Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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02 februari 1914
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s.n. 1914, 02 Februari. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cj87h1fk8c/
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Lundi 2 Février 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Lundi 2 Février 1914 Franco en Belgique Un an : 15 f * » 6 mois ; 8 fr. * » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an ; 22 fr, » Union postale » 32 fr„ On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE FEUflLLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDÉE EN 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION ; BOULEVARD DE LA SAUVEMÈRE, 2$ 111 IITTaHBBBnnriini1Tp*"r"»OTHatg^arTr*^^T;»'*^*ea^»^inwt^- ■■ - i"»" W ■ | H—IWWfff Annonces. « I îa Mgnft, I© ecîsCj Réclames, * „ « . ► 40 cent Faits divers. . . „ » Mrane Réparations judiciaires » 3 francs? informations financières *> 3 francs Avis de sociétés i* peflis :î«s* 30 cenfe Émissions, franc EÉDÀCTIOEf TÉLÉPHONE 91? ÉTRANGER La Semaine polilique Dans les Balkans •En attendant que M. Venizelos soit ren. tré à Athènes et précise par des résolutions, les résultats de ses démarches dans les différentes capitales européennes, les Etats balkaniques procèdent !à des préparatifs moins que rassurants. La période de tassement espérée après la dernière guerre n'est pas achevée que de nouveaux symptômes de dislocation se manifestent, et cela peu après le rétablissement des relations diplomatiques entre Belgrade et Athènes d'un côté et Sofia de l'autre. Après avoir réglé, du moins théoriquement, la question des îles et celle de l'Albanie, les puissances vont devoir intervenir une fois de plus dans les Balkans pour y rendis définitive et durable la reprise de bons rapports entre les anciens alliés. Pour ne s'occuper que de l'Albanie, du Do-décanèae, de Ciiio et de Mitylène, on a trop perdu de vue qu'au, lieu de s'apaiser, les rancunes et la défiance allaient en s'ac-centuant dans les Balkans. L'arrêt incompréhensible des pourparlers de la paix iurco-serbe aurait déjà dû ouvrir les yeux et provoquer une demande d'explications à Constantincpie, car c'est la Turquie qui est responsable du retard, et l'on se demande quelles raisons ou quelles intrigues dictent parciJIle attitude. Y aurait-il influence bulgare en prévision d'un nouveau statut macédonien consécutif à une revision du traité de Bucharest ? Y aurait-il démarches autrichiennes relatives aux chemins de fer orientaux ? Peut-être les deux, car Autriche et Bulgarie sont également intéressées à voir la Serbie se trouver en présence de difficultés capables de l'amener à céder sur certains points et à faire des concessions. Or, en ce moment, la Turquie est en discussion avec la Grèce, et la Bulgarie laisse entendre que son inactivité pourrait être achetée moyennant la rétrocession par les Serbes de quelques discrits macédoniens, parmi lesquels Istip et Kotchana. Certains prétendent que les Bulgares devraient se tenir tranquilles et se résigner, leurs «Mlheurs étant imputables à leur imprudence. Et l'on cite l'exemple des Serbes aur. iifcls on a fermé le chemin de l'Adriatique, et "la; résignationes Grecs qui se voient privés d'une partie de l'Epire. Ces arguments ne prouvent rien, et ne peuvent faire oublier aue les Grecs et les Sei; e- ont trouvé à côté des compensations avantageuses, tandis que la Bulgarie y perdait presque tout ce qu'elle avait conquis. Lu première guerre était toute dé libération. La dernière était provoquée par les difficultés du partage. Il est démontré ciue sa cause initiale réside dans la constitution de l'Etat d'Albanie par la volonté autrichienne. Le traité de. Bucharest a été trop rigoureux pour les Bulgares. Il était injuste en :e sens qu'il violait ouvertement le principe des nationalités au nom duquel on s'était battu une première fois. La Bulgarie vaincue, il était possiible de la punir par des obligations pécuniaires ou. de désarmement ; mais la frapper dans la chose pour laquelle les Bulgares se préparaient ; iepuis longtemps, c'était vicier dans son j îssence le traité définitif. On a trop oublié à Bucharest-, que les vie- j ioires de Kirk-Kilissé et de Lule-Bourgas j avaient été décisives et que sans elles, les ; arecs et les Serbes n'auraient pris ni Mo- j nastir ni Salonique. Malgré cela, on n'a j iroulu voir que l'erreur commise à Sofia, et j l'on a amputé la Macédoine avec ses 450 | mille -Bulgares pour les annexer là la, Serbie qui leur fait subir un régime d'exception.Aujourd'hui, l'étonnemcnt est profond devant la prière de la Bulgarie tendant à ce ïu'on lui restitue quelque chose. Mais cette îenYande était inévitable. Èlle était -à prévoir dès le lendemain de la signature du traité. Mais alors on n'y croyait pas. Beaucoup, très sympathiques à l'Alsace-Lorrai-ie, admettent parfaitement que l'on sépare brusquement 500.000 Bulgares de la mère patrie. Mais ceux-ci, pas plus que les Polonais. les Lorrains, ou les Banois du Schlessvig ne sont responsables des erreurs le leurs gouvernements. Nous sommes parmi les premiers à avoir pris la d6fensè de la Bulgarie — sans excuser les cruautés commises en temps de guerre par eux, aussi bien que par leurs adversaires — et nous avons prévu que, tôt ou tard, le traité devrait être revisé soit par voie de concessions réciproques, soit îutrement. Maintenant encore nous maillerions cet avis que les dernières nouvelles semblent confirmer et que le Temps ap proue en ces termes : « La. Bulgarie a d'autant plus de motifs > de se résigner qu'elle est, à la différence j > de la Grèce et de la Serbie, seule res- 1 > ponsable <'e ses propres déconvenues. A > la veille de la Seconde guerre balkanique, » on pratiquait à Sofia le chantage à. la > force. .On disait. : n Ne nous résistez pas » ou nous allons fairë un malheur». Il se-» i ait très maladroit et tout »à fait inu-» i.ile d'esquiver aujourd'hui le chantage » à la f.ûble;-se et de dire : «On nous a » îlouti pris. fRendez-j :ous que/ique) chose. i> Soyez gcr.e'reux. » La Serbie ne verrait » dans cet a.ppel qu'une mena,ce déguisé1. » Aurait-elle tort? Non. » Nous en demandons pardon aux gran-» des puissances déjà lasses do leur effort /> épirote et égéen. Mais il y a là un » danger, et il faut qu'elles s'en occupe t. » La Turquie, en refusant de signer le » traité de paix, la Bulgarie, en remet-» tant en question les clauses de ce trai.é, » travaillent contre l'a paeiific-atiion, (but » de l'Europe. Un avis très net doit les ►> éclairer sur les conséquences de leur a.tti-» tu de. » Cependant, nous ne croyons pas que les puissances seront suffisamment d'accord pour arriver au résultat souhaité par le Temps. L'Autriche.- a vu, sans déplaisir, la dernière guerre qui devait, crov it-edie, affaiblir la Serbie et rendre aux Autrichiens la voie libre vers Salonique. En ce moment encore, elle serait enchantée d'une nouvelle campagne Capable de ruiner complètement les Balkans et de mettre sous sa coupa tous lès peuples de la péninsule. Bulgare::, compris. C'est pourquoi nous en revenons à notre idée d'une revision du trait# «par la bonne volonté de ceux qui l'ont signé. C'est le seul moyen de fijxer devrait!vemefi,t' la paix dans les Balkans, de constituer la grande fédération balkanique qui pourrait faire entendre sa voix, le jour où serait posée devant l'Europe la question du partage de la Turquie. I Mais ces peuples sont si jeunes, leu I rancunes et leurs passions religieuses I ethniques si violentes, si ardentes, qu'i sont toujours plus tentés à recourir à force plutôt qu'à la conciliation. Et c'e là la raison de6 achats d'armes et c munitions, de cuirassés et de canons ; ( mobilisation dissimulée par les Serbe les Bulgares et les Grecs. Si l'Europe m pour intervenir autant de temjps qu'il li en a fallu pour l'Albanie et les îles, c'est , désespérer de la paix avant peu. . Que voyons-nous, en effet? Une masse c nouvelles contradictoires dont il est poi ainsi dire impossible de distinguer le vii du faux. Tantôt on annonce que la Turquie < la Grèce négocient la question de Chic de .Mitylène et du Dodécanèse. D'autre publient, un texte d'arrangement turco-bu gare spécifiant tes modalités du traité d partage de la Macédoine en cas de vit toire bulgare sur les Serbes. C'est aller vit en besogne, nous devons en convenir, mai c'est aussi laisser entendre que de.s chose sont discutées et préparées en Orient. E l'on attend toujours la remise de la not des puissances. Arrivera-t-elle comme e: 15>12, quand il sera trc(p tard, et que le canons tonneront par la faute des jeunes Turcs. Ceux-ci sont plus belliqueux que leur déclarations ne le font supposer. iDepuis 1 départ de Kiâmil pacha, ils ont réussi plu sieurs entreprises, grâce à un concours d circonstances avantageuses qu'ils nêgligen pour n'attribuer les succès qu'à leur intel ligence et à leu rseris des affaires. Ils fon maintenant de la politique d'aventures, rie! de plus et c'est 'bien ce qui inquiète le: Serbes et les Grecs. Etats-Unis Le président Wilson a réuni la .Commis sion se natoriale des affaires étrangère: pour examiner les différends mexicain e japonais, celui-ci n'étant pas le moins im portant. Un représentant a vivement critiqué h direction imprimée à la politique extérieur) par M. Bryan, qui n'a pas été sans mettr< les Etats-Unis sur le point de devoir inter venir dans de graves conflits. Il est inconcevable que toutes les ques tions où les Américains ont cru pouvoii imposer leur point de vue sont loin d'avoii été' résolues ,à la grande satisfaction de: puissances intéressées. Celles-ci ont déjè été forcées de faire des représentations ai sujet des droits de passage par le" cana ; de Panama, des traités d'arbitrage que h Sénat ne veut pas ratifier, et du projet de loi sur les marins du commerce. Pas plus qu'en Europe, les symipathies du continent américain n'ont été vers Etats-Unis, malgré la campagne de propagande poursuivie par M. Boosevelt. La trop grande extension donnée' à la doctrine de Monroë a augmente les responsabilités assumées par Washington dans toute l'Amérique latine. Haïti et Saint-Bomingue sont en proie à la guerre civile ; des troubles sônt imminents au Vénézuéla, les républiques centre-américaines protestent énergiquement contre les traités conclus par des ministres corrompus» traités qui placent le Nicaragua, San Salvador et le Honduras sous le protectorat financier des Etats-Unis. Ceux-ci ont également affaire avec la Colombie au sujet de la constitution de Panama en République et à propos du veto Wilson opposé aux concessions étrangères dans l'Amérique, latine. Il s'élève dans le centre et le sud du nouveau Continent une vague d'hostilité contre l'espèce de tutelle politique et financière que les Américains du Nord se proposent d'instaurer et d'imposer. Il existe par conséquent pour les Etats-Unis un ensemble de difficultés sérieuses qui ont obligé le Président de la grande république à chercher une solution convenable. Celle-ci sera d'autant plus malaisée à trouver qu'il ne saurait être question pour les Dtats-Unis de recourir à la force si des complications surgissaient. Peut-être quelques centaines de marins suffiraient pour apaiser les émeutes des nègres de Haïti ; mais les risques sont beaucoup plus graves sur le continent. Les Latins ne montrent aucune disposition à devenir des condamnés par persuasion. On a déjà reculé devant une intervention armée au Mexique, où 100.000 hommes au moins eussent été nécessaires. Or, les Etats-Unis comptent à peine 80.GC0 soldats insuffisamment instruits. A propos des forces navales, la situation n'est pas meilleure. Le différend avec le Japon sur liai question de l'immigration asiatique en Californie est dans une phase critique. Un accord est indispensable, cai des deux marines en présence, celle des Japonais est de beaucoup la plus importante. Les Etats-Unis sont dans un grand embarras.Ils ont commencé l'exécution d'un vaste programme impérialiste sans âvoii au préalable préparé une organisation militaire et navale assez forte pour pouvoii imposer leurs volontés et réduire toute opposition. Ils ont été trop « jingoë » et se sont figuré que le « bluff » remplacerait une bonne armée et une flotte imposante. Les voiJà pris à leur propre piège, i Avant qu'ils soient redevenus suffisam-i ment forts, peut-être auront-ils dû cédei 1 sur beaucoup de points. Afrscjwe cSu Swd i Le fait caractéristique de la semaine s ! été la décision prise par le général Botfltè de faire déporter les meneurs de la grève qui ruine le Sud-Al'ricain. Pareille mesure a été prise en conformité de l'état de siège. Elle provoque l'ad miration des Anglais qui retrouvent lf. l'énergie de leur ancien adversaire, le gé néral Botha ; elle a soulevé aussi l'indi gnation du Labour party, qui tient en c< moment son congrès à Glasgow. Il est à remarquer que les dix déporté: sont tous des étrangers. Ils n'ignoraien certainement pas le sort auquel ils s'ex posaient par leurs intrigues et leurs ex citations. A notre avis, le premier devoi: des étrangers est de se rendre dignes di l'hospitalité d'u pays où ils travaillent Ceux dont il est question ont. conspi-r; contre la sécurié de l'Etat Sud-Africain ei poussant à la grève des cheminots et de mineurs, au sabotage des voies ferrées e à l'émeute. Le gouvernement aurait fai preuve de faiblesse en leur permettan d'abuser plus longtemps d'une hospitalit dont ils étaient indignes. A. M. «d—— ■" FRANCIS L'afofcô Le mire exclu des sacrement! Hazebrouck, 1. — On annonce que c matin, pendant la messe de 6 heures, ei l'église St-EIoi, à Hazebrouck, l'abbé Le mire s'étant approché du banc de com munion avec d'autres fidèles, s'est vu refu ser le Sacrement par le doyen officiant. ^ ALLEMAGNE ^ Les nouveaux ministres i cS'Afsacc-Lorraim Strasbourg, 31. — Ainsi qu'on l'a ai St noncé, Je statthalter impérial d'Alsac* £ Lorraine, comte de Wedel, répondant à u: désir exprimé par l'empereur, restera en tore plusieurs mois en fonctions. L'empereur a accepté la démission de M Zorn de Bulach, secrétaire d'Etat, de M "* Pétri, ministre de la justice, et de M. Man del, ministre de l'intérieur. M. Zorn de Bulach a reçu la couronne d< . l'Aigle-Rouge de Ire classe et il est nommé 1 sur la proposition du conseil général, sé nateur d'Alsace-Lorraine. M. Pétri a ét< ( élevé au rang de chevalier de la. couronn< ' de Ire classe. M. Mande 1 a reçu l'étoile de i l'Aigle-Bouge de 2e classe. L'actuel ministre des finances, M. Kœh ; 1er, reste en fonctions. L'empereur a nommé secrétaire d'Etai ~ d'Alsace-Lorraine 'e comte von Bœdern * conseiller supérieur à Potsdam. M. vor ® Bœdern prendra, en dehors du secrétariat d'Etat, le portefeuille de l'inférieur. ® Le. ministre de l'agriculture et des travaux publics sera le baron von Stein, rap-_ porteur à l'office de l'intérieur à Berlin. L'empereur n'a pris encore aucune décision en ce qui concerne le portefeuille de ' la justice. Toutefois on croit savoir que c'est M. Molitor, président de la cour d'ap-^ pel de Colmar, qui serait appelé au minis-r 1ère de la justice. Lo comte Siegfried de Bœdern, qui est le " successeur du baron Zorn de Bulach au poste de secrétaire d'Etat, n'a jamais été en Alsace, au moins officiellement. Il a ' quarante-quatre ans II est fils du comte Louis de Bœdern, qui est classé comme appartenant au a parti de l'empire » (parti conservateur indépendant). ; La mère du comte Siegfried est née t liasse et le comte Siegfried lui-même est . marié avec une demoiselle Bertha Hasse. N'acceptons pas un tel augure. Efcpé-l rons surtout que l'esprit du fameux député , pangermaniste qui portait ce nom-là n'ins-. pirera pas le nouveau secrétaire d'Etat. Le comte Siegfried de Bœdern a débuté comme assesseur dans la petite ville de Freienwalde ; il fut quelque temps auxiliaire au ministère des finances ; en 1905, il fut nommé lnadrat de l'arrondissement ; de Niederfcarnim ; en 1911, il devint conseiller supérieur de présidence. En somme, tout ce qu'on sait de lui, c'est qu'il est, Prussien de la plus belle eau, , qu'il a fait toute ?a carrière dans les en-; ; virons de Berlin. Les hautes distinctions qu'ont reçues M. Zoit. de Bulach, le sous-secrétaire d'Etat Pétri et le sous-secrétaire d'Etat Mandel (le sous-secrétaire Kce/hlei restant aux finances) prouvent qu'il s'agit, d'un congé i où les formes de la faveur restent élevées, i f Ces décisions ont été prises ce soir par i l'empereur et par le chancelier de l'empire i et elles ont été connues vers minuit. i L'orcSre de cabinet cîc- 1820 ! Berlin, 31. — Répondant à une demande du gouvernement impérial, le gouvernement bavarois a fait savoir qu'il était prêt à entrer en pourparlers au sujet d'une réglementation uniforme pour tout l'empire de l'emploi des armes par la troupe -en temps de paix, et qu'il était prêt, en conséquence, à renoncer aux prescriptions spéciales en vigueur sous ce rapport en Bavière.Un blâme à »vl. von Jago.vv Berlin, 31. — Revenant sur la lettre adressée par M. von Jagow, préfet de police de Beriin, à la Gazette de la Croix, lettre dans laquelle il critiquait le jugement du conseil de guerre de Strasbourg condamnant le lieutenant von. Forstner, la Tœglichc Rundschau annonce que l'incident est définitivement réglé. Le ministre de l'intérieur a fait savoir à M. voii Jagow que sa façon d'agir n'était pas correcte et qu'il espère qu'un pareil fait ne se reproduira pas. AîfGLETKHîtJî Lsl vi&:t ;. des se,uv©rairjs ovî Franc© Londres, 1. — La nouvelle que le roi et ia reine se rendront à Paris en visite officielle au mois d'avril prochain est l'objet des commentaires les plus sympathiques de la presse anglaise. Tous les journaux ne manquent pas de faire remarquer que c'est la première visite officielle rendue par le roi Géorgie et la reine Mary. Leur visite à Berlin au mois de mai dernier, à l'occasion du mariage de la princesse Victoria-Louise avec le prince de Cumbe.rland était en effet une visite do famille ; elle n'avait aucun caractère officiel. On en profite pour rappoiex combien sympathique était l'accueil que la population parisienne faisait au roi Edouard à chacun de sevr, voyages. Le loyalisme anglais est évidemment très sensible ù c0.5 manifestations de sympathies. Tout fait prévoir d'ailleurs que l'accueil réservé au. roi George et à la reine Mary à Paris n-j .>era. pas moins cordial. , A titre privé, le roi et la reine ont na-oU"€i:ornent séjourné plusieurs fois à i'a-riy. : on 10. 8, notamment, au retour d'un voyage en Allemagne, le prince et la prîn-ÇJp*.- de Galles ont passé quinze jours- à Paris sous le nom de lord et lady Kiliar-ney; Ce séjour n'a été marqué par aucune cérémonie officielle, le prince c-t la prin-ees«e ont pu se promener tout à leur aise, rendre visite à leur-, amis, et ils ont gardé de cette quinzaine le meilleur souvenir. On ne sa.it rien encore ici du cérémonial qui accompagnera le départ du roi et de la reine. Il est cependant probable qu'ils partiront par Portsmouth avec une imposante suite. Le vo,yage étant officiel, le roi , ser,!, accompagné d'un membre du gouvernement, probablement sir Edward Grey. Mayfrage d'un vajîou? aïsemana ^ Londres, 1. — Le vapeur allemand liera a coule près de FaJmouth. Dix-neuf hom-mrf./*e * e(lu,pags ont péri. Cinq ont été k sauvés par un canot de sauvetage. i BALKANS j Le procès do Valona i Valona, 31. — Le procès de haute trahi-1 son centre le major turc Békir bey et ses l complices, sous l'inculpation d'incitation à 3 la révolte, qui avait commencé le 11 janvier devant le conseil de guerre, a pris fin aujourd'hui. Le conseil de guerre a condamné Békir à mort ; 24 complices, dont neuf officiers turcs, à des peines de prison allant de trois à quinze ans, et un autre à quatre moi--'.de.prison. a Quatre accusés civils ont été acquittés. ' jugement du conseil de guerre sera _ soumis au prince. L'exécution en sera sus-" , pendue iïisqu'à l'arrivée du prince. - j L'organisation de la Thrace ' Sofia, SI. — M. Tocheff, ministre de Bul garie à Constantinople, a >xaitté Sofia pou rejoindre son poste. > Son séjour ici a donné lieu à bien de _ rumeurs inquiétantes. La Turquie, disait on notamment, fait de fiévreux préparatif l de guerre et ne cherché qu'un prétest pour reprendre la Thrace aux Bulgares. Les milieux autorisés opposent le dé menti le plus catégorique à ces bruit?. Ei ' effet, la Porte a entrepris auprès du gou ^ vernement 'bulgare des démarches très sé rieuses au suget des « pomaks », c'est-à ; dire des Bulgares convertis à l'islamismi au cours des seizième et dix-septième sié ' clés.. Pondant la première guerre balkanique ; environ cent-cinquante de ces pomaks on J c'té convertis de force aû .ebristianisme Les temps étant changés, Sils désirent reve r nir à leur ancienne foi. mais à cet égard le fanatisme de l'église bulgare leur suscitt toutes sortes d'embarras. A la suite des démarches du gouverne ment ottoman, M. Rad-niavoff, président du conseil, a adressé au'synode buîgj/è une sérieuse requête tendent, à obtenir.ffe retrait des prêtres bulgare de tous les villages pomaks._ Le cas échoant le gi-iwerna-mobtt est décidé à recourir aux rigueurs administratives pour faire respecter ses dési rs. Donc Cette affaire doit être considérée comme aplanie. De plus, M. Radoslavoff entreprendra la semaine " prochaine une tournée en Thrace pour donner sur les lieux satisfaction aux plaintes de la pouu-la.tion musulmane. La nouvelle que la Sertie convoque ses réserves du premier ba n s également produit U'iie grosse émotion dans le public ; mais les milieux autorisé^ déclarent qu'il' ny a.^ pas lieu de se montrer inquiet. Ils considèrent la convocation des réserves serbes comme, une mesure préventive pro-vpcjuée par les craintes d'une reprise de 1 action révolutionnaire des comités macédoniens.5-a question des Iles ■* Paris, 1. — Le correspondant du Temps a St-Pétersbourg déclare tenir de source ofncielle que M. Venizelos a pu constater, au cours des conversations dans les capitales qu'il a déjà visitées, que les grandes ! puissances sont toutes d'accord pour que ! la Grèce reçoive Chio et Mytilène. j Le correspondant ajoute : Les puissan-f ces de la Triplice objectent toutefois que ces îles ne pourront être fortifiées. Elles se refusent également à vouloir donner la garantie que la Grèce demande en retour à l'Europe pour ces deux îles qu'il-lui sera impossible de défendre. L'attitude d'Essad Pacha Dura.zvj!, 1. — Après avoir conféré avec : les dé!.'gués allemand et anglais à la commission de contrôle, Essad pacha a déclaré-qu ;! vom jttvait sa démj-.sion avant trois jours à la 'commission internationale. Celle-; ci. après I c-n avoir remercié, l'autorisera à i aller à la rencontre du prince de Wkd .j .comme représentant dû" albanais. Essad pacha reviendra eh Albanie en compagnie du prince. TUKOUIE Excuses au ministre des Pays-sas Constantinople, 31. — La Porte a adressé des excuses au ministre des Pays-Bas, i pour l incident survenu le 21 janvier, i Ce jour-là, l'ex-député albanais Basri bey I arrêté deux mois auparavant, échappa aux i agents de la police qui l'escortaient dans i les rues de la ville et se réfugia à la léga-; tion de Hollande, où les policiers le pour-; suivirent et le mirent de nouveau en état | d'arrestation. Le gouvernement ottoman a donné l'assurance que les agents coupables dans cette affaire seraient punis PERSE Le couronnement du Shah Téhéran, 1. — La commission du couronnement a terminé ses travaux. Elle a décidé d'annoncer au peuple le jour de ! l'anniversaire du -Prophète que le couron-| nement. du Shah aura lieu en juillet. Il ne sera pas invité à cette fête de représentants spéciaux des pays étrangers, j — ; j j - | Nice. .1. — Une foule énorme et recueillie | a assisté aux obsèques de iDéroulède. Le : cercueil était enveloppé d'un drap tricolore j et disparaissait sous les l'ours. Toutes les ! notabilités de la Ligue des Patriotes et de ; nombreuses délégations suivaient le cer-j cueil. L'évicqu'e de Nice, qui présidait à la j cérémonie redigieuse, a fait l'éloge du dé-i funt. Le corpr. a été transporté à la gare et est parti, dans la soirée, pour Paris. -X- 5 S Si1. — Une note officieuse déclare | que ni M. Paschefl' ni aucune autre person-■ na.lité bulgare n'a fait quoi que ce scit à i Constantinople qui eût pour but de c entre-i carrer les négociations du traité de paix turco-serbe. •¥: 3!omc. 1. — En. présence du Roi, des autorité:. et desi notabilités, le commandant Evar.'s a fait au collège romain, sous les auspices de la Société de Géographie, une conférence sur l'expédition Scott. 11 a été v i v ein e n t ap p 1 audi. * ■5É- Berî'm, î. — L'Empereur a reçu aujour-d'hui, au château royal, le conife Rôedern, conseiller supérieur à la nrésidenee, et le baron Stein, conseiller intime du gouvernement.» ' iniriii iiinrnnim IWUIIHWI mibiiiiiw k propos df Spa et d'Ostende (De notre correspondant particulier) : Paris, 1er février 1914. J'ai rencontré hier un Parisien charmant qui s'apprHe 'à devenir un aimable « bobo! in », lo comte de Béarn. -i\ naturellement, j'y suis allé d'une interview.— Et la saison spadoise ? — Ta ut va -bien ! Mon voyage à Paris est motivé par un engagement de grande vedette, pour .notre première <( season ». — Que disent les Spadc-is ! — Je crois qu'ils sont contents de nos promesses et, chose à noter, j'ai la certitude; qu'ils ont confiance en nous. Elle sera d'ailleurs bien placée, leur confiance, vous le verrez par la suite. — Et Ostende ? — Ostende, ne m'en parlez pas ! Que de dénigrements, que de petites luttes ano- v nymes, que de difficultés... Mais, d'ailleurs interrogez donc M. de Pellan, que voici. E: 3 effet, un homme jeune, dans la force d - l'âge, énergiquement blond, venait de nou s rejoindre. Nous parlantes de Liège, que ' 3 comte de Pellan connaît parfaitement, nou causâmes de -S.pa et enfin d'Ostende. — Mon ami, M. de Béarn, vous a di i nos petites difficultés « ostendaises » ? — Non, mais il me disait que vous... — Eh bien, oui, je suis heureux de cetti occasion que vous m'offrez de défendre me; amis. Les Ostendàis nous connaissent pei et, ma parole, nous méconnaissent c'epen dant ! — Vous attaquez... — Que non. Je dis ceci sans aucune aigreur, car nous n'avons aucunement l'in tentien d'attaquer qyi que ce soit. Cela esi 'Contraire à nos principes et nous.sommes, avant tout, désireux de l'accord parfait. J« « constate cependant, ti regret, qu'on nous a soupçonnés, parait-il, de vouloir accaparai Spa. et Ostende pour .drainer la clientèle vers Deauville. Or, réfléchissez un instant et suivez mon raisonnement. Deauville a quinze jours de saison, du cinq au vingt août. C'est, alors- la. clientèle la plus « chic ». la. plus smart, qui paie volontiers garante -sous la côtelette de mouton sans l'os et cent sous avec l'os. Immédiatement après .cette courte « liigh-season », cette clientèle d'élite .file vers Biarritz. Nous voulons, dès lors,"non pas amener d'Ostende vers Deauville .une clientèle que nous -r.Savons pas besoin d'amener, mais bien plutôt faire venir à Ostende, par des attractions considérables, la. clientèle de Deauville qu'une habitude de pur snobisme entraîne vers le Sud. — D'ailleurs, intervient le comte de Béarn, notez donc quelques chiffres. Sur cinq mille membres inscrits au Cercle Prive de Deauville, il y a trois mille neuf cents Français et Parisiens, soit près de quatre vingt pour cent. Il - a. environ trois centsi Anglais et autant d'Américains Or, souvenez-vous que la clientèle d'Ostende ne -compte que peu de Français et voyez vous même qu'il n'y a pas similitude de clientèle. — Evidemment, ce raisonnement... Autre chose, reprend fougueusement M. de Pellan. L'an dernier et l'année précédente, Ostende était dans une situation identique à^ cette année au point de vue des jeux. Est-ce que le groupe de Deauville a essayé à ce moment de drainer la clientèle ? A-t-on.îait pour cela la moindre puolicité ? Sur un budget d'un demi-mil-Iion de reclame, il y a eu exactement deux mille francs de publicité faite en Belgique. Ce sont là de» faits facilement contrôlables — Ostende, si j'en crois les on dit, vous accuse de vouloir collaborer financièrement aux prochaines élections législatives. —- Plaisanterie 1 Plaisanterie méchante de concurrents à bout d'arguments. Ne .nous accuse-t-oii pas également de vouloir laire, a Ostende, une politique active Ce serait trahir l'hospitalité belge. Notre 'rôle • nion la °oncord$. et non la désu- Est-il si difficile de comprendre que nous n avons qu'un but unique : marcher la main dans la main, avec tous les partis unis dans le désir de réussir, de rendre brillante la saison et d'y obtenir pour tou-te la ville, sans distinction d'hommes ni a opinion, ce succès de foule et de publicité qui doivent rendre à la Reine des Plages sa splendeur. -- Ç est notre Q>ut à Spa, glisse le comte cte Bearn et cest la façon dont nos amis ont opéré à Deauville. — Et la plaine des sports ? — Mais la plaine des sports, c'est simple, reprend le domte de Pellan. Nous prenons un terrain, nous y construisons des tribunes, des tennis-courts, une piste pour vélocipèdes, une autre pour les sports athlétiques mêmes et une série de garages pour les avions. Nous offrons à la Ville la propriété de toutes les installations et nous lui disons : et Exploitez vous même cet aérodrome et cette plaine des sports, nous allons y amener le monde et vous aider à récréer non seulement les Ostendàis, mais la foule cosmopolite, en vous laissant un souvenir durable de notre passage ici. » Nous chargeons alors Georges Prade d'y faire une première fête d'aviation avec escale à Spa, nous prions Framtz Beichel d'y organiser un event sportif et nous y convions les vedettes de ces « fêtes du muscle », suivant le mot charmant de Georges Rozet. Il n'est question, vous le voyez, ni de vélocipèdes, ni de foot-ball. — Mais, à Ostende ou à Spa, reprend M. de Béarn, nous organiserons des solennités sportives de ce vélo que l'on décrie et que M. Henri Lavedan, dans VIllustration dernière, iouangeait. Et cela ne sera ni vétusté, ni ridicule, vous verrez. — N'est-ce pas, conclut M. de Pellan, si nous avons Ostende, mon ami de Béam et moi, nous collaborerons intimement au mieux des intérêts de ces deux joyaux de la Belgique. C'est même une des raisons qui nous avaient fait désirer être à Ostende en même temps qu'à Spa. Nous savons bien que, si nous avons Ostende cqtte année, cela nous coûtera cher. Mais il faut semer pour récolter et les recettes du Kursaal en 1907 ont établi que l'on peut faire de jolis totaux en amenant la clientèle par de la bonne publicité et en ' la séduisant par des « attractions » di primo cartello. Cette première année est, si nous prenons l'affaire, une année de sacrifices, qui, pour nous, permettra de satisfaire l'administration communale et les Ostendàis par la publicité et la correction de notre administration, la clientèle du dehors par les fêtes, et l'industrie hôtelière, comme le commerce général ostendàis par les résultats, par la dépense des hôtes temporaires d'une cité de luxe, créée pour le luxe, vivant par le luxe. — Un mot encore. On dit que Monte-Carlo, depuis la fermeture des jeux en Belgique, encaisse huit à neuf millions de plus chaque été. — Permettez-nous de ne pas vous répondre. Ceci n'est plus de notre compétence et les Ostendàis. à ce sujet, sont renseignés de façon précise. Nous ne voulons faire aucune question de personnes, ne créer aucun ennui à personne et nous espérons que nos ennemis d'aujourd'hui seront nos amis de demain. Soyons tous d'accord pour une exploitation saisonnière qui demande l'appui et la collaboration de tous les instants, de tous, Flamands et Wallons, catholiques et libéraux. L'exemple des Suisses, nos maîtres, doit nous servir. Et l'exemple de Deauville peut nous guider. On y gagne de l'argent, on distribue un intérêt raisonnable aux capitalistes et on remet le reste à fonds perdus pour embellir et améliorer. Voilà comment procède le groupe qui exploite Deauville. Notre groupe, qui est, je vous le répète, indépendant, imitera cet exemple. Mais d'abord, il faut que les Ostendàis L' « école de Léonard 1 nous écoutent, noua comprennent, nous meuse, et les transcriptioi î fassent confiance, comme ont fait les Spa- de Corelli, du « Trille du s dois. tini, et surtout la cadenc 2 Alors seulement, nous pourrons nous met- nard, pour le «c Concerto ? tre à l'œuvre. thoven perpétueront, avec — Bonne chance, Messieurs... que du Violon » et quelcr t A. de G... cellents, la renommée du «*» — —mm> laire. jc 5 Léonard avait épousé : Association Libérale i Il^mourut à Paris en r Mtp m» ijr*. ' de 71 ans, des suites d'u Le comité général s'est réuni hier sous «o+ la présidence de M. Paul Van Hoegaerden. • J Ce dernier a rendu un hommage profon- biL ^ n-. SV? -f ar dément senti à la mémoire du grand libéral Pays de Liège qui vient de disparaître : il a retracé en ï»- ,; Vl0^? quelques phrases la carrière féconde de vr-,5 p • \sa^e--, Xavier Neujean, qui fut pendant 36 ans ?• n le mandataire fidèle et dévoué de l'Asso- vicillp Sl dation libérale, au Conseil provincial d'à- ' '<leueuic ,.a bord, ensuite à la Chambre, où il défendit avec autant d'éloquence que do conviction fl l'Fpnfû rfûQ Trîîl/2 les principes du libéralisme dont il était " 1 LuUïC UC«j IIuVC l'un des chefs les plus écoutés : c'est non U. — seulement un grand citoyen, ayant servi r,. . avec passion la cause de la liberté, qui dis- . ^ . r matirJ qu'ava paraît, c'est aussi un grand cœur qui a ^P^mes aux eleves de cfcssé de battre. vans Publies. Le comité, après s'être associé aux sen- \ ,rcf.ieI^am® avait timents si éloquemment exprimés par son ^ r . . sa.11ie de j Ecole di président, a reçu communication de l'ac- t- n,leJni?res 1(1 oord du comité progressiste sur le texte "Oinnnstratives des écoles de l'ordre du jour voté le 25 janvier par * , l'Association Libérale sur la proposition „ ,, sureau avaient pris j de son comité. sen-Dumoneeau, président . Cette nouvelle sera favorablement ac- ISS?. travaux publics cueillie par les libéraux de l'arrondisse- seci'etuirc-trésorier ment et du pays tout entier. i sï, ; f :U ^omite > Josep Le comité a procédé au renouvellement . oOuvernement ; £ du bureau qui comprend : M. P. Van Hoe- ^eie0ue de la province ; j gaerden-Braconier, président, élu par l'as- IÏ^a P ^ semblée générale ; MM. Léonce Neef et du Conseil de l'Indu I.hoest-Remy, vice-présidents : J. Mestreit, Michel Adam. îngénii sëcrétâire ; Menten, trésorier et Thiriart, Rident de la Chambre synd: secrétaire-adjoint. preneurs ; Gustave Gérard < m p. tuel ; Alphonse Fryns, men Ch. Njoirfalise, conseiller co ^"3 ^ A Maréchal, contrôleur des éc ■ ^ FI ^ I fB ^ ^ nelies de la ville ; des dii fesseurs de ces écoles. Le gouverneur de la pro^ , - . . . mestre et les écherins, reten Le Ecepj dos sous-offiCLers talent fait excuser. A propos de l'élégant képi des sous-ofift- M. Nyssen-Dumonceau dé ciors, la Belgique Militaire proteste contre ouverte et donna la paroli j ceux qui modifient le modèle envoyé par le Smits, inspecteur à la V j ministre de la guerre à tous les chefs de professeur à l'Ecole. ; corps. m. Smits parla de la décc j « Nous ne saurions trop engager, écrit- vertures. Il passa en revue ! elle, les adjudants, los officiers, les cherfs de revêtement de toit, de] ; de corps à reagir énergiquement contre jusqu'au plomb coulé. ' | cette fâcheuse tendance. Si la fantaisie, le Sa conférence, très docr ' fricotage s'introduisent là aussi, c'est,à dé- attrayante, était illustrée di ; sespérer de la discipline. Képis Saumur, kê- chés ; nous vîmes ainsi pas ; pis là soufflets, képis à ornements extra-ré- les plus jolis motifs de déc élémentaires doivent immédiatement dispa- nent des villas, des églises : rait.re. » ments de France et de Belg ; Pourquoi cette sévérité ? Ça met de la va- A M. Smits, très applau ; riété dans l'uniforme conformément au goût Nyssen-Dumonceau, présida ; du jour, chaque officier en attendant le fa- cia les pouvoirs publics de ' meutx arrêté royal pouvant (porter, en som- envers l'Ecole des Travaux j. me, la tenue qui lui convient. D'où une lutte II rappela qu'il y a 1111 ar j acharnée et bien longue entre la tunique sistance iau nom de M. B et la vareuse. que la mort prit au inomi La maladie du sommeil recueillir le fruit :1e son tr Du journal du Congo ; „ N°us a™ns d?clde. un,no: i Les travaiux de dèbroussaillement entre- ''mm, ™"S t C°l"i ? : cris le long- des rives de la Lukuga n'àvan- d f. h£i!1 cent guère, et les autorités médicales sont ' v Mv«on ïit^Lliïï? d'avis que dans les conditions où les opé- .W1™ ! • C ràtions se poursuivent, i! sera presque im- ™î Jt possible do les mener à bien. La raison aueis il rend hommalre rèn de cet état de choses est que les brigades 5" i , l,n^Lv ■ T- ?' • chargées de ce travail étant presque tou- chères dkilômés jours abandonnées à elles-mêmes, ne four- ' p • anrès oùe M Laml mssent qù une besogne insignifiante. if J i iî Il n'y aurait qu'un moyen de remédier ?„iiicitude de l'Administrai' à cette situation, c'est de constituer une 'i SeUr directeur de l'Ê H.Tigade sanitaire nombreuse et de la pla- ?'™c. ,etul cer sous la direction d'un conducteur de tra- " N anorfmes oue là va,de race blanche. . l'école est de^l6 ^èves et I.a maladie du sommeil n'a. pas encore ' el disparu ni à Vjeux-Kasongo (Mayema), ni et de sortie à I.uktilin (Urua), ni il Maria-Mloba, où se j emaire iniista sur 1 !c^aji^ne 1°^ En d'autres r^ole ren^aux entrepïen onoroits, ;1 y a oméhoration sensible, mô- nir-Moilî mi'il v i rimir cm me la mission de Mpala, qui fut sur le point Jinfr é * II'montra que nombr, » r -rî t f d,0fon^ls25 hectares de ro- avaient comprll cetto néce St-wt18/ a a'w SSel®e®eu- ?e? les dons de la Société des £ étendues et fertiles occupent à gnoulle de la SociéW ano présent, sur le bord du Tanganyika et le §uits Rivants® et de const î TJ i rmère Lufuko c« endroits qui, ^ues6de uége de )a Sociél | naguère, y étaient couverts d e.paisses touf- cgaudronnel.y d'0ugrée, ; fes ae roseaux. A Lukulu, on a commence Administrations communale i !a môme besogne. de Komsée et de Mandrin ; — Détaillé, TJeclaye, Chapeliei ¥ t t 7* - il Servais, Maurice Prax, inj wïl V irtoose Wctllon Dûment et Henri Brahy, . de la Société John Cocker —q.'O-ga- * de plus de 3.000 francs d'. Le violoniste Léonard tVp^IvÔÎT dît les effo, La ville de Liège, si. toute à ses affai- tous ceux qui s'occupèrent res commerciales et aux soucis de son or- sympathique directeur rem ganisatipn moderne, elle ne fut point gé- m. Edmond Baar, qui sacri néreuse envers les enfants qu'elle a don- Son travail et son énergie i nés aux arts, s'est prise, semble-t-il, tout Travaux, et là M. Nyssen I à coup là célébrer chez elle quelques-uns assuma, en prenant cette des Liégeois glorieux. tâche particulièrement lov.n Elle n'a,.pas encore élevé à César Franck nature généreuse et son e.;. le monument digne du maître des « Béa- lui rendront plus facile. \ titudes » ; son édilité laissa passer sans Des applaudissements u un geste pieux le centenaire de la mort de rent ce discours puis M. Ai Grétry ; mais l'initiative privée a d'heu- \ donna lecture du palmarès r®s?5 inspirations. Elle a créé l'émouvant Rondons ici hommage à î et charmant musée dans la pauvre maison maris, secrétaire du comit ou \ écuti enfant, le musicien de « Zémir qui sut, avec son aie voutunn et A?or », elle organise des concerts de rendre facile notre besogne, musique liégeoise, elle fête les artistes Vi- PALMARES Nous avons annoncé aue la section des . Année scolaire 19 Amis de l'Art wallon voulait rappeler par un Article 37 : « Ne peuvent mémorial simple le nom d'un des grands comme ayant satisfait au virtuoses de l'Ecole liégeoise du violon. les élèves qui ont obtenu.si On s'est souvenu en effet que Henri Léo- matières réunies, au moins nard était né le 7 .avril 1819 tout près de '-re total des points attrib Liège. ans le village de Bellaire, au seuil < s'^s on^ en outre, sati: du pays de Herve. tions de moyennes exigées Léonard avait fait au Conservatoire de branches ou certains groui: Liège ses études musicales. Il y avait été Pour obtenir un grade, il l'élève du violoniste Rouma, qu'il revint ne dans toutes les branche souvent voir. La plus grande ddstinctio: A dix. ans, Léonard avait révélé, dans un l'élève ayant obtenu les 9/ concct, quelques-unes des merveilleuses La grande distinction est qualités qui se développèrent ensuite. vc ayant obtenu les S/10 dt Il voyagea beau)c4up et -connut le triom- Là distinction est accordé phe en Allemagne, en France et en Italie, obtenu, les 710 des points. Mealdcjjâsoh/n avait été fra.ppé de son jeu La satisfaction est acc et cte son talent de lecteur et il l.'àvait char- ayant obtenu les 6/'10 des p( gé de l'interprétation de plusieurs de ses Examens de vai concertos. Sections des charpentier Léonard, avait été nommé professeur de ohle Alexandre, de Liège la classe de ^perfectionnement, ià Liège, en 2e année d'études, avec sa novembre 1870. Il resta, chez nous quelques Sections des surveillants années puis alla, protfesser au Conserva-. Ont. été admis en 3e a toire de Bruxelles. A Liège, il avait inau- M. Orner Lepouce, de Lié; gu,ré les cours de quatuors, musique de grande distinction ; MM chambre. de Liège ; Toussaint Lejei T-ms les virtuoses d'il a- a trente et qua- Eilgène Lhoest, de Liège, rante ans furent à Paris les élèves de Léo- tiriction : MM. Richard nard, et _ i>armi eux notons Paul Viardot court : Pierre Lejeunc, de et les Liégeois César Thompson et Ovide Gurtave Fosseprez. de Cl Musin. tinetion ; MM. Victor Goffi » est encore fa- , is de La folia » diable o> de Ta.r- , î écrite par Léo-en ré » de Bee-: la « Gymnasti-les concertos exvioloniste de Bel- Mille Garcia, qui cantatrice Pairie Malibran. lai 1890, à l'âge • ae bronchite ca- 3 Vieuxtemps, le tist.es remaïqua-a dispersés dans . nent. précédé la ompson, Musin, éritait cet hom-r le mur d'une ux Publics it lieu la remise l'Ecole des 'l'ra- rèuni. dçns la i nombreux i ries commissions professionnelles . jlace MM. Nys-du Comité de ; Armand Cou-: Ernest Baar, h Beinartz, dé-ugène Laurent, -ambrichts, dé-et Martin, déstrie et du Tra-:ur, anciéh précale des Éntre-, président ac-ibre du Comité; mmunal ; Léon oies profession-ecteurs et pro- ince, le bourg-us ailleurs, s'é- slara la séance ï à M. Eugène eille-Montagne, ration des cou-tous les modes mis la poterie mentée et fort > nombreux cli-ser sur la toile oration qui or-et des monu-ique.di, succéda M. nt, qui remer-leur sollicitude publics. il saluait l'as-aar, président, mt où il allait avail. ice M. Nyssen, ['Ecole, un mo-i tous cet hom-loit tout. mfiance qu'il a ment des direc-^lissernent aux-ercie la Presse et félicite les irichts, qui re-é l'Ecole de la m, M. Lemaire, oie, donna lec-onstancié.population de que 35 d'entre iamens de pas- îs services que eurs et sur la ix-ci de la sou- i d'industriels ssité et, il cita Pieux Franki-dyme des Pro-ructions métal-é anonyme des ï Sclessin, des s de Bressoux, de MM. Hubert ■ et Cic, Louis jénieUr, Joseph întrepreneurs ; LU, qui fit don appareils utiles ts continus de de l'Ecole, Je lit hommage à fia son activité, tour l'Ecole des )umon'ceau, qui succession, une ie, mais que sa prit d'initiative nanianes saluè-ïrts, professeur, I. Désiré Sehoe-ï administratif, ie bienveillance, '2-1913 être considérés ï examens que r les différentes 60 % du«nom-iés à l'examen, yfa.it aux condi-pour certaines es de lmanches, faut la moyen- i est accordée à 10 des point:-, accordée à l'élè-!S points. e à l'élève ayant orfclée 'à l'élève >ints. » sage 5 : M. Christo-a été admis en tisfaction. et conducteurs : nnée d'études : ?e, avec la plus Jean 'Mlairlot, me, de Jupille ; îvec grande dis-Cuitte, de Hao-Bois-de-Breux ; ènée, avec dis-n, de Bergilers ;

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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