Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1918, 09 Juni. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nk3610xn0w/
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Encore un conflit international Ne tous mettez pas nja'tel en tête en lisant e. titre [ prétentieux, ee titre qui sent légèrement la diplomatie. I art-ob icur consistant àjouT aux échecs atee la vie des I „ens Tenez; je vous mettrai à l'aise dès le début, Que I ! voudriez vous d'ailleurs nous voir arri <;r de pire que ce I OTi se passe depuis tantôt quatre ans ? >en : i» nouveau I eoaAU, uaoiauo iui •o-.tto-*!, nV.-»nJn«» v leuib.a-I blemént aucun «chwç ùe papier timbré entre nun.assa-I detits. Le conc-rt - .'.I «ait encore exis e - I n'en aurait pas éprouvé le moindre choc. Il lui a iallu I autre chose pour se me: tro au diapason. En vente, ce | pauvre concert était bien bizarre : c'était juste au mo-■ „,e -t. où il cessait que la musique commençait. Im la 1 danse aussi. West *vi» qnr celle-là a déjà suffisamment I duré. Parole d'houueir : il deviendrait temps que le I corps ce boulets de rBut#p* décide, une lois pour tou-| tes de mettre (in à ses exercices lugubres. Mais, reve-I nous à nos moutons, ou plutôt à notre conflit. l'ermct-! tez-moi de vous présenter, à cet effet, trois personnages. I Bien que porteurs d'un nom qu'il serait difficile de pro-K no:icer d'un trait sans y perdre son souffle, ils u ont ja | mais figuré dans l'AImauach doHotlw. l'ourtant,comme I il- ent l'origine et, la cuuse d'un événement qui occupe K actuellement trois chancelleries, il faut, bien leur con-I. quelques lieues do biographie. F Nous sommes au début de 1014. I' jr • d abord - pl. »e p; . ,1T j tn(.s— Maria dr. lu Concapcion Josefa Irmenezde ■ iiôiusR rat y Garcia. Cette demoiselle est espagnole W et, en cette qualité, évjdes méat belle et ardent'-. Elle I Jx'orco le métier de tbanUuse d- genre dans une troupe ■ ambulante de café-concert. Ensuite Alonio de Gama-Vasques, esq. Cet esg., I après uu nsm qui sonne vaguement espagnol ou portu- I gai?, no doit pas tous étonner. Alouzo etc., est sujet de E S :>L le roi d'Aoglettrre. Il cumule cet honneur avec R la particularité detre uu nègre. Ii est né, je n* sais j I quand, à bord d'un navire anglais. Cet événement i a en I quelque sorte prédestiné à devenir matelot. Et, en fait, ■ il a ensbrassé cette carrière. Enfin,Mohammed ben Abdul Kader-el Tadloui,enfant R du itéif-rt au visage basane, qui a fui le douar paternel t pr.ur s'engager dans les troupes françaises du Maroc. I Par suite de la circonstance que son grand-père vivait I à Alger, le « Teur » a hérité de la nationalité française Voilà les acteurs; voyons maintenant le drame. La I scèn. représente la place du marché d'un port du Maroc. I Les ténèbres de la nuit ont enveloppé d'un linceul noir | les petites maisons blanckes aux multiples terrasses. \ Maria et Alonxo paraissent, tendrement enlacés. A ; peine ont-ils eu !e temps de se regarder dans le blanc des yeux que Mohammed les rejoint. TJne courtelutte; ■ quelques cris. ! uis, tout redevient calme. Mohammed I est parti, emportant les bagues, boucles d'oreilles, co:-l liers de perles et pendentifs de l'Andalouse, l'épingle r de cravate, le carnet de chèques et la som ci e de 72 li-[ vres sterling en monnaie, d* Yesquirc noir. La fiu de 'a [ pièce se pause au poste, où Mohammed a été nm«ne. [ Conflit. Les deux gaillards prétendent tous deux avoir [ été assaillis l'un par l'autre. On ne trouve, sur Moham-I ifled, pas la moindre trace 'les objets volés. En revanche, f chacun des trois personnages présente des blessures [ plus ou moins graves mais heureusement pas mortelles. — Rideau. C'est tout, vous demanderez-vons? Oui, parfaitement; I c'e»t tout. Cornaient ce simple fait-divers a-t-ii pu devenir une atTai.einternationale? C'est ce que je vais vous expliquer. Evidemment, la question n est pas d é-\ viter une punition au vrai coupable. Celui des trois per-K son nages qui a commis le vol (j'ai de fortes présomp-I tiwns sur Mohammed. je vous l'avoue), devait savoir \ d'avance, à quoi il s'. xposait. Nul n'est censé ignorer ; la loi. J1 suffit pour cela d'apprendre par cœur — et de [ retenir — deux ou trois mille pages de petit texte. Mais la difficulté réside daus la maniéré dont la loi sera appli-f quée. Il faut vou?. dire qu'au Maroc la machine l'.gisla-L tive n'est pas organisée, comme chez nous, jusque dans F ses plus petits détai!c i'our un eas comme celui qui nous occupe, le principe à faire valoir est très simple : en applique — et c'est ce qui se fait généralement — la loi (iu lieu où réside, même momentanément, l'inculpé-La difficulté se présenté ici dans uu autre domaine. Le Maroc est un des pays qu'on a coutume dp qualifier de « hors de la Chrétienté ». Or, dans ces pays-là, en vertu de conventions internationales appelées « Capitulations », chaque étranger est jugé par son consul. L'affaire Maria-Alonzo-Mohammed intéressait trois consulats. Ceux-ci ne parvinrent pas à se mettre d'accord et, [ en fiu de compte, en réforèrent à leurs gouvernements \ respectifs. C'est ce qui fait qu'en ce moment, comme l'a [ récemment annonça le Times, la question occupe les [ ministères des affaires étrangères de Londres, de Paris i et de Madrid. Malheureusement, à l'exemple des consulats, les chancelleries ne sont pas non plus tombées d'accord. Enfin, pour en sortir, Londres a proposé d'attendre la paix, et de porter alors le conflit devant la Cour d'arbitrage de La Haye. Entretemps, Maria a dis-: paru; on croit qu'elle est partie pour l'Améiique du Sud. Alonzo a été torpillé lors d'un voyage à Lisbonne, et Mohammed a été tué devant Verdun. N'importe, disent [ les gratte-papier des trois ministères : Justice doit se • faire; justice se fera. Voilà du pain sur la planche pour le Tribunal de La > Haye le jour où les araignées cesseront de tisser leurs ï toiles gracieuses dans la salle des Pas Perdus (hélas, \ que de pas n'y a-t-on pas perdu !) du Palais de la Paix. F Ce jour-là, le monde entier saura qu'il n'est pas vrai î que la loi est une statue majestueuse qu'on salue, mais K à côté de laquelle on passe, même quaud on est mort, i comme ce pauvre Alonzo et ce pauvre Mohammed. Il y va d'une question de principe dont la discussion promet d'être épineuse et longue. Mais qu'à cela ne tienne. L'affaire a traîné pendant troiB ans dans des bureaux • de consulats, puis pendant des mois et des mois dans \ des cartons de ministères. Quelques années de plus ou j de moins n'y feront ri«n. Les savants spécialistes du dioit international s'en donneront à cœur joie; les rapports suivront les rapports; les dossiers s'empileront sur les dossiers. Enfin, un jour, la chose sera arrangée, et l'on ne pourra désormais plus dire que la Cour de La Haye ne sert à rien. Théinis, fille du Ciel et de la Terre, | mère des Heures et des Parques, deesse de la Justice, f aura la victoire, n'en doutons pas. La Cour triomphera. N'ayant, dans son ardent amour de la justice, pu empêcher que des millions d'hommes s'entretuent, elle aura, en revanche, arrangé, après de longues et laborieuses discussions, une affaire de 7- livres sterling et de quelques bijoux de contrebande. J'ai oublié combien de millions a coûté exactement le Palais de la Paix et tout ce qui s'y rattache. Mais je me rappelle que c'était beaucoup Raoul-Gustave. —•—•— Les Expositions t 11 règne à la Salle Taels, cette semaine, un parfum de | fraîcheur et un charme de distinction qui, dès l'abord, S séduisent le visiteur, et qui émanent à la fois des piinpan-[ tes aquarelles de M. J. Vindevogel et des lumineux | tableaux de fleurs de Mesdames Vindevogel-Geleedts et | Haut-Geleedts. Ces deux aimables artistes ont, une fois de plus, rivalité [ de talent et de goût, et l'on ne saurait à laquelle décerner la palme. Peut-être y a-t-il chez l'une un peu plus de soli-f dité de dessin et de recherche de style, chez l'autre un [ peu plus de spontanéité et d'abandon, mais leurs œuvres sont, comme leurs âmes, si jumèlles, qu'il est impossible ; de les séparer et presque de les distinguer. On sent qu'elles ont contemplé longuement, avec émotion, leurs fragiles modèles, qu'elles les ont peints d'un pinceau quasi [. dévotieux : les fleurs de Mesdames Geleedts ont l'éclat, la transparente délicatesse, la grâce touchante de la nature. Les « Maréchal Niel », les « Fleurs des champs », le « Reflet », les « Fleurs (n. 5), de Mra* Vindevogel-Geleedts, les « Lilas », les «Soucis», les «Chrysanthèmes», les « Orchidées », de M0* Haut-Geleedts, sont des ceuvres fouillées et qu'on ne se las#$r«t point d'admirer. Dimandi?' 9 j j'in 1918 ncrsiauiv i -. tvsacssr 32^sr*~~rtvjjdZ 1;? e* . •« le jîéro 62* ai é N86 155-1(5 i ; 5»X' 7ITi03KÏOTOCJ «JiraUJ^LUUUWA iWf ww«r-. - " ' Journal de Gand DE8 "■ Fi J i ;S RétUïctioï! et Administration : 3, ftUii Î-E FLANDBK, 3, G," :r Abonmaateote : 0* J"?AWO TI*«T OISQ PA3a ÏRX.IH V VSS.-, Pour être moins brillant.;, la séduction qu'exerceat les paysages de M. Vi*dev*gel n'en est pus moins réelle. Ils sont empreints, ces paysages, d'une méiancoli> ^«riante, ' d'une joie discrète, qui ltur dsnne une rare saveur. Tantôt, ce ne sont que des notations rapides, «le poéti-5 ques impressions dont le mérite est surtout dans la légèreté du coup de pinceau, dans l'originalité uc la mise en î page; tantôt ce sont des pages achev as, où l'aquarelle rivalise de profondeur et d'intensité av.. l'huile, tout en gardat sa délicatesse et sa douceur. La « rucll ; ensoleillée > est, sous ce rapport, une œuvre c'excv;ptionnelle ' valeur, où tout, d'ailleurs, est remarquable : la mise en ' page, si gracieuse, L'effet, si heureusement saisi et si habi-5 lément inscrit, les tonalités, si harmonieuses et si velou-i tées, l'exécution, si patiente, si poussée, et en même , temps si alerte. La page voisine,— un vieux canal à Aude-nàrde , intensément poétique, et quelques autres, — : telles le « Quai des Tuileries », le « Quai St-Antoine », le i « Quai de la Lieve » —, d'une vision très personnelle, prouvent aussi un yrai tempérament d'artiste, une sensibilité délicate, bien faite pour comprendre et traduire l'intime beauté d. nos paysages de Flandre. 0. V. ÉCHOS D'A HT Au Théâtre Néerlandais Carmen ' L'ouverture de la saison d'été, lundi 3 juin, avec Carmen, restera pour le monde théâtral une date mémorable. Nous ne voulons nullement insinuer que nous n'avons jamais rien vu de supérieur, que ce fut la perfection, etc. 1 Et ce n'est pas ainsi qu'il faut l'interpréter. 11 est intentes- i table cependant, et ce de l'avis unaniwe, que, toutes proportions gardées, avec des éléments qu'on a dû adapter à leurs fonctions, nous sommes devant un résultat plus que sérisux, avouons-lc, un résultat qui a dépassé les plus ' hardies prévisions. L'opéra si populaire, si éternellement jeune de Bizet offre cependant des difficultés d'exécution nombreuses et ' ardues. Les choeurs et les tnsembles pour eonm.encer et qui le plus souvent sont massacrés. Le chœur des cigaret-' tièresau 1, celui des contrebandiers au 3, etc. ont été exécutés avec une justesse remarquable ; ! ut comme les ensembles; ainsi le fameux quintet, avec M. Van.Welden — le Dancaïse — malade malheureusement st n'ayant pu se faire valoir comme il sied, et M. Verniers, excellent dans le rôle du Remendado ; ainsi aussi le célèbre trio des cartes, où avec la titulaire, Mlle Bovy — Prasquita — et 5 Mlle De Pcssemier — Mercédès — ont été impeccables. Rarement nous avons entendu enlevé plus gaillardement ce morceau peu facile. ' Quant aux rôles principaux, disons tout de suite que 1 Mlle DeVis a été remarquable. Quoiqu'elle fût un peu 6ouf-: frante, tout le monde a pu se r.ndre compte que ce rôle 1 convenait parfaitement à son organe de Galli-Marié. Elle l'a soutenu, quoiqu'il fût écrasant, sans faiblesse jusqu'à la ! fin; dansant même dans l'acte de la posada, pendant son ! chant. Je dis « dansant » et non esquissant une passe. Notre sympathique actrice a compris le rôle de cette complexe gitane, ce personnage fatal, d'amour et de sang, de façon intelligente et l'extériorise, ce qui n'est pas donné à toutes, sans la moindre gaucherie. Au contraire elle y ' met cette grâce ondoyante, presqus îcline, qui en est le ' caractère propre.Au bout de quelques représentations, elle 1 arrivera sans aucun doute à un résultat définitif. C'est ce ! qu'a compris le public qui l'a applaudie avec frénésie. J M. Deshayes a trouvé en Don Fosé un excellent rôle. Il en détaille les diverses beautés avec beaucoup de goût ; J au surplus, « il paye comptant », ne ménageant pas son aigu facile dans les passages de force, respectant la tradi-1 tiou de chanter avec demi-teintes la « Romance de la fleur ». Mlle De Vos a chanté le rôle de Micaela de façon parfaite. Son duo au 1 et son grand air au 3 ont soulevé des i applaudissements mérités. M. Haemelinck a fait un Eseamillo de prestance. Le public demanda le « bis » pour son air du 2 ; il devrait cependant comprendre que cela n'est guère raisonnable. En tout cas c'est le plus éloquent éloge à l'adresse de l'artiste. Je voudrais à M. Reynvoet un peu plus de vernis d'officier. Le rôle épisodique de Moralès a été tenu de façon très satisfaisante par M. Van den Hende. N'oublions pas Mlle Buys qui dansa au 2e acte la Pla-menca de la plus gracieuse façon. Bref, un succès, un grand succès, dû à la bonne volonté de tous les exécutants; mais aussi et surtout à l'énergie et la persévérance de M. Roels, qui nous a fait connaître la partition sous sa forme originale. Un mot d'éloge également à la régie — le cortège au 4* devrait être remanié — et au modeste traducteur qui a réussi complètement dans sa tâche ardue Au Tnéâtre Paihé Cercle Artistique Symphonlqac Le programme de la semaine débuta par une œuvre symphonique en quatre parties de Wormser, VEnfant Prodigue. C'est une musique facile, légère et, partant, pas toujours exempte de vulgarité. Une page bien sentie est Hyménée de M. R. Guilletnyn, dans laquelle M. S. De Muynck, violon solo, remporta un éclatant succès; tout comme M. Van Bockstaele, cor solo dans la Nocturne du Songe d'une Nuit d'Eté, où il a répondu entièrement àl'expression poétique de Mendelssohn. \ Une première exécution intéressante fut celle de la 2e suite de Peer Gynt, inspirée à Grieg par cette histoire baroque qui offre de curieuses analogies avec notre Tyl . Uilenspiegd. La première partie, très vivante, extériorise de façon poignante la Plainte d'Ingrid. Quoique, comme '< observations « de visu », je n'aie guère d'autres documents " au sujet de la façon de vivre des Arabes, que quelques vagues souvenirs d'une « rue du Caire » quelconque, il m'a 1 semblé que la 2® partie Danse Arabe était empreinte d'une rare couleur locale, rendant de façon frappante les modulations et les instruments spéciaux de ces nomades. La ; troisième partie l'Orage est essentiellement descriptive, ' tandis que la quatrième, Chanson de Solvezy est une page ! 1 superbe, exquise de finesse. 1 Dans le Déluge de C. Saint-Saëns, M. S. De Muynck -eut une seconde fois l'occasion de se faire valoir. Cette • œuvre picturale, est soutenue par des lignes si sévères, I qu'elle semble parfois plutôt sèche; ce qui, sans aucun X doute, est en contradiction flagrante avec le titre. Le concert s'est terminé par une Marche Nuptiale de A. Morel de Westgaver,dont certaines pages ne manquent pas d'allure, mais qui est un peu bruyante et un peu longue; on aurait presque le temps de songer à divorcer. Au cours de ce programme r.ous avons eu !e bonheur ? réentendre la voix délicieusement jeune et fraîche de Mme i Mormesail. Nous avons admiré la souplesse de son méca- j niame dans la Vilatielle, morceau très connu et non moins lifficile de Dell' Acqi:a; elle noua a fait faire connaissance arec l'Hymme d'Amour de Laura de Ch. Pons, de facture toute moderniste et a ravi les admirateur;'le Verdi par la pureté et la justesse apportées à l'exécution du grand air de Violetta de La Traviata. B. ChraRtajua MUSIQUES. — P. et À. Beyer, . 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Laurent, avenue du Grand Marais, 213. — Transport. — Camionnage en ville? à l'heure. ACHÈTE Antiquités. — Petite Turquie, 15. JEAN JOSKI, rue du Poivre, 14-16, Fournitures générales pour Hau, Gaz, Electricité. THÉÂTRE PATHÉ. Du 8 aa 14 juin ; Henny Porten dans « Ame Captive », * comédie dramatique en 4 actes. Série d'or 1918. « Un Drame de la Science », drame en 4 actes. (Nou-I veauté). DEMANDEZ partout savon Espéranto; le meilleur; adoucit la peau. MAISON B. Van Hyfte, rue basse des Champs, 32.Vente 1 et location de pianos par mois, pour soirées et eoncerls. ; BUREAU de ehange Jules Dossche, 27, dig. de Brabant. \ PAPIERS et sachets, Van den Breen,bdde l'Abattoir, 17. OUD GEND. — Jusqu'au 13 juin 1918. « L'Argent », d'après E. Zola. « Le comble de l'audace », comédie. Concert cinématographique, (2* série). Etc., etc. Vendredi prochain : « Le Collier de la Momie » (grande , nouveauté). 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Nous sommes d'avis, que s'il n'y a pas de papier qui se présente en ces 2. deux dernières valeurs, le marché s'en désintéressera 1. complètement. Il a suffi de signaler les réserves cachées _ dia Banque d'Outremer pour amener une série d'ache-^ teurs qui n'ont été servis qu'aux prix de 822 1/2 — 825 — r 827 1/2; l'Extrême Orient fait également 467 1/2 — 470 — . 472 1/2, reste demandé Banque de Bruxelles 920; sur le lu > ~ncfi.ee de 4.848.566, paie un dividende de 4 1/2 o/o soit Je fr. 22,50. Banque de Charleroi distribue de son côté 5 o/o. Le Crédit Communal Belge est autorisé à émettre une nouvelle série d'obligations 4 o/o. L'Allemagne a levé ^ | la mise sous séquestre des montants de la Banque Natio-^ \ naît de Roumanie. ? En chemins de fer on est calme. Du bilan de la soc. Railways et électricité nous apprenons que des 1312656 fr. de bénéfices, il ne reste net, que 1907o fr. j. qui sont reportés à nouveau. Les recettes du mois d'avril »*u Canadian Pacifique sont en augmentation de 720.000 dollars. Norfolk et Western 128.000 doll. San Louis San Francisco 222.000. Par contre Chicago Milwaukee est e en diminution de 1.357.000 dollars. En tramways les cours ont variés pour Gand cap. 177 1/2-175 dividende 89 1/2-85. Jouissance 85. Barcelone r capital 285 fond. 1530 sur le bénéfice forfaitaire de r 4.034.267 fr. la première reçoit fr. 13,50; la seconde 61,36. Barcelone-San Andrés distribue 4. - fr. sur les 684100 fr. les Tramways Piémontais reportent les 21.362 fr.; Tram-)n ways ei Electricité côte 23 fr. pour l'ordinaire ; ses 66.135 fr. sont affectés à des amortissements. En '•3Tétfc.ll*>rgf$e calme. On a fait 800 fr. en capital r- Clouterie des Flandres 775 en dividende, à ces prix il restait acheteur. 7 Rien en Charbonnages. Abhooz eote nominalement 710; ses bénéfices 635.983 sont reportés à nouveau. Le e* Gouffre 2050; la société a pris 590.361 de ses prévisions pour combler son solde déficitaire. Gosson-Lagasse 2625 ^ solde par 11866 de gain, reporté. La forte baisse en lextiles, de la semaine dernière, nt a amené des acheteurs, ce qui a relevé les cours en Gantoise à 1450; la Lys 1630; en Filatures et Tissages de-n mandes sans contreparties, en légère hausse. twi m mmHÊmmmmimm i Sans enthousiasme les valeurs Colonial©** sont tou-j tes absorbées. On a traité des Luki 8.}. Kasaï76-75. Ka-; merun ord. 200. Tanganika 115 environ. D'après le «sta-| tist» n escompte qu'après In gue rre, la demande en ca-: cuU-houc sera excessivement forte, surtout de la part de » l'AH. \v n : et .io: l'Autriche qui ( H ont été privés pendant < plusieurs anni-^s. Par con're, les récoltes des plantations j sont estimées pour 1918 à 260.000, pour 1919 à 300.000, j pour 1920 a 340.000 i mnes, contre 105.000 ir-nnes cnl915. j Pour éviter h spéculation sur la précieuse gomme, l'Amé-| rique vr nt de fixer un prix maximum. Aux divers les Sncrières Européennes; ainsi que les St Jean sont couramment traitées. Nous ne contestons aucunement l'amérioration qui s'ert produite dans ces deux • sociétés, mais conseillons la prudence aux cours actuels. Par suite de manque de tonnage, le prix du sucre à Java est descendu de 14 fl. le picol, il y a un an, à environ 6 fl. ie picol, ce qui iabîe à peine assez pour couvrir les frais. A Cuba, la récolte qui c tait évaluée à 3.500.000 tonnes descend à 3.250.000 tonnes, il est vrai que 1916-17 n'avait donné que 3.050.000 t., 1915-16 3.007.0001. Valeurs étrangères. La ville de Bucarest est en pourparlers powr la conclusion d'un emprunt de 25 millions de Lei, avec des banques Roumaines, afin de solder ses coupons arriéras. Le Brésil fait un emprunt intérieur de 300.000 contos sur 1a valorisation du café qu'il ne peut pas exporter faufe de tonnage. L'emprunt de 150 millions de kr. Budapest a été souscrit 3 fois. Un consoriium a pris ferme un-emprunt Danois 5 p. c. à 98 3/4. La Finlande tache d'emprunter à 5 p. c. alors que la Norvège offre à 5 1/2 p. c. en Russie. La banque d'Etat a repris ses opérations de chèques avec ses filiales. Les traites qui seront entièrement versé;*» de l'envoyeur,ne seront plus-soumises à des réserves concernant les paiements. Le gouvernement a déclaré que l'avoir des banques ne courra pas de périls. La clientèle peut déjà recevoir 750 roubles (au lieu de 500 roubles). R. D. J. m NEGOCIATION de monnaies étrangères, chèques, coupons, fonds publies, 11,Quai Oignons, IlOD.DE JONGHE. VIS Liste des sujets belges tués ou blessés au cours d'attaques d'avions Bruges. Attaque anglaise du 25-5-18. Bl xf » : Bruneeljean, rue Gotjer, 3, G7 ans; De Knock Jules, chauswée d« Dudzeele, 216. 13 ans. un frère à l'armée belge; Sarels Louis, chaussée de Dudzeele, 143, 62 aus; Vincke Léon, S te Croix, chaussée de Moorkerke, 51, 52 ans. Attaque anglaise du 26-5-18. Tues : Wimme Julie, rue St-Georges, 166, 25 ans; Bussens Gustave, rue des CarnuS. 152, 11 ans, 2 oncles à l'armée belge; ép. De Vriese Charles, née Ryclandt Julie, 30 ans, 1 neveu à l'armée belge; Van Wassenhove Maurice, Ste Croix, rue de l'Echec, 17. 12 ans; Vau Wassenhove Joseph, 1 d., 30 ans. 'J!: ép. De Vooght Achille, née Winne Elisa, rue de l'Echec, 46, 29 ans; Vermeersch Adhemar, chaussée de Coolkerke, 2-3, 10 ans; De Vriese Marceline. 3 ans. un oncle à l'armée belge; De Vriese Marcelle, 1 an, 1 oncle a l'armée belge; Verbrugge Aimé, St Michel, rue de Lille, 100, 19 ans, 3 frères à l'armée belge; Serru Léon, rue du Lazai'et, 16, 16 ans; Dhondt Emma, id., 20, 18 ans Ostende. — Attaque du 30-5-18. Birss x : Van Hoorne Alphanse,rue du Moulin, 14, 19 ans; Verstraete Laure. id.. 3 ans; Verstraete Augusta, 16 ans, 2 frères à l'armée belge; Dejonghe Romanie. rue du Chariot, 10, 55 ans. 1 fils à l'armée belge: Debaut Pierre, rue des Briquetiers. 77, 68 ans; Wanket Joseph, id., 61, 41 ans, 2 neveux à l'armée belge. Varsenaere (Flandre occidentale). — Attaque du 26-5-18, lue : Condeville Henri, 72 ans, 1 fils à l'armée belge. Blés • : Verment Sidonie, 27 ans, 2 frères à l'armée belge; De Ketelaere Elisa, née Deschacht, 47 ans, 2 fils à l'armée belge; De Ketelaere Marthe, | 11 ans; Verment Germaine, 13 ans. S Informations financières DEUTSCHE BANK (Berlin) CAPITAL SOCIAL VERSÉ ET RÉSERVES : 631 1/4 MILLIONS DE FRANCS 106 SUCCURSALES ET AGENCES DONT UNE SUCCURSALE A BRUXELLES La DEUTSCHE BANK vient de publier le texte français du 48n,°. rapport annuel de son Conseil de Direction. Les considérations que ce rapport consacre tout d'abord à la situation économique et financière de l'Allemagne, l telle qu'elle se présente à l'expiration delà quatrième année de guerre, s'inspirent si exactement des événements qu'elles { briseront les partis pris les plus décidés. I« Le colosse russe, dit le rapport, s'est écroulé et se dissout dans les éléments hétérogènes soudés entre eux par l'effort de deux siècles. Le cercle est rompu. L'Allemagne et ses alliés ont le dos libre. A côté des brillantes victoires • remportées par nos vaillantes armées, sous la conduite glorieuse de leurs incomparables chefs, notre peuple a fait i preuve, sur le terrain économique, d'un héroïsme sans exemple ; victorieusement, il a traversé la dure période d'en-; cerclement et d'isolement complet. L'espoir dont nos ennemis se berçaient de nous affamer s'est évanoui, tout comme leur illusion que le manque de combattants ou de matières premières pourrait un jour nous forcer à nous agenouiller 5 devant eux. « Ainsi, pour notre approvisionnement en métaux, nous commençons seulement maintenant à mobiliser les 5 réserves allemandes. Le rétablissement des relations économiques et commerciales avec l'est, qui est en bonne voie, ' nous promet un allégement très considérable et vient compléter tout ce que, grâce à l'esprit inventif et à l'intelligence du | peuple allemand, nous avions réussi à remplacer jusqu'ici, soit provisoirement, soit définitivement, par la fabrication de J matières succédanées. « La récolte a été suffisante, elle fut même réellement bonne pour les pommes de terre. La main-d'œuvre qui nous ï eût manqué, a été remplacée par les prisonniers de guerre. Les deux emprunts de guerre émis au courant de l'année on1 s produit 32 milliards de francs et ont fourni les moyens de continuer la lutte qui nous fut imposée. L'Allemagne seule, \ de tous les peuples de l'Europe, couvre la plus grande partie de ses^frais de guerre par des emprunts à long terme placés jl exclusivement dans le pays : la dette d'Etat et la dette foncière allemandes se trouvent entièrement entre les mains de ( créanciers allemands; la Dette est donc compensée par I":conomie nationale. Dt' nouveau, et avec une progression \ encore plus marquée que par le passé, les dépôts dans les banques et les caisses d'épargne se sont accrus ; ces derniers ; seuls, de 4 1/3 milliards, s'élevant parle fait à 30 1/2 milliards de francs. Il va de soi que cette accumulation de numé-î raire qui se manifeste dans tous les pays belligérants, est en corrélation avec l'accroissement considérable de la circula-: tion du papier-monnaie, qui, par ricochet, détermine une dépression de la valeur d'achat de l'argent. « Le taux de l'escompte s'est maintenu pendant toute l'année à 5 p. c. Les cours du change se sont considéra-- blement améliorés en notre faveur après l'écroulement russe et en considération nu fait qu'à l'étranger aussi on se rend • compte de plus en plus qu° la victoire restera à l'Allemagne. Par contre, la livre sterling anglaise perd déjà dans les 3 pays neutres 20 p. c. de son ancienne valeur en or; le franc français encore davantage. Le cours de la lire italienne est , même tombé à près de la moitié de sa valeur nominale, et même le dollar américain est coté, dans les pays heureux et • sensés qui se sont tenus éloignés de la guerre mondiale, sensiblement au-dessous de sa valeur en or ; et cela malgré les profits gigantesques réalisés par les Etats-Unis sur les munitions et engins de guerre fournis à l'Entente, et malgré • l'accumulation de ses stocks d'or réalisée aux dépens de l'Europe. Mais, pour les Etats-Unis aussi, l'entrée en guerre a l fait succéder à l'ère des bénéfices gigantesques, une cherté générale, de grandes difficultés dans la situation de la main- d'œuvre, des créances sur les Alliés, s'élevant jusqu'à présent à 27 1/2 milliards de francs, et la reprise par l'Etat de . l'exploitation des chemins de fer américains, reprise qui fut tant combattue auparavant pour des raisons d'ordre politique. « Depuis le début de ce siècle déjà, l'Enten e avait sur le terrain économique aussi, empoisonné systématiquement, par la propagation de fausses nouvelles, l'opinion publique contre l'Allemagne. Aussi la légende du prochain écroule-: ment de la force économique allemande était-elle depuis longtemps déjà acceptée dans la presse anglaise comme monnaie courante activement mise en circulation. » « En regard de pareilles calomnies, comparons quelques cours, dont il résulte de quelle façon la force écono- | mique de l'Allemagne, sous cette redoutable épreuve, s'est affirmée, et de quelle façon la comparaison se présente chez nos adversaires : Allemagne Entente Fin 1913 f. 1917 Fin 1913 f. 1917 f Emprunt d'étal allemand 3 °/o 76 % 70 °/0 Emprunt russe de 1902 4 °, 90 56 Consolidés prussiens 4 »/„ 98 90 Rente française 3 °/„ à Paris 85 58 i Deutsche Bank 248 263 Banque de Paris, à Paris 1670 1010 ç Disconto liesellschaft 186 204 \ DresderBank 150 172 Consolidés anglais, à Londres 71.75 54.25 t Chemins de fer d'Anatolie 117 152 Banque d'Angleterre, à Londres 237 201 Hamburg-Amerika Linie (Navig.) 133 136 London City and Midland Bank à £ Norddeutscher-Lloyd (Navigation) 116 137 Londres 46 40 | Bochumer Gusstahl (fer) 208 322 London and Northwestern Railway, |i Rombacher Hûttenwerke (fer) 148 179 à Londres 130 92 | Deutsche Kaliwcrke 126 249 Etats-Unis 3 •/„ (Panama), Bons, à Harpencr Bergbau(charbons) 172 214 New-York 100 84 î Consolidation (charbons) 329 386 : Kattowilzcr B: rgbau (charbons) 228 243 Union Pacific Railway, N.-York 154 114. | Elberfelder Farben (chimie) 550 600 Chicago, Milwaukee and St-Paul i Rû:g rswerke (chimie) 190 224 (Railway), New-York 99 46 . Siemens et Halske A.-G. 218 239 « Q113"1 aux emprunts de guerre, l'emprunt de guerre allemand 5 °/0 vaut 98 p. c., qui est le cours d'émission, j et l'emprunt de guerre anglo-français vaut 88 1/2 p. c. contre 98 p. c. « Les emprunts de guerre allemands, dont la circulation s'élève maintenant à 109 milliards de fr., se sont donc l maintenus à leurs cours d'émission. Prr contre, le crédit franco-an lair réuni n'est plus éva!. ' ir. Ar 'rlqu0 r''!' qu'A J un prix correspondant à un taux d'intérêt de 10%. Ce cours public est cependant plus significatif que toutes les paroles | et toutes les réclames. »

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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