Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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30 januari 1914
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s.n. 1914, 30 Januari. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xg9f47j144/
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Vendredi 30 Janvier 191' UN NUMERO CINQ CENTIMES Vendredi 30 Janvier 1914 franco en Belgique Un an : 15 S" » » 6 mois : 8 fr » » 3 mois : 4 îr Franco en Hoiiande Un an : 22 fr » Union postale » 32 fr On s'abonne au bureau du Journa et dans tous les bureaux de poste ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE Annonces. . » Sa ligne, 20 eesk Réclames. . ■ . . > 40 cent» Faits divers, , , , » 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés i« petite up® 30 cent. Émissions. . . , , » 1 franc SÉDACTIOM ïél ÊPUrtNE Q17 mm POLiTIQUE, LlTTERâîRE ET CÛliEHCïALL - FONDÉE £N 064 RlfoUf!TïON ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA SAUVENÏÈRE. 21 ÉTRANGER *FÎiIicF L'affaire dos romanichels CSO Lun< Devant la cour d'assises de THérault commencé jeudi i'affaire des romaniche qui, en août 1913, ayant été invités à qu: ter les abords de Lunel, attaquèrent 1 gendarmes, dont un fut tué net et cii blessés. Neuf romanichels arrêtés comp missent. Le dixième est en fuite. ALLEMAGNE Démission du goui/ornemcnt d'Alsace-Lorrain Strasbourg, 28. — L'événement qu'on a tendait ici, depuis l'acquittement du o lonel von Reutter, rendu par le conseil c guerre de Strasbourg, est maintenant u lait accompli. Cet a.'-rès-ffiidi, au cours c la séance de la commission du budget c la deuxième Chajnbre, M. Hauss, chef d [parti du centre alsacien, a interpellé . gouvernement sur la note parue hier dar la Gazette de Cologne. M. le baron Zor de Bulach, secrétaire d'Etat, a répond brièvement que les événements de St verne et les incidents qui se sont produil dans la suite ont créé une nouvelle s tuation pour le gouvernement d'Alsace-Lo: raine : il en a tiré les conclusions qi s'imposaient et a fait lc-S démarches néce: saires. La décision de l'empereur sara cor nue d'ici quelques jours. » Cette déclaration, qui semble indique que le statthalter impérial et ses quatr ministres se soiU solidarisés pour démis sionner, n'a. provoqué à Strasbourg aucun surprise. La Chambre ne reprendra se séances plénières que la semaine prochain et, d'ici là, on connaîtra sans doute 1. décision de Guillaume II. Le ministère ac tuel restera cependant en fonctions jus qu'après le vote du budget par le Parle ment. Les deux ChamOres seront renvoyée vers le 1er avril et les travaux parlemen taircs ne reprendront qu'en automne. Le Chambres se trouveront alors en préseno de nouveaux ministres, qui rétabliront san doute le régime de ia «main de fer» ei Alsace-Lorraine. Dans les milieux politiques du pays, ui profond découragement et une véritable las situde ont fait place à l'optimisme qu régnait après les premiers eq. rotien s ai Rèichstag sur les affaires de Saverne. Notons cependant que la commission di budget a ramené! aujourd'hui à ÎOO.OOC mark le crédit affecté aux frais de re (présentation du statthalter, crédit qui at teint actuellement encore 200.000 man-k Quant au reste, les noms mis en avant ce: jours derniers pour les successeurs éven tuels des ministres ne sont que des ballon: d'essai. A propos de la démission du statthaïtei Berlin, 29. — La Gazette, de. V Allemagne du Nota annonce que le statthalter d'Al sace-Lorraine, comte de Wedel, a renou volé l'offre de démission qu'il avait déji faite en décembre dernier et que MiM. Zori de Bulach, Pétri, Mandel et Koehler, secré taires et sous-secrétaires d'Etat, ont égale ment demandé de nouveau là quitter leur: postes. L'Empereur fera connaître sa décisioi: probablement dans quelques jours. Selon la Gazette de Cologne, les offres de démission no seraient pas acceptées toui de suite. Le Lolcal Anzeiger, semi-officieux, s'éton. ne que le baron Zo.rn de Bulach ait faii connaître la démission du cabinet avam que l'Empereur ait pris une décision. C'est dit-il, une innovation dont on ne peut souhaiter le retour. Le même journal croit savoir que le général de Hoiningen, commandant le 14e corps, n'est pas parmi les candidats à le succession du comte de Wedel. Lo nouveau statthalter Berlin, 29. r— On tient pour certaine la nomination au poste de statthalter d'Ai-saco-Lorraine, en remplacement du comte de Wedel, du baron von Schorlemeer, ministre de l'agriculture, qui possède à un haut degré la faveur impériale. ANGLETERRE Le maréchai Roborts donne de nouveau J'alarme Londres, 29. — La .Xational Revicw va palier, dans son numéro de février un article du ruaréQ'hàl Roberts qui fait un parallèle saisissant entre la négligence de la France >à l'égard de son armée de 186€ à 1870 et l'indifférence actuelle de l'Angleterre au sujet de la réforme militaire basée sur le service obligatoire. Le maréchal adjure une fois de plus ses compatriotes à s'imposer le service militaire pour que l'An. fleterro soit complètement à la hauteur des vénements qui peuvent se produire. La catastrophe du soi:s-mann anglais «A-7>i •Londres, 29. — Depuis qu'on a repéré l'endroit exact où le sous-marin « A.-7 » est échoué dans la baie de Whitsand, des torpilleurs ont fait de vains efforts pour déplacer le navire qui menace de s'enliser. Hier, plusieurs remorqueurs puissants ont tiré sur des câbles que des plongeurs avaient passés sous le navire, mais ils n'ont pu déplacer le sous-marin d'un seul pied. Aujourd'hui, le cuirassé Exmoutli a été amené dans la baie de Wïhitsand pour aider les remorqueurs. Le seul résultat qu'on ait atteint a été la rupture de quel-ques-unes des plaques de tôle de la coque rju sous-inarin. i,es scaphandriers qui sont descendus onl annoncé que le navire n'avait pas bougé. L'endroit où s'est produit la rupture es! d'iir.portanco vitale, car il devra supporter la plus grande partie de la résistance. En outre, l'entrée de l'eau à l'intérieui de la coque rendra plus difficile encore les opérations de renflouement. On commence à désespérer de revoir jamais le soûs-marin « A-7 » à la surface. ITALIE Idylle prïncïère Rome, 29. — Une idylle princière a ei son couronnement discret à Turin la se maine dernière. Le prince Aage du Dane mark vient d'épouser la fille alnee du; conii Calvi di Bergolo, un ex-diplomate italien descendant d'urne vieille famille tur-iiioise. Le comte Calvi était, en 1910, ministn d'Italie à Copenhague, lorsque le prince da nois irencontra Mlle Calvi pour la pre mière fois à un tennis. Le prince fut admis dans l'intimité di la famille du diplomate italien. Des repré sentations Payant été faites )à (Rome', 1< comte Calvi démissionna et; rentra en Ita lie. J1 s'était retiré avec les siens dans 1-château de Monferrato, au Piémont. C'es .iwwnwv... « T wwi. u >^i>^VTnrar7>rrmfriaMmtTrrtniy i n'-r là que le prince Aage vint, il y a dei mois, demander la main, de Mlle Calvi. fut bien accueilli. La cour de Copenhague n'a connu mariage qu'après sa célébration. Le prin en ayant télégraphié la nouvelle au R son cousin, reçut une réponse qui l'oblige 51 à renoncer au projet qu'il avait conçu t a présenter, sans délai, sa compagne à si ls iparents. Aussi le couple vient-il de s'en t- barquer pour le Maroc, où le prince Àa§ îs sera avec sa femme l'hôte de son oncle iq duc de Guise, qui a là-bas une exploitatio a- agricole très importante. On ne croit pas qu'il y restera longtemps des personnalités importantes plaident, e effet, sa cause auprès du roi du 'Danemaii La jeune princesse est âgée de 22 ans. e Les diri^eabies italiens t,- Rome. 29. — Les essais du nouveau d ). rigeable italien M-3 viennent d'avoir lie e en présence de la commission de réceptio n de l'armée, et ont parfaitement réussi. L e M-3 cube 13.000 mètres. Sa longueur est d .c 8c mètres. Il est pourvu de 4 moteurs d a 100 chevaux et d'une nacelle-ponton, e Lo nouveau dirigeable n'a pas de quille s il affecte la forme d'un parallélipipède £ n nissaijt en pointe. j Le M-3 sera stationné à Mirailori où i servira pour le cours pratique de l'écol s des pilotes. '- RUSSIE . A propos des usines Poutiloff 1 Le Figaro raconte, d'après des rensei gnemen'ts puisés aux meilleures sources, c< r qui se serait exactement passé : e II y a trois jours, le 26 janvier, un syn dicat anglo-allemand, comprenant d'un< B part la maison Ivrupp et la Deutsche Bank 5 de l'autre la maison Vickers et Maxim, au-B rait offert aux établissements Poutiloff uni , avance immédiate de 20 millions de rou-ibles.Les usines Poutiloff, qui construisent le . matériel d'artillerie pour le compte du gou 3 vernement russe, avaient depuis quelque _ temps besoin d'augmenter notablement leui s capital, par suite de la progression cons ; tante de leurs affaires. Des pourparlers ^ avaient été engagés à cet effet avec des [ banques russes qui sont en relation étroites avec des maisons de Berlin.C'est alors qu'un ( Syndicat angio-allemand se constitua pour fournir à l'usine russe les capitaux néces saires, en s'assurant de la sorte la main-! mise sur cette dernière. On ne donnait aux directeurs de celle-! ci qu'un délai de 24 heures pour se déci-( der. La nouvelle de cette proposition par. vint au quai d'Orsay assez tard dans la soirée d'avant-hier. Un télégramme fut immédiatement envoyé à Saint-Pétersbourg pour faire savoir la très mauvaise impression que ne manquerait pas de produire une pareille transaction au cas où elle deviendrait un fait accompli. Il ne s'agirait donc oue d'une proposi-" tion faite par les Allemands, proposition ' qui. après le bruit fait autour d'elle, sera Certainement déclinée. Une autre version L Paris, 29. — Le Temps dit qu'on n'a pas 1 encore reçu à Paris d'informations au su-' jet de la réunion qui devait, avoir lieu hier à Saint-Pétersbourg entre les représentants 1 de l'usine Poutiloff et ceux de la maison Krupp. Le Temps fait ensuite longuement l'historique de l'affaire. Il croit savoir que lors, q-.ie les usines Poutiloff résolurent d'augmenter leur capital, des négociations se poursuivirent pendant plusieurs semaines sans résultat positif avec les établissements français intéressés." Le Temps ajoute que le gouvernement français ne fut pas informé de ces pourparlers, pas plus du côté français que du côté russe, pas plus du côté privé que du côté officiel. Un groupe allemand, où la maison Krupp et la Deutsche Bank figuraient en première ligne, intervint alors. Il négocia avec la Banque privée et, profitant des lenteurs des> négociations antérieures, i! proposa, sous la condition de l'acceptation immédiate, une augmentation de capital de 20 millions de roubles. C'est cette augmentation qui devait faire hier l'objet d'une entrevue décisive. Le rôie anglais ot l'industrie française Paris, 29. — Le Temps parlant du rôle anglais dans l'affaire Poutiloff, fait observer que l'industrie française avait fait dos propositions plus avantageuses que le groupe cinglais et que, cependant, ces propositions ont été écartées. Il ajoute que le motif donné (un brevet possédé par le groupe anglais pour la culasse des canons;, est jugé peu valable dans les milieux techniques.Le Temps expose ensuite la thèse des banquiers russes, qui signalèrent l'importance primordiale pour la Russie de l'augmentation du capital de l'usine Poutiloff et reproche aux groupes français d'avoir constamment ajourné leur réponse. Selon cette thèse, l'affaire de la Banque privée, d'accord avec le groupe allemand, a un caractère non officiel et les gouvernements n'ont pas eu et n'ont pas à intervenir. Le Temps dit que les milieux russes importants condamnent l'attitude des banquiers russes en admettant que les hésitations françaises ont peut-être fait le jeu des Allemands. Ces milieux estiment que l'affaire devra être soumise aux gouvernements russe et français. Le Temps ajoute que le point de vue politique paraît devoir l'emporter et que des négociations actives sont Engagées avec les banquiers français et russes ; on estime, dit le Temps, que les deux gouvernements vont en prendre la direction. Enfin, le correspondant du Temps à St-Pétersbourg télégraphie crue le Creuset, qui a eu jusqu'ici des intérêts importants dans l'usine Poutiloff, à "laquelle il a confié ses secrets de fabrication, peut contrecarrer cet effort allemand. Il est indispensable qu'il fasse immédiatement des offres, car aucune intervention du gouvernement ou de l'opinion publique ne pourrait, en une affaire privée, se substituer à l'initiative des intéressés. Un démenti russe Saint-Pétersbourg, 29. — Les bruits mis en circulation à 1 étranger et d'après les-| quels les usines Poutiloff auraient été vendues ià la maison Krupp sont absolument dénués de fondement. 'Jn nouveau démenti russe Saint-Pétersbourg, 29. — L'Agence télégraphique de Saint-Pétersbourg est autori-sés à démentir d'une manière formelle el : catégorique les bruits qui sont l'objet de commentaires dans la presse française ei ' relatifs à un prétendu achat de l'usine Pou tiloff par la maison Krupp, appuyée par i ; Deutsche Bank. t Dans le cas où il viendrait 'à être ques- ix tion d'augmenter le capital de l'usine P 11 tiloff, on ne saurait assurément jamais s ger à une participation -allemande, soit le rectement, soit "indirectement, à cette o :e ration de la dite maison, participation < :>i ne serait jamais admise. t. Une émission de titres russes 'e Paris, 29. — On mande de Saint-Péte :s bourg au Temps : Les délégués du ce y sortium des banques françaises ont sig >e hier avec le ministère des finances rus: 0 un arrangement relativement à l'émissi 11 de la première tranche des emprunts chemins de fer émis à Paris en confi : mité avec les accords intervenus entre ; a gouvernements français et russe. Cette p mière tranche qui est d'un montant eff< tif de 600 millions comprendra une ém sion de titres pour le montant nominal i_ G65 millions. Los progrès de l'industrie ^ L'annc-e 1913 a été marquée par une i tivité sans précédent des industries n ^ ni ères et métallurgiques. 3 L'extraction du charbon du Donetz a : teint 1.568 millions de pouds (soit 25.S40.0 tonnes), contre LJ05 millions en 1912 1.01S millions en 1910; en trois ans. la ;pi . duction a donc progressé de 50 rp. cent. 5 D'autre part, les commandes enregistié ' par le syndicat Prodemeta ont atteint, < millions de pouds : 1911 1912 191 Tôles 13.5 10.1 27. Poutrelles et U 15.0 19.3 15. Bandages, essieux 3.0 2.7" 5. Aciers marchands 51.4 50.7 57.' Rails 23.9 27.0 46.: Totaux 106.9 116.0 152.: Bonne part des commandes reçues en 19. sont à exécuter en 191-i. Départ de ft/i. Delcassé Tsarkoe Selo, 29. — L'Empereur a reç M. Delcassé en audience de congé. SERBIE Une artiste accusée d'espionna^ Berlin, 29. — On télégraphie de Belgrad à la Xational Zeitung qu'une jeune a: tiste sculpteur, nommée Hélène Demitrii 1 vvich, a été mise en état d'arrestation. Cette jeune femme, qui séjournait à Be grade depuis sept ans et fréquentait 1 meilleure société de la ville, aurait ét< parait-il, au service de la police politiqu vinenoise, à laquelle elle communiqua: des rapports par l'intermédiaire de déte< tives privés affectant l'apparence, de trè élégants gentlemen. Il parait que les pei quisitions opérées ont amené la découvert de documents extrêmement comprome1 tants. Cette arrestation produit à Belgrade un énorme sensation. BALKANS La quesiiori des lies ce la rner Egé< Rome, 29. — Au sujet du Dodécanèse, 1 Corriere d'italia écrit : L'Italie n'a nulle ment l'intention d'arriver à la possessio: définitive des Sporades, mais elle ne peu pas céder son gage de guerre avant qu la Turquie ait prouvé qu'elle a accomp] en totalité et d'une manière effective le obligations du traité de Lausanne et qu l'Italie ait o(btenu une indemnité équitabl pour les dommages éprouvés et les sacrifi ces subis par suite de l'inobservation di traité par la Turquie. Si l'Angleterre est intéressée à voir ap porter une solution à la question des îles d a mer Egée pour empêcher que les au très puissances puissent tirer des avanta ges de la situation anormale actuelle, ell trouvera à Rome, dit le journal, les colla borateurs les plus convaincus. L'Italie ne peut rien souhaiter de plu que l'intervention efficace de sir Edwari Grey auprès de la Porte pour l'inviter ; faire cesser le mouvement panislamique qu s'organise à Constantinople' et faciliter le négociations concernant les compensation économiques demandées par l'Italie. Ce compensations devront éviter d'entraver 1 raccordement éventuel des chemins de fe avec la ligne d'Adalia qui est à construir et qui ,par suite de la convention de 190J; tomlbe à la frontière sous l'influence an glaise. La présence à T. ondres de M. Nogara délégué italien de l'administration de 1 dette ottomane sera pour ces négociation une occasion favorable. R/l. Venïzelos k Vienne Vienne, 29. — Suivant le Neue Wiene Tageblalt, M. Venizelos arrivera à Vienn cet après-midi. Il demandera aussitôt ai dience là l'Empereur qui donnera un dîne en son honneur. M Venizelos sera demai l'hôte du comte Berchtold. ' Les journaux font l'éloge de l'homm d'Etat grec auquel ils souhaitent la bier venue. Le but exact de sa visite à Vienne n' pas transpiré dans la presse qui se livr à de simples suppositions. La Zcit, notamment, croit que l'entn tien de M. Venizelos avec le comte BercI told roulera sur 1a. question albanaise c l'attribution du Dodécanèse. La présence de M. Venizelos à Vienn mérite quelque attention en ce qu'elle ton be juste au moment où les puissances d la. triplice discutent l'attitude qu'elles ot seryeront en face de la proposition ar glaise relative à la question des îles. Quo que la Triple Alliance n'ait pas encore pri position, la Nouvelle Presse Libre croit sr voir que l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie e l'Italie n'adlhéreront pas sans réserve là 1 proposition anglaise et ou'il existe de bor nés raisons de croire oue l'Allemagne n se décidera pas facilement à user envei la Grèce et la Turquie d'une pression qi dépasserait les moyens diplomatiques. Le journal ajoute que M. Venizelos aur l'occasion de constater (à Vienne queTatt tude réservée de la Triplice n'est null( ment un signe de méfiance vis-à-vis de 1 Grèce. MEXIQUE L'achat d'armes de jçuerre auit Etats-um New-York, 29. — Suivant un télégrair me reçu de Washington, l'autorisation de mandée par les insurgés mexicains d'e cheter des armes aux Etats-Unis pourra: être accordée bientôt par le cabinet preî que tout entier, de nombreux membres d la commission des affaires étrangères d Sénat et plusieurs chefs de partis au Cor grès seraient prêts à appuyer le présider Wilson au cas où il lèverait par une pre clamation l'embargo sur les armes d guerre. La récente notification de non paiemer des intérêts de la dette et l'intention de insurgés d'étendre leur action sur les di: tricts populeux du Mexique central sor )ù- les raisons de la nouvelle direction qui s< m- rait donnée à la politique américaine, di- Le président Wilson fait remarquer qu ;>é- les insurgés n'éprouvent aucune difficult fui pour acheter des armes à l'étnanger alor que la frontière américaine leur est fermét Le gouvernement américain, avant de le i's- ver l'embargo, s'assurerait que la vie e ,n- les biens des étrangers seront respectés, né L& télégramme ajoute que certains fone ies tionnaires croient que si on donnait de on deux côtés des facilités égales pour l'im de portation des armes, la révolution se tei )r. minerait bientôt à l'avantage des insurgés es 'v «a» aë . — Strasbourg, 29. — Ce matin, au cours d< la séance de la commission du budget, M. L^_ Zom de Bulach a confirmé la démissior [\q du gouvernement d'Alsace-Lorraine. Le e£ gouvernement, a-t-il dit en résumé, rester* 0_ au pouvoir et s'occupera des affaires courantes jusqu'à ce que le budget soit voté, Bs c'est à dire jusque vers la fin de mars. !n -X- Lugano, 29. — Cette nuit, des détective? 3 se sont rendus chez M. B..., caissier de ) l'agence d'une banque qui est tomLée ces i jours derniers en déconfiture, pour (procé-j der à son arrestation. En enitendant frap-] petr à sa porte, M. 13... s'est tiré un coup { de revolver dans la tête. Relevé mourant, il a succomlé ce matin à 4 heures à l'hô-> pital. •3 -X- Prague, 29. — Une collision de trains s'est produite ce matin aux environs de Trebechovitz, près de Sadowa. 18 wagons u ont été détruits. Il y a 8 personnes grièvement blessées et 20 légèrement. Le Caire, 29. — Un terrible incendie a 3 fait de grands ravages dans l'importante e bourgade de Bahatoum, à 19 kilomètres de la ville. Le feu se prcjpagea avec une ef-j Trayante rapidité, la plupart des maisons | étant couvertes de tiges de coton et autres [. ■ matières inflammables. a : Après des efforts inouïs, les pompiers se i, l rendirent maîtres du leu. Un dixième du e j village a cependant été' détruit, t ■ •& :- ; Janina, 29. — Un détachement vient s | d'être envoyé pour reprendre un village ■- j situé près de Colonia qui a été attaqué et e ' cnlev.* par des bandes albanaises. - ! -X- j Tokio, 29. — 286 maisons et le théâtre de e . la ville de Nusamai, dans la province-de , Kiushiro, ont été réduits en cendres au cours i d'un incendie dont la cause n'a pu être i établie. Une petite fille de 2 ans a péri | dans les flammes. 1 Shanghaï, 29. — lin missionnaire a été 2 assassiné ipar les rebelles près de Ngan- - | houeï. Deux autres missionnaires ont été i i enlevés et sont retenus comme otages.. t ! En Belgique Wcuvolle tactique " A la fin de la séance de mardi dernier, M. ~ Van Cauvvelaert, commençant le discours , qu'il terminera mardi prochain, a dit, d'a-1 près le Compte-rendu Analytique : « On a prétendu qu'en s'adressant à l'opinion pu-, Inique, les missions, notamment les Pères ^ | blancs et les Jésuites, ont voulu attaquer ^ | personnellement M. le ministre des colo-j : nies. Quelle erreur ! Ils ont une trop haute , i idée de ia personnalité du ministre pour ' | ne pas être convaincus que nul, mieux que ' I lui, n'est capable de résoudre la crise ac-' tuelle. ' On a accusé les missionnaires de dis-, créditer le personnel colonial. Combien cette accusation est injuste ! » ' Pour qui M. Van Cauwelaert prend-il la Chambre ? L'honorable député s'imagine-t-il que l'opposition a perdu la mémoire de ' i la campagne des missionnaires contre M. i Renkin. Qu'il relise le Patriote ! L'an dernier, cette campagne a été si active que M. Renkin a été Iheureux de se réfugier, à l'épe>que do Pâques, à l'ahbaye de Mared-r sous, pour y échapper. e Et l'appel fait 'à Rome, afin d'y mettre . fin. Le Patriote a nettement déclaré que r sans l'intervention du Pape elle eut con-[i tinué. Aujourd'hui il s'agit à la veille des élec-e tions d'amener l'union au sein du parti clé-;- rical, mais ce désir, si vif qu'il soit, ne peut supprimer le passé. i Les missionnaires et M. Renkin, sollici-e tés par M. de Broqueville, ont-ils signé la paix. C'est possible, mais le dernier dis-'- cours du ministre des colonies a démontré qu'il entendait garder les coudées fran-t ches, c'est-ià-dire défendre ses fonctionnaires et ne pas proscrire la maçonnerie du e Congo. Que l'on se rappelle son • mot : Mieux e vaut se trouver parmi les persécutés que '- parmi les persécuteurs. C'est pourquoi la Gauche a déposé un ordre du jour "basé - uniquement sur ses déclarations. Si la Droi-s te le repousse, elle condamnera du même coup les idées de M. Renkin, en dépit de t la tactique révélée par l'exorde de M Van i Cauwelaert. 0 La province soldera î s L'article 23 de la loi Poullet dit que «'a 1 depen.se résultant de la délivrance gratuite des fournitures classiques est mise à la r\ charge des provinces, qui en rembourseront |. le montant aux communes et aux directions d'écoles adoptables sur états certifiés exacts x par 1 inspection scolaire. « Lors de la discussion de cet article à la Chambre, l'on a lait remaïquer que les Provinces allaient Payer 1 achat de livres où l'enseignement de l'Etat est traîné dans la boue. L'un de ces livres n'imprime-t-il pas ces s- lignes suggestives : « Les écoles sans Dieu - sont plus ou moins des foyers de corrup-i- • tioiij d'une immoralité plus ou moins couverte, mais révoltante; où la crainte seule t maintient quelque apparence d'ordre : où :- l'enfant apprend à détester l'autorité du e maître ; où la patrie ne voit qu'une pépi-i nière de futurs communards sans foi ni .- loi. » t Voilià les livres que la Province de Liège i- devra solder aux directeurs des écoles adop-e tables, c'est-à-dire congréganistes. Elle sera condamnée à payer les verges qui la t battront. N'est-ce pas l'une des con.séquen-s ces les plus odieuses de ce projet dont ;- l'application fera mieux comprendre; les t côtés dangereux et illogiques? Le sucre Dans les développements de sa prope e tion de loi concernant le sucre, M. Gin é rappelle que M. de Smet de Naeyer, étc b ministre des Finances en 1902, avait c noncé qu'il réduirait l'impôt sur le sue à 15 francs par 100 kilogrammes de suc t raffiné. M. de Smet de Naeyer ni ses successeu - n'ont tenu cette promesse. De là la pi 3 position de la Gauche libérale qui abais la taxe de 20 à 15 francs. Quel accueil 1 sera-t-il fait? Personne n'en niera l'opportunité. L'i dustrie sucrière traverse depuis plusieu années une crise dans laquelle elle se d , bat péniblement. De 103 usines existant -, 190i, il en restait 68 en 1913 et de nouvell fermetures sont annoncées pour 1914. î D'autre part, si le prix de vente din' nuait, la consommation augmenterait. En Allemagne, le taux de l'accise n'e quo^ de 10 francs et en Suède de 5 francs. ! L'abaisser à 15 francs en Belgique n donc rien d'exagéré. Et si le pays éta 1 consulté par voie de référendum sur cet proposition il l'accueillerait avec enthoi ' siasine. Ce qui n'empêchera pas le gouvernemei de^lq repousser. Les fonds ruraux MM. Jouiez, Masson, Van Marcke, Mi chèlynck et Maurice Crick viennent de di poser la proposition suivante : « Si dans un contrat de bail relatif à u fonds rural (ferme, héritage, terre laboi rable ou pré) et consenti pour un term déterminé, il est prévu que le bailleur sei aura la faculté de résilier après des péric des fixées d'avance, le preneur jouira d même droit de résilier le bail et cela au mêmes conditions que celles prévues e: faveur du bailleur. » Toute convention qui contreviendrai à cette disposition serait nulle. » En somme, ce projet a pour but d'oc troyer au locataire les mêmes droits à L résiliation de son bail que ceux que se se rait réservés le propriétaire à son seul pro fit. Rétroactivité M. Woeste a déposé au dernier momen un amendement important relatif aux œu vres scolaires, soupe, cantines, etc. Il y déclare que « les délibérations déj; prises relativement à ces œuvres seron soumises à revision dans le délai d'un ai à partir de la promulgation de la présent loi. C'est, mettre fin à des engagements pré cieux pris au profit des cantines commu nales ; c'est porter le coup suprême à h philanthropie scolaire. Une intéressante expérience Il est question de supprimer à Bruxelle et dans certains faubourgs les allumeur de réverbères. La ville de Bruxelles extpé rintente, en cc moment, un appareil, trè pratique, grâce auquel il est possible d'aï îumer automatiquement par-série, de l'usi ne à gà.z elle-même, ou de tout autre en droit, les réverbères. En quelques minutes toute la ville, jusque clans les parties le plus éloignées, est éclairée. Economie pré cieuse de temps et aussi d'argent. Certains grands faubourgs attendent le: résultats de l'essai tenté là Bruxelles poui essayer à leur tour cet appareil. Mort de M. Huetj sénateur de Tourna M. Emile Huet, sénateur, conseiller com munal lifbéral de Tournai notaire hono raire, est décédé en cette ville jeudi après midi. Il était né le 2 mars 1849. Son successeur est ,M; Octave Bataille industriel à Basècles. Morts au Congo La Tribune Congolaise annonce la mor de M. Alphonse Germonprez, premier sous officier de la force publique, qui'a succonv bé le 23 décembre 1913, à Coquilhatville des suites d'une hématurie. Ancien sous-officier du 7e régiment d< ligne, M. Germonprez prit du service à h colonie le 8 avril 1911. On a reçu également l'annonce de la mor accidentelle de M. Noël, agent de la Société commerciale et minière au Congo. Ayant reçu l'ordre de rentrer, par suit< • de la crise caoutchoutière, M. Noël descen !• dait par Poko-Bambili par voie d'eau. L: pirogue qui le transportait chavira dam les rapides du ITomokandi. Il se noya, ains ; que quatre noirs qui l'accompagnaient. | «j».. ~ ^ ^ Le Désarroi du Chemin de îei La situation ne s'améliore guère : dan; le Hainaut, des charbonnages et des usi nés ont dû chômer faute de wagons et le; plaintes ne sont pas moins vives dans b ! bassin de Liège ainsi qu'en témoignent le: télégrammes adressés aux députés de Lié ge par deux directeurs de charbonnages M. de Broqueville, dans sa sereine insou ciance, n'y a vu qu'une manœuvre électo raie. S'il s'était promené à Bruxelles, mer credi, dfâtns les endroits fréquentés par le industriels, il aurait tenu un autre lan gage. Nous avons eu l'occasion dans une con versation, d'entendre l'opinion d'un in génicur très competent dans les question; de transport, catholique bon teint par sur croît, dont nous avons noté l'appréciation Cet électeur aussi influent que bien pen sant disait : la désorganisation des dhe mins de fer de l'Etat remonte à M. Van denpeereboom, qui en est absolument res pon sable. C'est M. Vandenpeereboom qui a inau guré la déplorable politique d'électoralis me qui consiste à écouter toutes les doléan ces du personnel. Il recevait personnellement tous ceux qu croyaient, avoir à se plaindre et, peu pré paré à ce rôle, il gobait facilement ce qu les ouvriers lui racontaient : de là des ré primandes ou tout au moins des demande d'explications aux employés qui, pour s'e pargner oes ennuis, ont préféré ferme l'œil que sévir contre les ouvriers ei faute. Cette politique décourageante pou les chefs s'est continuée en s'aggravant d l'intervention des députés et des curés e l'anarchie .actuelle en est la conséquence Jeudi, à la Chambre, l'on s'est occupé u: instant du désarroi qui règne au chemi: de fer et de sa déplorable répercussion su l'industrie. Les députés de Liège, qui avaient tou reçu une dépêche de directeurs de chai bonnage les suppliant d'intervenir pou tâcher de faire cesser une situation vra: ment préjudiciable à l'industrie, ont de mandé à interpeller d'urgence sur ce fai assurément important. M. de Broqueville qui, depuis les exploit de M. Brifaut, est singulièrement nerveu: s'est écrié qu'il s'agissait d'une parade... On le voit, pour le chef du cabinet, toi est mesquine question électorale ! U si- avait, pour lui, parade, parce que le mini ml tre des chemins de fer n'était pas à se nt banc I ,n- Les industriels seront enchantés des r re flexions de M. dé Broqueville 1 re n q t». s-» rs LES FUNERAILLES i DË1.X4VI1NEUMÎ n- Ministre d'Etat I.es funérailles de Xavier Neujean or eu lieu hier, à 11 heures. L'illustre défunt les aMait voulues sin . pies ,elles furent simples et émouvantes e le nombre fut grand de ceux qui- voulu , rerit rendre un suprême hommage ai grand parlementaire. Le défilé dura longtemps, tandis qu tombait la pluie, fine et g laciale ; le corp reposait dans une pièce du rez-de-chaussé ' où se trouvaient ies parents et quelque amis du défunt. ^ A 11 1/2 heures, un corbillard s'avança qui disparut sous les fleurs et les couron nés venues de partout. Deux voitures sui vaient, emplies de gerbes d'orchidées et di ;- roses. :- Le deuil était conduit par MM. Xavie: Neujean, membre de la Chambre des Repré a sentants ; Charles Neef, chevalier Maurice i- de Thier, Baertsoen, le commandant Mau e rice Harzé, chevalier Léon de Thier, M, 1 Harzé, fils, gendres et petit-fils du défunt, - Les abords de la maison mortuaire, avenue Rogier, étaient envahis par une foule k recueillie, où nous avons noté : 1 Du Sénat : MM. Alfred Magis et Charles Magnette ; t De la Chambre : MM. Hymans, Van Marcke, Mullendorf, Giroul, Flechet, Tro-clet, Royer, Féron, Franck, Dejardin et 1 Galoppin ; MM. Paul Trasenster, Halbart et Jeanne, anciens députés. Du Conseil provincial : MM. Delvaux de Fenffe, gouverneur de la province ; Gaston t Grégoire, député permanent : Doflein, Mer. cenier, Mottin, Lhoest Remy, Drèze, Roger, conseillers provinciaux. Du Conseil communal, EY11M. Kleyer, bourgmestre ; iFalloise, Tombeur, Seeliger et He-nault, échevins ; Rutten. Francotte, Delaite, Ghinijonet, Noirfalise, conseillers communaux.•De la. magistrature, MM. le premier président de la Cour d'Appel, Marcel Orban ; Vroonen, conseiller ; Demarteau, premier âvocat généial ; Masius, président de la Chambre ; Jacques, conseiller à la Cour de Cassation ; Delgeur, président du tribunal '■ -.civil de Liège. ' Du Barreau, M. le 'bâtonnier Jean Du-^ bois : M. Lecooq, ancien bâtonnier, et un ' grand nombre d'avocats. L'Association libérale était représentée par MM. Van Hoegaerden, président, et Léonce Neef, vice-président ; l'Association progressiste par M. Janssen. 3 De nombreux membres de ces deuix groupements politiques se trouvaient dans l'assistance.! Citons encore MM. Ernest Mahaim, Julien Warnant, Alphonse Neef, Emile Jac-quemin, Eric Gérard. A midi et quart, le cortège funèbre arriva au cimetière et l'inhumation eut lieu non loin de la tombe de Frèrc-Or'oan. Un grand nomlbre de personnalités avaient accompagné le corps "jusqu'à Robermont et le défilé devant les membres de la famille dura près d'un quart d'heure. Et cette cérémonie se termina, empreinte d'une émotion grandissante. La foule avait voulu saluer la dépouille du grand Liégeois et du parlementaire vénéré. Elle fut nombreuse aux abords de la mortuaire, elle fut nombreuse au cimetière et, sur tout le parcours du cortège funèbre, elle se découvrit émue et respectueuse. Pour l'Amélioration û'i Boulevard de la Sauvenisre L'Association pour l'Amélioration du Boulevard de la Sauvenière a tenu hier, soir son assemblée générale annuelle. La réunion avait lieu dans la salle du Conseil de la « Société d'Entreprises Générales ». où se trouvaient réunis, sous la s présidence d e M. Desait, MM. Jaspar, Du-culot, Chaudoir, Edmond Tiriard, Laloux, Deprez, Closson, Hault et Nusbaum. M. Jaspar, secrétaire, exposa la situation budgétaire de la Société et démontra ejue l'idée de l'amélioration projetée acquérait tous les jours de nouveaux partisans. Puis, dans un rapport très documenté, très circonstancié, il donna des détails sur l'activité du Comité et sur l'état des négociations. Il rappela la brochure qu'édita le Comité et qui contenait outre l'exposé des différents travaux, le résumé de la causerie '( Pour une Liège plus belle », puis la pétition des commerçants du boulevard demandant des espaces plus nombreux entre les baraques de la foire. M. Ja$par signale la réponse de M. Kleyer qui semble vouloir maintenir la foire, et le secrétaire insiste sur la portée de certain discours du bourgmestre où celui-ci manifestait le désir d'encourager l'initiative privée.Le moment venu, ajoute M. Jaspar, nous avons rappelé ce discours à M. Kleyer en lui demandant d'organiser un concoure pour étudier l'allée centrale. Le boulevard devient de plus en plus commercial ; on compte actuellement 103 commerçants sur 190 habitants et il est certain que les baraquements de la foire, des expositions -et des fêtes de paroisse que la ville y laisse construire et qui occupenl le terre-plein pendant un tiers de l'année, causent à ces habitants un préjudice énorme.Notre campagne est donc plus utile que jamais et nous devons redoubler d'activité, Abordant un sujet intimement lié à l'amé 2 lioration du boulevard, M. Jaspar parle di t tunnel qui relierait le quartier de l'Oues: au centre de la ville et donne les chiffre; 1 très probants d'un Dointage qu'il a fait fai ri 1 à différents endroits : Thier de la Fontai r ne, Escalier des Begards i*ue de la Mon tagne, rue Saint-Séverin. s Le dévoué secrétaire annonce ensuite î l'assistance que le îbureau des Travaux pu r blics a proposé une avenue là percer parai lèlement là la rue Féronstrée, avenue qui préconisait le comité en 1913. t II insiste sur la nécessité de maintenii une largeur de 25 mètres à cette avenue s qui relierait La; place St-Lambert aux quais :. de Coronmeuse et qui serait la suite natu relie du Boulevard de la Sauvenière. t A la suite de ce rapport, très applaudi y, M. Jaspar donna lecture d'une pétition à s- adresser aux membres du Collège et du »n Conseil communal. Cette pétition qui, dans ses grandes li-é- gnes, rappelle les desiderata signalés au rapport, a été adoptée, après quelques re-, maniements de forme, à l'unanimité pal) l'assemblée. A l'ordre du jour était inscrite la ques-T tion du changement de titre de la Société', y Après un échange de vues entre MM. De-\ saîx, Jaspar, Laloux et Closson, on décida qu'elle s'intitulerait dès ce jour « Association pour l'Amélioration des quartiers du Centre » et qu'elle étendrait son activité t à toutes les questions intéressant le centre de la ville. Dans la suite, elle pourrait faire appel t à des comités de quartier et ainsi se formerait Une Fédération, crui combattrait L pour une « Liège nlus belle ». L'assemblée admira ensuite le superbe , plan que présenta un membre du Comité, 3 où 1 on pouvait voir une admirable avenue 3 qui s'étendait de la rue des Guillemins à là • place du Théâtre, entrant directement dans le parc & côté de la statue de Rogier, pénétrant dans les pelouses actuelles, côn- ; tournant la pièce d'eau et arrivant à travers des massifs et des parcs dé fleurs au > rond-point du Pont d'Avroy. Puis rejoignant là, l'allée centrale pour . laquelle combattent les membres de l'Association, la merveilleuse avenue s'étendait , jusqu'au cœur de la cité. Sur ce joli rêve d'une Liège si bellement transformée, on procéda au renouvellement Comité dont voici la composition pour MM. Baar, Deprez, Desaix, Tiriard, Du-culot, Fréson, Hault, Jaspar, Surlémont, Pirard, Nusbaum. Ceux-là vont donc encore mener le bon combat. Puisse cette lutte nous débarrasser cle l'infect cloaque qui s'étend devant nos bureaux, les jours cle pluie, et nous donner enfin un boulevard riant et animé de vraie grande ville. Les Conférences A la Société Beige d'Etudes Coloniales L'ŒUVRE DE LIVINGSTONE Evoquer le nom de Livingstone c'est mettre en lumière l'œuvre humanitaire accomplie en Afrique depuis plus d'un demi-siecle. Livingstone lut, en effet, l'un des pionn:ers de lat civilisation au continent noir en même temps qu'il fut l'un des précurseurs . du mouvement antiesclavagiste qui devait chasser la barbarie et les ténèbres du centre de l'Afrique. Certes, lœuvre commencée par le célè-bre missionnaire , anglais est encore loin aetre achevée, mais que de chemin parcouru depuis le jour où Livingstone remonta le Zambèze pour de là sillonner, au (cours de longues et périlleuses expéditions, tout le centre africain. M. Anct, pasteur protestant, qui confé-luF,a t«t>uue de ta Société Belge ci Etudes Coloniales, mit très bien en lumière l'œuvre évangélique et civilisatrice accomplie par Livingstone. Né à Blantyre en 1813, Livingstone se distingua, dès son jeune âge par son ardeur au» travail. Après avoir appris seul plu-sieurs langues, il étudia la médecine et la théologie. En 1840, il s'embarqua pour I Afrique et s'établit dans la vallée de la Mabotsa, puis â Colobcng. Au milieù de lannee 1849, il commença la série de ses admirables voyages qui devaient succéssi-vement le conduire aux chutes du Zam-beze qu il découvrit, (à St-Paul de Loanda, a Zanzibar, sur les bords du lac Tanga-nika, du lac Nyanza et dans une partielle I Ainque qui devait devenir plus tardj le Congo belge. Livingstone s'était consacré pendant les dernières années de sa vie à l'étude du plateau des Grands Lacs et à la aecouverte des sources du Nil. C'est alors que le bruit de sa mort s'é-tant répandu en Europe, Gordon Bennett, directeur du New-York Herald, chargea Stanley de retrouver Livingstone, mort où vivant. On sait comment le vaillant explorateur s'acquitta de sa mission. Il retrouva Livingstone à Udjiji, sur les bords du lac ranganyka, puis redescéndit le Congo, dont le cours était relevé pour la oremière lois. Livingstone refusa de rentrer en Angle-avec stanley ; il mourut le 1er mai 18<3, sur les bords du lac Bangouélo, d'où son corps fut ramené pieusement à la côte par des serviteurs indigènes. M. Anet, après avoir montré ce que fut la vie de Livingstone ,fit ressortir les conséquences heureuses de son œuvre civilisatrice. Encore maintenant, dans de nombreuses contrées, le passage de Livingstone se manifeste par l'existence d'écoles, do. missions, d'hôpitaux et le nom du grand, missionnaire anglais continue à vivre dans l'esprit des tribus sauvages, qu'il sut asservir, non par la violence, mais par la douceur et la bonté. La conférence de M. Anet. que M. Adolphe Greiner, président, avait présenté en excellents termes, fut longuement et chaleureusement applaudie. ■ Aisx Amitiés Françaises L'ALSACE DEPUIS 1870 M. Jacques Preiss, ancien député cle -Col-mar au Rèichstag, a fait, hier soir, dans la salle de l'Emulation, devant le public extrêmement nombreux des Amitiés Françaises, une conférence émouvante sur l'AL-sace depuis 1870. M. Preiss — dont la (parole a une autorité toute particulière, puisqu'il est avec l'abbé Weterlé et Ml Bluinenthài, l'un des trois g rands défenseurs de la question cie l'aùtono-mie alsacienne— a montré en même temps que la faillite cle l'œuvve de germanisation dans les provinces annexée:;, la persistance admirable des Alsaciens-Lorrains qui pro-i testent aujourd'hui, comme \à Bordeaux en 1871 et à Berlin au Rèichstag, contre ■ leur annexion à l'Allemagne. Au lendemain de la guerre, l'Allemagne ; n'a pas compris le rôle que l'histoire lui ; assigna. Au lieu de faire de l'Alsace-Lor-: raine un 26e Etat autonome dans la Confédération, elle en fit une colonie dépendant des trois pouvoirs centraux de Berlin.' Comme aux premiers jours, ces provm-. ces ne connaissent que des institutions pré- • caires. Pas plus qu'il n'avait été consulté : quand on lui imposa une nationalité, le peu-! pie alsacien ne fut consulté sur la constitution qui lui a été donnée. L'élément indi- • gène y a été repoussé au second plan et ■ une armée de fonctionnaires s'est installée i à sa place. Alors commença, après la pé- • riode de découragement des premiers joui% une lutte ardente entre les deux races, les deux cultures, les deux nrincines • d'utm

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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