Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 21 Maart. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/445h99070b/
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Samedi 21 Mars 1914 UN N UttEKO CINQ CENTIM.ES Samedi 21 Mars 1914 Franco en Belgique Un an : Ï5 ïï" » * 6 mois : 8 ft. * » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau au Journal et dans tous tes bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 56Î JMWMtWWiaWiMH'MBUblll 11 llf .1BI—IMnHJ—KWWK3BPfKBBWBti—WB JOURNAL DE LIÉGE Annonces. . s la ligne, 2© cent- Réclames, c » B » *■ 40 cent Faits divers « 0 . » » 1 franc Réparations judiciaires » 3 franc» Informations financières » 3 francs Avis de sociétés !« peste Km 30 cent, Émissions. 1 franc EÉDAOTION TÉLÉPHONE 91? FEUfUE POLITIQUE, UTTERAIRE El COMMERCIALE, - FONDÉE B 1764 RÉDACTION ET ADMÏN1STRATION s BOULEVARD DE LA SALVENIÈRE, 25 ÉTRANGER L'Assassinai fle M. tlalmette Les Funérailles de la victime Paris, 20. — Les obsèques de M. Cal-mette ont eu lieu à midi en présence d'une fouie considérable où l'on remarquait de irè& nombreuses personnalités des lettres, des arts, des théâtres et de la politique. Les curieux, ■extrêmement nombreux, étaient maintenus par un service d'ordre important. De très nombreuses couronnes provenant des journaux, des théâtres, des associations littéraires, du personnel du Figaro} des Mères françaises, avaient été "eléposées sur le cercueil. Plusieurs inscriptions de ces couronnes font allusion au courage de 1 M. Qalmette, victime de son patriotisme. ' Le service funèbre a été célébré en l'église Saint-François de Salles, sobrement 1 décorée. L'absoute a été donnée par le curé 1 de la paroisse. ( Parmi les personnalités présentes, citons : * MM. Loubet, Barthou, Millerand, Lépine, ( Jean Dupuy, Thomson, Etienne, Paul Bour. get, Bènnicm, Jean Richepin, Mounet Sul'ly, 1 Madame Sarah Bernhardt, etc. 1 À 1 heure, la délégation de l'Action fran- I çaise s'est massée nour prendre rang dans le cortège. f La cérémonie religieuse a pris fin à 11 1 1/4 heure. Une averse de courte durée * tombe au moment du départ pour le cimetière. Le corbillard disparaît sous les fleurs. r Sur tout le parcours, une foule nombreuse, Q silencieuse et recueillie, salue respectueu- s sement. ^ A 2 1/4 heures le cortège arrive au cime- n tière des Batignolles. 0 Le défilé devant la tombe est particulièrement émouvant. l)e nombreux amis et P collaborateurs de M. Calmettel pleurent. c La sortie du cimetière s'effectue sous la P pluie. Il n'y a pas d'incident, mais au mo- " ment où MM. Briand, Barthou et Klotz, qui f* assistaient aux obsèques, montent en vol- P turc, ils sont vivement 'acclamés. On crie également « Vive la France ». n qi Violentes bagarres q La cérémonie paraissait devoir se termi- B ner sans incident, quand, place de Cli- chy, les Camelots du Roy qui, jusqu'à ce a- moment marchaient en rangs serrés, se s( mirent cout à. coup à pousser les cris de « Assassin Cailloux,». A ce moment un in- s dividu que les uiis disent être un agent en p, bourgeois, lès auirèfc, un contre manifes- ni tant, fut empoigné par plusieurs mani- jr f estants. 'Des cannes se levèrent sur lui et R une violente bagarre' éclata. Cet individu, n; de plus en plus entouré,' fut acculé contre d< la.devanture d'un débit de tabacs où il fut lyndh'é. Tout à coup, sortant. un, revolver si de sa poche, il fit feu. Les clameurs et les m cris éclatèrent de toutes parts. Les agents se survinrent à ce moment et cherchèrent tout p< d'abord à disperser les manifestants, mais d< pris eux-mêmes à partie, ils dégainèrent er et liront une charge vigoureuse. Plusieurs manifestants furent blessés et conduits tii dans une pharmacie. L'individu blessé y lu avait été lui-même conduit pour y être si pansé. L'agitation devint alors assez gran- in de. La rue était pleine de rumeurs et de a\ cris. Sur plusieurs points, des incidents M assez sérieux se produisirent encore, mais B; les manifestants ayant vraisemblablement M reçu un mot d'ordre, se turent tout à coup ét et remontèrent l'avenue de Clichy. Arrivés pi à la place de Clichy, ils se heurtèrent à un ta barrage d'agents. Ils purent cependant le l'e franchir et s'engagèrent dans la rue d'Ams- pc ierdam où ils poussèrent à nouveau les cris de <» A bas Caillaux ». De nouvelles F; bagarres se produisirent et M. Pujot fut qi arrêté. d( Les manifestants se portèrent à ce mo- ai ment par petits groupes, en différents en- qi droits de façon à amoindrir l'action de la B police. n< Cette fois, les bagarres furent courtes, mais cependant sérieuses. Devant une ta- si verne de l'avenue de Clichy, les agents to chargèrent- et arrêtèrent des manifestants. d' qui poussaient le cri de « A bas Caillaux ». ce L'effervescence était considérable sur la Ci place et les agents furent obligés de faire ét circuler continuellement. A 3 heures 45, une nouvelle et courte col- à lision entre manifestants et agents se pro- cl duisit dans l'avenue de Clidhy. Plusieurs m arrestations furent opérées. cj A la Préfecture de police on déclare que d( Boulevard Clichy deux inspecteurs ont été bi grièvement blessés. Pour se dégager, les ai agents ont dû dégaîner. ét M. Maurice Pujot a été arrêté place Clichy pour refus de circuler. 14 autres arres- di tations ont été opérées. r€ Une bande de manifestants se dirige vers la place de la République ayant à sa tête sé M. Léon Daudet, de l'Action Française. Après avoir été dispersés place de Clichy et rue d'Amsterdam, les manifestants se sont rendus par petits groupes au siège Sl de VÀctin)} Française. 11b ont ensuite quit- ni té ce journal individuellement et par pe- P1 tits groupes et se sont dispersés dans plu- L"? sieurs directions. t(-' L'auteur du ccup cl© revolver ( Paris, 20. —- On sait, maintenant que d-l'homme qui a tiré un coup de revolver au cours de la manifestation de l'avenue de ti Clichy est un inspecteur du service cen- si tral de la Sûreté. Cet inspecteur a fait q- usage de son arme lorsqu'il s'est vu en- f-; touré et frappé par les manifestants. Jl a été, au. cours de la bagarre, assez sérieu- c( sement blesse', ainsi qu un de ses collègues d <iui» lui, serait plus gravement atteint. n Réunion de la Commission d'Enquête jj Paris, 20. — La commission d'enquête sur (î 1 affaire Rochette a entendu ce matin M. r< Monis qui a déclaré qu'au début de mars ci 1911 il avait reçu le ministre des finances d alors, M. Caillaux. M. Caillaux lui dé- g, clam qu'il lui serait agréable de prouver ç< la gratitude qu'U avait à l'égard d'un avo- te cat en lui faisant obtenir le renvoi qu'il r; sollicitait pour l'affaire Rochette. M. Lail- c: laux ajouta que. si le renvoi était refusé, il 1 avocat ferait allusion dans sa plaidoirie des..émissions ayant entraîné des pertes r< pour 1 épargné française et qui n'avaient si jamais été poursuivies et qu'il y avait ià un a intérêt politique. l£ M. Monis exposa la question au procu- q reur général qui, sur sa demande, lui dé- r oiara que la remise ne pourrait avoir au- d cune influence sur les poursuites, mais te pourrait être mal interprétée par l'opinion, g , - *• Monis a alors dit au procureur do & r-K11 ^ ,rc.r à l'avis du président de la c unamnre des appels correctionnels. Donc, C pas de pression, conclut M. Monis, qni d ajoute : Le procureur vit en sortant mon fils auquel il exprima l'admiration qu'il avait pour moi. Le procureur, ajoute M. Monis, revint peu après m'annoncer que le président de la Chambre des appels correctionnels était d'avis d'accorder le renvoi.Je fis remarquer que la date de renvoi était éloignée. Le procureur me répondit que cela résultait du rôle de la Cour. Je n'ai jamais entendu parler de l'affaire depuis et je n'en ai jamais plus parlé avec M. Caillaux. M. Monis vit ensuite dans les journaux mention «du procès-verbal du procureur puis, mandé devant la première commission Rochette, il se retrancha derrière le secret professionnel, afin de ne pas laisser Dxploiter l'affaire. Rencontrant ensuite M. Briand, il lui parla de la note du procureur et ne reçut qu'une réponse évasive. M. Monis explique ensuite comment il i la conviction que le document lu à la ribune est une copie faite sur la demande le M. Briand qiui avait réclamé des explications au procureur Fabre. M. Monis affirme que le procureur général n'a pas élevé la moindre protestation ■elativement au renvoi Jl n'y a pas eu l'ordre donné, mais une demande de ren--eignements. Il n'y] a pas eu davantage l'humiliation pour le procureur. M. Monis fait une longue critique de la îote du procureur à laquelle il dénie le iom de procès-verbal, puisqu'elle ne lui a •as été communiquée. M. Monis dit que le rapport du procu-eur est entièrement subjectif. Il .note des mpressions qui ne se sont jamais mani-&stées extérieureniant. Le président Jaurès demande quel inté-êt Roahette 'pouvait avoir \à une remise ue son avocat demandait d'une façon aus-i énergique. Vous êtes-vous demanelé, dit I. Jaurès, si Rochette ne pouvait conti-uer ses opérations sans avoir figure de Dndamné ? M. Monis répond qu'il ne connaissait as à fond l'affaire Rochette et que le pro-jreur ne lui avait jamais entr'ouvert ces &rspactives. M. Monis ajoute que comme n'y avait aucune difficulté dans cette ai-lire d'ordre administratif il n'en a pas nié au garde des sceaux. Répondant à diverses questions, M. Mo-s expose qu'il ne crut au rapport Fabre îe le jour où M. Jaurès en a parlé à la ïambre. C'est alors qu'il en a parlé à M. ri and. M. Monis affirme encore qu'il ne donna îcun ordre, qu'il ne s'est pas prévalu çle n autorité gouvernementale. M. Caillaux est ensuite entendu II prête arment; de déclarer toute -la .vârité. Il irlc d'abord d'une démarche de M. Du-esnii venu lui demander si le gouverne-ent s'opposait à la remise de l'affaire Dchette. M. Caillaux renvoya M. Dumes-1 au président du Conseil ou, au garde !s sceaux. M. Caillaux dit qu'il reçut ensuite la vite de l'avc-ça-t de Rochette qui lui fit la ême question, ajoutant qu'une remise ne { refuse jamais et priant M. Caillaux d'ex- 1 >ser son désir à M. Monis. Coilui-ci, saisi ; > l'affaire par M. Caillaux, déclara qu'il 1 i parlerait au procureur Fabre. M. Caillaux dit ejue dans sa conversa->n avec .M. Monis, il dut parler des al- 1 sions que l'ave>cat voulait faire auix> émis- ( >ns financières mais cela n'a été qu'un 1 cident et il n'a plus reparlé de l'affaire 1 ec M. Monis. Quelques mois plus tard, ^ Caillaux marqua sa surprise lorsque M. 1 i.rthou lui parla d'une pression de M. c :>nis sur le procureur Fabre. Plus ta,rd, c xnt président d.u conseil, il en parla au ï ocureur Fabre qui lui déclara qu'il n'é-it pas partisan de la remise à cause de pinion, mais que cela n'avait pas d'im- c rtance et qu'il prendrait tout sur lui. M. Caillaux ayant insisté, le procureur 1 ibre lui confia sous le sceau du secret, ? l'ayant été convoqué par M. Briand, gar- ^ ' des sceaux, celui-ci lui dit : Il faudrait ' rêter Rochette. I>e procureur objecta \ l'il y avait une information officieuse. M. ■iand donna l'ordre et le procureur le )ta sur son carnet. Le procureur ajouta qu'il avait reçu en-ite l'ordre de M. Briand de ne pas dire ute la vérité à. la première commission !>nquète. M. Caillaux conféra aussitôt à f sujet avec son garde des sceaux, M. s •uppi et tous deux convinrent que cela c ait suspect. é M. Caillaux exposa par la suite les faits M. Poincaré, puis à M. Briand qui dé- [ ira qu'il n'y avait rien à relever contre . Caillaux. Voulant tirer la chose au c air, M. Caillaux demanda le 14 janvier f irnier des explications au procureur Fa- c e qui déclarai epi'iT n'avait jamais rédigé icun procès-verbal et ajouta : Vous êtes ranger à cette affaire. Répondant à des questions, M. Caillaux I t qu'il fut étonné qu'une aussi longue mise fut accordée pour Rochette. Après la déposition de M. Caillaux, la ; ■a-nce a été levée. , La séance de {'après-midi I Paris, 20. — La commission d'enquête ; ir l'affaire Rochette a entendu cet après-idi M. Fabre, procureur général qui ex- 1 ique. que la note qu'il rédigea sur son itrevue avec M. Monis avait un carac- ! re judiciaire et constituait un dépôt in-olaible entre les mains du garde des eaux. C'est pourquoi M. Fabre a toujours s'claré qu'elle n'existait pas. M. Fabre ajoute efue ce document ne con-snt pas une phrase qui ne soit l'expres-oii de la vérité. 11 est exact, dit M. Fabre, : le j'ai reçu une lettre de M. Monis à l'ef-t d'obtenir la remise de l'affaire RoOhette. La remise, ait M. Fabre, c'était le re- i >mmencement de l'affaire et l'obligation î nommer un nouveau rapporteur. Si je avais pas reçu d'ordres, je n'aurais pas, î agissant près du président Bidault, dé- i Senti les intentions que j'avais toujours anifestées. En ce qui concerne l'urgence l'il y avait à juger l'affaire, M. Fabre Ornent formellement qu'il ait accordé la mise à Rochette pour lui assurer la pres-'iption.ML Fabre dit ensuite que le procureur Jniôral représente le pouvoir central, re->it les ordres du garde des sceaux et est nu de s'y conformer. Sans cloute il doit isister à une illégalité mais, hors ce cas cceptionnel qui ne s'est jamais produit, doit obéir. Riéipondant à des questions da, M. Jan-vs, M. Favre dit que M. Monis ayant lais-i à l'écart le garde des sceaux, il ne lui ppartenait pas à lui de faire intervenir garde des sceaux. M. Fabre explique ne M. Monis lui demanda de remettre affaire dans l'intérêt du gouvernement et ans l'intérêt du ministre des finances. Le >n de M. Monis .d'abord aimable, chanta devant ma résistance, dit M. Fabre et 5. Monis déclara qu'un procureur digne de j nom. pouvait tout obtenir de la. Cour, 'est^ alors, dit. M. Fabre, que je me suis §ciaé à ckbéir après un combat violent. M. iFabre déclare qu'il rédigea sa note après son deuxième entretien avec M. Monis, à qui il avait déclaré que ses instructions étaient exécutées. Ce n'est qu'en 1912 qu'il remit la copie de sa note. La seule opinion qui existe dé ceux qui ont eu connaissance du texte, ne l'ont eue que par la copie. M. Fabie explique ensuite qu'en intervenant auprès du président Bidault, il fit appel & son affectiexn. Je lui dis, explique M. Fabre, qu'il me mettait dans un mauvais cas s'il refusait le renvoi. Le procureur ajoute qiue les déclarations ultérieures qu'a pu faire le président Bidault n'étaient faites que pour le couvrir. M. Fabre nie avoir dit à M. Caidlaux qu'on l'avait invité à ne pas dire la vérité à la première commission d'enquête. M. Fabre répète qu'il a reçu un ordre de M. Monis pour le "'envoi de l'affaire. M. Fabre dit encore que s'il a déclaré à M. Caillaux, en parlant de sa motion qu'il n'avait pas à redouter la publication d'un document qui n'existait pas, c'était epie l'original était sa ôrooriété et que la copie constituait à son avis un dépôt sacré. Je considère ce document comme inexistant. On a commis envers moi un acte de train-son sans lequel l'affaire Rochette n'aurait jamais été reprise. M. Fabre nie formellement qu'on lui ait jamais fourni d'indications lui permettant d'arrêter Rochette. .Si cela avait été, dit le procureur, je l'aurais fait arrêter immédiatement et, au besoin, je l'aurais arrêté moi-même. M. Fabre ajoute qu'on a mis tout en œuvre dans l'affaire Rochette pour le désarmer.La commission entend M. Bidault de Lisle, président de la cihambre des appels correctionnels. M. Jaurès fait remarquer à M. Bidault de Lisle que sa première déposition est en contradiction avec celle de M. Fabre. M. Bidault de Lisle lui répond qu'il vit d'abord l'avocat, M. Maurice Bernard, qui lui demanda le renvoi pour raisons de santé. M. Bidault de Lisle le refusa. Quelques jours plus tard, M. Bidault de Lisle vit le procureur général epii lui dit avoir eu Un entretien avec M. Monis et que -ce dernier avait l'ait valoir qu'il serait préférable de reporter l'affaire Rochette à une date ultérieure, quand l'émotion soulevée par les différentes affaires en cours aurait pris fin. Le procureur général demanda, comme l'avocat, la remise de l'affaire, celle-ci fut ajournée, mais M. Bidault de Lisle ne reçut pas d'ordre.- M. Fabre ne fit nullement appel aux sentiments de M. Bidault de Lisle, qui ne crut :ien faire d'inconvenant en accordant la remise. La séance est levée et renvoyée à de-nain.Le greste de M. Delahaye Paris, 20. —• plusieurs membres de la ommission el'enquête racontaient qu'après a déposition de M. Caillaux, M. Delahaye • i serré la main à l'ancien ministre des finances et lui a dit: « Décidément, il n'y a ien ». F n arrivant à la Chambre, M. Delahaye l expliqué qu'il serra, en effet, la main Le M. Caillaux parce qu'il se trouvait dans m groupe que M. Caillaux lui tendit la aain comme aux autres. «Je respecte la îouleur de M. 'Caillaux, dit M. Delahaye. )e plus je suis son juge, mais je n'ai pas ieclare que sa déposition détruisait les ac-usations dirigées contre lui. Mon opinion remière ne s'est pas modifiée ». Lo portefeuille de fa marine Paris, 20. — M^ Gaston Doumergue, pré-ident du Conseil, a offert ce matin le ortefeuille de la marine à M. Gauthier, énateur de l'Aube. M. Gauthier a accep-6. Le décret de nomination sera .'.ournis .ujourd'hui à la signature du Président, e la République et paraîtra demain au oumal Officiel. FRANCE Les réfermes fiscales Paris, 20. —- Le ministre des finances se ropose de demander à la Chambre d'in-c-rire dans la loi de finance dont la dis-ussion a commencé ce matin, un article tablissant : 1° le principe d'un impôt sur la rente rançaise ; 2" un impôt général sur le revenu qui, 'après les évaluations du gouvernement, roduirait la première année une recette e 50 millions. ALLEMAGNE .e statthalterat d'Alsace-LcrrairiO Berlin, 19. — Suivant le Lokal Anzciger, emi'-officieux, le chancelier d'empire, M. le Bethmann-Hollweg, a proposé à i'em->ereur le ministre prussien de l'intérieur, H. von Dallwitz, comme successeur du com. e de Wedel au statthalterat d'Alsace-Lor-•aine.On se souvient que, lors des troubles de Saverne, M. von Dallwitz soutint le pré-et de police de Berlin. M. von Jagow, qui ivait adressé à la Gazelle de la Croix ine lettre dans laquelle il approuvait l'at-itude du colonel von Reutter. ANGLETERRE >ftua.'-.ion menaçante dans 5'Ulster Belfast, 20. — Sir Edward Carson est ar-ivé ce matin et a été reçu par une foule mthousiaste. 100 volontaires de l'Ulster en jrande tenue formaient la haie. Une nouvelle ovation se fit entendre au moment où e général Ric'hardson, commandant les fores ele? volontaires de l'Ulster, se rendit bord élu vapeur pour souhaiter la bienvenue à sir Eeiward Carson. Des coups de revolver ont même été tirés en l'air. On annonce oue des instructions urgentes int été envoyées aux autorités militaires lu sud de l'Irlande leur ordonnant de renforcer les garnisons de l'Ulster. ÏTALTE Lo nouveau ministère Rome, 19. — Bien que la crise ministérielle soit visuellement résolue depuis trois jours, elle n'est cependant officiellement ouverte que ce soir par le communiqué annonçant la démission de M. Gio-litti et lo fait que M. Salandra est chargé [le la formation du nouveau ministère. En réalité, le ministère est entièrement constitué. Seul, le choix du ministre de la guerre reste incertain. Suivant les derniers renseignements, le général Spingasdi a définitivement refusé ce portefeuille . on croit que celui-ci sera confié au général Grandi, ou au général Tassoni ou encore au général Poro. Le prince di Scalea ne reste pas sous- secrétaire d'Eitat aux affaires étrangères. Il sera probablement remplacé par M. Bra-sini.Le nouveau ministère ne diffère pas essentiellement de celui de M. Giolitti. Les radicaux y sont remplacés par des membres de la gauche démocratique. M. Salandra, son président, est considéré comme plus voisin de la droite que ne l'est M. Gioiîtii. On doit donc conclure de ces deux faits que le nouveau ministère constitue un léger coup de barre à droite, iniais bien léger, suffisant, cependant pour que M. Giolitti* quand il reprendra le pouvoir, puisse choisir un ministère dans ! des partis plus avancés de la Cihambre, ce qui, dit-on, était le désir de l'ancien président du conseil. Pour plus de précisions, il est nécessaire d'attendre le premier discours de M. Salandra et de juger ejuel accueil lui lera la Chlambre. RUSSIE L'accroissement dos effectifs Saint-Pétersbourg, 19. — Le comité de la Douma a approuvé le projet de loi relatif au maintien des hommes sous les drapeaux trais mois au delà dte La durée du service légal. ■La quatrième classe, qui aurait dû être renvoyée dans ses foyers le 14 janvier, ne sera donc libérée que le 14 a vril. Comme les conscrits formant la première classe sont maintenant sous les drapeaux depuis le mois d'août dernier et pourraient actuellement, si cela était nécessaire, faire campagne, l'armée russe atteint une force numérique effective qui n';«. jamais été atteinte jusqu'à ce jour, et qui n'est pas loin de 1.700.0CK) hommes. Amès le 14 avril, et <iès que la quatrième classe aura été renvoyée, les effectifs tomberont 4 1.3CO.(;00 hommes. La date de libération, en raison des récentes controverses, sera attendue avec beaucoup d'intérêt. :I1 n'est pas nécessaire de prolonger d'une manière (permanente la période de service dans l'infanterie au de!/à de trois ans. Le service de quatre, ans continue là être appliqué dans la cavalerie et' les armes techniques, Il n'y a pas l'a moindre difficulté à obtenir une augmentation de 150.003 conscrits cette année, ce qui porterait, avec un pareil accroissement durant deux autres périodes annuelles, l'effectif permanent de paix à 1.750.000 hommes. Les autorités militaires déclarent que cet effectif est inférieui aux forces de l'Allemagne et de l'Autriche, par rapport à l'étendue de leurs frontières gardées. Mais en prenant cette base, il faudrait pour la Russie un effectif de près de 3 millions d'hommes.Le projet fantaisiste c!© <cregroup(îmenti) do« puissances 'Saint-Pétersbourg, 19.— La Novoïe Wre-mya publie une interview d'un homme d'Etat laisse qui constitue en ,ep-elque sorte le deuxième chapitre de l'article d'hier, c ést le récit d'un entretien qu'un autre- homme d'Etat aurait eu avec l'empereur Guillaume . quelque temps après le traité de Porstmoutlh de 1905. D'après les déclarations de ce personnage il ne semble pas qu'iL considère le partage de l'Autriche comme un événement aussi simple et d'une réalisation aussi facile que paraissait le penser la personnalité mise en cause hier. En revanche, les deux personnages sont en parfaite communauté d'idées en ce qui , concerne l'entente militaire continentale de la France, ele l'Allemagne et de la Russie, bien que l'homme d'Etat dont la Novoïe , Wremya reproduit aujourd'hui les déclarations, reconnaisses les difficultés que pré- ; sente actuellement la réalisation d'une pa- , reille combinaison politique, étant donnée , l'existence de la Triple-Entente. . La Novoïe Wremya, cette fois-ci encore, ne donne pas le nom du personnage inter- ( viewé par lui, mais il est si clairement dé- ] signé que chacun l'a nettement reconnu pour le comte Witte. lin resent du tsar Le Lokai Anzeiger reçoit de Saint-Pétersbourg la dépêche suivante : I « Un important rescrit du tsar paraîtra | demain. IL sera adressé à M. Goremykine et concernera la politique intérieure. » Le tsar y demande l'unité de cabinet, la collaboration de tous les corps législatifs avec le gouvernement et le respect de la loi. 1 )> Il demande également que, dans l'inté- : rôt du peuple, tous les froissements et collisions soient évités, afin de permettre- un travail fécond. » Une semblable manifestation monar- 1 chiqtue n'aA'ait jamais eu lieu juseru'à présent. » AUTRICHE Manifestations à Varsovie devant Ile consulat {d'Allemagne Berlin, 19. —» D'après une dépêche de Varsovie au Lokal Anzeiger, 120 étudiants polonais de l'Université, de l'Ecole polytechnique et de l'Ecole vétérinaire se sont réunis ce soir devant la demeure du consul allemand, baron de Bruck. Ils brisèrent plusieurs vitres de la maison, la bombardèrent avec des pierres puis aspergèrent la façade d'encre, aux cris de : « A bas les I-Iakatistes ! » (nom qu'on donne à ceux qui proposent et font presque toujours accepter les lois d'exception contre les Polonais). Les manifestants étaient porteurs de drapeaux sur lesquels était inscrit en llangue polonaise : « Â bas les Hakatistes ! A bas les bourreaux d'enfants ! » Le consulat fut immédiatement fermé.La police arrêta trois étudiants auxquels se joignirent cinquante de leurs camarades qui se déclaraient solidaires avec eux. GRECE Le programme naval Aj.hènes, li). — Au milieu des applaudissements enthousiastes de la salle et des tribunes, le ministre de la marine déclare que le gouvernement a approuvé le programme des constructions navales, en conformité des besoins et des ressources de la Grèce agrandie. La flotte sera augmontée de trois cuirassés du type « dreadnought », y compris l'unité déjà en construction; de trois croiseurs cuirassés et d'un nombre nreportion-né d'unite's légères. En prenant, pour base, ce programme approuvé par Tétat-major grec et la mission anglaise, des commandes ont étiéi faites sur lesquelles le gouvernement juge inopportun de donner des détails. Le gouvernement, conclut le ministre, assure la Chambre qu'il est pleinement conscient des besoins du pays et que, ne voulant reculer devant aucun sacrifice, il est fermement, décidé à assurer là tout moment la maîtrise de la. mer acquise par la supériorité teçhniejue de la marine grecque et par l'incomparable courage et l'abnégation des officiers et des équipages sous le commandement du glorieux amiral Coun-douriotti.MEXIQUE L^ politique américaine On croit ù Washington que M. Bryan, secrétaire d'Etat, protestera contre le retour de sir Lionel Carden comme ministre d'Angleterre à Mexico. Les fonctionnaires du département d'Etat disent que sir Lionel n'a pas laissé une impression favorable à son passage à Washington, où on le tient pour antiaméricain. M. Bryan croit avoir la preuve que le ministre britannique a inspiré la résistance du président Huerta, elont il est l'ami, aux exigences des Etats-Unis. On attend avec quelque anxiété à Washington le résultat des combats engagés à Torreon et dont llssue doit justifier ou discréditer complètement la politique mexicaine des Etats-Unis. Des dépêches d'El-Paso c-t de Ciudad-Juarez annoncent un grand engagement à Esc a Ion, au nord de Torreon, entre les forces du général Villa et les troupes fédérales, qui auraient eu l'avantage ?ur les insurgés. (Mais ces nouvelles ne sont pas confirmées au ministère de la guerre, à Mexico. Un nouveau consul anglais a été) nommé à El-Paso (Texas), dit le Times, pour sauvegarder autant que possible les intérêts britanniques dans la région du nord du Mexique, car on craint epie l'impunité dont jouissent les assassins de M. Benton n'ait f&iti) croire au général Villa /pi'il peut en prendre h son aise avec les intérêts .britanniques.M. Portillo y Rojas, ministre des affaires étrangères, s'est rendu à la Vera-Cniz, ce cpii a fait courir le bruit qu'il était allé conférer avec M. Lind, l'agent confidentiel du président Wilson. L'organe officieux El Diario publie un article de fond attaquant vivement la politique des Etats-Unis, qui déguise mal la pensée d'arracher au Mexique la Basse-Californie, l'Etat de Sonora et une partie des Etats de Nuovo-Leon et de Coahuila, AFRIQUE OCCIDENTALE Une révolte au Dahomey Bordeaux, 19. — Le paquebot Europe, arrivé aujourd'hui à Bordeaux, apporterait les nouvelles d'une certaine gravité qui concernent le Dahomey. La situation dans cette possession française est assez menaçante par suite d'une nauvaise politique indigène. On craint des roubles, sinon une insurrection. Déjà, à ?euf jours de la côte, dans la tribu de D.hli, une révolte s'est produite à Zagnaota;. ^e gouverneur est parti aussitôt pour faire 'établir l'ordre. Dans une autre partie de la colonie, un Européen a été tué par un garde qui s'est mf'ui en territoire anglais. Par mesure de précaution, 000 tirail-eurs sénégalais ont été expédiés de Dakar m Dahomey. CHINE La revision de la constitution provisoire On télégraphie de Pékin que mercredi natin, le ministre des affaires étrangères a mvert. les débats de l'As3emblée instituée m vue de modifier la Constitution provisoire.Sur 60 membres élus, 44 étaient présents. Le ministre a lu le discours présidentiel l'ouverture, retraçant l'histoire de la Cons-iLution provisoire qui eut, dit-il, un très nauvais effet sur les affaires intérieures ;t sur les relations extérieures de la Chine m raison des restrictions qu'elle imposait lu gouvernement. Le président est convaincu que le talent ?t les connaissances éclairées de l'Assemblée auront pour résultat les modifications lécessaires à assurer la paix et la pros-)éri!é du peuple chinois. Paris, 20. — Sénat. — A propos de la léfinition des pouvoirs judiciaires de la commission Rochette, M. de Lamarzelle, de a droite, interroge sur les mesures que le gouvernement compte prendre à la suite les faits relevés là la Chambre à l'occasion de l'affaire Rochette. ■M. de Lamarzelle examine la question les pouvoirs judieciaires de la commission l'enquête. Il estime que c'est là une chose jrave. Une lutte fratricide va se livrer, lit-il. M. de Lamarzelle termine en lisant la èttre de M. Taalamas, félicitant Mme Cail. aux. (Murmures). L'orateur demande si le signataire, qui est une colonne du régime restera impuni pour, cette excitation à de nouveaux cri-nes.M. Doumergue reproche à M. de Lamar-îftlle de demander la lumière tout en repoussant les pouvoirs judiciaires. Le parti républicain a toujours voulu la lumière et la vérité. Lorsque la commission d'enquête aura terminé ses travaux, le gouvernement prononcera toutes les sanctions nécessaires. L'incident est clos. Le Sénat adopte ensuite les conclusions du rapport de M. Trouillot sur les pouvoirs judiciaires. L'article unique punit les témoins défaillants d'une amende de 100 à 1000 francs, ainsi que le refus de prestation de serment et de promesses sur réquisition de la commission de délivrer mandats d'amener. Il punit également le subornage de témoins et le faux témoignage: Cet article est adopté par 254 voix sur 274 votants. Séance levée. •fr Paris, 20. — Chambre. — La Chambre a abordé aujourd'hui l'examen de la loi des finances. Le ministre des finances a fait observer crue le gouvernement s'abstiendra de tout nouvel impôt ind'rj. t jusqu'à ce qu'il soit demandé à la richesse acepiise des ressources équitables. Le ministre a déclaré ensuite qu'il demandera à la Chambre de voter rapidement les deux titres de l'impôt sur le revenu votés par le fSénat et qui formeront un projet spécial. Séance levée. •5f Paris, 20. — On télégraphie de Villacou-blay à la Presse que le centre d'aviation militaire a été détruit en partie cet après-midi par un ouragan. •¥r Londres, 20. — On apprend qne 1800 volontaires ont e'bé mobilisés la nuit' der nière pour garder les demeures des principaux chefs de l'Ulster. Cet après-midi, les sentinelles au camp principal de l'Irlande ont été doublées. 200 fantassinsi sont arrivés inopinément et 2 navires de guerre ^MiJpWÊicrés à Dublin. Sir Carson a lancé une proclamation dans laquelle il engage les partisans à demeurer calmes et pacifiques. Les nationalistes annoncent qu'une revue des volontaires aura lieu dimanche -à London Derry, où les passions politiques s'échauffent rapidement. D'autre part, on a constaté la disparition d'armes d'une caserne o'e Newbridge. La tension augmente à Dublin. •X" Berlin, 20. — La Gazetle de Voss annonce qu'à 'la suite de négociations avec le gouvernement turc, les congrégations catholiques allemandes, afin d'aider au développement de l'influence allemande, pourront désormais -créer des établissements religieux en Orient. Des tentatives en ce sens avaient d-éiià été faites il y a quelques années sans succès. -X- Saint-Pétersbourg, 20. — Le journal Don dit qiue le ministre de la guerre, le général SoukhomJinoff, se rendra prochainement à Paris pour une mission importante. •fr Pékin, 20. — Les Loups blancs sont entrés dans la province de Tchensi après avoir pillé King tze Kwan. Un important détachement de troupes a été envoyé contre eux. On sait que _ certains chefs aévoTution-naires se sont joints aux Loups blancs. On est très inquiet à Sian-Fu. wawn-aji w nifii i nmwii' 111 mmmammnrmwimiimaMtmmst En Belgique La gauche du Sénat La gauche du Sénat s'est réunie, vendredi, pour s'occuper de la loi scolaire. Elle a décidé de représenter les amendements de la gauche libérale et d'entamer un débat sur l'article 16 qui, là lui seul, entache la loi de nullité. Elle a délcidé qu'elle ne ferait nulle obstruction, mais qu'elle donnerait à la discussion toute l'ampleur que comporte un sujet aussi important. Les assurances sociales Les Assurances sociales seront discutées les 29 et 30 avril, les 1, 5, 6. 7 et 8 mai, c'est-à-dire pendant sept séances. A la discussion générale il paraît que dix orateurs seulement prendraient la parole, s'il y a accord entre les partis, trois socialistes, trois libéraux, trois cléricaux et le ministre. Mais cet accord se produira-t-il!? 1 M. Pécher défendra son projet, M. Camille Huysmans le sien. La Chambre semble vouloir ajouter à la confection vicieuse des lois un nouveau chapitre en se ihàtant trop. Pourquoi ne pas enregistrer queLeiues budgets et ajouter quatre à cinq séances aux autres. Sinon n'aboutira-t-on pas au plus effroyable gâchis. La convention avec les princesses Quelle sera la répartition du crédit de 17,000,000 francs auxi iprincesses et à d'autres ? Un document officiel nous l'apprend. I. Sommes 'à liquider au profit des princesses royales (principal et intérêts jusqu'au 31 mars 1914) : c 1. Princesse Louise fr. 6,166,850 j; 2. Princesse Stéphanie 6,101,000 i 3. Princesse Clémentine 4,033,001 t fr. 16,300,850 e II. Autres dépenses à liquider : 1. Sommes à liquider au profit c de M. Isebrant de Difque fr. 415,000 l 2. Frais d'expertise de la rente t le Ciergnon et d'Ardenne 31,276 c 3. Passif encore dû grevant les c biens repris (frais de gardien- j nat de tableaux) 4,000 III. Rachat de la part indivise \ 3e l'Impératrice du Mexique a lans certains tableaux et cer- c tains objets d'argenterie 62,851 ^ IV. iRa<chat des actions restant r appartenir à des tiers dans la Société des sites 100,000 fr. 16,913.977 J Pourquoi la princesse Clémentine a-t-elle j noins que ses deux sœurs ? s Parce que la somme de deux millions qui i lui fait défaut a déjà été payée. c r Le tuteur de l'imperatrice « Par décret impérial du 9 août 1911, le e prince de Ligne a été investi des fonctions i de tuteur de l'impératrice du Mexiepie. Aux termes de ce décret, le tuteur est autorisé à régler directement avec l'Etat belge les questions auxquelles se réfèrent les réserves mentionnées à la fin du relevé de l'état de fortune ; S. A. le Prince de Ligne est donc spécialement autorisé à traiter avec l'Etat la question de l'indivision des domaines de Ciergnon, d'Ardenne et de Ter-vueren.C'est à cette situation que fait allusion la convention conclue avec S. M. l'Impératrice du Mexique, sous la rubrique : «justification des pouvoirs du tuteur ». Ajoutons e^ue l'impératrice du Mexique, « par son mariage, a perdu la nationalité belge ; elle a acquis la nationalité autrichienne qu'elle a. conservée ; elle est régie par la loi autrichienne et spécialement par le statut de la famille impériale. Le chef d'état-major Le ministre de la guerre a fait demander au lieutenant général De Ceuninck des explications sur sa lettre adressée à M. le déput/é Monville. Le chef d'état-major, souffrant d'un lum-hago et de ce chef retenu chez lui, a four ni ces explications par écrit. En outre, il a porté à la connaissance du ministre de la guerre son intention de demander sa retraite. Jusepl'ici, en effet, le lieutenant général De Ceuninck n'avait pas annoncé cette intention au ministre de la guerre, mais en avait averti seulement ses parentsi et amis. La demande du lieutenant général ne pourra être acceptée immédiatement. Le chef d'état-major doit présider les examens des candidats généraux-majors, examens cpii auront lieu du 1er au 10 avril. Ce n'est qu'après ces examens que le lieutenant général De Ceuninck pourra prendre congé. Quant à l'incident fde -la lettre écrite par lui, il comportera vraisemblablement une observation faite par le ministre au chef d'étatanajor de l'armée. La réponse de Tépiscepat belge aux étudiants louvanistes Hier matin a été affichée aux Halles ele Louvain la réponse des évêques de Belgique au mémoire remis par les étudiants à Mgr Mercier, cardinal de Malines. Voici le texte de cette réponse : A MESSIEURS LES ETUDIANTS Le recteur de VUniversité catholique est chargé de communiquer à MM. les étudiants la lettre suivante qu'il vient de recevoir de NN. SS. les évêques de Belgique : iMbnseigneur le recteur, Nous avons examiné chacun des desiderata contenus dans le mémoire que nous ont présenté les délégués des étudiants de l'Université. Bien que déjà, ià première vue, Ces griefs nous eussent paru sans consistance, nous avons tenu à les soumettre en détail au conseil de discipline ; les réponses qui nous ont été fournies nous les jugeons adéquates, décisives. Les griefs qiui ont impressionné davantage les étudiants sont indiscutalblement calomnieux. Aucune mesure disciplinaire n'a été prise par Mgr le vice-recteur qui ne fût justifiée ou commandée par l'obligation qu'il a de sauvegarder la morale et le bon renom de l'Université catholique. L'hommage d'estime et de gratitude que lui a rendu à l'unanimité le corps professoral, nous sommes heureux de le ratifier, de le confirmer à notre tour, et nous sommes persuadés erue les étudiants s'y associeront i'autant plus volontiers aujourd'hui qu'un certain nombre d'entre eux, un instant égarés par des accusations mensongères, ui ont manqué gravement de respect et le confiance. (Nous ne voulons pas tenir rigueur à la généralité de ces étudiants d'une irréflexion passagère, assurés que nous sommes qu'ils auront à cœur de faire oublier les ictes regrettables auxquels un entraîne-nent momentané a pu les conduire. Le désir unanime des membres de la fa-nille universitaire est que les relations en-re les autorités et les étudiants soient unpreintes de mutuelle affection et de mu-,uelle confiance. La loi du Christ, dont nos ihers étudiants s'affirment fièrement les lisciples, leur fait un devoir de collaborer i l'honneur et à la prospérité de notre jrande institution catholiejue. Les délégués des étudiants nous expri-nent respectueusement le vœu que le règlement de l'Université soit soumis à re--ision. La question ne peut se poser au len-lemain des incidents qui se sont produits lu sein de l'Université et que nous devons nergiquement réprouver. Il appartiendra aux autorités académi-[ues de prendre les mesures de répression [ue ces derniers incidents rendent néces-aires.Veuillez, monseigneur le recteur, porter ette décision à la connaissance de MM. les itudiants et agréez l'assurance de notre af-ectueux dévouement. (Signé) Désiré-Joseph, cardinal Mercier, archevêque de Malines ; Antoine évêquel de Gond ; GUstave-Joseph, évêque de Bruges ; Charles-Gustave, évêque de Tournai ; Thomas-Louis, évêque de Namur ; Martin-Hubert, évêque de Liège. .es nouvelles Taxes sur les Autos .es marchands d'autos et garagistes protestent contre leur application Ainsi qu'on pouvait le prévoir, l'appli-ation des nouvelles taxes sur les automo-iles continue à soulever de vives protes- " ati'ons\. Après les propriétaire^ de voilures, voici maintenant, ffue les marchandsi 'autos et garagistes s'élèvent à leur tour t réclament justice. Il faut savoir que la loi votée par les ihami'/res dit. que les « véhicules utilises à essai par tes fabricants marchands d'au-omobiles ou leurs employés sont exemptés ■e la taxe. » Mais l'Etat entend apporter e larges et sévères restrictions quant à application de cet article. Une première circulaire spécifia que les oitures à l'essai exemptes de la taxe de-aient être des voitures « en blanc » subis-ant les dernières épreuves de mise au oint pour en contrôler le bon fonctionne-îent.Cette circulaire si elle donnait satisfaction ux constructeurs était loin de faire l'affaire es marchands d'autos et garagistes. Ceux-i sont appelés1 journellement, en effet, à recéder aux essais de voitures soit pour 'en assurer la représentation, soit pour îs vendre à des clients ; ils ont de plus n leur possession de nombreuses voitu-es d'e>ccasion que, forcément, ils devront oumettre à des essais s'ils veulent les couler ; ils ont aussi des voitures en réparation qu'ils doivent essayer. II semblait que pour cette catégorie do tersonnes s'oceupant du commerce automobile, le fisc allait prendre des mesures péciales, capables de favoriser leurs opé-ations, de leur permettre d'eixercer leur légoce sans difficultés ni vexations nou-elles.Et de bonnes raisons militaient en faveur l'une pareille politique. Tout cl' abord les narchands d'autos et garagistes paient de ourdes patentes ; ils sont frappés au mène titre que tous les autres industriels et lue tous les autres commerçants et très îombreuses sont les charges qui pèsent sur >ux. En plus de cela, les marchands d'autos et garagistes sont des auxiliaires indispensables de l'industrie automobile. Ils vendent ies motos, des autos et plus ils convertissent des gens à la locomotion nouvelle, plus l'Etat perçoit de contributions, tout nouveau chauffeur étant une proie nouvelle pour le fisc. Ce dernier, sem61e-t-il, devrait être plein d'égard pour les marchands d'autos et les garagistes et leur accorder un régime de faveur en raison de leurs fonctions. Mais le fisc n'entend pas de cette oreille-l|à et se refuse là faire bénéficier les mar-cJhands d'autos et les garagistes dè l'exemption de la taxe accordée aux constructeurs.Et le fisc inventa « la voilure de 'démonstration, servant à. la fois pour Vagré' ment et les essais des marchands d'autos ri garagistes, voilure soumise à la moitié de la taxe. La manœuvre était habile et trouva son exiplication dans la nouvelle circulaire que voici, qiui fut adressée aux receveurs des contributions : « Les marchands garagistes se trouvent dans rune situation spéciale ; non seulement ils utilisent des autos ou motos, communément appelés véhicules de démonstration, à la. fois pour les déplacements d'agrément et pour l'exercice de leur profession, mais ils sortent également pouï faire des essais, soit avec des châssis en

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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