Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 15 Juni. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rn3028qk9x/
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Lundi 15 Juin 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Lundi 15 Juin 1914- Franco en Belgique Lin an ; Î5 'ï » » 6 mois i 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an ; 22 fr. » Union postale » 32 fr On s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste, âDmNISTRATIOJSî TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE FEUïLlE POLITIQUE. LITTÉRAIRE 61 COHI'MFIbCIALE. - FONDEE EN 1184 ®ï?nirTTniv CT A niWïTYISTRATïON s BOULEVARD DE LA 8AUVENIÈRE, 25 Annonces. J « la ligne, 2® cez& Réclames, » 0 « » » 40 sent Faits divers. . . i » 1 franc Réparations Judiciaires * 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés i» p=tîie «j» '30 cent, Émissions. . . > . « » 1Srane; RÉDACTION TÉLÉPHONE 91? ÉTRANGER La Semaine politique Dans les Balkans On assiste avec stupéfaction aux phases imprévues <ie l'aventure albanaise. Le spec tacle de la semaine écoulée était passablement chargé. Nous avons d'abord l'incident burlesque qui a failli tourner au tragique, de l'arrestation de deux officiers italiens par les autorités albanaises. Ils sont remis en liberté provisoire sur les protestations énergiques de leur ambassadeur qui exige le renvoi de l'officier hollandais responsable de cette opération arbitraire. C'est une nouvelle manifestation de l'influence autrichienne à Durazzo. Le Prince de Wied fait les préparatifs de la lutte dont l'issue doit consacrer ses droits au pouvoir ou décider de la nécessité de son départ. Son armée est concentrée. Elle attend l'ordre de marcher contre les rebelles. Ceux-ci, malgré les bruits «d'une discorde dans leurs rangs, maintiennent énergiquement. leurs exigences et veulent un roi musulman. Cette persistance fait supposer que les démarches à Cons-tantinople ont été sans succès et que les ueunes-Turcs conservent leur influence sui les cîiefs de l'insurrection albanaise. La bonne entente n'existe pas entre le Prince et la commissiez de contrôle ; ces deux pouvoirs se heurtent continuellemeni dans leurs^ agissements et Guillaume de \\ îed s obs'v(ne ^ suivre les conseils de quelque^ agents viennois au lieu d'écoutei Jes paroles de sagesse que lui prodiguent représentants des puissances. Bien qu'un accord — une sorte de trêve — ait été conclu entre Albanais et Epirotes jusqu'à approbation de la convention pai l'Europe, les premiers sont entrés dans la zône neutralisée et se sont fait repousser arec pertes par les légions sacrées qui n'ont pas abandonné leurs positions. Cette escarmouche est un indice du peu de discipline existant dans les rangs albanais, à moins qu il ne s'agisse d'une sorte de sondage effectué par ordre du gouvernement de Durazzo, pour s'assurer du degré de préparation et des capacités de résistance des Epirotes. Cette tentative révélerait ches les ministres de Guillaume de Wied et chez le souverain lui-môme une conception étran. ge du respect dil aux promesses d'armistice.•D'ailleurs, tout devient extraordinaire er Albanie. Du jour au lendemain, les situations sont modifiées. Aujourd'hui, c'est l'Au triche qui est écoutée. Demain, nous verrons l'Italie reprendre le dessus, en se te nant du côté du manche, c'est-à-dire en s< décidant à marcher cette fois, d'accord ave< les autres puissances dont elle sollicite l'in tervention et le concours. On ne doit pas se figurer que l'animosih austro-italienne dans les Balkans et en Al banie amènera un conflit capable de rom pre l'unité de la Triplice. L'Italie et l'Au triche ont le slavisme comme ennemi com mûri: Elles veulent l'empêcher d'arriver i l'Adriatique. Cette perspective les a obligée & reprendre l'Albanie aux Serbes et au: Grecs. Elles doivent maintenant s'accorder pou conserver l'équilibre, actuel dans l'Adriati que. Les inciuents qui surgissent chaqui jour à Durazzo ne provoqueront pas di rupture. Au moment critique, les deux gou vernements — Vienne et Home — sauron se faire des concessions réciproques, sur 1 dos de l'un ou de l'autre de leurs petit voisins. Ils savent qu'une rupture de h Triplice les mettrait inévitablement en éta de guerre, l'un contre l'autre, et ils veulen à tout prix retarder ce moment. Ils finiront par s'entendre définitivemen et peut-être plus tôt qu'on ne le suppose surtout que la Roumanie vient d'interveni en faveur du prince de. Wied, pour le main tien de celui-ci au pouvoir, et l'opinion d Bucnarest commence à être d'un poids àp préciable dans la balance des liquidation balkaniques. y. Celles-ci se continuent avec des alterna tives de difficultés et de conciliation. _ Des manifestations anti-grecques ont e lieu dans quelques villes de Bulgarie L gouvernement de Sofia s'est empressé d donner satisfaction aux représentation d'Athènes. On ne peut que rendre homme ge à la rapidité avec laquelle les Bulgare ont caimé l'exaltation ries manifestants. C n'était pas le moment de laisser s'enve nimer une situation déjà difficile. Les négociations relatives à l'emprur bulgare en Allemagne ont été reprises grt ce aux démarches de l'Autriche qui espèi entraîner Sofia dans une combinaison pai germanique. L'enjprunt tendait à prendi un caractère politique. • On apprend aujourd'hui que le gouvern ment, bulgare a reçu avis des bonnes di positions du marché financier français pot le placement de l'emprunt en question. Dar ces conditions, il faut remarquer que 1 lutte diplomatique se poursuit entre Tr plice et Triple entente et que de part d'autre des avances sont faites à la Bi: garic pour et/tenir son entrée dans l'i des deux clans. C'est une preuve catégorique que les d faites n'ont pas anéanti la force bulga dans les Balkans. Le rôle de ce peup courageux et travailleur est loin d'être te miné. Il ne fait que commencer et devie dra considérable, si les Bulgares font trè à leurs querelles intérieures. Bientôt, son armée reconstituée perm< tra au pays do reprendre la place qui 1 revient dans la péninsule et de faire e tendre une voix écoutée. Le relèveme sera très rapide et nous nous en félicii rons, car nous ne sommes pas de ceux qi au moment des désastres, criaient « m; heur aux vaincus ! » * En prévision d'événements inattendus, Grèce réorganise son armée qui, en de ou trois ans. sera portée à cinq cent mi hommes ; chiffre énorme pour ur.e poi lat.ion de beaucoup inférieure à celle de Belgique. Klle renforce également sa flo "par l'achat de torpilleurs et de cuirass Des négociations sont en train entre Atl nés et Washington. Les précautions ne paraissent pas il tiles si l'un observe attentivement les n nœuvres des fonctionnaires ottomans c< tre les Grecs d'Asie-Mineure. Beaucoup ceux-ci doivent abandonner leurs villaj et leurs biens, pour se réfugier en tei toire grec. Il leur faut faire place aux r sulmans émigrés de Macédoine et de Th ce. Cette situation se reproduit chaque f que la Turquie perd une do ses provint On l'a vue, après ln guerre de Crimée après celle de 1876 ; les Tcherkesses Caucase sont venus s'installer en Anat< et en Syrie, au grand désespoir des occi liants, girecs, arméniens, arabes et syrien: qu'ils dépouillaient impartialement. Ces , aujourd'hui le tour des Porhaks, Bulgare musulmans, qui ont préféré se rallier a gouvernement ottoman et sont allés chei ! cher en iWietiMineure... la fortune de Grecs. Ces agissements ne laissent pas de pu voquer une certaine inquiétude, -justifié d'ailleurs, par l'attitude du gouvernemer 1 turc, qui reste imperturbable devant le excès commis et ne prend aucune mesui pour les réprimer ou les " empêcher. 0 raconte même qu'un fonctionnaire tro consciencieux- aurait été déplacé pour avoi voulu protéger la population d'un villag grec. Si le fait est exact, il révèle une sort de système appliqué au détriment de l'él( ment hellénique. Seulement, les Turcs oi blient qu'il pourrait en résulter un mouv< ment de xénophobie capable de provoque des conflits avec d'autres pays que 1-Grèce et plus aptes à faire respecter la vi et les biens de leurs nationaux. La visite du Tzar au Roi de Roumani va faire couler de l'encre. Ce déplacemer impérial prend une importance considère ble de par la présence de M. Sassonoff a • moment de l'entrevue. On en déduit qu la Russie et la Roumanie ont à s'entendr sur des intérêts communs dans les Bal kajis. Mais ce point mis à part, on constat que l'in'fluence russe redevient prépondc rante en Orient. Le rapprochement russe roumain parait sincère. Dans ce cas, à n peut qu'avoir d'heureuses conséquences quant au maintien de la paix dans les BaJ kans. On pourra juger de sa sincérité et d sa valeur, le jour où les- discours auron été publiés. Le mânÊstèr© français Il ne nous appartient pas de critiquer le incidents de la politique française ; notr rôle consiste à constater les faits. Le conflit engagé entre les partis trè avancés et ceux plus modérés, plus pond^ rés peut-on dire, à propos du maintien d la loi de trois ans: et au sujet des réfoi mes financières et fiscales, est arrivé à u: point si aigu, si dangereux/ que tous le amis de la France s'en sont subitement ir quiétés. U est, en effet indéniable epie les ennemi de la loi de trois ans ne représentent pa réellement les aspirations de tous les élee tcurs qui les ont envoyés à la Chambre Parmi les socialistes, beaucoup ont ét élus grâce aux voix de conservateurs pr triot-es, qui votaient non contre l'armée ma's pour faire échec à un candidat rad cal qui ne leur était pas sympathique. Nou avons déjà fait cette remarque que pou combattre les partis de tolérance et d modération, les gens d'extrême-droite c d'extrême-gauche se rencontraient facile ment. Cette manœuvre effectuée aux elei mères élections françaises à eu pour r< sultat d'apporter un appoint considérabi aux groupes dont l'existence repose sui tout sur la démagogie et la surenchère éle< t virale. Ils sont peut-être minorité >ài 1 Chambre des Députés, mais une minorit assez imposante pour empêcher, en lui n fusant son concours, le maintien d'un m nistère qui voudrait, en dehors d'eux, s'ai puyer sur une majorité républicaine. A. M. FRANCE Le ca'oinct Viviam Paris, 14. — M. Viviani a présenté ( matin ià Jl heures au président de la R publique les membres élu nouveau cabinet L'entrevue a duré environ un quart d'hei re. Un conseil de cabinet aura lieu demai £ matin. La formule militaire t En ce qui concerne la loi militaire qui i > échouer la première combinaison Vivian i" celui-ci a accepté de modifier la formu primitive de la façon suivante : 2 « Le gouvernement déposera à bref dél des projets sur la préparation militaire < s la jeunesse et de l'organisation des rése ves, projets destinés à augmenter la for défensive de la nation, qui ne songea j mais qu'à défendre son honneur, ses foye et ses libertés. C'est seulement quand c -i projets seront votés et mis en vigueur, < e tenant compte tout ensemble des résulta e de l'expérience et des exigences de la d s fense nationale, que le gouvernement pot: - ra proposer un allégement des charges n s lit aires. » e L'accord s'est fait sur cette nouvelle i i- daction. Le gouvernement se présentera mardi e t vant les Chambres. e La question de l'emprunt La question de l'emprunt sera officiel e ment résolue au conseil de lundi. Hier, conférence des nouveaux ministres a ( v_ cidé de demander à la Chambre l'autoris 3_ tion d'émettre cet emprunt, élans le pl bref délai. Le projet préparé par le cabii us Doumergue sera, vraisemblablement repr a Le montant de l'emprunt resterait fixé 'à î i_ millions, qu'il proposera d'émettre à 4 p. 2t. au taux de 90. Appréciation de la presse 1 Voici l'opinion du Temps sur la chi du cabinet Ribot : re M. Ribot est tombé dignement après av le donné à son pays une preuve de dévo r- ment et de courage que les bons citoy< n- ne sauraient oublier. Mais, comme nous disions tout "à l'heure, le vrai combat pas été livré. Qu'on nous pardonne de n( ;t- citer nous-mêmes. Dans un article d'ava ni hier, nous développions cette idée que n- vraie question c'était la défense nation nt et la loi de trois ans ; nous avertissions : e- amis que les adversaires du cabinet s'efl »i, cel aient de détourner le débat ; on n'a ; il- tenu compte de cet avis, et c'est domina Ni M. Puech, ni M. D'alimier, ni M. Au gneur n'ont traité de la loi militaire. Ribot ne l'a qu'effleurée et il a bénév ' nient suivi les assaillants sur le terr l'jp qu'ils avaient choisi. Le texte de l'or n du jour proposé par les radicaux uni i " était tellement équivoque et terne que u' anciens membres do la Fédération des g •s chcs et un grand nombre de partisans Jèl cabinet Ribot ont pu s'y rallier au vote fi dans une pensée d'union républicaine. lu_ Le grand nombre de voix obtenu par la_ ordre du jour ainsi interprété montre c >n_ existe dans la Chambre une majorité cl ^ tente qui pourra se passer des socialiste? res volutionnaires. I»es radicaux unifiés se : •ci- contentés de dire, hier, qu'ils réclama le pouvoir pour eux et pour leurs homï rit- orateurs de l'opposition — même 0is plu* ardente — ont bien voulu déclarer es. la loi de trois ans ne se rayait pas en et jour. Au sujet de la crise financière, d.u Marcel Sembat a même ajouté que ;lie ministère succédant, au ministère R s prendrait certainement des mesures ana-logues à celles que le président du conseil t venait d'annoncer. On ne dit pas plus crû-s ment : « Ce epie nous voulons, ce sont vos u places* » Cette préoccupation exclusive eut pour résultat qu'on n'a pas mis en cause s les choses essentielles, et notamment la loi de trois ans — qui aurait triomphé, si on h avait osé l'attaquer — et qui sort intacte 3 du débat. Voilà pour l'avenir (qui seul im-t. porte) ce qu'il convenait de dégager. e ALLEMAGNE ' Encore un Zeppelin détruit r Comme nous l'a/vons annoncé hier, le di-e rigeable militaire Zeppelin n° 1 a été victi-u me d'un grave accident, qui a eu pour conséquence la destruction complète de l'aé-ronat.j. Le Z-l, qui s'était élevé ce matin de très r bonne heure "de Cologne fc)our regagner t Metz, fut pris dans un orage. Il fut telJe-e ment alourdi par la pluie que son pilote dut songer a le faire atterrir dans la vallée de la Moselle. e Arrivé près de te*re, le dirigeable fut vio-t lemment secoué par des rafales de vent .. qui le jetèrent sur des aiibres, où il se prit 1 dans les branches comme un poisson dans e un filet. e La pression du vent sur la partie supérieure de l'aéronat- fut telle que la carcasse e métallique qui assure sa rigidité se brisa - en deux. Dans cette collision, un lieutenant ,- iut blessé très grièvement à la tète, e Le pilote, le capitaine Kleinschidt, put ce-, pendant amener le dirigeable à terre et le fit ancrer. Puis il fit téléphoner à Thion- 2 ville et 'à Metz, afin qu'on lui envoyât des t troupes pour établir un service d'ordre. La compagnie d'aérostiers de Metz fut amenée sur les lieu& de l'accident par train spécial. Elle s'occupa immédiatement de démonter complètement le croiseur aérien. Le Z-l est à ce point endommagé que, ainsi que le déclare la place de Thionville.. on ne saurait songer à l'utiliser encore. 9 Les'avaries sont si graves qu'elles équivalent à une destruction totale. e On n'a cependant pu encore établir quels sont exactement les dommages soufferts par 1 ' les nacelles, les moteurs et les gouvernails s de direction et de stabilité. Le Z-l mesurait 112 mètres de long. Il cubait 19.000 mètres. Il était en service ^ seulement depuis l'année dernière. ITALIE 6 République jaune et République rouge '' Rome, 14. — Le caractère du mouvement dans les Marches et la Romagne est ex-st posé par le ivlattino sous une forme tout a r fait nouvelle. Dans ces deux régions, dit le e journal, 95 p. c. de la population est orga-t nisée dans les ivilles aussi bien que dans " les campagnes, mais les organisations sont nettement divisées en deux grands partis politiques, le parti bourgeois et républi-e-' cain qui comprend la classe riche jusqu'aux métayers et le parti socialiste, qui comprend les ouvriers des champs et des villes. Ces deux grands partis ejui se dis-é tinguent par leurs couleurs jaune et rouge, luttent entre eux par trois moyens diffé-rents : la banque, 1a. coopérative et les ma-chines agricoles et depuis 10 ans se disputent férocement le terrain par la guerre laite de boycottage, de sabotage et d'agressions. Or, la première idée des jaunes en apprenant la proclamation de la révolution socialiste leur montra, en imagination, les banques saccagées, les coopératives dissoutes, le -machinisme agricole détruit e et, sans hésiter, les conservateurs ont pro-clamé la. République jaune pour ne pas être devancés par la République rouge. î- Le caime renaît n Ravenne, 14. — Les services interrompus sont rétablis progressivement. Le courrier qui manquait depuis trois jours est arrivé it hier. Le départ dés troupes envoyées en provin-lé ce pour rétablir l'ordre a commencé aujourd'hui.Ce matin ont eu lieu, avec une grande [e solennité, les funérailles du commissaire r_ de police tué par un manifestant. Les au-:e torités civiles et militaires y assistaient. Plusieurs discours ont été prononcés. rs Le calme est complet à Ravenne ainsi 2S que dans la province. :n Forli, 14. — Malgré les faibles effectifs ts de la garnison, les autorités ont pu tenii é_ tête avec calme aux événements des jouri r_ i passés. Tout conflit sanglant a pu être évi (i. té. Le calme est rétabli à Forli ainsi qu'è Coseria et à Rimini. •é- Ancône, 14. — Les cheminots ont repri: le travail hier soir. La population com e_ mence à se rassurer ;à Fabriano. Ascoli-Picono, 14. — Une bombe munit d'une mèche a été trouvée sur la voie fer rée aux environs de San Giorgio, e- Bologne, 14. — Le maire de Forli a télé la graphié au liesto del Carlino pour démen lé- tir les nouvelles répandues par plusieur >a- journaux et selon lesquelles la Basiliqu us San Mercuriale aurait été incendiée. Il u' ict eut, en réalité, qu'un incendie peu impoi is. tant qui a pu être rapidement éteint. L 100 Basilique n'a pas été sérieusement endon: c. magée. ItUSSIE lte A la Douma St-Pétei'obourg, 14. — Dans sa séant Jii' d'hier, la Douma a voté le budget du m Je nistère de la guerre. ns Le ministre do la marine a donné d< le explications au sujet de l'annulation, p; voie judiciaire, d'un contrat oonclu av< •us un certain Wassiliew pour la livraison c nt- chaitbon à la. flotte de la mer Noire. L'e: la cuête a révélé que des irrégularités avaioî aie été commises par des fonctionnaires de îos marine à Sébastopol. L'en,quête est niai or- tenant terminée. (Applaudissements au ce )as tre et à droite). ge. Le iAid'gct du ministère de la marine e ga- ensuite adopté en même temps qu'une i M. solution de la commission exprimant la v. >le- c-ssité d'organiser le1 service de la mari: ain cie telle façon que les navires de guer dre ce première ligne soient constamment pré fiés à entrer en campagne. les M. Tchichatcliow a recommandé au n au- nistro des communications de réclamer d du crédits pour étudier la question des co: nal munieations par "voie ferrée plus court avec les p.?.ys balkaniques en passant p cet la Roumanie. u'il La commission, au moyen de différen 'en- momifications do détail, a • augmenté , ré- sommo totale des recettes ,de l'Etat sont 49. Wil.000 roubles de sorte que le chiffre ient tal des recettes ordinaires et extraordin nés. res atteindra 3.623.569.498 roubles. la D'anrèîs les données jbfificieUes sur que recettes de l'Etat durant les 4 premi< un mois de l'exercice en cours, les caisses M. l'Etat ont déjà reçu environ 26 % du p tout duit supplémentaire proposé par la ce ibot mission, Le budget a été voté dans le texte de la commission. . , La discussion du budget est termmee. AUTRICHE-HONGRIE L'entrevue de Konopischt Wild Park, 14. — L'Empereur est arrivé ce matin de Konopischt. ^ Vienne, 14. —* Se rendant à 1 invitation de l'archiduc- François-Ferdinand, le ministre des affaires étrangères et la comtesse Berchtold arriveront aujourd hui a Konopischt. ROUMANIE Les souverains russes Constantaa, 13. — Constantza est magnifiquement pavoisée en vue de lamvee des souverains russes. iwiir, Le prince Charles, venu de Beilm, est arrivé ce matin, ainsi qùe tous les personnages officiels et une foule nombreuse. M Sazonow,ministre des alfaires étrangères de Russie, est ftn-L\é ce soir II accompagnera le tsar demain et se pendra lundi à Bucarest, où il restera jusque mardi soir. L'escadre russe doit arriver demain matin vers huit heures, mais seul le yac-ni impérial à t an dar l viendra à quai. A neuf heures auront lieu les présentations officielles qui seront suivies d'une cérémonie à la cathédrale. , . Un déjeuner intime sera ensuite donne dans le pavillon royal érigé spécialement sur le quai pour la circonstance Il y aura plus tard un thé à ho m du Standart, et une grande revue militaire a laquelle prendront part 25.000 hommes. Puis un grand dîner de gala aura lieu a, 'la résiclence royale. 11 sera suivi dune retraite aux flamlbeaux. L'escadre russe repartira le soir même pour Odessa. Lundi, le roi offrira un déjeuner en l'honneur de M. Sazonow. TURQUIE Un appol sous les armes Constantinople, 14. — Sept canonnières commandées en France sont arrivées ici. ^ Le ministre de la guerre annonce officiellement qu'en exécution de la nouvelle loi militaire, les recrues des classes 1 oSJ jusqu'à 1893 qui n'avaient pas servi sont appelées sous les armes. GllECE La Turquie n'a pas encore répondu â la note grecque Athènes, 13. — Le gouvernement n'a en-core reçu aucune information concernant la. réponse de la Porte à la note de la lirece notifiée hier à inid^ Quoique cette réponse exige encore un certain temps, les cercles oliiciels giecs, prenant en consielératiuii le communique d'une agence turque et la déclaration que le grand-vizir a faite aux ambassaoeuis des puissances, sont p;"- tuadés que la Porte s'en tiendra à de vagues promes.-es de mesures de pacification en Asie-Mineure. Néanmoins, l'opinion publique reclame hautement la. réintégration immédiate des milliers de réfugiés gre^s élans leurs propriétés et. l'allocation d'indemnités immédiates pour les dommages subis. Un emprunt de l-O mtllions Athènes, 13. — Le ministre des finances a déposé hier à la Chambre un projet d'emprunt provisoire d,e iO millions destine à faire face notamment aux dépenses occasionnées par les fournitures militaires. La Chambre a adopté d'ungcnce cet emprunt qui comportera une émission de bons du Trésor, remboursables dans le délai d'une année au taux de 6 1/2 %. AJLUAlUlâ Envoi d'un navire do guerre anglais I ondres, 14. — Conformément aux décisions prises par les autres grandes puissances, le gouvernement anglais a déciclG d'envoyer immédiatement un navire de guerre à Durazzo. ALGERIE Légionnaires déserteurs Alger, 14. — La musique de la Légior étrangère étant venue à Alger pour prête) son concours à la remise du drapeau à le i Société amicale de la Légion, plusieur; légionnaires de nationalité allemande e belge ont manqué à l'appel. D'après 'la Dépêche Algérienne, quatr< i d'entre eux sont montés à bord des vapeur: allemands Bulov) et Scydlitz qui étaien dans le port. 'Ces vapeurs sont partis hie > soir. Une enquête a été ouverte. ETATS-UNIS Deux transatlantiques entrent en collisioi * New-York,13. — Un message reçu pa " T. S. V. du transatlantique New-Yorlt di [ que tandis que le navire se trouvait, er veloppé d'un épais brouillard, à 200 mille à l'est du bateau-phare de Nantucket, il " été abordé par le liane par le vapeur Pr< toria. Le New-York avait stoppé au moment <3 la collision. Il ne s'est produit aucune panique a bor et personne n'a été blessé. La voie d'eau ouverte à bâbord du p; l~ quelbot mesure 3 m. 60 de hauteur sr 9 m.60 de longueur et commence à 4 m.î 't au-dessus de la ligne de flottaison. £ La choc a été si violent que l'ancre d Pretoria a été arraché du bossoir d'aval nu et est restée suspendue à l'intérieur de l brèche ouverte dans le flanc du New-Yor f Les passagers étaient presque tous endc x mis, mais ils furent réveillés par la col sion et s'élancèrent sur le pont. Le capit.r ne Roberts et son second, qui s'y t.rouvaie st tous deux, les rassurèrent. é_ Le paquebot rentre à New-York par s g" nuques moyens. ■ ^ t al Constantza, 14. — Le tsar est arrivé i jouru'hui à Constantza. fr Dès 8 heures, les chaloupes ayant à bc do 'cs missi0,ls spéciales s'étaient postées f devant du yacht impérial. . , A 9 h. 40, le Standard entre en rade su du yacht ALmaz. Les autres navires vi , nent se ranger dans le port en foce < vaisseaux roumains. ,i„ Le Standard, |à la coupée duquel se ti la famille impériale, échange les sal m_ avec la terre. La famille impériale mit pied à tei 10 heures. La famille royale se porta aussitôt à sa rencontre, tandis que la musique entonnait les hymnes roumain et russe. Les deux souverains s'embrassèrent cordialement à deux reprises. Les souverain'* passèrent la revue des troupes qui rendaient les honneurs. Le cortège se rendit ensuite à la cathédrale. . . Sur le parcours, le tsar ayant exprimé son admiration pour la tenue du 5e régiment de hussards rouges, le Roi fit arrêter sa voiture et donna à ce régiment le nom de Nicolas II. Un Te Deum fut célébré à la cathédrale et un déjeuner, intime fut servi dans le pavillon de la. reine Elisabeth, tandis que le président du conseil offrait un déjeuner en l'honneur de M. Sassonoff. A 4 heures, un thé a été servi à bord du Standard et à 6 heures, une grande revue militaire a eu lieu. Le Roi a conféré à M. Sassonoff le grand cordon de l'ordre du roi Carol et aux ministres de la Russie le grand çordon de l'Etoile de Roumanie. * Rome, 14. — Dans plusieurs villes d'Italie, notamment à Rome, Milan, Gènes ét Turin, ont eu lieu les élections administratives auxquelles, pour la première fois, est appliqué le suffrage universel. Les élections dans les autres villes auront lieu chaque dimanche, à tour de rôle, jusqu'au 26 juillet. -X- Madrid, 14 — L'inlante Louise d'Orléans femme de l'infant Charles, a accouché4 heureusement d'une fille. •X- Athènes, 14. — On télégraphie de Myti-lène qu'un voilier vient d'arriver de Palayo Pnokea, ayant à bord des émigrés dont plusieurs sont blessés. Ces derniers ont raconté avoir subi des mauvais traitements de la part des bachi bouzouks, qui ont détruit et pillé leurs maisons et leurs maga-sins.lls ajoutent que eiuinze chrétient ont été tués et plusieurs blessés. 3.<a)0 chrétiens sont arrivés aujourd'hui à 'Mytilène. Durazzo, 14. — Le maire qui avait été arrêté et interrogé hier soir, a été remis en liberté sur l'invitation des délégués russes et de la commission de contrôle. -X- Rabat, 13. (18 h. 20). — Après une marche concentrique qui a été exécutée d'une façon parfaite, les trois colonnes, sous le commandement du général Henrys, ont de-bouché simultanément à Kenifra qu'elles ont occupé hier 12 juin, après avoir rejeté l'ennen/i vers le sud. Les troupes se sont établies sur les doux rives de l'Oum er Robia. UN AyEU Le XXe Siècle publie en tête de son numéro d'hier une communication d'un clérical brugeois, reconnaissant que si les élections avaient eu lieu le 24 mai dans la Flandre occidentale, le résultat eût encore été .pius désastreux pour leis catholicjues que dans la Flandre orientale. Voici le passage intéressant de cette confession : Les leçons du scrutin du 24 mai doivent profiter avant tout aux électeurs qui seront appelés à voter en 1916. Mon arrondissement est dans ce cas. Or, certains résultats constatés le 24 mai à Gand et à Saint-Nicolas auraient été enregistrés, avec des conséquences plus graves peut-être, si des élections avaient eu lieu cette année dans la Flandre Occidentale. Ce serait une erreur de l'attribuer uniquement à la manière dont nos adversaires ont exploité la loi militaire et l'obligation scolaire. Sans doute, leur démagogie en cette matière a fait impression dans les campagnes. Mais il n'en est pas de même dans les villes. Faut-il le dire ? l'organisation électorale est telle en certains endroits que Ton n'ose avouer la situation. Je crois au contraire que c'est un devoir rigoureux de la signaler.Comme le XXe Siècle l'a très bien montré, les élections de 1914 confirment celles de 1912 ; alors le cartel a chassé du parti libéral bon nombre d'électeurs qui lui sont revenus quand leur crainte se fut dissipée. ; Mais on ne s'est pas assez demandé à quelle ; classe /Ciale appartenaient ces électeurs A la classe ouvrière ? Non ; il n'y a guère ; d'ouvriers libéraux. A la classe des capita ; listes, des grands industriels, du haut ce>m t merce, -'des professibns libérales ? Moine qu'on le pense, pas assez évidemment poui faire la victoire du 2 juin 1912. D'ern venait donc la grande majorité di ces voix ? De la classe moyenne, du mondi des artisans des petits industriels, de commerçants, de cette catégorie de citoyen 1 qui a horreur de la politique d'imprévu r et de troubles, qui a besoin du calme e t de la paix comme d'une condition de vie Cette classe est la plus indépendante, 1 s mieux, pondérée sous le rapport du ho: a sens, la plus attachée aux traditions, 1 :- moins inféodée aux partis politiques. Elo gnée de tout sectarisme, foncièrement Ce e tholique le jour des élections, elle nage ci pendant,, en partie et par lfeffet d'un d vieille habitude, dans les eaux libérale: C'est elle que le cartel a jetée dans les bre i- du parti catholique, c'est elle qui est n r tournée aux libéraux en 1914. Le phéni /j mène est naturel, mais il ne suffit pas c le constater ; demandons-nous si noi u avons fait tout ee que nous pouvions poi garder ces électeurs au parti catholique a je ne le crois pas. f! Les classes moyennes ne sont pas org rl nisées politiquement, aucun chef de pai j_ n'a réussi jusqu'ici -à s'emparer d'elles i_ c'est pour cela sans doute efue leur vo ^ n'est par. entendue dans les cercles élect raux. Est-ce pour cela que l'on ignore d'à les milieux politiques comment la clas moyenne s'organise sur le terrain ècon mique et social ? ~ Un émule de M. Berrye ■i — r ► Nous attendons encore l'explication d 35,00'.) voix de M. Berryer. La Gazette Lrcge est aussi muette que le Journal u~ Bruxelles et le XXe Siècle. . La Flandre Libérale nous apporte nouvel exemple bien typique, de l'honi fcefcé Médicale en matjdre do statistiq . . électorale. Voici ce qu'elle nous révèle 1v1 Au lendemain des élections, toute les presse d'opposition a fait remarquer co bien anormal était un régime qui perm snt tait au gouvernement clérical d'av nts douze voix de majorité à la Chamb alors qu'il est en minorité dans le pa Te à La situation est révolutionnaire, conclu un de nos confrères bruxellois les plus modérés, VHtoilc Belge. Très ennuyés, les journaux cléncauxi souillèrent; mot «'abord. Puis, un beau jour le Bien ruuàc sortit un arment triomphal. D'après lui, en catholiques n'avaient élu que et 19 représentants, alors que 41.000 iiDt-raux seulement parvenaient à faire nommer 57 candidats, 19 sénateurs et 38 repie-sentants.Pe Bien Public offrant « loyalement » une statistique à l'appui, personne ne se méfia. Ua-dessus, triomphe de nos confrères de droite. Le XXe Siècle, notamment, se basait là-dessus, pour édifier un article doctrinal, concluant là 1 impossibilité de trouver un régime tout à fait équitable. , . , . . Et vraiment, ces chiffres étaient très impressionnants... ou plutôt ils l'eussent été, si... Car il y a un « si » et d importance.Il leur manque, en effet, à ces chiures, deux qualités essentielles pour être frappants : l'exactitude et la sincérité. j_.es chiffres du Bien Pïtblic, en effet, sont tout simplement incomplets et froidement truqués. Pour obtenir sa statistique ecVasante, le Bien Public a omis de signaler que les libéraux s'abstinrent de lutter, en 1878, pour les élections sénatoriales, à Louvain, >à Alost, à Courtrai, à JDixmude, à Roulers, -'à Thielt, à Namur, à Dinant, à Arlon. Mais il a' tranquillement ajouté aux totaux cléricaux les voix obtenues par nos adversaires /dans ces arrondissements : ce n'est pas plus difficile que cela. Nous laissons nos confrères de gauche et de droite juger du procédé, et nous passons. Revue de la Presse UN IMPOT SUR LA POLYGAMŒ L\os braves Jrères congolais — espérons qu'ils seront un jour électeurs — n'échappent pas, eux non plus, à cette lolie d'impôts nouveaux qui sévit dans les sphères gouvernementales. Voici que pour combler le déficit, du Congo, on propose de créer an impôt de cupitation et un impôt de polygamie [!) De polygamie, vous avez entendu. Le Mouvement Géographique caractérise tout ce qu'a d'étrange et d immoral un pareil souci de revenus sous un gouvernement aussi pudibond Que le nôtre : Le Conseil colonial a, dans sa séance des 6 et 10 juin, examiné un projet de décret concernant les impositions indigènes. Ce décret présente, entre autres, les caractéristiques suivantes "• 1. L'impôt de capitation est établi dans les limites de 2 à 26 francs, d'après les ressources de la région et le degré de développement économique de celle-ci ; 2. 11 est établi un impôt supplémentaire dit « impôt de polygamie », qui ne peut être supérieur *à l'impôt de capitation fixé pour la région. Le projet a été l'objet d'une longue discussion. On a critiqué l'élévation du taus de l'impôt de capitation. Le maximum de francs, dit-on, oblige l'indigène à abandonner à l'Etat une part trop importante de ses gains ou salaires. Nous attendrons la publication du compte rendu des séances du Conseil colonial pour y revenir. D'autre part, le texte relatif à 1' « impô de polygamie », semble avoir été rédige par un humoriste. Il est conçu en ces ter mes : « Est redevable de l'impôt de polyga mie, tout homme de coulelur polygame résidant sur le territoire de, la colonie ai cours de l'exercice, qu'il soit ou non re devable de l'impôt de capitation. L'impô de polygamie est dû pour chacune de femmes valides du contribuable au-dessu d'une unité, à quelque moment què le po lygame acquière l'élément imposable. » L' « élément imposable » est une trou vaille ; il ne peut manquer de faire sou rire. Peut-être froissera-t-il ceux qui vol draient voir se manifester, à l'égard de femmes indigènes, un peu plus de galar terie, dans un décret qui, s'il est exclusi vement applicable là des nègres, n'en e* pas moins 1 œuvre d'Européens de distint tion. D'autre part, le texte que l'on cr tique implique la consécration légale et la poliygamie, qui devient une des assie tes de l'impôt, une des bases des financt de la colonie. Ne serait-il pas plus confo . me à notre idéal moral que la loi ignori cette coutume indigène, comme elle ignoi , l'esclavage domestique. Ne vaudrait-[ pas mieux, si l'on entend surtaxer It ; familles polygames, libeller la loi de m ' nière à ne pas accorder, à un princij ' que nous réprouvons, une sorte de san ? tion officielle, vraisemblablement involo taire ? 11 serait si simple, semble-t-il, d J tablir un impôt de capitation à charge d femmes valides, sauf à en exempter , femme unique. Et si, d'autre part, < compte sur le fisc pour détourner les noi de la polygamie, convient-il d'atteindre de désorganiser les familles polygam q déjà formées ? Ne suffirait-il pas d'en e frayer la constitution dans l'avenir ? 4S LE DROIT DE VOTE POUR LES FEMM. //Indépendance Belge s'insurge contre e droit de vote pour les femmes qui a ri [S contré pas mal de partisans dans le s* [r du parti clérical : > Les manifestations des suffragettes ; glaises prouvent suffisamment cjuc les fe mes, dans l'ensemble, sont très loin ^ core de la maturité politique que L'on a : > droit d'exiger des éléments qui intervi 1X nent directement élans la gestion des °" faires d'une nation civilisée. L'action ÎS suffragettes anglaises permet de supoo se que les aspirations du féminisme dans ci °" forme procèdent bien davantage de l'I térie que ele la conscience du devoir p tique. Si la Belgique est une terre d'on Tienccs, comme on l'a dit souvent, n y* nous plaisons à croire pourtant que bon sens national nous préservera de te expérience de ce genre-là. es Mais le féminisme lût-il totalement d'e férent de ce qu'il apparaît actuollem de en Angleterre, où son activité est la ) considérable qu'il y aurait encore n: m bonnes raisons pour s'opposer au prin du suffrage féminin cliez nous. On ht U(J à se rallier au principe du suffrage versel pur et simple sous prétexte l'éducation politique des masses ouvri la n'est pas assez complète et on irait ac m- der le droit de vote aux femmes, a et- qu'une infime minorité d'entre elles a oir compréhension plus ou moins saine d* re, lutte politique et que l'immense maj« ys. est absolument ignorante des tendances ait s'affirment sur le terrain politique !... Les cléricaux — ou piuioi ^ ricaux — ont pu nous menacer de cette calamité-là quand iU s'agissait d enra} ei coûte que coûte le mouvement en faveur de la réforme électorale, mais nous n en sommes plus là, puisque même au sein du parti catholique cette réforme compte aujourd'hui de nombreux partisans. Jamais le parti libéral ne consentirait à admettre le droit de suffrage des femme® comme rançon de la réforme électorale, et nous sommes -convaincu que le [parti, ouvrier lui-même ne voudrait pas acheter a ce prix la victoire du S. U. Quant au portz catholique, s'il se trouve dans ses rangs quelques huberlus pour préconiser cotte solution comme seul moyen de salut de la domination cléricale, nous nous refusons a croire que les hommes politiques de la droite soient" disposés à engager Je pays dans une telle aventure. Aywaille est de nouveau dévasté Dégâts considérables.—Spectacle navrant - Chevaux et bestiaux noyés On se rappelle le désastre qui s'abattit l'an dernier — c'était exactement le juillet et au*si un dimanche — sur la commune d'Aiywaille. A la suite u uiï .violent orage qui avait éclaté sur les hauts sommets, dans les environs de Werbomont, les petits ruisseaux qui descendent vers la vallée de l'Amblève, se gonflèrent démesurément, et le flot dévastateur provoqua des inondations et des dégâts considérables. Ceux-ci furent évalués à plus de deux cent mille francs, tant pour la commune et l'Etat que pour les habitants, Plus 40.WJ francs de marchandises furent perdues. Eh bien, ce sinistre s'est renouvelé hier et ce d'une façon plus épouvantable encore. Tout le coquet village a été ravagé par la crue subite du iRy de Harzé, petit ruisseau qui prend sa source à Ernonheid et qui se dirige vers Aywaille en longeant la route de Harzé. Transformé en torrent, le ruisseau a envahi la route ejui, elle-même, s est muée en un véritable fleuve. Ce fut comme une vague énorme qui ravagea tout sur son passage et ce, jusqu'ià sa rencontre avec l'Amblève, où s'acheva son œuvre de destruction.La catastrophe Il était environ ill 1/2 heures du matin, quand le ciel s'assombrit vers les hauts plateaux. Le ciel devint bientôt noir comme de l'encre et les premières gouttes ne tardèrent pas & tomber. Elles se transformèrent en déluge, mais rien jusqu'alors ne laissait présager la catastrophe qui allait en résulter. Vers midi les motocyclistes fuyant devant 1 orage, arrivèrent à Aywaille et déclarèrent que la route au-delà de Harzé était submergée et qu'un véritable torrent descendait la vallée élu Rv de Harzé, petit ruisseau capricieux qui alimente quelques moulins cachés dans la verdure. Quelques minutes s'écoulèrent et bientôt la vague dévastatrice fut signalée. Elle arrivait telle un raz de marée, renversant - tout sur son passage, arrachant les pavés, ! charriant des débris de toutes sortes, eles • épaves, des corps d'animaux qui se débattaient dans le torrent. Ce fut épouvantable... A midi et demi, la pluie tombait avec 1 une rage folle, et toujours l'eau montait. Sur la route de Harzé, elle s'élevait à plus ^ d'un mètre et toutes les maisons étaient 3 inondées. 3 On devine l'émoi qui s'empara des habitants. En toute hâte, on ouvrit les étables, les poulaillers situés pour la plupart en - contre! as, vers la rivière et on délivra les animaux qui s'enfuirent. Néanmoins plu- ■ I sieurs chevaux, des porcs, des poules, fu-s rent noyés tant l'inondation avait été violente et rapide. L orage no ce^sa de faire rage pendant t I près de deux heures et jamais on ne ^it pluie diluvienne d'une telle intensité. Vers i- 1 heure un moment d'accalmie se produisit e et la 'hauteur des eaux diminua, mais ce t- I fut pour remonter de plus belle peu d'ins-s I tants après, car l'averse s'était mise à f- retomber avec une violence extrême. Lt I II était près de deux heures ,et demie e quand cessa ce déluge et c'est seulement ^ alors qu'on put se rendre compte de l'éten-:s I due du désastre. ,e Spectacle navrant c- I L'aspect d'Aywaille où nous arrivons vers ■J- 3 heures est réellement effrayant. L'Am-é- blève, à partir de l'endroit où elle reçoit le es Hy «le Harzé, c'est-à-dire juste à la hauteur 'a I du Pont suspendu, roule des eaux jaunâtres ,n I et limoneuses. Au delà, la, rivière bien que rs I grossie par les pluies des derniers jours, et J ne présente rien d'anormal. Il semble donc es que le désastre se soit circonscrit cette fois n- I encore dans la petite vallée du Ry. de I Harzé. Près du pont le spectacle est lamentable. L'eau a dévasté toute la partie du quai si-le J tué? en face de l'Hôtel que dirige M. Car-'H- los Denis. En cet endroit le Ry de Harzé 'în est canalisé sous un tunnel qui a été reconstruit à la suite du désastre de l'an I dernier. Ce tunnel a résisté heureusement I et l'évacuation des eaux a pu se faire nor-' malement. Mais ce canal, beaucoup trop étroit, n'a pu livrer passage à la masse * d'eau qui dévalait des hauteurs et la grand' , / rue, en face de l'Hôtel de Liège et du j." j Luxembourg a été envahie. A un moment lit donné il y eut en cet endroit un mètre d'eau 'tte et toutes les habitations furent envahies et ' les caves inondées. | Dans les hôtels, de l'endroit, les excur-1*5" sionnistes et les personnes en villégiature venaient de se mettre à table quand survint la trombe dévastatrice. Tout le monde se uto réfugia aux étages et pendant près de trois heures resta prisonnier dans- les hôtels, .jjj- Malgré l'eau qui atteignait encore par en-pj.i" droit quarante centimètres, nous pouvons .lus remonter lo village et nous diriger vers la ille route de Harzé. La route est défoncée, en-une combrée de moellons, de pavés, do débris site 1,0 toutes sortes. Par des ruelles qui ont uni- <^é épargnées, nous arrivons- jusqu'à la àuë route de Rcmouchamps. Impossible d'aller àres plus loin. Sous le pont du chemin de fer, cor- clcs amoncellements énormes de pavés, de lors troncs d'arbres encombrent le chemin, une ï-a police, la gendarmerie sont là qui main-?. la tiennent: la foule qui !^e presse sur les bords' irité du torrent qui continue à rouler des flots ejui I tumultueux. C'est surtout sur la route de Harzé que

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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