Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 16 Juli. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zk55d8pp5z/
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Jeudi 16 Juillet 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Jeudi 16 Juillet 1914 Franco en Belgique Un an : 151 » » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an i 22 fr„ » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIEGE FEUILLE POLITIQUE, LITTÉRAIRE ET COMMERCIALE, - FOHDÉE EN 1784 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LÀ SAUVENIÈRE, 25 Annonces. . , la ligne, 23' seni Réclames. f , . . » 40 cent Faits divers ... « » 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières ® 3 francs Avis de sociétés i» petite ne» 30 cent Émissions. « » , . j> 1 frane BÉDAGTION TÉLÉPHONE 917 ÉTRANGER FRANCE La question des dépenses mshtain Paris, 14. — Dans sa réponse à M. Hu: bcrt, au cours de la séance d'hier soir ; (Sénat, M. Messimy a. reconnu qu'on n vaifc pas fait dans le passé tout ce qui étî nécessaire, mais en ajoutant qu'il n'y av£ pas eu de gaspillage de milliards, comr on l'a dit. Le ministre a exposé les améli rations poursuivies ou projetées, et a ra pelé qu'elles avaient été entravées par d réductions de crédits sur la demande c ministre des finances. M. Clémenceau demande que la comm; sion de l'armée fasse pond tint les vacanc parlementaires une enquête sur les fai apportés à la tribune et donne à la rentr les résultats de son enquête. M. Viviani dit que si l'on n'a pas actu lcment le matériel nécessaire il est en vc d'exécution. Il ne faut pas jeter une alarr injustifiée. La France fit, depuis 44 ai un admirable effort. Elle est capable > faire face au desfoi qnii se présenterait d vaut elle. Après un accord outre la commission, gouvernement ot M. Clémenceau,, le sén adopte la. motion suivante : « Le Sénat donne mission à sa comm1 «km de l'armée do lui ap^rter, à la re tréo, un rapport sûr la situation du mai rie* de guerro. >•, l'a Chambre Paris, 15. — Lc général Pedoya, pré; deiit de la commission de l'armée, demam *} i-.^ -^ûrc de donner à sa commissû de 1 ar incc jes mêmes attributions que k^a'^ a données à la sienne. a Viviani rappelle dans quelles conc ^'.ona le gouvernement a accepté que commission sénatoriale poursuive, non pj une enquête, mais une etude, en collabor lion avec le ministre de la guerre. Il fa d'ailleurs observer que la commission d Itadgct de la Chambre a réglementairemei ile droit de nommer des sous-commissioi pour contrôler l'emploi des crédits de 1 défense nationale et il ajoute qu'un et taxa nombre de membres de la commissic de Tannée collaboreront avec ces sous-con missions du budget. C'est là, dit-il, une pr< position transactionnelle que je fais afi d'éviter que deux commissions de l'armi apportent des conclusions qui pourraiei être contradictoires. Le général Pedqya accepte la propositio Viviani. M- Albert Thomas, socialiste, demand Qu* la commission du budget exerce u Contrôle permanent afin, dit-il, de jugt si nous avons été en présence, depuis de mois ,d'un état-major dont on ne saura trop dénoncer l'incurie et l'impéritie. (Pri testations à droite.) Divers orateurs interviennent. M. Drian parlant de sa place, s'étonne de l'étonn aient de M. Clemenceau qui, dit-il, étal 'président au Conseil, nous a donne un m nistre de la guerre mou et insuffisant, général Picquart. (Vives protestations gai-che et à 1 extrême-gauche.) M. Driant ajoute que la campagne qui : prépare tend à changer le haut comma; dement et à lui substituer une coterie pol tico-militaire. Le général Pedoya, dit z>. Driant, me disait tout ù l'heure avec loya1 té : Ce que nous voulons, c'est remplace le général Joffre par le général Sarrail. 1E clamations). Le général Pedoya dit : Qui. (Vives pr testations à gauche. Bruit. On crie à dro te : Un fichard, une casserole). 2.1. iDriant fait un vif éloge du génér; Joffre qui, dit-il, a travaillé depuis tro ans avec méthode et continuité. Il conclut Nous ne voulons pas qu'on remplace le g néral Joftre par un poli-tic:en qui, pendai des années, a persécuté, l'armée français (Applaudissements là dr >ite. Protestations gauch'e). M. André Lefèvre déclare que les insuf sauces de matériel miliUtire sont la cons qucncc des insuffisances- de crédit. 51 n'e pas permis, dit-il, d'fïicriminor quelqui fonctionnaires. La vérité esi que, depu 15 ans, le pays n'a pas consenti les saci fices nécessaires pour sa défense. On pei le dire à la minute où. depuis trois ai d'efforts, on a consenti, sans effort, les hor mes et l'argent. (Applaudissements à droi et au centre et sur divers bancs. Protest tions à gauche). M. Messimy supplie la Chambre de i pas s'égarer dans des questions de perso: n?i. Messimy promet d'apportej la coll; boration la plus fraîche et la plus loya: pour le contrôle de l'emploi des nouveau crédit^ votés. ^Applaudissements à gai che.) M. Jaurès fait observer que les faits a] portés par M. Ilumbert au Sénat sont, d' puis longtemps, connus. Divers autres orateurs parlent au milïe d u bruit. Finalement le président Dcschanel fa observer que le projet de résolution du g néral Pedoya est retiré et qu'il n'y a pli rien en discussion. Le budfçet et l'impôt sur le reven Paris, 15. — Le Sénat a adopté ce mat le (budget, mais plusieurs divergences si» sistent entre les deux assemblées parJemc: taires. Le Sénat a. notamment rejeté poi la seconde fois l'article du projet d'imp sur le revenu relatif à la taxation anri décès. Le Sénat s'est ajourné ià cet après-mi à 2 1/2 heures. Paris, 15. — Chambre. — M. Noulei dépose le budget. La Chambre maintient p; .'il:; voix contre 244, contrairement au vn du Sénat, l'article du projet d'impôt si le revenu relatif à la taxation après décè L'ensemble du budget est adopté par 3' voix contre 108. Paris, 15. -r- Le Sénat, réuni au début ( l'après-midi, a maintenu à l'unanimité sans discussion, ses décisions sur les poin où il y a désaccord avec la Chambre et n tamment sur la taxation après décès. Paris, 15. — La Chambre, discutant sou tour le budget, a maintenu par 310 vo cont.ro 249, la taxation aprè-s décès. Le désaccord persiste donc sur ce poir Paris, 15. — Le ministre des finances déposé le budget, qui a été remis à la Cor mission. Celle-ci a. proposé un texte tra: sactionricl que la Chambre a accepté, ain que le Sénat. Le budget est ainsi voté définitivement la session est close. Le président retarde son dépar Paris, 15. — En raison de la proJong tion de la session parlementaire, le préi dent de la République qui devait quitt Paris ce matin à 11 heures pour aller s'er •barauer à Cherbourg à destination des eai russes, a décidé de retarder de quelques heures son départ. M. Poincaré partira ce soir à minuit poui — Dunkerque où aura lieu l'embarquement. Lq commandant de la division navale qui accompagnera le chef de l'Etat en Russie a été avisé dès ce matin de cette Tnodification ;a au programme du voyage "présidentiel et a n- été invtté à rallier Dunkerque au plus tôt, lu • la République arrivera a_ a Dunkerque demain jeudi, vers 5 heures ia du matin et montera immédiatement- à bord Lit au cuirassé La France à bord duquel, on le ie sait, u eifp'cciiera la traversée. La division 0_ navale appareillera aussitôt après. P" Au cotnârrès socialiste lu Parts, 15. -- Le Congrès socialiste a discute ce matin la question des moyens éven-tuels pour empêcher Ja guerre. Les ora-_ teurs étaient partagés. Les uns estimant qu il ne serait à rien de parler d'insur-rection et de grève générale en temps de guerre alors qu'on sait qu'on ne pourra le îairc ; les autres demandant qu'on fasse da-. vantag j confiance à la puissance socialiste. Aucune décision n'a été prise. & HOLLANDE q. Les funérailles du colonel Thomson 10 Amsterdam, 15. — Les funérailles du co-at lonel Thomson ont eu lieu ce matin. A D 1/2 heures, la bière a été débarquée du Noord Braband et placée dans une cha-n- pelle ardente érigée au quai du Commerce, ê- Les musiques militaires ont exécuté de9 marches funèbres de Beethoven et de ChopinLe cortège s'est formé ensuite, compre-û- riant tous les officiers en garnison à Ams-Ic terdam, un grand nombre d'autorités civi->n les et militaires, parmi lesquelles le repro-le sentant de la Reine et de forts détachements de troupes. i- Le corbillard était entouré de 14 sous-offi-a ciers chargés de porter la bière. 4 colonels is tenaient les cordons du poêle. a- Parmi les nombreuses couronnes, celles it de la reine et du prince Henri, qui étaient u. énormes ,ont été très remarquées. it De nombreux discours ont été prononces '3 par le ministre de la guerre, au nom du a gouvernement néerlandais, qui a rendu un L* hommage ému aux exploits du défunt et u qui a déploré la perte du héros d'Albanie \ par le commandant de l'armée de catnpa-)- gno, par le consul général de Grèce à Ams-n terdam, au nom du gouvernement grec, 0 etc. ,etc. La veuve et 1a. fille du colonel Thomson assistaient à la cérémonie et ont été très u entourées. Le frère du défunt, profondément ému, a remercié pour les honneurs e rendus. u Sur le parcours du débarcadère à la gare, r une foule énorme se pressait. Le train est s parti à midi 17 pour Groeningue, ANGLETERRE 1 JLo Bill d'amendement »! au Home Rulo ,t Londres, îi. — Ce soir, la Chambre des L_ Lords a (.{éJinitivotnent adopté le bill d'a-e .nendement au Home Rule qui lui a été sou-& mis par le gouvernement et qu'elle a éner- ! giquement revu et corrigé. ;û Lord Morley, au nom du cabinet, a fait des déclarations qui ne sont pas pouir faire prévoir l'adoption du bill ainsi corrigé et 1 par le gouvernement et par les Communes : « Vous ne pouvez vous attendre à voir ;r les Communes substituer ce bill ainsi trans-formé au bill de Home Rule voté trois fois à d'énormes majorités. Vous avez rendues 3. plus vives encore les arêtes de certaines j. difficultés. Vous avez dénoncé en langage terrible le péril que les méfaits du gouver-nement font courir là l'Irlande. Vous avez [s dit en discutant le bill d'amendement que votre politique était d'éviter le conflit. L'ef-û'_ fet du bill d'amendement dans la forme que vous lui avez donnée, c'est de rendre le 2 conflit tIus inévitable. Les Communes ne à, pourront voir dans ce bill votre dernier mot. Si cependant il s'agit bien de votre dernier mot, alors que toutes vos déductions, tou-Ê. tes vos corrections 11e sont qu'une manière ^ compliquée do rejeter le bill de Home Rule. »r) Vous eussiez mieux fait comme lord Willou. [s ghby de Broke vous y invitait de le rejeter directement. » i\ Ainsi, à en croire lord MorTey, aucun iS accord n'est en vue. Le seul chemin ouvert 1. peut-être à la conciliation, certains le trou-tc vent dans un amendement do lord Dunra-ven, qui a été ajouté ce soir par les lords au bill d'amendement. 10 En voici le texte : « En dépit des st;pu-1. lations contraires du bill de Home Rule, Sa Majesté pourra, par un ordre en con-L. seil, suspendre l'application de la loi jus-e qu'à ce qu'une commission ait présenté son x rapport sur le lien constitutionnel qui doit i_ exister entre l'Irlande et les autres parties du Royaume-Uni. » Lord Dunraven est l'un des représen-tants les plifs notables de ces protestants d'Irlande cjui, tout en restant passionné-u ment attachés à l'Angleterre, portent à leur petite patrie un amour fervent et re-)irésentent un type d'anglo-saxon irlandisé tout û fait spécial. "" C'est lui qui, en 19CC, ;< demandé, au nom de l'Irlande, aux grands propriétaires anglo-saxons ot aux nationalistes, d'oublier u leurs querelles et de préparer la prospérité n commune en s'entendant sur une politique \y. agraire. A ce titre, c'est lui qui est l'un de? auteurs du land act de 1903. ir l-'.n présentant son amendement d'nujonr--,t d'hui, lord Duinraven a voulu signifier que, ;s contre toute espérance, il attendait d'une conférence de* partis intéressés une œuvre 11 de réconciliation politique survenant en dehors de toutes les controverses présentes. A ce vœu, amis et ennemis du Homo is Rule ne pouvaient que souscrire. Ils ne se *r sont pas engagés à beaucoup. Les suf-frag-ettes ,r Londres, 15. — Au moment où M. Mac p Kinnon Wood, secrétaire nour l'Ecosse, quit-tait ce matin son domicile, deux suffraget-. tes l'ont attaqué et frappé. Les deux fem-l(r mes ont été aussitôt arrôtéés. Dt | ITALI10 L'état do santé du duc d'Aoste à Rome, 11i. Des nouvelles alarmantes ix ont été publiées aujourd'hui sur la santé du duc d'Aoste, cousin du roi d'Italie, t. Le bulletin suivant a été publié au.jour-^ d'hui : [. « Symplômes aigus persistent. Tempéra-1_ ture maximum pendant la nuit, 39°8. Pul-sations 112/120. -Fonctions cérébrales par-laites. Faiblesse cardiaque assez accentuée.» L>t N.'iples, 15. — Voici le bulletin de santé du duc d'Aoste publié co matin à 11 h. 10 :• Légèic diminution de ! •. tempérâturc dont t le maximum a atteint hier 3:)*5. Les souf-a. franc00 aJjflominalc^; s'ont moins vives mais !i. la. persistante faiblesse du cœur et la ma-;r nifeetation des réactions néphrétiques gar-n- dont, son caractère do gra\ité à la période ix actuelle de la maladie. F AL 1IUJ IL 1 AJJiTIO I RUSSIE L'attentat contre Raspoutine Saint-Pétersbourg, 1 i. — Les dernières dépêches concernant Raspoutine déclarent qu'il est à toute extrémité. Les nouvelles dé l'attentat, qui a produit une si grosse sensation à .Saint-Pétersbourg, continuent de soulever de nombreux commentaires.La meurtrière est une paysanne du nom de Khfionie Gousseew. Elle est âgée de vingt-huit ans. Tout récemment," elle a séjourné six mois à Saint-Pétersbourg où elle couchait à l'asile de nuit payant Makokine. Elle versait très régulièrement les dis centimes que coûtait le lit. Elle était considérée <à l'asile comme une femme très pieuse et propre, mais elle était à la fois hystérique et mystique et avait un culte profond pour le rival de Raspoutine, Iliodore, dont elle était une fanatique fidèle. La meurtrière a déclaré aux autorités que Raspoutine était un menteur et un dépravé, qu'il abusait des femmes et qu'Iliodore avait juré de le tuer. Elle s'est cachée les dernières nuits dans une cabane de paysans où elle donnait tout habillée. Ivhionie Gousseew a tenté de se suicider. Elle., donne l'impression d'une femme intelligente.Le^ paysans de Pokrovskoe sont très montés contre Raspoutine. Il en est même qui regrettent qiu'il n'ait pas. été tué sur le coup. En revanche, des centaines de télégram-mes, réclamant des nouvelles, arrivent do tous les points de la Kussie, surtout de Saint-Pétersbourg. On dit même que plusieurs hauts personnages se disposeraient à partir pour Pokrovskoe. On croit que Raspoutine est atteint d'une péritonite et d'un empoisonnement du sang, D'ailleurs, d'après certaines versions» le poignard était empoisonné. Raspoutine, avant son départ de Saliit-2 Pétersbourg, avait reçu ïloh sêulement. des lettres de menaces, mais même des visites au cours desquelles il fut directement menacé.Ces lettres et ces visites ont fortement contribué à hâter lo voyage de Raspoutine, qui aurait ressemblé davantage à une fuite qu'à un départ. AUTRICHE La suite du divorce d'un archiduc Berlin. 14. »— Léopold Woelfling, l'ex-archiduc Léopold Salvator. qui refusait de payer une pension alimentaire à sa seconde femme, d'avec qui il vient de divorcer — il l'est également d'avec la première, la danseuse Abramovitch — a été condamné par le tribunal régional de Munich à lui servir une pension mensuelle de 1.000 couronne*.Le tribunal a estimé oue l'archiduc, qui reçoit de sa famille S6.000 couronnes par an, a le devoir de soutenir son ancienne femme. BULGARIE Incidont à Un frontière eoVbÔ Sofia, 15. — On annonce que les Serbes, ayant voulu creuser des retranchements sur la ligne-îrontière dans le district de Doup-nitza, des coups de feu furent échangés. Il n'y a pas eu de victimes. ALBÂftJE La Grèce ©t les insurges ôpirotos Rome, 14. — Les journaux continuent à publier des dépêches d'Albanie confirmant a.voc insistance l'impressionnante présence de troupes régulières grecques parmi les insurgés do l'Epire. La ï'ribuna entre autres reçoit de Va-lona une dépêche du maire le cette ville qui contient un appel désespéré aux puissances, afin qu'elles viennent ( 11 aide aux fuyards albanais qui, abandonnant leurs villages envahis par les 'rouoes grecques déguisées en bandes épirotes, ont fui vers Viàlona et sont campés actuellement dans les environs de cette ville. Dans les milieux italiens, c;s nouvollCB produisent une vive impression. Le GiornaP: d'italla, d.-iis' an nouvel article, écrit : « Nous ignorons ce <;qe fera notre gouvernement pour faire face aux nouvelles complications épirotes. D'après les bruits mis en circulation, le gouvernement italien songerait à persuader les puissances qui en t signé l'acte de Londres le la convenance d'une démarche collective à Athènes pour rappeler le gouvernement hellénique aux sentiments de ses responsabilités. Les puissances seraient autorisées à ceit'e démarche par le témoignage de tous les officiers hollandais qui affirment que, parmi les insurgés épirotes, se trouvent de nombreux officiers et soldats jTrecs. particulièrement des artilleurs, et que !cj drapeaux helléniques flottent dans les rangs des bataillons sacrés. Nous n'avons pas assez de confiamee dans les résultats probables d'une telle démarche collective au cas où elle serait décidée. On ne sait que *rop que la Grèce se sent appuyée ouvertement par certaines puissances. La nécessité s'imposerait donc aux pu!:>. sauces le plus directement ;nU'rossées, ù l'Halte en premier lieu, d'agir isolément et avec une grande énergie." L'Autriche et l'Allemagne ne peuvent qu'être avec nous. Quant à l'Angleterre, on sait que sir Edward G-rey a reconnu nos intérêts pr^rVonn-nants dans les questions qui regardent le, canal de Corfou, Valona, et en général la fibre cntiée de l'Adriatique. » Ainsi termine le. Ctiorvalr (Vllalxa. Toutefois dans les milieux officieux italiens on continue de démentir que, pour le moment du moins, d'Italie ait l'intention d'agir seule, soit en Albanie, soit auprès du gouvernement d'Athènes. Nouvel essai de négociations avec les insurges Durazzo, .15. — Un parlementaire a été envoyé de nouveau aux insurgés pour leur proposer de négocier, à leur choix, ou avec la population de Durazzo, ou avec la commission de contrôle, ou bien avec le Roi. Les insurgés ont répondu qu'avant do prendre une nouvelle décision, ils attendraient ia chute de Valona. En tout, cas, ils entendent ne négocier qu'à Tirana. L'llcrzégovina est arrivé £1 Durazzo ayant à bord S00 réfugiés, parmJ lesquels se trouve lo préfet de Coritza. Le bon motif des Epirotes Janina, 14. — La ville de Tepelen a été prise par les bataillons épirotes qui ont voulu prévenir l'attaque de cette ville par les insurgés albanais. JAPON L'affaire des scandales navals Tokio, 14. — Le tribunal a prononcé son jugement dans l'affaire des scandales navals. IVA i aura g Pooley est condamné à deux ans de pr 5011 ot 5.000 francs d'amende. Herrman: s'est vu infliger un an de prison ; Blundel. dix mois, et iKaga, quatre mois. Les condamnés, à l'exception de Pooley ont obtenu la remise ù «-trois ans de l'exécu tion de la sentence. Le Conflit iexieo-Âmérieaiïi Le bruit de la démission de Huerts sd précise ■Washington, 14. — Des télégrammes reçu aujourd'hui de bonne heure -Ju généra Funston annoncent que le général Huertc ne se trouvait pas pa t mi les hauts digni taircs mexicains à boni du vapeur Espagne qui est parti aujourd'hui de la Vera-Cruz. Toutefois, le ministère des aff tires étran gères a affirmé que la démission du génê ral Huerta est imminente. M. Ol/veira, ministre du Brésil à Mexico a télégraphié à M. Bryan, miniotre des affaires étrangères, qu'on peut 0 attendre ac désistement du général Huerta en faveur de M. Carbajal, le nouveau ministre des af faires étrangères, pour aujourd nui ou de main. Un secrétaire d'Etat a fait savoir officieusement que les Etats-Unis ne reconnaîtraient pas M. Carbajal, mais qu'ils seraient disposés à traiter officieusement avec lui jusqu'à ce que le pouvoir ait été transféré aux constitutionnalistcs. Mexico, 15. — La femme du général Huerta, ses parents et ses amis intimes sont partis pour la Vera-Crua por train spécial, 10 hetii'CS du Eoir. La famille dû général BlanqUet est aussi partie. On croit que les généraux Blanquet et Huerta partiront demain. Deux Trains mili-toires avec 800 hommes de troupes ont précédé le train spédidi QUi ftn.it suivi d'un deuxième train avec 500 soldats. Les progrès des ccnstitutionnalistes New-York, 14. — D'après des m formations datées d'hier, reçues cU\ Mazn.tlaa._ les(p.onsti-tytionnàlistete balâyênt.là côte lïïexicaiïie uil Pacifique. Les villes sont rxartout évaouées, après quoi on proclame des armistices et les prisonniers sont échangés. On annonce que le général Gomez, de l'armée zapatiste, a pris possession d'Aca-pulco au nom des constitutionnalistes. iMetz, 15. — Hier soir a atterri à Rollin-gen, dans le district de Metz, un ballon français monté par h*ois civils, qui emballèrent aussitôt le ballon pour pouvoir le faire trnn«porter pni fliePliri de îtr aë Er-lihgOfi à Nancy. Mai»' ils furent arrêtés par la ■gendarmerie et duicnt passer la nuit dans la localité. Comme l'enquête menée par les autorités n'avait rien relevé de suspect, les aéronautes furent relâchés dans la matinée et autorisés «à rentrer à Nancy. * Durazzo, 15. — D'après los nouvelles parvenues, ici, six officiers portant l'uniforme turc sont arrivés avant-hier à Slissica, venant do Dulcigne. De là, ils sa sont rendus dans lè camp des rebelles. Ils seraient en possession de 5.000 napoléons d'or. Des bandes serbes auraient pénétré près de Sarova, en terre albanaise, et auraient commencé leurs opérations contre El Basa n. On dit que le service de recrutement des bandes épirotes se fait de Janina par Argy-rocastro. Les transports auraient lieu sur des automobiles militaires grecques portant le pavillon grec. La grande plaine qui s'étend le long de la route entre Valona ot le rivage est occupée par environ 12.000 fugitifs qui,ayant quitté Rartza par peur des Epirotes, vont se joindre aux insurgés. Ilombarg vor der Hôhe, 15. — On dit que le roi Victor-Emmanuel a accepté une invitation de l'empereur Guillaume à assister aux manœuvres impériales de cette année. 11 sera l'hôte de l'Empereur au château de lloniiburg du 10 au 18 août. #• Wash?ngton, 15. — Le frère Clément, des écoles chrétiennes de Zacatccas, a télégraphié au président YVilson que le directeur ot le frère inspecteur ont été assassinés. Onze autres frères, tous Français, ont été emprisonnés. Le frère Clément demande au président Wihson de prendre des mesures pour la libération des frères prisonniers et pour prévenir le renouvellement do semblables faits dans les villes où l'Ordre des frères des écoles .chrétiennes possède des établissements, no-tamment -à Saltillo. Le même, télégramme- a été adressé au gouvernement français. a&-au«.iNB, jm 1 ■■■ 111 m :*wian»«wJ n » i Revue de la Presse ILS FONT LA SEPARATION L'Avenir du Tournaisis montre le gouvernement clérical s ingéniant à creuser dt plus en plus le fossé qui sépare les Flamands des Wallons ; M. de Broqueville, comme la plupart de ses collègues, est favorable à la flaman-disation de l'Université de Gand. Il applique méthodiquement ce programme pai avancées successives. Et il est appuyé dans son œuvre par les députés cléricaux wallons, qui S'apprêtent à soutenir son projet, Certains articles tendancieux de la presst cléricale du pays wallon ne laissent subsister aucun doute à cet égard. A moins qu< dp véhémentes protestations 11e s'élèvent dt sein dos" masses cléricales wallonnes con tro la forfaiture de leurs mandataires, ceux ci voteront le projet do Broqueville par «pa triotisme » Misérable excuse, qui dissimu lo mal la vérité : à savoir, que les député; cléricaux wallons sont prisonniers des fia mingants et sacrifient les intérêts de leui raco par discipline politique. Ce sont le: Flandres, qui assurent la puissance du clé ricalisme. Donc, elles ont le droit d'impo ser leurs exigences et de faire prévaloir leui volonté. Le patriotisme, qu'on invoque audacieu sement dans cette affaire, Commande cii défendre la culture française, qui est celh do la Wallonie et des classes éclairées di payj> flamand. Hlle constitue lo ciment d( l'unité belge. Le jour où elle aura dispari des provinces du Nord, chassée par l'actioi de lois Ivranniques ,violant le principi constitutionnel de la liberté des langues Il WL - il n'existera plus, entre la Wallonie ot les 1 Flandres, aucun point de contact. Elles ne , se comprendront plus. Leur pensée 11'aura plus aucune similitude. Elles se sentiront , totalement étrangères l'une à l'autre. Entraînées vers des centres d'attraction différents elles en arriveront vite à se haïr. Les flamingants, qui prétendent expulser le français de Flandre, revendiquent, en revanche, le droit pour leurs compatriotes de parler exclusivement leur langue en Wallonie et d'y être compris par tous les fonc-t tionnaires. Les Wallons, de plus en plus, seront écartés des emplois publics, même chez eux. Quand, reprenant le mot do M. Dupont au Sénat, des Wallons ont préconisé la séparation pour résoudre pacifiquement le conflit des races, les journaux cléricaux ont crié à la trahison et à l'antipatriotis-nie. La centralisation, pour1 eux, est un dogme. Et la diminution des attributions du pouvoir central serait, parait-il, une calamité nationale ! Mais ces mêmes cléricaux s'ingénient ià détruire le seul lien qui unissent le Midi au Nord. Ils ne sont pas partisans de la séparation mais... ils la réalisent. Ils veulent créer entre la Wallonie et la Flandre une frontière infranchissable. Nous n'avons qu'à attendre. Lorsque les cléricaux auront accompli l'œuvre qu'ils ont déjià si bien commencée, nous n'aurons plus qu'à entériner le fait accompli. Allez-y donc, Messieurs les flamingants du ministère 1 LEUR PATRIE La Province, de Mons, signale Vétrange mentalité du personnel clérical belge qui reconnait VaUtorUé du Pape avant celle du Roi : L'Ecole normale de Brugelette qui fêtait son cinquantenaire avait invité toutes les autorités ecclésiastiques et civiles à y as-Sistûh Naturellement, le protocole veut que la place d'honneur &oit donnée à l'évêque et que le ministre des sciences et des arts emboite le pas à l'évêque. Ce faisant, cette école montre qu'elle a pour premier maître l'autorité religieuse qt (pie pour elle l'autorité civile se réduit d fteù de chose.- Le Courrier d<' l'Escaut écrit : « Mme Gosselin, présidente du Comité, donna lecture des télégrammes envoyés à Sa Sainteté Pie X, ainsi que de la réponse toute paternelle du Souverain Pontife, et proposa le texte de la dépêche à envoyer au Roi. » Ainsi donc, avant d'envoyer un télégramme ttu ÎHoà, on télégraphie à Rome, au grarid-iïiaîtrë; et l'on attend sa. réponse avant d'envoyer une dépêché au Rob Le j-\apc a donc reçu son télégramme plusieurs heures avant qu'on ait songé à envoyer une dépêche au Roi ; voilà certes qui montre une fois de plus que le cœur des cléricaux est à Rome et que Rome est le cerveau qui dirige l'enseignement clérical. Si dans les écoles normales agréées de l'Etat on enseigne ( aux futurs instituteurs et institutrices qu'il faut se soumettre à la volonté du Pape, dût-on pour cela violer les lois de son pays, il est évident que l'on formera un personnel enseignant peu patriote et peu disposé à observer la Constitution.Et c'est pour former de tels maîtres que le gouvernement a supprimé bon nombre de ses écoles normales et adopté toutes les écoles normales congréganistes ; qu'il sub-sidie largement les écoles normales congréganistes et qiue toutes ses faveurs sont pour l'enseignement libre, adoptable et adopté. Depuis longtemps, oh savait cela, mais il est bon de le rappeler de temps en temps afin de montrer jusqu'où va l'audace des cléricaux. La devise des religieux est : Rome est ma patrie, mon seul maître est le Pape et mon pays est partout où l'on est bien. En Belgique Le3* funérailles do Charles Buis Les funérailles de Charles Buis ouront lieu aujourd'hui, aux frais de la Ville. On se réunira rue du Beau Site, à 10 ■heures. Lo défunt les voulait simples, mais la reconnaissance publique les fera grandioses. Tous les cercles, toutes les Associations, tous les organismes du parti libéral seront représentés dans lo cortège où la Ligue de l'Enseignement marchera en tête, ayant été l'une des grandes préoccupations de Charles Buis pendant les dernières années de sa vie. Le corps sera conduit par la foule, de la rue du Beau Site à la place Madou, en suivant l'Avenue Louise, l'Avenue de la Toison d'Or et l'Avenue des Arts. Tout le long de ces vastes boulevards, les enfants des écoles feront la haie. Le bourgmestre de Mot a voulu lui aussi des funérailles simples ot modestes. Mais tout Bruxelles l'a accompagné jusqu'à sa dernière demeure. Il en sera de même pour Charles Buis. Sa famille a reçu de nombreuses cartes et des centaines de télégrammes de condoléance. C'est comme un deuil public, tant ià Bruxelles l'unanimité des regrets, dans tous les mondes et toutes les classes est vive. Un projet de monument Nous avons dit dès hier que le Conseil communal de Bruxelles avait l'intention de rappeler dans un monument les figures de Charles Buis et d'Emile de Mot, qui furent liés d'ailleurs par une fraternité de sentiments et une grande communauté d'idées. On a dit que Rousseau symboliserait le rôle de de Mot en modelant la statue du Droit et celui de Buis en silhouettant celle de l'Art. Soit, mais il faut cependant que les traits des deux bourgmestres soient représentés avec respect et qu'ils surgissent dans une belle vitalité pour que, demain, les générations appelées à se succéder les saluent avec respect. L'idée de considérer le grand homme à vénérer comme un accessoire dans l'exécution d'un monument, n'est-elle pas quelque peu... b'r»krrc. Ml Victor Rousseau, certainement, 11e donnera pas dans ce travers que l'on peut reprocher à certains sculpteurs. Le Roi Depuis la chute de cheval, qui aurait pu mettre ses jours en danger, le Roi a conservé une certaine raideur dans le bras gauche. Afin de lui rendre son ancienne souplesse, le.médecin a recommandé au sou verain de porter un sac rempli de sable faisant travailler le bras le plus possible Et le Roi. t\ Ostende, dans ses promena dos, ne quitte plus ce sac en moiré noir ressemblant assez bien aux aumônières d< dames. Un nouvel aéroplane bel^e On dftit au vicomte Louis de Monge 111 nouvel aéroplane construit sur des princi , pes entièrement nouveaux. Il paraît qu'il a été expérimenté à l'a< rodrome de Kiewit et qu il a donné d'e> cellents résultats. Puissc-t-il rendre moins dangereuse 1 conquête des airs. La Vie à' Bruxelles CHARLES BULS EN ITALIE.— UN FRON TISPICE. — L'ARCHITECTURE ET LES ARTS DECORATIFS. — LE MONT DES ARTS SERA-T-IL EXECUTE ? — LES DEUX UNIVERSITES. De notre correspondant bruxellois : Le dernier voyage de Charles Buis fui pour l'Italie, sa terre de prédilection. I] s'y rendait souvent et se plaisait à vivre au milieu des souvenirs qui peuplent Rome, Florence, Venise et tant d'autres cités, en archéologue et en esthète. Et dans cette patrie commune aux artistes, il défendait le passé contre le présent, s'alliant à tous ceux qui entendaient le respecter. Son influence était telle que le syndic de Rome lpinvita à Idonner une conférence sur le caractère esthétique des villes et elle obtint auprès d'un public d'élite les approbations les plus chaleureuses. Cela se passait il y a quelques années et depuis notre émineut compatriote fut consulté dans des cas difficiles pa.r des édiles italiens qui entendaient concilier l'agrandissement et l'embellissement de leur ville avec le souci de respecter les vestiges de l'antiquité et les legs de la Renaissance.Sa mort doit avoir de l'écho au-delà des Alpes, dans ces cités qu'il admirait et entendait, avec la grande famille des artistes, préserver de tout acte de vandalisme.C'est à Florence, où il s'attardait devant les Palais et dans les Musées, qu'il sentait sa santé s'affaiblir, il y a quelques semaines Mais elle triompha de cette première attaque et il revint en Belgique les yeux remplis de ses chères visions. Jusqu'à sa dernière heure, il a donc vécu de là vie qu'il aimait, toute consacrée à do nobles causes. * Pour nous la Perse appartient plus que jamais à l'actualité. A 1a suite de certaines intrigues notre influence s'évanoui-ra-t-elle et verra-t-on M. Mornard reprendre le chemin du pays V Voilà qui mettrait fin à tant de légitimes espérances.. Défions-nous de ces échos et tandis que de nouveaux fonctionnaires partent pour la 'Perse, il serait par trop étrange de voir cet exode paralysé par ceux qui en. profitent si largement, A l'heure où nous avons les velix fixés sur cette terre lointaine, viennent de paraître les Contes Persans d'Auguste Moli-tor, écrits avec autant de sincérité que de veive, tableaux colorés, qui ont été vus, récits sincères de belle allure. Un frontispice de Marie Molitor les présente au lecteur, de cette artiste vaillante aux pinceaux emplis de fluide aérien quand ils ressuscitent des fleurs et qui se muent en un crayon habile et pittoresque pour parer ces récits de la frontière d'un vêtement d'art. C'est, au milieu du désert, veillant sur le puits au vieux cintre typique, le cavalier persan, fusil en bandoulière, calme, réfléchi, stoïque, statue équestre so découpant sur l'infini. Tandis qu'au lointain s'assemble la caravane, annoncée par ' trois chameliers d'avant-garde. Et" Tfest en quelques traits^ le surgissement de toute une contrée que l'effort belge tente de faire sortir de sa soli-tude. , , „ Quand la locomotive y remplacera-t-elle la caravane ? Ce ne sera plus la Perse, historique et fantastique, la Perse si bien caractérisée par les Contes Persans d'Auguste Molitor et le frontispice de Mme Marie Molitor, mais la Chine elle-même n'est-elle pas allée au progrès ? ^ L'un de nos plus réputés architectes, Eugène Dhuicque, président de la Centrale, a tenu à protester contre une disposition réglementaire du Salon. A la section d'architecture sont allés les plans, les épures, les projets graphiques des architectes ; aux arts décoratifs tout ce qui touche ià la décoration intérieure. N'y a-t-il pas là un danger ? Qui ne voit la déduction paradoxale qui s'impose. La décoration intérieure n'est plu« du domaine de l'architecture et, par conséquent, du domaine de l'architecte ? M. Eugène Dhuicque ne peut l'admettre. Aucune époque a-t-elle jamais ainsi dénoué l'architecture intérieure de l'architecture ex térieure ? Les formes et les éléments de chacune d'elles sont différents ; évidemment puisqu'il faut bien qu'ils le soient ! Mais les principes de composition varient-ils donc Le but de l'architecture n'est-il pas de crée] un abri, un décor, un cadre à la vie intim< ou publique. L'intérieur d'une bâtisse est donc l'essen ticl et ses formes extérieures 11e sont qu< la résultante de sa disposition organique Aussi le jour où les architectes abdiqueron devant le mouvement qui se dessine, leu: profession n'aura plus de raison d'être. Tel est le raisonnement du distingué ar chitcete. A ses confrères à bien s'en pé nétrer pour se mêler là ce mouvement et finalement, le diriger. S'ils continuent à s'ei désintéresser, auront-ils droit de se plain dro ? „ , A l'exposition de l'Art applique, à Colo gne, l'école des architectes allemands n participc-t-clle pas à cette évolution ? Evidemment... Pourquoi 1;l nôtre n'au rait-elle pas en la matière d'heureuses ini tiati'ves, substituant parfois ià de mauvai pastiches des formes nouvelles et affirman des idées neuves sans la moindre faute d goût. La recherche chez certains décors teurs les incite à ne plus tenir compte d-« Beau » et du « Confort », inséparable de" l'ameublement. L'un ne peut aller san l'autre. Pourquoi nos architectes ne créent-ils pa un mobilier qui, tout en obéissant aux toi danccs nouvelles, s'écarterait des forme étriquées"? Nous les attendons à I'ojuvi avec l'espoir d'applaudir à leurs initiative! Lo Mont des Arts sera-t-il exécuté ? ? l'on a discuté pendant des années le pli ou moins de nécessité de la Jonction Nor< Midi, par contre jamais une voix ne s'e: élevée pour parler de l'inutilité de déga.g< les Musées. Jamais il ne s'est trouvé un Bruxello pour combattre l'idée, de doter la capita de vastes locaux ouverts aux expositioJ ! triennales et annuelles. Au coolr.a're, il a un accord touchant, une unanimité a. solue en faveur de ce principe : constru ! tion d'un palais des Arts uvort aux: mr t r e ■« anciens, aux maîtres d'hier, aux a tistes d'aujourd'hui. Ce qui 011 a retardé l'exécution, .c'est 1g projet de Maq.uet. Mais aujourd'hui que l'on a celui d'Acker continué par Calu-1 waers, digne de l'approbation chaleureuse de tous, pourquoi en retarder la réalisation ? Et l'argent... Ici il ac s'agit pas d'un projet "sompfuaire. Un pays ne vaut pas uniquement nar son commerce et son industrie, mais aussi par l'art qu'il affirme. Athènes a dû surtout sa gloire aux artistes.La Belgique s'honorera en donnant a ses belles collections d'œuvres anciennes et modernes le cadre nécessaire, tout en encourageant les expositions du jour. Elle a sacrifié plus de GO millions au port ensaQ)Ié de Zéelbrugge. Ne peut-elle en dépenser 30 pour mettre à l'abri du fou les trésors qu'elle possède et élever à l'art un temple digne de notre civilisation affinée Pourquoi ne pas créer un 'bnds spécial au profit, du Mont des Arts ? H est impossible de laiscer s'éteindre dans 1 oubli un projet aussi remarquable que le projet Ae-ker-CaJuwaers. Ce serait une faute, ce serait un crime Un pays qui 11e trouverait pas trente millions pour honorer toutes les grandes affirmations de l'Art serait mûr pour la décadence. ■X* Nous allons donc avoir deux Universités, notre grande Université libre pour laquelle Buis a tant lutté, et l'Université du Travail.On s'occupe des plans de la première qui s'élèvera au parc Léopold. Où va-t-on situe** l'autre ? Au Solbosch ou au quartier maritime ? Au Solbosch', sur l'emplacement du Palais de Belgique, quelle ampleur elle prendrait! Mais serait-elle dans son ambiance en un quartier aristocratique ? Au contraire, près du Port, elle serait dans un milieu de luttes et d'efforts et les ouvriers qui s'y rendraient ne seraient pas condamnés à un trajet trop long. II se peut donc que le Port l'emporte sur le Solbosch. Une décision interviendra prochainement, La capitàle va donc édifier jeux Universités, presqu'en même temps, ce qui prouva on faveur de sa passion de l'enseignement et de ses bonnes finances. CM8EH PRQjfiKOlflL DE IIÊSE •SEANQF; DE MERCREDI uvji. i.ouuiaye presiae. M. Lohest-Remy lit un rapport de commission proposant l'intervention de la province pour une somme de 40.000 francs dans l'achat de radium destiné aux Hospices civils, et l'inscription au budget de 1915 d'une somme de 35.030 francs pour la part de la province dans l'agrandissement des locaux du service de radiologie à l'Hôpital de Bavière.M. Fraipont appuie la proposition de M. Lejeune d'allouer un subside extraordinaire sur les fonds provinciaux à la commission administrative du chemin de grande communication de Rehaiïïnont, ià Trois-Ponts f our l'aider à faire faoe aux dépenses supplémentaires d'entretien occasionnées par les transports de bois de M. Chamberlin, de Chàtelet. La Commission propose le renvoi à la Députation permanente . Après échange de vues entre MM. Mot-tard, Grégoire, Lohest, Mercenier, Boulanger, Francotte, Defize, M. Lejeune demande un subside de 600 francs pour la commune de Fosse ruinée par- la réfection de ce chemin.M. Debarsg combat cet amendement. M. Defize. Si la situation de cette commune est intéressante et exceptionnelle^ pourquoi le Conseil ne prendrait-il pas en considération la demande de M. Lejeune. Le renvoi à la Députation permanente est voté. Le Conseil adopte les conclusions du rapport de la 3e commission, sur l'établissement aux taxes provinciales : 1° de 50 centimes additionnels à la taxe sur les revenus et profits réels perçus par l'Etat en vertu do la loi du 1er septembre 1013, exception quant à la partie de la taxe se rapportant aux intérêts, primes îots d'obligations et aux bénéfices réalisés dans des établissements distincts situés à l'étranger ou dans la colonie ; 2° 75 centimes additionnels à la taxe sur les automobiles et autres véhicules à moteur, sauf les bateaux et canots. M. Mercenier lit le rapport sur la question de l'hospice-hôpital de Huy ; la commission propose un crédit de 109.000 fr. à répartir sur les budgets de plusieurs années.M. Debarsg présepjp un amendement subordonnant l'allocation de ce subside à l'exécution simultanée de l'hospice et de l'hôpital. M. Lebeau combat cet amendement. Huy ' peut établir dès maintenant des travaux ' partiels. ; L'amendement est rejeté et les conclusions du rapport adoptées. ; LE BUDGET POUR 1915 M. Gilles Gérard donne lecture du rap-f port du projet de budget de la province ^ pour 1915. Le rapport signale les conséquences financières occasionnées à la province par les impôts nouveaux du gouvernement et la loi scolaire. \ ©ef mesures doivent être prises pour parer aux difficultés nouvelles. Le rapporteur constate l'heureuse situa-. tion de la caisse provinciale. ^ La province dépense plus de 150.000 francs pour la. lutte contré la tuberculose. M. Pcllzer développe une. proposition de porter l'allocation de l'artîele G0 de 3.000 3 francs à G.(XX) francs afin de permettre à la t Députation ' permanente d'or.vaniser des 2 cours de garde-malades à l'instar de ceux ,- de Liège et aux mêmes conditions, dans 1 d'autres villes, notamment à Verviers. s M. Grégoire. Une Commission spéciale s s'occupera de cette question des cours et des écoles de garde-malades et d'infirmiè-s res. La proposition est prise -ii considéra-i- tion et renvoyée à la 2e Commission, s La séance est levée à 5 heures, e Jeudi, séance publique à 3 heures. J NOS FEUILLETONS 1- Nous commencerons demain la publica-ît tion de ■ L'Ile au Poison ie du nomancter anglais A.-T. quiluer-y COUCH, traduction de Jacques des GACHONS. c- Nos lecteurs trouveront certes plaisir à suivre les péripéties attachante s Me ce récit r- I d'aventures, d'un intérêt très vif cl d'une | forme littéraire curieuse.

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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