Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 02 Maart. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nz80k27x9p/
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JOURNAL DE GAND abonnements: RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES» BELGIQUE : 15 francs par au ; 7-50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois mois J^UE DE FLANDRE. 3. GAND Pour l'étranger, le port en sus TÉLÉPHONE 665 V°'r la"f au bas de la dernière Pa8e du journal. De-ci, de là M. Mercier, cardinal-archevêque prima; de Belgique, vient d'administrer à ses l religroiiuuires une semonce copieuse et de liiihée, qui en dit long sur leur état d'Ami IJ ac leur demande rien moins que d'éli junnéles, joyaux et tolérants Qu.e sont-; liOiic pour que icur chef mor<ii k-ur aares-i. des injonctions aussi caractéristiques ? Au kndemain du débat sur la morale re ligiejee l'épil-re archiépiscopale vient jet^: ubi jour curieux sur l'efficacité de col-le morale dont les tenants oublient s-i aisément les préceptes qu'il est nécc saire de leur rafraîchir aussi solennellement la mémoire. 11 semblait pourtant qu'elle seule était assez puissante pour réfréner les mauvais instincts, puisque nos maîtres n'admettent pu.• qu'on en enseigne une autre. Si la leur n'a qu'une aussi vaine influence, quelle responsabilité ils assument en lui réservant un te! monopole 1 Il reste h savoir, maintenant, si les cha.ni pions de la bonne cause, dans leur piochai ne campagne électorale, continueront ïi prouver leur esprit d'altruisme en repré sentant leurs adversaires comme nul an' d'apaches et. de pourceaux. A la vérité-peut-être estimeront-ils que ce n'est plu-nécessaire, et qu'il n'est plus opportun d calomnier l'école laïque, puisque la loi Pou! let, qui dispense compensa m ment tant d'à vantages aux Congrégations, est votée à 1." Chambre. Dès lors, le mandement de M Mercier n'est plus aussi gênant, et l'on peu' dans une certaine mesur e s'offrir 1« luxe d< parnlîre l'avoir écouté... * * Celle fois, sui t un est jeté : nous pus skIoiis au Gotha un monarque de plus. I; i»rince d< WicJ a été- proclamé roi d'Albanie par une. délégation de ses futurs admi nistrés, au cours d'une cérémonie désormais historique. Avec la princesse son rpouse, il ira s'installer à Duia/zo, dè> qu'on lin aura aménagé un domicile. A er. jugei pai les images qu'on nous offre et d-la bourgade promue au rang de capitale. <-t du futur « palais » qui lui est destiné, il aura mainte occasion d'y regretter 1< confort et les agréments de son ancestral château germanique. Dame, une couronne, ça se paie, et si. ne subit d'autres mécomptes que ceux-lè, tout ira bien — jusqu'à nouvel ordre. lin attendant, il va pouvoir utiliser ses bisirs à apprendre "l'albanais qui, à en ju-;;er par son aspect rébarbatif, doit être un i'iiome dans le goût rocailleux du flamand. Pour parer à toute éventualité, il sait déjà comment on crie vive l'Albanie ' \!"*:s cett? réclamation ne résoud pas toutes les difficultés, et il doit bien un effort linguistique aux gaillards à l'air peu commode qui l'ont accepté pour souverain. Cependant. les. journaux illustrés nous montrent portrait de la nouvelle reine, en élégant l'êsnabillé d'intérieur, au milieu des su-i'crfluitée charmantes d'un douillet boudoir.La pauvre femme ! il semble qu'on en hrait plus aisément une Parisienne qu'une Albanaise bien convaincue. Mais la femme «'oit suivre son mari... Il n'est pas tou i )urs drôle, le métier de « tête couronnée ». \ussi bien, personne n'obligeait le couple princier à tenter l'expérience... *** xivrez-vous qu'on discutait politique ai I1 »lc Sud? lintre explorateurs, naturelle ■ icnt, puisque, la contrée attend encore. 11 attendra longtemps une population pei lanente, et que la mode n'est pas encore. >tre phoques et pingouins, aux entretien.-ir la R. p., sur le S. U. ou sur l'impô ir le revenu. On pourrait croire que, sous ces latitu 1 s insolites, les mortels détachés des con-l igences de la vie sociale, avaient poui : 'S agitations ce beau désintéressement * Renan attribuait aux habitants de? ! ntaines planètes quand, à propos de j< 1 sais quel événement minuscule qu. ; ait bouleversé nos compatriotes terres 1 /'s, il se demandait : qu'est-ce qu'on peut j en penser de ça dans Sirius ? Eh bien, point de vue de Sirius n'est nullement « l'i des découvreurs de mondes, ""et les i sombres de l'expédition Scott ont dû, au ' me de leurs opinions, pendant les Ion-' ''S périodes d inaction forcée, d'appréciables distractions. C est ce que raconte l'un d'eux, aujou d hui candidat libéral pour un siège d député dans la circonscription de C'r nom : Ah >rd du ùisrovrry, qui nous emportait ver es ruRions dm Pôle S jd. d.it M. Bornacfhi. i'. ja-is is _;eui libéral. Tans les autres, y compri *"f r' ,'.yne,;' con-or*vateiK*s. Vous vous inuji no/, facuemenf queil s vives diseussions polit ques ont eu I■ i pendant la .ongue nuit anlan uque. Je suis revenu de. mon voyage libéi plus convaincii jauui's. et «l-'s officiers, pK s:eurs Ivinnus et aussi !e capitaine Scott on • •le couver lis par m >i h l'opinion du parti lil • ral. 1 Rien de tel donc que l'apostolat polili que pour dissiper l'ennui de la formidab! solitude polaire O rappel des luttes qu animent la mère-patrie c'est le lieu qu empêche les exilés volontaires, partis à V conquête d» la gloire,^Je se sentir trop iso lés. Dans l'hivernage antarctique, ils peu sent, au programme des candidats familier; et. aux élections prochaines. N'est-ce pa- louchant ? . - * • G.-lte semaine d'ailleurs carnavalcsq ous laissera un souvenir d'une galté p iculière, a cause de la colère, comiqi oent -déguisée sous des allures de dé! bernent supérieur, à laquelle fut en pn totre sainte presse au sujet de la désigi. ion d'un anticlérical comme rapporteur i a loi scolaire au Séi\at. Pour coc hautains confrères, on av ouimis une «gaminerie», tout, simp! lent Parole malheureuse, eniblénialiq u trouble d». ceux qui la proférèrent. Coi ne l'a fait remarquer la Gazelle, la gan icrie n esi pus rhois le fait de ceux qui, • rouvant au poste ont, accompli rigoure ement leu» mission mais dans le fait d bsents, des pores conscrits fantaisiste uen que cléricaux, qui, sans souci d urprises du sort, préférèrent, ce jour-1 lire... l'école buissonnière. Mais no-s gaze tiers de sacristie ont. dai our fureur intime, perdu tout raisonn oent. Ils avouent avec candeur, sous l'en ire de ce désarroi, que leur projet, est v rojet politique, et r-ela leur vaut, cette n marque opportune du Malin d'Anve's: I) T'iiris !e d^but, 'a presse catholique souliei u '.il ne sV-gii p-as d'un p-ojet politique, ma i'une œuvre d'équité et de conscience q.ii [k*i .lit être acceptée pa- tous les partis si l'eppof ion n'y incitait pas de mauvaise volonté. Et voi'n que b projet devient tout à cou •o'.itiqm r<i,;rp que le hasard a désigné un ra>] •orteur 1 béiral. Voilà un imnair qu'un peu de bonne hi: •leur eût aisément évité. Mais trente art ^ despotisme ont fait perdre à nos advei •aires le sens exact des réalités. Ils v upportent plus d'être contrariés par 1 estin et réncT-vement leur fait pe dre 1 \ord dès qu'ui. incident fortuit- \w»nl d. anger les combinaisons de leur bon nia ir. C'est pourquoi le spectacle de leur ■gifafions est chose si divertissante à coi emn! t. « - -■ -a~ * * Où .'11 ):! - nous, n:"- l'. èv.-s ? Voici qi i s : • ; i : ! ». hJZL-nc <!:' L'ivre devient, dâr ne certaine mesure, irrévéreute, et qu'el! lisse entendre, par exemple, qu'un mini ;'e clérical pourrait avoir, conime tout 1 ionde, des défauts — <it notamment c ice païen qui s'appelle la coquetterie. I otez bien qu'il s'agit, fn l'espèce, comm n dit au Palais, die M. Hubert... A l'occasion de l'Exposition de Gand n va lui offrir une plaquette qui repro ait ses traits ineffables. A ce propos, o-t dans la Gazelle de Lie je : L'artiste Godefroid Devrees? a représenté 1 linistre à sa t<il>Ie de travail. Mais si lu tôi .ait trop penchée, les traits manquaient d •iief ; si ell^ était un peu re.evv-e, le dessii iraLsiiit rei)n;-sonte:r un poète qui lève à I ue plutôt qu'un homme de gouvemement al rbé dams .e problème aux mille difficudi .jiii3 organisation d Exposition. Aussi a t i ..u décapiter trois fois la f.gure de la pin i.ette avant d'arriver h fexipressian qui si lit M. Hubert, (elle fois, tout es! bien < dernière œuvre d1? M. Devreese prendra plat-côté des productions los plus réussi s du iv inmé graveur. LTnc jolie femme ne serait pas plus diffi le à contenter. Pensez donc: il s'agissai ? rendre le modèle intéressant, et, daine était relativement malaisé... Mais M. Hu • "rt n'est pas seul de son espèce : fa coquetterie ministérielle n'est pas un my en effet. H lie rendrait des points a celle d l;.c'a des nn>ndafai-?s. Un confrèi-e avait récem nient commis l'imprudence de rappeler- l'ftge d. j'un d« nos Kuuvern>antf3i _a»ris s'assurer nnoaru varil de l'exactitude an i'Iitat-Civil I' l'av \i^iilli d'une année ou deux. Il n'eill plus de pos avant d'avoir fait paraître une rectifeatio i fin de l'obtenir, le symjrdh'.ipie ministre cessait de harceler le journaliste. 11 y eut d'autres exemp;es comme celui général Gratry. qui voulait des fleurs dans to ses appartements et qui imputait au \ <fet de gros crédité pour cette dépens •. Au ir.oj les caprices des ministres d'aujourd hui se fantaisies sans conséquence... Cela plaît à dire à notre indiscret pieux confrère. Mais sur ces « fantaisi 1 sans conséquence», les contribuables a raient beaucoup h dire, si on leur demi tait, par exemple, leur avis sur 'les c jenses somptuaires nécessitées par l'an nagement dr l'hôfel de M. Renkm, ou p es automobiles fameux de M. Delbeke. ECHOS I/lle des anthropoïdes. Le. docteur Gai met tes, directe de i Institut Pasteur de Lille, cr que l'on arrivera bientôt ù vuccii 1 homme contra la tuberculose. Lii réali: iK-ii de cet espoir serait tic.s prochaine, sou avis, .si l'on pouvait effectuer les i cherches necessaiies sur 1 espèce anim» la plus voisine de l'homme, c'est-à-diire s e singe, et particulièrement sur les gra.n singes anthropoïdes africains, doriil la si ^•.bilité h l'infection tuberciu.léuse est égti •\ la nô!re. Cas recherches, il faudrait les réalisons une Me dépourvue de population. ? l'alrrioHes indiefue, à cet égard, une des p ; 1 es lies du Lo«s, sur la côte de Guinée. ; large de Konakry. Il serait facile d'y a m nager un laboratoire avec toutes l?s disp ut ion s appropriées à l'élevage des non breuses variétés de singes, qu'on troin abondamment dans les immenses foré ivoisinantes. Maintenus ainsi dans loi climat d'origine, aùimenlés comme ils '-'Ont à l'état sauvage, ces songes se préti Jaieml a merveiUe à rexpérimentalion r youreu.se qui aurait pour objet l'étude de "procédés de vaccination», celle des « d-verses méthodes de traitement » et la d< lermination précise des règles die oro-pin iaxie en miliieu contaminé. Il faudrait,"6pour réaliser cette expériei e, une somme annuelle de 30U,0')j franc •mi dan t dix ans, qui mcuerail ceriancn ci . la solution du ^rand j roblcine. * » V* t.c niai!ie::r des uns... A quelque cliofce malheur e bon, uit un v.uux proveriio. Une paysanne de Laiï'Uenieaa ,iu, ces temps derniers, constater combit adage popuilairé a de vérité. Donc, notre Bretonne possède un cliam .3 lopin de terre, à la vérité, ne se dlfi •noierait point des lopins de terre qu.i i e aonnent s'il n'était siluJ ii l'orée du bo ù fut découvert le corps de M. Louis C ou, administrateur de l'usine de la Gra e-Palud. Or, la brave femme, fmaudie comme s< areil'es, ayant remarqué q:ue nombrei aient les gens du pays ou les touriste ui venaient voir <( le lieu du crime », r >nça à repriser les nipi>cs de sa progéa lire, voire ù raccommoder les otoausseth e son mari pour aller, dès l'aube, monf i garde sur sa terre. La suite, nous la devinez aisément. D< •u'elie apercevait un curieux qui, poi )uper au plus court, s'eai0ageait sans ve 'ogne sur son bien, elle s'avançait vers 1 f sous menace de lui faére rebroussi uermin, lui soutirait une modeste pièi e dix cenf.imes. Les petits ruisseaux faisant les grande ivières, no>tre propriétaire réussit de vrté. en moins de trois semaines, à r ueillir la coquette «omjre de 75 francs. 1 a source de ses bénéfices est loin d'êt a rie. Le malheur des uns... uu Ce que coûtent les arbres à P ris. Les arbres, dans les avenues sur les places publiques des ville ipportent de la beauté et contribuent à l'a linissement de l'air. Or, sayez-vous < ;]ue coûtent les arbres aux Parisiens? — Dans les 20 francs pièce. — Comme prix d'achat ; mais la plant l ion î — Rien sans doute, puisque ce sont jardiniers de la Ville qui les plantent! i — Eh ! Planter n'est pas tout. Il y I cinq entrepreneurs * le premier ne fait < les terrassements Un deuxième fournit «corset» de l'arbre, un troisième les i ches et tuteurs, un quatrième les collii un cinquième la grille qui entoure le p du tronc Chaque arbre fout installé, c. que arbre vulgaire à 20 francs, coûte ai 400 à 500 francs, selon les endroits. C'c pour rien 1 v\w Trains de conférences. L'agriculture manque sans dor de bras en Russie. C'est pour c trouver que l'administration vie d'aménager un train spécial pour aller f. — re, dans toutes les provinces, des con' tences agricoles. Les wagons forment autant de vastes s; les dans lesquelles seront admis Les pa sans des diverses localités traversées p le train-conférences. L'aménagement a c< ui té 150,000 francs, et la confiance dans le i VA sultat des conférences air. i organisées ( e : si grande qu'on se préoccupe dès mainl u riant de multiplier le nombre de ces trair à conférences pour pénétrer dans les provi c- ces les plus reculées de l'empire. Déjà ! Qui \-a réjouir les végétarien •' Il y a cent ans a paru un livi allemand, de T. Meiners, Invesi r/ations sur 1rs différences des natures h mairies. '• La Vcr/elarisclie Waile y signale ce pa ' sage: Il n'a été et il n'est d'aucune ul■ lité aux créoles du Cap, pour leur for» ni pour leur activité utile, de prendre jou; >• iiellement trois repas énormes. Ces repu i se composent, dans les régions plus élo e ^nées, exclusivement de viande, le plu • souvent de mouton nageant dans la grais.- ii extraite des queues grasses. e » Barrew fait judicieusement observe que les Hollandais du Cap fournissent un ireuve de ce que la viande ne rend pa 'oujours fort ni travailleur. Les créole:; •.nangeurs de viande du Sud de l'Afrique > sont beaucoup moins forts que les Cafre: frugivores voisins. » Propos lite M iiti LENDEMAIN DE REGNE. Par ces temps carnavalesques, Paris pro mène solennellemer.'} sur un char u ne <1 .cîes plus jolies filles. Je suis fort diisposé f prendre au sérieux cette cérémonie un pe' païenne et gentiment civique ; je voudrais inéme la dépouilller le plus possible, non die son <*Mé jo\-eux, certes, mais de tout le comique et le grotesque qini parfois l'entourent. Bref, je ne voudrais pas prendr -• au tragique, mais un peu au sérieux lu procession de la Reine des Reines... J'ai rencontré une fois ce Ole noble dame ; c'était, celte année-la, une jeune charcutière ; el.!o était en visite sur la Côte d'Azur ; elle était jolie, jolie et populairement royale ; elle portait le grand manteau de pourpre et d'hermine, comme sn elle n'ava.it. jamais fait que ça de sa vie, et. sa fine- téfe. | aux fines et frémissantes narines, avec ses veux somibres luisant de plaisir, contenus -par une oh armante et Instinctive dignité, ; I>araissait faite pour porter le petit diadè-1 me étincelant. Par exemple, ces messieurs du Comité, protocola ire ment et largement gantés et redingo!As. avaient l'adr de ces serveurs • « extras » dont l'apparition jette de la gaieté dans les bonnes maisons a.u jour de gala- ; : j'ai crié à tue-lèle : «Vive lu reine!» , cupendant que la comtesse Kaekebroeck et ! ^ .a duchesse Gold-scliwein^ scandalisées, mur- : muraient « « C'esn une charcutière...» J'ai rencontré, là-dessus, un moraliste, comme je lui disais ma satisfaction diu ! j li spectacle, il m'a dit de son accent ab-j. - -minai : ((Oui, mais après ça, finie la iète, que va devenir cette jeune fille ? Quil-P'; ici* le trône pour l'étal, la pourpre pour le s. ablier ù bavolet, le sceptre pour la ma-s m velle de la machine à saucisses... Jamais x le ne s'y résignera. Elle est perdue...» J'opinai bêtement du bonnet. J'aurais i dire à ce huguenot que nous risquons a- u!ôt de manquer de charcutières que dt lies. fiUes ; je n'v pensai na>-- Mai/S je viens dê iire un résumé des c. riènes et aventures des reines de Paris < puis la réinslauration de leur royauté (19< et voici : (l'était, en 1906, une marchande de \ I ailles oui monta sur le trône instable branlant ; elle vend toujours de la volail elle.est mariée et mère. En 1007, une jeu marchande : mariée récemment. En 10' une charcutière (ma jolie reine de Nkx mariée, établie à son compte. En 1009, u vendeuse de la rue de la Paix : elle con nue. En 1910, une couturière : mariée, e continue. En 1911, une couturière enoor continue aussi. La reine de 1912 a eu l'avancement : elle est devenue gii. îte magasin de chaussures ' elle était vc deuse. La dactylographe de 1913 pianc toujours : elle a un mari, elle vient d'av< une petite fille. Et voilà Paris-Babylone. Paris honni ci moralistes. Est-ce que cette énumérati ne témoigne pas le plus joliment de l'éq libre moral de son menu peuple ? BOBB"V Vol de plus d'un millio en plein centre de Paris UN SAC DE VALEURS DEROBE DANS UN AUTO POST; Paris, ?<s. — Un vol considérable a été comn ce matin avec une audace inouïe en plein cen! rie Paris par des malfaiteurs restés inconnus qui semblent être parfa teinenl organisés avoir prémédité leur coup de longue date. Ce matin, un facteur avait commencé sa lo née de distribution de chargements dans le arrondissement et le quartier de la Bourse l'aide d'un auto postal. Il avait visité dit rentes banques lorsqu'on arrivant rue Chauch il s'aperçut qu'on ua ait p uiclrré dans le fourg et qu'un sac de petites dimensions à l'adre: «les agents de change de la Bourse avait dispa; II n'avait à aucun moment remarqué avoir « suivi dans sa tournée, mais le wattman qui d surveiller la voiture lorsque le fadeur entre de les banques pour y remettre lo.s chnrgemen s'était, contrairement au règlement, déplacé portant un sac jusqu'il la fenêtre d'une banc: de la rue Chaucliat. Les malfaiteurs en ont profité pour voler sac des agents de change de la Bourse. D'après un bordereau, ce sac contenait- un i porlaait chargement de dax-neuf valeurs déc rces, trois lettres et qualra-vingt-un objets déclaration réduite, le tout représentant un tal de plus d'un million. La police judiciaire a ouvert aussitôt une i quête. Dès maintenant les recherches sont cc uencées pour retrouver les audacieux voleurs NOUVEAUX DETAILS Paris, 1er. — Les journaux disant c dans le. sac volé se trouvait un aùitie s contenant une somme d'un million en 1 lets de banque. Le sac volé contenait dos titres de rei française annulés pour la vente et des ci ques et mandats représentant uue som relativement faible. La police suit, dit-on, une piste intér santé. —«a Lettre d'Allemagne UNE ERREUR JUDICIAIRE A KLBERFELD. UNE PWSANNE CONDAM'NE!-; AUX TI VAUX FOnCKS ET I'HOBABLEMJiNT IN? CENTE - UN SINGULIER COMMISSAI DE I-OLICE. En 190S, la Cour d'assises d'Eiberfold o damnait une femme, Hanim, de Flandci-sba pour complicité d'assassinat sur son mari quatorze ans de travaux forces. Maintenant i iîi malheureuse a purgé six ims <:e sa" peine, efforts d'un officier de police berlinois, qui r<i -1 (i intéresser des milieux parleinrntaiics, abouti. Elle vient d'être mise en liberté et autorités judiciaires viennent enf n de conseï après s'être opposées longtemps à «:ette mesi à une revision du procès. Le paysan WilhJelm Ilamm fut tiu'î «n t • nr mi coup die couteau sous un bïas ; 1<1 c : ranelia l'artère. On ne découvrit \Kâ l'auteu ;-;issnssinat, mais le juge ebarg • de iMnstruct d'après tous les indices, fut d'a.vîs ^u'il gi d'un vol avec effraction et. qu° le vol uirpris par Ilamm, se serait 0. fendu Je coul i la-mai'n. v Lorsque les investigations des Juges d'Ll f: ld finrent abandonnées, on fit. venir da1 Be 1? commissaire de la police- secrète, voir lri k iw IL et alors coniitiença la tragéd'ri <jVi ta a la veuve de la victime un pcocôsdouùouri :-quel se termina malgré toutes les dcnt':goI de l'accusée par une condamnation a quai-'Uis de t l'a vaux forcés. Fresckow II avait été confondu avec un ci.usin von Fresckow I qui, lui, avait une gre reo^mmée d'habileté. —- —- ,—*— i Fresckow II. dont on ne connaissait guère 'e j0 passé, se mit donc à élaborer une hypothèse. i; Ii lui fallait pour établir s-n renommée trouver un coupable à tout prix. Il inventa donc, i :;e histoire de famille : Mauvais rapports eat-re époux, craintes d-1 la f mine d'un testament <!«•-el favorable pour elle et, finalement, emlxiuclvage , . d'assassins pour faire disparaître son m iri . evant qu'il eût dicté son, testament. »s Toutes les nouveiks investigations furent durées d'après ce système. On travailla avec d>s 'énioins qu'on avait subornés el le détective berlinois. dans un rapport, de 80 pages, conclut à complicité de la femme Ilamm. ,;<■ Par son toupet et l'assurance de son nltitu-fe ie commissaire bernois pan-int à tr.-imp<»r 13 r]. parquet, le tribunal, le jury et une grande p«î!:.* ' de l'opinion publique.. rul f>e respect de la «\i»il-le expérience» du (y>m-n- missaire, quo tout le monde avait confondu, t-te répète, Jvec son célèbre cousin, exerça ure >: r nfluence suggestive sur tous. dr> façon que le jury rendit un verdict de culpabilité rien que sur le rapport du fameux von Fresckow. Quelques détails maintenant sur cet intér--s-vaut personnage. Fresckow n'était parvenu à ses fonctions dans la police, que par sui"prise e' sur la foi de faux renseignements. Deux nus avant qu'il jouôt son rôle de détective dans I procès de Fiandersbach il vendait des marines à écrire à Dusseldorf, après avoir été chas-v du corps d'officiers pour dettes et autres d -lits Depuis, on l'accusa, h diverses repris»^ 11 d'avoir violé sa parole d'honneur, d avoir fa t de fausses déclarations formelles sans presta-lions de serment, etc. Un an a peine acres procès en question, le fameux détective fut liasse do la police sans droit à une pension. M s'établit alors à Berlin, comme détective privé et sa spécialité fut la « fabrication » d': -dullères, la « location » d'amants et. de ma?-' lis tresses pour provocation à l'adultère ou création re de situations compromettantes. et Un député socialiste a dit. au Heichstag. que et von Fresckow était l'individu le plus dangereux existant- a Berlin. Un autre député ccu-îr- Irisle a raconté que Fresckow avait élé chargé, i'e entre autres, pur une dame, d'échafauder un cas a d'assassinat de mari. Il avait enivré dp s *«•-f - moins ù l'aide de vins capiteux et n'avait rii-n al, négligé pour rendre probant l'assassinat.. La on dame intéressée lui a payé, pour cette affaiiv, se 160,000 fr. •u. Bref, ce descendant d'une noble lignée de boité liercaux est le plus fieffé coquin qu'on puisse [>it imaginer, mais cela n'a pas suffi pour Paire ns pénétrer plus tard le doute dans l'esprit des ts. juges qui condamnèrent l'épouse Ilamm sans en aucune preuve, rien que sur des indices et sur ue le rapport de Fresckow. Depuis plus d'un an, l'ancien chef du détec-le tive, le conseiller de police Braun, de Berlin, s'efforce d'obtenir une revision du procès. Bon m- nombre de jurés furent convaincus plus tel la- de s'être trompés et adressèrent également au de tribunal une demande en révision. Braun a tu- constaté qu'au cours de sa longue carrièw < i2 ans, il n'a que bien rarement rencontré seni-;n- blable ras, ou le jugement, rendu cependant ni- lout A fait objectivement, était aussi critiquable que dans l'affaire de Fiandersbach. Malgré cela, le tribunal d'Elherfeld s'est défendu longtemps contre l'éventualité d'une revision, avec un ilie oarti-pris et une prévention qui Ressemblent ac fort a une r&>LsUmce passive. Pendant dix mois, les parents et les âiiris f.. la victime de l'erreur judiciaire bombardèrent le parquet de lettres et de plaintes, avant qu'il se "e décidût a de nouveaux interrogatoires, finale iè- ment le parquet, dans sa haute sagesse, décida me qu'il ne serait pas apporté de changement au jugement. 11 a fallu que le Beichstàg prenne es_ l'affaire énergiquement en mains pour décider enfin le tribunal, qui ne voulait pas s'être trompé, è reviser le procès et a rendre la victime à la liberté. Il y a près d'un an et demi que justice aurait dû être faite, car en novembre v 1012, le dépulé centriste Dr Pfeiffer avait de ✓ adressé au ministre de la justice une requête dans laquelle il faisait ressortir les points suspects et demandait de nouvelles investigations — par un policier expérimenté. ; . | iA- Nous pouvons tirer deux morales de cette af-«O- jaire : d abord la difficulté de faire revenir des RU magistrats sur la chose jugée, malgré les meii-l'ures raisons, ensuite la facilité pour un in-jn- dividu quelconque orné de la particule, de pé-ch, nétrer .dans la police et d'y jouer un rôle, a ED. DEUTSCH. lue ^ _ les ^ jii; à l'Etranger tir, — ,rc' PETITE CHRONIQUE D'ESPAGNE KI7 [ IvS I APL01TS DE LA POLICE BARÇE-LON-MSE - LE MINISTRE BERGAMIN LT Se LE VATICAN. ion, Barcelone, 28. — La police de noire vi..e, qui Init a déjà une histoire si tr.stenienl célébré, semble nitr, anxieuse de conquérir de nouveaux lauriers. eau Depuis la fameuse journée où le capitauie de la garde civile, Moralès, fut pincé au moment ou ber- i plaçait des bombes policières afin de les decou-rlin \nr ensuite et pouvoir envoyer au bagne ou a la esc- mort des douzaines de syndicalistes actifs, wi •où. n'agit r, u vu d'aussi cynique que es i>our-Wx. Mutes judiciaires dont sont actuellement 1 objet ans sept secrétaires d'Associations ouvrières, xrze sés d'avoir blessé un éspion aux gages de la police nommé Mas. sien Ce triste individu avait été président de 1 Union nde des Tisserands. Ses relations avec la police ayant été découvertes, il lut exuulsji du syndicat. Feuilleton du Journal de Oand 20 HAUTE PEGRE Paul M AH AL IN M NOTAIRE AU BAGNE DEUXIEME PARTIE * COULISSES OU DEMI-MONDE - C'est pnrce qu'elle est irrévovablc que pris bon de no pas vous l'apprendre I > tôt Vous a unie 7. tenté de l<i coiiibattre, - et je ne veux point être vaincu, même ' le regret de fausser compagnie h un si . ,lux associe de mes dernières fredaines. 1 ajouta d'un ton qui ne souffrait aucune 1 Hique : , - Nous sommes le 0 janvier. I.e paque-part le 10. Je partirai avec le paque- lose G ri m ont se pencha vens Odon. ~ Au moins, repiit-elile, me consiaore-1 -vous le peu d'heures qu'il vouâ reste à i sser à Pau.® ? Lo gentleman eut un sourire contraint : , — Mon D.eu 1 répandit-il, je ne demande-3 pes mieux... Mais nombre de congés t Mm 4 termuwr... — A mer\'e,il'le. Je comprends. Vous m'a-vcz payée. Nous sommes quittes... — Vous pourriez penser? — Je pense que le prince de Kermor es! in homme assez bien éJevé pour ne pas re-.ser à une femme qu'il a honorée, un mo- 1 ent, de sa sympathie, ,1a faveur d'une dernière entrevue, l'aumône d'un dernier entretien...Puis, se redressant s»ru un mouvement io son interlocuteur : — Oh 1 maie rassurez-vous, je n'essaye-ai pas de vous retenir, l^i volonté des a-u-ires m'est sacrée. J'ai pour elle le respect que j'entends qu'ils témoignent devant la mienne. Odon s'inclina. — Qu'il soit fait, selon vos désirs. Aussi >ien je tiens à vous mettre moi-même en ossession de \otre domaine de Soint-Ja les. Non-- y dînerons donc après demain, •n téte-à-tùle - cela vous plaît-il? — s: vouf: l'êtes déjii pas engagée ailleurs. Un dîner d'investiture... — Vou> voulez dire : le festin do l'étrier. \|)rès-demain, soit. C'est convenu. L^a Gorjccd et la d'Esirées chuchotaient : près au piano : — Nonobstant, il la lâche. Voilà. El. avec m qu'il n'a pas tort. Une créature qui est • la promotion d'Adèle. Trente-huit ans -nnés et carillonnés;.. — Trente-nuit a1 s. viMe Tourtois ! Tu c f.'.'e ! EMe en avait déjà trente-neuf lors c la bataille d'Isly !. . — En ce cas, mes petites chattes, ra-illa "\vricourt jouant, vous n'avez p is mis .• pratique le couplet do la Marseillaise : Nous entrions dans ia carrière Quand nos aînées n'y seront plus. Le vaudevilliste chiffonnait, dans un coin, V.'jrié junior qui se rébelladt : — t&mbept, finisse* donc!.,» Lai&sex •nrqdUx Mes çriacip«e,vN _— Tes principes ? Je te les achète. Voie vingt lraucs : rejids-moi u>n louis Taaidis que M. de Kermor, uv ait ailum un «gare, était ailé se jeter sur le <tivan, i, les yeux à demi fermés, i-1 semblait sui \ re dans ia fumée de son breva de calidal j coiiiis des pérégrinations rêvées à Ira ors des-légions mystérieuses et mons-irueuises, à quelques pas de lui, adossée ù ■ :i taible, Itose Grimont songeait aussi. Le senlior Uomero l'appela d'un signe .?idi d'au'iorilé. Il était en train de causer, uj'iis rcnibrasure d'uni? fenélre, avec le u jdecin cl lo#baron Nallm-n. Quand elle > eut rejotinls, le Portugais les enveloppa .ous trois d'un geste impérieux el bref, et, :vec un acoent de général d'armée, — net. • c, cassant et bourru, — communiquainl ic mot d'ordre à son état-major : — Tout à l'heure. Hue Pauquel-de-Vill-e-:st. Les Gi>nq. IÎ>éliibératioTi urgente. II LES CINQ Dans le petit salon de réception intime :i précédait lo boud-oir de Pose Grimonit, - en son hôlel de la rue Pnuquel-de-Virent, — il y avait un porlraiii de femme : . 3 brune à reflets fauves, pi^esque dorés • ls les clairs, qui portait une robe de ve irs noir, sans garnitiures, e;t, pour toute •u:«Tîe. trois étoiles de diamants dans lu : èt de ses admirables cheveux. Ce portrait était celui de ia maîtresse du o'-îis. Il était signé d'un nom russe et daté de a.int-Péteiobourg, où, ex]x>sé chez un mar-iinnd de tableaux de la Perspective News-il ava-it servi, à souhait, non s-eu'emen'' i réputation de l'artiste mais encore cellir i modèle, que le9 con naisseurs de là -ba? i vaienl déclaré supérieur en perfections l'haW« travail lu p'mwu. — » Celle particularité expliquera sulfisam ment ]e surnom sous lequel ce modèle étnii devenu céièbre dans le de mi-monde pari sien. Il y avait déjà nombre d'années que \<- . ik>yarde avait excité jusqu'au déLire l'en-iiousiasme dse viveurs des bords de h; , Nova. Elle ne se gênait point pour l'avouer ei déclarait héroïquement ses quarante-deu.\ ' ans révolus. Tactique ingénieuse et d'uii effet certain. Dickens, qui avait souven l'œid perçant de Balzac, disait, en parlante ces étoffes inusables : « Quand u'. e fem me à l'air de se vieil ir de cinq ans, soye-sûr qu'elle se rajeunit de dix ! » Le premier coup d'œil reprochai r peut êlre un peu de maigreur aux contours •o.visage délicat dans son énergie. Le se «n.nd regard n'y découvrait que l'esprit e charnue souverain et aussi le pussioi . «oi'lée que respirait la lumière profonde d-r i: ux grands yeux fasdinateurs. Et que par '• 'is^nous de maigreur? Le velours d«u cor -ige, dév'oMeté juste assez pour éperonnej u curiosité et le d;' - i r. dénudait une 6po.ul( si ix>nde et si polie dans sa blanoheur (' : arbre et mou,lait une taille.si r-iclie danf i sveltesse 1 Celle main, dqmi-ïèrméê sui "i livre ouvert. ?:vait des lignes si purc--.-. et sii royales ! Quoi encore? Tout, depuis !c sourire étincelant et rouge, comme une poii-gnée de perles qui aurait le cœur d'une rota* our é-rin,jusqu'à, la féerie du picxl étroit . ombré, — tout trahissait cc don d'éterncTr jeunesse particulier à cette iN'inon de I.enclos pour laquelle, selon La légende, son jje-1 ils-fiîs ec mourait d'amour! Mais abandonnons le portrait pour reve» n-:r à l'original. En quittant M. de Kermor, qui Pavait re» conduite chez elile, Rose Griment avait dénoncé à ce dernier un état de fatigue ei de trouble nerveux qui la forçait,^ sauietbpe 9,1:1 lit" sur-le-champ. . y«t demi-b«orç p^-ur4, rctrou\-ie parfaitement éveillée et ne do: liant aucunn marque de lassitude ou < malaise, dans le petit salon que nous avoi mentionné, v Elle y tenait tout un cana]^. avec les Û balas de son élégant désliabiilé de nuit, cmblait seule à son bord. En face d'clile, quatre personnages étarie assis. Les trois t>remiers, — le docteur I>€spr rières, le baron' Nathan, d.Vmsterdnm, et ■■en-lior marquie Romero, de Sylveira, •I lient arrivés successi.vemeffit et sépai nient,, quelques aanimutfjs a.p'^s elle, à l't tel de la rue Pauquct-^le-ViliSejus-t Le quatrième avait introdiuit les tr< ; lires. Après quoi il était al'lé chercha r i ilcau, changé de rafralcliisseineii'ts, avait déposé sur un giiOridcni perlée d\-inain des visiteurs. Après quoi encore, s'était installé dans un fauteuil à côté ceux-cL Ce quatrième personnage avait loLimure et l'habit d'un valet de cliamit , de qualité. Ses cheveux grisonnaient. 5 ! yeux ne fixaient point. Un observateur . ; f ont if y eût regardé à deux fois ayant de confier le portelcuUHe des financer ou le < parlement de l'argenterie. Vous avez j'imagine, eoniservé le sou1 nir d'avoir rencon't'rè quelque part le save »i *teur D'sperrières. Cet ancien «délégué de Paris » <Mait homme entre deux Ages, à. la fi^un^ pie: et fraîche, que supportait un torse soV. souligné par un bedon proérminer.it. S menton était soigneusement rasé. «Ses vres minces et plus pAlrs que ses jou ardaient à demeure un bon et n$"ôa sourire. Il portait ja.bot et s'ha.hiliia.ii à mode sans exagération ni excentricité. S air affable et doux, son linge tuya.uté, Ja sette multicolore accrochée à sà boutnnr re et la prunelle persipicace <jui brillait d rière ses lunettes d'or, inséraient la c fiance et commandaient le respect. La fiaance, le It&u* Çt £ tfcj -I tre l'avaient positivement adopté, et son ca-}' l>inet de la rue du Colysée ne désemplissait pas de clientes à voiture.. Consultations gratuites de midi à deux heures. En somme, , un philanthrope doublé d'un épicurien, pi Vieux gardon, cela va sans dire. Kiche, on le prétendait. Pourtant, si quelque question ^ indiscrète lui était adressée à ce dernier sujet : . . . ' — Hum'.! répondait-il finement, j'ai me3 f" passions et mes pauvres!... Pour l'instant, pelotonné au fond d'une . Jjergcre, notre esculape tournait sos pou-' fies béatement et laissait parler l'oral. . Cet orateur n'était point le baron Natlu. cf'Amsterdam. >is Le baron Nathan, d'Amsterdam, poaso-(jait tous les signes caractéristiques de sa 'f race : chevelu avec ostentation, le nez bus-la qué, l'œil eu amande — supérieurement il tenu, du reste ; d'une élégance fournie par rie Dushii'toy, linge éclatant, bagues aux hi doigts e't chulno de montre magnifique, rt' ruisselant sur un gilet qui lançait des es . rayons. it- Il n'y avait pas en lui, peut-être, 1 «toffe ut d'un premier ministre, mais c'était du lé- iMiains irai tinancier distingué. On l'uppré* t^-'ait à la Bourse, parmi les gens de sport, •e- fi'.aftaires et de pluisir, dans les salons île nt i;l colonie étrangère et chez les « cocolrs huppées ». Celles ci lie se plaignaient gueie un .initie son xtrème parcimonie. La fteiir ne des ]>. 'is, disaient-elles, soit ; mais, hélas : le, la fleur dus pois' chiches ! .. on \ssis à la droite du docteur, il peignait lé- du boni de ,-^es ongles les longs favoris en es, i ageoires de requin qui descendaient .le Me . .r joues sur sa cravule aux wuleud'S du la ; ugnunt du dernier Deiby, et semblait Ion I "rouler avec une attention embarrassée ce-ro- ' lui dei Visiteurs qui tenait la parole, ii- Celui-ci n'était autre quo don Romero de er- Sylveira. " : ? >n- i ^ Lundi 2 mars 191'ï 5 cenliines le nnméro 58me année M" 61 i

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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