Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 08 Maart. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n00zp3xd96/
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JOURNAL DE GAND abonnements = RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES» BELGIQUE: 15 francs par an ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois g, RTJE DE FLANDRE. 3> GAND . . . . ,. . , , Pour l'étranger, le port en sus TÉLÉPHONE 665 Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. la Vérité éclate l'Etoile belge, qui s'affirme «journal titrai ioit court», est mise de mauvaise humeur par l'annonce de lu réunion du jnarès progressiste Et elle ses plaintes en ces ter nes : « » Si le parti progressiste était un parti enné et strictement délimité, nos ré-lixions seraient inutiles. Mais il n'en est vis ainsi : le parti progressiste est un parti ians le Par'' libéral, «ont i! n'est en som-nc qu'une fraction. Ce qu'il fait intéresse e parti tout entier. ,,D'autre part, en ce qui nous concer-ie, nous rtnvmes un journal libéral tout 'cùrl. Nous ne sommes ni un organe pro-'l'ssisie, ni le contraire. Nous l'avons î'oové p!u9 d'une fois. Dans ces conditions, on ne nous con-cîtera point le droit d'intervenir dans le tM.- Le parti libéral a pour programme celui iui a été joint à la Déclaration des gau-iies. Ce programme, bien que les cléricaux nient trouvé bon d'en réaliser plus iu moins certains articles, est assez large jour donner satisfaction h toutes les nuances du libéralisme et assez vaste pour ali-nenter son activité parlementaire pendant ilqsjeurs années dans, l'hypothèse où il evlendrait au pouvoir. » Constatons d'abord avec joie que l'Eloi/e itige, «journal libéral tout court», — lisez Icçtrinaire — est d'accord avec nous pour iroclarâer que la Déclaration des Gauches si jointe au programme libéral et consti-ue, par conspuent, la charte du parti. Elle ajoute ensuite.: «Pourquoi donc le parti progressiste eut-il élargir son programme ? Ses adhé-enls soni ralliés à celui delà Déclaration es 'Gauches, c'est-à-dire à un ensemble e reformes sur lesquelles l'accord libéral st établi. Pourquoi les progressistes éprou-eraicnt-ils le désir, d'avoir un second pro-ramnie plus' avancé et qui n'aurait certes uciine chance d'être réalisé immédiate-leni, même si les cléricaux tombaient de-lain du pouvoir ? «Ne voient-ils pas que le seul résultat upe semblable modification serait de ren-re plus faciles certains désaccords, lou-jurs possibles, entre les deux fractions u parti ? «Sans doute, nous ne conseillerons - ja-lais à nos.'amis-politiques d'imiter l'op-ortanisme. par .trop matérialiste de nos ad-ersaires. qui se passent de programme vec la plus aimable désinvolture, ce qui >ur a permis de réaliser des réformes u'ils avaient, combattues naguère ; mais e l'absence de tout programme à l'abus t 4 la superstition des programmes, il y de la marge. »Le tormulisme est une manie de politi-iens Ecrire des formulés sur des mor-eaux de papier, les coller ensemble et croi-e qu'on a exercé une influence sur le cours «s choses, c'est une illusion qui. peut pré-enler des dangers. Une année de bonne >ropagande électorale dans un arrondissent disputé vaut à nos veux toutes les ormujes et tous les Congrès de la terre, » On le voit, VEtoile belge insiste : « La Dé-laration des Gauches est un ensemble de «formes iur lesquelles l'accord, libéral est 'tabii. Cela est vrai pour tout le pays, sauf, béas ! pour Liège, où .les derniers rèprésen-an'sdu libéralisme industriel, trop souvent in contaot-avec les cléricaux dans la finan-:e ou dans les Conseils d'administration, lour ne pas se contaminer de réaction, •enient- la signature donnée par leurs nandataires de 1911 à la Déclaration des kuctits de 1911. A Liège, en effet, nous assistons au spec-acle étrange d'une Association politique, lont tous les mandataires parlementaires 'I la plupart des conseillers communaux il provinciaux se sont solennellement ral-irs au S. U. pur'et simple à tous Tes tfe-îrés, et qui entend formuler des réserves -ur ce S. U. à tous les degrés qui forme, l'aveu des libéraux les plus modérés 1» resie du pays, la charte électorale du libéralisme tout entier. En d'autres termes, l'Association libérale veut iaire faire un pas.en arrière aux.libéraux liégeois. ' Nous n'insisterons pas. Mais il importait foiiMler. .la déclaration de Y Etoile belae, <pTmëtTiinSi à néant toutes les WcléUla-tions doctrinaires sur la prétendu® intransigeance des progressistes de Liège. Cette intransigeance a consisté tout simplement à demander le respect des Déclarations signées par l'unanimité des man-taires libéraux et progressistes à la Chambré et à proposer, comme platform électorale, une charte acceptée par les libéraux du pays entier. ;• 1 Cela dit, répondons aux critiques de toi le belge que si les progressistes se réunissent souvent en Congrès, c'est qu'ils sont pleins d'ardeur et de vitalité et que, formant un parti évolutionhisle, ils entendent se tenir au courant des progrès incessants dans le domaine politique et économique.Si le vieux parti libéral est resté station-naire, cela tient précisément au fait qu'il ne se préoccupe pas assez de la vie politique quotidienne. Il y a vingt ans que le Congrès libéra! ne s'est plus réuni. N'est-ce pas beaucoup trop pour un parti qui se réclame du progrès et du libre-examen ? . JULES NOIRFALISE ECHOS Discussion à côté. La presse catholique s'ing&lîe h démontrer que les pouvoirs publics ne sont pas obligés d'organiser un enseignement et que l'Etat, en organisant cet enseignement, n'a fait qu'user d'une faculté qui lui est reconnue par la Constitution.La question n'est pas là, dit Le Malin d'Anvers. L'article 17 de la Constitutior dispose ce qui suit : « L'enseignement est libre; toute mesure préventive est intardite ; la répression des délits n'est réglée que pur la loi. » « L instruction puolique donnée aux frai» de l'Etat est également réglée par la loi. » C'ést fort cla;r : Aucune intervention d« l'Etat dans l'enseignement libre, sauf ré pression des délits, ce qui est de droit com< mun, > . - La loi ne peut régler que l'instruction pu blique donnée aux frais de l'Etat. C'est le principe que les cléricaux méconnaissent. Ils font intervenir la. loi dans l'enseignement libre, sous forme de subsides, de programme, de fixation du traitement des instituteurs, etc./etc. Ils subordonnent la liberté de renseignement à des conditions, • en échange, de subsides. Us introduisent ainsi dans l'article 17 un troisième élément : l'enseignement libre subsidi'é et réglé par la loi. Toutes les arguti/es n'y font rien ; ça n'est pas constitutionnel. Fondée depuis trois atio, lAbbo-ciation professionnelle des vérificateurs des douanes de Belgique a pris en mains la défense des intérêts, corporatifs de ses membres. Un programme de réformes a*été exposé dans un bulletin; mensuel publié par cette Association et dans plusieurs pétitions adressées au pouvoir législatif. Malgré la modération de leurs deman des, aucune amélioration sérieuse n'a été apportée au sort de. ces agents .; aussi, viennent-ils d'adresser une nouvelle ic-quête aux pouvoirs publics pour obtenir le iclèvement de leurs traitements, la régularité de Idur avancement, la revision de la loi des pensions et du règlement de ia Caisse des veuves et orphelins. . Ces vigiîlants gardiens de nos finances I rouveronk-ils enfin auprès du ministre la bienveillance et la sollicitude auxquelles ils ont droit ? Les folies du gouvernement clérical n'ont rien laissé dans les caisses, et on s'en souvient trop lorsque se plaignent de modestes fonctionnaires déshérités.Entre l'Honneur et THonnéteU&, il y a urne différemee... De M. Clément .Vautel, dans 1e A latin d<? Paris : «J'entends dite: »— Pourquoi ces habitués de salles d'ormes jouent-ils les pontifes dans les questions d'honneur ? L'honneur, est-ce une affaire de contre de quarte ? » Evidemment lion. . Mais il est bon de remarquer qu'en somme, l'honneur dont il s'agit en ces retentissantes aventurei est un honneur uiu peu spécial, un honneur bien parisien. C'est l'honneur qui a courg, précisément,._d£iis.les.s^ies da ré daction, «ans les milieux politiques, littéraires ou mondains, ou encore à Montmartre — passé minuit. » Ainsi on ne perd pas du tout cet honneur-là si on néglige de payer son tailleur mais il faut v renoncer, si on ne règle pas, dans les vingt-quatre heures, une dette de jeu. » Le code de l'honneur défend à M. de X... de tricher au-cercle, mais il ne lui défend pas de combiner avec ses jockeys des courses truquées. » Le gentleman qui, dans un tripot, esl nourri et appointé, ne cesse pas d'être un galant homme ; .mais il est disqualifié s'r accepte un.louis d'une femme. )> Cet honneur comme vous voyez, esl très conventionnel. C'est en son non: qu'on met l'épée à. la main : aussi est-il lo gique qu'il ait des liens étroits avec l'escrime.» L'essentiel est de ne pas confondre l'honneur avec l'honnêteté. » Leurs attaques imbéciles contre la France. Le parti-pris de la presse cléricale à essayer de salir et de discréditer la France a quelque chose d'écœurant, surtout quand on son^e à l'empressement avec lequel « nos .ministres courtisent les diriigmmts d e la Hé publiq ue dans tes banquets d'Expositions. La Presse d'Anvers, sous le titré : «Une crise nouvelle », publie uin article débutant ainsi : - «i Tandis que la Belgique reste le creuset des idées de progrès, ia rranoe noms présente tour à tour les phénomènes d'une désorganisation sociale graduelle. » Or, sait-on, parmi les nombreuses crises dont elle nous offre le spectacle ou les symptômes, quelle est peut-être la iplus curieuse et la plus frappante ? On admettait couramment, jusqu'ici, comme un fait indiscutable, .que tout Français était, de nature, si l'on peut dire, aspirant-fonctionnaire. Il faut en rabattre, car, à en croire, non pas des plaintes vagues, mais_des statistiques précises, il y a une crise de plus on France : la crise du fonctionnarisme. » La Belgique est le « creuset des idées de progrès» (!) et la France est un pays décadent, un pays désorganisé, aux trois quarts fini. C'est très simple, comme on voit. Pourtant, jusqu'ici, il était assez généralement accepté qu'une nation où l'idéal commun est de devenir fonctionna ire, manque de vitalité. Certes, le fonctionnaire est indispensable, mais il ne crée nas de richesses. Et si l'on conçoit un pays prospère n'ayant qu'un petit nombre de citoyens s'adonnant aux fonctions administratives, on n'en conçoit point, en revanche, où les^ industriels, les ouvriers et les agriculteurs formeraient la minorité. Quand une race répugne à encombrer les places de « ronds-de-cuir », elle manifeste par là sa puissante vitalité, son désir de lutte féconde sur le terrain économique, sa volonté d'augmenter son bien-être matériel et d'accroître son expansion. Eh bien ! d'après la presse cléricale belge, ce raisonnement est faux. Un pays qui se détourne du fonctionnarisme est un pays qui meurt. La France est en Ira in de périr pnree que ses enfants préfèrent se consacrer aux professions industrielles, commerciales et agricoles ! Ce parti-pris contre un peuple avec qui nous avons tant de liens de sang, de langue et d'affinités intellectuelles ot morales pst odieux et déshonore le parti qui, par fanatisme, n'hérite pas à l'employer systématiquement. i A PARIS LES CANDIDATURES — ET M. JEA> RICHEPIN? — LA SITUATION ELEC TORALE DE M. CAILLAUX, DE M BRI AND, DE L'ABBE LEMIRE... Beaucoup de compétitions personnelles, disais-jer Beaucoup de candidatures à lfi députation. Il n'y aura pas de changemen-général. Mais chaque siège de député sers disputé avec acharnement. Déjà on signale des candidatures er grand nombre. Il faut reconnaître qu'il es! peu de candidatures illustres. Je ne vois pas d'écrivains connus, faisant autorité, se jeter dans la bataille politique. On avai* parlé de Jean Richer>in. Jean lUcheipin au- ràdt pu, k la Chambré, prononcer des dis cours très éloquents. Se serait-il astreint t suivre la discipline d'un parti? C'est nn< autre question. Maintenant, Jean Richepjr. a eu un très beau geste. On lui offrait ls candidature contre M. Painlevé, dans le cinquième arrondissement de Paris. M. Painlevé est. un grand mathématicien, membre de l'Institut, qui professe avec cou rage des opinions radicales-socialistes. Sa circonscription est certainement moin.c (t avancée » que lui. Jean Richepiu avait donc de grandes chances d'être élu. Maiis il a refusé d'être candidat contre un hommt de la valeur ,de M. Painlevé. Voilà un beau geste, en vérité. Voilà un magnifique exem pie singulière ment rare. Depuis lors, la candidature a été offerte à M. Jean Riche pin en Corse. Mais, une fois de plus, M. Jean Richepin refuse. Si des écrivains, des journalistes se présentent, ils sont de second plan. Par ailleurs, on ne rencontre guère de candidatures «ministérielles». On avait annoncé la candidature de M. Geoffray, ambassadeur de France. Erreur. Il faudra donc s'intéresser au sort, des députés actuels pour trouver un intérêt aux élections. M. Caillaux sera rudement combattu par un monarchiste. M. d'AilHèrcs. Mais il sera réélu sans difficulté. Jadis, les eleux partis, le républicain et le catholique monarchiste, se tenaient de fort près dans la circonscription de M. Caiillaux. Il y avait quelque vingt-cinq mille votants. Et M. Caillaux n'obtenait guère que cent ou deux cents voix — moins .encore — de majorité. Cette fois-ci, sa majorité sera, dans une certaine mesure, accrue. M. Briand, en revanche, verra sa ma jorité bien diminuée. Il était,jusqu'à présent, maître de sa circonscription. Désormais, les opinions et les suffrages seront divisés M. Briand a contre lui plusieurs conçur rents. Ses amis, qui connaissent la région" ne seront nullement surpris si M. Briand est mis en bal'n!!age ; ils s'accordent à dire que M. Briand passera au deuxième tour de scrutin seulement; M. Mi lier and, lui, est très sérieusement menacé à Paris. Mais il est toujours très sérieusement menacé, et toujours il s'en tire. M. Paul Boncour est -fortement attaqué dans son département par une circonscription plus modérée que lui. Mais i-l y a lieu de penser et d'espérer qu'il vaincra ses adversaires vainemeiV coalisés. On attend avec curiosité le résultat d<-l'élection de l'abbé J.emire. Les esprits les plus prudents sourhaitent voir son succès. L'abbé Lernire, en présence de l'intransigeance épiscopale et romaine, défend la Ji . berté individuelle purement et simplement d'est quelque chose. Il a été la victime scandaleux abus de pouvoir. On va répn dre l'argent pour assurer sa défaite, t s'attend, néanmoins, h sa réélection. A Paris, deux anciens députés se disputent- une nouvelle circonscription du sixième arrondissement : M. Prache et M. La-sies. Prache jouait un rôle effacé. Lasies pérorait toujours, et, nle-in de verve, il égayait les débats de ses interruptions, ks-quelles, d'ailileurs, beaucoup trop nom breuses, fatiguaient à la longue. Il est fort probable que Prache sera élu. Lasies est olus drôle, mais il est un peu agité pour les gens très calmes qui .vivent à l'ombre le l'église St-Sulpice. Prache est moins imusant,'mais il est de «l'endroit». Les jours se suivent et amènent des can lidatures nouvelles. Nous en trouverons d'autres à signaler. A l'heure actuelle, cpjelle que soit la-nuance des opinions, la teinte des candidats ost, grise, terne, très irise, très terne. J. ERNEST-CHARLES . LA CHAMBRE (Fin de la séance du 6 mars) BUDGET DE L'AGRICULTURE La Chambre adopte par 88 voix contre 58 k budget de l'agriculture. LE RUDGET DE LA JUSTICE (suite) M. CAPELLE insiste pour que l'on interdise toute action politique aux greffiers de justice de paix qui. souvent, abusent de leur situation. M. MECHELYNCK e>père que le ministre se ralliera à l'amendement de la section cen> traie en faveur des greffiers et des greffiers-adjoints.M. ROYER insiste en faveur des cor. ni» des greffes et des petits messagers qui ont un trai tement de famine. M. THEOUOR voudrait voir assimiler les can tons da iustice de r>aix. de Bruxelles _aux^oan tons flè 'Ire classe? L'importance cies affaires qui leur sont soumises justifie amplement pareille solution. L'orateur dépose un amendement en ce sens. L'honorable député réclame, d'autr> part, l'augmentation ae traitement des référendaires adjoints. M. GIROUL appuie les observations de M. Poncelet. M. MASSON voudrait la rétroactivité dm projet au 1er janvier 1914. Il désire que l'augmentation des commis-greffiers soit portée à 300 frar \ L'orateur insiste en faveur des commis du Parquet, qui voudraient être assimilés aux commis-greffiers. M.. VERSTEYLEN, rapporteur, justifie la portée du projet. M. DE PONTHIERE recommande les greffiers et les commis des Parquets au ministre. M. NEUJEAN insiste on faveur des grehiers-adjoints d'appel ou de cassation. M. CARTON DE WIART. U question des traitements et celle du recrutement du personnel de la magistrature se lie. Il ne faut pas que le pouvoir judiciaire reste l'apanage d'une classe. La carrière doit être accessible à tous. Mais il doit y avoir corrélation aussi entre l'importance du traitement et le nombre des magistrats. La Chambre est saisie d'un projet à cet égard. J'aurai sous peu à présenter également un projet de réforme de l'instruction judiciaire. M. ROYER. Quand paraîtra le rapport de M. Camille Ruissel. qui a été envoyé à Paris [>ar le gouvernement pour étudier cette question?M. CARTON DE WIAR'l'. Ce rapport sera joint aux documents qui accompagneront le >rojet de loi. Pour la classification nouvelle des tribunaux, j'estime que mieux vaudrait supprimer simplement les tribunaux de troisième classe. L'honorable ministre rend hommage au zèle H au dévouement des juges d'enfants récemment institués. 11 faut émettre le vœu que ces magistrats se spécialisent et ne quittent pas leurs fonctions. le ministre expose ensuite les misons qui 'empêchent de se rallier aux divers amendements présentés. J'ai tenu compte de tous les intérêts en \use, ajoute-t-il. Les divers articles du projet de loi sur les raitements do la magistrature et des greffiers sont votés. La Chambre remet à mardi les appels nominaux concernant certains articles. A 5 h. 20. elle aborde la discussion du budget de la justice. M. CRICK insiste e,n faveur de la réforme lu stage des candidats notaires. M. HUYSHAUWER <jemande d mesures en ueur des gardiens de prison. M. MECHELYNCK se plaint de la manière lont on procède au choix des juges de paix. M. BRUN ET proteste contre l'idée de réduire le nombre des magistrats de la Cour d'appel. M. DE LIEDEKERIŒ demande l'élévation du tribunal de May à la seoonde classa. M. CARTON DE WIART répond à divers orateurs, et la Chambre adopte, devant les quatre membr?s présents, les divers articles du budget. La séance est levée à 7 1/2 heures. L'Attentat scolaire AU SENAT L'oi-i'OSITION VEUT LA DlbLussiuN "SERIEUSE ET NON L'OBSTRUCTION La séance ienue vendredi par la Commission sénatoriale a été marquée par uin inci den.t qui éclaire et justifie l'attitude des deux gauches. Mais avant de rapporter cet épisode, signalons les passages essentiels de la discussion des articles, qui s'est poursuivie dans loute son ampleur. On sait que la Commission examinait les diverses dispositions des articles 13bis et 14 relatifs à l'enseignement de la religior et do la morale. M. Vinci; a apporté les textes de la légis latian anglaise, à l'eftet d'établir que les droits de loutes les confessions et de toutes les conceptions philosophiques sont scrupu leusement respectés dans les écoles publi ques et subsidié-o du Royaume-Uni. M. Libioulle a fait une étude rétrospec tive curieuse sur le régime scolaire sous 1< régiine hollandais. A cette époque, les pro lestants avaient la haute main sur l'cnsei gnement, puisque, sur 70 inspecteurs, il n'; avait que 2 catholiques. Dira-l-on que nos ancêtres d'avant 1831 manquaient de moralité, parce que leur; écoles n'étaient pas cléricalteées, et oetti constatation ne vainc-t-elle pas l'audacieu se affirmation -d'après laquelle il n'y au rai-t pas de morale en dehors de celle de l'E gl i se romaine ? * MM. Lekeu et Colleaux ont, à leur tour dans des discours éloquents, soulignés pa l-es u très DieiU » £i.es. membres <S« lopp®' lion, démontré qu'a y avait une moraie Humaine à côté et au-dessus des catéchismes des religions révélées, et que renseignement de oette morale devait avoir sa place dans les programmes de l'école primaire. C'est alors que S3 produisit l'incident dont nous parlons plus haut. M. Descamps-David ayani demandé s'il ne convenait pas, par un effort commun de bonne volonté et de conciliation, de liftier quelque peu celte discussion, M. Goblet d'Alvielia répondit quie les délégués des gauchos étaient décidés, non pas à faire de l'obstruction, mais à examiner le problème scolaire sous toutes ses faces. Ils consentent à ce que la disoussion en Commission soit achevée <i la fin die la semaine prochaine, à la double condition que la désignation de M. Flechet, au poste dé rapporteur, ne soit plus contestée et que celui-ci aurait le temps et la liberté de faire son rapport comme il t'entend. Cet accord étant conclu, voici ce quii a été décidé : I*a Commission siégera encore mardi, mercredi, jeudi et vendredi prochains, de 2 h. à. 5 h. Puis la discussion sera déclarée close. M Flechet réclame deux semaines pour confectionner son rapport; il le déposera donc le mardi 31 mars. La Commission sera alors convoquée et discutera ce rapport : celui-ci, q«i sera très volumineux et contiendra, en annexe, les législations scolaires étrangères, sera en-voyé h l'imprimeur. De (elle sorte que le projet Poullet sera en état après la rentrée des vacances de Pâques, C'est-à-dire le mardi 23 avril. Si l'ordre du jour du Sénat est déblayé des objets pour lesquels il y a engagement unanime de prendre une décision en cette session V notamment la loi sur les pensions des vieux mineurs (voir décision sénatoriale du 2i- décembre) — le Sénat pourra aborder immédiatomémt oette discussion. à l'Etranger PETITE CHRONIQUE D'ALLEMAGNE L'EXGENERAI. DE CAVALERIE MINISTRE DES POSTES ET DE 1 /AGRICULTURE VON PODRIELSK1 CELEBRE SO.\ .0» ANNIVERSAIRE -LES AGENTS DE POLICE BERLINOIS ET LE PRESIDENT VON JAGOVV. Getl'i semaine, le général et ex-ministre d'Etat, Victor von Podbielski, a célébré son 70° anniversaire. A cette occasion l'ancien i 'iitre des postes et télégraphes et plus tard de 1 agriculture, a été très lèté dans la.pie.se même par les journamx qui, pendant sol» - rmnistôre, lui firent la plus forte oppusitior.. Lorsqu en 1807, il fut appelé à la direction îles pos. et lélégrapi- s, après une longue carrière militaire, il fut accueiLli avec une mefiance"assez compréhensible On reconnut pourtant bientôt, meme au delà des milieux auxquels il apparU îait de par sa naissance, son éducation et son état, qu'on n'avait pas affaire à un homme do caste à esprit étroit. Malgré son origin", . ydbiekki était sans préjugés et il travailla honnetement a se msttro au courant de son r> s ort et ù w maintenir à la hauteur de la situation. Lorsqu il reprit en 191)1, le département de L'a^ culture, il fut'moins l'homme des uitra-ag. ariens que ceux-ci ne l'avaient espéré et q les autres 1 a-vaient oraint. Il eut plusieurs violentes «altra-pades» avec la Fédération dvs agriculteurs. On se souvient qu'il fut obligé de se retirer par suite de ses relations commerciales avec une maison qui était intéressée à des livraisons pour le département colonial. Le prince de Bu-low chercha à l'éloigner du ministère. Ce duej entre les deux hommes d'Etat dura pendant tout l'été de 1906. Bulow avai cru pou\oit se débarrasser ne ce collègue gênant par la mé-Ihode prusso-allemande, c'est-à-dire que le fonctionnaire. qui ne se doute de î n, lit u:; beau matin dans un journal officieux queloonque que l'empereur a accepté la démission de M. X... Plus d'un ministre avait déjà été débarque de cette façon sans douleur, mais « Pod », comme on l'avait surnommé, n'était pas homme a s » laisser mettre à la porte comme un domestique infidèle. Il déclara avec le plus grand carme no rien savoir d'une démission qu il aurait •adressée cens ment à l'empereur, e t il resta encore en fonctions assez longtemps. La gauche, pour des raisons politiques, avait alors pris parti contre Podbi Iski. mais cet ' homme, qui «e voulait pas se laisser traiter comme un laquais, comme tant d'autres de ses ■ prédécesseurs, l'avaient" toléré sans regimber, r s'était quand même acquis une certaine somme de svmpathie auprès des libéraux. Il avait une > qualité qu'on trouve rarement chez 1 homme ' d'Etat et chez le fonctionnaire prus^i n : .1 n e-3 tait pas bureaucrat - les agents de po-ice de Bî-run n se.i.b.ent - pas vouloir s'en laisser imposer par les mesu- - res disciplinaires, dont les menace le président . de police von Jagow, pour le cas où ils continueraient à manifester en faveur de leurs collègues déplacés pour s'être nus à la tête du ' mouvement d'organisation. Hier, 1 ex-président de la Fédération des .agents d<L police* l'Uha> îuilleton du Journal de Gand 34 HAUTE PÈGRE PAR Paul M A H A. LIN IN NOTAIRE ÂU BAGNE DEUXIEME PARTIE LES COULISSES OU DEMI-MONDE Il y a dans le passage un café où nous Mirons jaser à l'aise. Ah ! j'en ai uine fiè-! tapàe, d'historicités, a vous . dégoiscr 1 °i. vrai, parole suci'ée, vous lie regrelte-■z l>as le demi-bol de puncli au kirsch dont w' all«z me gargariser. "s étaient attablés, tous' quatre, au fond | wlaminet qui formait alors l'extrémité ': - galerie du Baromètre, près de l'espè-! de couJoir Sombre qui conduisait du pas-tic l'Opéra an péristyle du théâtre. - Mon Dieu, oui, c'est ainsi, «xpliqoaiit '™an; celle Jeanne RUoleU dont la cor-spoadonce avec ma^rne Rose intrigue si " M.le marquis, eh bien ! c'est chez e'ie ' M. de Kermor a trouvé un asile, des '-"s. un tas de mamours, après le baui rcé 'W" nous lui avons toit prendre..» - lisl-a Bossiwe - - • — C'est à la Villa, des Roses qu'il a passé, — sans mettre le bout <lu nez dehors, — six semaines h se rétablir, dorloté, cajolé par la mène et la fille... — Ah ! inlerro.'/ea le dooleur, celte dame Rifolet a une fille?.,. Buridan fror«raa te sourcil. — Ne nous otscupons pas *le celle-là-Kous en reparlerons plus tard. Elle ne perdra rieu pour aiteadre. — Mais qui donc, questionna le eenhor Roméro, a p(u transporter te prince dans oette maison ? — Le fils aîné, probablement. — Tu croirais ?..., — Gomma c'est, malin I La propriété dont il s'agit s'étend 'a une trentaine de mètres de l'endroit où. nous travaillions. D'une fenêtre ouvrant sur le quai, l'ancien sergent aura été tén^oïn de ce qni avait lieu sur le pont. C'est Ain brave de Sébastopol. Il n aura pas hé #lé à exposer sa vie pour sauver celle d'un, chrétien qui se noyait... — Ainfii, informa le baron, vous étos d'avis qiKj ce soldat sait par qui a été commis le ?.>.. — Ce «qu'il v a de certain, c'esit qu on a entendit, mademoiselle AUiette... — Pardon, s'onquil Nathan derechef, qu'este que mademoiJelte Allielte ? — Une faiseuse d'embarras : mon ennemie intime ; lia sçeur du susdit Martial... Ce qu'il y a de certain, c'wt qu'on a entendu cette pimbêche de trente-six vertus proposer à votefe sfintiilhoiiiii/e de malheur, — dont elte s'était constituée la garde-mala-do, — de l'aboucher avec quelqu'un qui l'édifierait compdètement sur les auteurs de l'attentait dont il avait été victime... Or, quel peut être ce quelqu'un, sinon 1 ex-troupier, î)on frère, le seul individu du sexe masculin qui habite la Villa, (1rs Roses et avec lequel la donzelle ait jamais été en I contact 'î I Le financier insista ;4 ment vous êtes-vous procuré ces détails ? — l'ar Cyprien, le cadet des Rifolet, mon copain d'autrefois il la manufacture de Sèvres, que je suis allé relancer jusqu'à son atelier et a qui j'ai rincé le bec dans un cobarci do Saiiit-Cloud. Le gamin ne boude pas devant une bouteille cachetée ni devant une partie de bavette. Par exemple, pas moyeu qu'il m'en contât davantage. Il venait de monter se couolier quand l'événement est arrivé, — et c'est lui qui a été tout pantois, le lendemain, quand il a trouvé le Kermor installé dans la plus belle ohambre de la maison, où a maman Rifolet et sa fille s'évertuaient à le soigner. Le Portugais réfléchissait — Ce jeune homme,, demanda-l-il après une pause, ne vous a-t-ii rien appris des rapports qui existent entre ses parents et madame Rose ? — Voilà : il parait que celle-ci est la marraine de la petite. — La marraine de cetle AUiette ?... Il vous l'a dit?... Il en est sûr?... — Dame, autant qu'on peut l'être d une ■chose qui se passe quand on est en nourrice... Le moucheron avait deux ans lorsque sa sœur est venue- au monde...- — Mais plus tard, quand il a eu l'âge de voir, d'observer, de .comprendre ?... — Plus lard, on l'a placé chez un de .ses cousins, qui était contre-maître à Sèvres, et sa mère s'en est allée habiter, avec la pouponne et avec son aîné, qui revenait du service, quelque part, par là, en Picar- ■ die, du côté de Laon ou de Soissons... M. do Sylveira fit un geste de dépit — De sorle, murmura-t-il, que tu n'as pu savoir... _ Je sais que la famille Rifolet a demeuré plusieurs années en province, à la campagne, où madame Rose est venue, de temps' en tcnyis, embrasser sa chère filleule. Je sais que la généreuse marraine ' n'a pas épargné le quibus pour que ia petite tais fût CWWW Wft «moisell* d'agent de change ou de marchand de vins en gros, avec le professeur, robe de soie, piano et tout le tremblement. Je sais enfin que ce n'est que depuis quelques jours .que la mère, la sœur et le frère de Cyprien en! quitté le village où la belle Allielte, avait l'ai'r de s'amuser comme un goujon dans une contre-basse pour s'établir ici près de Suresnes, où, du reste, ils n'ont pas encore reçu la visite de leur opulente bienfaitrice.Ayant ainsi parlé, l'orateur avala le verre de punch qu'il avait consciencieusement gagné. Le senhor Roméo mit sa tête dans ses mains. On l'entendit s'interroger; — Que signifie tout ce mystère ? Quels liens d'intérêt, d'affeelion la rattachent à ces Rifolet ? Et pourquoi nous a-t-oMc caché ces relaiions avec eux ? Le baron Nathan eut un mouvemeni d'impatience : — Marquis, répliqua-t-il, tout cela esl le cadet do nos soucis. Rose fait ce qu'elle veut. C'est son droit. Eile nous a conseillé assez carrément, l'autre jour, de ne pas nous mêler de ses affaires... Le- docteur, qui écoutait en tournant sce pouces, opina affirmativement du bonnet. Le financier continua : — Pour l'instant, il s'agit simplement de ceci : nous connaissons les gens qui possèdent notre secret, Eh bien ! ces gens-là, il s'agit de les réduire, à tout prix, an silence.— A tout prix, c'est le mot, approuva Desperrières. — Pour cela, poursuivit le baron, il n'existe que deux moyens : les acheter ou... — Les supprimer, acheva paisiblement le médecin. I-a figuirc du financier, d'ordinaire d'une remarquable insignifiance, était devenue dure et mauvaise. Le sang affluait à ses i joues. Il reprit d'un ton sec : « m U IIWÏW est U tius cher ; * second est le plus sûr; pourtant, je vote pour le second. Le docteur cessa de tourner ses pouoes et déclara : — Je me rallie en tous points à l'avis exprimé par l'honorable préopinant. — Soit, consentit le Portugais ; mais il faut, avant tout., que Rose nous explique... — Rose n'a que faire en cette histoire ! interrompit Nathan avec vivacité, lille est uniquement intéressée, comme nous, à se débarrasser de ceux qui ont le pouvoir de la perdre. Vous le disiez vous-même tout à l'heure : « 11 y a des secrets qui tuent ». Tant pis iKiur l'es imprudents qui s'avisent de jouer avec des pois-ns morleil ! — D'aiJleurs, insinua Desperrières, il est toujours permis de consulter notre amie... — La consulter? Y songez-vous? se récria le baron. Il est évident que si la Boyar-de veut du bien à ces Rifolet, elle s'opposera à ce que rien ne soi t tenté contre eux. — Oh ! soyez tranquille, repartit le médecin ; je me charge die la consulter de telle façon qu'elle ne pourra qu'approuver nos projets... — Mais encore de quelle façon ? demanda M. de Sylveira. L'Escukpe sourit : — En lui exposant sommairement le danger qui nous menace, tout en lui laissant ignorer le nom de coux par qui nous sommes menacés. Le marquis pensa fout haut : — Oui, vous avez raison... Que Rose ne se doute pas que nous connaissons ses relations avec les gens de Suresnes... C'est peut-être le seul moyen d'arriver un jour à savoir ce qu'elle mettait tant de soin à nous dérober. Ensuite, avec un accent décidé : — Maintenant, de quelle manière allons-( nous procéder pour parvenir à nos fins ? ! Buridan étendit la mai» pouj COinraan- toïattnttMuu ;r 7** — S'il vous plaît, ne cherchez pas ailleurs. C'est moi qui réclamé la besogne. J'ai une delle de cœur à payer à l'un des ^nombres de la famille. Une dette avec les intérêts : à quatre-vingt-dix-neuf pour cent. Taux illégal. Mais quoi !. je rends un bœuf pour un œuf. C'esl le propre des natures libérales et magnifiques. Il ajouta en caressant sa filous taché: — J'ai déjà ruminé un amour de plan aux oiseaux... Un vrai pétard... Tous les Rifolet y sauteront, que ce sera comme un bouquet de fleurs !... Le senhor Raméro reprit : — Et tu es Certain de réussir 7 — Aussi facilement que je me gargarise avec cetle écueUée de coco alcoolisé. Et, saisissant le bol de punch, le grand garçon se lança de haut dans le gosier le : 3sle de cie qu'il contenait. Le marquis poursuivit : — Songe que le temps presse. Buridan désigna la pendule du café : — II est deux heures du matin. As pa3 peur. Demain, à pareille heure, vous n'au- cz pins rien à redouter des hôtes de la Villa des ltoses. — Et combien cela nous coûtera-t-il ? questionna le baron Nalhan. — Dix mille balles. C'est pour rien. Encore est-ce parce ce que je travaille en -partie pour ma satisfaction personnelle. Le financier fit la grimace. Sylvr i et Desperrières échangèrent un coup d'œi'l Puis ce dernier dit : — Marché conclu. Vous toucherez la somme. Mais comment nous assurerons-nous que vous l'avez gagnée ? — Vous n'aurez qu*à lire les journaux d'après-demain à l'article des accidents. — Eh bien, alors après-demain, on vou" comptera la prime stipulée. « L'autre ^éclçita de rire ; 1 ^ i , IA ïvivrej "ïfinianebe 8 mars 1914 5 centimes le numéro 58me année - N° 67

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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