Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 06 April. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w950g3jn7b/
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abonnements : RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES' BELGIQUE : 15 francs par an j 7-50 francs pour lix moi» ; 4 francs pour trois moii 3l RUE DE FLANDRE, 3. GAND v , , , ,A ,, , * Pour l'étranger, le port en sus TÉLÉPHONE 665 au bas de la dernière page du journal. I De-ci, delà Ce au'il y & de meilleur chez l'homme, * f'fèt le chiefi, a dit, je crois, Tousseaiel. * i nveiiture du chien de Mistral est certes de d nature à prouver que l'indifférence huma,'- * ne pourrait parfois pren-dre d'utiles leçons ' chez les bêtes : : r ,È Ouotidien du Midi annonce que Toutourle, c uThien de Mistral, n'a pas survécu t son mai- c w Depuis la mort du poèt?, il ne cessait de 4, «muer de rauques aboiements, et ne prenait * I Ene nourriture. Terrassé par le chagrin, il I Si laissé volontairement mourir. On peut nap-I ««cher cette mort de celle de KroumLr, le chat I 5-ïnri Rochefort, qui mourut do la peine de voir partir son maître. Ce touchant épisode va certainement * I émouvoir jusqu'aux larmes les vieilles de- a I moiselles qui, déçues par l'égoïsme ambiant, { ont reporté sur la geait animale le meilleur x de leur tendresse. De fait, on n'a pas encore trouvé l'ami s des bêtes qui n'ait pas voulu survivre à la j niort d'un tou'tou ben-aimé. Nous sommes [ I donc, vis-à-vis de nos commensaux à qua-ire pattes, dans un état d'infériorité assez <_ humiliante. . , . t plaidons au moins les circonstances atténuantes. Les animaux fidèles et familiers peuvent s'absorber dans l'affection qu'ils vouent au maître. Rien ne les en disirait, ;■ Tandis que les humains, ligotés dans les .. mille réseaux dans lesquels lies enserre la vie quotidienne, ont. — à moins de s'enfuir -au désert, ce qui n'est pas à la portée de fout le monde — à compter avec les contin- .> cences qui sont doucement et irrésistiblement tyranniques. Et ce n'est pas parce qu'on a le cœur labouré qu'on a le droit de t s'estimer inutile, et d'agir en conséquence... r • c • * 1 n y a une Providence -dans les choses, et c c'est apparemment son ironie qui votil qiw T le 1er avril nous apporte des nouvelles de c Jacques Lebaudy, dont nous n'avions plu? £ entendu parler depuis longtemps. c Aussi bien, reconnaissons qu'on ne nous a pas chamgé cet éminent fantaisiste, su<r le compte duquel un confrère par.sien narre cette suggestive anecdote : Jacques Lebaudy, empereur du Sahara, soutient un procès à New-York, afin d'obtenir la institution d'une somme de deux millions déposte ft la Carnegie Trust Company. I.e surin-fendant de la Compagn e consent à restituer les valeurs, mais demande que m. Lebaudy lui donne une décharge. M. Lebaudy refuse sous < rirttexle qu'un empereur ne saurait être tenu f de donner un reçu. Joli geste, d'ailleurs, qui ne ( coûte que aeux millions et demi. Ceci prouve qu'il est quelquefois onéreux ] d'être trop pénétré de son propre prestige. Et il serait piquant, de savoir si, en pareille 1 occurrence, les monarques en fonctions < pousseraient le respect de leur souveraineté ; jusqu'à imiter le geste de leur joyeux collègue 'africano-franco-yankee, et admet- < traient avec le sourire In nécessité d'en sup- < porter les conséquences. Permettraient-iès n < un empereur de fantaisie de leur donner une < leçon de munificence ? Il est regret table que le hasard ne nous fournisse pas l'occasion < de comparer les suggestions de leur esprit ; -que la dureté des -temps a rendu positif ; et pratique — avec celles du roman tisme de < M. Lebaudy.,* . < • % Un orientalisme intransigeant sévit sur la j mode, depuis quelque temps, et lui a don-j né notamment d'inédites sédiuctions et de J charmants ridicules. " ' * Ses raffinements d'exactitude ont, au j surplus, le mérite de l'actualité. C'est ain- ! si qu'au moment où nos élégantes arborent la voilette dont la bande inférieure opaque 1 dissimule les grâces du sourire, à Constan-tinople, on s'agite pouir libérer les femmes J mahométanes de la tyrannique obligation <je porter ce voile désobligeant, mais ortho- 1 aoxe. 11 y a, à ce propos, des polémiques fort instructives, aussi intéressantes, je vous ass'ire, qu'un débat sur la R. P. ... Jugez-en par ces réflexions d'un confrère de Stamboul ; En somme, dit-Il, le Coran ne prescrit nullement que h femme cachera sa ligure... Mais le livre sacré nous ordonne de ne r I considérer ses attraits avec convoitise. Or, de poi sert que les femmes dissimulent leur vi- j JJjf*si» d'autre part, elles sollicitent l'attention e I 2L3 .11>nws Par une foule d'attitudes et de si- ^ I ridicules, telles que de montrer leur . ga-^e ^ ^ura bras. nys, leurs. cheveux, blonds t >11 nruns) hors de l'écnarpe qui les coure, etc... e n'est donc pas aux femmes cb se couvrir la ice, mais aux hommes de détourner les yeux, 11 and eSles sont jeunes et jolies. La théorie n'a rien de bien testant. Il e faudrait alors regarder que les laides ? /t si les jolies doivent inciter les hommes détourner la téte, à quoi sert-il qu'elles e dévoilent ? Le confrère turc est trop .nudent, en vérité : depuis et malgré M. 'artufe, les hommes de bon sens ont re-ardé avec tout l'intérêt que mérite un tel bjet la beauté des femmes, chef-d'œuvre e ce qu'il est convenu d'apipeler la créa-ion. El ils n'en sont pas morts : au con- raire L ~~ * * • • M. Woeste demeure, en dépit de sot"; ge respectable, un délicieux humoriste. Il toujours le petit mot pour rire, et sa lerspicacilé prend aisément des formes jo-'inles. C'est 1111 grand incompris... Parlant au cours du début- sur la revi ion, ce grand augure a émis celte parole ►rofonde : Le Pays est las de cette ques-ion...Cela signifie, évidemment, pour tous les ens de bon sens, qu'il faut en finir e u'il est urgent de trouver une solution ai puisse satisfaire la grande majorité de 1 nation. Faute de quoi, le malaise con-inuera à peser sur notre vie publique, ussi longtemps que durera l'eni'étement es intransigeants. Tout cela est la logique môme, une lo-ique aveuglante comme l'évidence. Mais :11e n'est pourtant pas l'interprétation de 1. Woeste. Au contraire ! Si on l'écoutait, on balayerait la ques ion de l'égalisé politique. On la tiendrait Dut simplement pour nulle et non avenue. It notre Kminence vcrdûtre retrouvant le ourire, consentirait peut-être ù déclarer, etle fois, que tout est pour le mieux dans 1 plus soumise des Belgiques. Et l'on s'oc-uiperait patriotique ment de chercher à rocurer des ressources nouvelles à ces xcellents congréganistes — les seuls Bêles vraiment dignes d'intérêt, comme cha-un sait, par le temps qui court... ECHOS M. Schimooka Rendsoho est mort au mois de mars à Tokyo. C'était le doyen des photographes japonais. Originaire de la province d'Isu, il "la.'t venu en 1823, à l'âge de douze ans, l'établir à Tokyo, qui s'appelait aLors Yed-lo, pour y étudier la peinture. Le hasard it tomber entre ses mains une photogra-)hie apportée sans doute à Nagasaki par in navire hollandais, car les Hollandais et es Chinois étaient h cette époque les seuils Étrangers qui eussent le droit de pénétreu tu Japon. La ressemblance vivante et la précision le cette image Lui parurent merveilleuses, ■t il s'efforça die l'imiter, de faire passer lans sa. propre peinture ces mêmes qualités le finesse et de minutieuse exactitude. Plus tard, après l'ouverture du port de commerce dte Yokohama, il fit la. connaissance d'mn Américain, auquel il fit part de ;on admiration pour cet art. mystérieux, et ^t qui lui procura un appareil, des plaques des produits chimiques. Revenu à Yeddo avec cet inestimable tré-lor, Schi-mooka s'adonna passionnément b a pratique de la photographie. Iil devait l'y livrer en cachette, cette sorcellerie semblait une invention diabolique et le >chogun l'interdisait sous les peines sévè-•es. Sc.biniooka eut la chance d'échapper à a rigueur des lois ; la police ignora long-emps ses contraventions ; ensuite, elle ferma les yeux. Les hauts fonctionnaires avaient ewten-tu parler de ces merveilleuses images ; ils roularient tous être photographiés : c'est yin&i que Schimooka commença sa fortune. %%w I^es industries de la mode et U Vatican. Il y a quelques jours, les jour? naux' romains rapportaient qu'une rrançaise, Mme X..., était h Rome et avail obtenu une audience privée du cardinal Jerry del Val. Cette nouvelle, ins i gin 'fiante en elle-mé-ne, est curieuse pour qui connaît les des-ous de cette visite. Les évêques français nt lancé leurs foudres contre les exagéra-ions du costume féminin actuel.- [ 5-cvwi-ric e»t <re iwiiu.re a porter pr- ; judiico à une foule d'industries. Les con uiandes, pour l'Amérique notamment, soi bien moins importantes que les autres ui nées, dans Lu pliu.part des grandes maison parisiennes d'habiillement-, de modes et c lingerie. Puisque ce h rave Pie X ne dédaigne pa de s occuper de lancer une nouvelle dans* il a paru op}x>rtuin aux grands faiseuu-s p( risi'eins de déléguer un des leurs pou/r pla der leur cause auprès du pape. Mme a.. directrice d'un journal de modes dos pliu élégants, a été envoyée comme ambass< drice à Rome. Des personnages influen! diu monde clérical lui ont. facilité sa mw s on. Il n'est pas impossible qu'elle sort- n Çue aussi par le Saint-Père, poiir lui expc ser la situation pénible dans laquelle s trouvent couturiers, tailleuses et modiste; par suite de l'intervention des évêque dans la question du costume féminin. Qu/i sait ? L'Eglise i>ourra peut-être re gagner, par une voie détournée, quelqu chose de son influence qui va se perdar de jour en jour. \vw Le radium. I>e radium est, chacun le sait, 1 , . corps le plus précieux de la nature puisque actuellement il vaut 350,00 francs le granmie. l^our 1 obtenir, il faut broyer pLusieur tonnes de minerais radifères, puis lave iné.thod:quement ces matériaux pulvérisés tantôt avec des acides, tantôt avec des pne duits alçal'ins, tantôt avec die l'eau. Le iné ;ange a.nsi réalisé est alors soumis à de cristallisations successives &t l'on obtien enfin quelques minuscules fragments d> bromure de radium. On vient de découvrii* de nouvelles mine: le radium dans les montagnes de l'Ile d< a Jamaïque, dans le district de Perghan? rurkestan russe).Les principaux gisement» de radium étaient, jusqu'à présent, cel.ua d-i Joachimsthal. en Autriche, et celui des mi n<es du Colorado, aux Etats-Unis. L'an der nier, la production américaine a atteint i? tonnes d'uranicum, d'où l'on a pu ex train S grammes 8 de chlorure de sodium, re [)résentant près de 3 millions de francs. Politesse ohinoise. Les éditeurs, les directeurs et se arétaires de revues et de journau: sont souvent embarrassés de trou ver une formule aimable pour accompa gner le refus d'un manuscrit. Nous leu conseillons de copier celle-ci, oui vient d Chine et qui a été libellée par le rédacteu en chef d'un journal de Pékin : Tsin-pac « Très honoré frère du soleil et de 1; lune ! Ton esclave est prosterné à te pieds 1 Je baise le sol devant toi et t'im plore de m'autoiiser à parler et à Vivre Ton manuscrit, très honoré, s'est laiss 'eonteniipLé par nous et nous le lûmes ave enchantement. Je jure sur les tombes d mes ancêtres de n'avoir jamais rien lu d plus élevé. C'est avec crainte et terireu que je le renvoie. Si je me permettais d faire imprimer ce trésor, le président m'or donnerait immédiatement de me servir d lui à tout jamais comme d'exemple et d n'oser jamais imprimer autre chose ai dessous. Mon expérience littéraire m'autc rise à affirmer qae des perles semblable ne se oréent qu'une fois, tous les dix mill ans, et c'est pourquoi je prends la libert de te le rendre. Je te supplie, pardonne moi ! Je me baisse à tes pieds. Esclave d ton esclave. » Signé : le rédacteur en chef. *v\v\ — Oh ! chère madame, que ] suis heureux de faire enfin voti connaissance. Voilà si longtemp que votre mari, mon excellent am me parle de sa chère Amélie. La dame (figée). — Je m'appelle Erne: tine. A PARIS APRES L'ENQUETE — L'ACCUSATEU: DELAHAYE — UN FANATIQUE -CECCALDI ET JEAN RICHEPIN La Commission d'enquête, nommée pou examiner les derniers incideaits Roohetti n mis en relief la personnalité d'un de parlementaires les plus étranges du Part" ment français. Il s'agit de Jules Delahayi Ge Deialjay.e est_déput<é d'une petite- vill monarchiste de la Totiraine : Chotot. Mono 1- chisle et catholique, car Delahaye est esse >t tiellei&eint catholique. 11 est même fanatkn ]- du catholicisme. On prétend qu'il est l'hor s me des Jésuites. Il est vrai qu'on prêter ]e exactement la môme chose de Louis Ba tliou. Mais vous jiouvez me croire sur p s rôle si je vous dis que M. Barthou o pli ;, de scepticisme. Au lait, il serait peut-éti i- plus dangereux pour cela. Mais revenoi i- à notre fanatique Delahaye. Il y a un antre Delahaye au Sénat, q s lui ressemble comme un frère, et qui es i- en effet,«6on frère. Mais le Delahaye s s nateur ne se répand qu'en invectives, d'aï i- leurs aussi vaines que farouches, contre !- République, les républicains et tout ce qi >- s ensuit. Le Delahnre de la Chambe d( e députés est plus sérieusement agissant.. On lui doit pour beaucoup le scandale c s Panama, «lion pas le scandale même, i vous voulez, mais l'éclatement du scai - <tale. Il se. fit. alors accusateur public, et < e sombre sectaire de la vertu intransigeant i dut alors éprouver des joies bien vives. donne en effet l'impression de prendre to-i son plaisr à remuer de la boue. .Son pla'sir fut intense durant ces dei e nières semaines. Membre de la Commis , sion parlementaire d'enquêle pour l'affair J Rochette, il interrogea, il accusa. Paro que les commissaires inquisiteurs n'élaier s pas suffisamment violents à son gré, ildor p na sa démission de membre de la Commis , sion d'enquête, afin de pouvoir, par ai - . leurs, accuser tout à son aise, n Delahaye est un des maniaques les plu î piltoresques des temps contemporains, ave t ses airs d'inquisiteur déguisé en quaker. 1 - a donc exercé sa manie à la tribune do 1 Chambre et il v a pris les allures d'u î triste sauveur de la patrie. Je crois mêm ! qu'il a sauvé la République par-dessus 1 i marhcé. Et peut-être a-t-il sauvé sa réélec i tion. Les électeurs de l'arrondissement d ! Cholet s'écartaient de ce furieux, et Delà baye on était contraint à ne plus se reprf senlcr. Il annonce maintenant sa candida I lure — quand même. Il espère que son rùl i de premier plan aura ranimé l'ardeur as souple des fanatiques de sa circonscrp tirai. Nous verrons bien ! Un autre député que les récents incident ou accidents ont mis en relief, c'est Ceccal di, Paul Ceccaldi, lin Corse tumultueux de - venu député de Vcrvins. Celui-ci a montr t une grande loyauté de cœur et un vra - courage. Ami intime de M. Ca:Uaux, il i employé toute son énergie, toute son éJo f qu«noe à défendre M. Câ.illaux férocemen 3. accusé. Il a produit sur le Parlement et : 1 la Commission d'enquête, dont ill fait auss • partie, la plus forte impression. Ce parle 1 mentairc exubérant et même un peu criari 5 a paru un brave homme. 11 a fait plaisir ; -■ tout le monde. Il arri\-e d'ailleurs à Geccald ' une bizarre aventure. Jean Richepin s< - présente h la déput-ation contre lui. Jeai 2 Richepin avait refusé toutes tes ciirconscrip ] t.ions qu'on lui offrait. On supposait qu'i 3 renonçait h ses rêves ou h ses ambition. [ parlementaires. Non. Et de toutes les cir 3 conscriptions, notre Jean Richepin a fin " par accepter... la plus mauvaise. Ceccatd l vi mener contre lui la campagne tambou. " battant. Comme Jean Richepin est, par h force des choses, le candidat des cléri " oaux, Ceccaldi annonce qu'il va affiche: ® partout les poèmes où Richepin, naguère 6 eng... vertement D'eu, la morale et le reste Cela fera un curieux effet pur les électeurs.. j ' J. ERNEST-CHARLES e BRUTALE AGRESSION s dan: une Bijouterie Bruxelloise i, ___ Bruxelles, i. — Cet après-midi, un individu, rst entré dans la bijouterie Rossel, rue Neuve Il s'est fait montrer des bijoux et, profitant moment d inattention du patron, il lui a dionn< un formidable coup sur la tête. Le patron es " ï l'hôpital. L'individu a été arrêté. î L'ENQUÊTE de l'affaire Rochette r LA RESPONSABILITE DES MAGISTRATS s Paris, 4. — Le Conseil des r inislres n'a pri ! aucune résolution définitive concernant le mesures à prendre à la suite du débat sur l'ai v faire Hochets Le^ajxle des sceaux .a été chai r- gé do rechercher jusqu'à quel point se trouva 1. engagée la responsanilité des magi-lrats qui sont intervenus dan la remise du procès Ro-ie chette. On envisage comme très probable la retraite u de M. Fabre. procureur général. r- Quant ix M. Bidault d>3 l'Isle. président de la 1- Chambre des appels correctionnels, qui est ina-[S movible, le gouvernement examinera s'il eon-vr:'ent ou non de h déférer au Conseil supérieur ^ de la magistrature. M. Caillaux candidat " aux élections 5- Paris, 4. — M. Caillaux a reçu aujourd'hui ,1- une délégation des maires de la Sarlhe et un ,a ceitain nombre d'amis personnels résidant dans œ département qui ont insisté très vivemeni _ pour qu'il acceptât de demander le renouvelle-s ment do so,n mandat législatif aux électeurs de Mamers. M. Caillaux, cédant aux solicitations e dont il était l'objet, a consenti à poser sa oan-;i didature aux élections du 20 avril, i- | La mort de M. Calmette i DEPOSITION b'UN REDACTEUR DU FIGARO Paris, 4 — M. Boucard a entendu cet après-^ midi M. Giraudau, rédacteur au Figaro. La i- déposition du témoin a eu trait aux circonston-e ces qui ont entouré le drame du lti mars. Alors 3 que Mme Caillaux était dans le cabinet de M. Calmette, à qui des amis p-rodiguait des- soins, t .Vf. Giraudau s'approcha de Mme Caillaux et lui dit : «C'est horrible ce que vous avez fait». Mme Caillaux répondit : «C'était le seul moyen d'en finir». Invité ensuite à fournir quelques explications ç sur les pièces que détena . M. Calmette, M. Giraudau a déclaré quo son directeur n'avait ja-mais eu l'intention de publier des lettres privées. DES REGRETS DE M. CALMETTE 1 Paris, 4. — Le juge d'instruction a entendu aujourd'hui M. Bonnard qui lui remit une lettre ^ qu'il reçut de M. Calmette le jour de la publication de la lettre signée «Ton Jo», dans laquelle M. Calmette lui disait que le sachant ami de Mme Gueydan il le priait d'exprimer h cette dame ses regrets pour la publication de cette lettre. Le docteur Poncetton qui soigna M. Calmette, déclare au juge qu'il remarqua que Mme Caillaux conserva après lo crime une altitude calme et hautaine* - LE MONITEUR Du 4 avril ^ La démission do M. L. Limpens, notaire à Alost, est acceptée. Il est autorisé à porter Ë titre hoaoriliaue de seo fonctions. f Lcoie nu iMirc. — Le capuuuie commandant i adjoint d état-major de réserve Mage, de l'artil-i ierie de siège à Anvers, est adm;s dans le cadre . des professeurs civils de l'Ecole militaire comme i professeur du oours de chimie générale et appliquée.\ Ecoles des pupilles de l'armée. — M. Dury, ré-i gent à l'école moyenne de l'Etat, à Soignies, est î nommé directeur des études à. l'école des pu-i pilles de Bouillon. Bourgmestre. — M. Defoin est nommé Dourg-j mestre de la ville de Dinant. ! Un Crime à Colombes ! QUATRE BANDITS ASSAILLENT DEtiX VIEILLARDS DANS UN PAVILLON. — UNE SCENE DE SAUVAGERIE ' Au cours de la nuit de vendredi à samedi, une double tentative d'assassinat a été commise a • Colombes, dans un pavillon situé 214, avenue d'Argenteuil, habité par un octogénaire, M. Louis Yeiitteclaye, et sa domestique, Mme veuve Ai-gnan, âgée de 59 ans. . Vers une heure, M. Venttec'aye, qui s était couché tôt, suivant son habitude, était réveillé par ,os aboiements prolongés de son chien laissé dans le jard.n qui entoure le pavillon. » Le vieillard s'apprêtait à se lever lorsque la porte s'ouvrit et quatre maifa.teurs firent irruption dans la chambre, le menaçant de mort s il , faisait un mouvement. M. Yenttcolaye ayant fait un geste pour se saisir d'un revolver qu'il avait toujours à sa portee l'un des bandits lui assena un violent coup oc ' matraque sur la tête et l'étourdit. Bouleversant tout dans la chambre, fouillant les meub.es, retournant les tiroirs, éventrant un secrétaire, les malfaiteurs poursuivirent leurs recherches jusqu'au moment où Mme Aignan, attirée par le bruit et croyant son maître souffrant, accourut sans prendre le temps de se vêtir. A peine là pauvre femme avait-elle ouvert la porte qu'une détonation retentit. Atteinte à la crorge par le projectile, Mme Aignan tomba en suppliant les malfaiteurs de ne pas la tuer. L'un d'eux la gratifia de trois coups de stylet dans le dos. 7 , M. Ventteolaye, reveir^ de son évanouissement, 5 voulut, à ce moment, s'élancer vers la fenêtre î pour a'ppeler à l'aide ; les quatre bandits se jetèrent sur lui, lui martelèrent la tête à coups de talon, puis le f opèrent de. cinq coups de couteau ad ventre * ■■■■■■m» ■ii—muuainiH.HB ■■«■■■ » ■ Enfin, débarrassés de tout témoin gênant, les malfaiteurs purent à loisir visiter tout l'immeuble. mais leurs recherches furent à peu pnès infructueuses, car ils ne trouvèrent qu'une somme de' 320 francs. Au matin. M. Quaiinon. propriétaire d'un restaurant voisin, à l'enseigne du «Cheval Noir», entendant des appels au secours, trouva sur le trottoir Mime Aignan, qui, malgré la gravité de ses blessures, avait eu le courage de se traîner jusque-la pour demander de l'aide. Quelques instants plus tard, le poste de police de Colombes 6tait prévenu et M. Gourbier, commissaire de police de Courbevoie, avisé, arrivai! bientôt avec un médecin qui fit transporter les deux victimes à la maison départementale is Nanterre, où leur état fut. jugé des plus graves. En raison précisément de cet état, il a été impossible de recueillir jusqu'ici un signalemenl très détaillé des auteurs de ce forfait. Pourtant l'enquête de la police judiciaire est d'ores et. déjà orientée dans un sens assez précis et plusieurs individus, dont l'identité est connue, sont activement recherchés. L'un est apparenté à l'une des victimes et serait l'indicaxeu* du dramatique cambriolage ; un autre est un repris de justice dangereux, ayant été condamné à cinq ans de travaux forcés. Ces deux individus auraient eu pour complices deux amchei qu'on a vus rôder autour du pavillon et aont la police possède également l'identité. à l'Etranger PETITE CHRONIQUE D'ALLEMAGNE Un nouveau règlement pénal pour les indigôna ■. en Afrique — Le chancelier plaide pour l'indul gence et l'humanité. Le chancelier de l'empire vient de publier uj règ.ement au sujet de la situation pénale et dia çiplinaire des hommes de couleurs des troupei coioniaies de notre colonie d'Alrique Orientale Ce nouveau règlement est intéressant à plui d'un point de vue. Il fait ressortir, par exempde l'application judicieuse des lois pénales militaire! allemandes et recommande au.x supérieurs di juger les délits d'après les « conditions spéciale» des colonies » et- dTappliquer les règlements di façon des PLus libéraie. De nombreux délits qui en Allemagne, tomberaient sous le coup des k>13 doivent être jugés en Afrique avec grande indu] gence. On trouve ces recommandations très hui manitai.res et très sages, mais en continuant 1< lecture de ce nouveau règ.ement, on s'étonne d< ce que les i>eines qui sont prévues contre nc< nouveaux f'èras noirs des protectorats concor dent si peu avec ces manifestations d'humaniU de notre chancelier. En effet, les paragraphes 3-5 prévoient lei peines suivantes. a) ia peine de mort ; b) dei peines de prison, c'est-à-dire 1° l'enchaînemen] quand la peine édictée est de plus de six se< mainos ; 2° les arrêts, lorsque la peine est infé rieure à six semaines ; 3° la bastonnade jusque deux fois vingt-cinq coups contre les soldats d< couleur non gradés. Pour les cas où les lois pé n a les générales prévoient des amendes, elles son! remplacées vis-à-vis des noirs par des arrêts ou par la bastonnade. Outre la pe'ne de l'enchaîne, ment, le délinquant peut-être chassé de la troupe et les condamnés à 1a détention ordinaire peuvent en outre être condamnés à deux fois vingt cinq coups de bâton. Le commandant d'une compagnie est autorisé à infliger des peines disciplinaires d'arrêt ou d« bastonnade L'accusé n'a pas le dro't de protester contre la bastonnade. Chaque officier, depuis le commandant supérieur jusqu'au plus jeune lieutenant, commandîint occasionnellement une compagnie en voyage de service ou en marche, a le droit d'infliger disciplinaire ment deux fois vingt-cinq coups de bâton. Un sous-officier indépendant peut décréter une peine de vingt-cinq coups. La peine de mort est représentée dans le nouveau règlement par la fusillade ou par la pendaison. Au sujet des « arrêts aggravas » le règlement ordonne que le délinquant soit attaché au moins deux heures par jour et recommande aux exécuteurs d'éviter tout ce qui pourrait laisser paraître cruel la peine infligée. Dans une note insérée au bas de la page, il est intordit néanmoins que le condamné doit être lié «debout» le dos tourné contre un arbre ou un mur, mais de telle façon qu'il ne puisse ni s'asseoir ni se coucher. En théorie, notre chancelier paré d'humanité et d'indulgence, en pratique il établit la bastonnade et un peu de torture, car il faut eonsidérer que nos officiers et sous-off. des colonies sont en général plutôt enclins à aggraver les peines qu'ils sont autorisés à appliquer aux indigènes, qu'à se laisser guider par des scrupules humanitaires. Mais, somme toute, il ne s'agit que de noirs et puis pourquoi les traiterait-on moins brutalement que ne le sont trop souvent hélas I nos soldats allemands par leurs supérieurs. Les chicanes et les traitements arbitraires, dans les casernes allemandes, sont souvent pires qu'une volée de coups de bâton. T H. PETITE CHRONIQUE D'ANGLETERRE Marconi cl Pochette: l'enquête de Londres et celle de Paris — La première femme policière anglaise les souteneurs de Liverpoo1. Londres, ). — L'enquête de la Commission parlementaire de La Chambre des Lords sur le rôle qu'aura t j lor ! Murray. ancien whip libéral, dans l'affaire Marconi, est enfin terminée. Mais le rapport ne <era publié qu'après les vacances de Pâques On connaît cependant les lignes générales de l'a 1 "Witîbn et la manière Dedide yi „iHj£in .ajàgfepV' <<o ressusciter, d an*, un ■«——— i Feuilleton dn Journal de Oand 84 n&DTE PEGRE PAR Paul MAHA.JL1N LA. BÔYARDE QUATRIEME PARTIE & Blanchard,receveur de rentes e,~ 1 ma foi non ; pour mettre ma pipe i. m 0,1'labw:; co.r j'espère bien avoir le "PS d t.n griller une ou deux avant le dé- "Mement.. Êt le chu de Ja Sûreté ajouta avec une noblesse* *'U1 point dépourvue do HK>V0yez,'volls! l'arme unique dont je FI!» i n oc<:|ipe pus beaucoup de place U LOI W!,an' terrible et mortelle. C'est Jyeoeveu' de rentes était retourné ciiez «S u.e ° Enfer. Laterrade et Margarit ron-im«!i V Wusaon côte à côte, sur une ban-L f l'antichambre. M. Blanchard "•rêver U, d'une poussée : •Wrnu t' lVeW1 Petl30nne ^aaE 'a s0'1^16 ? ** ^ p&u<» ; a est venu uae ieuaes- ne pouj- mademoiselle. Avoc un petit grôom qui portait des cartons aussi grands que lui. Même que nous n'avons commencé ù casser notre cam.ne (dormir) que quand ils ont été partis. — Vous avez eu tort. Ne vous avais-je pas enjoint une surveillance die tfftis les instants ? Que cette négligence ne se renouvelle plus. Il continua d'asie voix brève : — Demain soiir. & onze heures, Marga-ri.t stationnera avec le coupé en face Enfants-Trouvés Je viendrai l'y rejoindre, en domino noir, avec un noeud orangie sur l'épaule gauche. Qu'il n'oublie pas ce détail et qu'il ait soin de ne pas avoir le sommeil ausij prompt qu'aujourd'hui... La-terrade se tiendra ici, prêt à accompa- 'er ma fille, qui sortira avec le prince de :rmor.. Vous m'avez compris?... — Oui, patron. — C'esl bien. Vous êtes libres. Allez. Ayant dut, Maxime Gérard traversa rapidement le sailon et le cabinet de travail qui faisaient suite à l'antichambre, et alla frapper trois pelils coups régulièrement espacés ii la porte qui donnait accès dans ses appartenents particuliers. A ce signal, Allietle demanda de l'intérieur : — Est-ce toi, père ? — Oui, c'est moi, mon enfant chérie, répondit l'ancien notaire avec un accent de passion frémissante qui révélait tout son bonheur de se retrouver en présence de la mignonne adorée. La porte s'ouvrit. M. Blanchard pénétra dans son home La porte se referma sur lui. On entendit un bruit joyeux de baisers, de mots ne tendresse échangés et de caressantes effusions. Nous croyons avoir indiqué que l'antichambre, dans laquelle le receveur de rentes venait dt donn : ses ordres au Provençal et à son compagnons, était divisée en doux oarUw distiuctes w «ne cjoisnn grillagée que doublaient des tentures de soie verte : celle-là formant bureau et accessible seulement aux employés de la maison. Une ouverture assez étroite communiquait de la première à la seconde. Devant cette ouverture tombait une portière de damas de même couleur que ies ri deaux. • Margarit et Latenrade s'étaient retirés. Mais, avant de quitter ce hall, ils avaient éteint le btc de gaz qui en éclairait 1a portion où ils s tenaient pour recevoir les visiteurs. L'auLre portion, — celle affectée aux employés — étail sans lumière depuis le départ de l'Abbé pour la réunion des Bouffe-la-Balle. Cair l'Abbé était en réalité le seul plumitif au service de l'association. Il en tenait la caisse et les livres. Nous devons à la vérité d'ajouter : avec la régularité, l'exactitude et la limpidité de comptes qui ne manquent que trop souvent à bien des administrateurs de profession. La vaste pièce était restée plongée dans une obscurité profonde. iout-à-coup, la portière dont nous avons parlé se souleva doucement. Un pas furtif glissa sur le parquet. Quelqu'un qui y était demeuré caché, — immobile et retenant son souffle, — pendant le court entretien du Maître et de ses subalternes, émergea avec précaution de derrière le grillage et les tentures et se coula sans bruit vers la porte qui conduisait au dehors de l'appartement. Celte porte, Laterrade et Margarit étaient bien sûrs de l'avoir close à triple tour en s'en allant. Mais le quidam qui l'abordait devait en avoir une double clef, car, habilement sollicité, elle tourna silencieusement sur ses gonds. Une fois son seuil franchi, celui qui l'avait ouverte la referma avec le même soin. Puis il dévala rapidement le long de l'escalier, gagna la rue et redescendit c«H«-ci 4m* it direoUoa du UtfembQwft Dans la olarté du premier reverbère L'. sous lequel il passa se dessina une angu- nuit, leuse silhouette à laquelle son long vêle- dern ment noir, ses ooudes collés au corps et pour sa tête se balançant au-dessus d'un cou maigre donnaient positivement l'apparence n,a_j d'un parapluie dans s . fourreau, avec son s„_ manche et sa pomme sculptée en iig>iv.-ina , grimaçante. j Vous avez reconnu l'Abbé. L'ex-ecclésiastique ruminait et gesticulait en marchant : — L'association est dissoute, soit, pen-sait-U tout haut ; mais elle peut, elie doit se reconstituer plus tard. D'autant plus que c'est la volonté seule de ce Gérard qui en a décidé ainsi. Cette abdication de sa part, cette dispersion de nos forces servent évidemment quelqu'un de ses mystérieux projets... , De Oui, c'est lui qui nous a vendus îi la po- ^té lioe ; il y a assez longtemps que j'épie cha- Par] cun de ses actes et que je connais ses re- me lations avec le chef de la Sûreté... o0011 Et quelle meilleure inspiration m'est ve- fiails nue, ce soir, de rentrer rue d'Enfer à 1 ' i s- mon sne de notre réunion, et de me blottir dans rel;lx ce bureau pour tâcher de surprendre ce que P1'.0® notre ancien Maître pouvait bien tramer 1Ul1 J contre nous !... î1."8' Maintenant, avec ce que j'ai appris, — ,lcf.s et c'est peu de chose, cependant, — ce Ma- sasK xime Gérard ne sera plus quarante-huit De heures à nous gêner... ™ée , , i ...... . peinl de le En causant de la sorte avec son hononab'e n'av individu, notre casuiste avait débouché die leurs la rue d'Enfer dans la rue de l'Ouest. C'( Vers le milieu de cette dernière, il y avait trom une brasserie presque exclusivement fré- ftèvr queniée par les élèves de l'Ecole des Mines Le et dans laquelle, une fo;s l'heure sonnée mes; pour ces messieurs et réintégrer le logis, cès ( on ne recontrait plus <roe de rares consom- rend ra&teurSv ds te \bb5 y pénétra, — il était près de mi-— s'y assit dans un coin obscur et mda une bavaroise, avec ce qu'il faut écrire. , s minutes plus tard, il en sortait, te-à la main une lettre q'il allait dépo-dans la boite du bureau de poste du is du Luxembourg. Cette .lettre portait îscription suivante : Monsieur. Monsievr le Marquis de Sylveïrq. Hue du Chilteau-des-Fleurs, Champs-Elysée? XIK AVENTURES EPISTOLAIRES puis que la fête de Saint-James avait annoncée dans les journaux, le Tout-3 des chroniqueurs vivait en émoi com-m soir de feu d'artifice. On s'en pré-pait partout : dans le grand monde, le demi-monde, et aussi dans le petit de, avide de voir et d'entendre et dési-jusqu'à la fièvre d'approcher le plus possible de ces joies supérieures qui ■emblent enviables entre loutes, qu'il lématise ou qu'il n blague » si volon-et dont il désespère de pouvoir se ras-■r jamais puis plusieurs jours, du reste, une ar-d'ouvriers, — décorateurs, tapissiers, res, fleuristes — besognait à l'intérieur , résidence princière de la Boyarde qui lit pas cessé un instant de surveiller travaux. tait pour elle comme un moyen de per les impatiences, les anxiétés, les as de l'attente. receveur de rentes tiendrait-il sa pro-e ? N'avait-il pas trop présumé du suc-le la tâche qu'il avait entreprise ? Lui rait-il enfin cette enfant qu'elle pleurait «tes les Uirmes de son corps, $ous l'a#- ! ^— parente résignation dont 11 lui avait fait une loi ? Et, comme si ce n'était pas assez du présent pour la tourmenter, pourquoi cette résurrection du passé ? Pourquoi cette évocation menaçante de l'ombre de Maxime Gérard ? En attendant, il lui fallait donner une fête 1 Au milieu de ces tenaillements de son cerveau et de son cœur ! Quand son être tout entier, — chair, muscles, âme, esprit, palpitait, se tordait, criait sous la douleur impitoyable ! Mais M. Blanchard le voulait. Et elle avait pris l'engagement de se soumettre — sans contrô! — ù chacune de ses volontés. Donc, cette fête serait donnée. Comme on mettait la dernière main et comme elce jetait le dernier coup d'œil aux préparatifs de elle-ci, M. de Svlveira apparut inopinément devant elle. Elle ne l'avait point aperçu depuis le jour où il lui avait annoncé le sinistre de la Villa des Roses. 4ussi, h son approche, ne fut-elle pas mattresfc d'un mouvement de surprise, de colère et d'horreur. Le marquis n'eut point l'air d'y prêter attention, fl s'avança tranquille et souriant, — voue auriez juré que, depuis le soir où vou? l'avez rencontré dans le salon de la rue d'Enfor, il avait, comme on dit vulgairement, un fort poids de moins sur la poitrine, — et, abordant la courtisane avec une désinvolture, une mine et un ton dégagés : — En croirai-je l'invitation qui m'est arrivée hier matin ?... Vous régalez Paris d'un bal?... Sur mon honneur, j'étais si loin de me douter d'une telle largesse de votre part, que je suis accouru en toute hâte vous prier de me la confirmer... En se livrant à ce flux de paroles, H examinait Rose en dessous. Celle-oi l'interrompit froidement ! S (4 «UfoMr Lundi 6 avril 191^1 5 centimes ïe numéro 5Sme année !\°

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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