Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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04 januari 1914
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s.n. 1914, 04 Januari. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s46h12wb8v/
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Dimanche 4 Janvier 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES nimi MAUA A I^MitîAu 4(14/1' franco en Belgique Un an ; 1S t, » » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an s 22 fr. » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDÉE EN I7E4 F.T ABWÎIVTSTRATTOIV t KOIJI.F.VABI4 1)1 I t S S! U'Ml liF. 2S Annonces, , s Sa ligne, 2© cent Réclames. „ , , „ » 40 cent Faits divers . 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs A.vis de sociétés i> pe®e %ae 30 cent Émissions. ...» » 1 frane RÉDACTION TÉLÉPHONE 81? ÉTRANGER ' FRANCE M. Poincaré ira en Russie Il est infiniment probable, dit le Matin que l'année 1914 ne s'écoulera pas sans qu le président de la République ait été fair un voyage en Russie. La chose n'est pa encore officielle, mais elle le sera vraisem blablemertt avant le printemps. A diverses reprises déjà, M. Iswolsky l'éminent ambassadeur de Russie en Fran ce, s'est enquis de la date à laquelle 1< dhef de l'Etat comptait rendre visite à lf nation alliée et amie, et ce n'est un mys tère pour personne que M. Kokovtzow, lors de son séjour à Paris, a également dit à. M Poincaré toute la joie qu'on éprouverait è Saint-Pétersbourg de sa venue. Seuls, l'état de santé de l'impératrice d( Russie, les lenteurs protocolaires, les dif •Acuités qu'il y a à faire à date lointaine des projets ont empêché de fixer les dates et d'arrêter 4es détails. Cependant on peut considérer comme ce» taines deux choses : d'abord que M. Raymond Poincaré ne fera plus aucun voyage à l'étranger avant d'avoir été rendre visite à l'empereur de Russie ; ensuite oue cette visite aura lieu l'été, pendant *e.» vacances parlementaires. On peut également dire qu'il entre dans les intentions du président cie la République, lorsque h) visite aura lieu, de l'entourer de tout l'éclat possible : c'est ainsi qu'une partie de • esc-lire de la Méditerranée — la division ries . D>in-ton » — accompagnerait le chol de. I Etat dans la Baltique ; c'est ainsi également que, si les dates s'y prêtent, le président aurait le très vif désir d'assister à une journée de rtianœuvres de l'armée russe. Etnfin on peut prévoir que l'empereur de Russie rendra au président de la République la visite qu'il aura reçue. Un déraillement Privas, 3. — Un train se dirigeant sur Saint-Paul-je-Jeune, a déraillé hier à 1 kilomètre d'Aubonas. Plusieurs wagons se soirt renversés. Se^t personnes ont été blessées dont cinq assez grièvement. ALLE3LÀUNE Un pendant aux incidents de saverr.o Berlin, 2. — Le journal polonais Dzien-nik-Bydbosky, paraissant à Bromberg (Si-ltlsie), publie 'la nouvelle suivante, qui constitue un pendant aux incidents de Sa- €Ce journal rapporte qu'à Kattowitz, deux Polonais ont été insultés dans un cale par plusieurs, Allemands, parmi lesquels se trouvaient deux officiers dont on cite le nom, parce qu'ils s'étaient entretenus en polonais avec le garçon. La cathédrale de Mayence menacée Berlin, 2. — La cathédrale de Mayence est sérieusement menacée. Par suite de la construction du canal de Laèngs, des glissements de terrain se sont produits et les murailles supportant .la tour septentrionale de l'édifice ont été fortement ébranlees. Le» funérailles de la princesse Léopoicî de Hohenzoliern Sigmaringen, 3. — Les obsèques de la princesse douairidre Lôopold de Hohenzoliern ont eu lieu en présence de l'Empereur. On remarquait iparmi les assistants ie prince héritier de Roumanie, les princes Fordinand et Guillaume de HohemoHern, les Rois de Belgique et de Saxe, Tex-Roi Manoél et la princesse sa femme, le grand-duc de Bade et d'autres personnages princiers.Les manœuvres de 1914-Berlin, 3. — Les journaux, disent que contrairement à l'usage, les manœuvres impériales de 1914 auront lieu dans la seconde moitié de novembre. Cet ordre a été donné par l'Empereur, eu 'égard à l'agriculture.Grave collision de trains Caiisbad, 3. — Un train ouvrier est entré hier en collision à Pilsen avec la locomotive d'un train de «voyageurs. Il y a 47 blessés. ESPAGNE La dissolution des Cortès Madrid, 2. — Le roi a signé le décret de dissolution des Chambres. Les élections auront lieu dans les premiers jours de mars. Les Chambres ■nouvellement élues se réuniront le 30 mars 1914. TURQUIE Le nouveau drcadnought Constantinople, 2. — Tous les journaux célèbrent l'entrée dans la flotte du dread-nought Sultan-Osman (Rio-de-Janeiro). Le ministère de l'intérieur a transmis la nouvelle à toutes les autorités provinciales. La presse publie des télégrammes de félicitations arrivant des provinces. L Ikdam entonne un -chant épique : « 0 mânes -de Fatih, qui as poussé ton cheval dans l'écume de la mer de Marmara; s les murs de Stamboul, de Kihaïr-el-Din, Barberousse, qui as donne le nord de l'Afrique à l'empire „ottofliàn, réjouissez-vous I , ' La nation ottomane offre à présent à \o-tro mémoire un dreadnought, le Sultan-us-vian 1er. Peuple patriote, sois sur tes gardes si tu veux vivre .! Tu dois vivre éternellement, non seulement pour toi, mais pour 300 millions de musulmans. » Los collaborateurs du général Liman von Sanders Berlin, 2. — On écrit de Constantinople à la Tœtjliche Rundschau que le général ^iiémaïuï Posseldt a été chargé de la réorganisation des forteresses turques de Tcha-taldja, f'j'Andrinople ot des Dardanelles. Un autre officier allemand, le colonel Wéber, dirigera le comité d'ingénieurs chargés de Ja construction des forts. La question des Iles Constantinople, 2. — Commentant la réponse de la Tripjîce à la note anglaise, le Tafiiïie, écrit : « En disjoignant la question des îles de celle de l'Epire, la Triplice refuse d'admettre le principe des compensations. La Turquie doit jouir d'une parfaite sécurité pour ^-/'elile puisse se relever. Une solution in-iiusi# de la question des îles rendrait critique la situation de la Turnuie et deviendrait |à l'ayenir une source de dangers. » Le Tasvir-i-Efkiar soutient la même théorie et aioute oue la question des îles est pour la Turquie une question vitale. « Laisser Chio et Mitylène à la Grèce serait, dit-il. créer un foyer permanent de troubles qu'il est nécessaire d'éviter dans ^'intérêt de la paix européenne. » Le remaniement du cabinet Constantinople, 3. — L'agence, ottomai ipublie un communiqué confirmant J.a d u mission du ministre de la guerre et lia n mination probable d'Enver L&y. Elle dément les autres changements m nistériels. En-ver bey est le gendre du sultan. Il fi le principal organisateur de la .révolutic turque cie 1903, il occupa pendant quelqi temps le poste d'attacné militaire à Be. lin. Pendant la guerre tripolitaine, il oppos une longue ei héroïque résistance à l'a: ' mée italienne dans la région de Benghas . Revenu en iurquie, il joua un rôle coi [ sidérable dans le coup d Etat qui about: au renversement du cabinet Kiamil. i Ei;:ver bey entra le premier à Andrinopl après la reprise de cette ville par l'armé turque. Son entrée dans le cabinet où siègen déjà D'jernal bey, Talaat bey, -llalil bey c dont le porieieuille des finances sera pre çhainenient conféré à Djavid bey, incLqu les tendances jeunes-turques ot le désir di grand-vizir de former un CôL'inet riomo Cène composé des principaux chefs unie nistes. Une» solution du conflit ru&so-allemanc On mande de Berlin au Temps : On espere une solution de la difficulté russo-allemande relative à la mission Saii ders. Elle donnerait pleine satisfaction i la dignité et à l'intérêt des deux parties. BALKANS i.a crise bulgare Sofia, 2. — Cet après-midi, à la séance du Sobranié, M. M. Matakieff, stambou-loviste, et M. Sava Ivantcheff, libéral, ont été élus vice-présidents. M. Radoslavoff a remis aujourd'hui au roi la démission de tout le cabinet. Cette démarche est le résultat d'un accord préalable avec le parti agrarien, qui insiste sur l'observation de ce principe que le gouvernement doit tenir son mandat de la Chambre seule, et qui promet d'appuyer le ministère quand il aura rempli la formalité de la démission. On prévoit que le roi demandera à M. Radoslavoff de rester en fonctions, et que le ministère actuel reviendra au pouvoir sans qu'il y ait eu de grands changements dans les titulaires des portefeuilles . M. iTontcheff recevra probablement le portefeuille des affaires étrangères, actuellement vacant, et celui des finances sera offert à un membre du parti démocrate, si le chef de ce parti, M. Malinoff, accepte un compromis. L'emprunt grec Athènes, 3. — L'emprunt de 500 millions dont le projet est soumis à la Chambre des Députés sera à 5 % d'intérêt annuel payable par semestre. Il sera remboursable en 50 années. L'émission en sera faite au prix minimum de 87 3/4 avec commission de 1/2 %. Comme garantie du service de l'emprunt, le ministre des finances est autorisé* à céder les recettes suivantes : Les plus-values des revenus aiïû'ctés à la taxe additionnelle sur le tabac et les recettes de certaines douanes du royaume. Dans le cas où les dites recettes seraient insuffisantes, le budget de l'Etat lerait la différence. Le ministre des finances a déposé un projet établissant un tarif conventionnel qui réduit de plus de moitié les droits d'entrée sur diverses denrées telles que 'e sucre, le café,- le riz, le thé, les conserves alimentaires et sur des produits comme la benzine, etc. Mort de Rfaa Bey Paris, 3. — On mande de Belgrade, au Temps : Le chef albanais Riza Bey est mort le 30 décembre aux environs de Tirana. MEXIQUE La bataille d'Ojinaga Washington, 2. — La bataille continue toujours à Ojinaga. Plus de 1.000 hommes auraient été tués des deux côtés, et autant auraient été biessés. Les deux ilrmées semblent employer de l'artillerie, et c'est ce qui explique les récits de carnage et de confusion que publient les journaux américains. Tous les comptes rendus sont d'accord pour dire que la situation des fédéraux, qui sont bloqués dans la ville, sera bientôt désespérée ; mais la fuite désordonnée vers la frontière américaine, à laquelle on s'attendait, ne s'est paa produite. Quelques fuyards' seidement ont. franchi la frontière. D'après un compte rendu, les constitu-tionnalistes attendent, d'importants renforts qui doivent décider de la victoire. Les correspondants qui sont sur place envoient des comptes rendus émouvants do cette bataille que l'Associated Press qualifie la plus terrible .bataille qui se soit livrée à la frontière. De nombreuxi blessés sont soignés à Pre-sidio, uu côté américain de la frontière, car aucune des deux armées ne semble posséder de services d'ambulance. Les révolutionnaires font de leur mieux pour que leur tir ne dépasse pas Ja frontière qui est gardée par les troupes américaines et garnie de spectateurs. Le ministre de la guerre a envoyé des ordres pour qu'on n'oblige pas à repasser la frontière les Mexicains dont la vie pourrait ainsi être mise en danger. New-York, 3. — Selon une dépêche de Presidio, après un combat de quatre jours, les rebelles se sont retirés hier à Ojinaga en attendant des munitions de (Clijhu ïhua. Les pertes des rebelles seraient plus élevées que celles des fédéraux qui n'auraient perdu qu'une centaine d'hommes.' AMERIQUE CENTRALE Doux généraux tués au Venezuela, New-York, 2; — Un drame qui s'est déroulé hier à Co.ro, au Venezuela, a coûté la vie à deux des généraux de l'ex-prési-dent Castro. Le générail Urbina, dont on avait faussement annoncé la mort le 1S août, a. tué le général Lazaro Gonzalès. La femme de la 'victime, accompagnée d'un ami, se mit ensuite à la recherche du général Urbina et le tua, CHINE 24.000 oxecutions dans une province Cheng-Tou, 2. — On évalue à 24.WX) le nombre des exécutions qui ont eu lieu dans la province de Tsé-Ûhouen en 1913. Dans la plupart des cas, il s'agissait de voleurs. L'importance de ce chiffre est attribuée à l'état de transition où se trouve Je pays, à la cherté de l'opium et à la surpopulation de la. province. On estime que le chiffre de 24.000 est encore au-dessous de la vérité. MORT £ du pianiste français Raoul Pug 1 Une dépèche de Moscou annonce que grand pianiste et compositeur frança ri Raoul Pugno, vient de mourir en cette vi g où il se trouvait depuis quelques jours. Né ià Paris en 1852, Pugno fit de br lantes études au Conservatoire, devint c ganiste et maître de chapelle à l'église S . Eugène, puis aborda la scène. Il fit repi senter successivement : A qui la tromp une opérette, en 1877 ; la Fée Cocotte, fé L" rie (1881) ; les Papillons, ballet (1881), d'à L très ballets, le Valet de Cœur (1888), le il tour d'Ulysse (1889), la Danseuse de Cord e (11892), la Petite Poucette (1891), le Ch-ev 'ô lier aux fleurs, ballet, avec M. André Me sager (1897). t Une œuvre de lui est inscrite au pr t gramme de l'Opéra-Comique pour la sa son. Il professa l'harmonie, puis le pian i au Conservatoire. i II fit de nombreuses tournées avec Eugèi Ysaye en Europe et en Amérique. Ce fut le roi du piano. C'était un rai plaisir que d'entendre cet homme robust à bai'be blanche, jouer, toujours calm i devant son instrument, une œuvre de M< zart ou ue Beethoven. i L'admirable sonate de César Francl ' jouée par ces <feux grands artistes, est l'un L des plus pures joies qu'on ait pu goûte au cours de ces dernières années. Paris, 3. — La Joconde a été remise ce après-midi à sa place au Musée du Louvre •X- Strasbourg, 3. — Le commandant du 15< corps communique la note suivante : « L'information d'après laquelle on au rait tiré deux coups de feu sur une senti ne!/le du 105e régiment dans le parc du chà teau de Saverne, le 26 décembre, a fai l'objet d'une enquête du conseil de guerre » Les dépositions de la sentinelle et d< deux civils ont mis hors de doute que deu: coups de feu à balle ont été tirés à uni distance assez rapprochée de la sentinelle Les deux projectiles n'ont pas atteint k sentinelle, mais ont passé assez près d'elle pour qu'elle ait eu la conviction qu'or avait tiré sur elle. » L'allégation de différents journaux d'à près laquelle il ne s'agirait que d'une ga minerie avec un pistolet d'enfant est absolument insoutenable d'après l'enquête e les dépositions des témoins. » ■X* Sofia, 3. — Au début de la séance du Sobranié, M. Radoslavoff annonce, que le mi nistère a démissionné. Le Sobramé s'ajourne jusqu'à la formation du nouveau cabinet.Le Caire, 3. Une mutinerie s'est dé clarée 4 7 heures dans une prison des environs. au moment où les gardes commen çaient à fouiller un certain nombre de prisonniers rassemblés au dehors de la prison. Un détenu frappa un garde ; ce fui le signal de l'attaque. Les prisonniers rompirent le cordon, des gardes, mais ceux-ci montèrent -sur le mur et tirèrent d'abord à blanc, puis là balles, tuant 4 détenus el en blessant 50. L'ordre a -pu être rapidement rétabli. ■îf Oudjda, 3. — On signale que la neige es| tombée en abondance sur tout le Maroc, arrêtant la circulation. *• Rabat. 3. — Ce matin, à 8 iheures, à Bou-Regreg, un. énorme bloc s'est détaché de la falaise et a englouti une «vingtaine d'ouvriers marocains. Des équipes de soldats et de Marocains ont aussitôt entrepris des travaux de sauvetage qui n'ont été interrompus qu'à la tombée du jour. 22 -cadavres ont été retirés. 4 ouvriers ont été blessés. Plusieurs des morts sont absolument méconnaissables. On craint que d'autres victimes ne soient restées sous le bloc. Les travaux de déblaiement sont gênés par la neige. Certains blocs détachés de la falaise pèsent plus de 10J tonnes. Le déblaiement durera plusieurs jours. Le nombre élevé des victimes est dû à ce que de gros blocs sont tombés sur un café maure où se trouvaient de nombreux consommateurs. Billet Parisien Correspondance particulière du Journal de Lié (je. Parsifal ! Nous avons, enfin, Parsifal et, chose remarquable entre toutes, nous l'avons eu les premiers après Bayreuth, avant Monte-Carlo, avant Covênt Garden, avant New-ïork et les ponts d'or et avant Bruxelles.M. Reynaldo Hahn, qui pontifie au. Journal, et est avidement lu par un million de lecteurs et disséqué par un million de jaloux, chaque matin, a tonné contre les gens qui sont partis avant la fin. « Imbéciles » leur a-t-il envoyé dire aimablement par les typos du Journal. Quant à ^\îM. les directeurs, le critique a déclaré qu'il leur manquait « l'atmosphère » et le « goût du no stère ». lit pour lés ibraves artistes, ce fut pis encore, ils en prirent chacun pour leur grade. M. Reynaldo Hahn décida qu'il fallait naître wagnérien et qu'on ne pouvait, eu aucun cas, interpréter du Wagner sans la préparation nécessaire à la comprôhen-iion du gigantesque, du titanesque maître.A .part cela, la représentation première du premier chef-d'œuvre du monde, fut un sudcès. Elle fit .recette, bien mieux que la Joconde, souriant dorant quelques malheureux badauds. Ceux qui furent à l'Opéra jeudi sôir furent. probablement dans une large mesure aussi badauds mais, tout au nïoins, avaient-ils lu le .grand Larousse avant d'aller au spectacle. Et de cette façon, ils surent qu'ils devaient trouver l'œuvre inégale, alourdie par une gestation trop lente, mais géniale quand même. Au pitqiicr .acte, ils remarquèrent le final de la cérémonie de la cène ; au second aet?; pâmèrent au tableau des filles- i"! '.-.; s et recommencèrent au tableau de la t •.'datidri de Parsifal. L'acte suivant, ils mirent le comble à leur excitation de bon ton en entendant la scène de l'adoration, le baptême du jeune Parsifal et celui de la moins jeune, mais encore belle Kundry, Madeleine repentante. La s/ymphonie du calme de la nature fut écoutée religieusement. La marche nèbre de la mort de Titurel fut émouv. 1Q comme il fallait et ceux-llà' mêmes qui vaient rien compris, rien entendu que sonorités effroyables, crurent devoir se , mer au final. . Il y avait dans la salle deux clans spectateurs. La quasi unanimité des Ie cupants des fauteuils, des loges, des cons, constituent le clan des snobs, ' viennent voir les décors et les femmes. ; " petites places étaient, au contraire, oi pées "par les vrais amateurs, le$ ferve ' les adeptes, les disç-iples. Et là ce fut » fête sacrée, la célébration du plus ma; fique des rites, la glorification d'un Diei ' II paraît qu'il y eut des gens qui, s'étant jamais familiarisées avec Wag ' et le wagnérisme. comprirent tout de : me et, subitement, la splendeur de l'œu1 s" Ils furent touchés de la grâce, transfigi: et illuminés. -Puissent-ils ne pas le res ■?" d'ailleurs ! 1_ Mais ces cas-l'à font recette. C'est, 3> quelque sorte, la nécessité artistique cède le pas à l'obligation financière et, c< e me Lourdes fait des guérisons anorma Parsifal a fait des miracles. Paris-Télégrammei ; Revue ie la Press La Gazette montre les dangers de no situation financière dénoncés à la Chaml par M. Mechelijnck : Une fois de plus, M. Mechedynck a * sisté sur tous les dangers de notre siti tion financière. Il a démontré que — d | près les chiffres du ministre — le pro de loi scolaire et ceux qui sont relatifs a assurances ouvrières et aux habitations c vricres, représentent une dépense non p k vue de 20 millions. Iil n'v a qu'un boni 560.000 francs inscrit au budget. Pour l'c tenir, il a fallu réduire de 10 à 15 millio , les dépenses nouvelles prévues pour le coi do l'exercicle. Le budget présente 560.( francs de boni, mais 30 millions de dépe ses restent -à couvrir. ; D'autre part, la dette publique a ai menté de 194 millions en onze mois. L engagements du Trésor atteignent près d' ; milliard. Pour les couvrir, il faudra c ; corè émettre 426 millions de bons du Ti ; sor. alors que ceux actuellement émis chiffrent par 548 millions ! Pour le Conc il faudra emprunter 55 millions. Il n'y" pa.f^ de disponible pour près d'un den 1 milliard ! Il faut consolider la dette flottante « cours : pour la Belgique, 548 millions pour le Congo, 55 millions, soit 603 m lions ; avec les 481 millions à émettre po' couvrir les engagements du "Trésor, l'ei ■ prunt à contracter doit atteindre 1 millia: 114 millions ! dette publique était de 2 milliards < 1894- ; en-1904, elle atteignait 3 milliards en 1914, ; elle dépassera-.> milliards ; dei milliards en plus on dix ans ! Les bilans que le gouvernement publia chaque année — et qu'il ne publie plus -permettent de constater que de 1902 à 19 la différence entre les dépenses et les i cettos a passé de 22 millions à54 million ce qui prouve que l'emprunt a servi à pay< pendant des années des dépenses Imipirodu tives dépassant 1 milliard. Pour se tirer d'affaires, le gouvernemei a recouru plusieurs fois à l'augmenta tic des droits sur l'alcool. Les droits sur l'alcool n'ont-ils pas é augmentés à deux reprises avant 1913 -n'ont-il.s pas procure' d'importantes au: mentations de recettes, a dit )M. Moch-lynck. L'honorable M. ;Masson l'a déjà s gnalé : "en 1895, l'alcool rapportait 33 mi lions ; le droit d'accise était alors de 61 f En 1896, il a été porté à 100 fr. en 1903, 150 francs et en 1913 à 200 francs. Depu 1903, le rproduit du droit d'accise sur l'a cool a été inscrit au budget de l'Etat poi EO millions, ou le double de la receite c 1895 les mesures prises on 1918 ont amer une -.recette dépassant fes prévisions d plus de 23 millions pour les neuf premiei mois. Et il n'y aurait pas là augmentatio d'impôt ? M. Mechelynck a rappelé que la suppre 6ion d'un tarif pour le transport des (ha bons coûte annuellement plus d'un millio à l'industrie de la seu'/e. agglomératio gantoise, comme l'a déclaré le «Cercle coiï mercial et industriel » de Gand. Afin de dissimuler le déficit, le minlsti des finances se propose de supprimer d> sonnais les dépenses exceptionnelles por les rejetor sur le budget extraordinaire < les couvrir par l'emprunt. Quant à l'aut< nomie financière des chemins de fer qu le ministre voudrait établir, M. Mechelync s'est demandé à juste titre s'il n'est pas craindre que, sous l'entre de préoccupi tions politiques ,1e capital de premier etî hlissement ne soit exagéré dans le but d justifier une augmentation des tarifs. La réforme viendrait frapper de nouvea l'industrie ot le commerce si lourdemer grevés par les lois d'impôts de 1913, a d l'honorable député, mais ce serait créer de ressources nouvelles sans recourir à Vin pot et éviter cette éventualité que la Droit estime redoutable pour son influence pol tique, 11 était bon de mettre en lumière ces tri justes observations. Le Peuple reproduit un passage sévèr< mais juste, consacré par M. Désirée a Sénat, à la conunission des XXXI : Celui-ci n'existe d'ailleurs plus que d nom, clepuis plus de trente ans. 11 a été d plus en plus réduit, pàr la force des ci: constances et par les pratiques du gouvei nement au rôle d'une simple commissio d'entérinement. Lui-même a accepté cett situation effacée et, mdlgré quelques rare expressions de mauvais^ humeur, a bénéve lement abdiqué. Il n'exbrce plus aucun de pouvoirs que la Constitution lui avait r connus. Et, chose curieuse, nul n'a pr< testé contre cette déchéance ; pas une voi dans le pays ne s'est élevée pour réclame pour le Sénat un rang plus honorable. On peut conclure de ces constatation que, quelque intéressante que soit, envis; gée isolément, la question du Sénat, ell n'a dans l'ensemble des problèmes soumis la commission des X\XI, qu'une impo tance accessoire. Et l'on m'excusera de n pas m'y arrêter plus longuement Est Belgique La remonte de la cavalerie On sait cpje la majorité des chevaux d selle de notre armée sont achetés en Ai gleterrc et en Irlande. Il y a quelques annéss, les marchands d pays se chargeaient d'acheter ces chevau à l'étranger et de les présenter ensuite au autorités militaires. Ddpuis nous avons ai noncé qu'une commission militaire a él fu- chargée d'aller acheter sur place les chc- Voici ces v«rs : inte vaux nécessaires à la cavalerie et à l'artil- ^ DANSE \ LA LUNE n a- lerie. des D'autres armées recrutent également (M1 bele) pa- leurs chevaux en Irlande et en Angleterre. Au peintre Paul Mathieu. 11 en résulte, à cause de la forte demande Comme U hn,t de ou par suite d'une diminution de l'élevage ^avôro riar!* i* L- î? •' ■ ■\(le la Lun> oc- en ces régions, que les chevaux y devien- ie tam tam SnvfiVh™?™ !- • bal- nent de plus en plus difficiles k trouver, j?^"1de. r8JTt qui Cette difficulté est grande surtout pour les ^ a Qn rrîfui Les Belges qui offrent des prix inférieurs à L S; tresVays ''°n P°U>' ^ a''méeS d0S aU* Les chassews m les arcs dan, le £ l6S "MeUrS S"nl renlré° » "SIÎ 'ne ^aSete^Sc'vue l'ohn. H cUc' sa P™' <l° ^ ner gation de trouver ailleurs ses chevaux de 6 S°US 1 arbre sacré Les ^'^fLrtrâts nê- remonte. Elle s'est adressée à la République L 1 S ^ p(as des ''és,u?tat3 ">rt » me de Lusala, prépare lesVus, ffl ' «« Il est question de favoriser'en Belgique " T<"' M™samba- le 3<>«g. Rangés en deux ■m- .vientafl "dansons la danse sainte ^irjleù es> tête les sommités du monde du cheval. } Relèvement des tarifs — « Où sont les nuits d'horreur où les tm des chemins de fer [bé/es rôdaient ^indépendance belge a dit naguère m.'on " par t0rH lrailr*"e el la ,Yronweuse ? 0 étudiait en haut lieu le relèvement des ta- t • , Itrompeuse . U rifs des chemins de fer. en ce qui concerne " voyages craintifs par les sentes les voyageurs. [peureuses On annonce à présent que l'administra- " °" la terrcur> « Vdmï> vou$ Ire tion va mettre à l'étude la question de la \mordait ? » tre création de nouveaux tarifs spéciaux qui „ . . ,, seront appliqués aux transports de mine (( ® aanse folle au clair bleu 1 rajs de fer, minerais de fer grillés, mine- n , . , . ^ la Lune ! ia_ rais de fer manganésifères, minerais àeman. "Des chemins de clarté s ouvrent pour le . ganèse, pyrites de fer pouvant renfermer „ . , \chasseur. ■t jusqu'ià 3 p. c. de cuivre, pyrites grillées ~~ " neine> ta QloiT# est comme un sourire ux scories de forge, de laminoir, de puiddlage! ^ tde sœur. de réchauffage et d'aciérie (crasses de fer " Dansons la danse sainte au clair bleu r£~_ et d'acier). [de la Lune. » de A cet effet, les stations des cihemins de (j,_ fer auront ià fournir des relevés indiquant — ^ Lune, songe d'or, fantôme bienvenu, ns P.ai',mois, pour l'année 1913 le poids de ces " message de l'Esprit qui protège la vie ! différentes catégories de marchandises — " Dans sa blonde beauté, vos ivresses Qj transportées. " \surgies, n- On Prédit que certains prix de trans- 5> <5 Mâles, ont fêté le mystère inconnu. » port seront majorés. n-. . „ . — « Dansons la danse folle au clair bleu es santé d Edmond Picard de ict zune ! m pes bruits pessimistes avaient couru au » la danse de l'aïeul au rite coutumier ! n- suiet de la santé d'Edmond Picard. » Nous avons bu le sang capiteux des ■é- Le célèbre avocat est. en effet, quelque [palmiers. se peJÎ souffrant, ; mais ces bruits sont, pa- » Femmes, venez danser la danse de la 0 rait-il, exagérés et pour mettre les choses [Lune. » a ^.ll PQmt,. le médecin traitant, M. le Dr ii- * andenvelde, vient de publier un. bulletin « Vos bracelets de cuivre et vos anneaux ainsi conçu : « M. Picard- souffre d'une lé- [d'ivoire m f.e Srtppe, mais son état est aussi satis- » ont le brasilllement de sa lumière en eux. . misant que possible. La nuit a été bonne. —» Tout un ruissellement de ses rayons il. route visite a été interdite, afin d'éviter [laiteux ir a '"^oue. » w r0Uic sur vos corps mis, 6 mâles, et les Les Conseils de l'Industrie [moire. >» n .. ,. . C*U Dans la nuit se poursuit le rêve de la Lune; n a.. vient de distribuer l'ex|iasé dog motifs son regard indulgent protège les amours ' ^ PM0J?oi?e, Proro§Çant, jusqu'au mois et la race résiste à la haine des jours... « d av: V. les mandats des membres des - . . . conseils de l industrie et du travail. Le village a dansé la danse de la Lune. it « Le nouveau projet relatif à l'institution — _ des ^commissions des conflits du travail et : 2 a l intervention des tiers dans les grèves aSP"** la Q /&&& 0!% 3_ et les renvois collectifs, dit cet exposé, né- flcmaig gpraig g ^ s, cessaire un remaniement complet du projet : V 1 I A- J >r de loi portant î^vision de Ja loi du 10 c. août 18S7, que lia dissolution des Chambres m m m a rendu caduc. La mise en concordance EPHEMERIDE ^ Sfi otoî Précités exigeant un tra- Tout est détruit : nos paysages, nos ré- n au assez considérable, il paraît nécessaire solutions, nos paresses, notrre confiance k mandats des membres des dans le folklore et dans l'ordre du calcn- é. Conseils de 1 industrie et du travail pour drier. :t un terme de deux années. » Nous oublions la douceur tiède du loger, Un décès au Congo le lmrfum de la dinde, l'odeur des galettes ; ?" T'n ftîHn-rnmn.n „+ i , • ■ nous redevenons tout à coup les hommes !" nouvelle (lu décès de M Nnïî + r? de toute l'année, ceux du carnaval boueux ■- o^î a-lnt 0c Z Vret dc la t°ire boueuse ; plus rien ne nous V nière lu cônra dan' 1-n^r -e nu" rattache d janvier ni ces dernières taches à M !?S?i blanches qui luisent sur les coltines, ni f lecefi ° par Slute d,î l'engelure gui chatouille notre petit orteil, ! i novemore. Il n[ \e rhume qui mouille '-notre œil. Tout 1 nrfiir mvbnirpiï}s Qlielques jours ceci pourrait être dc Pâques ou de la Tri• e p0Ul4 avenir en Euroipe. On ne possède pas :nité ^ d autres détails. C'est un hiver à recommencer. ^ — Compère Guilleri. ' Là à lo î T^e quoi meurent les intellectuels. lutx d. la LaUïie Lu Plus grand nombre d'entre eux suc- * ^ comberaient ,paraît-il, aux affections de la n t i . ... . , poitrine. Elle est longue, en tous cas, la L œuivre de civilisation est difficile quand liste des tuberculeux illustres ; citons au , fes Sf* P°ur ^ui le vêtement, la nourri- hasard de nos souvenirs : Watteau, Mo- re' SW niondains, les cultes, sont zart. Schubert, Chopin, Benjamin Godart, 0 S, i a -i'Pay^ ^ Nord, veulent Bastien Lepage, Marie Basclikirtsei, Pas-• f f ÎSW^^e vivre à des gens cal vaUvenargues, Spinoza, du Bellay, la r évoluer les mœurs selon les Boétie Molière, Scarron. Schiller, Mille-t S? ,^atlire> avec le grand so- y0yé Louisa Sieffert, Maurice de Guérin, »- Un ronflrAnHnrUX>i • i Glattigny, Georges Sand, Max Waller, Al-e fit un voyage de jJert Rjoienbaoïi, Jules Laforgue, Albert fe de"jeunes Mérimée, Gavarni, Marcel Sçtarob 1 expli<I,uait.'à Acfux" Dans le nombre, il est des mélancoliques, L- liant veut, selon l'ordre de Dieu °sacriHer des rSveu4rn' desc;assoi'fés ^itlé®1 et e son fils ' b comme Albert Samam, Maurice de Gue- On imagine mnl lps Mflevinn. ,r„n <•„»! rirt'. Albert Kodenbacli ; mais beaucoup a congolais devant l'abominable sacrifice que ci'au,res> tels que Glatigny et Debroux, ont t préparait Abraham supporte avec la nlus parfaite insouciance t Dans cette même'école, les nègres appre- et s,a,ns Ies tradu,ire dans leurs oeuvres, les 5 naient la date du départ de Godefroid de souffrances que leur imposait la maladie, i- Bouillon pour la Croisade Certains, comme Chopin, ont vu leur ner-e La circulaire de M Henry vice-^ouver- vosisme s'exaspérer sous l'influence du mal; i- neur général du Congo interdisant aux nè- d'autres, comme Mozart et Schubert, tom- gres de danser certaines danses s'ajoute malades après avoir beaucoup produit, s aux nombreuses preuves de l'incohérence n'ont rien laissé percevoir dans leurs œu- des Belges dans leur entreprise civilisa- vres dé leur état valétudinaire ; elles n'ont trice. en rien changé de caractère. Qhez Schubert Une civilisation du Nord ne peut pas notamment, on ne voit rien qui traduise la plus convenir aux Congolais d'à présent que tristesse ou le découragement. le sacrifice d'Abraham et le départ de Go- Quant au plus illustre d'entre tous, Mo- 6 defroid de Bouillon ne peuvent convenir à Hère, on sait que, tout poète comique qu'il te des enfants nègres dont les parents vont était, son caractère n'avait rien de folâtre. encore nus dans la brousse et se taillent Mais les conceptions littéraires de son épo- leurs dieux dans du bois brûlé. Et il sem- que s'y opposant, aussi bien que les lois 1 ble que ce soit une lourde faute cl'ensei- du genre qu'il traitait, il n'a guère laissé e gner brusquement à ces Congolais qu'il y transparaître dans son œuvre les senti- s a dans leurs danses de tradition séculaire, ttierïts profonds qui l'agitaient. des choses honteuses que l'on doit punir de ° 0 ® 5 la prison. A près le drame. Aussitôt ces danses auront l'attrait vi- La même scène s'est passée, depuis )" cieux de ce qui est défendu ou bien ceux trois jours, dans la plupart des maisons ^ qui les dansent auront sur la morale des où l'on vend des disques de phonographe, blancs des idées subversives. Le client se présentait, disait un titre de Les Européens eux-mêmes vont elécouvrir chanson, h Nous n'en avons plus, mon- J dans les fameuses danses à la lune des sieur ». Il en disait un autre. « Celui-là « curiosités nouvelles. Hier, cette cérémonie aussi nous manque ». Un troisième mê- f n'était qu'émouvante, d'un intérêt îolklo- me geste de découragement de l'employé, d rique et dont les caractéristiques obscènes qui finissait par avouer qu'il n'y avait plus " eussent pu être aCcolies par l'adresse des au- de disques de Fragson en magasin. torités ; aujourd'hui, elle est un spectacle Dès la nouvelle du drame de la rue La-croustillant à organiser pour les étrangers fayette, en effet, tous les amis du célèbre » et que le cosmopolitisme toujours grandis- chanteur qui, possédant un phonographe, sant de notre colonie exploitera comme il n'avaient qu'une collection incomplète des exploite tous les vices dans les pays neufs, chansons de Fragson, ont voulu la complé-Un poète, qui est magistrat au Congo, M. ter ; tous ceux à qui manquaient les « disJoseph Jadot a chanté, dans un livre que ques » de Fragson ont cherché à s'en procu-vient de publier l'éditeur Godenne, de Na- rer au moins quelques-uns. C'est mercredi mur, cette terrible danse désormais prohi- matin que la mort du pauvre artiste avait 0 bée. Il est assez curieux de reproduire ici été connue dans -Pans ; mercredi soir, les l- cette poésie. M. Jadot ne semble pas avoir Fragson étaient introuvables. vu dans la d'anse à la lune les affreuses Ironie du progrès ! Le chanteur est mort; u obscénitésqiry ont découvertes des mission- mais sa voix continue de vivre, et partout, x naires qui n'étaient pas des poètes et qu'ont depuis trois jours, des disques tournent, x condamnées des législateurs de bureau. tournent répandant autour d'eux les allé-| i- gres refrains (pje l'art cli'àrmant de Frag- ! ^ (1) Instrument de musique des Bakongo. son rendit populaires. Jamais Fragson n'a j chanté davantage, ni en plus de lieux à la fois ! • O 0 f'a vie chère. C'est celle de l'Alaska. , Une Américaine, Mme Harriet Labadie, publie, dans une revue de New-York ,de curieux renseignements sur la vie dans cet , aimable pays : elle nous apprend qu'une orange y coûte 1 fr. 05, un œuf ou une assiette de pommes de terre frites 2 fr. 50, le moindre bifteck 25 francs. Il n'y a pas une seule vache dans tout le pays quelques poules y vivent misérablement pendant l'été, époque où le pays se fait ravitailler par mer. En hiver, il n'yi a plus de conimu ni cations possibles ; on en est réduit à se nourrir de conserves. Il est vrai que les salaires sont proportionnés au coût de la vie : il n'y a pas de manœuvre, travaillant dans les mines d'or, qui gagne moins de 25 francs par joui". Cbrouique Locale LA JOURNEE Dimanche 4 janvier, 4e jour de l'année, St-Rigobert. Lever du soleil 7.43, coucher 15.50. Lever de la lune 10.59, coucher 23.33. EXPOSITIONS Au Cercle des Beaux-Arts. — De 10 à 1 et de 2 à 6 heures, Exposition des œuvres de MM. A. et M. Caron% visible jusqu'au 8 janvier. Institut Archéologique Liégeois. — Hôtel d'Ansembourg ; Exposition d'objets pré-cieux, visible jusqu'au 45 janvier, CONFERENCES Ecole d'Horticulture, Jardin de l'asi'e de la Vieille-Montagne, à Cointe. — A 9 h. 1/2 cours d'arboriculture fruitière par M Du-cliene.Union humanitaire. — A 7 h. 1/2 m la salle (lu Progrès, quai Sur-Meuse, 17, assemblée et conférence par M. Tombeur' Sujet : Le Rôle dc l'homme dans la société moderne. THEATRES Théâtre Royal. _ ,1 I h. 3/4, en matinée, La Iiiercheuèe et Bonsoir Voisin. Le soir, à 6 h. 1/2, La "jSaviat'a Les Saltimbanques.Thè'àtre du Gymnase. — A 2 h., en matinée, Blanc'hette et Les Surprises du Divorce. Le soir, à 7 h., L'Abbé Constantin et Fra'nics-Maçons. Pavillon de Flore. — A 2 h., en matinée, La Veuve Joyeuse. Le soir, à 6 h. 1/2 : A Botique, Pauve I oete et La Veuve Joyeuse. Théâtre de la Renaissance. A 2 et d 8 h., La Mariole. Théâtre Communal Wallon. —Al h., M'èiie .est k'hof'owe, A Tblanke Cinse : In-tùi mède ; Les Feumes dè Cazere. Tiièiàtre de la Renommée. — A 7 li.. Nos les t'narîs; On a pierdou on chin ; interme de ■; Cusène Hortense. Cirque des Variétés. -- A 3 et à 8 1/2 heures, La Revue des "Variétés. MUSICS HALLS ET OINEMAS Cinéma Royal (R«gina). — Music-Hall clnèma. Spectacle permanent. Cinéma Pathe. — Tous les soirs, à huit heures, cinématographe : les jeudi et dimanche, matinée à 3 heures. REUNIONS ET FETE8 DIVERSES Palais de Glace. — Patinage sur glace de 10 à 12 1/2, de là 1/2 à 18 1/2, de 20 à 23 1/2 heures. Société Franklin. — 3 heures. — Matinée artistique et littéraire. Société Les Archers de Saint-Sébastien, Café des Cultivateurs, quai Sur-Meuse, 17. — A 3 heures, assemblée générale. Cercle des Anciens Militaires wallons. — Taverne Théo, boulevard de la Sauvenière. 6, assemblée générale. Le temps. — Après les belles journées blanches de la Noël et du Nouvel-An, voici les jours sales du dégel. Tous nos beaux espoirs d'hiver normal s'en vont, il n'y a plus oue le noir de la boue, le gris du ciel, le brouillard. La neige des toits a glissé dans les corniches et est tombée sur les trottoirs ; le verglas fondît en. laissant le pavé glissant ; les chenauM se sont bouchés et la ville esi inondée. Matlhieu Laensbergh avait prévu cette pluie. La neige et les petits oiseaux. Ces jours derniers, la neige couvrant les campagnes avait enlevé la subsistance aux petits oiseaux qui devenaient pour les amateurs une proie facile. La gendarmerie apprit que dans plusieurs villages, des individus pratiquaient une tenderie aisée et lucrative à l'aide de baguettes enduites de glu. Une surveillance fut établie et de nombreux procès-verbaux viennent d'être dressés.Des squaras. _ Au centre de la ville, il y a deux coins détestables : la place St-MicheJ, que les plus hardis n'osent traverser, et la place Verte — qui n'a de vert que l'édicule Fortin et la cour de M. le notaire Remy. Quand donc nous donnera-t-on les deux squares promis à nos (protestations ? Aujourd'hui, l'affreux limon liégeois s'étale là où le printemps pourrait faire fleurir les tulipes et où ce bourbier persistera jusqu'à l'automne. Les ég;ou.ttiers liégeois ont parmi eux un. poète qui exerça sa verve à l'occasion du 1er de l'an. Et voilà comme quoi, nous trouvâmes dans notre1 boite le joli compliment que Jvoici, «exprimé dans le langage des dieux : MESSIEURS 1ÏT DAMES, « Des égouts, je suis la garde ; — Leur entretien me regarde. Aujourd'hui chacun son tour, Je viens vous' dire Bonjour, Vous souhaiter Bonne Année Et longue vie assurée! » Maimedy, — La jolie villette des bords de la Warche sort à partir de ce jour de son bel isolement. Un. chemin de fer la reliera désormais là Spa, Stavelot et Trois-Ponts. Et, en moins de quatre heures, les Liégeois pourront se rendre dans la petite ville allemande, d'expression wallonne. Nous avons voulu marquer d'une façon spéciale! --cet événement qui fera époque dans l'histoire de Maimedy et nous avons consacré à cette ville et à la pittoresque contrée qui l'entoure, un supplément spécial. Nos lecteurs y trouveront de précieux renseignements qui leur faciliteront le séjour à Maimedy. La blanche hermine. _ Une hermine d'une blancheur immaculée a été capturée cette semaine au moyen d!un piège

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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