Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

2637 0
06 februari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 06 Februari. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5x2599zz2f/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Vendredi 6 Février 191* C MM aUCîTtî' Ijuirv* TT1V TMTTIYIKKO rTTVa rPWïMHfl I/amWvia^; C r^.wy.rt» i Oi ^ Franco en Belgique Un an : lSi-» » 6 mois ; 8 ff. * » 3 mois : 4 îr, Franco en Hollande Un an ; 22 fr. » Union postale » 32 fr, On s'abonne an bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE FEUILLE POLITIQUE, LITTERSIRE ET COMMUE. - FOSDEE EN I7M KÉDAÇTIOH ET AJJMMSTRATION s BOULEVARD ItF 1.4 ti trvrvlf ar 11 •• 1 Annonces, e 3 la ligne, 2© cenêo Réclames. , , „ . «> 40 cent Faits divers. . , . » 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Mis de sociétés îrpetite ligne 30 cent émissions. franc RÉDACTION |j Sali© du | JOURNAL DE LIEGE î fus Expias flirt $ Dimanche 15 Février % à 11 heures g inauguration de l'Exposition des <« œuvres de I ÏT Maris MOLIÏOR peintre I ET * | M. Eug. de BREEiiECIER p sculpteur | A BRUXELLES $ Cette exposition sera ouverte tous Oi les jours de 10 heures à 1 heure et f de 2 à 6 heures du soir, jusqu'au § 17 février inclus, g ENTREE LÏBîîE ë ÉTRANGER FRANCE A la Chambre Paris. 5. — La Chambre a adopté par 550 voix le projet de loi tendant à accorder le bénéfice du régime de l'admission temporaire aux châssis d'automobiles d'origine étrangère destinés à recevoir une carrosserie française. Au Sénat Paris, 5. — Le Sénat continue la discussion du projet d'impôt sur le. revenu. M. Pelletan, poursuivant ' ses critiques concernant le projet do la commission, s'attache à montrer que les signes extérieurs ne peuvent servir de hase à l'impôt sur le revenu. Il combat on,suite l'argument que la déclaration contrôlés répugne à notre tempérament national. Un incident au Palais do Justice Paris. 5. — Cet après-midi, vers 1 heure, au Palais de Justice, le peintre Dreyfus-Gonzales comte de Premio-Real, s'est livré, devant la Ire Chambre de La. Cour, à 'les voies. de fait sur Mo Cruppi, ancien ministre de la justice. Le fils de Me CrilDpi est intervenu et l'agresseur a été enduit au commissariat de police où il a été remis en liberté, après avoir décliné son identité. Cet incident a été motivé par un procès appelé aujoi'.rd'Tiui devant la lrc Chambre de la Cour et relatif à la succession de M. Auguste Dreyfus, père de M. Drevfus-Gonzalé3. "Le portage de la succession a donné lieu à plusieurs procès entre ATme veuve Auguste Dreyfus, née Gohzalès, mar-nuisè de Villalïlermôsa et .^cs enfants. L'un des fils est M. Dreyfus-Gonza'.ès. comte de Premio-Resl, qui. croyant avoir à se plaindre des -agissements du défenseur de sa mère, Me Cruppi, a provoqué l'incident d'aujourd'hui. Un drame ù. îà prison de Nevers Nevers, 5. — Le nommé Sabre, âgé de 1S ans, emprisonné en 'attendant sa comparution devant la Cour d'assises, s'étant déclaré malade, avait été transféré à l'hôpital. Ce matin l'aide infirmier Bontemps, entrant dans le cabanon, constata que Sabre s'était délivré da sa camisole de force et de ses chaînes. Sabre assomma l'infirmier d'un coup de chaîne et lui trancha la gorge, puis il s'enfuit en sautant un mur. Les recKerdtoes faites pour le retrouver n'ont pas encore abouti. Lee bandits de Pégomas aux assises Nice. 5. — Les débats de l'affaire des bandits de Pegomae, qui, pendant près de 8 aimées, terrorisèrent la région de Grasse, OUt commencé aujourd'hui devant la Cour d'alises. 6 assassinats. 7 tentatives d'assassinat. 4 violations de sépulture, de- nombreux incendies furent commis. L'accusé Chianale, qui fut arrêté après de longues recherches, avait d'abord avoué, mais il se rétracta ensuite et, à l'audience, il continue à affirmer son innocence sans d'ailleurs répondre aux objections que lui fait le président. ALLEMAGNE Une conférence française interdite a stras bourg: Strasbourg, 4. — La Revue alsacienne organise j.iiv.que hiver une série de confère» ce.; françaises auxquelles assiste l'élite (lu public strasbourgoois. bu dernière de ces conférences, qui ont généralement un caractère artistique ou littéraire, a été faite en janvier dernier par M. Destrée, le député beige bien connu. Jamais la police n'était intervenue pour inquiéter les organisateurs dos conférences. Vendredi prochain, M. André Tardieu, r^lacteur au Temps, devait parler sur le thème suivant : ;< La Triple-Entente, son pkjsé, ison avenir. » Maiç la Stfassburger Post annonce ce 60ir que le préfet de la Basse-Alsace a fait Savoir à la. direction de la Revue alsa-ùenne que la conférence de M. Tardieu serait interdite. I.e préfet ira pas motivé sa décision,mais la Post écrit qu il n'est pas opportun de laisser parler un politicien français sur un s«jet pareil devant un public alsacien. Elle "nprime ensuite cette phrase significative: <• En l'occurience, l'application des mesures de police concernant les étrangers indésirables est tout à fait justifiée. » Cela revient à dire que si M. Tardieu venait à Strasbourg pour faire sa conférence, il serait reconduit à la frontière. PORTUGAL La crise ministérielle _ Lisbonne, 5. — M. Bernardin'o Machado s'entretiendra aujourd'hui avec MM. d'Al-meida et Camacho. Il se rendra ensuite auprès de M. de Arriaga. Lo Président de la République désire vivement la constitution d'un ministère susceptible d'amener l'apaisement des partis. M. cLi Arriaga, terminant sa réponse à l;l délégation des manifestants qui s'était présentée à lui, a déclaré : « Tout en restant dans les limites de la Constitution, je continuerai à maintenir les principes de pacifi cation politique. Si je n'v réussis pas. ^ M. Machado, interrompant, lui dit : « cellenoe, vous n'avez pas le droit de v o démettre car vous avez le peuple de v< g côté. » | RUSSIE §Un écho de la guerre rueso-japenai g St-Péter-sbourg, 5. — Au sujet du pro. ® que le grand-duc Boris Vladimirovitch g mienté récemment ù Londres à une rev cà militaire à cause d'un article relatif à g conduite de ce prince pendant la gue; § russo-japonaise, le journal V Invalidé Ru. $> se livre aux réflexions suivantes. L'a ru % V*rc prolonclânent reconnaissante 55 grand-duc de l'attitude énergique qu'il | ou^erwo devant le tribunal. 11 a offert g mettre a la disposition de la partie c ? v-fse tous les moyens de justification mi | el!:- î!c 1&s a pas acceptés et a préféiè b reconnaître cmipable sans essayer de | justifier. Le grand-duc -a remporté da. g cette- affaire r.on seulement une victoi perso®ju.lle mais aussi une victoire d'u ■) gian-de importance de^'ant l'opinion pub > (îue oe la Russie et de l'étranger. TURQUIE La question des lies CoinsVanl).no^le, 5. — Lès pour-parle continuent entre la Porte et l'ambassac > d'Italie au sujet de la remise du Dodéc < nèse. L'ambassade demande au gouvern nient ottoman l'exécution complète du tra s té de Lausanne et présente en outre la no des dépenses. On déclare dans les milieux autorist que la note s'élève à plusieurs million; car l ltalie fait entrer en ligne de coinpi ses pertes en hommes, le maintien pei dant de longs mois de sa flotte sur le pie de guerre pour 'a sauvegarde du Dodt caiièsc •ainsi que les dépenses administre tives. On ajoute cependant que le gou vernement itaiien se montrera d'aiileur conciliant, car il désire entretenir de bon nés relations avec la Porte et il connaît 1; situation économique de ce pays. LTtali est donc disposée a remettre les îles aus sitôt après le règlement de ces questions De son côté la Porte demande compte de; impôts perçus et de l'indemnité des ptarc: ottomans. On espère qu'une solution prochaine in terviendra. Déclarations a'izset Pacha Constantinople, 5. — Izzet Pacha, interviewé sur son prochain départ pour Rome et Vienne, a déclaré que son départ s été interprété dans le sens d'une intervention dans la question albanaise et qu'il avait décidé d'ajourner son voyage jusqu'à l'arrivée du prince de Wied en Albanie.La défense du Eosphore Constanli.'ioplç, 5. — Le-ministre de la guerre a inspecté hier les forts du Bosphore. 11 a décidé de désigner une commission de spécialistes en vue de la transformation des forts conformément aux exigences de la guerre moderne. Cette commission comprendra des ol'iiciers du génie étrangers, spécialistes de la fortification. GRECE Incident grécc-&!harnais Athènes,5.— On apprend qu'une patrouille de 2j soldats qui se rendait du v iliage d-j Kout-â do Chhnarn au \illage musulman de Loiena; dans la zone hellénique, a été assaillie par une nombreuse bande d'albanais qui lui a tué troi;; hommes. En outre, 8 soldat-- grecs ont disparu. Trois autres sont grièvement blessés. 5 Albanais ont été tués. Les Albanais ont ensuite pris la fuite. Les habitants de Bolena, qui auraient favorisé cotte embuscade albanaise, ont abandonné leur village. On annonce, d'autre part, que 800 Albanais armés sont arrivés au village de Smo-khtina venant de Valona. JAPON Un scandaio naval Tokio, 5. — Les imputations de corruption à rencontre de hauts fonctionnaires et d'officiers supérieurs de la marine japonaise, formuJées à Berlin, au cours d'un récent procès, provoquent tà Tokio une vive agitation populaire. On tient à ce sujet de grandes réunions publiques. Laa accusations porté-as -sont extrêmement vagues et on est disposé généralement à s'abstenir d'émettre un jugement à leur cg.ard, sauf à la Diète où une frac-lion de ! opposition met en avant les noms de certaines personnalités, telles que le premier ministre, tou.s les membres du cabinet, des amiraux, d'autres officiers et diverses personnalités. L'agent à Tokio d'une maison allemande a été arrêté. On croit qu'en raison de l'agitation populaire. le gouvernement sera forcé de réduire le budget de la marine. PEKOU Ccup d'Etat militaire Ainsi nue nous l'annoncions hier, le président de la république Guilleruio Billings-hurst a été fait prisonnier par les révolutionnaires militaires, qui, sous le commandement du colonel Benandez, ont attaqué le parais présidentiel. Ce coup d'LVat militaire a été exécuté à l'aube. Le général Henrique Varela, le premier ministre, ainsi que le ministre de la guerre et de la marine ont été tués au cours d'un commit, très vif, tandis qu'ils essayaient de défendre l'es casernes Santa Oataiina con-t;e les révolutionnaires. Ls docteur Auguste Durand, l'ancien chef révolutionnaire, qui était recherché par la police, a pris possession du pa-;ais et on croit généralement qu'il va ior-•m-r un nouveau gouvernemem. Suivant une version, le colonel Benan-<13z, le chef du mouvement, occupe également le palais et a l'ambition de devenir président. Des milliers d'habitants de Lima se sont enfuis en panique, effrayés par la fusillade. Les soldats avaient reçu l'ordre de tirer des coups de^ îeu en l'air pour empêcher la foule de s'assembler. L'ordre ainsi a été maintenu, le oeuple n'osant pas stationner près du palais. ' Dans les environs de l'église San Pedro, un civil a été tué par une balle. Une grande inquiétude règne dans la ville, .'les banques et les magasins ont été fermés, et les maisons privées barricadées Les tramways cependant ont repris leur service avant midi. Le président Billingshurst, qui est maintenant prisopnier, est. le fils d'un Anglais, mais il est né au Pérou d'une mère péruvienne. Il a pris une part active aux guerres entre le Pérou et le Chili et a été maire .. » de Lima ; il a été élu président en septe Ex- bre 1912. ous t Le docteur Auguste Durand, qui vient >tre s'emparer du pouvoir, a déjà dirigé pi sieurs révolutions et a combattu contre président Lcgui& on 1909. On regardait généralement Durand co: me le chef de l'agitation menée contre président. Bellingshurst, qui, pour avoir i =G iroduit des réformes et ordonné des écon -GS mies dans le gouvernement du Pérou, s a tait attiré de nombreuses inimitiés. L'irépression auj£ Etats-Ur.is •re Washington, 5. — D'après des nouvell !SC de Washington, la révolution au Pérou Ae surpris les autorités diplomatiques. Le dernier message du président au Coi a grès péruvien indiquait une situation ée ^ nomique extrêmement favorable et metta en avant de nombreux projets de dévèloj lis pemont pour lesquels le gouvernement pi ce ruvien désirait s'assurer l'appui de la f ^ n:uice américaine. rjg Lorsque la présente administration a pri re le pouvoir, elle a reçu notification de le Etats-Unis que seul un gouvernement h n" gai serait reconnu. L'attitude du départe ment d'Etat à l'égard du nouveau gouvei nement au Pérou dépendra des événement des prochains jours. Si le parti militaire qui a saisi le pou voir essaie de gouverner d'une manièr rs permanente, sans en déférer aux volonté le populaires, ce gouvernement sera attein 1- par lia nouvelle politique américaine, tell 2- qu'elle a été énoncée par le président Wil i- son en mars dernier. ,e D'autre part, si les éléments qui dirigen on ce moment les affaires à Lima deman is dont au Congrès de procéder à la nomina ;, tiipn d'un président, il est probable que e les Etats-Unis reconnaîtraient ce présidem i- sans difficulté. Réunion du Congrès Linua, 5. — Le Congrès s'est réuni en session extraordinaire hier soir et a dé-s cidé de nommer un comité gouvernemental jusqu'aux prochaines élections. l Le colonel Benavides a été nommé pré-3 sident de ce comité. ^ La flotte péruvienne a reconnu le nouveau gouvernement. • ! I ■■ —C2- ■gKan—— -as» ■ ■i iQ Paris, 5. — On mande de Saint-Pétersbourg au Temps : Le Novoïe Vremia annonce que le nou-j vel ambassadeur de Turquie 'à Samt-Pé-i tcrsbppi'g sera Fereddine Bey, ex-minis-j tre au Monténégro, qui mit part aux pour-| parlers italo-turcs d'Ouchy. i -X- | Sofia, 5. — Les représentants diplomatiques de la Bulgarie à l'étranger ont été 'i chargés d'assurer les gouvernements respectifs que le gouvernement 'bulgare est ; animé des intentions les plus pacifiques, ; que tous les bruits" d'alliance de la Bulgarie avec d'autres Etats sont dénués de l'on-1 dément. i -X- | Vienne, 5. Contrairement à la nou-: velle répondue par quelques journaux vien-J nois, lenégociations olficielles entre l'Au-| triche et la Serbie, relativement aux che-: liiins de fer orientaux, ne sont pas encore ' commencées et ne s'ouvriront probablement ! pas avant le retour de M. Pachitch à Belgrade.•X- Bucharest, 5. — Le Basarabki Tirsno annonce que les officiers (bulgares qui suivaient actuellement les cours des écoles militaires ont reçu l'ordre télégraphique do rentrer immédiatement en Bulgarie. On j ignore le motif de ce brusque rappel. -X- Viennc, 5. — On annonce une démarche du chargé d'affaires russe à Vienne, à propos de difficultés faites à des sujets russes à la frontière autrichienne. Cette démarche n'a pas encore eu lieu mais, en attendant. à la BaLlplatz. on déclare qu'elle n'aura, en tout cas, aucune importance politique car il s'agit des mesures d'un carac- : tère presqu'eXclusivement administratif dont. ! les points de détail ont déjà fait presque tous l'objet de conversations austro-russes, 11 y a trois ans l'ambassade de Pvussie a déjà présenté une note de ce genre et la nouvelle note sera sans doute la récapitulation des cas postérieurs déjà réglés ou en voie de l'être. •X- Valona, 4. — La commission internationale de contrôlé a obtenu d'Essad Pacha qu'il démissionne. Essad Pacha, dès que sa démission sera i donnée, quittera l'Albanie à la tête d'une délégation et se rendra à Potsdam auprès du- prince de Wied à qui il offrira la cou-roime.■5f Durazzo, 5. — On annonce qu'Essad Pacha et les membres de la délégation alba^ naise partiront le 12 février pour Potsdam, où ils offriront au prince de Wied la. couronne d'Albanie. V\" Lisbonne, 5. — Une partie de l'équipage du cargo-boat grec Demetrius, coiîlé par le Luiedia', est arrivé à Cascaès dans les : canots du bord. On confirme que tout l'équipage est sauvé. L'Etat Belge emprunte à 5,9 p, g. Les journaux ministériels nous apprennent, avec une joie peut-être un peu forcée, que le Gouvernement belge vient de placer, en Angleterre, un emprunt de 300 millions do francs du type 3 rp. cent. lEn réalité, il -s'agit d'un emprunt or de 11 millions de liv. sterling, contracté avec la maison Baring, amortissable en 25 ans par tirage au sort exclusivement, et pris ferme au taux de 74 p. cent, le timbre anglais restant à charge de l'emprunteur. Sur le taux d'émission, de 74, les 3 p. cent d'intérêt représentent 4.05 p. cent, sans compter la prime de remboursement qui est énorme. Si, comme c'est presque toujours le cas en ce genre d'emprunt, la charge annuelle est constante, /l'annuité nécessaire pour payer un intérêt de 3 p. cent et rembourser en 25 ans, représente 5.7427 p. cent du f aux nominal de l'emprunt, soit 7.76 p. cent du tauix de prise ferme de 74 p. cent. Or, u."Y! annuité de 7.7G pendant 25 ans correspond à un intérêt de 5.9 p. cent sur la comme réellement reçue ipar la Belgique. L'opération que M. I/Cvie vient de con-i cluro en Angleterre reviendrait donc à emprunter 0.74 x ll.OOO.OCO liv., soit. 210 millions de francs à un. intérêt de 5.9 p. cent. Voilà où nous en sommes, sous le gou- m- vernement de la prospérité nationale ! Cette lamentable aventure comporte de pendant un côté comique. u- Les nouveaux titres de rente belge soi le libellés exclusivement en langue anglai On avait bien pensé, au premier aHA y1" à imprimer le recto en anglais et le vc le on français, comme celà se pratique p 11 " certains titres lusses et même allemanc °" Mais qu'auraieîiit dit les flamingants? M. Levie, terrorisé sansi doute par Ilelleputte, n'a pas voulu s'exposer" à l colère, et voilà comment nous allons av >s un fonds d'Etat belge, exclusivement : a Slais ! En Belgique i- Le successeur de n/î. Levie Des journaux ont annoncé que M. V s Cutsem, directeur général de la Trésorer s succéderait à M. Levie. " Il parait qu'il n'en est nullement qui * lion. M. Van Cutsem, interrogé par s - amis, a démenti cet écho. Qu irait-il fai s dans cette galère ? C'est donc un membre de la droite q " héritera du portefeuille de M. Levie, ma 1 lequel ?? j5 Avec le plus grand soin, pour empêch ^ les manœuvres suprêmes de ses rivaux, st - nom est caché à tous. Bonne précaution... IVliVI. LSrifaut ot Ronkïn Après l'avoir interrompue pendant qui: ze jours, la Chambre reprendra mardi l'i: terpellation Brunet, ce qui permettrai M. Van Cauwelacrt de terminer son ap logie des missionnaires. Il y aura eu deu semaines entre son exordo et sa pérora son. Qui se rappelle encore de ses premii res périodes oratoires. Il se confirme que M. Renkin a l'intei ; tion de prendre à nouveau la parole et. j qu'il n'entend modifier en rien ses pw • mières déclarations. ! Il est certain qu'il se diminuerait d'un façon singulière s'il agissait autrement e disant blanc et noir au cours de la mêm interpellation. M. Brifaut doit en faire son deuil ; c n'est pas le ministre des colonies qui im. tera M. de Broqueville et le béatifiera. La Ici scolaire Avec une intolérance inouïê, la Droit a repoussé toutes les propositions de h Gauche, ne voulant amender en rien L projet Poullet. C'est là. un triste exempl d'absoiu socialisme. i Cependant, divers amendements de k ! Gaucho n'avaient aucun caractère pol'iti que. Ils se contentaient d'atténuer certain. ; articles du projet ; ils n'ont pas trouvi j gré auprès» du ministre des sciences e 1 des arts et de.V,. Woeste, qjji,.-eK sa quaiih : de rapporteur a dirigé le débat. La Gaucho libérale, après le second vote protestera, avec énergie, dans une proclamation répandu^ dans tout le pays, contre cette intransigeance. En l'&X), i! n'en fut pas do mCme et M. I ScihioU'acrt .fit des conicessions importan-| tantes à la Gauche. Mais les temps ont i changé et, si les électeurs venaient con-: trairoment à toute attente, à approuve! ! co sectarisme, l'on peut compte-r que .les : lois de parti se succéderont rapidement au ; cours d'un prochain avenir. La Belgique est-elle arrivée & ce triste état faiblesse et d'indifférence ? On le croira difficilement M, do BroquoviElo M. de Broqneviilè, toujours grippé, n'assistait pas à la séance de la Chambre, jeudi. Un mieux, toutefois, s'est déclaré, ma:3 le ministre de la guerre n'a pas encore repris ses audiences. L'êcûie d'application _ Est-il vrai que l'on songe à supprimer l'école d'application et à généraliser les études de l'école militaire ? C'est-à-dire que les futurs officiers de toutes les armes recevraient le même enseignement. 11 en est question. Cette réforme aurait surtout pour but de rendre plus aisée l'accès à l'artillerie et au génie, deux armes qui manquent d'officiers.Toutefois, des résistances très sérieuses s'ciffirme-nt et dans les milieux militaires l'on doute du succès de cette réforme. Deu>x prix du Roi Une commission organise un concours pour la confoctioin des plans d'agglomérations d'habitations ouvrières à ériger en Campine, et qui devront servir dans les nouveaux centres houillers. Un (rjrix du Roi récompensera l'auteur du projet primé ; un autre prix est destiné à l'auteur du meilleur plan d'une maison isolée devant servir dans le même but. Le concours, qui aura lieu entre Belges, sera ouvert le 1er juillet et clôturé le 31 décembre 1914. La décoration floraie des grares M. le ministre des chemins de fer de l'Etat vient de charger .à nouveau le Tou-ring Club de Belgique du service de la décoration florale des stations et haltes du réseau 'belge. La zone d'action pour 1914 est ja suivante : stations et haltes de l'Etat 0>olge situées sur les lignes de Jemelle à Ster-penich, Trois-Ponts à Bertrix, :Houyet à Athus et Arlon, Marbehan à Ecouviez, Com-blain-au-Pont à Marloie. La taxe d'ouverture des débits de boissons -1 La commission parlementaire constituée dans le 'but d'examiner le projet de loi relu tif à la taxe d'ouverture des débits de •boissons s'est réunie jeudi. L'étude entreprise par la commission s'est élargie ; elle vise différents moyens ayant pour but à la fois d'enrayer le développement de l'alcoolisme et de prendre des mesures d'hygiène. Cinq points seront examinés dans cet ordre d'idées : la taxe d'ouverture, les mesures hygiéniques, la taxe générale sur les débits, la réglementation du personne de:; débits, la prime de fermeture. Ce dernier point a été signalé par M. Van-dervelde qui a fait remarquer nue cette disposition est proposée par la Fédération des Sociétés chrétiennes de tempérance Chaque cabaret qui fermé aurait une pri. me. La prime serait répartie entre le débitant et. s'il y a lieu le propriétaire et commettant. L'on s'est occupé aussi de la superficie des salles de café, du cube d'air qu'elle doivent avoir. La commission se réunira sous peu pour examiner en détail , ces divers points. La municipalité Sondonienne a Bruxelles Le Lord-Maire et 25 conseillers municipaux de la Cité de Londres ont accepté l'invitation de la municipalité do Bruxelles de visiter la capitale l'été prochain. ÉCHOS rd, rso EPIiEMERlDE Un aviateur est parti à Vcscalade is. i Moitf iilanc. Les Liégeois se souvienn f ^es. î?na9fs fantastiques du voyage de Si Al. I ter mi qu'un soir l'aéronaute nous mon ;iir I sur un écran, ils imagineront cet aviaU oir I dans ces paysages de lune, au-dessus in- I ce chaos de crème fouettée, son motc | troublant seul l'écho multiplié qui dé =» chera les aiguilles de glace et fera glis. I les coteaux de neige jusqu'au fond c ^ I abîmes. f I . Après les pôles, après le Thibet, les coi I inconnus et terribles oui semblaient t j voir cire à jamais des réserves de mystè J vont être explorés. C'est encore un peu m I uniyprs, un peu de nous-mêw-s, Que V £ I «a découvrir. 1 I Ainri nous finirons par nous connaît îs- I f1 b'':n Q}ie nous en serons un peu h g cg ! leu.- cf. découragés. re I 11 serait temps de créer quelque part i j parc classé, fermé aux aviateurs aux a ui fomo nhstes, à toutes les indiscrétions t is les dieux puissent enfin vivre en paix. Compère Guilleri. 3r j r - 0 0 0 ►n | acclimatation du bouquetin I Aux XVIe et XVlIe siècles, le bouqu | Un se rencontrait fréquemment dans h Alpes, puis peu à peu il disparut compL j temeiit et tous les eiforts tentés jusciu'à ( " J°JU' P°ur l'acclimater à nouveau oi i- I échoué. à I Le dernier bouquetin tué dans les Alpe v s"lsses' le fut dans le Valais, il y a plu ,x I d un siècle. De nouveaux essais d'acclimatation sor -- tentés en ce moment à Saint Gall, dans 1 I parc Pierre et Paul. On y élève en ce me ment 16 bouquetins. Cinq de ces bouque ^ j tins, 2 mâles et 3 femelles, viennent d'étr I lâchés dans les rochers de Graue Hoernei j et six autres seront lâchés incessammen ^ I dans le canton des Grisons. 1 L'an dernier s'est même constitué à In e | terlaken, une société pour la création d'ui a I parc de bouquetins au Harder en vue di ' I la répartition de ces animaux dans le: " I Alpes suisses. o o o D=, la Terre, au Soleil. 2 Jules Verne a écrit « De la Terre à 1? i Lune ». Un journal allemand a calculé > j lui, le prix de revient d'un voyage de h: i I Terre au Soleil, en supposant qu'une ligne j de chemin de fer soit établie entre les deu? : I astres. I Au tarif de l'Etat un billet pour ce tra-i I jet coûterait 20 millions de mark. i I La durée du traj ;t, en supposant le train j marehant continuellement sons arrêt, à ; I raison de 90 kilomètres à l'heure, serait de • 75 ans. Personne' n'arriverait donc au I terme du voyage. I 0 0 0 I La transmission de la pensée, j L'inventeur, M. Burton F. Babcock, qui j a consacré ses recherches à la téléphonie I sans fil, vient, paraît-il, de trouver un j appareil qui non seulement permet la I transmission sans fil de la parole, mais encore la transmission de la pensée de j cerveau à cerveau Toutes les sensations J de plaisir, de douleur, etc., peuvent être J ressenties d'uihe personne à l'autre au | moyen do cet appareil. Voilà une découverte, qui, si elle se con-j firme, fera parler d'elle. 0 0 0 en croire les arbitres de l'élégance britannique — et l'on ne se chausse bien qu'à Londres, n'est-ce pas ! — les bottines à élastiques reviennent à la mode j après avoir été bannies depuis des années, i Les bottines pour dames, nous a dit un proéminent bottier, étaient autrefois très J laides, mais la nouvelle bottine, qui sera I sur de hauts talons, brillante et moulant bi€3\ la jambe, sera encore plus gracieuse que le soulier, lequel a, du reste, une tendance à s'avachir aux chevilles. Les élastiques des côtés seront en couleur, de fa-I çon à représenter des empeignes. Nous j avons déjà reçu de nombreuses commandes qui nous lont augurer que cette mode I prendra vite. D'ailleurs, par les temps d'hiver, le froid saisit aux chevilles les femmes qui portent des souliers et des tas de soie ; elles se trouveront protégées en por-I tant, des bottines. ] 0 0 0 y ve cardinal qui danse. C'est le cardinal Merry del Val qui a fait revenir le pape à de meilleures inten-I tions touchant le tango, lui persuadant que I ce qui le choquait, à savoir l'expression brésilienne « tango », je « touche », était fausse et impropre. On appellerait le tango j « le danzon » et tout Rome pourrait s'y J consacrer. Or, le cardinal Merry del Val n'a pas toujours été. l'austère conseiller du VatL I can. Il eut, avant d'entrer dans les ordres j religieux où son intelligence, ses vertus et I ses qualités lui firent accomplir une ra-I pide carrière, une jeunesse assez joyeuse. II chantait et jouait la comédie volontiers; I il dansait à ravir et, de dix-huit à vingt J ans, fut un cavalier d'infinie séduction. Et voilà pourquoi, resté fidèle à ses souvenirs de jeunesse, le prélat intervient aujourd'hui pour une danse en vérité fort innocente.0 0 0 |7ntre journalistes. 1 — Quelle est votre rubrique ? J — La pêche. j — Et vous êtes payé ? — A la ligne... parbleu ! Chronique Loeale LA Vendredi G février, 37e jour de Vannée, Ste-Dorothée. Lever du soleil 7.12, coucher 16.42. Lever de la lune 11.19, coucher 4,27. MUSEES Musée des Beaux-Arts, rue de l'Académie. — Ouvert de 10 à 5 heures. Musée d'armes. — (Juai de Maestrichl Ouvert de 10 à 2 heures. Musée Archéologique. — De 10 à 12 cl de 2 à 4 heures. Hôtel d'Ansembourg. — De 10 à 12 et de 2 à i heures. CONFERENCES Salle Académique de l'Université. — A .»? 1/2 h., conférence par M. O. Hougardij ; sujet : L'Alimentation rationnelle des classes ouvrières. Ecole moyenne, rue HazineHe. — A 8 1/2 j heures, conférence par M. Bv.isseret ; sujet: ■. La paix de Fexhe. THEATRES Théâtre du Gymnase. — A S h., Arsèi Lupin. Théâtre de la Renaissance. — A 8 h., I revue estudiantine : La Bourse ou Levi Poullet pauvres. Pavillon do Flore. — A 8 heures, Titir du est bizée, revue. eut MUBICS-HALLS ET CINEMAS ,el- Cinéma Royal (Régina). — Music-Hal\ Ira cinéma. Spectacle permanent. •ur Cinéma Pathé. — Tous les soirs, (\ hui de heures, cinématographe : les jeudi et di ur manche, matinée d 3 heures. t'-'- REUNIONS ET FETES UIVER9Z3 ;'-w Palais de Glace. — Patinage sur glaci ■es de 10 à 12 1/2, de 14 1/2 à 18 1/2. de 20 c 23 112 heures. ns le- Le temps. — si cela continue, les ar •cf bres, c'est certain, vont se tromper, e1 de bourgeonner, nos squares se rajeuniront. ■jn et les promeneuses, qui demeurèrent stoïquement décolletées durant la période de re gelée, pour être logiques, vous enclore leur n- gorge dans des robes austères aux collets montants et sévères. in Mais, il y a les grincheux. Ils sont là, u- guettant, avec soin, toute occasion d'at->ù trister. Ils nous annoncent que nous ne tarderons pas à payer tout cela. Ils nous prédisent de la pluie, de la neige, du froid, ue la bise. Ils nous prophétisent tai revanche des éléments hivernaux que le soleil a un peu rudoyés ces jours-ci. 's Laissons les grincheux parler et discou-rir. Jouissons do Pheure présente ! Goû-'0 tons le6 promenades, relisons ou ne relisons [t pas les œuvres d'Horace et de Ponsard, et cueillons joyeusement la douceur du jour. s La rétention du rail. _ il faut moins s de temps pour aller à -Paris, que pour aller à lîochefort. ^ Parti de Liége-Guillemins à 15 h. 33, pour 2 arriver, selon l'indicateur des chemins de fer, à 17 heures 54. un de nos amis n'a ^ pu débarquer à Roehefort qu'à 21 h. 25. 2 Cependant, ce train était parti à l'heure ' exacte, et les retards n'ont paru avoir d'au-1 tre cause que la lenteur du train et non des arrêts lorcés. Hier, le train parti de Bruxelles pour | Liège à 16 h. 33, fit bon voyage jusque ; Ans, puis mit plus d'une heure pour des-' cendre le plan incliné. Ce train, attendu à 18 h. 4, entra en gare à 19 h. 12 ! Dans toutes les gares de croisement de lignes, des gens encombrent les salles d'attente et les cabarets voisins. Et tout ce - monde se lamente : les . correspondances sont ratées, des ouvriers ne peuvent gagner les ateliers, les voyageurs de com-| merce voient leur journée perdue ! Eft tout j ce monde maudit le ministre, le gouverne-! ment, le syndicalisme et les machinistes. \ On accu sait" la pelée ; qui accuser main-; tenant ? I Chronique du Flammgantlsme. i La Gcnceskundig Tijdschrift voor Betgië, I revue rédigée par quêloues médecins qui t ont la prétention de guérir leurs malades I en flamand, nous donne un avant goût ! de ce que sera l'enseignement à l'Univer-1 sité de Gand, quand celle-ci aura été fla-j mandisée. i Dans un article signé d'un Dr Tytgat j « Agregaat der Hoogeschool » nous trou-I von s nombre de perles dans le genre de ! celles-ci : operatie ; levercirrhose, relapa-! rotomie ; gelaparatomiseerd, diagnosc, het per.itoneum parietales, eene geinfiltreerde ! zone, een symptoom, een drainage, de pa-j tient, etc. j Dans le même journal, une annonce rc-I commande au public les <; culturen van het j Bacteriologisch laboratorium van Geneve». ». Ces « culturen » servent à combattre la ; <( collibaciliose et la staphyloccoccie » et i augmente la « polynucleose ». ! Est-ce que par hasard ces messieurs em-j ploieraient des mots français pour se com-| prendre ? La conférence Amundsen. — La i conférence du 13 février au Conservatoire ! constituera une belle et grandiose 'manifes-i tation en l'honneur du vaillant explorateur 1 Amundsen. La salle est entièrement louée et eût-elle contenu le double des places que pas un strapontin ne serait demeuré inoccupé ! C'est dire qu'il y aura foule pour acclamer l'homme qui vainquit le Pôle Sud. On nous prie d'engager les personnes qui ont retenu des tplaces et qui ne les ont pas encore retirées de se hâter. Les cartes qui n'auraient pas été retirées samedi seront remises en vente. La pôcne dans l'Ambiève. — On nous écrit : Monsieur le Directeur. Je m'excuse d'être importun ; dans la lettre que je vous ai adressée hier, et que vous avez eu l'amabilité de reproduire dans votre estimable journal, une erreur s'est glissée : j'y dis, en une phrase finale : « L'on no peut tenir compte ds la pèche » du dimanche pendant la période du frai » des cyprins ». Cette phrase n'a pas de raison d'être, parce que cette permission de pêche du dimanche a été retirée par l'arrêté royal de 1913. Avec mes excuses et mes remerciements, veuillez agréer, etc. Les conférences. _ Hier soir, à la Saille Académique de l'Université, aux « Amis de la littérature », M. Adolphe Har-dry a parlé de Georges Rodenbach. Il a retracé la vie du poète de la Jeunesse lilancne dont il a célébrél l'œuvre en termes fervents.Roden'bach restera le poète de Bruges la morte, des vieilles villes flamandes. On lui a reproché jusqu'à cet amour et d'avoir imaginé une Flandre peu conforme ià la réalité, mais, dit avec raison M. Adolphe Hardy, n'est-ce (pas le droit du poète de créer à son gré, en dehors des apparences souvent vulgaires, d'écrire et de chanter co qu'a vu son imagination, ce qui fut son rêve ? En, tout cas, la gloire de Georges Rodenbach ne s'est pas atténuée dans la mémoire des lettrés, et quinze ans ont pu passer depuis sa mort ssanr, l'amoindrir. M. Olympe Gilbart avait présenté lo conférencier qui est un journaliste distingué et a écrit un livre de vers chanlaaits et. d'une pensée large et poétique, La Rouie Enchantée. Le succès de cette conférence a été très chaleureux. î\los écoles professionnelles. _ L'Ecole professionnelle d'armurerie, installée rue Agimont, va céder à l'Ecole de bordonnerie ,sa Voisine, -une partie des salles qu'elle occupe, notamment celles où se donnent les cours de gravure et de ciselure. Ceux-ci seront, paraît-il, transférés au 3e étage de l'ancienne école. Ce transfert sera l'occasion de multiples travaux d'appropriation et d'aménagement à effectuer dans les bâtiments. On prévoit que ces travaux prendront au moins deux mois. Ils seront effectués par les soins de la Ville qui en supportera la dépense évalué te j à plus de quatre mille francs. Sa Majosté la Reine vient d'avisé a M-, le Président de l'œuvre de la Visite di Î- Dimanche qu'elle accorde k cette belle insti tution son. haut patronage. Voici la lettre e ^ Monsieur le Président, J ai 1 honneur de porter à votre connais sance que Sa Majesté la Reine a daigiw „ accueillir la demande que vous lui ave; adressée le 2 décembre. Elle accorde sor t haut patronage à l'CEuvre de la Visite du . Dimanche (Assistance aux enfants en trai-tement dans les hôpitaux). La Reine me charge de vous- transmettre , ses vœu»» pour la prospérité et le développement de votre œuvre, oui depuis vinit 1 ans, prodigue tant de bienfaits et de coS-scilations a ses petits (protégés. Veuillez bien agréer, M. le Président l'hommage de ma conisiaération distinguée. Le Grand Maître de la. Maison de îa Reine Baron H. de WOELMO.NT. ' :Nos chaleureuses félicitations. Nos pistes cyclables _ La mau vaise saison a mis en piteux état la plupart des pistes pour cyclistes établies par les; soins de 1 Administration communaie. Les unes sont ravinées par les pluies, les au--très ne torment que fosses et bosses. C. est pourquoi le service compétent vient de proposer certaines réfections, notamment pour les pistes du quai Mativa et du quai des Ardennes qui sont parmi les plus liequentees. Elles seront rechargées avec de 'a cendrée rouge puis roulées à l'aide d un appareil spécial. Lorsqu'ils reprendront leurs envolées vers Ja campagne, aux premiers beaux jours, cyclistes balladeurs et futurs champions seront donc heureux de retrouver ces pistes complètement remises à neuf. Fourniture d'avoine. _ L'entretien Uea nombreux chevaux que le service du nettoyage de la voirie abrite dans les écu-79AnnUi M0Ild clu Bois- 'réeessite l'achat de kilogrammes d'avoine de première qualité, dont le poids spécifique ne pour-ra. .être mfc-rieur à 47 kilos à l'hectolitre Suivant 1 usage, on exclut les avoines sé-chées artificiellement, ainsi que celles de provenance hollandaise et les avoines de [ provenances diverses mélangées. Les four-i ratures seront à effectuer dans les trois jours de chaque commande dans les magasins de Trou Louette. On compte 4 livraisons de 18.C00. kilos chacune Le ticket ae pesage du poids public est exigé. Manifestation (je sympathie I.e personnel de La Ménagère vient de faire au fondateur de la maison M. Victor Mal-lieux, une manifestation touchante \nrès avoir plus de trente années durant, géra' e|; 1 ¥aUieux avait résilié ses fonctions directoriales, pour prendre celles' d Administrateur-Délégué. Employés-et oui-vners n ont point .voulu qu'il les quittât sans profiter de l'occasion pour lui exprimer leurs sentiments de gratitude et d'at-taciiement. Ce lut une fête d'un caractère nien rare aujourd'hui, où ne se mêla aucune arrière-pensée, où toutes les paroles f£aniche cordialité, d'estime et a aliection. En un discours ému, M. Fas-tre, le nouveau Directeur, rappela les longues annees de labeur de son ancien chef sa bonne humeur, sa droiture, son énergie' Au nom du bureau, au nom du .cersonncl, •'en?enSUite la par°le et rent en d autres termes, et toujours avec 4CC C|U'lIs conservaient au cœur ™n s souvenirs. Ce furent alors des cadeaux dont le héros de la fête fut com-U1"CI reP°ndit avec émotion, attes-SLjfon anjour pour la gra'iido famille ouviière qu il avait fondée à La Ménagère e„ son souci constant pour sa prospérité. Ce furent enfin les chansons, composées pour la circonstance, de spirituels couplets •sur les qualités et les défauts du jubilaire, fort bien troussés par...-la nouvelle di-rec-Uon. Et pendant de longues heures, la. gaieté régna. i P,arr ^^fÇate attention, la famille de M. Mallioux avait été associée à la ma-nnestation et recueillit sa ipart des honneurs. Il convient d'ajouter que, en cette circonstance, on fêtait aussi les noces d'argent de M. et Mme Mallieux. J ΰU1S nous séparent encore de la lriilante représentation organisée par le Comité du Nord du Vestiaire Libei.dl au theâtre du Gymnase. On sait que le spectarle comprend une reprise de Triplepaltc, qui vit, il y a quelque temps les feux de la rampe avec tant cie succès. Ceux qui n eurent pas l occasion de l'ap-piaudir pourront donc le faire encore en ayant le plaisir doublé d'une bonne action. .oubliions pas que cette solennité se donne au profit des enfants des écoles communales Rappelons-nous les bienfaits de 1 œuvre bénéficiaire pendant les durs moments de l'hiver. Sachons aussi que la Soupe scolaire, le Palais de l'Enfance, les Colonies scolaires auront leur part de là recette. A tous les hommes de cœur, amis de nos écoles, nous faisons un dernier appel. 1 La location est superbe. Ce sera une chambrée complète. Tous les fidèles aux œuvres scolaires seront au poste lundi pour s associer dans un bel élan humanitaire, au profit de notre si intéressante population des écoles. A l'Ecole de Mécanique _ Dimanche dernier avait lieu à l'Ecole de Mécanique, une conférence du Directeur aux parents. L'orateur examina en détail le rôle du curps professoral et il mit parfaitement en "!!!^.1. re , ' a,c^i,V|té inlassable du personnel a ente dont 1 école peut s'enorgueillir II insista sur la nécessité de la collaboration de la famille et de l'Ecole et démontra que cette collaboration pouvait s'assurer par es conférences, les visites des parents à I école et le contrôle quotidien du journal île classe. Une nombreuse assistance applaudit l'o-rateur puis se répandit dans les locaux de I hcole pour admirer l'exposition des travaux des élèves. Celle-ci nous a permis de constater une fois do plus les résultats remarquables ac-ïujs, tant dans les classes que dans les ateliers. Une ombre cependant au tableau : ses beaux travaux sont exposés dans les locaux défectueux et anti-Qiygiéniques où ils ont été exécutés, classes et ateliers aux plafonds bas et aux croisées minuscules, 3ui provoqueraient l'indignation d'un inspecteur d'hygiène, et auxquels on n'accède :iue par un labyrinthe de vestibules vétustés et d'escaliers branlants. A quand un local digne de l'œuvre et de l'ardente population qui en poursuit la réalisation ? La fête des Ecoles au cirque des l'ariétés. — Samedi prochain 7 février, à 3 heures. C'est un véritable événement pour les enfants des écoles et leurs patents, que cette belle matinée enfa.ntinn tîn

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes