trouve à la maison d'art,''Ad. Dangctle. VAN DEN BOGAERT, m. au Beurre, 10, ag. de change. FOUR à PAIN « LE MERVEILLEUX ». Cuit le pain, la vian ie, la pâtisserie. Sèche les légumes, les fruits, sur feu à oaz et ordinaire. MAISON DUTRY-COLSON, Rue des Champs, 12, Gand. UNE SCÈNE DE FAMILLE. — Il n'est bruit en ville que d'une scène qui a éclaté récemment chez un de nos nouveaux riches. Madame et sa jeune fille, depuis près d'un an, prennent des leçons de piano de la maîtresse à la mode. Celle-ci, satisfaite des progrès de ses élèves, venait de leur remettre un morceau a quatre mains qui a été exécuté dernièrement à une soirée donnée par la baronne X. Et aussitôt ces dames de se mettre à l'étudier avec fureur. Monsieur rentre et, à sa grande stupéfaction, il trouve les deux élèves au piano. « Ah ! par exemple I s'écrie-t-il avec rage. Est-ce que l'on ne sait pas que je suis riche ici? Si quelqu'un vous voyait, il en dout-rait, pour sûr. Il ne manquerait que cela que ma femme et ma fille devraient jouer au même piano 1 Comme si je n'avais pas les moyens de m en payer un second ! Vous aurez chacune votre instrument et vous en jouerez tant que vous voudrez ». Et sans attendre de réponse, notre bonhomme se précipite au d- hors, court chez un fabricant où il demande le piano le plus cher. « Qu'on le porte immédiatement chez moi, ordonne-t-il. Songez un peu que ma femme et ma fille, voulant faire de la musique en même temps, ont dû se mettre au même piano. Cela ne peut plus se représenter, n'est-ce pas vrai ? » Et il rentra chez lui, calmé enfin, après avoir eu le plaisir d'allonger au fabricant trois beaux billets de mille. ALPH. DE TAEYE, r. de Courtrai, 6, Meubles. Literies. G. WTTERWULGHE. Ag. de change, agréé, 59, Coupure, r. g. N g. fonds puolics, coup^hèq., monn. étrang. L ONGU NT Pédiphile guérit pour toujours cors aux pi-' S, œils .de perdrix, durillons. Une seule application suffit. Se cons. rve des années sans perdre de sa valeur. Gacons. pharmacien, rue de l'Eglise, 34, Ledeberg. Mmô B. — Votre réclamation a été transmise à la Commission locale de ravitaillement. LUNA PUDDING PO WDER. En vente partout. ELECTRICiTÉ répar. prix coûtant. Geniets, r. Brab. 14. LES MARQUES « Le Paon » et « Pierrette » constituent un excellent amidon. VACCINATION. — Le Collège des Bourgmestre et Echevins porte à la connaissance du public que des séances de vaccination gratuite auront lieu dimanche prochain à 9 h. dans les écoles rue du Bondon et rue de la Chèvre et lundi à 4 h., avenue de la place d'Armes, 3. DE KROONBITTER is de beste. FONDS publics. — Gillet, rue longue des Violettes, 37. HORLOGERIE Kaeschagen, r. Borluut,3. L'heure juste. LAINE. — Le paiement de la laine réquisitionnée par l'autorité allemande se fera à l'Hôtel de Ville (Salle de l'Arsenal) aux jours indiqués ci-dessous pour la 10 section. L'indemnité suivante est accordée : 1° qualité, 4 M; 2° qua lité 2 M 50 ; 3e quaîifé 1 M 50. : Jeudi 30 mai, lettres A à C; V -ndredi 31 mai, Iettr s D à D. Ryck > ; Samedi 1 juin, lettres De Schepper ô G ; lundi 3 juin, lettres H à L: . mardi 4 juin, lettres M à R ; mercrc i 5 juin, lettres S à | */an Goethe m ; jeudi 6 juin, lettres Van Ham à Z . On est prié de se présenter personnellement et d'apporter.': c -rtificat de livraison» L. 3Â) .Uu, ru? de ia Bienfaisance, 43. Ojzogène.s. AVÎS A- PUBLIC.-- Le Syndicat des pairons coiffeurs informe le p:;b!b de Grar. !-(îand, q:;'à partir du lr Juin, -les prix dans les salons de coiffure seront légèrement augmentés.Cacao sucre « MARGOT », Café mélange «LEXTRA», Amidon composé « LE LIS», Pudding Powder«PAX». Vente en gros, LÉON ROTSAERT, 7, rue Poudrière, (près Boulev. St-Liévin). PAPIERS et sachets, Van den Breen,bdde l'Abattoir, 17. La poudre SANA stiprime ces inconvénients de la transpiration 1,25 fr. EN TOUTE BONNE PHARMACIE. UNION Pharmaceutique des Flandres. — Pharmaciens de service 1,- dimanche après dîner, 2 juin : pour Gand (Dock-Porte d'Anvers) tt M mt St-Amand, M.Van Bockx-staele, rue d'Anvers, 10 ; pour Ledeberg et G^ndbrugge, Pharmacie- Leyman, Rue Eggermont, Ledeberg. MAISON B. Van Hyfte, rue basse des Champs, 32.Vente et location de pianos par mois, pour soirées et concerts. BUREAU de change Jules Dossche, 27, dig. de Brabant. OUD-GEND. — Jusqu'au 6 juin. 1. Henny Porten dans « Le Mariage de Louise ». 2. « La dernière danse », grand drame nouveau delà marque Pasquale. Etc., etc. Vendredi prochain : « L'Argent », d'après Zola. DEMANDEZ partout savon Espéranto; le meilleur; adoucit -la peau. MODERN PALACE. —Juqu'au 6 juin 1918. « Le Manteau d'H. rmine », comédie vaudeville en 4 parties jouée par Maria Carmi. « Mariage de raison », grande comédie en 5 parties, jouée par Henny Porten. Etc., etc., etc. ^ JEAN JOSKI, rue du Poivre, 14-16, Fournitures générales pour Eau, Gaz, Electricité. MINARD. — Vu l'énorme succès du «Comte de Luxembourg» on donnera encore quatre représentations. Dimanche 2, à 7 1/2, matinée à 3 h., lundi 3 et mardi 4 à 7 1/2. Jeudi 6, « La Chaste Suzanne ». ACHÈTE Antiquités. — Petite Turquie, 15. THÉÂTRE PATHÉ. — « Raspoutine ». — Quelle figure étrange que celle- de cet homme prodigieux qui fut un moment le maître de la Russie tzariste. Cette page d'actualité historique est condensée dans un film en 8 actes : 1. Ch -z le gouverneur de Tobalsk, en Sibérie. 2. Raspoutine, le viveur, devient moine. Raspoutine prophète. 3. La comtesse Ignajewa présente Raspoutine dans le inonde. 4. Raspoutine guérit le tsarewitch et le président du conseil. 5. Les pénitentes de Raspoutine. Raspoutine en pleine gloire. 6. L'Etoile commence à pâlir. 7. La conjuration. 8. L'assassinat du prodigieux moine. Faits Divers LE HAVRE. — Le ministre Van de Vyvere, ancien échevin de la ville de Gand. a failli perdre la vie à la suite d'un accident. Revenant d'Angleterre, il se rendait en auto au Havre avec le comte Louis de Lichtervelde. En cours de routf*, une roue se détacha et les deux voyageurs se trouvèrent sous la voiture renversée. Le comte de Lichtervelde et le chauffeur n'étaient que légèrement, blessés, mais le ministre fut moins heureux: après qu'on IVût transporté à l'hôpital, on constata qu'il avait l'omoplate gauche fracturée. Les médecins espèrent que M. Van de Vyvere sera bientôt rétabli. ve r k Bulletin Financier Bourse offioieu-e de Gand L'argent reste excessivement abondant; toutes les émissions sont actuellement absorbées, dès qu'elles voient le jour. La semaine est marquée par une préférence marquée pour les banqu -s du mon (e boursi r. Tous nos instituts y . ont passés. La Banqu* de Flandre s'y met carrément à 1.360 et rest demandée à ce cours, Banque de Gand 830-835, VUnion du Crédit reste demandé à 610 ; est même recherchée, la Banque Belize du travail sans offre; serait-ce le dividende de 8 o/o, distri >uée aux actionnaires pour l'exercice écoulé, qui provoque ces demandes ? Egalement bien traité les actions Banque Outremer aux environs de fr. 770 si on devait tenir compte de la plus value du portefeuille, sur la valeur d'estimation, les cours dépasserai nt notablement ces prix. Ciédit foncier d'Extrême Orient 470 à 480. Comme ce cours contient environ 80 fr. de coupons récupérables, le prix ne revient qu'à environ 400 fr. Tram ays, bien achalandés. Barcelone,les bénéfices s'élevant à 2.924.960 fr., permet la distribution d'un dividende de fr. 13,50 aux actions de capital, 61,36 aux parts de fondateur. Barcelone San-Andrès, dont les recettes ont augmenté en 1917 de 247.605 pes., obtient un bénéfice de fr. 257,689 et distribue 4 fr. à ses actions. Budapest a gagné 7 352.220 couronnes et paie 28 cour, aux capital et 18 couronnes aux a.tions de jouissance. Beaucoup de demandes aux Tramways Electriques en Espagne div. 81 1/2 fond. 1735 environ. Après les divers amortissements il reste unsolde bénéficiaire de3.769.980 fr. la soc. complète la réserve légale en y attribuant 951.866 fr. Les dividendes sont fixés à 7 fr., 3 fr. et 60 fr. respectivement aux. actions de capital, de dividendes et de fon- pilleton du Journal de Gand. 32 1 Le Comte DE Monte-Cristo PAR A L EX A N D R E D l J M A S - D autant mieux, répondit Monte-Cristo île pauvre Kdraond n'aura, pas longtemps |re aimé par vous Le mort va rentrei P tombe, le fantôme va rentrer dans la it. j- Que dites-vous. Edmond ? - Je dis que puisque vous l'ordonnez, Merles. il faut mourir. - Mourir! et qu'est-ce qui dit cela? Qui 'te de mourir? d'où vous reviennent ces es de mon? - Vous ne supposez pas qu'outragé publiaient, en face de toute une salle, en pré-p nmis et de ceux de votre fils, poqué par un enfant qui se glorifiera de n pardon comme d'une victoire ; vous ne •posez pas, dis je, que j'aie le plus aimé y vous, Mcrcédès, c'est, moi-raêm", c'est -ire ina dignité, c'est-à-dire cette force qui tendait supérieur aux autres hommes; cette force, c'était ma vie. D'un mot. vous la brisez Je meurs. - Mais ce duel n'aura pas lien, Edmond, puisque vous pa; donnez — Il aura lieu. Madame, dit solennellement Monte-Cristo; seivement, au lieu du sanar de S)t' e fils que devait boire la tene, ce sera le mien qui coulera. Mercédès poussa un grand cri et s'élança vers Monte-Cristo ;--mais tout à coup elle s'ari éta. Edmond, dit-elle, il y a. un Dieu ati-des-sus de nous, puisque, vous vivez, puisque je vous ai revu, et je me fie à lui du plus profond démon cœur. Eu attendant son appui.je me repose sur votre parole. Vous avez dit que mon fils vivrait; il vivra n'est-ce pas ? — Il vivra, oui. Madame, dit Monte-Cris!® étonné que, sans autre exclamation, sans autre surprise, Mercédès eût accepté l'héroï- ; que sacrifice qu'il lui faisait. Mercédès tendit la main au comte. — Kdmond, dit-elle tandis que ses yeux se mouillaient de larmes en regardant celui auquel elle adressait la parole, comme c'est beau de votre p rt. comme c'est grand ce que vous venez de taire là. comme «'est sublime d'avoir eu pitié d'une pauvre, femme qui s'offrait à vou> avec toutes les chances contraire-' à ces espéranees! Hfllss! je suis vieilî|.ë parles chagrins p us encore que par l'âge, et je ne puis même plus rappeler à mon Edmond par un sourire, par un regard, cette Mercédès qa'autreioi» il a passé tant ^d'heures à con-templer Ah! e,ioyez-moi. Edmond, je vous ai dit que moi aussi j'avais bien souffert ; je vous le répète, cela est bien lugubie de voir passer sa vie sans se rappeler une seule joie, sans conserver une seule espérance ; mais cela prouve que tout n'est point fini sur la terre. Non ! tout n'est p s fini, je le sens à ce qui me reste encore dans 1 cœur Oh! je vous le repè e. Edmond, c'est beau, c'est grand, c'e»t sutilnne de pardonner comme vous venez de le faire ! Vous dites cela, Mercédès ;,et que diliez-vous donc si vous saviez l'étendue du sacrifie,e que je vous fais ? Supposez que le Maître suprême, après avoir créé le inonde, après avoir fertilisé le chaos, se fût arrêté au tiers de la création pour épargner à un ange les larmes que nos crimes devaient faire couler un jour de ses yeux immortels : supposez qu'après avoir tout pré.paié. tout pétri, tout fécondé, au moment d'admirer son œuvre, Dieu ait. éteint le solei! et repoussé du pied le momie dans la nuit éternelle, alors vous aurez une idée, ou plutôt non, non. vous ne-ponriez pas encore vous faire une idée de ce qtte je perds en perdant la vie en ce moment. Mercédès regarda le comte d'un air qui peignit à I" foi-son étonnera Kt, ^on j. rî îi? ; -ration et sa reconnaissance. Monte-Cristo appuya son front sur ses I f mains brûlantes, comme si son front ne' pou-■ vait plus porter seul le poids de ses pen-! sées. — Edmond, dit Mercédès, je n'ai plus qu'un mot à vous dire. Le comte sourit amèrement. — Edmond, cont.inua-t-elle, vous verrez que. si mon front est pâli, que si mes yeux sont éteints, que si ma. beauté est. perdue, que si Meicédés enfin ne. ressemble plus à elle-même pour les traits du visage, vous verrez que c'est toujours le même cœur! Adieu donc, Edmond; je n'ai plus rien à demander au ciel.. Je vous ai revu aussi noble et aussi grand qu'autrefois. Adieu, Edmond... adieu et merci ! Mais le comte ne répondit pas. Mercédès ouvrit la porte du cabinet, et elle, avait disparu avant qu'il ne fût revenu de 1 rêverie douloureuse et profonde où sa vengeance perdue l'avait, plongé. Une heure sonnait.-à.'l'horloge des Invalides qua d la voit lire qui emportait madame de Mo < e t. en roulant sur le pavé des Chninps-Elysées,fit relever la tête au comte de Monte-Cristo— Insensé, dit-il, le jour où j'avais résolu ' de me venger, de ne pas m'être arraché le i cœur ! j .. ai-, - .'.s XIII LA RENCONTRE Après le départ, de Mercédès. tout retomba dans l'omore de z Monte-(;ristô Autour de fui et au-deoaps de lût sa pensée, s'ariêta ; son esprit énergique s'endormit comme lait le corps a près une suppijsjie fatigue. Quoi! se disait-il. tandis que la lampe et les honnies se, consumaient trist nient et que les serviteurs attendaient avec impatience dmis l'antichambre; quoi! voilà l'édifice si lentement préparé, élevé avec tant de peines et de soucis, écroulé d'un seul coup, avec un seul mot, sous un souffle ! Eh quoi ! ce moi que je croyais quelque chose, ce mi i dont .j'étais si fier, ce moi que j'avais vu si petit dains les cachots du château d'If, et que j'avais su rendre si grand, sera demain un peu dépoussière! Hélas! ce n'est point la mort du corps que je recette: cette -instruction du principe vital M'est—il» point le repos où tout tend,où tout mal- euretix aspire, ce calme de matière après lequel j'ai soupiré si longtemps, au-devant duquel je ni'aciiemin is par la route douloureuse de la faim, quand Earia est apparu dans mon cachot ? Qu'est-ce que la mort pour moi ? Un deeré de plus dans !•# calme et deux peut-être dans le silence. (A suivre.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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