Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 11 Maart. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hh6c24rp10/
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Mercredi 11 Mars 1914 UN NUMERO CINQ CËXT1 MES Mercredi 11 Mars 1914 franco en Belgique Un an : 15 » » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE Annonces, » -, (a ligne, W cent Réclames. . , . , » 40 cent Faits divers. . . „ » î franc Réparations judiciaires » 3 franc» informations financières » 3 francs Avis de sociétés i* pcme i»gw 30 cent) Emissions. . . „ . » 1 frane RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 FEUItLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COUERCIUJL - FONDEE ES 1164 JEjËBACTHMr et aministratiow , boii.evarii de LA SATOEMÈRE. 28 Etranger Fit AN CE A la Chamoro Paris, 10. — La Chambre, discutant budget des chemins de fer de l'Etat, a ado té ce matin, par ?88 voix contre 204, i amendement tendant à expérimenter l'a telage automatique fixe et amovible dai 1a. région, située au sud de la Loire. Le rapporteur et le ministre avalent a firmé la nécessité d'un accord internatit nal sur le choix de l'appareil. La chambre discute le oudget des ai faires étrangères. M. Doumergue lit une déclaration affamant que dans toutes les questions qu 1 va passer en revue, le gouvernement n'e pas cessé de marcher d'accord avec ses ami; et ses alliés. Le ministre dit oue les pourparlers pour arriver là .'a- solution pacifique des difficultés ont renforcé encore l'accord de la France avec son alliée la Russie et son amie l'Angleterre. Cet accord, dit-il, est apparu précieux pour le maintien de l'équilibre européen et la préservation de la paix. (Applaudissements). Cet accord a însrpiré les autres grandes puissances. M. Doumergue montre que la France a travaillé à effacer les traces du conflit balkanique, à apaiser les rancunes entre des nations amies -de la France. Les ambassadeurs réunis à .Londres ont dû, dit le ministre, faire preuve de prudence pour ne pas risquer de déchaîner la guerre générale que tous les gouvernements doivent mettre tous leurs soins là écarter. (Applaudissements).Parlant ensuite de l'Albanie, M. -Doumergue dit que les visités du prince de W'ied aux six capitales .prouvent sa volonté de maintenir l'Albanie indépendante. Lé ministre ajoute que le concours de la France est assuré à tous ceux qui pacifieront sans violences ces populations. II rend hommage à l'attitude si sage de la Roumanie qui est rapprochée de la France par son origine latine commune et demeure un important facteur de la paix des Balkans. Le ministre précise que la France a fait savoir ià la Turquie qu'elle ne pourrait compter sur son concours financier si le? ressources -devaient être employées à trou • bler la paix. (Vifs applaudissements). M. Doumergue signale les confiantes relations avec le Japon, les cordiales relations avec les nations américaines, notamment avec les Etats-Unis. Il signale le préjudice causé aux intérêts français par la guerre mexicaine et fait observer que la France s'est atetenue de toute intervention intérieure au Mexique. Nous ne man querons pas, le moment venu, dit-il, de demander satisfaction pour les intérêts français lésés. M. Doumergue dit que les derniers ac-co"l< avec l'Espagne ont amené pour le plus heureux rapprochement et une complète harmonie entre les deux pays. L - ministre constate que partout le besoin et le désiu de paix s'accroissent. La France veut la paix, mais sans rien sacrifier de ses intérêts matériels et moraux*.M. Doumergue montre la solidité de l'alliance russe et de l'amitié anglaise. C'est en complet accord avec ses alliés et amis que la France poursuit sa politique au grand jour loyalement. (La réforme électorale au Sénat Paris, 10. — Le Sénat discute la réforme électorale. M. Jeanneney, rapporteur, oro- pose le maintien pur et simple du texte 1 voté par le Sénat en juin 1913. Le rapporteur s'attache à montrer que ' le régime électoral ne peut être changé < avant les élections législatives prochaines. 1 Il propose au Sénat de statuer dès maintenant afin de ne pas paraître éluder la 1 question. Le Sénat, dit-il, est prêt à affir- -mer nettement ses responsabilités. (Appro- c bation à gauche). c Le rapporteur combat vivement le texte c transactionnel voté par la Chambre et cou- ^ clut en invitant le Sénat ià rejeter la re- s présentation des minorités. t M. Renouît exprime le vœu que l'écart n entre les points de vue des deux assemblée^ soit notablement réduit. Il demande P au Sénat un effort de conciliation. Finalement-, ls Sénat ad'opte par 173 voix 11 contre 83 l'ensemble du projet dans le te*te c de sa commission, c'est-à-dire en mainte- nant ses votes précédents. e: ALLEMAGNE r cl J-a campagne riïsoophobe q On mande de Berlin au 1 emps : La d campagne de presse allemande contre la a Russie s'apaise. Le correspondant de la la Gazette de. Francfort, fà Berlin, dont on con- se naît U sûreté des informations, publie un S'" article conciliant : Les relations russo-allemandes ne re sont pas altérées dans ies gi derniers temps. Elles ne sont pas devenues te moins bornes. Il est inexact qu'un fonction. é! naire de i office des affaires étrangères de Berlin se soit exprimé à cet égard dans un tu sens y,-:->simiste. il a <liï y avoir la un pr malentendu. Quant aux armements croissants de la Russie, l'Allemagne a pris tou- l-o tes les mesures qu'elle juge utiles en fai- ta sant en !013 une loi militaire et en décidant da la contribution exceptionnelle d'un milliard. Incident entre civiir et militaires téï Strasbourg, 10. .— Plusieurs rixes au à cours desquelles les soldats tirèrent leurs tei .baïonnettes, se sont produites entre civils et militaires à Schlestadt. Un civil «, été blessé à la "tête. i Violent incendia • iAM Ut-7'on' .— Un grand incendie s'est fa-a >• •-_••• matin, h 3 heures, dans une vaste iit«" !, partie d'un établissement rc* ni.,",,1" a <ue La fabrique a été comiplè- ?U; Vr. V ,\lite on cendres. On a retrouvé hai i décombres les cadavres calcinés p1 de ciikj personnes. Une sixième n disparu. Angleterre raî Stupide oy.P|0it do suffragette mo ESmef £c tS'6' sur la Venus & d\m couteau a «""P* ù l'aide reM. est portic ce t? fe SlV prû..; pour Londres. 11L ' §!"a ont eu lieu pendant at,on.s ri's< son centrale. Mme Paâv ,Ld»CT®"t Ja p,ri" ct~s sé do quitter la prisonm Trf^i 4 ,r6fu" f.?." svr «n» litié r-t la norS a u 1® P]a<^er I Kf m» -t-iii-ni automobile. l.e? Pendre la moindre nourrit^ us<-' oe italie La crise est officielle "■ 77 M- Giolitti annonce qu'e raison de la situation parlementaire, le ci mnet a remis sa démission entre les main du Roi qui s'est réserve' de l'examiner. E attendant la décision ciu souverain, ies m; nistres restent à leur fioste pour l'expédi t tion des affaires courantes. , Sur la demande de M. Giolitti, la Cham lire s ajourne sine die. M. Gioilitti a lai une communication semblable au Sénat, f- La grève de Rome i- Home, 10. — Bien qu'il n ait paru qu'un seui journal, le 1joijoLu Hovïanu annonce la reprise du travail pour aujourd'hui i-a grève semble uevon- continuér. Les I lenaés. Les voitures et les rf ^ sont toujours arrêtes. On ne sait pas encore si la réponse du gouvernement, qui admet 1 installation U un ■hA.fr» iC pl'wnpls secours 'à la place de Û iin™ ■ qul a .eté ien"« «l qui reconnaît corde es n n ifn °es'""'«os .doivent être ac-™,f 's. prar J admission, immeaiate aes i.. " us Jugés nécessiteux et qui promet 1 txuiiien impartial ds la situation des m-irmiers, sera de nature là mettre lin au mouvement. J} s™i>i"<!u'un Pf'" nombre de person-■! ,, l'-nuanœ i exploiter ce mouve-mept et 4 le prolonger. Ce sont des gens lin n*,pro1" ia situation anoimaie w' r^i'»- «ommiSMMre royal, nommé par et rert^ , J Pou'\ miasion de mettre lin, draient ?à f''es Ij0l't«iues qui vou-diaient créer quelque événement facneux avant te départ de M. Giolitti, événement ?aireT 1 ~d, retour aux a" iMWënte vraimtnfniîlbî^ PaS~ Provoqle'ntT^&^toem^l^mïïÊiosta tions sur la voie publique. raan»ûsta-"-'ormations arrivées à. Rome prou maine^et «t"6 .a?itation o»t purement ro-par le reste' de rUalte^ aUCU"e EynlIlathie lout te monde est unanime à rendre hommage au tact des autorités et à la i"u! dence du service d'oi-dre. Vicient® incidents tenu ptece0'p7lo'fnPMS "" meeiinS Wi a été ratifiée H décisim. 1 .u dutIuel a eti une onrti„ il de-ia "W» du travail sur fe Cor, °Svmanffesîa,,!s s'ost dir'Sée c , '-0I^o Vî-ttoria-i£mmanuele où ^ La force à la i îi-tfn- ri r 'L'ê o manifestation «•!.' . ? 1 église St-André. Une ba- fancé dm nî™""0, fCs ,nmifct™is ont . i.nifost-i-iï.^se «ont dispersés. * SUISSE Là seconde g-alerio du Simpion ,'ne'J''- Le,s travaux d'avancement 1 iJ r^0Ude /aif'rie t,i! Simplon avan- f ? •C«me est arrivé maintenant t totaS T„0otrf • sr,iî- 31;2 % de Ja longueur totale les travaux de m.aconne.rie sont r ta-minés sur 5.293 mètres soit le 26,75 % '' de la longueur totale. ' /o c ESPAGNE a Le rcnouvéllomsnt des Cortôs Madrid, 10. — On ne connaît les résultats complets des élections qiue dans auel-îues grandes villes. Tous les ministres, tous les chefs de par-.1 sont reclus. Les ministériels sont par-aut vainqueurs. Lc-.s républicains perdent b a moitié de leurs sièges, et ce résultat est F lu a 1 évolution des réformistes vers la ir nonarehie. g A Madrid, cinq républicains e;. trois mo-'archistes sont élus. La liste républicaine ai . obtenu 18.^00 voix, et la liste monar- w niste, c'-mposée de trois conservateurs et n; c trois libéraux, 17.7<X) suffrages. Mais omme la liste présentée par les amis de la t. .Maura a réuni 9.000 voix, on peut as- la urer oue 26.000 électeurs sont mona.rchis- te >s et que 18.000 seulement ont des oni-ions républicaines. Sa II faut remarquer qu'en Espagne il n'v a as de ballottage. " ie< M.; Dato, président du conseil, et le mi-ist.re de 1 intérieur s'appuient, sur cer. de affres pour «affirmer que le parti répu-licain, malgré sa victoire à Madrid, est i baisse dans la capitale de l'Espagne. Aux dernières élections qui eurent lieu, y a quatre ans, les républicains obtin-ait plus de 30.000 voix, et ce dernier LF .î pry.-ve bien que M. Dato a raison ] îand il oit que les républicains ont ner-i au terrain. Il prouve également qu'il v eu de nombreuses abstentions, dues A if mn'KtipIicité des candidatures. F,n pré- de nce de tant de candidats, les électeurs -it si^npiom-.nt restes chez er/xi Los résultats de Barcelone, où cino ré- " onahstes autonomiste de l'ex.'râne-droi- r01 et deux républicains seulement sont ■js, ont provoque' une grande surorise ». M. Lerroux. dhrfJf des radicaux, a é/.é bV Iir£ ,mais i] est éia A Posadis", cr]î ovince de Cordoue. ^ ^a vic'oire dos autonomistes Barce- ^e a. une grande importance, car .l'agi- ar -ion séparatiste s'accentuera maintenant ?;1 n-3 toute la Catalogne. sont élu® : à Bilbao, un ministériel et c.:'s . républicain ; a Valence : deux minis- de ici. un consen-nteur et un répu(!>licam ; ('u6 Sé ville, deux libéraux et un conserva- Pos ir. la -x lité. BUSSIE ^ Mr-quantc voyagoyrs clôva lises p •t Pétersbourg, 10. — Une bande de bri- f-en ?" embuscade sur la route atta Kamionka a Roudna (Pologne) ont ar- et ! e successivement dix-huit voitures. Bra^ crit ).n;, Jeiuirs revolvers sur les voyageurs, les non fit» ,s forcèrent à leur remettre l'ar- nist l C/^- 5 ol?iets ^ont ils étaient por- s Me rs. Lmquan.te personnes ont été ainsi quef •alisees. Le montant du vol est considé- foui sent «s ba.ndit« se sont réfugiés dans d'im- pou: nses forêts TOiisines. O.n est actuelle- mon ?t 8 ,eur recherche. Une trentaine d'in- ente iclus suspects ont été arrêtés. de I BALKANS étïïi frocites albanaises en Epire ?.(™an,de,,?e ,B.elSrade au Temps .- Le nou- istie de 1 intérieur a été informé télé- w plnquement par les autorités serbes des 1„I nets limitrophes de l'Epire que des ex- rirnv et des cruautés de toutes sortes sont L ïï» Pai' leJ Alignais dans la région de M f î-2H,p:"- armées grecques. nf,nfi bandes albanaises massacrent sans ÎZ? ■ les populations hellènes d? tous 1rs miîi !SCS de l'Spfre septentrionale. Des cen- £ si tames de familles chrétiennes n'ayant • suivre les troupes grecques en retraite, r a ffSÎ depuis quelques jours en territo seioc ou se réfugient dans les montagr s e part les autorités serbes ann i 5le.nit^au gouvernement que des continge - «nn! considerables dont les intentic • Sact Âont massés dans le vo nage de la frontière. - „^e. ?ouvernement vient de donner t( ■ ? l'ordre aux autorités m taires de prendre les mesures les plus goureuses en ™c d'empêcher de nouvel agressions albanaises. BULGARIE Les élections déni/H.1®" ~-,Vo?ci Ies résultats presqi lù " es Sections. Sont élus : ,,1%^"vemementa.ux ; 51 représentam eVnniOI\<affri?ole i 26 démocrates ; 9 si ,'f'stes-réformistes ; 9 socialistes doctr «ïïï? i, ' Par'Sa,,s de M. Guéchoff ; 3 pai r>. ■ ?" M- ; 5 radicaux nr?weL<?^e$.ChanSe,mcnts seront encore aj: portés par -es résultats encore inconnus di ®0J1«' mais ils seront vrai ■ - ,:LIn'-nt lavorables tai l'opposituoi qui comp.era 119 sièges sur un total de 245 ofK-l^tai1 important à noter est le g,4m wm! f™snt-('u 1>arti socialiste qui.apré: avon eu Si siege-; au dernier tiobranii n en aura maintenant q-ue 28 au maximum P^rti démocrate aura une représenta ment C°'le qU il avait P''écé'lem GRECE A Sa Chambre Athènes, 10. — M. Venizelos, répondant aux attaques ue l'opposition, a délendu la poétique du gouvernement dans la ques-H0?, cle, i't-piro. 11 a déclare que les m-teiets de deux grunàes puissances s étant heurtes avec ceux de la Grèce, celle-ci ait omligée de se soumettre aux décisions des puissances. Je suis encore obligé, dit-il, de conseil-l»LaS'.-EPlrotes de ne pas insister dans leui résistance car ils n'auront rien à y gagner. ' J'ai cru devoir décréter le blocus de S.in.i Quarauta afin d'éviter des complioa-tibn.s internationales. répondant à une allusion de l'opposi-Veiwelos a déclaré que la Grèce I,1"1Bt,j5-P-re conserver la suprématie sur « î-H80-. i-llPPlaud::;senvents prolongés) .i. ve.iizoïos avoue qu'il n'a pas empêche ia formation des bataillons sacrés en Hpire mais U déclaré qu'il ,,5 l'a pas aidée ...e p-u-ple grec qui a compris la nuce--->rte j.our_lcs intérêts de la Grèce, de cé- >abl?'°£l'*Z " en r=nd pas m6ins mpon--abl„ son gouveraeœent. M. Venizelos es. A'riiÇs sacrifices aCCepfera bernent les I - L V* . :lïr'K' d. r iare ru» !c ,1.... A.-.. solliciter Jo concours l>nrÇ certaines puis-i, l f,' : . ':'''i 'fiutement que la ■re-Ven ( soutenu les intérêts Iftrii i<? l^mPS et notamment pen- ant .es deux dernières guerres ',0 -la création «e l'Etat d'A'Ba-malgré les p oti entre r Albanie et là rA î? c?oTl!l concerne la frontière albanaise miV-t11* !>C-Ut '?re cert<iine de trouver une miW^ncere de l.a rart de la Grèce et Se A i heures du matin, la séance continue. BRESIL Los trouilles de Fortaleia S^aMlelt ortaleza, capitale de l'Etat de Cearl ï Ia ~ ^'laa JW sont paralysés. L'usine à Z- D:?„foupes d'hommes armés parcourent ville menaçant les passa-nts ™S p- « taZ'rTloLf ''Btat CSt 5l^^"déptehcque>Eta' : lettre d'Italie" i C.-VOINÉT' GIOLmi DEMISSIONNAI- 1 ?\"r TUA'nCN ACTUELLE. -GBBft GENERALE A ROME. I Liégc^: !Clïulcô Pai'ticulière du Journal c ,r. ,m)- . Rome, 8 mars 1SH. 'î t rendu-henr?s- los ministres se ! ison Quirinal et le président du *■ ,ine* n ancS roi la démission du ? dans loi" T/'r S m°?s 1U0 r°n Peu' ■ I,?e i éditions spéciales que- l'on , -'ans les rues. 1' ette fois-ci plus de doute, plus de r>ro- e roS 5écro;llant devant un vote de con- fi ■ce, pus de « combinazione » donnant m^ment »pc majorité énorme fi -ion rîn' 1 y ait eu' UDe dis- aon parlementaire, sans qu'un projet . oi soutenu parle gouvernement oit ris- I de succomber sous les attaques de l'op- | tion le cabinet Giolitti démissionne Ce- *1 TrAr™et ?*st ia réa- l -d Giolitti a montre, une fois de plus, le foiee il avait, quel pouvoir de dicta-' il exerçait. r*?0;"1 ,toufTc J'?- discussion sur les dé- A. e • ,'/yhie' ^ a été violemment à Socialistes, républicains, radicaux ™èrne ne ^nagèrent pas les '•.'es n i œuvre du gouvernement, et J'< ■tînt, au moment du vote, tous les mi- é ■ ne s se retrouvaient aux côtés du pré- 0.. d.1. conseil. C'est ainsi qu'a v a quel- m jours. (a demande d'enquête sur les a nisseurs de l'a nuée en Tripolitaihe p ré en " Entité De Felice. a été1 re-" m, «•c " «ne énorme majorité, simple- pr t narce que .< lui » no voulait pas en nd.c parler. .La loi sur les déoenses Z A acçentée hier par 231 voix dr ■ e n. u semblait donc que le cabinet ui absolument solide et que rien ne pou- as: faire prévoir une crise ist. ce moment, que M. Giolitti choisit tombai; son. cabinet. Songez un peu A Ht fe '''".a.de profondément grand le fait al) le président du conseil est obligé de la oquer lui-même une raison lui permet- dé de se retirer. Il y avait longtemps que on nolitt! se sentait fatigué : après avoir cru ont tonte la campagne d'Afrique goti- l'fi • .Pn supprimant tout contrôle parle-aire, il avait mené à bien la loi sur 1 "rage universel qui l'intéressait fort, fer pu puis il avait fait les élections et, de temp as- à autre, ses amis intimes disaient : <t Gio lre litti a envie de se retirer. » Seulement, i es- ne voulait pas tomber au parlement er pleine Iiutte. Il voulait être maître de choi ats sir l'heure à laquelle il disparaîtrait de k n.s scène pour rester dans les coulisses. Lette IS1" heure est venue. M. Giolitti a profité des discor les du par-1(r" ti radical pour refuser un replâtrage de llf" son cabinet et donner sa démission. h- Depuis longtemps, le parti radical était, es dans le grouipe parlementaire qui compose la majorité, un élément assez turbulent et ambitieux. On se rappelle qu'à la veille des élections il avait comme but de passer pour le parti préféré de M. Giolitti, mais le pré-ie si-dent du conseil refusa de montrer une préférence quelconque pour un des partis s ministériels. Ce a'ut une désillusion pour j_ les radicaux qui ne lui pai>donr:èrent pas. Dès lors, il (y eut souvent, du sein, du parti ; radical, de graves critiques adressées au gouvernement. Dernièrement, comme je vous l'ai raconté, le parti décidait de ne ~ plus soutenir le cabinet. Mais les dépufés radicaux !à la Chambre ne crurent pas op-~ portun de suivre l'avis des délégués du parti. ill'ier, cependant, ils se réunirent et s'a-[ perçurent, tout 'à coup, que la discussion sur la Lybie clôturait une période parle-' mentâire pendant laquelle leur collalxira-tion au gouvernement avait été profitable au pays, mais que, maintenant, ils ne pouvaient plus appuyer un cabinet dont le programme, spécialement en ce qui concerne les projets de lois financières, est en opposition avec celui du parti. A deux voix de majorité, l'ordre du iour refusant de continuer leur collaboration au gouvernement fut. voté. Il ne restait plus aux deux ministres radicaux, MM. Credaro et Sacchi l'on/Ire leur portefeuille. Giolitti' eut très bien pu, comme beaucoup de ses amis le lui conseillaient, remplacer les deux démissionnaires et conserver à Montecito-no une forte majorité ; il ne l'a pas voulu. « Nous resterons tous ou bien nous nous en irons tous ensemble, oas de crise partielle. La continuation de notre existence en commun ou bien notre départ collectif » n-t-i, déclaré bjor soir à l'un de ses omis. Ce matin, il s'était décidé et remettait la démission, du ca.binet A Victor-Emmanuel Oui le roi choisira-t-il pour former le nouveau gouvernement ? A l'heure mi je vous écris, il est bien difficile rte le dire, if, "î a J>a® au gouvernement de noms s imposant vraiment. M. Giolitti avait si bien pris .habitude de faire tout lui-même que ses collaborateurs pouvaient rarement montrer de,quoi ils étaient capables. Aura-t-on un ministère libéral eonservateur, c'est. ai-, I e 1,ormé Siolittiens et rte sonnimens, en excluant les radicaux ou bien reco.ns-tituera-t-on un ministère libéral démocratique comme celui qui vient de disparaître ? ^J1 , e <ïue le premier cas qui ^i-ouperait contre le gouvernement près ue 2j0 députés c esv assez problémau^ùe, et que le second 1 est^ plus réalisable. q I1?1? :mlïl.s son^ eur ceux de M. oalandra, Carcano et Sonnino. On nai'le mémo de M. Luzzaiti. Al. S ai an dr a aurait 11 pour lui le groupe libéral compact ; il est ^ un ami de M. Sonnino tout en étant très 1 bien vu par M. Giolit/i ; il concilierait ^ donc les deux groupes libéraux et aurait certainement du succès. Mais, actuellement, n est absolument impossible de faire t autre chose que des pronostics, car la si-tuation parlementaire ne permet aucune précision. L heure est grave, et l'on risque <i avoir maintenant une période assez agi- n tee jusqu'à ce qu'un certain triage se soit | lait dans le groupe amorphe qui, jusqu'à S-présent, constituait ia majorité. -a- Il me reste à peine le temps de vous parler de la grève générale qui, demain, donnera à la capitale une physionomie °c peu banale. Du matin au soir, ce ne seront que cortèges se rendant aux meetings de sa protestation ou en revenant, drapeaux di rouges déployés. Pas de tramways, pas de v<5 voitures ; tous les corps de métiers, y compris les_ i>;.idangers et les bouchers, feront greve. Il s agit de protester contre la fer- VJ meture de l'hôpital de San Giacomo au ®c Corso Umberto. Il y a plusieurs années :fue le prolétariat romain se plaint de la ?," rnaniere dont sont soignés les malades in-Agents et demande pour eux le droit d'être P1 .raites aussi bien que le sont les malades lans les autres villes italiennes. Au lieu le leur donner satisfaction, on vient de m< ermor le vieil liôpital de San Giacomo, l,ln tous prétexte qu'il était devenu impossible i concilier avec les exigences modernes et , 1 ;ue les malades seraient reçus dans les îouveayx hôpitaux construits dans le haut °,C; le la ville. 11 Le peuple n'entend pas se laisser leurrer I,1U lus longtemps et la grève ue demain sera ac irobablemént une protestation solemielle ontre Je système d'économie à outrance nu ue le commandeur Gapcri, directeur des ô pi taux municipaux, a introduit dans ces na tablissements. On réclame avec raison des ma ta tion s médicales où envoyer les mala- se? es qui ne supporteraient pas le transport „ 1 jsqu à l'autre bout de la ville 1 oc Les journaux soutiennent, en général, ;s protestations populaires, et l'on i>eut F spérer que cette nouvelle grève « hospi- i1,. ilièré » sera la dernière Robert VAUCIIER. fur koi — —» qu' ^ sén — —«aKKi». blic Paris, K/. — On annonce la mort de M. niai ired iidwaixls, homme de lettres, décédé a é Paris des suites d'une longue maladie. lo i Paris, 10. _ On mande d'Athènes au <i<c, u.-tp.t : Delvino a été évacué sans inci- aut n.. par les troupes grecques. Dan i. «lande d'Athènes au i emps : La com- bai) .ssion linà.nçière internationale d'Athènes une consenti ït assurer le service du nouvel mèn lorunt de ixO millions dont le gouverne- mis ■ut grec vu émettre -prochainement la tu-el emière tranche. ^ J oui, 10. — Aujourd'hui à- midi une pou- plan 1ère en construction s'est écroulée tuant pas ouvrier et en -blessant i autres, dont un fj. vu grièvement. Rus Paris, 10. — Le gouverneur général de toV' idagascar télégraphié qu'un cyclone s'est tien attu, dans la nuit du 2 au 3 mars, sur rent: région -Nord-Est do la Grande Ile. Les ce n pi-ts sont importants, l.e ; értiiices publics Et t 'beaucoup souffert.. L'inondation a fait tiens »ques victimes parmi les indigènes dont mon furent noyés. ^ ters] ilJdres, 10 — La National Gallery a été ti'ùrc mee aussitôt après 1 attentat commis par par w ir JLdl JLfiPjJtE 3 la suffragette. Le public ne sera, plus ad " mis jusqu'à nouvel ordre. La Venus de Velasquez est connue sous 1 nom de Kokeby VeJasquez, en raison d' l0Ilp: s^our à Kokeby, dans le comt-d \ ork. Elle est connue en Espagne sou: le nom de Vénus au Miroir. J L'attentat a été' commis ce matin, ven 10 1/2 heures. Un grand nombre de visiteurs se trouvaient 'à ce moment dans la galerie, l'en-tree du Musée étant libre le mardi. L attention du public fut attirée soudain dans la salle où se trouvait la Vénus par un «bris de iglace. On vit alors une femme, armée d'une petite hachette, qui frappait a coups redoublés sur la toile. On se précipita aussitôt sur elle, mais eue avait eu le temps d'endommager gravement la toile. Il y a un moment de panique, parce que le public craignait que l'attentat ne- fût que le commencement d'un coup de main Vlusée contre les trésors artistiques du La suffragette, Miss Mary Richmond, a comparu aujourd'hui devant le tribunal de Bo\y Street sous l'inculpation d'avoir cau-Efn&X?0"8 d? v<*las<iuez un dommage „ e a déclaré qu'elle avait tente de détruire lune des plus belles figures mytbologigues pour protester contre le gouvernement, qui. selon elle, en arrêtant Mme Pankhuret, essaie de détruire l'œuvre du plus beau caractère contemporain. ■X" Strasbourg 10. — Cet après-midi, la deuxième Chambre du Parlement d'-Usace-Lorrame, a l'ooeasion de la troisième lecture du budget, a ouvert la discussion sur la polioique générale. i. ^.e ,^®Puté centriste Ilauss est revenu sur 1 affaire de Saverne. L'orateur insiste sur la nécessite pour le pouvoir civil de ne pas î'"»» mfluencer par le pouvoir mili-™ L i •est "ïsent <|ue le gouvernement mont „ Sfe commander non seule-ment par le général Demling, mais par le moindre sous-officier. •* HtH0me' Ul Trib"'"i dit que M. Gio- mi « des^nii au Roi M- Sonnino com- raccœsion!6 nUf"UX PlMé P0Ur recueilJii' sa * Rome, 10. — Au cours des bagarres rte n»7«aKin' ® nraiiifestants ont été légè.re- mt m '• Plusleurs agents de police . >nt été 'blesses ou contusionnés. Cet après-midi, le travail a repris. : Le0 Voitures et les trams circulent. ( Los magasin» sont ouverts. i ™°a^i^rPletC,laVSlea,e^s ! * — S?Ioa "J:sl renseignements ! f8' Ie gouvernement obtient siè0es contre 117 à l'opposition. B * (Litîîu.anie). I0- - Cette nuit, une Ini vLuî1 ^01S a ù réduite en cendres. Ine viei.le femme, ses deux jeunes filles Z %s' flammes"11 ieU,'° ho,nme ont "éH f -X- il -nt M-' 10' T Schneider' sur son ha- o- au ghsseur, est arrivé à Karthoum. | — ------_ p Incore k Ucurlie s'iîiiel li ei Nous empruntons à 1 -Etoile Belge une la rrespondc.nce de St-Pétorsbourg fort in- r( luctive sur la façon dont les antisémites Vf vent entretenir et exploiter la légende nf ; meurtre rifu^l sans aucun souci de la d< rité : (pi ri , ,, lii La leçon de 1 affaire Beïlis n'a pas ser- , parait-il . à grand'chose -à nos diri- tu ants et aux associations qui s'intitulent fa triotiques ; au lieu de tâcher de faire êq blier le plus vite possible louir échec rte pu ev, ils ont essayé de le réparer par la tu se en scène d'un nouveau meurtre ri- cl; Jn crime fut commis à Fastov il y a un l'ê »is a peu près. Le corps de la victime, ap . . JUlf' Paschkof, portait pe i uessuies profondes et gisait, quand il mi découvert, dans une mare de sanct- sur fûi lisière d un bois. D'après le ttimSSiaSe vh jeu. du ^>sseJ, en Vf été accoste la veille par un incon- du : le lendemain, on découvrait le ca- c>i ■'re du petit garçon. ti.o •ur les indications des enfants, l'incon- im qui déjà avait quitté Fastm- put être frn JOUÎ"s i,lus taJ>l- « «ia tout, lai uiollement, mais son arrestation fut voi intenue r^r ses antécédents étaient as- lui défavorables. ' d- •ntretemps, un publiciste connu, qui eut cor casm.i de voir le corps du malheureux jà 361 avant qu il fût examiné par les mé- ns légistes, publia dans la Reteh un — tcle q'un fit sensation ; l'auteur y ota- w fait que le nombre et l'ordre des blés- E es que portait le corps de Sossel Pasch- W_ correspondaient exactement au rituel ryaient soi-disant découvert nos an-ti-utes dans les livres juifs. On aurait dit le crime avait été commis par un Si<rul.avait,lu l'acte d'accusation et L pertise d'U prêtre Pranaïtyss dans le du -es beïlis. est certain, disait en terminant le pu- mil, iste, que s il s'était agi d'un enfant don cn> 011 aurait crié au meurtre rituel: ci s Si par honneur, c est un petit juif qui tem -e lue ; et les juifs doivent donc bénir fixé ort qui a, frappé en cette occasion un <•> •. leurs, et non un chrétien. 60 < ;t article pourtant eut un résultat tout E e que celui qu tin attendait son auteur, tou'f, s les cercles antisémites on se dit pro- nom ement qu'il serait sot de laisser passer trai si belle occasion, puisque 1a liclch elle- rent le avouait que le crime avait été- com- tait coniormémc-nt aux traditions du ri- C< ; pour prouver que ces traditions sens -aient réellement et. n'avaient pas été ann- jmtes de toutes pièces, il fallait sim- f'l'uc icnt tk;nentrer que la victime n'était 'uxe un juif, mais bien un chrétien. le? 1 •UX jouis après, en effet, VEtendard r-:'r< se déclarait ouvertement que Sossel 80,1 j Lit nullement le fils du tailleur de Fas- Ar David Paschkof, mais un enfant chré- x-. que les juifs avaient volé ii ses pa- -éné ^ spécialement pour l'offrir en sacrifi- *'a v us fard à Jéhovah. alor.« telle est la puissance des organisa- tora 1 Cent noirs, que presque immédiate- ^ ., et sur un ordre même de Saint-Pé- oœiW >onrg, les autorités judiciaires diri- H leurs rechcrcheb dans ce sens et en- T n nt résolument dans la voie indiquée a'! a presse antisémite. * enttî Quelques jours plus tard, nous apprîme à, notre grande stupéfaction que le pèr 3 de la victime était arrêté, ainsi qu'un d 3 ses ouvriers ; en même temps l'agence télé j graphique officielle annonçait que le corp > petit. Sossel avait été reconnu comm étant celui de son fils par une certaine So valom, dont le fils avait disparu il y 1 quelques mois. La victime pourtant avait subi l'opération de la circoncision, certifiaient les mé aecins légistes. Mais la Zemtschina ne s'é-iuut pas pour si peu : l'enfant avait été circoncis quelques semaines avant le crime, déclarait-elle. Tous les voisins de Paschkof et même la so-S c?îtlfiaient que la victime était bien sossel 1 aschkol ; mais la réponse des nlturXm,LceSi était i°ute prête : naturellement, les juns se soutiennent entre eux ; quant a la police son témoignage f nitvieH ■M"' les '"stances de la presse Pistn , f5"6 "' 6 cllef de ia I101'00 l!e nftâiol } nomme à un autre poste, et deux j. . police furent destitués. i.oiianj '«"W »ToHs pour retrouver le ■ pa-^ n, ■ l.?nfant chrétien qu'avaient égorge les juifs, les autorités judiciaires dé-ployerent trop de zèle ; en plus de Sova-lova on suscita encore une certaine Sva-SSS?» 5UIÏ U1!<4 Polonaise Rakitskaya qui, tontes deux, reconnurent en Sossel leur fils disparu en automne. loutcs ces mères se disputaient entre e.'ies, se disant chacune absolument sûre de ce quelle avançait. Pendant ce temps- Je s vrais parents du petit Sossel se morfondaient en prison Les preuves pourtant en faveur de la paternité du tailleur Paschkof s'amoncelaient. Le juge d'instruction et lo procu leur comprenaient eûx-nïèmes qu'ils faisaient fausse route ; mais la crainte des Gein noirs les empêchait d'agir comme le -eur ordonnait leur conscience et de libé-rer Paschkof. i„?^Lé,ért <Ieo i? s''uation au ministre lui-même. M. .Sehteglovitof ayant étudié 1 atîaire lui-même, donna l'ordre de libérer Pascnkof et son ouvrier sous une forte caution qui fut immédiatement versée par les lui s de Fastov. C'était un premier pas vers l'abandon de la version d'un meurtre rituel ; ensuite •K Sii'S.i™-tres furent envoyées chez -ues. Aujourd hui on annonce officieuse- nent que les poursuites contre Paschkot >ont abandonnées et que l'instruction en ce pu le_ concerne, va se terminer par un non-ieu. tt a donc fallu s'incliner devant l'évi-tence : Sossel est un enfant juif. La presse Cent noirs, furieuse dé voir -a Proie lui échapper, Omet l'hypothèse 0 tu<5 soi» propre fils (lequel " u Pas le type juif prononcé), n'ayant ni se procurer un enfant -chrétien et vou-•?; tromper ses coreligionnaires Mats c'est trop bête dé», et 'la magis- J rature, n a nu s'engager dans la nouvelle 1 oie qn on lui traçait si obligeamment. Le Congrès Progressiste : f Le Peuple publie, à l'occasion du Con- 1 re», un article éditorial où il se présente r a rrfnu Pfé're de la démocratie, signi- f| c-nt ieb ukases de celle-ci aux progrès- / -stes et même aux liibéraux. C'est d'un irtef9^ af 'eVé apf-ès la répudiation du ® u te par les socialistes, aussi bien que , £,.{*> i'^érotuix. Seule, la Calypso pro- S essste ne parvient pas à se consoler de „ _ disjonction du bloc anticlérical, auquel !! socialistes rêvent de substituer le bloc tt ivrier, sans distinction de parti Qu'on t juge par ces conclusions du Peuple : « Nous nous réjouissons notamment de r vSfr .-avec 'aquelle fut confirmée la lr vendication unanime du Suffrage uni-reel pur et simple (i tous les degrés et le tus souhgnons le vigoureux commentaire M. f.eo,rçes Lorand, qui tient iiour ac- iérai« die t0lls les mandataires . terauix a la -Chambre et au Sénat. » Ma« alors, que signifie la ca-ndida- ™ tt. de M. Van Hoe-gaerden, à Lié™9 j] pi uora quon s'explique finalement sans cc un-oque ni réticence; car il ne serait s to érable que les faits de la conjonc-te électorale vinssent démentir les pro- Linations de la tribune radicale. qi > M. Georges Lorand reste inconsolé de ia ■ bec du cartel ; et sans désespérer il en m pelle à l'avenir. C'est d'une" touchante te ^everan-ce et nous éprouverions du scru- m te a lui iaire de la peine, cette peine su ,-el'c legere, en confrontant ce tenace Pc ■e ae revanche avec l'évolution de plus efJ plus conservatrice des derniers débris vieux parti doctrinaire. Le libéralisme, éc iiparie dans son recrutement et son ac- eu n pa r des forces antagoniques, reste vi> puissant à concilier les intérêts de la tei ue oligarchie industrielle et de l'armée de orieuse. Nous ne parvenons pJius à pré- qu r a au.rc bloc, dans notre pays, que ce- éle dos éléments ouvriers et démocratiques, es1 sperses dans» tx>Us lefer partis : et ces S"11 litions d'à-coup suffiront à modifier dé- profondément la politique l)elge. » dé civ —«o-o-fis—. tis In Belgique j „D H j, C Le traitement des cures COI :-s curés ne sont pas contents. A la veille ser 2 juin, M. de Broqueville a accordé coi personnel des chemins de fer pour 9 ions d'augmentations, mais il n'a pas né un centime de plus aux curés. Ceux. I a plaignent. Ils demandent que le trai-?nt initial des curés et des vicaires soit à 1000 francs, augmenté de cent francs ton •Ji'rj en cinq ans et mise à la retraite k - ns. vot - le casuel ? N'est-il pas important sur- vot dans les grandes villes. Si le gouver- Un ent catholique n'a pas augmenté le qu< ement des curés, c'est parce qu'il s'est u compte que partout il leur permet- t de vivre convenablement, cia ^pendant le ministère restera-t-il in- fat î ible à l'a/ppel des curés f L'abbé X par jf?c. dans le Patriote, que si cette C île éventualité se présente un député ont rnbourgeois développera à la tribune de " -derata des membres du clergé M tial n de Wiart restera-t-il fermé à ces 'tarions. > fend il est amusant de voir l'abbé u organe de ses collègues, rappeler les 'e. j rosi tés électorales du gouvernement, à m*r îille du 2 juin. Pourquoi a-t-il oublié a r< ; les curés, ses meilleurs agents élec- wa^ •x. ils protestent... Ont-ils tort ? ? H0" la reconnaissance nue devient.elle au de nos maîtres... Brrr... sur< Un ministre distrait fe^c ministre des finances a des moments de istsaction. il iUi arrive de demander Sud e le dossier de la .Jonction au lieu de que; TÉLÉPHONÉ 917 s celui des douaniers et il parle 'à ses fo e tionnaires du Tunnel de Braine-le-Com e quand ceux-ci lui demandent son avis £ une nouvelle émission de Bons au Très 3 Pauvre M. Van de Vyvere ! A sa pla 3 passant constamment d'un département - i autre, qui ne se montrerait distrait t mais U va être rappelé bientôt' «à) cruelle réalité par la question des impô' iij *«n -?1- au miniuium, l'an prochai pour 60 millions de nouvelles taxes c les trouver ? Voilà qui le guérira de toute distra tion. Crédits supplémentaires TT eoiomau Un projet ouvrant des crédits sup.pl mentaires au budget du Congo vient u'eti aépose a concurrence de auG.000 fram pour dépenses ordinaires, de 686.UJO frant pour dépenses extraordinaires. A l'ordinaire, il est justifié par j'envc dun matenel scolaire à Borna et "i Fii«-hethville, par des besoins X Impérieu ^ rZV1Ce industrie, du commerce < de immigration, par l'entretien de poste de culture et d'élevage, par la liquide tion des ititérêis des obligations de l'en piunt de 150.00tl.ij00 de lrancs, ctc Un crédit de 28.0% fr. est demandé afii d organiser une mission de recherches d'f Kat1aneobÛrï!-i<!"CS danS lt>s territSS tll ivatanga. Cette mission opère simultarip ment avec celle qui a été envoyée dans ^ but, analogue dans le district de l'iielé ife1 ,d ,,n ^portant troureai de gros bétail dans Ja Rhodésie septen frtïrf Pî>lu' a créati°n de nouveaux cen-ties de culture et d'élevage au Katan" a exi géra une dépense de 657,000 francs. ° i. idée est bonne de les multiplier ■ ouanrl nh,Vah * 1 Iles léeuines seront à un prix plus abordable, l'expatriation au Katanea s en ressentira... Le coût de la vie v est en! °P "é nia,s tout indique qu'il ne tardera pas a fléchir au profit de^la co- Le b"l8Tct des chemins de fer en section centrait f-a section centrale de la Chambre •» ov. mine, mardi, le budget des>eSi2s de détar^f'^T6' raPP°'tei»' a parlé du t ?J2 ,ï estmie flue c'est au railwav de m^iïdé'îe MU1'tout im'Pu'àble. 11 a de-S afthfl ■Ui,leiSent des "«"es qui vien-des travont t°etie Sare' et locution vain réclamés depuis longtemps en lesntravaemaI!?é ,enS?iteJue sc>ient activés its iiavaux de la jonction Nord-Midi nt 1-eqiamé le dédoublement des voies 'né- enuials- Turahout. .•ri£-/donTtie,Ur«ifes5-fait ' interPrète d'ou-iorée n»^SS Sltuatl0.n " a pas été amé-"î. c> i}as plus au point do vue des Tirpq atxons que des salaires. P le rZï™L1TTij* ensuiU: à Ia Question , ■1 autonomie des cnemms de fer • il n ap^OTt TYT™ ■des conclusions du apport de la Commission spéciale charte d examiner cet objet. Les chemin" de 'istratfon11^ régls,.pai' lm Conseil d'admi-isit.ition et un Conseil de commissaires iembresUdo «''^'«Snf'des ^ ?, a r01te- ont fait remarquer "ZM*al o,rgamsm° 110 s'imposait pas. imnti'biiitl^eclame ont-ils dit, c'est une imptabilité spéciale, indépendante, et non Stinn a» noVl"ea.u ; il faut que l'adminis-ation des chemius de for reste sous la épendance d un ministre responsable et vmePsurqMmfpiîieVilenîle une société ajl°" on possible " " V aurait plus fJ'ac" 3ur émef)!'6'"' a pris encore ta parole nn émettre ti nouveau le xœu <1 ô vni.- miformité des tarifs établie sur les che- r s de fer et sur les vicinaux. s réserve«ep?fiété levé°' lc raPI,ort. sous s resenes ci-dessus, ayant été adopté. Dans l'armeo Nous apprenons, dit le XXe siècle, que «ain,mouvrenl de. promotions tri-eatiielJes dans I armée comportera loti omotions ou gra.de de capitaine en se-nd dans 1 infanterie. Garde civique ou territoriale ? Un sait que M. Berryer, répondant à une <?^l,°in q,U- ava,t .été j)Osée a propos de ent nf civique, a dit « que le gouverne-eiit ne manquerait pas de déposer en ^ips opportun, un projet qui non seule--nt maintiendrait la garde, mais lui aérerait un recrutement capable, après une node de transition, de lui restituer ies ectifs actuels. » « Conserver la garde ? Ah ! le bon billet, '' 7'dnc-Tireur. Nous ne sommes plus "..Au heu de maintenir la garde ci-i sera^ préférable - de créer une ■ritona e. Le Franc-Tireur le demande pms ongtemps. U est aussi' d'avis on utilise pour cette territoriale les bons ments de la milice citoyenne. Mais nous îmons que c'est au département de la erre a s en occuper. ^ Nous sommes à un tournant où pour la epse nationale 1 élément civil ou garde ique doit avoir suffisamment de patrio-S11nclil112r' s'écarter et faire pla-à 1 élément militaire. » j'est l'évidence même. ATOm^iîT6 Sa''de dViqUe en France et ians la diminuer en rien, on doit recontre qu elle est radicalement inapte à se-tder efficacement l'année, à exécuter un vice auxiliaire de guerre et surtout à ivrir la mobilisation. Los croix ministérielles L,ni^ s agi.t Pfs cles. C1'°ix de l'ordre de f i, mais -des croix dessinées dans le sier des agents., des employés et des ctionnaires ministériels. i vous avez une croix bleue à côté de re nom, c est que vous êtes libéral et te avancement deviendra très laborieux. J croix rouge, à la bonne heure, c'est : vous être signalé comme bon clérical. ; tors 1 avenir vous est ouvert. ne croix noire, c'est que vous êtes so-iste ; elle vous sera peut-être moins île que la croix bleue, les libéraux étant ticulièrement traqués par les sectaires, es croix existent ; des fonctionnaires les vues et elles caractérisent un régime persécution, de mouchardise et de parité.^près le désarroi du railway ne enquête très sévère a été faite, dit atuote, par l'administration des che-s de fer sur les causes du désarroi qui vgné ces dernières semaines sur le rail-Un certain nombre de chefs de sta-qui se sont montrés inférieurs à leur e ou qui nont pas su prendre les me-nécessaires ">nt été rétrogradés, dé-es ou nus d'office à la retraite. C'est as notamment pour les chefs des gares ï^ïége-GmUemins, jSchaerbeeik, Gand-, Chatehneau, Namiir et Ronet. Oucl-i sous-chefs ont également été déplacés.

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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