Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 06 Juni. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6w96689g4q/
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Samedi 6 'Juin 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES' Samedi 6 Juin 1914 Franco en Belgique Un an ; JlS $ » » 6 mois : 8 fr. » * 3 mois : 4 fr. Franco en Hoiiande Un an ° 22 h. > Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau dujournai et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 56' JOURNAL DE LIÈGE Annonces. , . !a ligne, 2© een6 Réclames. . » , . » 40 cent Faits divers f- = » . » 1 franc Réparations judiciaires © 3 francs informations financières » 3 franc» 4vis de sociétés i« pe«te «s» 30 cent, Émissions, . » . « » 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 9ÎÎ FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COmMEBCÎALE. - FONDEE Eli 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION ; BOULEVARD DE LA SAUVEN1ÈRE, 25 ÉTRANGER FRANCE La Crise ministérielle Paris, 5. — M. Viviani a conféré ce matin avec MM. Mclvy, Noulens, Messimy et Thomson, puis il a eu une longue conférence avec M. Léon Bourgeois. A trois reprises, dans la matinée, M. Viviani est allé à l'Elysée mettre M. Pomcaré au courant de ses pourparlers. Il lo reverra vers 5 h. et lui fera connaître à o& moment sa réponse à l'offre <le constituer le cabinet. M. Léon Bourgeois, qui. n'a pas encore fait connaître officiellement sa réponse à l'offre qui lui a été faite du portefeuille des affaires étrangères, paraît devoir se récuser. De son côté, M. PeytraJ, qui avait été pressenti en vue de l'attribution du portefeuille de la marine, a laissé entendre qu'il croit préférable de rester à la présidence de la commission des finances du Sénat. L'entrée de M. Combes dans le nouveau cabinet est toujours considérée comme vraisemblance bien que rien n'ait encore été décidé en ce qui concerne le portefeuille qui lui serait attribué. L'impression générale est que le cabinet pourrait être constitué 'à la fin de l'après-midi ou dans la soirée. M. Bourgeois, dont la décision n'est toujours pas officielle, a refusé, pour raisons de santé, de faire partie de la combinaison ministérielle. M. Viviani a alors décidé de prendre le portefeuille des affaires étrangères et d'offrir le portefeuille de l'instruction publique à M. Emile Combes. M. Viviani a insisté a;upr>è<s de M. Clémen-tel pour qu'il accepte un portefeuille. M. Clèmentel a réservé sa réponse. On ne sait encore si MM. Peytral et Justin Godard accepteront de faire partie du cabinet. A défaut de M. Peytral pour la marine, on parle de M. Ch au temps ou de M. Henri Michel. On pense être fixé dans quelques heures. « A heures, a dit M. Viviani, j'accepte la présidence du conseil ou je reprends ma robe d'avocat. » D'autre part, M. Combes a refusé l'offre d'un portefeuille pour raisons de santé et de famille et aussi afin de conserver toute sa liberté politique. M. Viviani songerait à proposer le portefeuille de l'instruction publique à M. Bienvenu-Martin. A la Chambre Paris, 5. — Dans soh discours inaugural à la ChamL're, M. Duschanel a exprimé sa vive gratitude pour les artisans de l'heureuse transformation qu'il a pu constater au Maroc. Cet effort, après tant d'autres, fait honneur à la France et sert le monde. M. Deschanel forme le vœu que partout où flotte le drapeau français, les populations indigènes soient considérées comme une partie de la famille française et pénétrées de la justice et de la bonté qui sont le meilleur de notre génie national. Il conclut : Si nous différons d'avis sur les moyens de rendre la France forte, nous ne pouvons différer sur ïerd'evoir de la rendre forte. N'ayons nie cette passion : La puissance de notre bien-aimée patrie. Laissez affaiblir la France, ce serait un revers pour la civilisation et un danger pour la paix. Le discours de M. Deschanel a été longuement applaudi par toute là Chambre sauf par les socialistes. Quelquos cris de : A bas les trois ans ! ont été poussés, mais ils ont été couverts par des applaudissements. ALLEMAGNE L'Inventaire des ressources de mobilisation Berlin, 4. — Le 1er juillet prochain, on procédera en Allemagne, pour la première fois, à un inventaire de tous les produits emmagasinés dans les boulangeries, les minoteries, les brasseries, les dépôts de denrées alimentaires, ainsi qu'au recensement des chevaux, des bestiaux, des voitures et autos, des tramways, de la batellerie. etc. On sait que toutes ces mesures ont pour but d'établir une statistique exacte des ressources en prévision d une mobilisation. Un drame au village Oedenbourg, 5. — Un paysan de 26 ans, nommé Auguste Tomsics, et habitant la commune d'Hoeflany, voisine d'Oedenbourg, à qui un paysan nommé Krauser avait refusé la main de sa liile, s'est vengé en tuant à coups de fusil Krauser et un paysan gui était accouru. Le meurtrier s'est ensuite enfui dans le clocher de l'église et a blessé trois des personnes qui voulaient s'emparer de lui. Un détachement de gendarmes a été requis pour le capturer mais n'y est pas encore parvenu. ANGLETERRE Le rôle des sous-marins Le Thnes publie une intéressante communication de l'amiral Percy Scott, qui ne manquera pas de soulever des polémiques passionnées tant en Angleterre qu'à l'étranger, et à laquelle la personnalité de son auteur donne une extrême importance. L'amiral, sir Percy Scott, en retraite de-puiô b mois de mars 1913, fut pendant sa carrière active l'un des officiers généraux les plus en vue de la marine anglaise. Inventeur des appareils de signaux nocturnes et de .divers instruments qui ont grandement perfectionné le3 méthodes de tir de l'artillerie lourde, sir Percy Scott a été inspecteur des tirs en mer de la flotte, et cwwne tel il a rendu les plus grands services à son pays. Dans la communication qu'il fait au Times, sir Percy Scott déclare que tout ce qu'il a fait pour améliorer la valeur du canon est devenu inutile par suite de l'entrée en lice du sous-marin. A son avis, toutes les unités qui ne peuvent pas s'immerger perdront toute valeur. Les dread-noughls et supërdreadnoughts sont condamnés sur l'océan aussi bien que dans les mers étroites" ; ils sont à la merci de ]a torpille. Mais sir Percy Scott ne s'arrête pas là dans ses prédictions. Posant en principe qu'un sous-marin ne peut en combattre un autre, il prévoit la fin absolue de toute guerre navale. Rien ne pourra plus naviguer sur l'eau si les pays belligérants sont pourvus d'un nombre suffisant de sous-ma-nns. La nation qui aura vraisemblablement le plus à souffrir de ce nouvel état de choses sera l'Angleterre, dont l'exis. ce dépend du ravitaillement par mer. Le seul avantage qu'elle en retirera sera la certitude d'être à l'abri d'une invasion, car si les croiseurs .et les cuirassés ne peuvent Pins évoluer sur une mer défendue par des sous-marins, les transports ne le pourront pas davantage. L'amiral sir Percy Scott considère donc que l'argent de la nation, employé à la construction de gros navires qui seront incapables de combattre, serait dépensé plus utilement en sous-marins et en hydropla-nes.Les suffragettes Londres, 4. — Une manifestation d'un caractère tout nouveau s'est produite ce soir au palais de Buckingham, au cours d'une réception de gala donnée par le roi et la reine. Vers onze heures, comme les invités défilaient devant les souverains, une femme, qui s'était -évidemment procuré une invitation, se jeta à genoux devant les souverains et d'une voix perçante qui retentit jusqu'à l'extrémité de la salle du trône, s'écria : — Votre Majesté ne fera-t-elle pas mettre fin aux tortures infligées aux femmes ? Elle fuit immédiatement saisie par des fonctionnaires et on l'emporta hors de la salle. L'exaspération provoquée par les innombrables méfaits des suffragettes militantes a décidé le gouvernement, assure-t-on, à prendre do nouvelles mesures coercitives. Les conseillers légaux de la couronne sont d'avis que les personnes souscrivant à la caisse des organisations de suffragettes militantes tombent sous le coup de la loi et que leurs biens peuvent être saisis en réparation des dommages-intérêts. Parmi les mesures préconisées par certaines personnes, on trouve l'application du fouet aux délinquantes et leur maintien en prison sansi intervention d'aucune sorte dans le cas où elles feraient la grève de la faim. Toujours les suffragettes Londres, 5. — Un incendie a détruit une église historique 'à Breadsall, près de Derby. Cette église renfermait des reliques précieuses ainsi qu'un monument d'Erasme Darwin. On soupçonne les suffragettes d'être les auteurs de cet incéndie. ITALIE A la Chambre •Rome, 5. — On prévoit aujourd'hui que les débats seront très vifs à la Ohambre. Le gouvernement désire, en effet, entamer de suite la discussion sur le programme financier tandis que l'extrême gauche veut tout d'abord poursuivre la discussion sur la réforme de l'enseignement, n'ayant pas eu le temps, prétend-elle, d'étudier le rapport sur les mesures financières distribué trop tardivement. On croit que les socialistes-républicains et peut-être bien les radicaux eux-mêmes, essaieront de favoriser l'obstruction.. Rome, 5. — M. Salandra, président du Conseil, demande la modification de l ordre du jour, afin_ de discuter immédiatement, le programme financier. MM. Calda, , au nom des socialistes, et Pantano, au nom des radicaux, combat-, tént la proposition. La Chambre adopte, à l'appel nominal, par 223 voix contre 70 et 2 abstentions, la modification de l'ordre du jour demandée par M. Salandra. P-ruggia ccn&amne l'iorence, 5. — Après une plaidoirie de Me Targetti, qui soutient oue son client est un faible d esprit et demande l'acquittement ou une condamnation légère, le tribunal rend son jugement condamnant ïJe-ruggfa à un an et quinze jours de détention et aux dépens. Peruggia' a bénéficié des circonstances atténuantes. RUSSIE La flotte de la Mor Woiro St-Pétersbourg, i. — D'après le Novoïe Vremya, la commission dé la défense nationale do la Douma a décidé de voter un crédit supplémentaire de *£0 millions de francs pour la Hotte de la mer Noire. Il y eut quelques hésitations eh raison de l'armement insuffisant du Quatrième dreadnought qui, de même que les tiois précédents du même type, est armé de' canons de 30 centimètres. Tout en reconnaissant qu'il est nécessaire que dans tous les bateaux, composant' la première encadre de la Mer Noire, les canons aient le même cal.fc»re, Ja commission insiste pour que les unités suivantes soient armées de canons de ou 37 cent. 1/2, afin d'assurer à la Russie la suprématie dans la Mer Noire que l'on dit être menacée par les récentes acquisitions de la Turquie. Le troisième dreadnought sera lancé cette semaine à Nicolaïew. iDans un communiqué publié aujourd'hui, le ministre des finances a informé la commission financière de la Douma qu'au cours des 'cinq prochaines années, la Russie devra dépenser pour son armée et sa marine 18 milliards 800 millions de francs. SERBIE A la Skoupchtma Belgrade, 5. — Sur la proposition du président de la Skoupchtina, la Skoupcntma s'est ajournée ce matin jusqu'à la fin de la crise ministérielle. Le Roi a interrogé hier les chefs des partis sur les questions en suspens. Ils ont déclaré qu'ils "appuieraient la politique de la Triple Entente. C'est la première fois que les progressistes et les nationalistes l'ont cette déclaration.GRECE La question des îles Athènes, 5. — On mande de Rhodes au Patris que les autorités italiennes sont sur le point d'acheter, moyennant 20.000 livres turques, l'îlot inhabité d'Alkonissos, qui appartient à un Grec et qui est situé en face de Boudrom, sur la côte asiatique, près de l'île de Cos. Le correspondant du journal envisage cette acquisition comme un indice de la prochaine évacuation du Dodécanèse, mais il espère que le gouvernement hellénique pourra empêcher que ce territoire du groupe des îles de la mer Egée tombe aux mains des Italiens. ALBANIE Les insurgés exigent l'abdication du prince Durazzo, 3. — Les négociations entre la commission internationale de contrôle et les insurgés sont rompues, ceux-ci refusant catégoriquement d'accepter que le prince de Wied demeure souverain de l'Albanie,.Donc demain, si. le prince n'abdique pas, ce sera la guerre civile, compliquée d'une guerre religieuse. Pendant que cas pourparlers prenaient fin, le prince faisait une longue visite officielle à l'amiral autrichien Loflen, à bord1 du cuirassé Tegetthoff, et tous les navires de guerre en rade étaient pavoisés comme pour une fête. Tel est le bilan de la journée; en voici le détail : A onze heures, les membres de la commission se réunissaient pour fixer les dernières concessions à faire aux rebelles. A trois heures, la commission arrivait à Chiak et trouvait la population en grande effervescence. M. Krajewski, le délégué français, exposa les trois points de la réponse de la commission : 1° affirmation de la liberté religieuse' la plus large ; 2° itmpossi'bilité du rétablissement de l'administration turque et reconnaissance comme souverain du prince de Wied, assisté des membres de la commission de contrôle ; 3° facilité pour les insurgés de recourir à la commission de contrôle dans le cas où ils croiraient devoir se plaindre des mesures administratives prisas par le gouvernement. iM. Krajewski et le commissaire autrichien prirent la plus grande part à la discussion. Mais tous les arguments et les conseils furent inutiles. Ils acceptèrent toutes les autres conditions, se déclarant prêts à s'en contenter ; maïs ils sé montrèrent absolument intransigeants sur la question du souverain. — Nous renoncerons, direnMi/ls, à l'a|d-ministration turque ; nous accepterons même un prince non musulman ; mais nous nous refusons d'une façon formelle lài cJe que le prince de Wied reste notre souverain.» Il a tiré sur nous, et nous n'en voulons pas. Nous consentirons à tout, nous rendrons même nos armes ; mais pas à lui, à un autre. » Nous ne lui céderons pas ; nous ne l'attaquerons pas ; nous nous ferons massacrer sans nous défendre ; mais nous ne nous soumettrons pas 'à lui. » Dans cès conditions, la continuation des pourparlers devenait inutile. La commission déclina toute responsabilité ultérieure et se retira au milieu de l'extrême surexcitation des insurgés. On dut requérir un piquet d'hommes en armes pour protéger son retour à Durazzo. Impuissance dui gouvernement ID'iM-nzzo, 3. — Une certaine effervescence régnait ici dans l'attente du rétenir des membres de la commission de contrôle. A huit heures leur voiture pénétrait dans le ''palais, et. ils rendirent aussitôt compte m prince du résultat de leur mission. Celui-ci convoqua aussitôt Turkhan pacha et tous les ministres. Il se montra extrêmement affecté, malgré l'optimisme de certaines personnes de son entourage qui veulent, encore espérer une issue pacifique. Celte éventualité cependant est absolument improbable. Si le prince se refuse à abdiquer, il devra conquérir par les armes une grande -partie de Son royaume, et pour y parvenir il faudra qu'il s'appuie sur l'élément, catholique albanais contre les musulmans qui sont en très "forte majorité dans le-uays; Quelles que soient ses intentions, il est certain' qu'en ce moment il né dispose pas de moyens suffisants à Duràzzo pour attaquer les rebelles. Il devra faire venir d'Ales-sio .'i;: moins dix mille hommes, et cela exicrera une préparation difficile en ce qui concerne le commandement, le ravitaillement. et radministration. D'autre part, il attendra sans doute encore quelques jours avant, de rien décider, esnérant un revirement d'opinion chez les insurgés. Ceux-ci, de leur côté, n'attaqueront. pas. L'ouverture immédiate des hostilités est dori^ improbable : cependant, ce soir, toutes les mesures sont prises pour parer à l'éventualité d'une attaque. L'état de siège à Durazzo Durazzo, 5. — Le conseil dés ministres a décidé de proclamer l'état de siège et d'envoyer immédiatement les Malissores contre les insurgés, mais il a suspendu ensuite cette dernière décision voulant attendre les événements et à cause de l'opposition de quelques Malissores à combattre contre les insurgés. La population s'embarque à bord des vapeurs en partance. La situation est toujours grave. Durazzo, 5.— Le lieutenant-colonel Thomson, qui a été nommé commandant de place après le rappel du major hollandais Schleuss, a proclamé ce matin l'état de siège dans la ville. Il n'est survenu aucun changement dans la situation. DANEMARK La réforme électorale On télégraphie de Copenhague : Le Lândsting danois a discuté hier le projet de réforme électorale pour les deux Chambres. Les amendements proposés par la majorité composée des gauches, des socialistes et des radicaux ont été adoptés par 33 voix contre 31 appartenant aux conservateurs.Le chef de la droite, M. Piper, a déclaré, au nom des conservateurs, que ceux-ci ne veulent pas supporter la responsabilité de 1 adoption de cette loi et qu'ils se verront contraints de quitter la salle chaque lois que le projet viendra en discussion. A Ta suite de cette déclaration, les conservateurs ont quitté la salle au moment du vote. Le projet amendé a été adopté par 33 voix. 32 députés étaient absènts. Le pré-S1.,re^ a constaté que le quorum n'était, pas at.emt. Le quorum exige, en effet, que plus de la moitié des 66 membres du Landsting prennent part an vote. MEXIQUE Succès constituticnnaiistes Durango, 4. — D'après des dépêches reçues par le général Carranza, les villes dé Tantima et Tanteyuca, dans l'Etat de la Vera-Cruz, ont été prises par les cons-litutionnalistes commandés par le général Candido Aguilar, récemment nommé au poste de gouverneur de cet Etat. Un envoi d'armes Washington, 4. — Le vapeur Antilla, qui apporte aux constitutionnàlistes un aéroplane et 500 tonnes de munitions, est sous pavillon cubain. Léo Etats-Unis ont déclaré après la prise de Tampico que tous les ports du Mexique étaient ouverts, ce qui porte à dire que le blocus n'en est pas reconnu. On se demande ce qu'il se passerait au cas où les canonnières du président Huerta ; ^lesteraient le vapeur Antilla. L'.ruits de dissentiment entre Carranza et Villa Washington, 4. — Le bruit court de nouveau d'un dissentiment entre les généraux Villa et Carranza. D'après une version, le général Carranza veut enlever le commandement des troupes du Mexique central au général Villa, pour le donner à un général nommé Matera et faire d'autres nominations désagréables au général Villa. CANADA La catastrophe de P « Empress-of-lreland Toronto. 4. —■< On annonce de Québe qu'on n'a retrouvé aucun nouveau cadavr Autant qu'on puisse le savoir, huit ceni morts sont retenus dans les flancs fcl l'épave de YEmpress-of-lreland. On croit que la commission royale con méiicera soh enquête à Montréal le 15 juii Précédées de musiques militaires et déf lant entre deux rangs de spectateurs, de centaines de personnes en deuil, appai tenant à toutes les classes de la sociéti ont suivi aujourd'hui, les funérailles de di victimes de VEmpr*. s-of-ireland. à l'églis et au cimetière de Québec. iDes drapeaux en berne sont arborés su beaucoup de maisons particulières et su tous les édifices publics. TRANSVAAL Le dernier fil© du président Kr-jcger est mCr Johannesburg, 6. — On annonce la mort dans sa ferme du Rustenburg, de Jan Krue ger, fils du Président Krueger, qui cTefen dit si vaillamment le Transvaal contre l'An gleterre. Jan Krueger était, le dernier ril de l'ancien Président, tous les autres étan morts lors de la guerre du Transvaal. Dernère Heure V 'V Paris, 5. — A 8 h. 10, M. Viviani s'esl rendu à l'Elysée pour informer le présideiu de la République qu'il acceptait officielle ment la mission de constituer le cabinet. A 8 h. 20, on donnait comme très probable la liste suivante : Présidence et affaires étrangères, M. Viviani ; justice, M. Bienvenu-Martin ; finances, M. Noulens ; intérieur, M. MaJjvy guerre, M. Messimy ; marine, M. Gauthier ; travaux publics, M. Fernand David ; commerce, M. Thomson ; agriculture, M. Rayn'aùd. ; travail, M. Godard •colonies, M. Milliès -Lacroix ; instruction: M. René Renault. Sous-secret aire d'Etat aux affaires étrangères, M. Abel Ferry ; à l'intérieur, M. Jacquier ; aux beaux-arts, M. Ponsot ; à la'guerre, M. Manourv. •* Durazzo. 5. — D'après une nouvelle parvenue ici d'El Basan, par la voie de Valona, main non encore confirmée, le fameux chei des insurgés, Arif Hikmet, aurait été arrêté à El Basan au m< juerit où il essayai! d'inciter à la révolte lë&<gendarmes en gar-nison dans cette ville et aurait été fusillé. -X- Batavia, 5. — Plusieurs volcans ont fait éruption dans les îles Sangiri. Des torrents de lave ont dévoré les bois et les plantations de cacao. Une pluie de pierres a fait d'importants dégâts dans les contrées a voisinantes. Des centaines de maisons se sont écroulées. M. G. Kleyer à Paris iDe notre correspondant parisien : Paris, 4 juin 1914. Je demande poliment à un clark très affairé, dans le hall du ContinentaJ Hôtel : — Voulez-vous demander à M. Gustave Kleyer,: (bourgmestre de Liège,, s'iil peut recevoir un rédacteur du Journal de Liège? Sèchement, le clark, genre anglais avec accent allemand et allure suisse, traduit à un groom chargé des téléphones : — Demandez si le 103 dort encore ? A cela répondent des sonneries, encore des sonneries, et enfin : — Oui ! J'attends ! Ces braves maires des grandes cités sont d'un dévouement sans pareil. Ils ont répondu à la gracieuse invitation des édiles parisiens par une ajccep-tation souriante, ds ont quitté leurs travaux et leurs amis et le& voici, à plus de cinquante, trimballés de fêtes en fêtes, depuis quatre jouis déjà et pour trois fois vingt-quatre heures encore. Hier soir, ils ont poussé le dévouemenl jusqu'à dîner par petits groupeîs, de ci de là avefc leurs hôtes et sans aucun doute, ils sont rentrés tard ce matin. Voici la demie de huit heures. — Monsieur, le 108 est réveillé ; il vient de sonner. Vous pouvez monter. Et je monte. Et dans une chambre luxueuse, avec des coussins -jaunes et des garnitures or, j'aperçois le mayeur souriant, de plus en plus jeune, cordial et gai Il ne dormait plus, il déjeunait, de fort beflo humeur, avec le sénateur Braun, premier magistrat gantois et compagnon de voyage très humoriste, parait-il. Nous causons. Tout de suite, M. Kleyei me dit la cordialité de la réception des édiles parisiens, l'amabilité de M. Chas-saigne Goyon, le Roi — que dis-je, l'Empereur — de l'Hôtel de Ville de Paris. Votre bourgmestre me dit également d'emblée qu'il « trouve les Parisiennes charmantes, mais les Américaines au Nord encore plus délicieuses ! » Puis revenant aux choses d'actualité administrative, le sympathique maire de Liège me fait l'éloge du dîner et du discours d£ la veille, qui valut à M. Chassaigne Guyor des éloges unanimes. M. Kleyer insiste sur le morceau du discours qui intéresse la Belgique. Dès lors, le voici traduit mot à mot. « Mon discours ne serait qu'une redite si je voulais célébrer toutes les beautés des villes où nous fut offerte une hospitalité si généreuse, si fastueuse. Notre proche voisinage nous a permis maintes fois de nous rendre à l'aimable invitatior des municipalités belges. L'accueil de votre capitale et de vos grandes cités, Messieurs.. fut un véritable concours de prévenances et d'attentions dans une ambiance de charme et d'élégance. Bruxelles, ave'c ses grandes voies aristocratiques, a conservé au. centre d'une ville si confortablement, moderne ce grôupemen merveilleux d'architectures anciennes, témoin de l'héroïsme de vos aïeux, qui fai" de la placé de votre Hôtel de Ville un mu sée lapidaire sans rival. Bien n'est plu: flatteur pour nous que d'entendre appelei votre capitale un second Paris. Anvers ne peut-elle s'attribuer ce que Taine disait de Rubens : « Il se plaisait i créer des mondes ! » N'est-ce pas un mon de que votre port immense et votre vilh si prospère, si riche aussi en trésors ar-tistierues ? Dans le pittoresque pays wallon, de pro-« verbiale activité, Liège s'étage, industrieuse se, pimpante et fière, sur les bords riants 3. de la Meuse. La si chaude sympathie que s vous nous y avez témoignée, il y a quatre e ans, restera parmi nos souvenirs les plus radie usl i- C'était hier, me semble-t-il, que nous i. étions reçus, avec une si aimable courtoi-i_ sie, à Ganci, où les splendeurs des flora-s lies voisinaient avec votre incomparable •_ exposition de l'art flamand, votre beffroi qui sonna l'affranchissement des commu-x nés, et les monuments féodaux de votre e <c prodigieuse cité », comme l'appelait Albert Dùrer. » r Ce sont là, n'est-ce pas. des choses char-r mantes, très aimablement dites. — Mais, dis-je à M. Kleyer, parlez-moi maintenant die votre voyage. — Que vous dire qui soit neùf ! Je connais et j'aime Paris, mais je ne puis le découivi-ir pour les lecteurs du Vieux Jour- t nal. Dites cependant que le Président de la ' République Française voulut bien me parler de Liège en des ternies tels qu'ils m'al-. lèrent droit au cœur. M. Poincaré se sou-5 vient très bien de l'accueil que nous lui • fîmes il y a quelques années, lorsqu'il vint •conférencier, li m'a rappelé cet accueil et m'a dit combien il aimait Liège, com-- bien il appréciait les Liégeois et comme cette partie de la Belgique lui était familièrement sympathique. — Voilà qui est parfait et que les pro-| moteurs de la future exposition de Liège ! n'oublieront pas... — Ne me faites pas parler de ce souci là, je vous en prie. — Ayez-vous vu des choses nouvelles, d'une application possible à Liège ? — Certes, oui. Une notamment ! Et vous pouvez annoncer — c'est une primeur — qùe,' dès mon retour, je vais m'occuper d'envoyer à Paris, à l'Ecole professionnelle de la Police, quelques officiers de notre police liégeoise. Je trouve cette institution de ■M. Hennion .parfaite .et, en moi, il a trouvé un adèpte, ce que je n'ai pas manqué de Jui dire. — Pa^ d'autres projets ? — Si, un. Mais soyez très discret. Voici,- en quelques mots, ce que je projette.Nous venons de Vivre quelques jours ensemble, les maires de Gand, Amsterdam, La Haye et Liège. Nous nous sommes rendus compte réciproquement que nous étions de gentils garçons (sic) et, dès lors, nous avons eiécidé de faire un essai de groupement de ces quatre villes. Nous provoquerons des réunions hollando-belges et notre groupement étudiera, eh toute cordiale sympathie, des questions qui peuvent nous"intéresser particulièrement, notamment la na-, vigation sur la Meuse. Ceci n'est qu'un prpjet, ot l'idée de faire cette union nous est venue à la suite du discours du président de l,a municipalité parisienne. Faites-moi donc le plaisir d'en parler. J'en parle ! Et je cite, encore une rois, textuellement : « Pourquoi n'essaierions-nous pas d'établir entre nous un système de relations permanent qui nous permettrait de mettre en commun notre expérience, de nous confier nos tentatives, d'étudier ensemble les raisons de nos succès et de nos échecs ? Ce n'est certes pas la besogne qui manquerait à cette sorte de parlement intercommunal. Les problèmes que oose devant nous le développement de la Cité moderne sont sensiblement les mêmes sous toutes les la- : titudes, et ne cessent de s'accroître en éten- ; due et en importaheé. Partout les campagnes se dépeuplent et les travailleurs refluent vers les villes ; partout la pauvreté, l'entassement dans des logis étroits, la méconnaissance des règles de l'hygiène favorisent la tuberculose et d'une manière générale les épidémies ; partout l'alcoolisme est un danger public. Quelle méthode con-yient-il d'adopter pour assurer l'extension normale de la Cité ? Comment faut-il conduire la lutte contre l'alcoolisme et contre le taudis ? Comment propager parmi les travailleurs la connaissance et le respect des règles de l'hygiène ? Comment leur procurer à des prix raisonnables un logement confortable et sain ? Dans un autre ordre d'idées, quelle méthode doit présider ià l'établissement du budget d'une grande cité ? Quel est le meilleur mode de gestion des grands services communaux ? Autant de questions qui sollicitent impérieusement notre attention et sur lesquelles nous aurions le plus grand intérêt à échanger nos vues, à confrontèr nos solutions. Mais, Messieurs, si grande que puisse être la portée pratique de nos réunions, leur portée morale serait plus grande encore. Dans la période profondément troublée que nous traversons, où les ambitions rivales s'affrontent, à la rechercne d'un équilibre perpétuellement instable, n'avons-nous pas tous eu bien souvent l'impression que, les forces de paix et les forces de guerre étant sensiblement égales, il suffirait d'un geste imprudent, d'un mouvement de passion, d'un malentendu habilement exploité, pour déchaîner sur le monde une épouvantable catastrophe ? Messieurs, il dépend de nous de çonsti. tuer une force de paix incomparable en établissant de cité à cité un reseau toujours plus serré, toujours plus vaste de liens d'amitié. Plus libres que les gouvernements de nos diverses patries de suivre les ins-, pirations de notre cœur, plus représentatifs, de par le mandat dont nous sommes investis, que de simples personnes privées, nous pouvons avoir notre rôle à nous, bien 'à nous dans la préparation et dans la consolidation de ces ententes cordiales qui, se propageant de pays en pays, finiront bit i un jour, que je voudrais espérer très proche, par englober l'Univers. » Ce projet, 'vaste et conséquent, de M. Ohassaigne-Guyon fut favorablement accueilli par lés mairès, alcades et bourgmestres présents. Il sèrait donc possible crue les fêtes brillantes actuelles soient, le noint de départ de l'organisation d'un Parlement internatio-ndl.C'est là une idée magistrale, mais en attendant sa idéalisation revenons à celle de M. Kleyer, plus près de nous. Si les municipalités de quatre — quatre pour commencer — grandes villes telles que La Haye. Amsterdam, Gand et Liège, pouvaient. s'entendre amicalement pour étu-: dier certaines questions, pour réaliser cer- ■ taines améliorations,, il y aurait -pour tout le monde à y gagner. ; LTTnion fait la force et unir des chefs ■ de villes n'est pas beaucoup plus difficile : qu'allier des commerçants qui comprennent ' l'utilité de l'entente. Voilà, n'est-il pas vrai, un beau projet oui. à .lui seul, motive le voyage du sym. pathique bourgmestre de Liège, ville qui ■ va de l'avant, 'à Paris, ville qui est en > avant. A. de G. En Belgique M, Fulgence Masson M. Van Marcko avait remplacé M. Xa vier Neujean à la présidence du Bureau de la Gauche libérale. C'est M. Fulgence Masson qui' lui succédera à la rentrée. L'honorable député de Mons, qui compte tant de vives sympathies, sera un excellent président, ayant beaucoup de tact et d'auto rité. La Gauohe libérale aura un beau rôle à remplir au cours de la prochaine session ; elle ne manquera pas à sa tâche et préparera le développement et l'expansion du parti. Au cours de la session précédente, qu'elle ait eu à participer aux débats de la loi militaire, à combattre les impôts, à soutenir la lutte contre la loi scolaire, elle a prouvé 'beaucoup d'activité. N'en a-t-elle pas été récompensée par le résultat des élections. Qu'elle montre autant d'activité au cours des deux prochaines années parlementaires et l'a future consultation électorale lui sera également favorable. Molenbeek et Bruxelles Lundi, le Conseil communal de Bruxelles tiendra une séance importante qu'il consacrera à l'annexion de Molenbeeik à Bruxelles. S'il approuve le rapport de M. Ilal-let, s'il conclut à l'annexion, la parole appartiendra à Molenbeek. Dans 'cette commune, sur 10 habitants, 8 veulent de la réunion. C'est qu'ils savent parfaitement que ce faubourg, livré à ses propres forces, ne peut rien, qu'il est incapable do toute initiative et qu'il ne parviendra jamais à résoudre le problème de la Petite Senne, appelée à être voûtée cependant, si l'on veut rendre la commune plus sairçe, la défendre contre les maladies contagieuses et épidémiques. L'annexion permettrait encore de créer derrière la gare de T-Ouest un nouveau quartier, qui donnerait à Molenbeek une admirable expansion. L'honorable bourgmestre de ce faubourg et plusieurs conseillers cependant sont opposés à la réunion. Ils la combattent donc de toutes façons et elle n'est pas encore faite... Tôt ou tard, plutôt tard, un referendum aura raison de l'hostilité des anti-annexionnistes.Alors, quand le terrain aura été déblayé de ce côté, il faudra obtenir du gouvernement un projet de loi appelé à être adopté par les Chambres. Toutes ces formalités prendront du temps et justifient ce mot d'un sceptique : « Molenbeek ne sera annexé que lorsque la Jonction aura été inaugurée ! » L'impératrice Charlotte D'emain l'impératrice Charlotte, c'est toujours son titre officiel, comme un récent docuiaent diplomatique l'a démontré, entrera dans sa soixante-quinzième année. Après les malheurs qui l'accablèrent et troublèrent sa raison, l'on crut qu'elle se pencherait bientôt vers la tombe. Mais sa forte constitution, digne de celle de Léo-pold II, résista et en dépit de crises périodiques, au. cours des quinze dernières années, elle se porte aussi bien que possible.Sa maison l'entoure des soins les plus attentifs et chaque jour elle fait une longue promenade dans 1e domaine de Bou-chout, au bras d'une demoiselle d'honneur.Elle a toujours une passion très vive pour la musique et le soir, après le dîner, on la récrée en lui jouant les morceaux qu'elle préfère. En dépit de la perte de sa lucidité, elle agit parfois comme si elle avait gardé son intelligence, mais le mal est inguérissable, hélas ! et il n'y a jamais eu espoir sérieux d'en avoir raison. A Meysse, l'on se préoccupe toujours des faits> et gestes de la princesse et l'on est heureux de voir qu'elle résiste à l'âge. La vie qu'elle mène, si parfaitement réglée, y est pour quelque chose. M. Garros C'est l'Aéro-Club de Belgique, ayant pour président M. Fernand Jacobs, toujours si actif qui a eu la pensée de demander à Garros de se mesurer avec Olieslagers. Le vainqueur du Rallye Aérien de IM'o-naco n'a pas hésité un seul instant à accepter et le fameux match aura lieu demain ià Stocke!, quel que soit le temps. Pégoud a eu, comme on le sait, dans Garros et Olieslagers, des émules à propos de la boucle, du lopping... Ils se livreront tous deux à ces exercices où ils excellent. Lequel sera le plus adroit, le plus souple V M. Roland Garros a pour lui la ténacité, la volonté et l'audace. Ses derniers exploits ont révolutionné le monde. H semble donc autant dans ses évolutions que dans la course finale, devoir l'emporter. Mais Olieslagers saura se défendre. Il a prouvé, il y a quelques mois, à lssy-ies-Moulineaux, qiu'il n'était ni usé ni fatigué et il n est peut-être pas assuré de la défaite comme on le suppose. Son passé ne témoigne-t-il pas du contraire ? Dans tous les cas, le duel promet d'être du plus vif intérêt. L'Expansion Belge La Fédération des Sociétés belges d'Expansion à tenu hier son assemblée générale. M. le baron de Borchgrave présidait, assisté de M. le baron Capelle, M. Canon-Legrand, ivice-président de la Fédération. M. Lauiwick, secrétaire général. Nous notons dans la nombreuse assistance MM. Robyns de Kchneidaùer, Résimont, vice-pjrésident de la Société Belgo-Japonaise ; le major Dubreuoq, de l'Union Coloniale ; Walton, Mélot, du comité belge des Expositions à l'étranger ; Digneffe, Noblet, Le-bermuth de Bavay, Didier, secrétaire général de la Société Belgo-Argentine ; Gavage, président de la Société Belge d'Expansion vers l'Espagne èt l'Amérique latine : de Mello, président de la chambre de commerce Belgô-Brésilienne ; Béthune, président, de la. Société Belge d'Etudes' et d'Expansion. Les ministères des affaires étrangères, des sciencés et des arts, de l'industrie et du travail, s'étaient fait représenter. S'étaient fait excuser : MM. le baron Janssen, Wa-rocqué, Devolder, Françotte. En ouvrant la séance, M. le baron de Borchgrave a exposé le but poursuivi par las promoteurs de la Fédération. Il a remercié les personnalités oui ont bien voulu honorer la réunion de leur présence et s'est félicité de voir l'assemblée aussi nombreuse. M. Lauwick, secrétaire général de la Fédération, a donné ensuite lècture des statuts arrêtés il y a quelques semaines, et il a insisté sur l'utilité du nouvel organisme. Le soin d'apporter aux statuts quelques modifications désirées par certaines associations, a été laissé au bureau de la «Fédération. L'assemblée a été unanime ment d'avis que l'actiivité de celle-ci do s^exercer dans le domaine purement, èc< non îi que. M. Cpnon-Legrànd a pris ensuite la p? r'ole pour remercier le baron de Borchgra\ d'avoir bien voulu accepter la président; de la Fédération. Après quelques mots d remerciements à, l'égard du baron Capelli i là sêàncé* a été levée. Le» -fonctionnaires beiges en Pers< Au nom de son gouvernement, le ministr de Perse à Bruxelles, Son Exc. Màlimouc Khan, vient de demander au gouvernemen belge l'autorisation d'engager vingt-quatr agents belges qui seront attachés au serv: ce de la trésorerie persane et trois autre qui exerceront là-bas les fonctions d'inspec teur des postes. Ce)s fonctionnaires ont un an1 et dem pour apprendre la langue persane. Les départs pour le Congo De la Tribune Congolaise ; Le départ de VAnversville, fixé au 11 juillet, a été remis au 23 juillet, afin di faire alterner les départs et les arrivées dei malles congolaises avec les départs et le: arrivées des bateaux français. A partir di 23 juillet, les départs et les arrivées de; malles -congolaises se feront huit jours plu; tard que les dates indiquées par le tableai que dresse annuellement l'Etat. L'Exposition de 1920 Sous le titre L'EXPOSITION D'ANVERS CONDAMNEE, nous lisons dans Le Noiu veau Précurseur : « Depuis longtemps «nous avons dénoncé l'attitude incorrecte du gouvernement belge à l'égard des villes de Liège et d'Anvers qui toute? les deux, réclament le droit d'organiser une exposition universelle en 1920. Jamais on n'est parvenu à arracher au ministre du Travail une déclaration formelle qu'il donnerait l'appui de l'Etat à l'une-des entreprises plutôt qu'à l'autre. Aux délégués des deux villes il a distribué largement de l'eau bénite de oour, mais rien de plus. En vérité, M. Hubert ne veut ni de l'un ni 'de- l'autre de ces projets ; il veut les enterrer tous les deux ; mais en bon jésuite qu'il est, c'est sur d'autres qu'il veut faire retomber la responsabilité de l'échec. Et, cependant, le gouvernement vient de s'engager dans une voie qui ne peut aboutir qu'à l'abandon du projet d'expositiem à Anvers en 1920. On sait qu'un groupe s'est formé pour organiser la même année, dans notre ville, les Jeux olympiques. Dans quelques jours, le comité général des Jeux olympiques se réunit à Paris pour décider où l'Olympiade de 1920 aura lieu. Anvers est en compétition àvec Amsterdam et Budapesth. Or le comité provisoire d'Anvers vient de communiquer à certains journaux, une dépêche du ministre M. Poulet disant que le gouvernement approuve le projet du comité anversois et qu'il soutiendra de toutes ses forces la proposition de fixer à Anvers l'Olympiade de 1920. On sait que le comité général des Jeux olympiques ne veut pas que ceux-ci aient lieu dans une ville où se tient, en même temps ,une exposition universelle. Appuyer le projet de l'Olympiade à' Anvers en 1920, c'est condamner par ce fait même le projet d'exposition universelle la même année dans notre "ville. C'est ce que le gouvernement vient de faire. » Le Nouveau Précurseur ajoute : « Les Anversois sauront ne pas l'oublier. » L'Affaire Wilmart&C" Au moment où, après une instruction extrêmement laborieuse, vont commencer devant le tribunal correctionnel les d'éi»ats du procès où doivent comparaître comme accusés Nestor Wilmart et ses complices, il est intéressant, dit le XXe Siècle, auquel nous empruntons cet article, de rappeler l'histoire de cette affaire qui causa, il y a bientôt deux ans, une émotion si considérable.La découverte du pot-aux-roses Vers le 15 septembre 1912, le bruit circulait en Bourse que des titres périmés de la Société du chemin de fer Gand-Terneuzen avaient été remis en circulation. Le parquet s'émut de ces rumeurs, fit procéder d'office à des investigations et des poursuites furent intentées à charge d'un nommé L... qui avait reçu des titres d'un agent de change pour faire un report. La police, au cours de son enquête, en arriva à vérifier les numéros de ces titres et constata que, parmi les cinquante obligations mises en report, quatre ou cinq portaient des numéros d'obligations périmées. Le parquet ordonna à la police de poursuivre ses recherches. Sur ces entrefaites, Nestor Wilmart, administrateur de la Société Gand-Terneuzen, se présenta spontanément chez le juge d'instruction. Comment avait-il été mis au cou-rafit des démarches du parquet? On ne sait. Payant d'audace, il déclara qu'il venait, en sa qualité d'administrateur-délé-gué, se mettre à la disposition du magistrat afin de lui donner tous les renseignements nécessaires. Il lui assura epi'il y avait- eu là une simple erreur et que la Société paierait le lendemain à 'bureaux ouverts les titres périmés. A la suite de cette ^conversation, le juge d'instruction, M. Devos, proposa à Wilmart de se rendre avec lui au siège de la société pour y rechercher, dans l'intérêt même des actionnaires, si d'autres erreurs n'a vaient pas été commises. Wilmart accepta et rendez-vous fut pris paur l'après-midi. C'était lé vendredi 11 octobre 1912. La fuite A l'heure dite, un avocat vint prévenir le juge, de la part de Wilmart, que celui-ci ayant eu un empêchement imprévu se voyait forcé de remettra l'entrevue au len-elemain et priait de l'en excuser. Le lendemain, le juge, M. Devos, attendit vainement. Wilmart avait jugé prudent de s'éclipser. Il avait quitté Bruxelles en auto pour son château de Mariembourg en compganie d'un ami. Tandis qu'à Mariemlbourg, il dînait gaiement, un. coup de téléphone lui fut donné de Bruxelles. Une heure plus tard, une auto prenait rapidement la direction de Chimay où Wilmart prit 1e train. Vià Namur-ITastière, il arriva à Anor. Le lendemain, en compagnie d'un inconnu, il se présenta en auto à la douane française d'Ohain. Comme l'auto n'était pas en règle, avec la douane, elle dut rebrousser che-

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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