Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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11 augustus 1918
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s.n. 1918, 11 Augustus. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gx44q7sh2p/
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Produits à», guerre f Quand il voulait faire du feu, Vendredi — pas avilit,. ■ hier—mais le valet d'e'cbam'un deRoblsonCru-oj. frot- ■ tût l'une contre l'autre deux baguâtes de bois de is- ■ glisse: c'est qu'il n'était pas presse, Vendredi, etqu il ■ «avait d'ailleurs pasplorfengr ur les ra^us te lim *;„ii!ir tins flamme. Nous antres, qui conic-issora les ■ V . - ehiioi'i ; qu vieii.hi'.: ? B Qe .Lion bmbarraïSMiie. XI y s Me» cm Kesrcmobcent prête® fuient, mais i) faut avouer qui BLouf fois sur .H; «*. pstita iiùtrnmeiit&ue. rijR ît P«S ■ ,. ,t'enle générale Je wa->»U i*>»? »>a pan dea getfs Kuxaucls" il" faut à* «llumette pour rac'.t , eu tmi* ■leuraUn'JOM à essence. Mors, à quoi bon, d'avoir, an I 1 jnareil? 1,es petits bâtons frottés ds-phospiorc ou de ■outre se t'ont de pins en plus rares. Ceux qui en deUeu-Baent encore les emploie,,t avec parcimonie, les cachent B aux regards avides de leurs voisins. 1-ur peu, ..fin de ■ les farder plus sûrement, ils seraient, capables de les II mettre en bouteilles, avec l'étiquette « TJsage externe». ■ Quel génie que celui qui réussirait a remplacer les i allumettes par quelque chose de réellement cfbcacc! ■ Diable, cela ne me parait pas tellement impossible. RDans«uno situation comme la nôtre, a Posent que l es-B nrit de tout le monde s'occupe uniquement du but: 1 trouver de quoi remplacer telle et telle chose devenue g§ invisibls irœllon, on a déjà invité tant de nouveau-| te.-,' Au î'uu il boire du café, nous avalons du malt, de MacVioonie, de la « torroine au lieu de fumer du tabac, K tua* aspirons voluptueusement ia fumée produite par I la combustion de persil séché ou de feuilles de bettera-Bvc*; au lieu de manger du bœuf, nous sommes heur- u>; ■ d avoir parfois sous les dents un peu de cheval, même ^Rbuand il est encore plus dur que de ('«automobile*• : -cs Bçhaussures sont èr train d'opérer leur révolution. Dor-Bm:-z en paix, bottines en euir de jadis! Nous mangeons ^Kdu plâtre eu guise de fromage, et du pain de seigle Bituûcho en guise de saucisson de foie. Nous nous Ir.vous Havec de la terre glaiàe, et nos bretelle/* piovi nu-: nt e ■corsets hors d'usage. Pas plus tard que cette s. m aine, ■on me montrait un mélange gris-brun, une espèce de ^■poudre friable dont on me demandait ce que c'était, ■j'hais légèrement embarrassé, et .même quelque fl*u ^Rr.teiloqué. Il y avait de quoi. Imaginez-vous la pauvre Bsaloiné à qui on aurait servi une tête contraire. Iîbtrce ■tju'elle l'embrasserait tout de même sur la bouche? Eh ■bi'în; j'étais quelque peu dans une situation analogue, ■le flairai la poudre, je m'en mis quelques grains .sur le ■bout dé la langue, je les avalai. Qa n'avait ni goût, ni ■odeur, ni saveur. Après raoultes réflexions, je me déci-■dai à dire que cela devait signifier, ou bien du caio, ou Bbien du tabac à priser, ou bien de la teire de bru y ère. ^tOn me répondit, d'un air piqué, que c était le nvcplus Bîi^ra de ce qui existait pour le moment en fait de K[oassonade. i Le fait est que la plupart des articles « de guerre » Bie sont, au fond, que qu'on me permette le mot — ne ■sont que des cochonneries. Et quand Te succédané est ■lui-même Y ersatz — pour emp'oyer un mot qui paraît ■avoir acquis droit de cité dans notre langue — d'un au-■tre ersatz, que signifie alors le produit? En matière de ■savon, pour prendre un exemple classique, en procédant ■ainsi, et in sec\Ùa seculorum, on arriverait finalement à ■de l'eau pure. ^ I Un produit destiné à a® tirer momentanément d'af-■faire, est toujours un produit de qualité inférieure, ■c'est entendu. Je suis le premier à élever ma faible voix ■courroucée pour clouer au pilori ceux qui: le fabriquent ■dans l'intention évidente de vider la poche de leur pro-■chain pour remplir la leur. Pourtant.il faut reconnaître ■que certains de ces articles nous ont déjà rendu de Mfeervices signalés. Ne prenons, par exemple, que le« mul- ■ tiples variétés de malt. Il est à peu près certain que ■tout le rao-ide en consomme actuellement. On s'y est ■fait et, ma foi, jïr crois qu'après 1a guerre on ne le lâchc-Krî pas de si tôt. D'autres produits auront., qui sait, la Kttim* destinée. Lesquels ? Il serait malaisé de vouloir ■e:. établir la liste des à présfmf. Mahom t seul grâce à Baes accointances avec Allah, a pu jouer au prophète. ■ Comme je n'ai nullement l'ambition d'essayer* de l'éga-E 1er, je profère ne pas faire do prédictions, et m'en tenir ■ plu'ôt aux choses concrètes. Or, il y en a dans l'histoire. I Faites un petit effort de mémoire. Rappelez-vous l'é- |P' que ok vous frottiez le fond de votre culotte sur les ■banc» de l'école, et pensez à Napoléon. Lorsqu'après Mena et Auerstadt, le petit C*rsican dut reconnaître^. ■boa gré mal gré, qu'il n'avait pas réussi à battre l'An-■gi terre, il voulut se venger. Il décida par son fameux ■iecret de Berlin, que plus une parcelle de marchandise. av.jl&isene pénétrerait sur le ccfctinent européen. Il es-perait de cette façon abattre le commerce britannique et încourager l'industrie française. Mais la stratégie et ■économie! politique sont des choses fort dissemblables, ét le fameux « Blocus continental » fut un four. La con-» ";tf iiande de marchandises anglaises fit florès", de sorte Aie, dfcs 1810, Napoléon fut obligé de reconnaître son err-ur Pousse parla nécessité, i! dut autoriser l'entrée ■au ri certain nombre de produits sans lesquels son empire n'aurait pu «ontinner à virre. K À part cela, néanmoins, le blocus eut certains effets heureux; firâce à lui virent le jour des industrie nouvelles, dont il en est qui ont survécu jusqu'à présent. Goupée de sec, sources de ravitaillement en matières colorantes. comme, par exemple, l'indigo et la cochenille, $|la Frauce fit un effort pour en produire artificiellement. L'.'S teutatives furent soutenues par l'empereur, qui fonda des prix destinés à récompenser les inventions utiles. Après quelques mois, ce fut ehose faite pour les fgcouleurs : l'indigo artificiel était trouvé. Il n'a pas survécu, la fabrication des couleurs d'aniline lui ayant coupé l'herbe sous les pieds. Mais il a en tous cas constitué .;fun résultat. ■ De la même époque date le remplacement, du café Epai la chicorée ot la fabrication du sucre de betteraves. Ce dernier, surtout, a été un exemple classique de ■iroiluit «de guerre». Le sucre de canne n'arrivant plus, / -et le miel produit en Europe étant insuffisant pour jjppati-ifaire la consommation, quelques gens audacieux se ■etèrent à corps perdu sur la betterave. Les essais ■cuisirent; une nouvelle industrie était née. Un simple coup d œil jeté sur des statistiques prouve que ce sont pies pays qui lurent les plus fortement atteints- par le b'ocus continental, qui sont actuellement les plus Krands producteurs de sucre de betteraves: l'Allemagne, la Russie. l' Autriche, la France, la Belgique. D'ersytz, lo produit devint un article de consommation indispen- fble: ... f ^Qui sait ce qui adviendra de nos produits « de guerre»? En vivra-t-il encore quelques un» d?ms vingt ; àns? M'est avis que oui. Les tissus en. fil de papiei par exemple, me paraissent appelés à un brillant avenir. Peut-être nos descendants nous en garderont-ils ^ gratitude. Nous nous en fichons, an peu, mainte-nmt. Il y a un siècle, les Anglais se gaussaient aussi sucre de betteraves. A eette époque, un journal satirique de Londres publiait une caricature qui syn-ttétisait admirablement l'opinion anglaise au sujet de ■ "Couverte. Le roi George, s'attablant devant son petiu déjeuner du matin, se versait,en riant, une cuille-ïee de sucre dans sa tasse de^afé. De l'autre côté, on ▼Oyait Napoléon, devant une jatte de «jus d>: chicoree» ■isa'.it de vains efforts pour exprimer le suc d'une énorme betterave. Comme caricature, il faut reconnaître ■pe «était excellent. Mais plus tard, l'avenir démentra ■ftri eomme prévision c'était absurde. Nous en savons Wie que chose. La plus miuce ration de sucre de bette-■*ves nous met actuellement d'humeur joyeus pour ■uarante-huit heures. N'oublions pas qu'il tut un jour Ic® même sucre était, dédaigné comme produit «de Raoul Gustave. , i| , j , m QT"i— i" 1 ll,riT~i ~mn—>~r> r*if<ri, I -<■ JI.» M WIWI ■ ■■ "1 i jl'bimhwxii piiwlliiijj .unmi , "—*■'— Dire-- he 11 -août lilt » '• 62' s -w •- Journal de Gand .11 gho i ~J k-s f*Xj ^ J « \ _N Rédaclioa et Administration : 3, JRUE DE FLANDRE, 3, GAND AbonE(H»er.t3 : UST T AMO TXNfX Oï: ft BAS TSIJt'«ÉTÊ® ÉCHOS D'MHT Au Théâtre Pa isé Cercle artistique sytapliouiqne gantois Au pr-igi-amme de dimanche dernier figuraient deus m 'rc. auxjjj niphoniques de toute première valeur. La Svifs Algérienne do S-iint-Saëns apparaît, dès les premiers accords, comme une omvre d'une somptueuse richesse de couleur. Le Prélude — en vue d'Alger — 'u motif ensçrceïèùr soutenu par les violoncelles, nous berce au gré-des flots eurythmique^--Imitant parfaite-lient les instruments des nomades du désert, laRapsodit ,ii :W\rque, dans son rythme obsédant, presque fatal sait songci à la souiii'ssion fanatique aux lois d:1 leui v. iigio . ?.u f -"tum du -' oran. de ces peuplades mi-barbares. Oh ! I charme prenant qui se dégage de la R$ye-■)<\du soir— à Blidah — où il ut-s et violons nous .chantent la sérénité d'un ciel de saphir et la simplicité d'une pensée dé poète qui y vogue comme une nef aux blanches voiles! Puis la Marche Militaire, aux sons de la-que'i défii'. ;it, glorieusement-iBs gommiers bronzés et les sp -hi;: aux burnotôs flottants...Vraimentvcette Suite Algcru riie constitue d'un bout à l'autre un rêve enchanteur, au parfum d'encens. M. Guiilemm jious a régalé d'une nouvell-? première exécution : la Symphonie n. 3 de A. Dvorak. Nous commençons ainsi è. prendre définitivement contact avec cet auteur tchèqur, que l'on connais ait- plus de nom que par ses productions. Chose absolument étrange : cette '. 'ya phonie, n. 5, antérieure b sa S^inphoiiiè n. — sa dernière — possède un caractère purement 'classique. Autant que celle-ci ;st fougueuse, déb riante, révolutionnaire, dirai-je, autant sa cadette est régulière et tylisée. On aurait pu s'attendre, n^urellemMit, à un processus diamétralement cp.-' se. ' , IÏAjteori;., do facture absolument originale, décèle incontesté"olement- sa source aux thèmes populaires, d'un lyrisme sévère, faisant songer aux.procédes beetho-viens et YAndr.nt. Dans YAHegro+S:- -erzand-j, d'une lumineuse c'arté, qui coule et coule comme un ruisseau iimpide. on ep. îv 1 : o-, \■ è.v nette quê l'auteur est un inspiré qui n'; pas besoin de se battre les flancs pour « f'aiie » delà musique. Le Ptnal.', extériorisant de violentes opposition?: do sentiments, prend, à certains moments un ea-aetf re presque tragique." (J'est dans i'exe-ïu t i >:i de, cette œuvre rema quable, mais exce-.sivem.';:-; eiific^-- que l'on a pu apprécier à nouveau le kî voir-Lire d.- M 'ïnil:emin II embrasse sa partition d'un couii d ceil eûr, comm ■ le voyageur, qui, <iu sottrtïiet d'une m. ;;! _;ne.voitse dérouler le panorama .sous lui Rien ne lui échappe; il domine. Puis, à d'autres ■ moments, ne dirail-on pas qu'il « cause » avec ses musiciens. au jjout de sa b guette ? Là partie vocale '".lait tenue par M. «T. De Muldev, doué d'un bel organ." de bas. e, timbré et^nétalliqu *. S'il a enlevé, av.-csi.vi , le récitatif et l'air de Messw de lîandrl, plutôt morceau de concours, il a obtenu un éclatant succès — trois r- ppels s. v p.! — dans l'air de Max du Ghâ'.et. J'estime que e- chanteur possède la voix voulu* pour affronter la scène, disposant de la qualité et de la solidité. Au Théâtre Minard La Veuve Joyeuse La soirée de mardi dernier était donnée errFhonneur de Alm* Henderickx-Lavaut. Salle archi-comble et enthousiaste. Les deux rôles principaux étaient tenus brillamment par la benéficair» et M. De Bouvre, dont l'entrée fut saluée par une salve d'applaudissements. Mm® Hendriclcx-Lavaut., dor.c les toilettes fraîches ont été remarquées, a gentiment interprété"^, chanté le rôle de la charmante veuve iuulti-millionnaire. Elle a souligné avec goût les passages d'e motion et fut récompensée de ses incessants efforts par des gerbes innombrables — c'est le cas de le dire ! — et de nombreux c adeaux. Nous nous associons bien volontiers à ces marquas de sympathie. B. A Gentbrugga Nous venons de recevoir le programme du concours institué en vue de l'élaboration d'un plan gérerai d'aménagement de la commune de Gentbruggc. Il est suivi d'un rapport de M. Dubosch, secrétaire de la commission d'études et d'une note de MM. Oapterman et Dubosch relative à la brochure de M. le conseiller \T;«n Sw^den qui a donné naissance au projet. Ces documents sont très intéressants; ils témoignent des louables- efforts de l'administration présidée par M. le bourgmestre Verdonc^en vue d'assurer la prospérité de la commune et de procurer à ses habitants la plus grande somme de bien-être. Notre format réduit ne nous permet pas de publier in-extenso les diverses parties de ce consciencieux travail. Nous devons nous borner à résumer le programme du concours; les intéressés consulteront avec fruit les documents réunis à la Maison communale de Gent-brugge et mis à la disposition des concurrents. J^pconcours -st ouvert à tous 1 s architectes et techniciens do nationalité belge. Il comporte la fourniture d'un projet de plan général de ia commune, indiquant toutes les modifications et extensions au point de vue de la voirie, du réseau d'égouts, des bâtiments pour services publics, des cultes et de l'enseignement, installations d'hygiène et de bien-être publics. La forme sous laquelle les projets doivent être présentés est stipulée au programme, afin, dit le rapport, « d'éviter la production d'un élégant croquis qui risquerait, malgré tous ses mérites, de ne pas sortir à temps du domaine des beaux rêves. » Les concurrents devront faire parvenir leurs projets à 1 Administration communale de Gentbrugge avant le 1er janvier 1919. Ces travaux seront apréciés par un jury composé comme suit : MM. Maurice Verdonck, chevalier Le Fevere de ten Hove, Bonne, Van Sweden, MM. Içs président et secrétaire de la Commission d'études, les cinq autres techniciens non-architectes faisant partie de la Commission d études, un délégué de chacune des 'Sociétés d architectes représentées au sein de ladre Commission, un délégué de la Commission'royale des Monuments, et enfin un délégué à designer par les concurrents. Les primes suivantes seront allouées aux projets classés les six premiers : 2600. -2100, 1700. 1400, 1200 et 1000. En dehors des projets primés, certains projets peuveut être acquis par 1 Administration communale au prix de 500 fran«». Vous les projets seïout exposés dans une salle choisie \ par la Commun*; l'exposition ne sera accessible au ! public qu'après le prononcé du jury et sera ouverte jj pendant un mois. ; Nous ne pouvons que réitérer notre conseil, qui i -, s'adresse & tous les architectes, d'aller Consulter à la j s Moi-on communale Àè (fentbrugge.-les nombreux docu- ; | m nts mis à. la disposition de ceux qui -iesirent partici- • ! per au concours. Tout permet d'att-- ire de beaux résultats de l'initia- \ | tive intel!ig«uto do -, i Admi'.iiotr lion de cette com- \ | mune fait preuve. SSXiPQpiquse ûnnSafsiie MUSIQUES. — P. et A. Beyer, éditeurs de musique, l s P. Struyf, successeur. Gran-i choix de musiques belges et S ^ ''irangèri/s. Lutherie artistique Cordes garanties justes i t sorfores. Accessoires uvers. 'i. BUREAU de .change Jules Dossche, 27, dig. de Brabant. | j LES QUALITÉS incontestables de ia. poudre à laver ^ j; «HARDERWIJK». en ont fait une lessive de îr ordre rempla- f f çaril efficace nient le savon mou hors d.' prix. Pour le gros : C s '20, Quai de la Liève, Gand. Brosses à rues, à recurer, à i ? cirage etc.; pâtes à chaussures, etc., etc. . VIVRES. — Comité national de Secours et d'Alinienîa- ' | lion. -Rationnement du 11 au 24 août : Saindoux, 400 gr., j 2 îr.; iard salé, 130 gr.. 0 fr. 65; café, 50 gr., 0fr.40; savon ! dur, 1/2 brique, 0 fr. 60 la brique; riz 260 gr., 0 fr. 39} f sucre 360gr., 1 fr.. 44; sel, 400 gr. pour les non-assislés, 0 fr. 12 ; 200 gr. pour des assistés, 0 fr. 06. La ration de sel peut être doublée sur demande. Cemine farineux pour enfants de 10 à 15 ans, il sera accordé du riz, de la céréaline ou de la céréaline de maïs. - Ration : 500-gr. par enfant au prix de 0 fr. 39 par ration. JEAN JOSKI, rue du Poivre, 14-16, Fournitures générales pour Eau, Gaz, Electricité. MAISON B. Van Hyfte, rue basse des Champs, 32.Vente et location de pianos par mois, pour soirées et concerts. DISTRIBUTION GRATUITE. - Le Comité a décidé que la 16e distribution gratuite comprendra le café, le iard, et le savon. GUÉRISSEZ rhumatisme, goutte par tisane, elixir et Uniment Heyndrickx. Pharmacien H yndrickx, chaussée de Bruxelles, 2, Ledeberg-Gand. -«vL'ONGUENT Pédiphlle guérit pour- toujours cors aux j pieds, œils de perdrix, durillons. Une seule application i suffit. Se conserve des années sans perdre de sa-^valeur. | Gacons. pharmacien, rue de l'Eglise, 34, Ledeberg. AVIS. — Dorénavant les bureaux de vente du Comité | national seront ouverts tous Tes iours fériés'màtîn et après- jj |. midi (le dimanche excepté). Par conséquent les magasins ' J seront ouverts de 8 à 12 h. et de 2 à 4 h. ALPH. DE TAEYE, r. de Courtrai, 6, Meubles. Literies. VAN DEN BOGAERT, m. au Beurre, 10, ag. de change. MODERN PALACE.—Jusqu'au 15 août 1918. !; Pour la première à Gand. — Exclusivité du Modem s Palace. i « Rita Montclair et C* ». — Superbe comédie en 4 par-s ties, jouée par Rita Clermont. 'i « Les Roses que le veut effeuille », draine mondain en !5 parties. Etc., etc., etc. ^ ; i PAPIERS et sachets, Van den Breen, bd de l'Abattoir, 17. ; PRÊTS.Achat, vente propriétés. Minnaert, b4Béguin.21. CUIR. — Des bons de cuir pour les ménages de 5 per-; sonnes seront remis du 12 au 24 août dans les bureaux de vente du Comité national. Ces bons s«nt valables pour deux réparations, comme il a été indiqué daas notre numéro de dimanche dernier. G. WTTERWULGHE. Ag. de change, agréé, 59, Coupure, r. g. Nég. fonds publics, coup.-chèq., monn. étrang. CONFISERIE chocol. Ed. De Vynck, r. St-Georges,22. BEURRE. — P. B. C. — Lundi 12 août, séries 11 et 12. OUD-GEND. — Jusqu'au 15 août. « Les Perles qui meurent ». — Grande nouveauté en 7 parties. Adaptation musicale. BRIQUETTES. — Les bons seront distribués rue de Bruges, 26, de 9 à 11 1/2 h. et de 2 à 4 1/2 h. 9° section : lundi 12 août, n. 43901 à 44300; mardi 13, n. 44301 à 44700, mercredi 14,n. 44701 à45100; vendredi 16, n. 45101 .à 45500, samedi 17, n. 45501 à 45900. FONDS publics. Gillet, rue longue des Violettes. 37. SONNERIES ÉLECTRIQUES. Geniets, 14, r. Brabait. COKES. — La vente se fait à l'Usine à Gaz sur présentation de la carte brune. Mardi 13 août, de 7 1/2 à 11 h. n. 44501 à 45700. de 2 à 5 h. n. 45701 à 46900. Prix : 3 fr. 50 par ration de 50 kg. I MAISON DANGOTTE. Grand arrivage de verres mous- j j seline pour Cafés-Brasseries. • j ECONOMISEZ vos CHAUSSURES par l'emploi des S ■ Protecteurs « DUC » pour cha ssurcs d'hommes, dames ; » et enfants. Légers -Solides- Pratiques- Elégants. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND. POUSSIÈRE DE COKES. — La vente se fait à l'Usine, à gaz sur présentation de la carte brune. Lundi 12 août, de 7 1/2 à 11 h n. 30101 à 31100, de 2 à 5 h. n. 31101 à 33100; mercredi 14 août, de 7 1/2 à 11 h. n. 33101 à 34100, de 2 à 5 h. n. 34101 à 35100. Prix : 2 fr. la double ration de 100 kg. SEMELLES et TALONS de CHAUSSURES en «OME-; GA ». Plus solides et meilleurs marché que le cuir. 1 S Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND. MAGASIN COMMUNAL, n° 1, rue Ste-Agnès. — Les j articles seront vendus dans l'ordre suivant: lie série le , 12 août, 12e le 13, 13e le 14, 14e le 16, 15e le 17. , FOUR A PAIN « LE MERVEILLEUX ». Cuit le pain, ; la viande, la pâtisserie. Sèche les légumes, les fruits, sur 1 feu à gaz et ordinaire. Maison Dutry-Colson, rue des « Champs, 12, GAND. BANQUE l'Union du Crédit de Gand, Société Anonyme, fondée en 1855. - Capital 2.500.000 fr. Siège Social : • \ place Saint Michel, 16. Bureaux auxiliaires : rue de Flan-dee, 32 et Avenue Elisabeth, 19, Gand. Toutes opérations de Banque. Change, Dépôts de fonds. Encaissement de coupons, Ordres de Bourse, Vérification des tirages. Service financier pour compte de Sociétés. Location oc ' coffres-forts. — Dépota : à découvert et cachetés ete. i j AVIS. — L'autorité allemande autorise le placemen d un certain nombre de compteurs à gaz. Ces compteur! sont reserves aux femmes eîî couches, familles d'enfant! malades, de vieillards invalides et mala jifsj etc. ASSORTIMENT COMPLET d'OUTILS pour SABO 1IERS. Qualité supérieure. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND. ( BAi.LIU, rue de la Bienfaisance, 48. Gazogènes. Cac^o sucre a MARGOT », Cafî mélange «LEX-TRA», Ami.ion composé « LE LIS », Butter-Cream. Vente en gros, LÉON RO TSAERT, 7, rue de la Poudrière, (près Boulév. Si-Liévin) LA FÊTE du 28 juillet organisée àTronchiennés au profil des prisonniers et autres nécessiteux, a rapporté la belle rc v tte ii.-rtte de 5.500 fr. Félicitations aux heureux organisateurs, MM. Colle et Beyls, aux artistes du théâtre flamand pour leur gracieux coneours, au comité pour leur collaitoration au succès de la fête. Celle-ci est à peine terminée, et^ voilà ces mêmes Messieurs de nouveau à 1 os.uvre : nous nous rappelons encore tous ie terrible accident arrivé au hameau « Luchteren » la nuit du 31, et dont furent victimes l'instituteur J. Vlees-houwerscf sa femme; et ceux-ci laissent 8 enfants orphelins dont ia plus jeune est à peine Agée de 7 ans. De leur initiative, MM. Colle, Beyls et Blanc organisent pour le lundi 19 août à 3 h. 112, au Cinéma Pat hé, un concert de charité, rehaussé du bienveillant concours de Mesdames Mormesnii, De Vis, Fossart-Wieme; Messieurs Hae-sa ; t, Haem' linck, Van Welden — tant appréciés des connaisseurs. — Inuiik de dire que la salle sera trop petite pour contenir ce public select qui tiendra à aider de ses oboles, ces malheureux orphelins ! Honneur aux organisateurs! Puisse leur œuvre chanta-oie se trouver récompensée par une grande recette, qui impartialement distribuée aux victimes les soulagera dans leurs privations et leurs misères ; c'est ce que nous souhaitons de tout cœur à MM. Colle, Beyls, Blanc pour leur entreprise digne-d'éloges. Le LUNA PUDDING POWDER est moins cher que tout autre pudding Powder NON PAS PARCE QUE SA QUA-LI1É EST INFÉRIEURE, au contraire, mais parce que 'emballage est inoins luxueuse. PLUS DE CHARBONS à trouver en ce moment. Faites vos approvisionnements de bois à brûler pour l'hiver dès maintenant et avant la hausse ; c'est un bon placement d'argent : Chênes (en petits blocs) à fr. 13,50 les 100 kos j livrés Sapin- » à fr. 12,— » à Canada » à fr. 10,50 » domicile Poids garanti. Rue d'Egmont, 19 (Parc). ENCRE à écrire, fournitures de Bureaux «et de Classe. Buyck frères, 59, rue S' Georges. LEDEBERG. — Société de secours aux éprouvés de la guerre. - Les fêtes qui n'ont pas pu avoir li- u au château de M. Van dcPutte cette semaine par suite du mauvais temps, sont remises à : Dimanche 11 août. 2° acte de De Vlasgaard et exécution de deux cantates; lundi 12 ar.ût, grande fête de natation avec attractions diverses; jeudi 15 août, grand concert artistique. Les cartes du 4 août restent valables. Prix d'entrée pour les trois fêtes : 5 fr., 3,75 fr., 2,50 fr. et 1,25 fr. AU MINARD — Dimanche 11, lundi 12, mardi 13 et, jeudi 15 le «Walsdroom». Grande matinée les dimanches à 3 heures. CORSETS. — Maison A.DcJonge, transférée Place du Casino, n° 18. CHAUFFAGE AU BOIS : Foyers calorifère, rue des Foulons, 36. THÉÂTRE PATHÉ. — Heriny Porten dans « Pierres Précieuses », Scène dramatique en 4 actes. Série d'or 1918. La Jeunesse de Lu, comédie en 3 actes (Série Lu L'Ar-ronge 1918). UNION Pharmaceutique des Flandres. - Pharmaciens de service le dimanche après dîner, 11 courant : pour Gand (D^ck-Porte d'Anvers) et -Mont-St-Amand, M. Van Roy, chaussée d'Anvers, 56; pour Ledeberg et Gendbrugge, Pharmacie Leyman, rue Eggermont, Ledeberg. COMITÉ PROVINCIAL des Orphelins delà guerre.— Don dé M. Ernest Algoet, Arrière-rue, n° 20, Mont-St-Amand. A l'occasion de la confirmation de Werner Marie-Jeanne et Bc-rîine, ceux-ci n'ont pas oublié les orphelins des victimes de ia guerre : 15 fr. Bulletin Financier Bourse* offieieuges d* G»nd du 5 au 9 août. Semaine calme, avec transactions très limitées sauf en litres de Rentes et lots de villes. Les SaiiQuos sont offertes; la Banque de Gand à 860. Banque de Flandre * 1410. Banque Belge du Travail a eu quelques trans-' actions à des cours variant entre 840 et 850 fr. Il y avait encore du papier en Banque de Bruxelles à 1125, /es Banque d'Ouircmer à 900. Outre La Liève traitée à 1150 fr., ce sont les mêmes cotations en linières savoir : -Gantoise 1675A 1690 P. Lys 1700 A 1750 P. Nouvelle Unière du Canal discutée de 126 1 2 A à 127 1 /2 P. ' Tramway». En Tramways de Gand semaine de tassement..,, salutaire !.. Notre conseil d'il y a deux semaines à certaine catégorie des actionnaires a été écouté; :eux-ci pouvaient monnayer immédiatement un bénéfice— jn beau bénéfice, ils ne savaient plus résister à la tenta-ion, ils ont réalisé; ils n'ont pas eu tort. Espérons qu'ils ie le regrettent pas, mais la promptitude avec laquelle ous leurs titres ont été absorbés, leur ferait naître des Joutes à cet égard. En effet, une nouvelle couche d'ache-eurs s'est présentée, qui a profité de l'aunaine de ppuvoir mcore entrer dans la valeur à des, cours, qui, outre un re-renu très respectable, leur laissera encore une belle mar-je à la hausse. Leurs calculs ont été favorisés par Ja cir-:onstance que Bruxelles a porté le cours des capital au ; iessus de 200 fr., des dividendes et des jouissances vers .25-135; venant du cours antérieur qui portait 130 pour es premières, 43 3/4 pour les^econdes. Fatalemenr cela levait amener du papier. Le titre s'est classé cette semaine dans des portefeuilles lérieux, et la clôture a «i montré que Brux Iles comme }and se ressaisit. On a traité des dividendes Anvers à 52 livid., Bruxellois à 840, Bangkok Capital env. 163 lividende de 63 à 65 divid mies Buenos Ayrcs 30 1/2 à 32. jand capital 207 1/2 à 210 dividende et jouissances 125 à j .30. En outre on reste d». nandé en C oûter es des Fi m- \ ires de 825 à 840 en ca'nita1; à 400 en <;i ddendis. ;.^s Colonial Rubber, toujours demandées à 50 off. à 52 1 2. A Bruxelles. La Bourse donne des signas de lassitude c est le compartiment des charbons qui paie le plus large tribut à la baisse, ce qui n'a rien d'étonnant. Consolidation des cours en Baiiquea. Banque de Bruxelles 1100; Nationale 3800; Outremer 900; Caisse Reports 1575; la Société Générale hausse de 7200 à 7700. Chemins d6 fer. Aix-Maestricht. Un mouvement intense se produit sur ces titres; nous eitimans que ia prudence en dicte la vente, vu que- les cour?, actuels repré-sentent envi;on i/. /ois 'a valeur d'estimation, et que la concession cess. dans 27 années entièrement. Brazil Traction. Les recettes brutes de mai 1918 s'éliveiit à 9.030.000 milrei - ; nettes 4.642.000; depuis janvier !?? re-cottc-s brutes sont en augmentation de 3.602.000 milreis; nettes en rli iiinulfon de 461 000 milivis.Cahadmn Pacific. Recettes de la dernière semaine de juillet : brute 3.801.000 d°ll. en diminution de 206.000 doll.; la société a augmenté ses tarifs de 20 p. c. qui couvrent l'augmentation des salaires du personnel. Chem. fer Portugais. Les recettes totales du dernier exercice se sont*élevées à 61.500.000 fr. les dépens s passèrent de 33.040.000 à 39.720^000 fr.; les coupons des obi. 3 p. c. 2e rang seront payés par fr. 1,50; ceux des obi. 4 p. c. 4 fr.; des obi. 2 1/2 p. c. fr. 2,25. Suez (canal de). Les recettes des sept premiers mois s'élèvent à 46,76 millions, contre 35.68 millions en 1917. [ Transactions'limitées et irrégulières en ohem. fdr ôt ; tramways. La C. des tramways et électricité en Rus-; sie clôture son bilan au 30 avril par un léger mali; la réserve sera consacrée au paiement des coupons d'intérêt. Peu d'animation dans la rubrique de I"er par contre, comme nous le disons plus haut, faiblesse accentuée en Charbonnages. Ougrée-Marihaye pivote autour de 840 fr.. Le rapport sur l'exercice clôturé au 30 avril dit que « 1 entretien du personnel ouvrier a nécessité de nouveaux sacrifices de la part de la société », cette dernière clôture son bilan par une perte pour 1917-18 de 3.047.082 \r.Charbonnages de la Grande Machine à Dour de. 3350 recule à 3225; avec son capital de 2 millions cette société accuse un-bénéfice net de 599.677, desquels elle distribue 300.000 fr. aux actionnaires, soit à raison de 120 fr., par contre Rieu du Cœur cotant de 1075 à 1025, travaille avec un capital de 338.900 fr., a extrait 4.090.000 fr. de charbons, et il ne lui reste comme bénéfice que 6106 fr. qui sont reportés.Au compartiment Eleotrioité l'attention reste au capital et au dixième fond. Soc. Gén. Belge d'Entreprises Electriques; les premières de 820 montent à 880; les secondes de 750 à 810. Si cette société n'a rien distribué à ses 30000 actions de 500 fr. ni à ses 12000 dixièmes de fond, depuis quatre exercices, sa situation financière, et ses nombreuses et bennes participations et intérêts, lui assurent un avenir des plus brillants. Rien en linières la Société de Stalle publie son bilan au 30 avril, clôturant par un bénéfice de 93096 fr., lui permettant la distribution d'un dividende de fr. 35 contre 40 fr. l'an passé.-C'est la faiblesse qui prévaut aux Coloniales, les avis de l'étranger ne sont pas encourageants; pour le caoutchouc à Amsterdam et à Londres, on baisse ; la Deli Batavia Rubber M J nedistribue rien contre 10 p c. Java Rubber and Produce CJ, rien contre 20 ®/0 Tra-vanco Rubber 0 contre 15. Le Sucre est logé à la même étoile ; les producteurs Indo-Néerlandais ont formé un syndicat, établissant un prix minimum, pour éviter une nouvelle chute des prix du sucre. Le gouvernement lie fournira plus d'autorisations d'exportations, qu'à des membres de ce syndicat. [Divers ; la Chartered (British South Africa CJ) publie son bilan arrêté au 31 mars 1917, ses recettes se sont élevées à Iiv. 402.257 (338.687) ses bénéfices li v. 174.731 (123.366). Concernant le domaine Sud Rhodesien de Logengula, ses droits y sont abolis. Toutefois, la Chartered y tiendra sa représentation, et a droit à l'indemnité de ses dépenses. La Nederlandsche Handelsmaatschappij, les bénéfices ont atteints 13,20 mil!, flor. (18 mil.].) bruts ; desquels .3.6 bénéfices sur cultures contre 7.2; sur provisions et changes 1.7 mill. contre 3.5; le dividende est de 12 p. c. contre 15 p. c. Les trustées du Port of Para sont en possession des moyens pour le paiement des coupons arriérés, ainsi que nous 1 avons déjà annoncé il y a quelques semaines, mais ils refusent de procéder à ces paiements, par ce qu'une partie des obligations se trouve contre les mains de Belges. Les comités de défense prévoient de ce chef des poursuites judiciaires. Fon s cle villes et d'Etats étrangers. Bucarest 4 1/2 °/0 1895 et 1898. La Franefurter Zeitung annonce le remboursement sous peu des coupons, arriérés et des obligations sorties aux tirages ; la date, exacte en sera Publiée Madrid fait une émission de 35 millions de pesetas. Espagne de Madrid on annonce l'émission en automne d'une première tranche de l'emprunt intérieur de 5 milliards; le prospectus porte que ces fonds serviront à la consolidation*de ia dette flottante ; la réforme militaire ; la construction de chemins de fer, voies, canaux, etc. Japon^hn Yokohama Spécie Bank de Londres, annonce le rachat de l'emprunt 4 î/2*/0 de 1905, de liv. 271.400. lî* série 267.100, liv. de la 2e série. Italie le change Italien est en forte hausse en Su^se ; on l'attribue en Allemagne à des interventions de l'Entente. Fonds Russes. En opposition de Berlin qui est vendeur qn France et en Belgique sont recherchés depuis ces derniers temps les fonds d'états Russes, en notable hausse des cours. Le refus d'avancés pour le paiement de coupons, par la France, n'est pas définitif. ! Urugay. Comme nous avons annoncé, le gouvernement ' Uruguayen compte reprendre tous les chemins de fer ; on j y voit un moyen, du côté de l'Angleterre, de stabiliser en i ce moment le change. FONDS publics, coupons, arbitrages. - RODOLPHE DE JONGHE, Vieux quai aux Oignons, 11. Le bon vieux temps Maintenant, que toutes les choses île première nécessité ont atteint des prix fantastiques et qno parfois il est devenu impossible de se les procurer même au poids de l'or, nous nous rendons enfin compte du bien-être dont nous jouissions avant la guerre. Il a fallu ces tristes circonstances pour nous ouvrir les yeux et nous faire sertir de cette sorte d'inconscience dans laquelle nous étions plongés. L'homme vivait au jour le jour et la prévoyance en fait d'approvisionnement domestique n'-xistait, pour ainsi dire pas. Chaque jour de l'année _ l'on pouvait se procure- ce dont on avait besoin et. l'accapareur, ce produit malsain de la guerre mondiale, n'empoisonnait pjts encore notre existence. Cette facilité à se procurer le nécessaire provenait d'une sorte de surproduction qui, réagissant sur l'offre et la demande, avait pour résultat, par exemple, de nous habiller des pieds à la têt^pour la minime somme do 100 francs, alors qu'un Marti»n tombant en ce moment nu comme un ver sur notre planète avec 100 francs dau« les mains — en admettant qu'il connaisse notre système monétaire — ne pourrait même pas se procurer de quoi se protéger les pieds, pour ne pas parler du reste. Cette vie facile nous apparaissait aussi naturelle que la peau noire dont la nature a doté les nègres. 11 est incontestable que le prix d'un objet dépend d'une foule de choses, et tre' autres des époques, des lieux, du rapport de l'offre -t de la deSa ide et, en ce moment surtout de la plus ou moins grande difficulté à se le procurer. Si nous remoutons très loin dans l'histoire, nous pour-ions nous former, une idée exacte de l'évolution de la valeur des choses. La vie de l'homme préhistorique 4fétait.-elle pas à envier? Désirait-il rne habitation, un champ, un bois pour son campement, il lui suffisait i'allumerson feu à l'endroit désiré et de s'y installer. Personne n'avait rien à lui dire, les prairies, les bois tout ce qui l'entourait lui appartenait... aussi longtemps qu'un plus fort que lui n'arrivait pas lui prendre sa place-Tout à cette époque était basé sur la raison dn pi 1S fort-l'argent n'existant pas et l'homme préhistori-qi e ne se hissant guère mouvoir par de bonnes parole» 0 ' ries prières. Plus tardées rO'.s mêmes, qui ne devaient leur titre qu'à leur force, n'étaient pas en état d'acheter o- elque chose; ils parcouraient, arec leur cuir les con-n■»!»; qui leur appartenaient», et se laissaient nourrir pur leurs vaasaux. En revauch» le roi assurait i i

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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