Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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26 januari 1914
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s.n. 1914, 26 Januari. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vq2s46j918/
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Lundi 26 .lanviAf iqia. UN NUMERO CINQ CENTIMES Lundi 26 Janvier 1914. Franco en Belgique Un an : Î5 %, » » 6 mois ; 8 fr. » » 3 mois : 4 fr, France en Hollande Un an : 22 îr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉI ÉPHflNP SRT JOURNAL DE LIÉGE Annonces. , . la ligne, 20 esnfc Réclames. . 40 csnt Faits divers . I franc Réparations judiciaires * 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés u pente îigaa 30 cent Émissions. . S frans BÉDAOTIGH TÉLÉPHONE 917 FEUËLE PdUTIOÛ'Ê. UTTEBâiBE ET CÛSÉERCiALE, - FONDEE £N Ï784 RÉDACTION ET ADMINISTRATION ? BOULEV ARD DE LA SAUVENIÉRÊ, 2S> ÉTRAGER XL 11^ V-HA-rtfAX La Semaine politique •■«■•3X- «► 8" » En Albanie Au pays du vaudeville politique. Les pui: eanees regardent avec ctonsiUernation lie acteurs albanais. Elles ont l'air de poule qui auraient couvé des œufs de cane:-. Tou les beaux projets sont jetés part- dessu bord. Les commissions internationales s débattent dans des. difficultés inextricables Elles doivent compter avec le caractère de hommes politiques albanais. Ceux-ci son connus (pour leur duplicité. Ils en donneri chaque jour des preuves nouvelles. L'intervention turque dans la cjndida ture d'Izzet pacha au trône d'Albanie n saurait plus être niée. On espère, à Cons ta nt inopTé, prendre la Grèce à revers ei lâchant sur l'empire les hordes de mon tagnards albanais. Essaîà îpaeha ^réclamé ses sympathies pour le Prince de Wied, ce qui ne l'em pêche pas de (Pratiquer la guerre civih et do se cailler un petit fie-T dans le nouvé Etat. Le; nouveau souverain agrée par les puis sauces, le Prince de Wied persiste à vouloir sè rendre en Albanie, malgré 'es conseils de prudence qui ne lui sont pas ménagés par l'Empereur d'Allemagne. Cette obstination pourrait Lien. coûter la vie .au ,Pii}uGô. i^e (ifanaflisme musulman est en-: recrude.-eonce -chez les Arnoutes, et un Albanais, pour gagner le paradis de Mahomet, sériât bien capable de supprime* un chràién, fùt-iî Priiic.: de Wied et souverain.Il ne s'agit pas ici xFune supposition faite à la légère. Les passions politiques et religieuses sont déchaînées là-bas, et les choses qui s'y passent ne sont qu'incidents?' anodins à côté des événements tragiques (fui s'y préparent pour le printemps prochain. Ni l'Autriche ni l'Italie ne font part de leurs intentions d'intervenir dans le gâchis dont elles sont |j$uts ou moins responsables. Déjià, la presse romaine fait entendre que l'immixtion de l'Italie dans la question d'Albanie n'était dictée que par la volonté de maintenir l'équilibre des forces dans l'Adriatique. Jamais Rome n'a poursuivi un but d'acquisitions territoriales, contrairement à la politique autrichienne qui visait au partage de l'Albanie et à l'absorption du Monténégro et.de la Serbie. Maintenant que l'intervention européenne est indispensable, l'Italie et l'Autriche sont dans le plus cruel emba.rras, car elles n'ignorent pas que leur action simultanée risque de provexjuer des difficultés et de détruire leur belle amitié qu'elles prodament sî solide. L'heure des désillusions a enfin sonné. On s'aperçoit un (peu tard que la Constitution de l'Albanie, sous, le contrôle occulte austro-italien, n'était qu'un rôve, et l'Italie ,.est 'la première à vouloir Se dégager du guêpier. C'est pour Rome et Vienne La période d'hésitation. Elle se manifeste déjà par une attitude plus conciliante à l'égard de la Grèce, et le voyage de M. Venizelos n'y est certainement pais étranger. Il faut attendre que la situation selt un peu éclaire ie. Nous allons assister à 'a lutte entre les deux prétendants au trône. D'un côté, le Prince de Wied, de l'autre, Izzet Pacfhia, ancien ministre de la guerre à Constantin ople, qui vient de faire connaître qu'il accepterait éventuellement la souveraineté. « Je n'ai absolument rien fait pour ipro-» voqùer ces, offres. Je n'ai aucune espèce » de relations aveé Ismaïl Kemal ; l'ai eu » des relations avec Éssad, mais pa.s sur » cette question. Un grand nombre d Alïxi-» nais me faisant l'offre du pouvoir, j'ac-» eepterais éventuellement, sous les ;ondi-» tions suivantes : » 1° Si tous lés partis albanais m-acoep-» fiaient ; » 2° Si toutes les puissances étaient d'ac-» cord sur mon nom. » J'accepterais pour pacifier le pays., car » je ne suis pas un aventuriér et ne veux » pas d'eftusion de sang. >*> Je n'ai encouragé aucun Albanais. Je » i!o suis pour rien dan* les événements » déplorables actuels de Vialona et de Du-» raszo, car j'aime l'Albanie mon pays où, » depuis cinq siècles, ma famille possède » -N'assilitch un fief donné par le sultan » Mohammed le Conquérant. » Je suis persuadé crue l'Albanie peut for-».vmer un Etat indépendant, si on chef » raisonnable est accepté par la grande » majorité du pays. » ./ Interrogé sur la candidature d)u prince » de' Wied, Tzzet roa-iha m'a répondu : » — Le pr'moe de Wied risque peut-être » beaucoup s'il débarque, vu l'excitation » de l'élément musulman albanais. » Le Temps. On peut tenir pour certain qu'Izzet pa-"hia saura revenir sur ces conditions qui tic sov,t- fwmuWes que pour les besoins de <sn n'-rf T1 continue ses démarches et ses partisans intriguait en. sa faveur. Nous n'en sommes encore qu aux débuts de la lutte. Turquie Le gouvernement ottoman conduit front la. réorganisation de so-n armée et jea négociations relatives à la mission militaire allemande, ainsi qu'aux réformes arméniennes. Celles-ci paraissent adoptées er) principe. L'avenir nous dira si la lurquie entend les appliquer de la même façon qne celles qui lui ont valu la perte de la Ma-véd'oine. Cela ne nous étonnerait pas le moins «u monde. Nous sommes habitues depuis des années /à voir les Turcs poursuivre leur suicide méthodiquement. Au sujet de la. mission militaire dont les membres ont reçu de nopveaux pouvoirs, la Riussie entend obtenir des explications très précises. Une note officieuse parue la f-Oeltiische Zeitùhg laisse entendre qu* l'Allemagne ne fera pas de cette discussior ta,»,» question de prestige, et qu'elle évitère jpau- -tr-op d'obstination de compromettre les excellentes relations qu'elle entretient avee la Russie.. Il y< a là un .avertissement pour les Jeu hes-Tuncs qui devront iib/ijuJonner tout es poir de réussir & semer la division entre 2es puissances. 11 y a pour ces dernières un< urgente nécessité de s'entendre pour impo &er iiji» intéressés la solution qu'elles pré cotisent &n ce qui concerne le problème de; fies, Leur ;'iÀcisIon doit être notifiée au plu; tôt. La prétendue réorganisation de l'aimée turque dissimule, en effet, une véri tfcbïe mobilisation <y<niirç la Grèce. Il n'es douteux q>ue des troupes àqnt massée: «en Asie-Mineure en face de Chio el Myti 3cne. IJé but de ces préparatifs! ne saurai être djssuflijté, N'y a-t-il pas ehi outre lej j°g"^gË^a|gMgM«glllMMIW.MIWWHIiai«W »ICP W WIHLI1BaBMgi6> achats de cuirassés et la reprise d'un r vire confisqué par l'Italie et que celle restitue. Ces acquisitions navales ne sa „ raient viser d'autre pays que la Grè( D'ailleurs, les Jeunes-Turcs ne cachent p leurs projets. Ils veulent reprendre Chio Mytilènc. Ils le disent et se préparent placer l'Europe devant le fait accomp C'est ce que dit le Taninc. « Puisque l'E rope admet les faits accomplis, elle acquic cera, si nous la mettons devant un nouvec ' fait accompli. » 5 Ces. paroles révèlent suffisamment l'ét à d'esprit dans lequel les Jeunes-Turcs : ^ complaisent pour l'instant. Ils compter s' dit-on, sur l'appui bulgare pour rédui: la Grèce. Illusions que tout cela ! " La Bulgarie y regardera à deux fois a va; ^ d'entreprendre quoi que ce soit contre l u i ou l'autre de ses anciens alliés, du moin t immédiatement. On ne perd pas de vue Sofia, que l'alliance roumano-serbo-grecqi reste entière en ce qiui concerne le maii ; tien du statut balkanique instauré par ! 1 traité de Bucharest, { De plus* le nouveau ministère roumai vient de faire connaître qu'il entendait coi tinuer la politique extérieure adoptée pa le précédent cabinet. Cette décision devrait faire réfléchir le Turcs et les ramener à une plus saine ap préciation dès conditions politiques des Ba kans. Leur obstination 'à vouloir discute la décision de l'Europe ne peut qu'aggra ver la situation de la Turquie. Celle-c ne disposera pas de la maîtrisé de la me avant sàx mois ; en outre, les Bulgare n'ayant aucun intérêt à attaquer l'un de alliés balkaniques, trouverait un grain avantage à reprendre la Thrace et Andri nople, pendant que les Turcs seraient oc cupés à Chio et Mytilène. De sorte qu'ei fin die compte, c'est encore la Turquie qu perdra dans cette, affaire. Tout ce que l'on,annonce, comme les nié gociations italo-turques paur la remise di Dodécanèse ; la reprise des relations diplo matiques gréco-turques ; la rupture de: ' pourparlers turco-serbes. les incidents d< I frontière gréco-bulgare, ne sont que de: ' prodromes du nouveau conflit qui s'annen î ce entre la Turquie et la Grèce. France I En réoccupant le ministère des finances | ML Caillaux n'a pas obtenu le succès qu'i j espérait. Sa critique de la gestion du mi j nistère précédent, n'a abouti qu'ià l'adiop-i tior: du programme combattu par les radi j caux-socialistes et les socialistes. C'est le ' cas pour les Français de répéter « c'étaii ■ pas la peine, assurément, de changer d« | gouvernement ! » j Les .dépenses nouvelles devant être cou-{ vertes par des impôts nouveaux, M. Cail-; laux a dû faire de la surenchère électorale : et donner satisfaction au groupe socialiste, 1 en déposant un projet d'impôt sur le capi-| tal avant même que l'impôt sur le revenu j ait été voté par le Sénat. j il est curieux de constater que le minis-| tre des finances cherche u imposer le ca-; pital qui travaille et indispose ainsi les ; industriels et les commerçants qui appré-j hendent les mesures inquisitoriales du fisc. Dès lors, le ministère ne doit pas s'éion-ner de i opposition qui grandit chaque jour et le met à ta merci d'un discours de M. Briand ou de M. Rarthou. Ai. Caillaux est un financier fortement intéressé dans les agissements de grands i établissements, que sa situation de ministre des linances peut avantager. Il a toujours su allier la politique et les affaires. Rien de surprenant, par conséquent, si des attaques saut portées contre lui et si de vieux souvenirs et des erreurs sont exhumés par ceux qui le combattent. C'est ainsi que le Figaro remet sur le tapis la question du Maroc et du Congo, traitée par les ministères Monis et Caillaux. L'évocation n'est certainement pas flatteuse pour ce dernier, car les édhecs de la diplomatie française lui sont attribués. De plus en plus la preuve est faite que M. Caillaux a en quelque sorte facilité la poussée en avant des Allemands vers le Congo belge, par la vallée de la Sangha. Si un jour nous avons affaire avec l'Allemagne de ce côté, nous le devrons à l'actuel ministife dès; îijnances français. Si le sort de notre colonie était en danger, c'est M. Caillaux qui en serait cause pour avoir fait passer les intérêts matériels d'un groupe avant les intérêts politiques de la France et de sa voisine la Belgique. Cette belle action justifie une fois de plus le programme préconisé par M. Briand et explique la nécessité pour la France d'avoir aux finances des ministres qui soient désintéressés et dégagés de préoccupations financières personnelles, pour n'avoir à envisager que les intérêts de leur pays sans pour cela compromettre ceux de leurs voisins. Allemagne Les verdicts rendus par les tribunaux en faveur des officiers sabreurs de Saverne ont en Allemagne une répercussion inattendue.Ces incidents, qui ne devaient avoir d'écho qu'au Reichstag et à la diète prussienne, ont débordé dans l'Allemagne entière.Et ce sont ceux-là précisément qui auraient dû avoir le succès très modeste, qui provoquent un toile général par leur arrogance.Les hobereaux, les militaires et les conservateurs prussiens ont causé tout le tapage Ils en sont arrivés à insulter le Reichstag et les Etats de l'Allemagne di; Sud. Ils ont été jusqu'à laisser échappei des propos offensants pour l'armée bava> roi,<56, La réponse ne s'est pas fait attendre,Les Allemands du Sud protestent éner-giquement contre l'attitude des Prussiens qui cherchent à étendre leurs mœurs et leui arrogance dans tout l'Empire. Le lieute nant von Forstner ne s'attendait certaine ment à ce que son geste provocant et ses paroles malodorantes eussent de si graves conséquences. Cependant- la chose est main tenant évidente. Il y a menace de rupture cn*.r« Prussiens et Allemands du Sud. S'i n'y a pas rupture, îa fissure n'en persis tera pas moins". Ce nouvel incident est un sym-ptôme trè; sérieux de la nouvelle lutte qui se marii feste dans l'Empire allemand. La réactioi aristocratique et religieuse d'un côté, re présentée par les « Junkers », les militai : res et les conservateurs, l'évolution bou'r : gflbjèë de l'autre côté, représentée par le: ■ grandi? industriels, les commerçants, les intellectuels. ; Les premiers se groupent autour du Rp ; de Prussç, souverain de par la grâce ai Dieu et jouissant d'un pouvoir absolu. Le: autres, avec la conscience des nécessité: : modernes pour un Etat aussi grand, auss ; avancé, veulent une extension des pouvoir - de la nation. Les dernières discussion: i im Reichstag et au Landtag ont révélé un 5 Situation anormale ; La Constitution d> a- « l'Empire allemand subordonnée aux ci I cisions d'un Souverain autocrate en Pn u- se. Ceux qui ont fait la grandeur indi e. trielle et commerciale de l'Allemagne . as gent que ce serait marcher en arrière q et de laisser le pouvoir militaire prédomir à le pouvoir civil ; Saverne leur a ouvi li. les yeux. Ils ont compris. La manifestati u- prussienne était une tentative d'intimic; s- iion que les protestations bavaroises, \vi -u tembourgeoises et tadoises ont réduite néant. La lutte est engagée entre la Prus it et son Roi d'un côté, la nation et l'Allem ;e gne élu Sud de l'autre côté, t, A. M. n FRANCE n Un discours de M. Barthcu s, Bordeaux, 25. — M. Barthou, ansien pi à sident au Conseil, a présidé aujourd'hui : e Cercle Voltaire, un déjeuner politique, i- l'issue duquel il a prononcé un discou e très applaudi. Il s'est d'abord flatté d'avoir defene n constamment la République, contraireme aux affirmations de ceux qui l'ont attaq r et qiui, dit-il, servirent jadis, ou ménagère le boulangisme. s Ba.r(lhou reproche . à ses contradicteur notamment à M. Renoult. mifiistre d'e l'i: térièur, ci à M. Clémenceau, d'avoir toi jourà, malgré ses défis, -évité un débat p blic. j M. Barthou justifie ensuite les divérsi P circulaires inspirées sous son ministère p; 3 une politique d'apaisement, entre autr< ' celles relatives au monopole scolaire et l l'observation du vendredi saint dans la m; rine: L'ancien président du Conseil se déclai ~ àdvèrsaire irréductible du monopole c I renseignement. M. Barth >u renouvelle ici le démenti qu' donna déjà à Aix-'les-Bains. relativement la reprise indirecte des négociations ave 1 le Vatican. Cette reprise, ajoute-t-il, n ; serait pas incompatible avec le maintie | de la séparation! que M. Barthou considèr ; comme définitive. Mais si un gouvernemer ' considérait nécessaire ce rétablissement, ne devrait pas le négocier sans la volont avertie du- parlement. M. Bathou expose ensuite sa politique f nancière qu'il oppose !à celle de M. Cai! laux. De cette dernière il dit : Elle peut être 1 politique d'un parti que dominent les soi cis électoraux, il est impossible d'y recor naître le programme d'un gouvernemen qu'inspirent les intérêts supérieurs et pei manentsi du pays. Puis l'ancien président du Conseil répèt la nécessité de mainténir la loi de 3 ans nécessité reconnue par M. Noulens, minis tre de la guerre. M. Barthou trouve étrange que 'e gou vernement accepte l'appui des unifiés don j l'unique ••soaici est précisément de la dé i truire. Favoriser aux élections les adveir | saires de la loi, serait une honte et crée i rait im danger dont l'état instable et me naçant de l'Europe accentuerait gravemen i -les menaçes. | M. Barthou ne veut pas exagérer-les-pé i rils de la situation extérieure. Mais on de ! hors des dernières difficultés créées. pai . la .guerre des. Balkans, ne peut-on releve: ; des symptômes qui, s'ils ne sont >^as im ; médiatement inquiétants, doivent, faire sé ! rieûsc-men/, râfléchir. Jamais la France n'eu i plus besoin d'être vigilante, unie, armé* i et forte. j L'ancien président d'u Conseil termirn par un apipei à la concorde nationale qu< réclame la France laborieuse. Ccngrrës socïaîtsto Amiens, 25. Le parti socialiste a ou vert aujourd'hui son Ile Congres national • Les délégués étrangers, dont M. Wauters ! délégué belge, ont apporté le salut de leur; ! organisations et les vœux de celles-ci poui j le prolétariat, français. * Puis le secrétaire du parti, expliquant 1< ' devoir de tous les socialistes, a fait de: vœux pu'air une entente iranco-allcnandi apîievée par une entente franco-anglo-alle mande. Il a lu des télégrammes de sym/pa tîiie de socialistes de tous les lîays. ALLEMAGNE Les incidesité de Saverne Berlin, 25. — L'officieuse Norddeutscli Aligcmcinc Zeilung cherche à explique: l'absence des membres du gouvernement i la séance d'hier matin au Reidhstag. L< gouvernement n'a fait que se conforme: aux usages déjià mis en vigueur par 1< prince de Bismarck. Une participation di gouvernement n'aui'ait avancé à rien. Une délibération du pouvoir législati ne peut avoir lieu sUr des questions tou chant au changement des prescriptions mi litaires. Le M or g en Post, commentant le vote di Reich-stag décidant de s'ajourner à mer credi prochain, dit : « Le Parlement a re levé le gant que le militarisme lui a jeté Il a montré par ce geste qu'il en avait as sez d'être considéré comme une machine i parler et ù voter. Il a montré qu'il pouvai •agir. » ANGLETERRE L'affaire Liptor; Londres, 25. — L'instruction ouverte con tre huit officiers, sous-officier et un nom bre égal d'employés et- anciens employés de la maison Liplon, à pa'opos d'iune ques tion de pots-de-vin payés par cette mai son à des militaires chargés du servie* dos cantines de l'année, a été reprise aujourd'hui à Bow s tre et. Comme nous l'avons dit, c'est sur la dé nonciation d'un a^pien employé de ïa mai son Lipton que cette instruction a été ou verte. Deux autres officiers ont été inouï i es aujourd'hui, le lieutenant-colonel Wit taker et le capitaine Quarrel. Le représentant du ministère public es entré dans le détail des transactions. L'in spection des livres de bainique a prouv* que le colonel Wittaker recevait annuelle mont cJX) livres de la maison Lipton. Lt représentant du ministère public a insista surtout sur la culpabilité de deux ancien ri i recteurs do cette firme, dont l'un M M.intj, est retenu par une maladie à Paris Ce soîn.i ces directeurs qui ont donné i leurs subordonnés l'ordre de corrompre de militaires, d'autant plus susceptibles de s< !ai : ; :r tenter que leurç ressources n'étaien ipas coinsidôrablea. L'instruction reprendra vendredi et du rera probablement encore plusieurs se maines. La rêstetaiicd centre ie Home RuJ< Londres, 24 janvier. — La province d'Uls ter a, comme on sait, constitué un gouvei f ne m eut provisoire qui, se substituant au. : autorités régulières, prendrait la directio: > des affaires au cas où le home rule' serai | proclamé, et dirigerait la résistance-. Le j membres de ce gouvernement éventuel vier î nent de tenir, sous la brésidence de si > Edward Carson. une série de réunions trè 2 importantes. On se rendra compte de l'itr î portance des préparatifs en apprenant qu': ié- y a été décidé, entre autres, que le nomi is- des volontaires qui s'étaient engagés à s* is- vir et <à combattre, même par les armi u- l'application du home rule, s'élevant ue l'heure actuelle à cent dix mille hoijum er les registres d'enrôlement ont été clos. :rt En outre, des commandes auraient é m passées, la semaine dernière, à des m; a- sons de fournitures militaires pour la. co ir- fection d'uniformes d'étoffe brune, d'i à modèle semblable à celui que portent 1 se volontaires anglais. Des bidons, des sac a- des cartouchières ont été également coi mandés. Au cours d'une réunion, il fut indiqi » qu'il y a à l'heure actuelle assez de fusi de fabrication moderne et de baïonnett pour armer quatre-vingts pour cent d< hommes enrôlés, et on aurait commencé, e é- Irlande même, la fabrication de munitioi tu dont une loi récente a, comme on sai à interdit toute importation. Enfin, 500 m rs trailleuses commandées antérieurement ai raient été reçues en pièces détachées < [u n'auraient plus qu'à être montées. Lps v< at lontaires orangistes ont été divisés en tro. îé corps d'armée et attendent, disent-ils, ave at confiance l'ordre de commencer les opér; tions. GRECE i- Nouvelles veies ferrées i- Péris, 25. — On signa" auijourd'hui, e: présence de MM. Venizelos et Romanes, mi 's nistres de Grèce, avec la soejété de con Lr stnuction des Batignollés, une conventio; 13 chargeant cette société'd'établir le railwa; ^ de raccordement Pi'ée-Athènes-Larissa e l- le railway Mientaux qui fera communique directement la Grèce avec l'Europe occi e dentale. Des dispositions et avantages spé e ciaux sont stipulés pour l'achèvement de 1; ligne %dâns le plus bref délai. Elle sera ex ^ ploitée au plus tard dans 18 mois. Sa Ion à gueur sera de 95 kilomètres à écartemen e normal- Le trajet Paris-Athènes s'effekl-e tuera en 60 heures. !1 ? MAROC 1 L'asEiassinat du cc:-asu'l de France é à T ange r Tanger, 25. — Voici dans quelles cïrcons tances s'est déroulé le drame qui a coût<! " la vie à l'agent consulaire de France, M. Chevandier de Valdrème. 1 M. de Valdrôme offrait un dîner à l'oc-" cas ion du passage à ■ Tanger de M. G-uiot " ancien délégué des porteurs de la Dette. t A huit heures, les invités étaient peur la ~ plupait arrivés et réunjs dans le sâloni de la. résidence avec le maître de la maison. 2 quand celui-ci fut informé, discrètement ' c;ae son cuisinier, nommé Le Quesunec, re- fus:.it de préparer le dîner. M. de Valdrôme sortit, et, voyant l'état d'ivresse dti cui-" sinior, téléphona à l'agence de France pour 1 demander deux soldats afin d'enfermer le domostique dans une geôle pendant quelques heures. Les hommes requis arrivèrent bientôt, " s'emparèrent du forcené et sortirent d'anc 1 le jardin. Sur ie seuil, tandis yaie M. de Valdrôme rentrait, le cuisinier prit à sa ceinturé son. revolver, dJont il tira quatre coups dainë le dos de iM. de Valdrôme. Celui-ci, atteint de, deux projectiles, «ent la fcrcë ] d'aller .jusqu'au salon en chancelant et dit: [ «Je.suis tué!» Puis il s'abattit comme une niasse, rendant le sang par la bouche. Il mourut presque aussitôt. Les domestiques et les gardes emmené-[ rer.t le criminel, qui fut enfermé au cachot tout proche du consulat de France. Le meurtrier, toujours surexcité, criait, se débattait, hurlant qu'il avait bien faits On " réussit cependant & le maîtriser. Ce drame, terrible dans sa rapidité, a ; profondément ému- les nombreux amis de ; M. de Valdrôme. Les scellés ont été posés aussitôt, à la résidence de France. i ETATS-UNIS Vers l'annexion d'Haïti New-York 25 janvier. — Le correspondant de la Tribune (à Washington, dit que les Etats-Unis prendront promptement des mesures pour arnèter la révolution à Haïti. Le cuirassé Montana a reçu l'ordre de se î rendre sur les lieux. Si l'insurrection continue, le gouverne-l ment d'Haïti sera forcé de suspendre le . paiement de l'intérêt de certaines obligations de chemins de fer arrivant à échéance : le -1er février. Le correspondant de la Tri-i bune prévoit que, dans ces conditions, le département d'Etat fera annoncer que 1 ad. • ministration rerfusera de reconnaître les rebelles, même au cas où ils parviendraient à renverser le gouvernement, et qu'une commission américaine sera envoyée pour i régler les affaires d'Haïti et réorganiser les élections. —i—-—— V •X- Londres, ?5. — L'aviateur Letemple s'est tué cet après-midi à l'aérodrome .le Hein-1 don. •3r | St-Pétersbourg, 25. — Le Tsar a conféré 1 à M. Delcassé, ancien ambassadeur de France à St-Pétersbourg, l'Ordre de Saint-André, en reconnaissance de ses efforts pour resserrer les liens de l'alliance franco-russe.■* Sofia, 25. — Le cabinet heJléniepie a consenti à accorder l'amnistie à tous leâ Bulgares se trouvant dans les prisons grec-' ques. Après l'exécution de cette promesse, | les deux gouvernements procéderont au ré-tablissemenit deis relations d%)lomatiques ^ nouvelles par la nomination de représen-; tants diplomatiques respectifs. ' Le litige grsico-bulgare concernant l'at-' tribution de là station d'Oktchilar sera, conformément au traité:de Bucharest, probablement soumis à l'arbitrage. ■* Sofia, 25. — MM. Radoslavoft, Tontchefi ' et Ghénaclieff ont commencé la campagne ^ électorale. Us ont démenti, avec la dernière énergie, le bruit attribuant au gouverne-.ment l'intention de jeter le pays dans une guerre nouvelle. Ils ont déclaré que le cabinet actuel, arrivé aux affaires au nom de la paix, restera inébranlablement fidèle è > sa plateforme pacifique. L'ancien ministre des finances, M - Theoderoff, a prononcé également un dis { cours, justifiant le gouvernement précéden-i contre les attaques dont il est l'objet. t -w- 3 Brest au, 25. — La nuit dernière, un pa. tron couvreur, veuf, âgé de 48 ans, s'esi r suicidé par le gaz d'éclairage, entraînan s dans la nlort. avec lui ses deux fils, sa fille - sa sœur qui tenait sa maison et la nièce el> 1 celle-ci. On ignore les motifs de son acte. i i l Âssocialioo Libéral à !S, —««-©--3»— ' Excellente séance que celle d'hier, e^ui té permis de constater l'union étroite qui exi li- te entre les membres, le Comité et le pu n- sident de l'Association libérale. Le rapjpc in si sobre, si convaincant de M. Van Hc es gaerden sur les négociations poursuivii s, depuis six mois avec l'Association progre a- siste, repoussant un jour ce qu'elle a va proposé la veille, a été approuvé par toi lé les membres d'une assemblée particuli ls rement nombreuse et attentive. Chacun 2s compris que c'était, en somme, l'indépe: î-s dance et la dignité de l'Association, é n ses membres, de ses. mandataires qui éta 's en jeu; Personne n'a contredit à cette coa t, clusion si vraie, si saisissante du rapipo: i- présidentiel. î- ;t « Nous nous trouvons donc en présene )- de ce fait que, ejepuis plus de six mois, le s progressistes maintiennent leurs prêter c tions intégrales et que nos nombreuses pr< l- positions conciliatrices ont toutes ét-1 r< poussées. » Aucune d'elles n'a jamais eu pourtar la prétention d'imposer aux progressiste un abandon quelconque de leurs idées o de leur programme, notamment en ce ep1 concerne le suffrage universel pur et sin pie à 31 ans pour les élections législatives provinciales et communales. » Vos délégués, unis à votre Comité gé néral, ont simplement défendu le droit aussi bien pour les membres de l'Associa tion libérale que pour les libéraux qui sou tiennent sa politique, de pouvoir préconi ser et discuter en toute liberté un ^ystèm d'élec.torat communal et provincial a/utr que le suffrage universel pur et - impie nous n'èntendons point, quant tà nous, ex c'.ur.e de notre Association, ni écarter di libéralisme ceux qui (pensent que le suif frage universel pur et simple à 25 ans oi môme à 21 ans peut être appliqué <à le commune et à la province, ni ceux oui peau sont qu'il faut y apporter des modalités e tempéraments : lorsque la Commission dee XXXI aura terminé ses travaux et lorsque la question électorale provinciale et com munale sera soumise aux Chambres, 'es li bérâùK pourront délibérer en connaissance de cause. o» Cette liberté de discussion que nous ré clamor..? pour certains d'entre nous, les progressistes se refusent à nous la reconnaîtra et prétendent interdire aux libéraux toute discussion, toute objection, toute réserve à l'établissement du suffrage universel pur et simple à la commune et à la province. » Le rapport, ainsi que l'ordre du jour qui en fut la conclusion ont été adoptés à l'unanimité des assisi&nts ; deux mains seulement se sont levées à la contre épreuve : ainsi tombent les illusions dé ceux qui croyaient que l'assemblée désavouerait le Comité qui a poursuivi, dans un esprit de modération et d'union, ces laborieuses négociations. C'est- èi co sentiment 'l'union que M. Van Hoegaerden a fait appel dans une péroraison émue qui, espérons-le encore, rencontrera l'écho qu'elle mérite dans tous les groupes libéraux de notre arrondissement.Taiilaliles et Corvéables i ■■Triu1 .ITI 'Trt" Cusque suum On se rappelle l'indignation de la Gazette de Liège lorsque, dans notre premier article du 14 janvier nous avons mis en cause le Ministre de l'intérieur, M. Berryer, comme responsable de l'exagération des addition». nols provinciaux, portés de 50 à 60 p. cent contrairement au texte formel de la circulaire interprétative du Ministre des finances en date du 30 'septembre 1913. La tiazette de Liège; pour disculper M. Berryer, jugea'bon' de rejeter sUr le Ministre des hiiair.ceé, M. Levie, la responsabilité de cet accroc à'sa propre circulaire, ce qui nous donna l'occasion de mettre en pleine lumière le but du gouvernement : ce but était de faire payer par les sociétés anonymes les subsides compensateurs mis à charge de l'Etat par l'art. 13 de la loi taxant les automobiles. Nous en avons fait la démonstration lumineuse. Mais nous nous étions trop pressés, sur la foi de la Gazette de Liège, de rejeter la responsabilité de ce truquage financier sur M. Levie, à la décharge de M. Berryer. : C'est bien ce dernier qui a exercé sur le conseil provincial la pression voulue pour faire voter les 60 additionnels nécessaires pour équilibrer le déchet de la taxe des automobiles, évalué par La Députation perma-oente à plus du tiers de la précision budgétaire de 303.000 francs. Celà se trouve acté tout au long -dans le rapport de la 3me commission du Conseil provincial, daté du 4 décembre 1913 et visé dans la délibération conforme du conseil du 8 décembre'. Après avoir constaté que le rendement de la taxe des automobiles et i motocyclettes sera inférieure d'au moins î 113.(XX) francs aux prévisions budgétaires, le rapport conclut : Certes, l'art. 13 de la loi relative d la taxe sur ces moteurs prévoit Vallocation de subsides compensateurs aux provincesf mais à condition que le produit de• *'es centimes additionnels à cette taxe soit inférieur à ses impositions actuelles sur les mêmes bases, déduction faite en ce• qui concerne les automobiles de Vaugmentation des ressources du chef de la taxe sur les revenus ou profils réels. Ce texte est assez énigmatique. M. le Ministre de l'intérieur a pris soin d'en limiter la portée, dans sa dépêche du ■1S septembre dernier adressée à M. le Gouverneur.(( H va de soi, écrit M. le Ministre, qui cette allocation est subordonnée à la condition que les provinces épuisent leurs pouvoirs, c'est-à-dire fixent leurs addilionn'elï aux taux maxima fixés par le législateur. > Dans une autre dépèche du 20 octobre. M. le Mmisire des finances nous fait savoir que nous pouvons percevoir CD centimes additionnels à la taxe sur les revenut réels et profits établie par la loi du iei septembre H) 13. Dès lors, que pouvons-nous faire ? Diminuer te taux proposé ? Mais ainsi noies augmenterions }e défici qu-e la loi nouvelle nous occasionnera e noiis perdrions le bénéfice de l'art, i? qu prévoit des subsides compensateurs. SU nous augmentons ce taixx, nous atiom nous heurter vraisemblablement à un re fus d'approbïiïion de l'autorité supérieure Dès tors, ii ne nous reste qu'à nous in cliner et à voler le projet qui nous -'st sou ' mis. Il résulte clairement de ce passage, qu< c'est M. Berryer qui a pris, dès le 18 sep tembre, l'initiative d'agir par voie d'intimi A dation sur le goiivernement provincial ^ pour le menacer, tout à fait illégalement de supprimer les subsides compensateur! prévus par la loi sur les automobiles, ai a cas où la province n'épuiserait pas ses pou s- voirs, c'est-à-dire refuserait de fixer ses é- additionnels aux taux maxima fixés pai le législateur. e_ Of* nous ine connaissons qu'un taux maixi îs ma indique dans la loi : c'est celui de 5C s- centimes additionnels, et la circulaire in-it terprétative du Ministre des finances dais tée du 30 septembre dit expressément que pour 1913 et 1914 ce taux ne peut-être dé-a passé que dans les provinces dont les addi-1_ tionnels d'après les anciennes bases dépas-e saient 100 p. cent, ce qui n'était pas le cas de la province de Liège où ils atteignaient i- 99 p. cent. t La Dépêche du Ministre des finances en date du 20 octobre, rapprochée de la dépê-çhe du Ministre de l'intérieur en date du 18 septembre a amené la 3e commission et le Conseil tout entier à conclure, que si 'a province ne portait pas ses additionnels , à 80 p. cent-, elle perdrait le bénéfice des subsides compensateurs de l'art. 13. f Voilà Comment la province a été obligée de faire le jeu des deux ministres, une sup-position qui excitait la gaieté facile de la . Gazette de Liège, riant comme une 'petite folle à cette seule idée. Le Ministre de l'Intérieur, M. Berryer, ' a commis un abus de pouvoir évident, en cherchant a faire prévaloir une interprétation absolument injustifiable d'après les textes légaux, et le Ministre des finances , s'est f<iit son complice en renversant dans , sa dépêche du 20 octobre l'interprétation ; mûrement réfléchie donnée dans son long arrêtâ inteflprétatif de la .loi; daté du 30 septembre 1913. " Et en proposant au Conseil l'adoption des 60 centimes additionnels imposés par les deux compères, La Députation permanente enregistrait clairement le succès de leur manœuvre, dans les termes suivants : « Afin de maintenir l'équilibre,budgétaire pour 1914, tel qu'il a été établi dans notre dernière session ordinaire, donc sans reconnaissance a priori, de la compensation visée à l'art. 1/, précité de la loi du s septembre 1913, nous proposons de diminuer nos prévisions budgétaires pour 1914 du chef des autos et motos, de la perte certaine que nous avons calculée et de forcer de la môme somme les prévisions budgétaires du chef des centimes additionnels à la patente des sociétés anonymes, des assureurs, des administrateurs et des commissaires, et de la taxe sur les mines. » MM. Berryer et Levie ont dû se frotter les mains du succès de leur netite manœuvre : ils espéraient, sans doute, que l'on ne s'en apercevrait pas et il s'en est fallu de peu qiu'il en fût ainsi. C'est la gaffe de la Gazette de Liège dé. nomçant l'intervention de M. Levie, pour blanchir M. Berryer, qui nous .a mis sur Ja- piste des tripotages, que nous dénonçons à 1 indignation des honnêtes gens de tous les ipartis ! A Association de Union Libérale L'ASSEMBLÉE GÊMÉMLE JMDELLE ' L'assemblée générale de l'Association d< l'Union libérale de l'arrondissement de Liège s'est tenue hier matin, au Théâtre wallon: lille était particulièrement nombreuse et nous y avons noté parmi les personne lités du monde libéral liégeois : MM. le sénateur Alfred Magis, [Palieri Wa'rnant, sénateur suppléant ; Charles Van Marcke membre de la Chambre des Représentants Gustave Ivleyer, bourgmestre ; Charles Francotte, Rutten, Ghinijonet, Julien De laite, conseillers communaux de Liège Isidore Mercenier, conseiller provincial MM. Georges Mottard, Paul Trasenstei; Gustave Trasenster, Adolphe Grenier- Auguste Greiner, notaire Bozet, Paul Forgeur, Auguste Francotte, Herve, échevin de i'rooz ; Horion, de Lexhy et plusieurs délégués des cercles libéraux de la banlieue. L'assemblée était présidée par M. Paul Van Hoegaereien-Braconier, assisté au bureau de M1M. Maurice Falloise, échevin de la ville et Léonce Neef. vice-présidents : de M. Jules Mestreit, secrétaire ; de M. A. Menton, trésorier. En ouvrant l'assemblée, M. le président constate le grand nombre de membres (présents. Beaucoup d'autres qui auraient voulu venir des campagnes, n'ont pu le faire par suite du désarroi de nos chemins de fer. L'ordre du jour est ensuite abordé. M. Jules Mestreit, secrétaire, donne lecture du rapport. Rapport du secrétaire Suivant la tradition, j'ai l'honneur de vous faire rapport, au nom du Comité, sur les travaux de l'Association. Bien que 1913 n'ait pas vu de luttes électorales, un intense mouvement politique a caractérisé les mois qui viennent de s'écouler. Mais .je me bornerai à esquisser chronologiquement quelques événements principaux, et à vous rappeler les travaux de votre association. •X- Dès l'abord, enregistrons la création, à Bruxelles; dû Conseil national du Parti Libérai, qui a. pour secrétaire M. Gust. Abel, ancien rédacteur en chef de la Flandre Libérale.Nous avons désigné des délégués à ce •conseil et adhéré aux statuts de oet organisme central de lutte et de propagande, dont la vigilance s'est manifestée à maintes reprises, notamment en décembre dernier, lors du meeting national des mandataires libéraux contre le projet scolaire. Puiscpie nous traitons en ce moment des questions d'organisation, nous croyons devoir signaler que votre Comité général a estimé que les cantons ruraux n'avaient pas une représentatoin suffisante au sein du Comité exécutif, lequel comprenait, outre le bureau, 9 membres de la ville et 3 membres des campagnes. Tenant compte de ce que les communes suburbaines des ancieris arrondissements judiciaires de Liège ont été détachées de la ville pour former les cantons ruraux de Grivegnée, II ers-tal et St-Nicoilas, nous avons décidé que le Comité èxécutitf) comprendrait désormais, outre le bureau, 6 délégués de la ville et G délégués ruraux. Pairni les événements importants de politique générale, mentionnons qiie le 18 avril, M. F.Massondéposa, avec ses amis Monville et Dolvaux, d'accord avec toute la gauche libérale de la Chambre, un ordre lu jour qui, dans sa partie essentielle, fut voté à l'unanimité par la Chambre. .Soulignon? que de cet ordre du jour esf sortie la commission dite des XXXI,-qui fonctionne normalement, qui étudie en co moment lés questions de révision des l«is électorales, et qui s'efforce ele « trouver sui » le terrain provincial et "ommunai, une » foi-mule supérieure au système actuel » même en ce qui concerne les Chambres » législatives. » •5£* En juin, des délégués de notre associa-tien conféraient avec des délégués de l'as sdeiation progressiste dans le but d'exami .ner la situation provoquée par la mort d< M. Clément, sénateur socialiste. Co derniei n'ayant pas de suppléant, une élection sé natoriale partielle devenait légalement obli •gatoire. Unanimement, — et, de leur côté^ les.clé ricaux imitèrent notre attitude, — nous con vînmes de ne pas présepteV de candidat s -les socialistes en 'présentaient un. Les suf frages di^ comité de la Populaire se porté tent sur M. Carpentier, et il fut proclann 'élu sans lutte. Ainsi se compléta heureusement la repré sentation sénatoriale socialiste liégeoise comprenant à la vérité un Liégeois, mai: aussi un Gantois, "un Carolorégien, un Lu xembourgeois ! Il y manquait un Braban çon ! * ; Pour mémoire, rappelons que c'est ai • début de juillet qu'à notre demande, de ! pourparlers furent engagés avec l'associ. tion progressiste, en vue du rencuvellemei du pacte d'alliance pour l'élection légisb tive prochaine. Votre comité désigna con me délégués les membres du bureau, au: quels furent adjoints nos trois mandataire aux Chambres, MM. Magis, Van Marcke < Neujean. Cette question a fait l'objet d'u rapport spécial que nous avons fait distr buter récemment à nos membres. •Ar Un des événements saillants de la sessio parlementaire de 1913, est la réalisation ci la reiorme militaire. Aux termes de la loi sur la milice 1 recrutement a lieu par des appela annuel; qui na seront pas inférieurs à .13 % <ic inscrits ..de la levée. i ' c f?t. sa^s moindre enthousiasm rne les cléricaux ont voté cette loi. Elle tl'i, r»".,: comme toujours, dû mai ,iîvî«aS'es e;1,lh n 10 gouvernement et I mîl-?°!'P8 -C1>leDt hostu« aux <tèP« v- ti , •nes' indispensables «fieJf»«°îî S°US ccrt,ains rapports, ne non . -1 non p Us «ntièrement Ell nous dote, il est vrai, du principe du soi Ï.'JS généralisé et améliore la défense nt menf f'n n'assu>'e Pas complèti sorti1 Jî' du pays' "arce Qu'«De n ranées, s que dans P'usi«ui qnand nous considérons c Sé il Lf SSC au"delà de nos frontières Pénl peut surgir dès demain Quelques semaines plus tôt, le Roi avai l'armée" 1 SU'' ' U5age des ^CTes La question militaire a posé devant le Chambres et le pays, le débat linguistiau r LU^!f a!'?Pleur a"'" n'avait jamais eue Les députes et sénateurs wallons ont nn noncé à cette occasion, vainement liélus de remarquables discours. Cette loi condamne à apprendre le fia A^VaIlons qui veulent devenir oJ p&™otefiitaires et mc""e sim Rappelons et faisons nôtre un appel si. prême adresse au Sénat par la Garte Waj tonne : « Sous prétexte d'assurer ,1'égalit » des langues, le projet de loi crée un » grave inégalité de fait entre les Fia » mands qui sont naturellement bilingue » et les Wallons issus d'un milieu exclusi >• vement français... » Prie le Sénat de rejeter ce projet vexa » torre en décrétant au besoin le recrute » ment régional ; de ne pas interdire au » Wallons ,incapables de se servir de 1 » langue néerlandaise, l'accès des grade » militaires. » La majorité se montra irréductible. Notre Roi a dit un jour à Anvers, « qu' » rail ait réaliser sur la question des lar » gues et des races, l'entente loyale et coi » diale. >' Puissent les flamingants se souvenir d ce sage conseil ! * Dans un recueil des lois, neyus avons p îûieo en eTxergue> sous la date du 30 aoC iJicJ : « Lois portant création de ressoui » ces financières en vue des nouvelles de » penses militaires. » Avec une duplicité admirable, les clér v^>rer la corde patriotique e prétendent que l'augmentation des impôl est le corollaire, la conséquence directe e exclusive de la réorganisation de l'arméi une grosse part des dépenses invoquée pour justifier les impôts n'ont rien cl commun avec la loi militaire ; les plu: values normales des recettes auraient suf a couvrir les dépenses militaires, sans le gaspillages de la gestion cléricale. Rappelons les 00 millions du port cl Zeebrugge. La vérité est que les engagements d Trésor atteignent un chiffre fantastique M. Mechelynck a établi que pour consol der la dette flottante en cours (y compr: 55 millions pour le Congo), l'emprunt à coi tracter doit atteindre 1 milliard 114 mi lions ! ; ^ La; dette publique était de 2 milliards e 1894, de 3 milliards en 1904 ; en 1914, èl dépassera .5 milliards. Mais, quelle que soit leur nécessité, h impôts ont été mal accueillis parce qu'i sont mal répartis. « Le gouvernement, a dit M. Franck a 1 tribune, n'a e>béi qu'à une préoccupatio et ce n'est pas une préoccupation de justic d'intérêts économiques, c'est à la préocc ! pation de ne pas atteindre les électeur la préoccupation d'épargner la feuille < contributions. » - Ce sont des impôts de parti qui atteigne 5. exclusivement l'industrie et le commerc C'est une rançon imposée «à la bourgeois et à la classe ouvrière des régions laborie ses. donc wallonnes principalement. Et a mire.?, le machiavélisme : ces taxes .gouvç i nementales auront pour effet immédiat d'e î lever une partie eie leurs ressources ai

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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