Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1917, 01 Juli. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c24qj79k8c/
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Dimanche lr juillet 1917 'il o centimes ie numéro ««liiipi n ■ ijgwsgi ijggpjjiL ■BJggggjiggg!|gg™^^g^BBH^Bli 61me année -w Nrs 176-182 JOURNAL DE GAND ÉCHO XDJÇ&E &X-mJÊLB9 233RaBîësi . A BONN KM F? NT S VZ êk-XSSO ^ÏÎ-ÏGT'OÎSÎQ PjUA fi • i'4'-5T RÉDACTION & ADMINISTRATION : s*rs s. &un »e H&mdrs, » — «uns TELEPHONE 665 ? :\aSXS£?iSSSR M.WdT^I*MBMaaEE>~. .c^^JHHHgaMMMBHB——MB—W^aMMK—— î î ANNONCES : S'stirssssr rue «is fisndre, \ G*r,'é. aBMBMBMMMBMBBBMHMWWWMMMWBaMMRJ ■' ■ ilkniUM I I. Il illIliifW^lîi-aaafci^^^'të£3» B REVUE des journaux cfe la seosaine. LE BRUXELLOIS Du 22. — L'autopède. — Dernièrement, les promeneurs du Bois de Boulogne; à Paris, ont été légèrement interloqués à la vue d'un particulier qui, debout sur une planche montée sur deux roues, filait à une honnête allure dans les allées. Ce nouveau moyen de locomotion s'appelle l'autopède et est originaire d'Amérique. Imaginez-vous une planche, montée à 10 centimètres du sol sur deux roues pneumatiques, la hauteur-de ce tréteau aux poignées du guidon, mesurant environ 7,0 centimètres. Cet automobile « up to date » est actionné par un moteur monocylindrique, développant une énergie de 1 1/2 H. P. et permettant d'obtenir une vitesse maximum de 40 kilomètres; l'appareil mesure 1 m. 30 de long, 30 centimètres de large et lie pèse que 40 kilos. Voilà un concurrent dangereux pour la bucolique bécane; peut-être verrons-nous, dans un avenir plus ou moins rapproché, nos boulevards sillonnés par des garçons boucliers intrépides, taisant du 40 à l'heure sur leur autopède, au grand dam des paisibles promeneurs, qui n'auront qu'à bien se tenir. Là lampe musicale. — Quand on entend parler d'une lampe musicale, on songe involontairement à tous les beaux objets « à musique » d'antan, qui ont connu tant de succès parmi les grands enfants que nous sommes. Qui n'avait pas, il y a seulement une vingtaine d'années, son album à musique, son crayon dito. son sous-main dito, ou quelqu'autre objet, — qui débitait à volonté une « scie » du temps. Mais il ne s'agit pas de tout cela dans la lampe musicale. Celle-ci n'a pas seulement l'avantage de produire des sons harmonieux et doux, mais elle ne constitue rien de moins qu'un gramophone déguisé. L'instrument est logé dans le pied creux de lampe et' est mû par un petit moteur électrique. L'appareil étant en marche, les sons montent par la tige creuse de la lampe et sortent par le verre évasé dans sa partie supérieure. Et il paraît, que lorsque la lampe brûle, les sons chauffés deviennent mélodieux. Du 23. Bois artificiel de feuilles. — On sait que depuis quelque temps, on est parvenu à faire du bois artificiel, su moyen de sciure fortement comprimée et rendue homogène par l'adjonction d'une certaine quantité de colle. D'après une revue technique allemande, on vient d'appliquer le même principe pour fabriquer du bois de « feuilles ». Les feuilles séchées devant servir à cet usage, sont bouillies; on y incorpore ensuite une matière formant colle (de la colle forte, de la résine ou encore du verre soluble) et on soumet la masse ainsi obtenue à des pressions variant entre 300 et 400 atmosphères. On peut donner à ce bois artificiel toutes les teintes voulues, par l'adjonction de colorants. Le» bois de feuilles » se prête à tous les usages, tout comme le bois naturel, et peut être travaillé à tousles points ie vue, comme ce dernier. Du 28. — Mme Steinheil se remarie. — Londres, 27 juin.— Mme Steinheil, qui réside dans la capitale anglafse depuis son procès sensationnel, y a épousé hier le baron Abinger. — Un arrivage de semences de Hollande.— Un nouvel arrivage de semences vient de parvenir de Hollande, aux différentes œuvres qui s'occupent d'encourager la vie rurale. Il s'agit de quarante-cinq mille kilos de semences de haricots, pois nains et pois à rames, fèves de maVais et oignons. La répartition en a été opérée entre les sections provinciales, d'après les besoins locaux. — La rentrée en scène d'un leader politique. — Un petit événement qui a été fort commenté dans les couloirs du Palais de Justice de Bruxelles : on a revu à la barre Emile Fé-ron. Pour des motifs de santé, il avait abandonné à la fois et le barreau et la politique. Sa « rentrée » a été très remarquée. La santé du leader libéral paraît des plus brillantes, ce dont de très nombreux confrères sont venus le félieiter. L'ancien député de Bruxelles dans la capitale le 11 juin 1841 et exerce la profession d'avocat depuis 1863. C'est donc un des plus anciens parmi nos «chers maîtres». Sa carrière politique fut toujours très active ' de 1892 à 1894, puis de 1900 à 1912, date à laquelle il se retira de la politique militante, cédant sa place sur la liste de coalition libérale à son fils Maurice. Très combattit, il fonda le journal radical •< La Réforme », dont il assuma la direction politique de 1884 à 1895. La réapparition d'Emile .Féron au Palais de j Justice fait présager, dit-on, sa réapparition dans la politique militante, où son action, pour être moins brillante et surtout moins extériorisée que celle de son fidèle compagnon de j lutte feu Paul Janson, n'en fut pas moins importante.V DE GEHTEHAAR j ç Du 23. — Paris-Tombouetou à travers les j c ! airs. — « L'Auto » annonce que le gouverne- { j ment algérien met la dernière main à l'étude | l! | d'un projet de service postal entre Paris et j " : Tombouctou et trente heures. j 1 Le capitaine Laurent a traversé les inimen- j { ses déserts dans tontes les directions, El { 11 \ Oued, Touggourt, Ouargla et Ouled Djellal. S rj \ Il s'efforce de réaliser la communication ! \ aérienne entre Alger et Soudan. On peut donc j 01 S s'attendre à voir installer sous peu un service 1' 1 postal aérirn de Paris à Marseille, Alger, g 1 | In Salah vers Tombouctou qui ne durera, | n | pense-t-on, que trente heures. I1 : — Le suffrage des femmes en Angleterre. c' — Londres, 21 juin. — La Chambre des communes a fixé par 291 voix contre 25 à 30 ans C1 l'âge accordant le droit de vote aux femmes. P , j '.j. . » Î c - , J',— Ï . y'.-" * b L'Enseignement du quatrième degré ï S Le Collège Echevinal a soumis à l'avis de ! la Commission de l'Instruction publique le 1 programme de l'enseignement du 4e degré ** | qui, d'après la loi du 15 juin 19J4, doit être J | organisé, dp.ns un délai de 5 ans à partir de la ^ ° promulgation de la loi, dans toutes les com- ^ Imunes du royaume. ^ Les grandes lignes de ce programme au- ^ \ raient dû être fixées par arrêté royal ; elles ^ S seront adaptées aux nécessités locales, par | les règlements particuliers que les communes et les Directions d'écoles adoptables et adop- ^ tées pourront édicter. ^ Les événements actuels n'ont pas permis au Gouvernement de publier l'arrêté royal ^ prescrit par la loi. Si les communes .veulent ^ se conformer à l'article 18 de celle-ci, en ce qui concerne le délai d'exécution, elles ont à 1 se substituer au Gouvernement pour fixer les grandes lignes du programme. D'après ce que nous apprenons, le Collège j, propose d'introduire le programme de la 1° année dès le mois de septembre prochain et celui de la 2° année au mois de septembre 1918. De cette manière, tout l'enseignement j | du 4e degré sera en pleine voie d'application (( I en 1919, terme extrême du délai stipulé. a Avant tout, il y a lieu de remarquer que K jj d'après la loi du 19 mai 1914, le quatrième de- B gré doit être à tendances professionnelles, qu'il doit préparer les enfants à l'enseigne-ment professionnel, sans préoccupation de U] spécialisations avec accompagnement de tra-vail manuel et en développant par celui-ci et ' par l'étude renforcée du dessin, son esprit d'observation et l'habileté de ses mains. Telle ^ nous semble êts&Tinterprétatioi^exacte de la . loi qui dit (Art,.17, §§ 2 et 3) : « Ce programme (de l'instruction primaire) sera progressive-ment complété par l'enseignement de matiè-res à tendances professionnelles qui forme- g( ront un degré d'études complémentaires, pré-parution à la formation technique et prof es-sionnelle des jeunes gens. » ^ En outre les exposés des motifs des projets tle lois présentés à la Chambre des Représentants, tant par M Schollaert en 1011 que par M. Poulet en 1914, défendent clairement la m même thèse. Et M. le sénateur Coppieters qui e( actuellement, en sa qualité d'échevin, s'occupe activement de la question de l'enseignement professionnel en notre ville, était également j.e du même avis. Le 23 "avril 1914, il disait no. es tamment au Sénat (v. Discours parlementaires de E. J. Coppieters. 1908-1914, p. 451) : SQ « Sans faire de spécialisation, il faut cepen-« dant que l'élève commence à songei^au mé-« tier ; il faut des laboratoires, des musées, fe ■ il faut qu'il fasse un travail objectif, que « l'enseignement soit organisé un peu comme « l'enseignement Froebel, c'est-à-dire que « l'élève manie des objets, qu'il voie quelques fe « dessins, quelques esquisses de machines, " afin de se familiariser avec tout ce maté-« riel, et cela ne peut se faire en une année. « Il faut que la première année soit con- sj, 11 sacrée exclusivement à l'enseignement théo-" rique et la seconde à l'enseignement pra» gr « tique... éll « Il y a une science dans le travail manuel sj( « qui peut s'appliquer à tous les métiers : ije « c'est la technologie des matériaux. Il faut ce « dans chacune de ces écoles, un petit musée éc K des différents matériaux : fer, bois, pierre. en « Vous n'avez pas idée combien cela est im- m( « portant pour la formation de l'ouvrier. Il j>j; « y a actuellement des ouvriers qui travail- éc « lent le bois, la pierre ou le fer et qui ne « connaissent pas du tout la nature, les qua- rg, « lités de ces matériaux. C'est au 4" degré ni, « qu'on devrait les préparer à acquérir ces « connaissances. » pr C'est dans cet ordre d'idées que la Commis- pr sion de l'Instruction publique a exprimé le pr, désir que, conformément aux indications de pa l'exposé des metifs de M. le ministre Poulet, il soit annexé à chaque école, ou tout au moins tai à une série d'écoles, un atelier pour les gar- a0 3ns et un local comprenant au moins une j lisine et une buanderie pour les filles. C'est I moyen le plus efficace de donner une sanc-on pratique à l'intention du législateur en onnant une large place au travail manuel ans l'instauration du 4° degré. Dans cés ateliers,il conviendrait d'installer ae modeste collection d'échantillons de maté-aux et de matières premières ainsi que d'ou-ls généralement employés pour le travail de îsmatériaux.Ces collections n'entraîneraient as de grandes dépenses, car il est probable ae les industriels, les entrepreneurs et les sgociants en matériaux s'empresseront d'ap-Drter «à l'œuvre du 4e degré leur gracieuse élaboration. La commission est d'avis de donner quel-ues leçons de culture esthétique, afin d'im-régner l'atmosphère de l'école du sens du sau dans toutes les formes qui sont pra-quées par les différentes professions aux-cielles se destinent les élèves qui fréquentent 4° degré. Elle a également constaté la nécessité de réparer les instituteurs de l'enseignement rimaire aux matières spéciales prévues par programme. Cette préparation devra évi-ïmment se faire aussi par l'école normale, ais en attendant il faut que nos institu-iurs soient, dans le temps le plus court, même de donner utilement l'enseignement 3s matières spéciales du 4e degré. L'enseignement du, dessin étant d'une im-H'tance capitale dans le 4° degré, la Com-ission estime qu'il devra être donné, pen-mt les premières années d'essai tout au oins, par des professeurs spéciaux de notre cadémie de dessin. Il importé que le dessin main levée, l'esquisse, le croquis, soient iractérisés par un sentiment esthétique qui e peut être inculqué que par l'artiste. Le programme de l'enseignement du dessin été formulé par M. Delvin, Directeur de Académie de dessin et présente ainsi toute irantie sous le rapport de la formation •tistique. L'exposé des motifs de M. le Ministre Pou-t prévoit, du reste, le cas, lorsqu'il dit : En ce qui concerne le personnel enseignant il ne sera autre que celui de l'école primaire., assisté, le cas échéant, de maîtres spéciaux, -j Le 4° degré existe'déjà depuis plusieurs mées dans certaines écoles payantes avec î programme qui ne répond pas aux exigen-is de la loi de 1914. La Commission estime ie ce programme devra être modifié et qu'il irait désirable qu'un programme unique soit stauré pour les écoles payantes et pour les :oles gratuites. II est évident que les élèves qui suivent les iiirs des 7e et 8e classes des écoles payantes ii destinent plus spécialement au commerce aux carrières administratives et, en vue ; les y préparer, il importe .-ua les études iminerciales y soieut quelque peu renforcées *ns la dernière année. * « "Si L'utilité du 4e degré est démontrée par une atistique produite par un rapport très docu-enté de la « Ligue des Instituteurs de Gand j environs. » Cette statistique prend les élèves à la sortie s la 6* année aux écoles gratuites et payan- \ s pour garçons et filles et recherche quelle ; t la voie qu'ils suivent. A. Ecoles gratuites pour garçons à la § rtie de la 6e année : 41 p. »/, vont aux écoles payantes, 58.8 p. »/o vont à l'atelier et aux écoles pro-ssionnelles.B. Ecoles gratuites pour filles : 40 p. •/„ vont aux écoles payantes, 60 p. °/0 vont à l'atelier et aux écoles pro-ssionnelles.Ecoles payantes pour filles : 79 p. »/, continuent leurs études, 20.9 vont à l'atelier et aux écoles profes-innelles.Il résulte de ces chiffres que dans les écoles atuites pour garçons et filles, 60 •/„ des ïves vont à l'atelier ou aux écoles profes-mnelles sans préparation suffisante; à l'ate-r ils auront bientôt oublié,en grande partie, qu'ils ont appris à l'école primaire et aux îles professionnelles où ils ne peuvent trer qu'à l'â«<e de 14 ans, ils devront recom-incer, au détriment du temps consacré à istruction technique, à apprendre à lire, à rire et à calculer. Pour les écoles payantes, la proportion se luit à 20 p. «/, avec les mêmes inconvé-snts.Dn peut en conclure que la" lacune qui se isente actuellement entre la sortie de l'école imaire et l'entrée à l'atelier ou à l'école >fessionnell§ sera très utilement comblée r le 4' degré, La constatation faite pour les élèves sor- j ît des 7" et 8" années (4" degré actuel) j une les résultats suivants : C. Ecoles payantes pour garçons. ' 13.1 p. '/, vont à l'Athénée. 1.6 > au pensionnat. 2.5 » à l'armée. 25.8 » au bureau de commerce. 2.5 < à l'école industrielle. 1.6 » à l'académie de dessin. 28.8 » à l'atelier. 8.8 . aux écoles professionnelles. 14.8 • à l'école normale. Ecoles payantes pour filles. 5.4 p. c. vont à l'Athénée. 6.6 » v au pensionnat. 9.9 « » aux bureaux de commerce. 0.4 » » à l'académie de dessin. 20.9 » » à l'atelier. 37-7 » „ aux écoles professionnelles. 18.7 » » à l'école normale. Conclusions : a) pour les garçons (2.5 + 8.8) 11.3 p. c. des élèves seulement vont à l'enseignement industriel et professionnel. Le 4e degré actuel ne forme donc pas de techniciens. b) polir les filles, la proportion est plus forte : 37.7 p. c. des élèves se destinent à l'enseignement professionnel, ce qui est encore complètementjnsuffisant. On peut donc dire que si le i" degré actuel ne remplit pas sa fonction, c'est qu'il est mal organisé et que les matières à tendances professionnelles et le travail manuel n'y occupent pas une place convenable. C'est l'organisation nouvelle imposée par la loi de 1914 qui devra remédier à la situation actuelle. L'attention de la Commission a été appelée sur la question des locaux dans lesquels l'enseignement du 4* degré devra être donné. Il a paru désirable et utile que cet enseignement soit donné dans des locaux spécialement affectés au 4° degré de telle façon qu'on puisse desservir, dans un nombre restreint de locaux, toute la population écolière de la ville. Ce sytème aurait l'avantage de créer pour lejrélèves une nouvelle atmosphère différente de celle de l'école primaire,ce qui leur donnerait l'impression d'une nouvelle activité, d'une nouvelle vie. Il est à remarquer que la distance de la maison à l'école n'a pas grande importance, attendu que l'on a affaire à des garçons et à des filles de 12 à 14 ans, qui ne sont plus tout à fait des "enfants et pour lesquels la promenade constituera une excellente gymnastique. L'expérience faite dans les écoles payantes est, du reste, concluante à ce sujet. D'autre part, l'installation d'ateliers, de collections, de batterie de cuisine, de buanderie, se fera dans de meilleures conditions économiques si le nombre de locaux est réduit au strict nécessaire. Si l'on veut annexer le i° degré avec ses ateliers et ses diverses installations, on se trouvera devant des dépenses .considérables, qui seront, peut-être, restreintes, au détriment de l'enseignement même. Le programme soumis à l'approbation du j Conseil communal n'a pas été présenté comme \ une œuvre imperfectible et définitive. L'ins- ij tauration du 4e degré est, en effet, une chose neuve et l'expérience démontrera quelles sont les modifications et les améliorations qu'il faudra apporter, le cas échéant, au programme.On peut dire, du reste, que le programme ne vaudra que par son application et que ceux qui collaboreront à celle-ci devront s'inspirer de l'esprit de la loi, de l'intention du législa- ! teur et de l'intérêt des élève! C'est en vue de réaliser ce but, que la Com- i mission propose la nomination d'une commission composée de spécialistes autorisés de : l'enseignement primaire, de l'eflseignement ; normal et de l'enseignement professionnel. Elle serait chargée pendant les premières an- j ] nées d'essais et de tâtonnements, de contrôler ! ■ et de vérifier l'application du programme du j , 4e degré, de faire un rapport annuel sur la marche générale, et elle proposerait éventuel- ; lement. les modifications à apporter au pro- j gramme initial. ... , Poursuites Judiciaires i Le Comité Provincial a déposé au parquet 1 à charge de personnes titulaires de cartes de 1 ménage, différentes plaintes pour emploi abu- 1 sif de ces cartes. Citons notamment le cas ^ l'une personne qui employait la carte d'un 1 ménage ayant quitté la ville; ensuite une même personne était inscrite sur deux cartes ïe ménage différentes. ^ D'autres poursuites suivront pour différents 1 iélits analogues. Qu'on se le tienne pour dit ! Choses de Suisse r Qu'est-ce que l'Asiembléo Fédéral»? ( Qu'est-ce que le Conseil Fédéral? x T .. . . , . : ï L incident Gnmm-Hofmann nous a fait 1 faire connaissance, depuis quelques jours, e avec les divers organismes qui gouvernent la Suisse. Pourtant, une certaine confusion paraît régner parmi le public entre les nombreux « Conseils » dont parlent les télégrammes relatifs à la question. C'est pourquoi nous sivons cru utile d'e'xposer ci-dessous, en quelques lignes, les attributions de chacun des ;orps législatifs et exécutifs de la république lelvetique. Le pouvoir législatif appartient (outre au peuple, qui fait connaître ses décisions par roie de référendum) à l'Assemblée fédérale. Selle-ci se compose de deux conseils : 1) Le Conseil national, ou chambre basse, qui réunit les députés sur la base d'un représentant par 20,000 habitants et 1 représentant au moins par canton. L'élection a lieu au suffrage universel pur et simple à 20 ans. L'indemnité des députés est de 20 fr. par jour de session. 2) Le Conseil des Etats, qui se compose de deux sénateurs par canton, élus d'après la loi cantonale C). Les président et vice-président de chacune des deux chambres doivent représenter des cantons différents. Le pouvoir exécutif est confié à un collège, le Conseil fédérai, et exercé collectivement. Ce Conseil s« compose de sept membres qui sont élus pour trois ans par l'Assemblée fédérale. Chacun de ces membres doit appartenir à un canton différent; dès qu'ils sont élus membres du Conseil fédéral, ils cessent par le fait même de faire partie du Conseil national. Le Conseil exécutif siège à Berne. Il est • présidé par le président de la république suisse, et assisté du chancelier de la Confédération. Chacun de ses sept membres dirige un département : Intérieur ; Politique (Affaires étrangères); Justice et Police; Armée; Finances et péages (douanes); Industrie et agriculture ; Postes êt chemins de fer. Le président, de la Confédération (qui est donc le président du Conseil fédéral) est élu pour un an par l'Assemblée fédérale, et ne peut être réélu après l'expiration de son mandat. Il n'a pas plus d'autorité que ses collègues ; ion seul privilège est de toucher un appointement annuel de 17,000 fr., alors que les six autres conseillers ne touchent que 15,000 frs. Il n'a même pas d'hôtel appartenant à l'Etat ; il dispose, au Palais fédéral, à' Berne, d'un cabinet et d'un salon d'attente. D'est tout. Au point de vue politique, il y a quatre partis : catholique (droite), libéral (centre), radical (gauche) et démocrate-socialiste (extrême gauche). Depuis 1848, le pouvoir est Bntre les mains du parti radical. (I) Il y a 44 sénateurs. La Suisse compte 22 cantons, lont 3 sont subdivisés en deux «ous-cantons : Uri, Bâlo et Appenzell. ChPDRiqoK Gintaisf MAGASIN Communal n° 1. — Rue Ste-Agnès, ouvert de 9 à 1 h. et de 3 à 6 h. Le magasin se ferme à 6 h. ef les personnes qui laissent passer lejjr tour ne peuvent plus être servies. Répartition des denrées rationnées : Sucre cristallisé à 2,20 fr. le kg., 250 gr. par personne et par mois; cassonade à 2,60 fr. le kg., 2,50 gr. par personne et par mois ; chi-:orée à fr. 0,78 fr. le kg., 250 gr. par person-1e et par mois ; carbonate de soude à 0,36 fr. e kg. 125 gr. par personne et par mois ; sago-ine à 0,50 fr. le paquet, 100 gr. par carte de nènage. Les articles seront débités dans l'ordre suivant : 1 et 11 sections les 2 et 3 juillet ; i section les 4 et 5 juillet ; 3 section les 6 et r juillet ; 4 section les 9 et 10 juillet ; 5 sect. es 11 et 12 juillet; 6 sect. les 13 et 14 juillet; ' section les 16 et 17 juillet ; 8 section les 18 it 19 juillet; 9 section lffs 20 et 21 juillet; .0 section les 23 et 24 juillet; Ledeberg les !5 et 26 juillet ; Gentbrugge les 27 et 28 juil-et ; Mont St-Amand les 30 et 31 juillet. Service d'hygiène. — Il est porté à la :onnaissance des intéressés que de la chaux in blocs, exclusivement destinée au blanchie-lent intérienr de* maisons, est mise en vente ,u magasin communal n" 6, quai du Compro-lis, 23, ouvert tous les jours, de 9 à 1 et de 3 6 heures. Prix par 100 kg. 4 fr. Prix par :g. 0,05 fr. ^ PROCHAINEMENT ouverture du bureau e change de Jules Dossche, rue digue de irabant, 27. (2013) 3e VENTE DE COMBUSTIBLE (Suite).— *es personnes titulaires des cartes de mé-age dont les numéros sont indiqués ci-dessous roir carte rose du magasin communal) peu-ent se présenter aux jours fixés, de 3 à 6 b our prendre livraison de leur charbon à usine à gaz(entrée par le boulevard du Gazo-îètre) : Mardi 3 juillet, nos 41001 à 42000

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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