Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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28 februari 1914
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s.n. 1914, 28 Februari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/251fj2bn1f/
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^Samedi 28 février 191'4 & centimes le miméro 58me année — N° 59 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 francs par au ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RUE DS FLANDRE, 3, GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES» Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. Langage de Barbares I CiU<i qui suivent les étions «es nomme IJbonne volonté qui veulent que les rivi KL de concurrence et d'umour-prôjire n'i ■ ".Lent point entre les nations européej ■ L de conflit irréparable sont, plus ils s ■ Alimentent, frappés pur les raisons, 110 ■ .'uint seulement d'ordre sentjitientaj et pli I Lniii#, radis" plus encore, peut-êlri ■ J'or[]re strictement pratique el materie H,,ni (ont condamner tle plus en plus rigoi ■ posément les solutions de violence par le ■ esprits équilibrés. ' . I La guerre n est pas seulement le plu ■ odieux <les crimes, c'est, encore la pire de H mauvaises affaires, et, à ce titre, elle in te ■ ..sse assurément les gens positifs qui 11 ■ pi^éndent pas sacrifier à la « sensiblerie I l'iie^convulsion qui couvrirait io vicu ■ continent de ruines, qui paralyserait l'a( H |*jVji,; des peuples pendant des années, qu ■ anéantirait la fleur des races, laisserai ■ les nations affreusement dénuées, rav£ I i,;es et démoralisées cl le vainqueur pre H olcmatiquo aussi appauvri, aussi affaib: ■ i|iieses victimes, est-ce donc chose à soi ■ haiter ? I II y a, semble-t-il, des êtres assez incons Hwnfs, assez déments pour le croire, à e: ■ juger par certaines extravagances récer ■->s des pangermanistes, qu'il faut — f ■ m nocives qu'elles puissent être — dé ■ noncer |.ar simple mesure d'hygiène se ■ date ;i l'exécra lion des civilisés. I L'organe attitré de cetle horde fanaticju H^slime que l'Allemagne. dans lu situatio: ■ ou elle su trouve, a intérêt à entrer, sou ^■>piemiei prétexte venu, en lui 10 armé ■ :ivcc la France, Ecoutez celle diatribe d ■ fui] furieux, et voyez quel incroyable c\ Hiiisuir- s'y cl-'le : I I.'AutncI e, écrit la Pem, ist en pièces ■ l'Italie s'incline devant les puissances me Hrilimes Nous, Allemands, nous somme H isolés oc-van! l'insolence de la France, d ■ la Rus-i-: el de l'Angleterre. Or, les 70 mi ! ■ lions d'Allemands ne peuvent pas renonce : ^Bau rôle de nation-leader de l'Europe. ■ (iLa situation actuelle ne peut être de H nom'." que pat l'épée. Les circonstance ■ ont favorable* : la France n'est pas prêt ■ combattre, l'Angleterre esl au milieu d ■difficultés intérieures et coloniales, la Rm ■ sic craint la guerre par .peur de l«i réve ■ 'iiiun. Attendons-nous que nos ennemi ■ M soient prds ? I • La Pu si expose enfin comment il fai ■ iràengnoe! los hostilités. Il faut comme): ■ tei'surle terrain diplomatique par se moi: jj ■ trer intraitable lors de la première diff , ■ culte que ce soit un nouveau Maroc, un ■ nouvelle affaire Litnan ou la question d'A 0 ■ i'-Mineu/e. Iî faut laisser venir la guerre ■ nuis commeyeer une offensive formidable ■ foudroyante et sans merci: » ■ Ceci appellerait évidemment la camisol ■ !e force. Kl voila ce qu'en pleine Allem* ^ ■ r^s^is»'-- ;1" i' ,.v-<s de Goethe, et d ■ Schiller on ose imprimer sereinemeni ■N'avez-vous pas. en lisant ces lignes, l'iir , ^B;:vs$ion lamentable el révoltante d'une re g Hiiission délibérée vers la barbarie? ■ Ces propos de coupe-gorge, celle logiqu ■ - brigandage sont-ils supportables eh u -^B''^> civilisé, au centre lumineux de cett ■ 'ieille liurope qui se glorifie des conquête ■ 'iidioil sur l'iniquité ? Sans doute, si un ■ hirondelle lia fait pas le prinlemps, le hui Binent d'un canjiibale ne peut pus no: ■ l'ins déchaîner les horreurs, de la guerre 3 H is iP'clJe amertume, quelle sensatio ■'l'amoindrissement dans la dignité huma: • ■ «f. dans l'étalage d'une aussi abominabl n ■ . nlalit'• chez ceux qui s'arrogent la d<! ■ ' île mission d orienter l'opinion ! N'oi ■ '-'ions pas que, derrière les agités qui pre ■ p'iil ccs énormités criminelles, il y ■ jwlun parti puiss ml, qui supporte qù'o: ^ 11 l'>yle ainsi, qui ^e délecte fc de pareille ■ l'alribcs et les approuve peut-être... Ces ■ ;'""Jrqu°i. pendant longtemps encore, : ^Bhélas! tout craindre des abus d ■ 1 ll'e ol des déloyautés de l'es prit 'de cor ■ f|!tfle... «.■ X?fre officiel Journal de Bruxelles, re ■ puisant ces propos exempts de scrupi: ■ A. " urconsacre ce commentaire gentimon ■ académique : B c,'sllà un langage extravagant, disons r ■ - J-'" "e dit pas avec plus die cynism y ■ [01'gera la guerre de toutes pièces € ■ «.1 au besoin, à défaut de motif vrai, on g _ ^■inventera. C. aue puisse être l'autorité de 1 "^■m, ,et ,rIuei^ que soit la mesure dans h - ^Bw elle reflète l'esprit public «ai Aile magne, nous nous refusons a crotffc qu< les autorités impériales, qui ont la charma I du pouvoir, mais en oui aussi les responso | bilités, soient, disposées à entendre ce lan gage, blessant pour toute l'Europe, et bi<j^ sant aussi pour les fidèles a.lliés de l'em s pire germanique. » " D accord. Mais les gouvernements son parfois entraînés plus loin qu'ils ne veulen ^ aller par la turbulence des factions inléres sées. Comme le disait l'autre jour M. Ruvs | sen. pendant que les minorités crient, le. major il,-s se taisent. Or, à côté des fous e des cyniques, il est indispensable que 1; grande voix du bon sens et de l'humanit'' s se fasse entendre. Il y a pour les honnête? gens, [>our le>s I ravaiilleurs de tous les pay. s un devoir de défense à remplir en proeïa s niant leur volonté bien nette de ne pas s< laisser entraîner dans les aventures.La mis t, slon des démocraties, et spécjalemeiiit de 1; }l démocratie allemande, est dé répudier, au nom de'la dignilé européenne, toute tenta ^ tive susceptible de jeter un trouble funeste dans les masses, et d'affirmer énergique-j ment que la politique des peuples doit s^ l faire au grand jour, selon les règles les plus strictes de la probité et de l'équité. . C'est la garantie de la pa.ix dans le travail i et du progrès par la concorde. ; eghost Uizarre ! pour ne pas dire plus, esl l'inlilulc du: projet de loi t.en-dant à a.piuxHiver les transactions conclues par l'Etat Belge au sujet ie la succession de Léopold II. ^ Le voici : « Projet de loi approuvant les xxmvenlions conclues entre l'Etal Belge »>el Sa Majesté l'impératrice du Mexique, ■ ainsi qu'entre l'Elut Belge el les princes-•> ses Louise, Stéphanie et Clémentine de "Belgique». Sa Majesté rimpératrioe du Mexique? ^ De qui s'agil-il ?. Ce ne peut être que de 1 cette pauvre princesse Charlotte, veuve de Maxunilien d'Autriche, ejui termine au cliù-1 teau de Bouchout une vie de douleur et de démence. Mais le Mexique est en république depuis les tragiques événements au ? cours desquels la sœur ele Léopold II a perdu la raison, et la couronne. République troublée, soit, mais république quand même. .. . y Alors, à <|uoi rime ce titre d'impératrice (lu Mexique? La Belgique entretient avec la république du Mexique des relations diplomatiques, je commerce et d'amitié. Elle . y a des agents accrédités. Y a-t-il plus de raison d'afflubler celte c, infortunée pr;:ncesse d'un qualificatif qui ne rappelle que des souvenirs pénibles, que , d'attribuer à la princesse Clémentine celui d'impératrice des Français? wv\ fronoslics du Vieux-Geaéia\. ' Pour la 84-e fois, le Vieux-Général de Bruxelles nous adresse soi 1 bulletin méf&Ôrologique mensuel : Du 1er au 0 mars, beau temps, froid el * sec. Du 10 au 17, ondées, tempêtes et bour-„ rasques de neige. . Du 18 au 23. petites gelées, beau temps. e £)u 24 au 31, réchauffement, grosses s averses alternant avec quelques éclaircies. e w\\ La elerniere de Solftbrains. ) La duchesse. — Mon cher k: je voudrais votre avis. Le duc 1 1 télégraphie de Paris'pour me <■ . qu il veut m'acheter un Rembrandt ou : c ïiitien i>our ma fête. Que choisir? I/}rd de Solftbraiins. — Oh ! duchesse, < - la n'a guère d'importance. Vous sa\ 1- comme moi que toutes les marques fr; n çaises d'automobiles sont excellentes I 1 vvw ? ]^a pétaudière. Avant que trois mois se soient écoulés, la circulaire de M. de Bro-? queville relative à la nouvelîe • or- - ganisation de l'infanterie, datant du 15 décembre, doit subir d'importantes modifica- - tions. M. de Broqueville n'a décidément ^>as de t chance dans ses circulaires, dit Le Matin d'Anvers. D'après !es organes catholiques, la faute L, en incombe à l'état-major général, qui a ! élaboré cette circulaire, et c'est le cabinet ^ du ministre qui a dû rectifier. Quoi qu'il en s lit, c'est M. de Broqueville x qui est l'éditeur responsable et son département apparaît comme une jolie pétau-;] dière où la plus complète mésentente règne entre les divers services- -- • - M. de Broqueville prétend réorganiser l'armée et il n'est pas môme parvenu à organiser son administration centrale de Ta-çoiv convenable. Les services se font la concurrence et l'un défait ce que l'atïtic fait. C'est tout bonnement, magnifique ! L'augmentation des coupons el eles abonnemenls de chemin d-e , fer. Un confrère annonce cjue, « silo! les élections passées, les abonnements el coupons^ de chemins de fer sero-iit'augmentées ele 23 p. c. » Notre confrère, ajoute : a La chose est décidée en haut lieu, mais o n'ose en parler maintenant)). Au début de décembre dernier, dans soi: rapport au nom de la Section centrale t! la Chambre sur le budget des voies cl moyens, M. de Woulors d'Oplinter s'csl liivré à <les considérations qui, sans annoncer expressément l'augmentation, en envi sage ai en-t l'é ven tu al i lé. Il parait, en effet, que l'industrialisation du budget eles chemins de fer, telle qu'elle est envisagée dans les sphères gouvernementales. aura pour inéluctable consc quence l'obligation d'augmenter les recettes jusqu'à ce qu'elles couvrent les dépenses Or, les dépenses seront surtout en pro portion de. 1a charge initiale dont on grèvera le budget nouveau. Si, comme le veut le projet de la Com-mission, la régie nationale est proclamée débitrice envers l'Etat de toutes les sommes figurant au compte de premier établissement des chemins de fer, cette charge atteindra plus de deux milliards et demi. Or, ~comme, en raison de l'amortissement insuffisant du matériel, cette somme ne correspond pas h la réalité, elle cons'J-tuera, pour une certaine partie, un poids mort pesant sur loule l'exploitation et provoquant l'obligation d'augmenter les recettes.n laui, ainsi que le constatait clans une élude financière M. G. Bigwood, <( établir, coinme point de déjiart, l'égalité entre le coi)t de premier établissement au passif el la valeur des immobilisations à l'actif : les fluctuations postérieures d'augmentation et d'amortissement: pourront s'effectuer libre men:t et en concordance avec la réalité : le budget-plan sera toujours sincère. » Mais en nrocédant comme on veut le fa i re. 011 va (qut simplement faire payer par ies clients d;u railwav la mauvaise gestion du dé parlement des chemins de fer, sur îou-t depuis vingt-cinq ans. La revanche de l'âge. C'est, dit Le Peuple, le titre qu l'on pourrait donner à l'amusan « skelch » sénatorial qui met le- I léricaux en si mauvaise humeur. Pourtant M. Flechel, devenu l'homme d )ur, de par le poids des années, a bien lilli perdre son rôle. En effet, il y avait, i la Commission, un sénateur plus âgé que ni, le marquis de Beauffort. Si le baron lirigèable l'avait proposé, il eût été élu , »ar le bénéfice de l'Age. Mais voilà, notre pauvre baron avaii 'éjà son petit rapport en poche ; il tenait "i atlachei- son nom à l'œuvre néfaste de f. Poullet. Et c'est son orgueil qui a consommé s: •crie en même temps qu'il fait la gloire résente de M. Flechet. vu% Humour anglais. — C'est effrayant ce que cette , servante me brise de vaisselle ! — Flanquez-la èi la porte- — Oui, mais... il y a si longtemps qu'el I»1 me sert, cl elle est vraiment fidèle el lévouée. — Alors, retenez la casse sur ses gages. — Elle en casse pour beaucoup plus. — Eh bien, augmentez-la. ^ ;—__ Propos libres et variés HISTOIRE DIPLOMATIQUE Le ministère français des affaires étran gères publie depuis quelques années, avec une gravité et une continuité impression nanles, un important ouvrage intitulé Les Origines diplomaliiiues de la auerre de 1X70-71. J'aime à croire qu'il y a là-dedans de la sagesse et de l'expérience à revendre et que les petits diplomates encore à la ma inelle en font leur ordinaire pour appren dre « comment il ne faut pas faire ». 11 doit, en effet, s'y trouver des docu ments merveilleux de la naïveté humaine, de la bêtise routinière des grands orga nismes et de la puérilité des jeux officiels, cj;uand intervient dans ces machinales pai lies de cartes, de bridge, de toupie — ou de tango — un magnifique forban qui s'ap })plle Bismarck, Richelieu ou Napoléon. Après le magnifique faux-pas qu'elle fit en 1870, la diplomatie française a quelque naïveté à se retourner pour voir coinmeni « cela a bien pu lui arriver » ; tel le genl leman qui s'en revient considérer attentive ment la pelure d'orange à laquelle il a di: ele s'élaler de son long sur le trottoir... Il y a aussi le bon jeune homme bien éduque de Courleline qui ayant tombé de son loin en pénétrant dans le salon de M. et Mnn Brossarbour, s'écrie : « M... pour les Bro-sarbour qui font que MM. les invités se 1... la gueule par terre. » Je cite de mé moire celte phrase classique et je sens que je la trahis. Eh bien, l'histoire diolonialique de 1870 1871, au point de vue français, évoque assez la traîtrise des Brossarbour. On parle extrêmement, au Quai d'Orsay, et moins bien que Courteline, sans cela l'ouvrage pourrai! très bien se terminer par l'apostrophe du bon jeune homme. Terminer, niais ce n'est pas de cela qu'il est question. On en est au tome VII1 qui embrasse la période du 16 mars au o mai 1866... Ainsi, vous voyez. . La guerre franco-allemancfe a commencé d'ailleurs plus.tôt. J'ai fait, il y a quelques années, la connaissance du bon Iiansi à St-Odile, dans los Vosges, il me montra le « mur païen » qui, "il y a tantôt 2,000 ans, était le centre de la guerre, .et puis on s'est batiu à Tolbiac, à Bou-vines et en bien d'autres lieux... 1 Les historiens du Quai d'Orsay ont eu tort d'oublier le déluge. Mais on leur pardonnera si la prochaine fois ils se montrent moins sots,. BOBBÏ. L'Attentat scolaire au senat Aï. Flechet reste rapporteur LA DROITE VEUT INSTAURER LES. TRAVAUX FORCES Convoquée léiégraplnqiuiement, la Commission sénatoriale des sciences et des arts s'est réunie vendredi -matin. La salLe elies lectures, où se tenait cetle assemblée, était littréalemenit envahie par ies pères oonsorils. On sait epic le règlement des Commiissiions permanentes du Sénat permet a tous les sénateurs d'assister, avec voix consultative, aux séances de ces Commissions.On remarquait, de la droite : MM. Des-c-amps-David, Beauffort, Stdénoui Du Pré, Or-ban de Xivry, Derbaix, Miincé du Fontbaré et Deveulder ; de la gauche : MM. Goblel, d'Alviella, Magne lté, Wiener, H ouze au ele Lehaie, Speyer et M a gis, libéraux; Lafon-laiiine, CoppLelers, Vinck, Max Ha.Uet, Rolland et Lekeu, socialistes, ainsi que M. Armand Flechet, rapporteur. Contrairement à ce qu'on supposait, les cléricaux n'ont pas osé formuler leur proposition de confier à .un rapporteur de droite la mission assumée par M. Flechet. A moins qu'ils ne songent à tenter leur mauvais coup à la séance du Sénat, on peut croire que la peur de l'obstrucibion a été, pour ces fanatiques pressés, le commence ment de la sagesse. D'où il ne faut pas conclure qu'ils ne sont pas disposés à prendre leur revanche. Le "baron dirigeable, qui parait fort préoccupé de se faire pardonne] sa gaffe historique par ses amis, se montre, nous assure-l-on, Je plus enragé. C'est lui qui a pris l'initiiative de convoquer cette séance insolite que rien ne justifiait. Aussi, dès l'ouverl/u re de la séaince de vendredi maitiiiv'M. Lekeu, appuyé par ses collègues de la gauche, !a-t-il protesté avec véhémence contre ces procédés, en faisant remarquer que M. Hicguet, sénateur libéral de Naniuî et membre de la CoumiLssion, s'était absenté sur la foi de la décision antérieure fixant la séance à lundi prochain. Le baron a trouvé une pileuse excuse en disant que la. réunion ava;i,( été convoqué" noua.* vendredi, parce g;uc.Jc j^énat devai-l précisément se réunir ce jour-ia et pour m :=a.s déranger davanla-ge les membres d" >éna!. (in jugera de la sinclrité de celleéchap pataire quand on saura que M. De^camp -David a, peu de temps après, proposé h I; Commission de siéger à jet continu, ve n dredi après-midi et. soir, samedi, lundi, jusqu'à épuisement de la discussion. A ce momcht-là, il n'était plus question des convenances des sénateurs, mais pou: plaire aux frénétiques de la droite, le baron dirigeable voulait étrangler la discussion, enlever à la minorité le droit d'étudier 1< projet. Les sénateurs de l'opposition ne se sont pas laissé mécaniser et — M. Flechet, foi sant fonction* de rapporteur, •— ont immé •-liatemén' abordé l'élude du projet. Ce fui un très intéressant échange ele vues auquel prenaien' part. MM. Lekeu, Speyer, Pell-/er, Goblel d'Alviella, Coppieters et Hon-zeau.Obéissant à la consigne de se laire, le-'lôricaux restèrent muets. Seul M. Des-eamps-David, qui ne peut encore digérer son rapport ravalé, discute, polémique, ce qui lui'attire de vertes représentations de la part de MM. Goblet d'Alviella et Lekeu. qui lui firent remarquer qu'il sortait de so > rôle de président. Plusieurs sénateurs de gauche déposé rent alors une série de questions. Des re ponses détaillées à ces questions constitue l'ont les éléments du rapport de M. Flechet.11 était midi et demi quand cette première séance prit fin. La Commission en •Hait à l'article 2. Un dernier incident assez vif marqua la lin de celte séance. Comme les cléricaux insistaient pour epn l'on reprit l'après-midi et le lendemain sa-nedi, M. Lekeu protesta au nom des séna-curs provinciaux Ceux-ci doivent travail 1er pour vivre et il est inconcevable qin les gens fortunés veuillent condamner leur..-ollègues pauvres aux travaux forcés afin le les empêcher de remplir leur mandat, savoir : étudier et examiner scrupuleuse-nent les projets de loi qui leur sont sou nis. M Derbaix, sénateur clérical de Binclic. >'cst rendu à ces justes raisons et force ut au pauvre baron d'ajourner à lundi la suite du débat. On lui prête l'intention de récidiver dans ^a tentative d'étranglement, mais, année lu règlement, la. minorité sénatoriale est ■ ermement décidée à ne pas se laisser l'aire. Echos Parlementaires UNE PETITE SCENE PARLEMENTAIRE Petite scène parlementaire, qui s'est jouée mer-•recli, et qui montre, mieux que tous les com-iienlaires, l'état d'esprit de la majorité. On volait sur les amendements présentés au » rejet de loi sur les Habitations ouvrières. A un noment donné, toute !a Gauche se lève. La )roite, voyant la Gauche se lever, demeure tran-(uillenient assise. C'est très simple. Si l'opposi-ion dit oui, il est clair que la Droite doit dire ion. L'amendement allait donc être repoussé, quand VI. Huysmans, ejui suivait la scène d'un regard .irausé, déclare à M. Levie : — Mais c'est, l'amendement du gouvernement lui est eii cause ! M. Levie, effaré, fait mine de se lever à son tour, puis il hésite, et, finalement, se lève tout le même, confiant dans la parole de M. Huysmans. Aussitôt, mus comme un ressort, toute la Droite esl debout, et l'amendement est volé à l'unanimité. N'importe. Il a bien failli être repoussé... par 'e gouvernement el la Droite, parce qu'il était accepté par la Gauche. N'est-ce pas que cela symbolise, joliment tout un régime et toute une mentalité? L'opposition présenterait les meilleures mesures du monde, qu'elles seraient, avec une disci-•Mue admirable, écartées par la majorité, qui fuserait- même de les connaître et de les dis-.uter.C'est ainsi que les cléricaux comprennent le système parlementaire, l'intérêt national et le Iroit des minorités. Heureux pays ! LA*CHAMBRE Fin de la séance du 26 février m. WDERVliLDE estime que M. Mui . -ait mieux ele s'en aller plul 't que de rester a Unie, ministériel uniqueni ut pour saboler ton ies projets, semble-t-il. (Applaudissements gauciic. ) M. PEPIN défend à son tour la proposition. M. CAYPiO'l. 11 est regrettable quo le ministn du travail soit toujours resté dans sa mentali-lé de pjoçjLireur du roi. (Pitres.à Que ûunez-vous. monsieur le jiiû.is're. si, en sortant de ta Chambre, ou ayant fis.i votre travail. 011 vous disait : Allez balayer les feuilles tombées des arbres dans le Parc, devant n? palais du roi. (Rires.) Et tous voulez cependant faire des valets et des nettoyeurs des machinistes ! . M. DEJARDIN. Le ministre a déclaré nettement à la Chambre, lors de la discussion de In loi sur les mines, qeio son intention était de limiter à 8 heures le temps de travail des machinistes.Poutt'cpjoi refuse t-il aujourd'hui d'adhérer à ta proposition M a bille ? .M. MASSON propose de dire que si le travail dies machinistes 11e peut dépasser 8 heures. !e travail supplémentaiire ne dépassera pas une heure, so.it au total neuf heures au maximum. C'est le temps de travail prévu pour les ouvriers du fond. M. HUBERT se rallie au texte proposé par M. Masson. M. YANDERVELDE. La proposition Mabille tonne satisfaction aux ouvriers, l'amendemen4 Masson 110 leur donno rien. Nous voteroms la proposition Mabille. M. GEXDEBIEN appuie l'amendement. La proposition Mabille est -rejetéo par 59 voix sontre 39 et 16 abstentions. L'amendemenl de M. Masson est adopté par 100 voix contre 5 et 8 abstentions. L'ORDRE DU JOUR DK LA CHAMBRE M. LE PRESIDENT. La Chambre a à examiner e projet de règlement de l'ordre du jour tel [ue le propose le bureau. M. FRANCK propose que le projet du budget •xtraordinaire vienne en ordre meilleur de di*-;ussion, à la place du budget de l'intérieur, par exemple. M. MAENHAUT insiste pour que l'on joigne à a discussion du budget de l'intérieur sa proposition relative aux traitements des policiers. M. VANDERVELDE estime que le vote des budgets n'a plus la moindre importance — le pou-oir personnel ayant disparu — et le vote se .aisant droite contre gauche. Nous insistons pour que le budget de l'inlé-. ieur garde sa place pour pouvoir permettre nu •hef du cabinet de refaire ses déclarations rela-.ves à la revision de la Constitution. M. DE BROQUEVILLE. Il est donc entendu que ; budget extraordinaire -sera discuté à la da'e ixée pour le budget de la guerre. (Adhésion.) Quant aux lois sociales, 011 pourrait gagner 11 leur faveur quelepies mardis d'interpellations. 1 partir du 27 mars; ainsi nous pourrions iboulir. M. WOESTE. M. Yandervelde semble vouloir iiçter une attitude au gouvernement. Il ne lui îppartient pas de le faire. M. LEMONNIER. A quoi tend le programme iui nous est soumis? S'agit-il d'un horaire dont n ne pourra plus se distraire? (Protestations.) M. LE PRESIDENT. Vous donnez au bureau e droit de clôturer les débals à un jour déter-niné.M. C. IIUYSMANS. Et si ça ne va pas ? M. LE PRESIDENT. Ça doit aller ! (Rires.) La proposition de M. de Broqueville est idoptée. M. VANDERVELDE. Deux mots à M. Woesle. 'e n'ai eu nulle intention de elonner des ordres u gouvernement. Si j'avais eu cette intention, exemple ele l'honorable membre m'en aurait ■ issuadé. ! (Rires.) Maintes fois, M. Wccste nous 1 montré avec quelle douceur insinuante il •éu'ssiissait à dicter ses désirs au gouverne-uent, pour que nous ne cherchions pas à l'imi-er ! (Nouveaux rires.) I.E TRAVAIL DES FEMMES & DES ENFANTS La Chambre aborde la discusssion du projet le loi modifiant la loi du 13 décembre 1889 sur e travail des femmes, des adolescents et des nfants. Le.projet tend à dire que tout travail sera nterdit- à l'enfant de 14 ans et à décréter Plusieurs mesures tendant, a protéger le ira-ail de la femme et de l'adolescent. M. DUYSTERS défend le projet» •- (Séance du 27 février) La séance est ouverte à 2 heures, sou* .1 présidence de M. SCHOLLAERT. .A PROTECTION DES FEMMES ET DES ENFANTS AU TRAVAIL M. DAENS (en flamand) défend le projet. . faut soustraire les enfants à un travail reniât uré. Vl M. C. HUYSMANS. Si ûes membres <i< t droite avaient eles enfants élans les usi-:es cl -ateliers, ils ne seraient pas tau-ours prêts à combattre les lois de proteo ion ouvrière que nous soutenons. Lors de l'enquête ele 1863, 011 a constate ■ uc des enfants étaient occupés dans des deliers à partir de l'âge de cinq ans. Il y a présentement 21,000 enfants de louze à quatorze ans occupés dans l'in-1 ust rie. De ce nombre, il y a 8 p. c. d'accidentés. Quant aux autres, ils présentent tous les \ Diplômes de la chlorose el de la scro • aie. En 1886, 011 a constaté élans les fabriques •.'niHumetles de Ninove la présence d'en-irjts dt cinq ans. Et. en 1011, dans les ateliers cigariers de Irammonl, 011 emploie des enfants de qua-e ans pour décortiauer le tabac. - . 1 ■ - k ^B^iHeton du Journal de G and 11 HAUTE PÈGRE IPaul MAHAL1N ■ ■ 1 NOTAIRE AU BAGNE PREMIERE PARTIE LE NUMÉRO 2647 ui;i !.;■ quj prenait los dépêches à la 7 Brest, au coin de 1-a rue \'oltair< 'le In Rampe. — près du Gbnmp — inel toi t près de quai-autc-hu; , 1 avant de brûler le pavé du grark ret ii« s'arrùter à te barrièri ,;.;."r l'wir les formaHtés de l'octroi, r". PW1a:i, d'ardi-naire, à. midi, — e! .quand il plaisait à Dieu, aux clic-L.nil!i eonducteurs et aux accidents d;: irain. !J Personnes pouvaient s'y asseoir j'1 ® ™ courrier. Ces personnes, en rete tours places, étaient obligées de justi ;,15 leur identité. En outre, avant de ™!r sn voiture, elles devaient soumettrt " WpieK à et m visa 4'w f Ce jour-là, les eleux voyageurs qui se préparaient à grimper dans le maid-coach, étaient parfaitement en rôgje. Quand le brigadier de gcndarnieriiO préposé à La vérification des passeports s'était ;itp proché pou r rempl i r ' ce dievoi r ]) rofes -sio-nnel, l'un d'eux s'était empressé de déclarer : — Le docteur Bernard Despcrrières, de !a Faculté de Paris. Puis, désignant un vieillard qui se tenait auprès de lui, une valise sous le bras : — Sylvain Durand, mon valet de chambre... Je devrais dire : mon ami... Un fidèle et respectable serviteur de famille... Pu:.s encore, tirant de sa j>oche un riche 1 portefeuille de maroquin à fermoirs de vermeil et faisant mine d'en extraire des paperasses : — D'ailleurs, s'il vous plaît de contrôler... Sylvain Durand, le « fidèle et respectable serviteur», avait l'aspect d'un Galeb de bonne maison : cheveux blancs pleurant sur "le <■'>u, figure rosée et souriante sous des , rides grandes comme des balafres, fœil à (.'emi-ouvert par une paupière tombante, le elos large, rond et y0filé. Enveloppé d'une houppelande de coupe , paliriarca.l'é et coiffé d'un chapeau bas , aux vastes ailes jelant de l'ombre su." le front, son costume, sa physionomie pouvaient. tenir lieu des meilleures références. Aussi, portant une main à son tricorne e|. repoussant de l'autre les papiers qu'on lui tendait : — Inutile, monsieur le docteur, prononça gravement le brigadier. On sait il» q'W ; on a affaire. Vous n'êtes pas, vousJ ni ce -brave homme, un de ces coquins de forçais qui se déguisent, — qui en bourgeois, qui 1 en curés.et qui en sœurs de charité, — pour nous tirer leur révérence. t.^s 'dç»u voyageurs montèrent en vop — En route, mauvaise troupe ! cria le courrier au i>oslillon. Celui-ci enleva son .attelage d'un vigoureux coup de fouet. > Les quatre percherons firent feu sur le pavé et prirent, dès l'abord, ce galop rude, plein de secousses el do vertiges, qui distinguait alors les véhicules chargés du transport des dépêches. La lourde machine sortit de Brest par la porte de Saint-Renan. Un peu avant d'arriver à Guipavas, son premier relais, elle dépassa une de ces lourdes diligences, à caisse jaune, de l'en-rcprisc Lafilte et Caillard, véritables arrhes dé Noé, dont le gouvernement était confié a 1111 conducteur en casquette polonaise, en veslon-dolman soutaché, en pan-talon de treillis bleu-clair, avec une « déni le loup » erargent au collet, une pipe » de-mine de mer » à la bouche, un chien lou-ou sur les. genoux et dès f'içons ele tsar égnant à l'endroit ele ses administrés. A côté de ce dernier, haut perchés sur a banquette, eleux matelots éparpillaient 111 vent du ciel la fumée de leurs coiiscien-•ieuses bouffardes. L'un s'en retournait à foulon. L'autre « avait besoin » à Roche-orl. Lorsque la malle-porte, emportée corn-ne un tourbillon, les effleura en passant, ous deux mirent siihullanémcnt la tête îors de la bâche. — 7V; ! ce sont eusses, Iroun de l'air : nurmura l'un d'eux à l'oreille de son ompagnon. / A l'entrée ele Guipavas, la malle fut re-oinlc par line chaise de poste qui arrivai! i fond eie train, dans un nuage de pous-iière, avec tout un tintamarre de claque-nents de fouet et de grelots sonnant aux :olliers de l'attelage. Cette chaise avait quitté la ville trois pians d'heure après la malle. Derrière çes glaces» levées en dépit de a, <ihaicui\ ça U. igiatU ■MM—BP-1" ■■!«■■■—B— fort jolie femme et celui d'un cavalier f brun. La dame semblait parler avec au- 1 lorité ; le gentleman paraissait l'écouter 1 avec une silencieuse soumission. Tous les ^ dteux habillés, du reste, comme de riches étrangers en tour. Sua* le siège de derrière étaient assis, côte à côte, une fille éle physionomie anglaise et un gars de bollc prestance. Le passeport que l'élégante voyageuse avait dû exhiber pour se procurer eles chevaux, lui avait été délivré, le matin même, sur la recommandation du consuA de Russie à Brest, et portait la mention suivante : « Se rendant à Paris avec son intendant, un valet de pied et une [emme de chambre. » Comme les deux voitrires s'arrêtaient, en même temps, pour relayer, le docteur Despcrrières demanda avec déférence à ,. son « serviteur » aux cheveux blancs : ; — N'êtes-vous pas d'avis de descendre V - L'autre répondu par un signe négatif. En,ce moment, la dame de la chaise de t poste disait à soïi .cavalier : — On étouffe élans celte boite. .Baissez r la glace, 111011 cher, ejue je puisse respirer. ] Le genl leman obéit. Par un mouvement de curiosité instinctive, la jeune femme se pencha pour apercevoir les voyageurs de la..- j ma.lile, et. s,a tôle", a parut uin instant, — un seuil, — d-ans l'ouverture du.panneau supérieur de la.porlnère. Le pnétend'U Sylvain' s Durand la rencontra des yeux et devint si 1 pille que le médecin s'informa: 1 — Qu'avez-vous et. que se paasc-t-il ? — Rien quii doive vous inquiét'er, répartit ' < sèchement le domestique. ' ], Ensuite, s'enfonçant dans son coin : c — Fasse le ciel, gronda-141 entre ses c dents serrées, fasse le ciel que je retrouve t ma fille ! .. Alors j'oublierai tout : ma joie t effacera ma colère Mais, si je dois rester <= 59114. w#at, wsilwur à wtt* «ii.Urç ^ < -st la cause de toùlos mes misères!... Ce louvoir pour le irihi, que je tiens dans tua naiin, je l'emploieroi à nie venger, — et ma 'engeance sera terrible ! FIN DE LA PREMIERE PARTIE DEUXIEME PARTIE LES COULISSES DU GEIMG1E 1 LE (( GRAND-SEIZE )> Le cabinet Seize, — dit le Grand-Seize — st un petit salon du café Anglais, qui a >ui, pendiant quelque temps, d'une faveur larticuLière parmi les viveurs ((de la haute ociété» et les demoiseliles de diiscrèle ou de apageuse galanterie. Au-dessus de l'entresol, à l'angle de la ue de Marivaux et du, boullcvard des Itaons, ces cinq fenêtres, c'est le Grand-'eize.Dans la jornée, le Grand-Seize est vide le lus souvent. On y déjeune et l'on n'y dîne rarement. Mais, le soir, dès onze heures, l'établ.is-ement. jusque-là si caiînie et .si sombre à 'extérieur, ruisseltlo de lumière et rot en lit e bruit. A tout instant, eles soupeurs des eiix sexes et ele toutes les sortes surgissent ans les corridors ^s salons, les cabinets se remplissent, — t des croisées diu Grand-Seize, allumées omme des fournaises, tombe au etehors Diut un vacarme ; chocs de verres, cliquais de fourchettes^ cris, chants, baisers prit t rendus, propos? lAchés à tonte i>ri; Ç^isUvs if t La nuât où nous introduisons 'le lecleur dans ce cabaret élégant, habitués et personnel, y.étaient' en plein coup de feu. Le;s couloirs ressemblaient un peu à ceux du loyer de l'Opéra, durant un eles bals masqués de la saison. On s'y arrêtait, ou s'y plaisantait, on s'y groupait au hasard ele sa bonne, étoile. Des^ uparties» s'organisaient. C'était un loh-u-boHû étourdissant de mouvement, d'interpellations et rie refrains. Histoire de se préparer à fêter les Rois dignement!... Car 011 était au G janvier, — au G janvier 1860 ; c'est-à-dire vingt ans après les événements qui forment le prologue et diix ans après ceux.que ne>iis avons racontés dans la première partie de ce drame. Le jour des Rois, pour un empire, Paris ne manquerait, pas d'arroser — de Champagne ou de petit bleu — le gâteau cl la fèv<' traditionnels. Aussi, lies garçons du C.afé Anglais ne savane ni-il s. auquel entendre. On-appelait de-salons et des cabinets. Les sonnettes, secouées à tour d,e bras, carillonnaient à toute volée des tocsins de détresse." A chaque instant, eles couples, eles banete* arrivaient et se pressaient dans l'escalier, recouvert d'un tapis quii assourdissait les pas. Déjà nombre ele «sociétés» avaient demandé le Grand-Seize. Mais le Grand-Seize était occupé. Ainsi avait répondu Ernest --le maître d'hôtel inflexible et impassible, fatal comme Vaddition qu'il personnifiait à ces heures. Le Grand-Seize avait été retenu par le prince Odon de Kermor. Le Breton a rchi-mil lion no i re y traitait une douzaine d'invités "triés sur é volet.

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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