Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

1882 0
25 december 1918
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s.n. 1918, 25 December. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cr5n873w7x/
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Mercredi 25 et Jeudi 26 Décembre 19 î S UN NOTER 0 QUINZE CENTIMES Mercredi 25 et Jeudi 26 Décembre 1918 III Tll IIIMlll I ■ Il II ■■!■■■ ABONNEMENTS û'o-tts prions nos anciens abonnés de nous faire connaître leur changement d'adresse et de nous signaler de suite les irrégularités qui peuvent se produire dans le ser-ftee.ri os anciens abonnéj seront crédités du mentant de la somma qui leur revient pour les mois non servis en 191i et débités des numéros servis depuis le SS novembre jusqu'au ier janvier 1919, date à partir de laquelle de nouveaux abonnements prendront cours an prix de fr. S.00 par trimestre. Noua recevons dés maintenant de nouveaux abonnements au* mêmes conditions. JOURNAL DE LÉGE feuille iwnoiE, litterure ct comme—fondes m uu H El) ACTION ET ADMINISTRATION : 22 , RUE DES DOMINICAINS , 22 PUBLICITE Demandas fi'emploi pour 8 ligné* i.00 la ligne Bupplém«ntftir# 0.-40 Annonces la îîgn# §.7i Àvie de fiocidté fc* Qûublt li#n# 8 00 Réclame» la U^ne 1.90 Avis mortuaire» « 1.00 Faits-divens, fin » » 9.00 Faite-divers, corps » n 1.09 Emissions, bilans, rapport, »> f> *.QÛ Réparution* judiciaires *» » 9.00 Réduction* par #6ri« ETinserUon». OU ALLONS-NOUS? 11 est bon que nous noua ressaisissions un instant et quo nous nous demandions : Où allons-nous ? Les événements se précipitent avec une telle rapidité que nous avons à peine le temps de penser. Que de changements, que de bouleversements depuis un mois ! A peine arrachés à l'occupation allemande, nous nous trouvons placés devant les plus graves, les plus angoissantes préoccupations : restauration nationale, réparation des dommages de guerre, ravitaillement de la population, création de ressources financières, problèmes du travail, questions également urgentes dont le public réclame la solution comme >;i la grûcrre était finie. A tous ces soucis, ii faut ajouter ceux qui résultent de lo. situation militaire, dos engagements internationaux, des charges d'entretien de l'armée, de l'organisation de? transports. Si nous avons conscience de la gravité de ces questions, si nous comprenons la nécessité d'une saine et volontaire discipline, il n'en est pas de mémo de tous les partis. La manifestation socialiste qui s'e3t déroulée à Bruxelles esî une démonstration éloquente de cette triste vérité : dans un certain milieu, on n'a rien appris ; les exigences sont restées les mêmes ; on entend rppliquer ses doctrines tans se préoccuper de.* difficultés du présent, ni des âangers de l'avenir. Périssent les colonies nlutôt qu'un nrincipe ! Foin de l'intérêt général clevv-çit l'intérêt de parti ! T.n manifestation socialiste dont, il s'apit célébrait la victoire des idées*. préconisées par le parti ouvrier. 11 faut, en effet, reconnaît re que tout a été mis en œuvre dans le* sph ViTS gouvernementales pou.r lui don-r\<"- s-<îi^'f.c'iiorî : Nous allons au Suffrage lver»rï niir et simple à 21 ans. Afin d'en îi- ter ''avènement, nous allons même bous-c"'>r toi; s nos principes constitmtiohn^ls. De quelle garantie pourra servir, dans l'avertir, notre pacte' fondamental, s'il est p^-^ihle de le violer au gré des circonstances ? T a minimum do salaire est en fa.it imposé ('ans les récentes. instructions du C^-roué. N/itional par le d-i-oit A l'allocation de chfanafce sî ce minimum n'est pas ariPlinué. Enfin, l'abrogation dw l'article 310 qui était la dernière sauvegarde de la liberté du travail, va laisser le Champ libre à tous les organisateurs de grèves. Les socialistes auraient tort de ne pas se déclarer satisfaits. On ne pouvait mettre plus d'empressement et plus de docilité à îéaliser leur programme. Malheureusement, lours exigences ne font que croître au fur et à mesure qu'on g'ef-forco de les satisfaire. Et il suffisait de jeter un coup d'œil sur les placards qui figuraient dans le cortège de dimanche, pour se rendre compte de l'exagération hyperbolique des revendications. Un cartel lance cet ultimatum aux industriels : >< Nous ne partirons pas à l'étranger, si nos patrons veulent acquiescer à . nos modestes revendications. » 1 .'occasion est bonne on se sent nécessaire, on dicte ses conditions et, au besoin iii 'ine, on mettra sa menace à. exécution, dut mèmm le pays en pâtir. Autre menace qui en dit long : « Qu'est-ce que le peuple ? Rien. Que pourrait-il être ? Tout. » Les mânes de l'abbé Seyès doivent tressaillir d'aise. Le groupe le plus imposant était celui des agents des pouvoirs publics : employés communaux, personnel enseignant, agents 1 de l'Etat, dont des cartels résumaient le programme Lo personnel de l'Etat fête la liberté syndiCcQo — Le personnel enseignant réclame le retrait des circulaires sur la mA-léo des partis — 8 francs par jour et le minimum de salaires pour les adultes — La femme doit avoir le même salaire que l'homme, etc. Et enfin cette proclamation que souligne le chant de l'Internationale : « Ouvriers de tous les nays, unissc-z-vous. » Les socialistes auraient-ils oublié les cri-mf-s abominablps qui ont ensanglanté l'entrée des Allemands en Belgique et seraient-ils disposés à tendra la main aux Scheide-man, Hanse et. Millier qui ont laissé étran- ; gler. sans protester, notre pauvre Belgique ? Ce serait, tout à fait de mise à un moment, où le maréchal von Hindenbuiv entreprend do mettre en ligne uno nouvelle armée contre les alliés. La Politique extérieure Allemagne o't PoJcg-no Unû rupture dofinitive est intervenue entre Berlin et Varsovie. Les Allemands, qui cherchaient par tous les moyens à se maintenir en Pologne, dans les différents postes de leur « civilverwaltung » vionnent d'être invités par le gouvernement de Varsovie à quitter lo territoire de l'ancienne République Sérénissime. Ils ne se sont pas fait prier et »o sont mis en route aussitôt pour rejoindre les tords do la Sprée. La décision prise par les Polonais est symptômatique et constitue un succès poulies principes des alliés. Elle coïncide avec l'apparition k Dantzig des premiers transports des troupes polonaises qui ont participé aux combats du front de l'Ouest, à côté des Français, des Anglais et des Américains.Tout f Ait supposer que selon les principes de Wilson, la Pologne sera reconstituée ontièrrment et possédera une fenêtre sur ! la Baltique. Dantzig deviendra le port polonais. malgré les protestations désespérées des habitants de race allemande. Nous comprendrions l'inquiétude des Prussiens oui vont devoir vivre sous uno administration polonaise, si celle-ci devait user des procédés de l'administration allemande i1» l'égard des assujettis polonais. Il est certain quo dans les territoires oui lui seront soumis, le gouvernement polonais veillera à ce que tout ce qui n'est pas polonais ait ;\ se tenir coi. pendant un certain temps. Ce n'est que juste. Dans les, provinces pruasianisées les Polonais doivent, pouvoir rétablir toute leur influence sans, pour cela, léser les droits des nationalité.**. Le pays était à eux et la Prusse n'y réjrnait que par la force. Or, le temps de la Force et do l'Injustice est fini. Celui rio Droit commence pour les% peuples qui Paient asservis. Allemagne Les dernières séances des Arsobraden à Berlin ont coniirmô tout co que nous soutenons depuis un mois. Les extrémistes partisans de Lieùknecht, Ledebour et ltosa ipu-lembourg sont réduits à l'impuissance par les troupes ffcdèies au groupe Ebert-Scliei- ^L'isseiublée Constituante sera convo-cméJ peut-être à la fin do janvier. On prç-voit i instauration d'une république alie-ii-.iULde plutôt bourgeoise que socialiste. Comme iiindenburg, avec ses trois million» ae «soldats bien équipés, n est pas étranger au rétablissement de 1 ordre et ou came nous n'oserions aftirmor que la Nouvelle république afira la vie bien longue Tout au plius, subsistera-t-elle juw-ciu'à la conclusion de la paix, pour alors se muer en autant de monarchies qu il en existait .précédemment. Nous pouvons donc dire que la comédie continue et nous ajouterons qu'il est difficile de se faire une opinion journalière t ôs exacte sur ce qui se passe en Alle-mt&rno* Le» Allemands ont soin do nous dissimuler leurs projets. Ils savent en cela • servir de la Prcss0 «es neutres dont rtvtains organes lour sont restés fidèles Pt ils réussissent en outTo h induire en nrrôur des correspondants des journaux nlliés U faut ajouter eue beaucoup par-m ceux-ci — surtout ceux des feuilles so-(■in.liste" — montrent un empressement sin. c'ilier i dépeindre l'Allemagne sous les (ouliurs les Plus favorables pour elle. Telle n'est pas notre opinion. Nous swn-mes d'avis qu« les dirigeants allemands ne 'perdent paa une occasion do nous tromper Hiex, c'était sous le rapport de l'alimentation. Or s'il faut en croire les soldats alliés cantonnés Là-bas, — et ni s sont' plus dignes de foi q.-e les Prussiens — la question des vivres en Allemagne ne, serait pas aussi tragique que Erzberger et' ses amis veulent bien le crier. Aujourdi'hui, nous lisons dans un journal de Paris que lo matériel des chemins do" fer allemands serait hors d'état de ser- VJQela nous étonne, car nos permissionnaires nous racontent — à notre profond dépit — qu'ils arrivent en quatre heures de Grefeid à Liège, sans panne et dans d'excellentes voitures. 11 nous faut huit longues heures pour couvrir le trajet Lié<ge- Bruxellps dans ides compartiments sans fenêtres remorquas par des Locomotives poussives. ] Noui croyons que si les délégués des j alliés pouvaient faire des recherches en Sa^e et dans le Brandebourg ils découvri-, raient peut-être un excellent matériel — j me.iieur, j\ coup sûr, que celui offert par , les Allemands avec des larmes hypocrites. Lo tout est pour nous de ne pas nous faire berner uno fois do plus. Frarjca ôt StaSio | Les toasts échanges entre le Président Poincaré et le Roi d'Italie revêtent une im-por"uahce considérable. La communauté des races et la parenté des langues auraient o.éjà dû, depuis très longtemps, favoriser et même commander un rapprochement franco-italien. Seule, la politique haineuse d'un Crispi et Tes intrigues allemandes devaient diviser les deux grandes nations latines.A l'heure actuelle, plus rien ne s'oppose A une association plus intime des" sympathies et des. intérêts franco-italiens. Les deux payq se complètent de façon parfaite. Il s'agit pour les deux peuples de s'enton-dre pour expulser l'Allemand de la trop grande place qu'il avait prise dans le3 affaires et dans la politique des deux nations. L'entrée de l'Italie dans le conflit mondial — c'est à. son Roi quo nous en sommes redevables — a montré que la race latine était obligée de se défendre contre le.» Germains. Les Latins doivent comprendre que le danger subsistera aussi longtemps que les Allemands n'auront pas atteint un degré suffisant do civilisation. Il était indispensable quo les rameaux de la race se rejoignent et s'unissent. Mais, à notre avis, il est nécessaire que le faisceau soit complet. C'est pourquoi l'Espagne, neutre jusqu'au dernier jour des hostilités, doit faire partie de l'union latine européenne. Le voyage du comte Romanonès à Paris n'r est peut-être pas étranger. Il ne faut pas réfléchir bien*longtemps pour comprendre quel immense champ d'ac-tivitv serait ouvert à tous les peuples de l'I nion, s'ils voulaient un jour mettre tous leurs domaines en commun pour les exploiter méthodiquement. Ce serait, pour certains, la libération définitive de la tutelle économique allemande. Peut-être cela se réalisera-t-il un jour et si cela se fait, nous le devrons au Roi Victor-Emmanuel qui, malgré l'opposition cléricale de Giolitti rt du Vatican, et en dépit des manœuvres des socialistes italiens germanisés, a mis sa couronne dans la La-lance et parvînt à rallier le peuple italien a son idée de rompre avec Vienne et Berlin, pour marcher au secours de la liberté du monde et de la civilisation. Par le fait même qu'il entrait en lutte pour une grande idée, il contribuait à l'achèvement do l'œuvre entreprise par la Maison de Savoie : l'Unité italienne, oui se trouve à l'heure actuelle être un fait accompli.Russie Les socialistes des pays alliés reviennent à la charge pour empêcher leurs gouvernements d'intervenir plus activement dans les affaires intérieures de Russie. Nous trouvons les démarches de l'extrême gauche incompréhensibles et odieuses. Nous no pouvons nous résoudre à croire que les socialistes occidentaux soient partisans du régime russe actuel. En ce moment, dans la partie de la Russie livrée aux bolchevistcs, il n'y a qu'exactions, vols, pillages, incendies, ruines, assassinats, et arbitraire. Peut-être nos socialistes attendent-ils des résultats de cette épouvantable expérience des théories communistes. Leurs camarades allemands ne sont pas aussi naïfs et s'empressent de s'appuyer sur l'armée pour empêcher la mise en pratique en Allemagne des principes bolchevistes. L'interverttion des puissances alliées en Russie est justifiée par des raisons morales, économiques et politiques. Morales, parce qu'il n'est pas possible u abandonner à la folie sanguinaire et désastreuse de quelques bandits une population qui nous a toujours été fidèle. Economiques, parce eue les alliés ont en Russie d'énormes intérêts qu'Os ne sauraient. sacrifiér sans nuire à leur tranquillité financière intérieure. Politiques, parce que la Russie 'doit for mer un tout, puissant et tranquille, indis pensable à la vie du monde. Aussi longtemps que l'ordre intérieur d( la Russie restera livré aux intrigues dos Hellferich, Bernsd'orff et Von Hintze, li paix universelle sera impossible. A. M. LA VIE CHÈRE 'De tous les côtés, s'élèvent des plaintes et des protestations contre la cherté cic la vie. ÊJles sont d'ailleurs justifiées. Au plus mauvais moment de la domination boche, nous n'avons souffert d'une tell€ disette, d'une telle augmentation de prix. La période critique do 1918 a été courageusement supportes, grAce à l'espoir d'une prctalpte amélioration. Il parait que nous nous faisions illusion. La victoire n'a pas apporté plus de bien-être -dans les plis des drapeaux ailiés. Ceux qui comptaient sur la Oayuette magique de la .bonne fée Entente pour voir l'abondance succéder à la disette sont cruellement déçus. Le Comité National met tout en œuvre pour pallier les e^cts d'une crise dont, plus que tout autre, ii connaît les dangers. iDéjà la ration de pain a été notablement augmentée ; elle va l'être davantage pour les travailleurs. 11 va être p-ro-cédé à des distribution., de riz et de féculents. C'est tout. Quant à la viande, sucre, beurro, pommes o terre, qnu relèvent plutôt du ravitaillement ..sanniunaJ, il n'en est plus question n'.:.>;iis longtemps. A co point ue vue, l'habitant de la ville est encore mieux loti que celui des régions industrielles où depuis longtemps on n'a plus vu ni viande, ni sucre ni patates. Quelles sont les causes de cette disette V La principale, la seule de ce3 causes, c'est encore et toujours l'Allemagne. Nous continuons à être victimes des rafles qtuo les autorités boches ont rai tes dans tous les domaines. Notre pauvre pays a été écrémé, dépouillé, grAce a la complicité cri-minello de trafic an ts sans aveu pour qui « Enrichissez-vous 1 » était la seule règle de conduite. Les spéculateurs sans scrupûles sont peu après entrés dans la danse ; ils ont soustrait au commerce des quantités considérables de marchandises ; ils n'ont consenti à les sortir de leurs cachettes que le jour où les prix leur parurent suffisamment élevés. TOus les produits ont été ainsi vendus dix fois, vingt fois leur valeur d'achat. Si la clientèle belge rechignait, n'avaient-ils pas u:i débouclLô certain du côté de l'Allemagne ? Le blocus y faisait sentir ses effets. Les marchandises étaient enlevées à tous prix. A ces causes d'ordre moral, il faut ajouter celles d'ordre physique ; on se plaint de la disparition du lait, du beurre, des œufs et autres produits de la ferme. Nous sommes à la plus mauvaise période de l'année. Les allemands, au cours de leur retraite, ont pris tout ce-,qui leur tombait souis la main, notamment des troupeaux entiers de bétail que nous avons vus défiler dans nos rues ; le3 Flandres ont particulièrement souffert de ces razzias. Sans doute, les fermes des environs de Liège n'ont ]>;*s été éprouvées au même point, mais leur production est bien peu de chose à côté des besoins énormes du la. population. Telles étaient les causes du renchérissement du coût de la vie ; elles'continuent à s'exercer. Oii no se fait pas faute autour de nous de préconiser de multiples remèdes. Le puis radical et le plus rigoureux est la réquisition pure et simple des produits. Il est «n effet d'une simplicité enfantine. A la pratique, la question change d'aspect. Pour réquisitionner les produits, il faut d'abord lec découvrir. Qu'un arrêté de ce genre paraisse, et le peu de marchandises que nous voyons encore s'évanouiront. I! en est de m'ème de la fixation des prix n.az'ma. L'expérience qui a été faite sous le régime allemand devrait nous édifier •'>ur 1? peu d'efficacité d'une telle mesure. La von te ne so fera plus au grand jour, e'.ie sV.-pérera sous lo manteau. L'acheteur s'entendra avec le fournisseur. Toutos les p;é. au liens prises n'empêcheront pas ces louches trafics. . Si m-Viie ces mesures extrêmes étaient xappLquét<;, elles n'amélioreraient pas considérablement la situation. C'est la rareté du produit qui e t la cause principale de la c'a»;rté. Quo les denrées entrent en abondance dans le pays, et nous verrons im-rr.édi'itement uno baisse de prix. Les mar-rhand;se3 cachées surgiront de leurs oubliettes et le consommateur y gagnera; l'eut-être aurons-nous le plaisir d'assister à quelques retentissantes culbutes d'acca-paronrs qui nous réjouiront le cœur. S'il no 3'agissait que de commander les vivres, la chose serait aisée. Le grenier d'abondance de nos chers alliés ne doit pas ?-tre épuisé. Mais la question se complique «'m problème des transports. Nos Toies ferrées sont loin d'être' en état. Le matériel Kit. défaut. Nous sommes toujours en scuorre et. 1rs besoins do l'armée, plus impérieux et plus pressants, passent avant ceux c'e la population civile. Le directeur dc-s abattoirs de Cureghem-Anderlecht confiait à. un confrère qu'il y ! •vvait, en ITesbayo et dans les Ardennes, les quantités de bétail et de porcs. Malheureusement, on rte dispose pas de moyens jo transport. Lc3 agriculteurs sont pressés de céder t^urs bêtes. Ils craignent lès gros arrivages d'Amérique qui amèneront une chute d on prix forts. ■tout se ramène donc à la question de transports. C'eat à cette solution que touS in* afferts tondent en ce moment. Le ministre de la guerre a eu l'heureuse idée a» ïirescrir# aux autorités militaires de nrêit-r l'Mdt des camions de l'armée aux transiioits servant on ravitaillement de la ponuiatiun civile. IJ est certain que le concoure de l'armée rendra de signalés ser- Er: attendant que ces dispositions sortent leur* heureux effets, nous voyons dans ! toutw ie« branches de l'activité nationale nrecomser et décréter l'allocation d'indem-nite via chère. L'Etat lui-même a donné l'exemple. C'est une façon commode de tirer son éDînprle du jeu en s'attribua.nt. un rôle humanitaire. La hausse des salaires n'a-una pas nour effet de rendre plus abondantes les denrées de première nécessité ; en augmentant l'offre, elle les raréfiera encore. i.a crise ne fera quo croître. Les prix actuels, loin de diminuer, deviendront définitifs. Comme on ne peut augmenter le prix des produits fabriqués, c'est le con-sommateur qui, en fin de compte, supporte m les conséquences de ces innovations hâtives qui trahissent moins le désir de , remédier & la crise actuelle que de donner J une solution facile h l'épineux problème de la vie chère. ; LE KAISER A SPA De notre correspondant particulier : Nous avons été faire, à l'intention de< lecteurs du Journal de IÂége, une promenade aux environs de la fontaine de GJ-ronstère qui fut le thé&tre des travaux de l'empereur pendant son séjour ù Spa. La veille do son abdication, il s'occupait encore de son sentier le long du ruisseau du Chemin de Cour, co ruisselet qui so jetts dans Meyerbeer. Là, il a pioché, abattu d« petits arbres, coupé des fougères et des bruyères pendant trois mois. Il y venait avec lo général von Blessen et six soldats ; à son auto était attachée une caisse contenant ses outils et quand il commençait à élaguer les arbres — nous dit le tenancier de la Géronstèro M. Cecius — on aurait cru qu'il y avait toute une armée dans le bois, tout le monde criait au plus fort. Je ne me suis jamais beaucoup occupé de ■•es travaux, ajoute notre cicérone, car. au début, les policiers secrets qui raccompagnaient étaient venus à la maison et avaient tout inspecté, tout bouleversé et m'avaient défendu de sortir de chez moi. Plus tard, on me'laissa relativement un peu de liberté et le joui' où une auto conduisant un colonel et un général vint s'écraser devant mon hume, c'est moi qui prévins l'empereur. En montant dans son auto, il jeta sa canne dan* le bois. Lo soir, je vins la ramasser et je la garde en souvenir. C'est un jonc assez ordinaire, au manche recourbé et terminé par une applique en corne. Elle n'a rien d'impérial. • M. Guillaume de Hohenzollern pourrait — si l'Entente lo lui permettait — être engagé comme cantonnier par Spa-Atlractioiix, il a travaillé pendant trois mois et a bien créé trois mille mètres de promenade. Oh 1 ce n'est pas fa.it dans les règles de l'art, les troncs d'arbres sont sciés à 0 m. 50 du sol et, comme un enfant qui s'amuse, l'empereur a placé, de temps à autre, deux ou trois pierres au bord du ruisseau. Ce serait nai'f et touchant si on n'en connaissait pas le coupable. Plus on avance, mieux on se rond compte de sos travaux. Dans une forêt de sapins., près d'un coupe-feu créé pour surveiller les rares passants qui allaient à Béringenne, il a fait une diversion en divisant le cours d'eau en doux et en créant des rigoles pour la crue des eaux. Non loin do là, il a fait amener quelques grosses pierres pour l'édification d'un banc recouvert de mousse et de fougères. Quand il avait bien travaillé et qu'il était très salG, on le photographiait. Enfin, on le vit venir quelques fois avec une dizaine de dbevaux jusque la Croix de Cour, les monter tous sans arrêt puis reprendre son occupation i première. Hindenburg venait aussi se promener dans ces parages, suivi d'un soldat revolver au poing. Mais jamais, il ne fit à son chef l'honneur d'aller voir son nouveau sentier. Ces deux hommes ne s'aimaient pas, on l'a bien vu lors de l'abdication. Si vous suivez le chemin à travers bois, C2i descendant de la Géronstère vers la Sauvenièro, vous arriverez au pré De-reppe. C'était un marécage arrosé par le ruisseauW.U pondu, un nom prédestiné. L'cmipereur s'est ingénié à l'assécher et y a créé une série de canaux qui n'ont pas 0.50 centimètres de largeur, ce qui ne l'a pas empêché de jeter un ponceau on pierres et gazons sur l'un de ceux qui longent le petit bois. C'est tout h fait amusant. L'empereur pourra mettre k profit ses brillantes aptitudes pendant son séjour en Hollande, pour l'assèchement du Zuiderzée. Voilà à quoi passait son temps ce fougueux guerrier. Nous espérons que l'administration forestière conservera ces attractions pendant quelque temps du moins. Il nous faut terminer cette chronique par une anecdote inédite. Vous savez q)ue la fête anniversaire de l'empereur est lo 27 jfanvier. Quand les aiihlans étaient à Spa, ils ne manquaient pas de la célébrer avec enthousiasme parce que c'était prétexte A dos beuveries sans fin. Il y avait généralement concert au petit théâtre du Casino. 'Hélas ! c'était après une noce de haut goût. Un programme que nous avons retrouvé nous indique les inarceaux exécutés i;ar l'artiste sous la direction de M. Kaiser, maître de musique. C'était un bellâtre qui avait ici un certain succès auprès des demoiselles galantes. 11 y avait aussi des jongleurs, des duettistes et un Vaudeville sensationnel mis en scène par M. A. Bick de Dusseldorf : La foire à Spa en f.'nn {917. Dommage que nous n'ayons' pu trouver le livret. Cette fête eut un très grand succès, tous les participants, spectateurs, etc., furent aussi ivres qu'on peut ; le souhaiter. Aussi pour bien marquer leur satisfaction, les grands chefs, réunis dans la belle villa de M. P. Lambert, avenue du Marteau, firent-ils venir les uhlans à cheval qui défilèrent dans les salons. C'était une tradition. Après cela, aiu petit Jour, le général sortit de la Tilla et ne vit pas une tranchée dans laquelle il disparut, Quand on le releva, il avait le n«e cassé. Quelque temps après, les uhlans quittaient Spa emportant tous les draps de lit qu'ils avaient pu trouver Ils partaient pour la Russie et, voulaient tous se rendre à l'ennemi. ÉTRANGER ANGLETERRE LES COLONIES ALLEMANDES Londres, 21 décembre. — (V. D.). — Dans un discours 1e ministre De Wet déclara que le gouvernement était d'avis que le sud-ouest africain allemand devait faire partie de l'Union sud africaine. Cette, dernière doit également être consultée pour ce qui concerne l'Est africain allemand. « ALLEMAGNE QUE FERA L'AUTRICHE ALLEMANDE ? Berlin, 21 décembre. — (V. D.). — On mande de Vienne à la Vos$ Zcitung que le retard mis par le gouvernement allemand à rechercher l'union de l'Autriche allemande a déjà eu de graves conséquences. L'unité allemande court à nouveau un grand danger. Informé de bonne source, le journal viennois FremUenblall révèle qu'il y a quelque temps, la France a demandé, à l'Autriche allemande si ce pays était disposé à conclure une uryion douanière avec les Etats qui faisaient, partie de l'ancienne .''ynastio.des Habsbourg.L'Autriche^illeman-de a répondu affirmativement. L'Italie a protesté contre l'annexion de l'Autriche j allemande à l'Allemagne. A Vienne, on attendrait une note importante de l'Ehton- | 1 te. Ce bruit a été démenti, mais il semble pourtant qu'il y a quelque chose d'impor-j tant en jeu, LE GROUPE SPARTAC-US ET LES SOVIETS Berlin, 21 décembre. (V. D.;. — Le Vor-icarts publie encore un passage du radio-télégramme de Joffe, dont des extraits- ont été publiés par le t'eribeit et qui montrent que le gouvernement des soviets soutient pécuniairement le groupe Spartacus. LES REVELATIONS DE VON SCHON Berlin, 22 décembre. (V. D.). _ L'ancien ambassadeur à Paris, von Schon, a accordé un interview à un rédacteur du Lo-hai Anzeiger. Il commença par déclarer qu'il est incontestable qu'en 1914 lo peuple français n'a pas voulu la guerre. Il communiqua qu'au commencement de 1914, des propositions ont été faites à la Suisse, au nom du gouvernement français. Si la Suisse s'engageait à rester neutro, la France lui promettait de l'approvisionner en blé au cas d'une guerre. I^e gouvernement suisse s'adres3a alors à l'Allemagne et lui demanda si, en cas de guerre, elle serait à même de l'approvisionner on grains et en houille. L'ancien ambassadeur rappela également que lors de la crise des Balkans il avait regretté, en présence du premier ministre français, que les relations entre la France et l'Allemagne soient toujours si tendues et montra qu'il serait désirable d'établir entre les deux payB des relations de paisible voisinage. Barthou répondit : u Rendez-nous l'Ai s ace-Lorraine Alors, nous serons les meilleurs amis de la terre ». LE MORCELLEMENT DE L'ALLELMAGNE Berlin, 2J. (V.D.). — Le Dresdener Anzeiger publie un article important au «ujet de la division de l'Allemagne et de l'Autriche allemande en républiques, savoir : Saxe supérieure, Saxe inférieure, Provinces rhénanes, Swaben (avec Stuttgard comme capitale), Bavière. Autriche allemande et Stiermarkon, Brandebourg. LE GACHIS A BERLIN Berlin, 22. (V.D.). — Le conflit entre le gouvernement, le Conseil exécutif et les socialistes minoritaires semble ne pan devoir rester sans conséquences. Le Conseil exécu-ti! avait i'intention de poser un ultimatum au gouvernement exigeant sa démission immédiate. H u'a pas'pourtant mis r.a menace à exécution. Les socialistes majoritaire* Ebert et Scheidemann ainsi que les socialistes minoritaires du gouvernement rompent toute relation avec le groupe Sparta-cus.HOLLANDE LA QUESTION DE L'ESCAUT Amsterdam, 22 (V. D.). — Le Nieuws van den Dag -écrit dans , un article de fond qu'il y a, au sujet de la question de l'Escaut, moyen de tourner la difficulté. Anvers peut être relié à Zeebrugge par territoire belge. Le creusement du canal qjui, au nord de Gand, se relierait au canal Lôo-pold déjà existant,l'élargissement et l'approfondissement de ce dernier canal ainsi <ruo la canalisation l'Escaut moyen ne sero.lt pas aui .travail »i gigantesque. Mais nous croyons que derrière les questions de l'Escaut et du Limbourg se cache une autre tendance : On veut influencer toute l'orientation politique des Pays-Bas. LES HOLLANDAIS SONT PHILOSOPHES Maastricht, 23. (V.D.j. — Samedi soir, le membre de la seconde Chambre Vlieger parla. à Maestricht du mouvement annexionniste. Il déclara que par-mi le pouple on ne pouvait constater aucun désir de devenir Belge. Cependant, si les grands paye de l'Entente voulaient à tout prix l'annexion, il ne resterait pas grand'chose à faire. Nous ne pouvons pas fermer le poing si nous n'avons pas de main, ajouta-t-il. RUSSIE L'AVANCE. DES BOLCHEVISTES Berlin, 2J. (V.D.j. — Quatre divisions da troupes .bolchevistes, bien équipées, ont envahi la Bettonie et se dirigent vers Mitau. Riga est également sérieusement menacé par les bolchewiki. Les pourparlers entre les Allemands et les maximalistes, dans le but d'établir une ligiie de démarcation, ont échoué. Les Efithonien* et les Lettons craignent que leurs pays no soient complètement envahis. ETATS-UNIS LE SENAT AMERICAIN EXIGERA DES GARANTIES DE L'ALLEMAGNE Washington, 23 (V.D.). —- Le leader rér publjcain Lodge .propose, au Sénat d'a^ journer la réalisation de cinq des quatorze points du programme de Wilson jusqu'à^-prèi la conclusion de la paix. Ces cinq points sont ceux qui -;onoornent la Société des Nations, la liberté des mers, la diplomatie secrète, les frontières économiques et la diminution des armements. I,odge déclare encore au sujet de la &> ciété des Nations qu'aucun projet n'était présenté qui ait l'assentiment do -tous et qwi ne provoque pas de conflit. La question de la liberté des mers est également difficile à résoudre. L'orateur ne croit pas que cette liberté ne signilie pas que l'on doit renoncer au droit de blocus. L'Amérique hésitera à briser ses armes, car elles sont nécessaires pour sa liberté. Lodge ne croit pas que l'Angleterre le fera non plus. Lodge montre que l'or* ne pouvait pas se fier aux promesses de l'Allemagne et que l'on devait exiger des garanties pour qu'elle exécute les conditions de paix. De plus l'Amérique doit également être indemnisée. Dans aucun cas les colonies allemandes ne doivent être rendues. Autour de l'Armistice A LA CONFERENCE DE LA PAIX Paris, 21. — La délégation portugaise à la conférence de la paix est arrivée k Paris. Elle comprend M. Egad Monitz, ministre des affaires étrangères du Portugal, chef de la délégation, le directeur de son cabinet, M. Esperito Santo Lima, ainsi que les secrétaires du ministre. L'es autres membres do la délégation portugaise arriveront dans le courant de la semaine prochaine. UN APPEL DES METALLURGISTES AUX ALLIES Berlin, 21' décembre. (V. D.). — L'association des fabriques d'acier et de fer a envoyé un télégramme à la commission d'armistice de Spa, afin de demander le rétablissement des communications entre la rive gauche du Rhin et le reste de l'Allemagne. Si ces communications n'étaient pas rétablies, l'industrie métallurgique et minière allemande serait gravement me nacée et des centaines de milliers d'ouvriers se trouveraient sans travail. L'INTERNEMENT DE MACKENSENf Berlin, 21 décembre. (V. D.). — En r& ponse à une protestation allemande au sujet de l'internement du général Mackensen, le général Nudant a déclaré que l'ordre de cet internement avait été donné par le maréchal Foch et devait être maintenu, LES DELEGUES A LA CONFERENCE DE LA PAIX Berlin, 21. (V.D.). — Un télégramme de Belgrade annonce que la délégation serbe à la Conférence de la paix sera constituée comme suit •. Nicolas Patjitsj, président î Ivan Zolger et Dr Prem'bitsj. Ces personnes ont déjà été reconnues par les puissances. Dernières Nouvelles DE LA SOIRÉE TROUBLES DANS LA REGION D'ES S EN Zurich, 23 décembre. — Les Dernières Nouvelles de Munich signalent de graves désordres dans le bassin minier d'Essen. Les troubles commencèrent aux mines Bottorp, où le conseil des ouvriers avait arrêté les meneurs de la grève. Les ouvriers « spartakistes » amenèrent du renfoçt et délivrèrent leurs camarades, emprisonnant à leur place tout le conseil des ouvriers et soldats. Aux mines Moeller, la foule, qui voulait prendre d'assaut les machines, fut dispersée à coups de mitrailleuses. De nombreux manifestants furent blessés. LA MAJORITE POUR EBERT Londres, 23 décembre. — On mande de Berlin au Daily Express : « Suivant les indications présentes, on prévoit qu'Ebert aura, dans la nouvelle Assemblée nationale, une majorité de 320 voix. 700 membres composeront cette Assemblée. j Leè pouvoirs du conseil actuel prendront fin quand l'Assemblée nationale se réunira. Toutefois il est probable qu'un grand nombre de ses membres seront élus membres de l'Assemblée nationale. » UNE NOMINATION SIGNIFICATIVE Paris, 23. (Iiavas). — La nomination comme fonctionnaire de l'Empire du comte de Brockdorff-Rantzau, dont le nom fut prononcé jadis pour le poste de chancelier et qui est descendant de Bismarck, achève u'édifier la presse sur la sincérité d'une prétendue rupture de l'Allemagne nouvelle avec les doctrines du Gouvernement et du régime abolis. H appelons que le comte de Brockdorff-Rantzau, ministre d'Allemagne à Copen-nague, a été nommé .secrétaire d'Etat aux affaires étrangères en remplacement du Dr Soif, démissionnaire. Le comte de Brockdorff-Rantzau est né à Slesvig en 1869. D'abord officier, il passa au service diplomatique en 1894 et fut successivement attaché à la légation de Bruxelles, secrétaire aux ambassades de Pé-tershourg et de Vienne, conseiller de légation à La Haye, conseiller d'ambassade à Vienne, consul général à Budapesth. En dernier lieu, il était ministre au Danemark. ILS NE DESARMERAIENT (PAS Copenhague, 23 décembre. — Le soi-disant gouvernement socialiste allemand aurait accepté le projet d'IIindenburg pour la formation d'une armée nationale plus puissante que jamais. Les services auxiliaires de cette armée i seraient assurés par des femmes. Tous les of;fk/iers ont reçu leurs instructions, mais le projet est tenu soigneusement secret. LES TROUPES FR AN ÇAISES ' A EMS Cohicnce, 23. (Bavas). — Les troupes françaises ont traversé la ville pour aller occuper le secteur de la rive droite du fleuve, notamment Emis. Elles défilèrent de façon superbe devant les généraux ; puis franchirent en vainqueurs les ponts' du Rhin, en criant : Vive la France ! M. ROMANONES EST SATISFAIT r>0P?ris> ^ (Havasj. — Avant de quitter-Paris, M. Romanonès a déclaré à un journaliste qu'il est entièrement satisfait de son voyage que les questions qu'il avait à trai-ter le furent en toute franchise. Le projet yVdson accepté par tous les alliés, doit être réalisé. Radio-Télégramme de Paris Communiqué par le G. Q. G. I.E PREMIER MESSAGE DU PRÉSIDENT MA'SABYK On mande de Prague à Bâle : Le Président Masaryk a donné lecture dj-manche, à la séance solennelle de l'assemblée nationale, de soin premier message Le président rappelle qui. la liberté ot l'indé-pendance du peuple tchëco-sloVaque sont les fiuits de la guerre mondiale. L'idée du Droit a été victorieuse, l'esprit a triomphé de la matière, le Droit de la Force, la Vérité du Mensonge. Les puissances centrales, sous la direction de la Prusse, voulaient 1 hégémonie en Europe, en Afrique, en Asie L assaut allemand contre l'ost devait Otre couronne par l'asservissement des nations de l'Europe orientale, celui de l'Europe occidentale et du monde entier, mais les démocraties modernes vainquirent le militarisme prussien. A la fin de son message, M. Masaryk affirme la nécessité d'entretenir des relations amicnles avec les autres .peuples, notamment en ce qui concerne la. Pologne, dont le voisinage et la similitude» d'histoire indiquent la voie à suivre. Il expose ensuite ses pourparlers avec les Roumains et les Sud-Slaves, et il exprime en terminant, l'espoir que Je pangermanisme de l'Europe centrale sera, remplacé par uno association de nations lilfl-es allant de la Baltique à l'Adriatique et plus loin jusqu'à lo France : <■ Ce serait, dit-il, un rempart puissant contre l'Allemagne ». L'OCCUPATION DE LA YOUGO-SLAVIE EST ACHEVEE De Zagreb : Les troupes du Royaume-Uni des Serbes, Croates et Slovènes sont arrivées de Belgrade par Zagreb et I ichubligna l'extrême limite du nouvel état yougo-slave, à ^ Mariior. La population, en" majorité slo-

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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