Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 29 Juni. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gm81j98r37/
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ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, le port en su* , mmmmsBi ■ ■ « REDACTION & ADMINISTRATION : 3. RUE DE FLANDRE. 3. GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES' Voh- la tarif au bas de la dernière page du Journal. De-ci, de-là il lo ut parfois pardoinner à ccux <lo.nl I luwnciw* est difficile : ils ne sont pas toujours responsables... Car on ne sait pas, en général, à que! point l'état moral peut dépendre de l'état physique. On s'en convaincra par la lecture de celte histoire américaine qu'on télégraphie <le New-York à un journal anglais : Aille Dorothée Schliss, Agée de 17 ans, était toujours très désobéissante et causait i>or son caractère indocile beaucoup de chagrin à ses parents. Pour faire disparaître les défauts de la jeune fille, on prit récemment, sur le conseil des médecins qu'on avait consultés, une me-sur énergique et originale en môme temps. Le chirurgien I)r Muncie avait constaté que la premier» vertèbre de la jeune fille était luxée et que, par sl,ite la circulation cérébrale était troublée, ce qui influait sur le caractère de la jeune personne. Le chirurgien, aidé d'un spécialiste, a remis la vertèbre en place et la jeune. Iule, qui vient de quitter la clinique chirurgicale, est devenue douce comme un agneau. Hékis ! combien de gens ont été ainsi calomniés et méconnus, sous Je vain prétexte qu'ils avaient un caractère insuipportable 1 C'est qu'on n'a pas trouvé le traitement qui les eû-t guéris. Ainsi, vouis les gendres classiques qui vous plaignez de ce que le baromètre marque trop souvent la tempête d-ans votre intérieur, avez-vous fait examiner les vertèbres de vos belles-mères ? Il suffit peut-être d'un rien poiutr rendre les chères créatures meffïiMement anienés et conciliantes, si tant est qu'elles cherchent l'originalité dans l'acrimonie et dans l'autoritarisme. De même, il y aura lieu de déterminer et de localiser la vertèbre qu'il s'agira de traiter pour rendre les femmes économes et discrètes, .les maris fkléles, les enfants studieux et les journalistes siDirituels... * * * 11 n'y a pas à se le dissimuler : nous vivons à une triste époque. Voici que le dévergondage s'insinue jusqu'au s-ewi des. familles bien ipensuntcs ! Vous .savez que-' tel de nos saints évéques vient de censuacr avec vigueur 1-a licence des toilettes «« aussi incomplètes que révoltantes » que nous devons à la mode actuelle. A ces modes immodestes, il parait que les belles dévotes sacrifient avec entrai, et que leur coquetterie n'hésite pas à se présente, ainsi parée à r église pour y rece. r les sacre monts. A la vérité, faut-il les blâmer ri ^ouireusement de se faire' belles au goût d' jour pour honorer spécialement le seigneu en décorant sa créature ? Nous n'en avon pas le courage... C>uoi qu'il en soit, ces dame, ont sans doute, en dépit de leur piété, dôcâdé d'opposer la force d'inertie aux rigueurs du prélat, pour lui apprendre à se mêler de ses affaires. La « Fédération -des femmes chrétiennes » vient, en effet, de lancer un nouvel appel aux familles catholiques pour obtenir que les mamans cessent de s'approcher de la sainte table ou dv conduire leurs filles di;ns un accoutrement peu respectueux »: *'est donc qu'on s'est préoccupé de l'ukase épiscopal à peu près autant que s'il n'avait jamais» exisilé. C'est ainsi qu'un évêque, célibataire par fonction, peut «apprendre à ses dépens cru'il est dangereux de s'attaquer aux femmes... Il risque foii, assurément, de n'avoir pas le dernier mot.. • * ♦ Cette campagne, contre la liberté, par trop généreuse, au dire de notre saint èvê-que Waffelaert, des modes actuelles, ne provoque pas seulement chez nous ses réjouissantes conséquences. Fin Allemagne, elle a produit des mouvements « en sens •divers ». Ses pudiques rigueurs ont notamment déterminé la protestation d'un admirateur princier de la beauté féminine, lequel ne tient pas du tout à ce qu'elle soit trop yoilée. J1 s'agit du prince régnant de Schaumbourg-Lippe, qui réside à Bucke-bourg. Celui-ci a au moins le courage de ses opinions, et c'est en ces termes qu'il a fait notifier aux intéressés l'impression, fâcheuse qu'une récente réunion lui avait laissée : i?on Altesse Sérénissirae a constaté A nouveau, lors de la dernière soirée musicale dans sa résidence princiere, que la plupart des dames se eoiu présentées avec un décollage insuffisant. S. A. S. a chargé le maréchalat de sa cour de faire connaître que désormais MM. les chambellans de service auront i rendre les dames tnvilées attentives à ce manuuoment à Ja rèi£ie. sSÊBBSSSÊBSSSÊSÊSSÊBSSSBSSB^ÊÊm S. A. S. n'exige pas le decolletage dit «berlinois», mais Elle d«:-ire (pie les manches soient Irès courtes el surtout sans doublure. Le maréchalat de la cour. Son Altesse éprouve un penchant pour la franchise des réalités visibles. E le ai-l me que les manches soient très courtes et i- sans doublure ; on en peut conclure que n ses administrées ont de beaux bras ; la re-:- cpmmandâtion est un madrigal déguisé, i- Quant au decolletage «berlinois», il nous laisse rêveur, Où commenoe-t-il ? Où s'ar-n rête-t-il ? Mystère. Avec ces extraordinaires Berlinois, on ne sait jamais... t Quoi qu'il en soit, si l'Autel prohibe, le i Trône tolère — rue dis-je I il réclame... i- Et voici un nouveau et grave conflit en i perspective entre le temporel et le spirituel. Ah ! les femmes ! que de perturbations ne leur devons-nous pas ? e ï i ii parmi que la « maudite soif de l'or », e. q"e stigmatisaient déjà les anciens, es' chose qui se justifie malaisément, encori que l'immense majorité des imparfaits liu ,i mains y soit sujette. En effet, si nous sa v'o^vs combien il y a peu d'or dans li monde, nous serions humiliés par la mes quineric des réalités que nous poursuivons et nous estimerions qu'il n'y a vraiment e 'pas iâ de quoi se décarcasser- si l'on peut dire... * * t Voici, à ce propos, les décevantes oons tatations que publie u'n confrère : On parle sans cesse, dans le problème de la t *ie chère, de la crise de l'or. C'est lui qui cause s tout le mal, dosent les économistes. Il y en a trop et, par suite, sa valeur représentative diminue.Si on consulte les statistiques les plus autorisée?, en constate que le poids total d'or pur existant à la surface de la terre ne dépasse pas 19,50,).000 kilogrammes, ce nui représente, étant donnée la densité considérable du précieux nVlal, 1.000 mètres cubes, c'est-à-dire le volume d'un cube de 10 mètres de côté. Ainsi le métal dieu, qui cause les guerres et pour la conquête duquel luttent et. travaillent I tous les pauvres humains, occuperait, s'il él;iit . ex irait de tous ses alliages, un volume dont la piH'tesse confond: l'imagination. t" I I "àut-il, en vérité, se donner tant de peine ,r : pour la conquête d'un cube de dix mètres . de côté ? Par exemple, il représente beau ^ coup de choses, ce bienheureux cube — car ce n'est pas un cube ordinaire, c'est " une synthèse, dont on peut dire qu'elle re-• présente à 1a fois tout ce qu'il y a de bon el tout ce qu'il y a de mauvais sur la terre 1 — rnmme la langue de l'apologue d'Esope I>ès lors, il n'y a plus à êln surpris si tant de milliers d'humains souhaitent pou- rlu •/umeux cube, que les plus 'humble peuvent désormais se représenter^dre^s dans leur jaro'in -- image qui ne leur pc' mettra olus de.* dormir aussi ir»ninuin#»s b j. p j'a/:ii<s dévotes, à 1» sagacité des- .'uellos il* ii k '< cli..j>j'e. ont bien raison de î" :ire : nous vivons en des temps anarchi-|uês. Je n'en veux jtour preuve que l'ex-J" raordirwiire été do»'i| nous jouissons — si î l'on peut dire — el ces manifestations de 4 'orageux génie qui commande à la fureur 'J 'tes flo's et don i l'initiative facétieuse nou-l_ vaut un si beau désordre climatérique. x ! Ah! il en fait de belles, celui qui gou-^ venir les éléments et régit le tonnerre ! Pendant un récent orage, en France, ci Juin, il a fait tomber la foudre sur la madone du calvaire, ni plus, ni moins. S'il [existait, un dieu des mécréants, jamais il ,r n'aurait osé perpétrer pareil exploit, que [j. : lu galanterie la plus élémentaire lui eûl ,e d'ailleurs interdit. (j. Aussi bien, voilà une prouesse capable e, de jeter dans uli douloureux désarroi les is Ames pieuses, ou tout au moins celles d'en-Ire elles qui réfléchissent... Voyez dans !i_ quel affreux dilemme on les enferme : ou c. bien elles doivent considérer cet acte com-,jt me jusle, et alors c'est que la madone a, le -l,ar quelque faute ignorée, mérité celle sé-t.. vère punition publique, ou bien l'autorité |0 sui'-ialurelle, qu'on prétend infaillible et il douée de l'absolue clairvoyance, a commis ,n ^ une iniquité en frappant une innocente, et ,it j comment croire encore, après cela., que tout re qu'elle fait est bien fait et digne des ., louanges exaltées ? .u' Voilà, du moins, ce qui apparaît aux lê modestes lueurs de l'infime logique huit. maine. Peut-être qu'aux lumières de la lo-t ,u* gique céleste les choses prennent un as-n- , uect tout différent... : ECHOS Lwnwu La pension des députés. Une organisation excellente fonctionne à la Chambre française. Nous voulons parler de la caisse de pension des anciens députés. Créée en 1904, sa dotation a été constituée à l'aide de versements mensuels de la ; part des intéressés. Autrefois, les versements étaient de 15 francs par mois ; ils sont maintenant de 50 francs. Pour avoir droit à la pension, les anciens députés doivent être âgés de 55 ar:s ou moins et avoir huit années d'exeicice de mandat. Jusqu'au mois de mars derniei, il suffisait d'avoir siégé quatre ans; une délibération récente a élevé au double la durée d'exercice du mandat. Ajoutons que les anciens députés qui ne remplissent pas les conditions d'âge sont admis, pour obtenir la pension, à conti-'i nuer les versements mensuels jusqu'au ! jour où ils auront atteint l'âge régleincn-< taire. En outre, des pensions sont attribuées aux veuves et orphelins des anciens depu-'' tés décédés alors qu'ils avaient droit à la ■ retraite. ( A la date du 1er janvier 1914, il y avait 1 137 anciens députés touchant la pension, t qui est de 1,800 francs, et GG veuves recevant une pension de 1,200 francs. A la suite des dernières élections, le droit à la pension s'est ouvert pour 73 membres , de la précédente Chambré n'ayant pas cte réélus. * 1 Les pensions à servir au* 1er janvit-i K'I t, tant à d'anciens députés qu'à des veuves d'anciens députés, représentaient au total une somme de 320,000 francs. A celte Somme viendra s'en ajouter uut autre de 110,000 francs correspondant aux relrà-t^s des 7:! nouveaux pensionnés. La charge annuelle de 1 a caisse des retraites va donc s'élever à 460,000 francs. /-y/wuL» it*,lisse dispose actuellement de irtV/OO ''unes de ressources annuelles. Ajoutons que 8G anciens députés ne remplissant pas encore les conditions réglementaires continuent à-verscr leur cotisation mensuelle de 50 francs pour s'assurer a l'époque voulue le bénéfice de la pension de 1,800 franct. CAIel'®tto de chien. U f a quelque temps, un haut p; rsolinage du Céiesle-Eminre, de passage à Paris, invitait plusieurs Parisiens à dîner en l'hôtel qu'il avait loué. L'originalité du repas, servi à la chinoise, avait excité vivement La curiosité. Malheureusement, le maître de la icwison n'entendait goutte au français, et ses invité» ignoraient les subtilités de ki langue CunifuciuS. On se comprenait cependant.... Les plats à l'aspect le plus extraordinaire défilèrent... Les imvités in'osaient pas goû ter... Enfin, l'on servit un mets appétissant... Le plat était excellent... Ce devaiî "frire du canard, pré-paré suivant une recetti exotique... Un des invités voulut être aimable. — Coin ! coin ! fit-il, indiquant le volatile Coin ! coin ! Et il se lécha os.teaxsiblement les lèvres Une lueur d'intelligence passa dans le yeux du Céleste. — Bow- you ! émit-il. C'était du chien,.. Les invités en .furent sérieusement indisposés. %w% Le Prix de Home. C'est un Amversois, M. Smolde-ren, élève de l'Institut des Beaux-Arts, oui vient d'èl-re proclamé lauréat du prix oc Rome pour l'architecture. Le deuxième prix n'a pas été décerné, vwv Les Allemands et le port d'Anvers.Les tentatives allemandes pour se débarrasser de la tutelle du port d'Anvers apparaissent plus clairement de I jour en jour. . A défaut du projet de canalisation et [ d'approfondissement du Ilhin, les journaux ( du grand empire nous exposent le plan , grandiose conçu par les ingénieurs hydrographes et qui ne tend à rien moins'qu'à mettre le Rhin en communication directe ' avec la mer'sur territoire allemand. Le ] canal projeté partirait de Wesel, côtoyé | ; rait la frontière hollandaise pour aboutir I à Emden, sur la Mer du Nord. Il aurait * une profondeur de 7 à 9 mètres, de manière i à livrer passade à des vaisseaux d'un ton- I , liage assez élevé, et à partir de Wesel le ; Rhin serait approfondi pour amener les ^ ; navires de mer jusqu'à Duisbourg. Dus- 1 '• scldorf et Cologne. ® Tout le trafic de la Prusse rhénane et de 'v la Westplialie, des centres industriels de r Mluhheirn, Essen, Crefeld, Elberfeld et îT : Barmen, qui alimente actuellement les 1 ports d'Anvers et de Rotterdam, serait dé- < tourné par Emden. * i Les travaux coûteraient 300 millions de é marks. k Les délégués des villes intéressées se » ! Moru réunis a rranclori, et la constructioli ^ du canal a été décidée en principe. < Si le projet se réalise, ce sera une perle ^ considérabh pour l«i métropole belge, car t les lignes de navigations allemandes aban- h donneront vraisemblablement leur esca'e V d'Anvers. ^ %%%% s Dan l'armée. -3 Un arrêté royal vient de décider . i qu'en cas de fpénurie de sous-ofri- i ciers du génie, candidats adjoints 1 du génie, il pourra, .pour pourvoir aux cm- 'r plois d'adjoints du génie, être fait appel, :a dans des conditions à déterminer par le !: ministre de la guerre, aux conducteurs et i aux ingénieurs sortis des écoles spéciales 1 annexées aux Universités du pays. j- La préférence sera donnée aux conduic- r teurs el aux ingénieurs ayant servi ùJ'ar- c niée. * c r Les illettrés aux Klals-Unis, en 1< Angleterre et en Allemagne. c D'après les relevés établis, il y c aurait, aux Etats-Unis, sur dix mil- ( le personnes, sept c -nt soixante-dix iftet- c i très ; en Grande-Bretagne, il y en aurait 5 cent cinquante. Eu Allemagne/trois seule- * l ment, toujours sur ce môme nombre de dix (- mille personnes, ne sauraient lire ni éori- I i e. U y a lieu de remarquer que, pour ce 1 : qui concerne les Ktats-Unis, ces chiffres ( 1 se'rapportent à toutes les personnes Agées 1 de plus de dix uns. La statistique anglaise 1 se base uniquement sur les registres de r mariages, el, comme pour ï'AHemagne, elle ne considère que les adultes et les personnes saines de corps el d'esprit, tandis que les chiffres ..des El a Us-Unis comprennent même la population noire. Mais en Belgique... ! AYV\ Humour écossais. — Facile à reconnaître.. Sandy Mac Betli rencontre dans sa promenade un pêche m à la li ! gne déveinard. — Inutile de rester ici, dil Sandy, h place ne vaut rien. Vous en trouverez plusieurs bonnes en remontant la rivière — Merci du renseignement, répond U pêcheur, mais à quoi, diable ! pourrai-jc . 1 reconnaître ce que vous appelez une bonin j f place ? — Oh ! réplique Sandy, c'est bien facile. 1 Vous la reconnaîtrez à la quantité de bou 1 teilles vides laissées sur le bord de l'eau. i ( A PARIS L'OlîDRli DES AVOCATS r- ELECTIONS AU CONSUL — POLITIQUES ET PROFESSIONNELSLes élections au Conseil de l'Ordre des avocats sont toujours un évéaieaiNjnii pari-'sien, sinon un événement bien (parisien. Il est évident que le Conseil de l'Ordre des avocate jouit d'un grand prestige. A l'heure où tout .se renouvelle, il cs>t demeuré staUonnaire. 11 est immobile. Il est con iservateur comme on ne l'est plus. Il est le passé qui s'impose au présent. Quelques avocats modernes — dans le clergé, on dirait modernistes — ont essayé, il y a peu d'années, de Xaire circuler un peu d'air dans l'a vieille maison fermée ; ils ont voulu desserrer les liens, modifier les règles. 'Mais ils ont été ne poussés avec pertes. Ils n'ont pas recommencé leur effort. Bref, le Conseil de l'Ordre jouit d'un prestige. II esl conservateur : et ceux qui en fout partie sont conservateurs aussi. Voil, pourquoi les avocats plaisent à la société iparisienne.-^Nous pouvons le dire sains ambages : la plupart d'entre eux, presque tous, sont ouvertement réactionnaires. Ils se livrent volontiers à des manifesta lions politiques, lorsque cela ne .les co.m-■promet pas. Un ancien président.du Conseil, j un ancien minislre, inscrit au Barreau de Paris, lorsqu'il est brusquement débarque, par un voie parlementaire des gauches. !n'a rien de plus pressé que de reprendre robe d'avocat et de se laire applaudir l de ses collègues du Barreau dans là gran î de salle des Pas-Perdus. Aux'liommes L lùtiques, ]>eu ou pa^ou réactîonnaiii'es, lje£ avocats accordent même plus que ces fa-Iveurs toutes platoniques. [Lorsque Mille rand, ministre de la guerre, dut démission aner, «i^près avoir es.s'avé de réintégrer dan.£ j'1 l' a rmée >le lieu I ena nt-oolone 1 du" Pa t y de Clam, à qui l'affaire Dreyfus a donné une m e'-lébrité f«\cheuse, iil fut inimédia^ment sU élu membre du Conseil de l'O-idire... su Et cependant, quel antagonisme entre les qu isimples avocats et les avocats politiques! '(• Cet antagonisme vient de se manifester l.i<- cettc année-ci, el iurti^cisément à propos d* ' Milleran'd. M. Millerand n'a pu être 'J! réélu qu'au deuxième tour de scrutin mem co Ibre du Conseil de l'Ordre... Il a dû subir gl< He peu flatteur ballottage. Et cet antagonisme 6e comprend. Des avocats ont vdcill nli sous le harnais, n'ont jamais quitté le Pa '}c 'lais, où ils ont travaillé vingt, trente, qua . irante ans. Ils ixjssèdent, dans les milieux judiciaires, une réputatiion discrète et. .so- . Jie lide. Ils peuvent cueillir les franches affai- yr les fructueuses. Et tout à coup a'rrivent les — avocats politiques, forts de la réputatior. bruyante qu'ils ont conquise dans le Parle ment, forts de l'influence qu'on leur attribue dans les ministères et qui peut toujours s'exercer efficacement pour un client riche, mais plus ou moins honnête... Ce! clients-là n'hésitent pas. Ils vont aux avocats politiques qui raflent d'énormes ho- , . noraires. Ainsi, compétition d'intérêts, ja j,g lousie professionnelle entre les simples avo tr, cals et les avocats i)olitiques. La rancunf ij de ceux-là contre ceux-ci ne cède que lors la qu'il s'agit de manifester par une électioo K quelconque à la gloire de la réaction. \° Maintenant, les avocats qui sont exclu- J* sivenient avocats l'emportent décidément. Celui que son entrée au Conseil désigne jiour être bàlonnier après M0 Henn-Re ,'0 bert, est l'avocat sans j>eur et sans i\îpro le clie dont le Palais de Justice fui l'unique ru horizon. Il s'appelle M® Mei*nesson : ru réputation ne dépasçe point le Palais. Mais cl) elle y est sûre cl de bon aloi. U succédera l'uin prochain à M® Henri-Robert.-^qui fut ! bâtonnier très jeune, parce qu'il fut, lui aussi, exclusivement avocat el parce qu'il (0 eut dans la presse et ailleurs le plus de ui succès qu'un avocat puisse avoir sams ces- re scr d'être exclusivement, avocat. Cepen J'u dant M® Henri-Robert écrit par-ci par-là. Il fait des conférences sur des sujets extra- J>J judiciaires!' dans les milieux naturellement ~ l)ien pensants. Il parait évident que M* Henri-Robert s'achemine à l'Académie ,,v Française. 11 y sera élu tôt ou tard. Mais les avocats permeiieai a loi ou tel ue te fr confrères ces ambitions-là... d' J. ERNEST-CIIARLES. ^ d( LE DRAME DU FIGARO fi pî LES POURSUITES CONTRE LE GERANT le DU JOURNAL fo Paris, 27. — Le juge d'instruction vient de renvoyer devant le tribunal correctionnel M. Quentard, acLministrateur-gérant du Figaro, pour publication anticipée du réquisitoire de M. Lescouvé. procureur do la République au ' , sujet de l'affaire Caillaux. I ju Dans les Balkans L r Kl 'A I TJ AXIItf EN 'ALBANIE LES POURPARLERS DE PAIX Durazzo, 27, midi. — Un marchand d'ici, Is-\naii Effendi, a été envoyé à Chiak pour informer les rebelles qu'un délégué du prince et îwi représentant de l'amiral anglais arriveraient aujourd'hui à Chiak. Ismaïl Effendi est'rcvenu vers minuit et a transmis la réponse des rebelles, qui acceptent ce procédé. En conséquence, le colonel Philipps est parti dans la matinée avec un drogman et s'est rendu à Chiak, dans le camp des rebelles, où des pourparlers seraient engagés. La nuil dernière cl la matinée ont été tranquilles.BE1UT EST A LA MERCI DES INSURGES Valona, S7. — D'après les dernières nouvelles de Rérat, la situation serait, très grave. Le gouverneur télégraphie que la Commission de la ville s'est rendue, en vue de parle-' monter avec les insurgés, près du pont, d'Has-canbri où elle a reçu sommation de rendre pacifiquement la ville. Bektaseï-Zagrani. qui occupe Fiori avec 200 hommes, a xeçu une sommation semblable. Les destroyer autrichien Trjrol est arrivé. '«i ^ I VA LITE AUST~ O-ITALI EN-NE Home, zt. — A propos de la constitution d'un coii'.-> de volontaires autrichiens pour l'Albanie, le généralTUcciolti Garibaldi a écrit à un de ses aniîs que si on tentait de mettre le sort de ) ' l'Albanie entre les mains d'une des puissances i • les plus intéressées, il inviterait la jeunesse ita-1 lienne à se battre du côté des insurges albanais. I La Tension Gréco-Ottomane pv r.nrr.r. LPi UHL.UV LA NOTE GRECQUE 14 La note hellénique a été remise samedi h la *orte pur M. Punas, ministre de Grèce à Cons-untinople.Le gouvernement grec prend acte de la com-nunication de la Turquie concernant les meures prises pour mettre fin aux événements urvenus en Thrace et en Asie Mineure, ainsi lue de la déclaration concernant la réintégra-ion des- Grecs se trouvant sur le littoral asia-ique. Il prend connaissance de la proposition te Ghalib bev que les Grecs déjà partis seront :ompris dans le nombre de ceux qui seront changés el il jwtage la manière de voir turque oncernant l'évaluation des propriétés et le rô-l'nnent des dommages. liio dépêche ultérieure de Constunlinople dit pi'à la suite de la réponse de la Grèce à la îote turque du 18 juin, on croit généralement, lans les cercles diplomatiques, que le danger de omplications entre la Turquie et la Grèce a dis-iûru, la réponse grecque ouvrant la perspective te négociations pacifiques relativement £t 1 éml-jration.l'Etranger PETITE CHRONIQUE D ANGLETERRE j'honneur d'un gentleman Le roi et les suffragettes l.ondrcs, 27. — Il y a trois ans, le lieutenant iumeron et sa femme, très populaires dans la taule société d'Edimbourg, furent condamnés a rois uns de servitude pénale pour avoir touche Ô0,:.XJ0 francs d'une Compagnie d'assurances, à a suite du prétendu vol d'un superbe collier de /cries appartenant à Mme Camcron, qui était à cite époque la reine des salons de la capitale •cossaise. Du reste, les perles étaient fausses. J'est en pleurant que le juge, un ami intime des poux Cameron, prononça la terrible sentence. Maintenant ils sont libres, et l'on vient de dé-rouvrir, la femme l'ayant d'ailleurs avoué, que e mari ne sut jamais rien de l'affaire, qu'il allait pu le prouver facilement, mais qu'il préfé-ait se taire plutôt que de faire la moindre dé-lurution qui pût compromettre sa femme. L'innocence absolue de M. Cameron a été éta->lie d'une façon tellement précise qu'une pétition ■ ient d'être adressée à l'attorney général d'Ecosse demandant la revision du procès en ce qui oncerne le mari, lequel, du reste, ne réclame lucune indemnité, désirant seulement qu'on lui ende son honneur et sa réintégration dans urniée. Parmi les signataires figurent 81 pairs, .'i pairesses, 54 députés, 20 membres du Conseil 'rivé, 13 amiraux, 2 maréchaux, 34 généraux, i archevêques, 10 évéques, 77 colonels, M pro-esseurs, y magistrats, etc. La pétition a été écligée par loixl Cromer, ancien vice-roi d'E-a'ypté.La police est maintenant persuadée que la sui-ragette Irène Casev, arrêtée à Nottingham peu 3'instants avant l'arrivée du roi dans cette ville, t dont le porte-manteau contenait des bombes M des matières inflammables, avait l'intention Je se livrer à un attentat contre le souverain Joui1 le punir do n'avoir pas voulu accoider une ludience à Mme Pankurst, malgré les instances réitérées de cette dernière. Et comme, d'autre •art, la reine persiste à exiler de sa cour toutes les grandes dames convaincues d'avoir versé de fortes sommes dans la caisse de Ja famille Pankhurst, les amazones ont juré une haine mortelle à la famille royale. La police prend de- précautions extraordinaires pour éviter tout attentat. Ses précautions ont té couronnées de succès à Nottingham, mais •tant données l'audace elles ressources dcs mili-Iunies, on se demande si ces précaution^ réussiront toujours à empêcher les atlentats_ possibles contre la famille royale. PETITE CHRONIQUE D'ALLEMAGNE La mort du prince Georges II de Sa-uc-Meiningen Un prince régisseur de théâtre Le prince Georges de Saxe-Meiningen, qui vient de mourir à Bad-W'ildingcn, à l'ûge de 5S uns, était une figure des plus originales parmi les princes alleniunds. 11 a régné sur sa petite principauté pendant près de cinquante ans. Lorsqu'il monta sur le trône, en 1806, Bismarck venait d'expulser l'Autriche de la Confédération germanique et de préparer la création de la Confédération des Etats du Nord. Le nouvel élal de choses avait rencontré quelques violents adversaires parmi les princes d'Allemagne, entre autres le père du défunt, le duc [Berhard II, qui préféra abdiquerque d'entrer dans la nouvelle Confédération. Le duc Georges II avait alors -40 ans. U avait fait les éludes d'usage chez les princes allemands, c'est-à-dire qu'il ivait suivi les cours des Universités de Bonn et le Leipzig. Il devint officier prussien et avant son avènement il avait déjà atteint le grade de lieutenant-général. Il fit la guerre de 1870-71 a a tête des régiments de la 'Ihuringie. Il fut un imi des premiers jours du nouvel empire, ce lui répondait d'ailleurs à son passé, mais ses elations avec Guillaume II restèrent toujours froides. L'empereur ne l'a vu qu^ rarement. Le lue Georges fut trois fois marié, tl'abord avec une fille du prince Albrecht de Prusse, puis avec une princesse de Hohenlohe-Langenburg et finalement, depuis 1873, murganitiquement avec une artiste dramatique, Ellen Franz, à laquelle il conféra le titre de baronne von tleldburg. Cette union fit en son temps grande impression, mais elle fut des plus heureuses jusqu'à la In. Si j?oliti^uçuiem le <luç Georges iie fit aue Feuilleton da Journal de Oand 123 LA VOLEUSE DE OONHEUR GRAND ROMAN DRAMATIQUE PAR LEON SA. Z1E PREMIERE PARTIE Le Martyre de Lucienne » Mais l'arvoué de la partie adverse ba-era préciséauent la plaidoirie sur ces faits tj il j non b «cousent. ' »Et le jury .. le tribunal; s'a^piiy-ant sur f»* affirmations, sur ces allégations que i nus ne pouvons détruire, jugera et com-namnera.» C'est de toute évidence. L'avoué lie répondit rien. U savait epue Robert lie Braz n'avait que trop raison. — Cependant, reprit l'explorateur, je puis vous l'affirmer, maître, rien n'est plus faux qiie celle accusation portée contre nous pa.r monsieur de Magney. «Ma vie répond de la parole que je puis donner sui l'honneur, du serment que je puis prêter. i, Et quand vous connaîtrez madem® de Magney, quand vous l'aurej «tendvn par- 1er de sou mari .. de sori enfant, sa cl icrc Sjmone, vous verrez que cet ange, de dou ccur et de vertu domestique n'a pu trahi! son épouv. — Je le crois, répondit l'avoué, comme l'abbé Boiel ài l'intercession de qui je dois le plaisir de vous voir, corfime ce saint homme j'ai d'abord conçu des présomptions contre madame de Magney. , »Mais comme lui, et sans l'avoir consulte, sans avoir échangé la moindre idée fi.ee sujet, j'.-ii senti en étudiant les charges accumulées contre elle mes sentiments se modifier et d'hostiles devenir sympathiquesLucienne sur ces entrefaites arriva. Maître Gnérinard demeura ébloui par sa beauté, son charme et sa grâce. Il se demanda : — Comment un homme qui possède un pareil trésor peut-il songer à le rejeter, ù le perdre. « Il faut que cet homme soit .(ou... « Ou qu'une main étrangère, habile, ïe tienne .. et lui vole son bonheur. Maître Ouérinard ne se trompait pas dans ses conjectures. Si Lucienne était répudiée, c'est que le capitaine de Magnev se trouvait dans les rels de cette belle et astucieuse EmiliçnnC <Ie Saint-Raliez dans les filets de cette voleuse de bonheur. L'avoué renouvela i\ la jeune femme les murques ae syinpulhie qu'il avait prodiguées ;'i Robert Le Braz. — Nous n'espérions de vous, maître, qu'un conseil, qu'une indication de mur ehe à suivr» et -ou^ nous promettez votre inestimable concours. ■•Gomment pourions-nous jamais recon naître tant Je bonté., une telle générosité. — Il n'y n, m.adame, aucune bonté chc7 moi. pas la moindre générosité. » Ne voyez en moi qu'un ami de la jus lice heureux de s'employer pour le tfiom phe d'une ca>use juste... un homme arai at i .M.ir.nnanJ»'»'»—1« ' de l'équité qui nr: veut pas que sous la couverture de la loi s'accomplisse une infamie.Et souriant il ajouta : ' — Maintenant si à toute force vous voulez i mercier quelqu'un madame, et si vous tenez à me montrer votre reconnaissance, on vcici le moyen : » D'ailleurs facile à remplir. "Après avoir élé chez notre bon intermédiaire l'ai>bé r.jrel, venez rendre visite à madame Guérinard qui sort peu et sera heureuse de voius voir. Les relations entre les opp'imés et les défenseurs commencèrent ainsi. En peu de temps la femme de l'avoué qui joignait, aux rares dons du cœur de belles qualités d'esprit, se prenait d'une vive amitié pour cette jeune femme si malheureuse.— Ma fille, lui disait-elle, il me semble que vous êtes mon enfant, car je souffre heaucoutp de ..votre peine. Lucienne, heureuse, se laissait aller au Houx plaisir de se sentir aimée', et rendait cordialement affection pour affection à .cette darne si bonne. Enfin, le jour de la comparution fut fixé. Quand cette date arriva cuez le. a.mts i?" Magnev, dans le salon se trouvaient i; mi lienne Saint-Ralijz, le capitaine, «t -est jcléal marquis de Magifv. Le marquis, comme touiours, faisait la roue devant la jolie rousse. — Enfin, disait en brandissant au bout cie son bras maigre, tenant dans sa main [•aie le papier fruste et timbré, voilà une citation à comparaître, comme il est dit rn langage baroque. » J'espère que nous allons être débarrassés ae cette vilaine afiaire et qne nous aurons la paix dans la maison. « La marquise n'en dort plus... Elle a une migraine épouvantable. »I1 lui tarde, comme à moi, de voir la j (ia <Je toute# ces tergiversations e» 4'êtr» enfin et pour toujours délivrée de cette femm^ qui a empoisonné noire vie. Pour le marquis, pour tout le monde, l'issue du procès n'était pas douteuse. Le divorce serait prononcé haïut la main, en faveur du capitaine. Seuil Elme de Caussiel, le beau-frère d'Ànnarid, le mari de Marthe, laissait en-tendlre quelques doutes. XXXI UN HONNETE HOMME CHEZ LES COQUINS — Certes, disait-il au marquis quand celui-ci daignait venir prendre des nouvelles de Marthe, certes, autant que vous je désire voir la conclusion de cette déplorable affaire. n Mais je ne crois pas qu'elle aura lieu selon votre désir. Le marquis fulminait : — Comment, s'écriait-il, vous un homme sensé, car vous avez un bon sens, mon cher, pouvez-vous affirmer chose pareille... concevoir de tels doutes. Il était extrêmement comique d'entendre le marquis dire à quelqu'un qu'il avait du bon sens. Lpi, le pauvre liomme, ne savait même pas ce que c'était. Il ne le soupçonnait, même pas. Toute sa vie n'avait été qu'une suite de farf.s illogiques, de contresens flagrants. Mais' il était heureux quand même. ( Insouciant, futile, d'une cervelle de moineau, pourvu qu'il se orût agréable aux femmes son bonheur était complet. Mais fl ne fa,liant, rechercher chez lui ni un sentiment de délicatesse, ni un peu de cœur. Daais les événements où oes deux sentiments eussent été de circonstance... par Une fatalité inexplicable le vieil égoïste te trouva* tout i edup m proie 4 ub« , migraine atroce qui lui enlevait tous se3 moyens... l'empêchait non pas de faire, mais, comme il le disait lui-même en riant, de commettre une bonne action. v — Et sur quoi basez-vous votre opinion, 1< demanda-t-il à Elme de Caussiel, qui peut n vous faire croire que nous n'aurons pas s succès sui toute la ligne ? — Je ne sais, mais l'accusation portée f, sur Lucienne est tellement forte, invraisemblable, que moi-même qui ai assisté aux premières scènes du drame, j'ai peine e encore à admettre sa culpabilité. "J'ai peine h croire Luoienne coupable, c — Pour le coup, s'exclama le marquis, d cela dépasse les bornes de la naïveté, mon bon, h » Je sais que. les marins ont des natures candides... des âmes bleues comme l'Océan beroeur sur lequel ils se trouvent incessamment. b "Mais vous abusez de la situation... mon cher. [i » On n'est pas crédule à ce point. — Je n© suis pas orédule, mon cher beau-père... J'analyse froidement. — Donc, après cette analyse, vous ayant exposé ce que vous savez, ce que vous ^ avez vu... si vous étiez appelé à juger Lucienne, vous refuseriez de la condamner ? — Absolument... Surtout connaissant Lucienne comme je la connais. — C'est de la folie ! — Peut-être... Mais alors, c'est ma con- a science qui e-st folle d'avoir, ces scrupules, parce que mon cerveau raisçptie froidement« Et- le raisonnement m'entraîne à dé- 1 duire que nous nous trouvons en face d'un J' cas spécial qui demande une étude proton- î; de. sérieuse. « Laquelle, forcément, nous fera envisa- . ger tout autrement la situation, trouver une vérité dans les accusations, un fait exact dana cea apparenoes de oulpabilitii. i i Le rmirqTftS Haussa les épaules. — Du verbiage ci avocat, dit-il. — Point, répliqua Elme de Caussiel, et vous verrez si nous ne trouvons pas parmi les magistrats qui seront appelés à examiner cette délicate affaire des gens qui penseront comme moi. » Lucienne ainlait trop son mari, son enfant, pour se donner ainsi fi un autre. "Pour gâcher stupidement son bonheur. » Cela, voyez-vous, vous ne le ferez pas entrer dans ma téte. "Elle était trop heureuse chez elle pour concevoir qu'ailleurs pouvaient se trouver d'autres joies. — Et si oet enfant... ce petit de l'explorateur est le sien ?... — Cela est impossible. — Qu'en savez-vous ? — Tout concorde à prouver l'invraisemblance de cette accusation. — Dites-moi seulement une chose de ce tout. — Ne serait-ce que l'âge de l'enfant. — Comment cela ? — Il a l'âge de Simone.- — Quelques ans de plus si vous le voulez bien .. un ou deux. — Je veux bien l'admettre... ii Mais quand cela serait? — Il me semble que cela es-t assez grave. — Pas le moins du monde. " Depuis de nombreuses années A'tmond aimait Lucienne. e II la voyait à votre insu tous les jours. " 11 n'a t,as cessé de la voir. n II aurait donc fallu qu'Armamd fit aveugile pour ne pas s'apercevoir que la jeune fille qu'il aimait, dont il vonflai* faire sa femme, était sur le point de devenir mère. * »11 est, dans Ii nature, des tares, des défauts qa'on geut déguiser... Lundi 29 juin 1914 5 centimes le numéro 58me année - - N° 180

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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