Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

4105 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 02 Mei. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/js9h41kn39/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Samedi 2 Mai 1914 UN N UMEKO CINQ CENTIMES Samedi 2 Mai 1914 Franco en Belgique Un an : S3 ? » >6 mois : 8 fr, , j. 3 mois ; 4 fr. Franco en Hollande Un an ; 22 fr, » Union postale » 32 fr On s'abonne au bureau du journai et dans tous les bureaux de poste- ADMINISTRATION ■rc* fournie KG"? JOURNAL DE LIÈGE Annonces. , ^ la ligne,, cent Réclames „ » , > 40 cent Faits diversïrane Séparations judiciaires » 3 francs Informations financières » 3 francs Avis de sociétés i* psuie ugat 30 cent. Émissions. » „ « » » 1 Srane RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 FEUïlLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COBliERCSftLEi - FONDEE EN 064 RÉDACTION ET ADMINISTRA HO» s, BOULEVARD DE LA S AU' VEN 1ÈRE, 25 ELECTIONS LEfilSLiîIÏES du 24 Mai 1914 Arrondissement de Liège LIBERAUX-UNIS CANDIDATS EFFECTIFS M. Paul VAN HOEGAERDEN-BRACO-NIER, industriel, ancien député, ancien sénateur, Liège. M. Xavier NEUJEAN, avocat, député, conseiller communal, Liège. M. Alfred JOUR NEZ, avocat, conseillei communal, Liège. M. Victor BOULENGER, cultivateur, bourgmestre. conseiller provincial, Beaufays, M. Léopold CHAUMONT. avocat, conseiller communal, Herstal. M. Julien DELAITE, industriel, conseille! communal et provincial, Liège. M. Auguste PONSON, médecin, bourgmestre, Jupille. M. Gustave GIELEN, industriel, Seraing. M. Albert JANSSEN, fabricant d'armes Liège. M. Victor HODEIGE, bourgmestre, Grive gnée. M. Jules NOIRFALISE. avocat, conseille! communal, Liège. M. Jacques BODY, ingénieur agricole, Hol logne-aux-Pierres. M. Théodore COLLIGNON, avocat, Liège. CANDIDATS SUPPLEANTS M. Julien DREZE, avocat, conseiller pro vincial, Warsage. M. Emile ©IGNIEFFE, industriel, conseil 1er communal, Liège. M. Léonce NEEF, avocat, conseiller com munal, Tilff. M. Joseph MARCOTTY, industriel, bourg mestre, Angleur. M. Fernand MALLIEUX, avocat, Liège. M. Emile JE'NNISSEN, avocat, Liège. ÉTRANGER EEANCE Les ballottages Paris, 1. — La délégation des gauches de l'ancienne Chambre adresse à tous les candidats républicains de gau'che en frai-lottage, un appel à la discipline disant que partout où ci es candidats républicains se trouvent en lutte avec des candidats de la coalition réactionnaire, les Républicains doivent faire blo^c sur le nom du candidat des groupes de gauche le plus favorisé. La confrontation de Mme Caillaux avec Mme Remy .Mme Remy avait, ainsi que nous l'avons dit, écrit au juge d'instruction pour lui demander d'ajourner sa confrontation avec Mme Caillaux. Elle aurait voulu attendre, pour se faire accompagner des personnes qui peuvent oonfirmer ses déclarations. Mais M. Boucard, qui commence à être excédé par tous ces témoignages successifs, qui semblent faire la boule de neige, a fait porter ià Mme Rémy, par un inspecteur de police, une nouvelle convocatior lui enjoignant de se rendre sur-le-champ à son cabinet, faute de cruoi il devrait renoncer à l'entendre. Mme Rémy est donc venue, non sans protester contre ce procédé.Une première conirontation a eu lieu entre Mme Caillaux et son personnel : le chauffeur Arthur Car lier, le maître d'hôtel Adrien Julhiac et un valet de chambre. Ces trois témoins ont confirmé le dépari de Mme Caillaux, vers deux heures et de mie, et sa réapparition rue Alphonse-de Neuville vers quatre «heures et demie. Ce furent ensuite la dactylographe, Mll< Deruy ; puis l'institutrice anglaise de Mll< Germaine CLaretie, miss Baxter, qui dépo sèrent dans le môme sens, Mme Rémy est à son tour mise en pré sence de Mme Caillaux. en même temps gue la cuisinière, Mlle Prijean. Celle-ci, d'après Mme Rémy, a tenu, dèi son engagement conclu avec Mme Caillaux le propos suivant : « Je suis venue en retard aujourd'hui Il est 4 h. 20, et me voilà placée; Je n'a: pas eu autant de chance quand je suis yenue de meilleure heure. » Ce propos est confirmé par un autre témoin, Mme Mallet, couturière de Mme Rémy, qui, arrivée à l'agence à 4 heures: pour essayer un costume, dut attendre que la directrice de l'agence eût terminé avec une cliente. Il était 4 h. 20. dit Mme Maillet, quand la cuisinière prononça devant elle les paroles rapportées ci-dessus. Elle l'entendit dire encore : « Je vais voir partii nouvelle patronne ! » Peu après, Mme Caillaux sortait. Il étail environ 5 heures moins 20. Une discussion met alors aux prises Mme Caillaux, la cuisinière et Mme Rémy ai: sujet de la pression que celle-ci aurait faite récemment sur Mlle. Prijean pour la faire déposer dans un sens conforme au sien. La cuisinière reconnaît qu'après une demande de Mlle Claretie sur l'heure exacte de son engagement, elle téléphona à Mme Rémy, qui lui répondit : — Mais vous savez bien qu'il était quatre heures J Mlle Prijean, aujourd'hui, ne nie plus le propos tenu par elle, mais elle cherche i l'expiiquer en disant qu'il y avait déjà ur assez, long temps qu'elle était engagée — puisqu'elle avait pu lire son journal — quand elle le tint. Confrontée avec le chauffeur, M. Arthu: Carher, et démentie par . ce dernier, Mn?< Rémy a demandé au juge d'entendre ur rentier, M. Martial, demeurant 6, rue Ro bert-Estienne, qui, en allant prendre soi apéritif, vers quatre heures et demie, i vu le chauffeur, qu'il connaît, et lui a ser ré la main. Mime Rémy a demandé au juge denten dre, pour confirmer son témoignage, Mm< Lavollée, femme d'un avocat à la cour, 88 boulevard Maies herbes ; Mme Meyer e sa mère, Mme Nathan Lévy, 73, boulevarc Hacssmann, et Mme Panem, 8, avenu* Mercédès. qui .se trouvaient dans son agen ce en même temps que Mme Caillaux e peuvent confirmer sa déposition sur l'heur en discussion. ^Inie Rémy dit que Mme Nathan Lévy en voyant sortir Mme Caillaux, s'écria << Mais c'est Mme Claretie. Je l'ai connu il y a près de quinze ans, alors qu'elle ha bitait h/ùleyard Malesheibes. Elle n'a pa changé ! » Elle n'est plus Mme Claretie, dit Mm Remy. E\le a div-çrcfè et est aujourd'hui 1; femme de .M. Caillaux, ministre des finan ces. >» Il était alors 4 heures 35. M Boucard a encore entendu un témoin Cest un important éditeur parisien qu lui a déclaré que, le 16 mars, ayant al faire au Crédit lyonnais, il y a vu, ver quatre heures, Mme Caillaux se dirigean vers les coffres-forts. Il affirme être cer I tain de l'heure. Ajoutons que Mme Caillaux a demand< au juge d'entendre le docteur Doyen ai sujet des soins donnés à Gaston Calmett* et de la possibilité de le sauver. M. Bou eard n'a pas jugé cette audition utile à soi enquête. Les conseils du président Moniei On sait le rôle joué par M. Monier, pré sident du tribunal de première instanci de la Seine, dans le drame du Figaro Mme Caillaux l'avait consulté le joui même du crime, et, après l'assassinat, ell< avait articulé certains propos qui sem blaient faire croire que le haut niagistra s'il n'avait pas conseillé ce geste crimi nel, du moins l'avait considéré comme 1( seul moyen possible de mettre fin à la cam pagne de M. Calmette. Entendu à titre de témoin par M. Bou card, M. le président Monier s'est défendi d'avoir fait autre chose que de donner .è Mme Caillaux des conseils d'abstention. Comme M. Boucard lui demandait : « Vous auriez dit à Mme Caillaux qu'i n'y avait qu'à se défendre par ses propres moyens ? — Mme Caillaux, répond M. Monier, er isolant ce propos et en le faisant sortii du cadre de noire conversation sans l'enchaîner au récit qui l'a motivé, lui donne un relief' et un sens dont il est totalemenl dépourvu. Le juge pose enfin cette dernière epies-tion : — Vous auriez aussi, paraît-il, manifes té votre étonnement que, dans i état actuel des choses, il n'y ait pas plus souvem de gens qui cassent la figure aux autres ? — Je n'ai, répond M. Monier, manifesta aucun étonnement ni tenu aucun propos de ce genre. M. Painlové entendu Paris, 1er. — M. Boucard a entendu ce i après-midi M. Paul Painlevé qui a déclan qu'il avait été informé, par une pèrsonni très autorisée, que M. ; Gaston Calme'tt< avait en sa possession des lettres intime: et qu'il s'apprêtait à les oublier, comme li redoutait Mme Caillaux. M. Painlevé avis; aussitôt M. Caillaux; par un coup de té léphone. ALLEMAGNE Prcjot de service de trente mois Berlin, 30. — Dans certains ministères ou milieux officieux) qui ne sont ni la chan eellerie, ni l'office impérial des affaires étrangères, on fait depuis un certain temps une vive propagande en faveur cie l'adoption pour l'infanterie du service de trente mois, au lieu des deux ans actuels. Tout le programme de cette nouvelle mesure est déjà tracé dans ses moindres détails. Il a été calculé qu'elle donnerait une augmentation de 223.000 hommes 'à l'infanterie allemande. La nouvelle .loi, esnère-t-Qn, facilitera il et rendrait plus efficace la préparation à la guerre, améliorerait l'instruction militaire et serait d'une grande utilité au point de vue de l'économie nationale. On prévoit même une augmentotio.n des cadres. Les officiers- de l'active employés à l'instruction des recrues seraient remplacés, dans le commandement des classes instruites, par des officiers de réserve disposés à faire leur période d'exercice en hiver et à rester sous - les drapeaux plus longtemps que leurs camarades convoqués en été. Un député centriste a déclaré qu'il ne croyait pas à l'exécution de ce projet, maie qoe vu les moyens.dont dispose la ligue militaire allemande, il. était impossible de dire qu'elle n'aurait pas, une fois de plus; raison cle la résistance populaire. Le premier vi'ce-président du Reichstag, i le professeur Paasche, un des chefs du par-! ti national, dit, par contre, : « Quand' bien. m/?m'ë ia généralité* Vies journaux ou des voix beaucoup plus autorisées encore voudraient imposer ce pro i gramme, jamais le Reichsfag n'y souscrirait, après l'énorme sacrifice qu'il vient î de consentir pour l'armée. En général, bien qu'on ne sache jamais en Allemagne ce qui peut arriver, on a plutôt l'impression dans les couloirs du Reich-stag qn"en novembre prochain le Parlement. votera la construction d'un croiseui supplémentaire annuel, mais que pour l'armée il ne sera guère demandé qu'un crédil i supplémentaire de 400 millions de francs pour certains perfectionnements techniques Eloge du Kronprinz L'écrivain pangermaniste dftetieur von Liman, qui passe pour un confident di kronprinz, publie un livre sur le futui empereur : « Ce n'est pas, dit-il, seulement un honinu de sport, un brillant cavalier, un jeun< officier heureux de vivre ; c'est aussi ur prince consciencieux qui se prépare ,par ur travail acharné, à sa tâche de demain qui peut-être, sera grande. Bien des foiis, dit M. Liman, quanc l'heure d"u repos^ a sonné pour tous, 1< kronprinz reste seul au ministère de !•■ guerre, à écouter les leçons et les rapport: des officiers du grand étàt-major général Par deux fois, ce jeune homme, que loi représente trop souvent comme v.n dilet tante, est intervenu d'une façon efficac* s et heureuse dans les affaires publiques. I a averti l'Empereur des attaques dont ét'ai [ l'objet le prince Eulenbourg, son favori. Il a |joué' .depuis un rôle important c . décisif dans la préparation de la nouvelle loi militaire qui donne à l'Allemagne un< • armure impénétrable, et c'est lui qui, pa: » son enthousiasme juvénile, a donné de; i ailes au ministre encore hésitant. » Au fteichstag i Berlin, 1. — M. Dittmann, député socia l liste, questionne le Chancelier sur cliver: - cas de maladie et de suicides au 143e d'in fanterie ià Strasbourg par suite de fatigue et d'efforts excessifs imposés aux troupes î Le confmissaire du gouvernement con » teste en partie les faits dénoncés par M - Dittmann et refuse au fond toute répons 1 à la question posée, le Chancelier, ni L • Reichstag n'ayant, dit-il, à s'occuper d l'instruction dos troupes. > Le nouveau statthalter Strasbourg, 1. — Ce matin, à 10 h. 51 , avec cïeux minutes de retard, M. de Dali : witz, le nouveau statthalter d'Alsace-Loi ï raine, est arrivé en gare de Strasbourg,e - compagnie du secrétaire d'Etat, comte d 3 Reedern.q ui était allé au:devant de li: jusqu'à Lauterbourg. Des mesures polici< 2 res sévères avaient été prises pour empi i cher le public et même les représentants d la presse d'entendre les paroles que 1 statthalter prononcerait à son arrivée. M. de Dalhvitz fut reçu par le sous-seen taire d'Etat et quelques hauts fonctionna i res du ministère, par le général Deimlinj commandant le 15e corps d'armée, par ] 3 général Eberhardt, commandant la plac ; de Strasbourg et par les autorités municipales.■M de Dallwitz s'est montré fort aimable. > On a remarqué qu'il s'est entretenu pendant quelques minutes avec le général Deimling » sur un ton très affable. Peu de curieux attendaient le statthal-i ter sur la place de la Gare. Il n'y a eu aucune démonstration. Le procès do Perm Berlin, 1. — La Gazette berlinoise de Midi i estime que la condamnation des aéronautes : allemands à Perm est un véritable déni . de justice qui ne peut que provoquer la . stupéfaction et une indignation sans bornes. Catastrophe de chemin de Ter 'Mayence, 1er. — Un communiqué officiel annonce qu'un train omnibus venant d'Al-! zey et allant ià Mayence est entré en colli: sinn avec un train de marchandises qui manoeuvrait à 8 h. 11 .du matin en sortant de là gare de Nisdersaulheim. 1 Jusqu'à midi, on avait retiré des décombres trois morts, dont le mécanicien de la locomotive du train de voyageurs, et deux femmes-, cinq- pei sonnes grièvement blessées et un grand nombre de voyageurs lé-1 gèrement blessés. La voie est obstruée par les débris des wagons démolis. Cependant ; la circulation continue par transbordement. Les dégâts matériels sont importants. ANGLETERRE La révolte de i'Ulster Londres, 30. — Journée d'aocalmie que celle d'aujourd'hui. L'agitation qui régnait au palais de Westminster au sujet de l'Uls-ter a momentanément cessé. Le seul écho de la situation «à recueillir se trouve clans la réponse faite par M. Asquith !à une question sur la nature des : mesures • qiu'iil a promis de prendre à la suite, de l'introduction d'armes et de munitions dans l'Ulster. « Des mesures -qui, nous l'espérons, suif.fi-ront à 'prévenir le retour de pareils incidents ont été prises déjà dit le premier ministre. Le gouvernement étudie avec soin les autres aspects de, la question mais le moment n'est pas opportun à une déclaration publique de ma part à ce sujet. » RUSSIE Un député à la Douma menacé de radiation Saint-Pétersbourg, 30. — Le gouvernement impérial à proposé de soumettre au 1 Sénat la radiation du dénuté Tchkheidze, pour avoir fait entendre du haut de la tribune de la Douma des propos révolutionnaires, radiation qui serait suivie d'une mise en accusation. Les partis d'extrême gauche de la iDouma ont immédiatement manifesté la plus violente indignation. On nouvait espérer que le conflit se localiserait-et ne s'étendrait pas aux partis de l'opposition : progressistes, octobristes et cadets. Plusieurs membres appartenant là différents groupes se concertent actuellement sur les moyens à emplover pour refuser au gouvernement le viote de certains crédits. Le Novoie Vremya, parlant de la-visite qiue fit hier à M. Goremykine, président du conseil, M. Rodzianko, président de la Douma, écrit : « Le président du conseil déclare que les manifestations en faveur de M. Tchkheidze sont intoléraMes. Certains députés parlent déjà de démissionner. » Le procès des aéronautes allemands Perm, 1. -- Après 7 heures de débats, la Cour d'Appel a condamné les trois aéronautes allemands Berliner, Haase et Niko-lai à six mois de prison, déduction faite des 58 jours de détention préventive, pour levers de plans, fabrication de copies, description de points fortifiés, collection ou réunion de nouvelles, dissimulation de leur origine et irruption dans des | points fortifiés de l'Empire. Le tribunal a laissé tomber contre Berliner l'accusation de publication de documents secrets dans un Etat qui ne se trouve pas en état ce guerre avec la Russie. Le ballon sera remis au gouvernement et les armes à la police. Les condamnés garderont, les arrêts jusqu'à ce qu'ils aient fourni chacun une caution de 2.000 roubles. AUTRICHE La santé de François-Josepn Vienne, 30. — L'aniélioration de l'état de santé de l'empereur François-Joseph se poursuit normalement. L'état général est satisfaisant. Vienne, 1. — On annonce officiellement au sujet de la santé de l'Empereur Fran-; çois-Joseph que la dernière nuit a été aussi bonne que les deux précédentes et que l'état général du souverain est tout à fait 1 satisfaisant. ALBANIE Un accord proibabie entre Epi rotes et Albanais j Athènes, 30. — On assure que les négociations entre ÇYL Zographos, le leader épi-t rote, et le gouvernement albanais, se poursuivent par l'intermédiaire de M. Varatas-. sis, et qu'on espère arriver è un accord [ sur la. base des propositions faites par les L Epirotes avec certaines modifications de nature là donner satisfaction aux desiderata des Albanais. ETATS-UMS M. Roosevelt est sain et sauf ' New-York, 1. — On se rappelle que M. Roosevelt, l'ancien président des Etats-Unis, a entrepris, en compagnie die son fils et un nombreux convoi de morteurs et de gui-5 des, d'explorer une partie de l'intérieur du Brésil absolument inconnue jusqu'à pré-s sent, et que cruelques iours après son départ la nouvelle de la perte totale de l'ex-pé liti( n arrivée à New-York a produit une profonde émotion dans toute l'Amérique e du Nord. Or, avant-hier, une dépêche trans-î mi?? die Rio-de-Janeiro annonce que M. e Roosevelt est sain et sauf, qu'il avance 'toujours dans l'intérieur du pays, où il vient de découvrir une tribu de ?auiv\ages dont personne ne soupçonnait l'existence, ' «que ces -sauvages — les Panhaies, ainsi qu'ils s'appellent, — vivent au milieu des " forêts san:; oorter le moindre vêtement et . clans un état tc-ut à fait bestial. La dépê-. che a.te que M. RoosevcHf a tué deux chats-tigres, d'une longueur inusitée, sur les bords de la rivière Taquary. e CHINE Nouveaux exploits des Loups Blancs Pékin, 1. — I.es Loups Blancs ont pris >» trois villes, dont Kansu. Les soldats maho-© métans de Kansu, qui avaient. ét£ licenciés, e rejoignent les troupes régulières. La nouvelle Constitution Pékin, 1. — La nouvelle Constitution chinoise a été promulguée aujourd'hui à midi. Le cabinet actuel a donné sa démission hier et l'on s'attend à ce que le nouveau ministère soit officiellement formé demain. JAPON Vapeur échoue 2 Tokio. ler. — _ On mande de Nagasaki que le vapeur Sibéria, appartenant à unû compagnie américaine, 6'est échoué à la hauteur de il'ile Formose et se trouve dans une situation dangereuse. ' e vapeur a 80 passagers de première classe à bord. ANTILLES Une révolte aux il es Haïti Saint-Domingue, 1er. — Le gouverneur de Puerto Piata est entré en rébellion. On a envoyé contre lui des bateaux et des troupes de terre qui assiègent et bombardent la ville. Le corps diplomatique a demandé au gouvernement de Saint-Domingue de constituer une zone neutre pour assurer la sécurité des étrangers et des non combattants.Le Coiîîlit Meiico-lmérieain La neutralisation do la région pétroli fère L'ambassadeur d'Angleterre à Washington a attiré l'attention du département d'Etat sur la situation désespérée où se trouve l'industrie du pétrole dans la région de Tampico. Tous les Américains et les Anglais exploitant les différents puits ont été obligés de quitter le pays, si bien qu'actuellement la production des puits de pétrole qui, naturellement, continuent à couler, est absolument perdue. Tout le sol de la région pétrolifèro en est détrempé. La perte journalière en résultant s'élève à plusieurs millions. L'ambassadeur d'Angleterre a prié M. B.ryan d'intervenir auprès des fédéraux et des constitutionnàlis-tes pour leur demander de neutraliser la râgion de Tampico. - Sur les instances de sir Lionel Carden, le président Huerta, pour éviter des complications internationales; a consenti à cette neutralisation, et le gouvernement de Washington espère que. les constitutionnalistes en feront autant. L'évacuation du fort de San-Juan-d'Ulloa L'amiral Fletcher a fai* évacuer le fort de San-Juan-d'Ulloa, & U Vera-Cruz. Ce fort servait de prison d'état. Les prisonniers ont été délivrés. L'é .ut sanitaire est exécrable. T.es dépêche» aiïiéricaH^s' des criptions horrifiantes de cette prison d'Etat, de ses cuis-de-basse-fosse, de ses instruments de torture, etc. Des prisonniers qui s'y trouvaient depuis de longues années | étaient presque aveugles. L'ancien président Madero n'avait pas eu le temps, paraît-il, de détruire cette Bastille mexicaine. La proposition de médiation Washington, 30. — Le général Carranza : a accepté la proposition de médiation. Son acceptation peut ne pas signifier grand' chose. On croit ici qu'elle, est due à la pression exercée par ses agents à Washington qui se rendent compte de la nécessité de faire tout le possible pour combattre l'impression très mauvaise que les c dns t il ùtionnal ist es ont faite sur l'opinion publique, mais en tout cas elle donne une base aux médiateurs. La prochaine action .de ceux-ci sera de proposer un armistice entre le g'énéral Huerta et les constitution-nalistes, do même qu'ils en ont proposé un entre le général Huerta et les Américains.Le but des puissances médiatrices est d'amener les diverses factions qui existent au Mexique à accepter un projet de gouvernement provisoire à Mexico que puisse accepter aussi le président Wilson. L'élargissement du champ de leur action est dû à l'attitude de Washington. Comme il était indiefué dans la réponse originale de M. Bryan à l'offre de médiation sud-américaine et dans les compléments officieux ajoutés à (cette réponse par la Maison Blanche, cette attitude consiste à demander l'élimination du général Huerta et une solution satisfaisante sur une base constitutionnelle de toutes les difficultés mexicaines.Malgré le démenti officiel publié hier, on annonce que les puissances médiatrices ont demandé à l'Europe d'essayer de persuader le président Wilson de modifier son attitude et que les puissances ont refusé de se laisser entraîner dans cette affaire. Les médiateurs se trouvent ainsi en présence d'une tâche extrêmement délicate et présentant des difficultés presque insurmontables.Le général Carranza tait des réserves Washington, 30. — Le général Carranza n'a guère encouragé la première tentative faite par l'Argentine, le Brésil et le Chili pour l'amener à consentir à ce que le querelle entre les révolutionnaires et le général Huerta soit comprise dans les questions que ces puissances tenteront de régler par leur médiation. Dans sa réponse, le général Carranza s'abstient de parler de pacification et n'accepte le principe de la médiation qu'en tant qu'elle aura trait au règlement du différend entre les Etats-Unis et le Mexique. Ceci n est pas pour faire prévoir un prompt règlement de la situation intérieure au Mexique. Les opérations El Paso, 1. — Le général Carranza a or-cionné la mobilisation de 12.000 hommes afin d'attaquer Tampico. Le général Villa aura le commandement de ces troupes. Un beau-fils du général Carranza déclare qu'un armistice dans le nord du Mexique est impossible. fcïsœfep . ip v AlberstaSt, -1er. — Les officiers aviateurs, le lieutenant Niemeier, du Î78e d'infanterie saxonne, qiuii faisait fonction de pilote, et le lieutenant en premier Mayer, du bataillon des aérostier.s, étaient partis ce matin de Dceberitz, sur un biplan. Vers midi, comme ils se trouvaient à 20 mètres de hauteur au-dessus du terrain d'aviatior d'Alberstadt, ils furent pris dans une bourrasque. L'appareil fut précipité sur le sol et complètement détruit: Mayer a été tué sur le coup et Niemeier est • gravement blessé. * Stockholm, 1er. — L'état du Roi ne s'améliore que lentement par suite de sa grande faiblesse, avant, l'opération. Le Roi reste le plus souvent alité, mais il continue ses courtes promenades en voitures.L'appétit et Je sommeil sont assez satisfaisants.•X- Vienne, 1er. — On mande de Constanti-nople que la Porte a adressé à ses ambassadeurs à l'étranger un mémorandum attirant l'attention des puissances sur les persécutions des musulmans en Macédoine. •* Berlin, 1er. — La condamnation des aviateurs allemands ià Perm est très mal accueillie -par la presse. Seuls, quelques journaux antisémites rappellent que le pilote Berliner, qui est Israélite, avait déjà été prié de ne pas retourner en Russie, et en admettant que des imprudences ont pu être commises par lui et ses compagnons, le sem i-officieux; Lokal Anzeiyer s'efforce d'atténuer la portée de cette condamnation. Mais la plupart des organes déclarent que ce jugement ridiculement sévère est un acte d'inimitié contre l'Allemagne qui ne fera qu'envenimer les relations entre les deux pays. La Politique de surenchère m Nous avons fait hier la critique de l'attitude du gouvernement et de sa majorité dans la question des Assurances Sociales : celle-ci ne saurait être trop sévèrement condamnée. Est-ce à dire que nous approuvions pleinement l'attitude des autres partis dans ce débat ? Hélas ! chez eux aussi, nous voyons percer le souci de l'élec.toralisme dominant tristement un débat qui devrait rester uniquement sur le terrain scientifique. • Nous savons bien que les responsabilités de l'opposition sont fort atténuées, mais nous ne saurions, quant à nous, défendre des solutions qui compromettent, dans l'intérêt d'une classe, tût-elle la plus nombreuse, les principes d'une sage gestion des deniers publics. Nous réprouvons la politique de surenchère qui guide la Belgique d'aujourd'hui, dans sa course à l'abinie : surenchère en matière de .travaux publics suivant la n>e-thode du comte de S'met de Naeyer, surenchère dans les réformes sociales, dans lesquelles les socialistes arriveront toujours bons premiers : les libéraux, qui ont plus de conscience, sont battus d'avance sur ce terrain où nous regrettons de les voir s'engager sans calculer exactement la portée de leurs initiatives. La question des pensions de maladie, d'invalidité et de vieillesse, a été, en quel-nue sorte, dominée, viciée.par un point de départ faux : la formule accordant à tous les' ouvriers, quel que soit leur âge, quelle oue soit leur imprévoyance, une pension de 1 franc pa»* jour, 360 francs par an, sans faire une distinction suffisante entre le ré-crime définitif qui permet d'arriver, avec le temps à ce résultat par les efforts combinés de l'ouvrier, du patron et de l'Etat et le î-égime provisoire qui doit forcément se contenter d'une réforme incomplète comme le prouve l'exemple de tous les pays qui ont résolu la question. Ce n'est pas une raison suffisante parce que des candidats, voire même des partis, ont promis à leurs électeurs, la lune en plein midi, pour que, devenus législateurs, ils se considèrent comme engagés par des promesses qui ne dénotent que leur incompétence. que leur ignorance des données du problème. . Il n'est pas possible, il n'est pas juste de donner la même pension à l'ouvrier qui n'a fait aucun effort pour l'obtenir, qu'à celui qui aura contribué pendant les 40 <à> 50 ans d'une vie de travail, à la constitution de sa retraite. Et voilà cependant ce que les hommes por litiques de droite et de gauche ont promis de réaliser, voilà ce qu'aucun gouvernement sensé n'oserait proposer, et voilà ce que l'opposition tout, entière est décidée à voter au risque d'écraser les contribuables cie charges excessives. M. Pécher, qui s'est donné la peine d'étudier la question, avec la fougue généreuse de la jeunesse, estime lui-même à près de 62 millions de francs par an, la charge nouvelle imposée à l'Etat par son régime transitoire, réduite à 30 millions dans le régime qui ne sera établi oue dans un demi-siècle et les hommes du " métier prétendent que ces prévisions sont insuffisantes. Il estime à 30 millions la charge provisoire, à 18 millions la charge définitive du projet du gouvernement, ce qui est déjà coquet. Les libéraux s'imaginent-ils qu'ils rencontreront beaucoup d'approbations dans leur clientèle, en maiorité bourgeoise, appelée à payer la carte du festin. C'est là une de ces illusions créées par le verbalisme semi-humanitaire, semi-électoral en honneur clans nos assemblées délibérantes. Les députés qui donnent si facilement leur Signature et leur vote à toutes les motions décrétant de nouvelles dépenses et qui proposent d'enthousiasme de donner, dès demain, une pension de 360 francs à tout ouvrier invalide, savent-ils que l'Allemagne, dont on cite toujours la législation sociale en exemple, n'est arrivée après 20 ans d'application d'e l'assurance contre la vieillesse et l'invalidité qu'<à payer des rentes d'une importance de 220 francs aux invalides, de 203 francs environ aux vieux ouvriers. Et cependant Bismarck, l'auteur de la trilogie des assurances, n'a-t-il pas jugé nécessaire de faire précéder celle-ci d'un prologue, le régime protecteur, destiné à assurer à l'industrie nationale l'exploitation d'un large marché intérieur, en lui permettant de rançonner le consommateur bien au delà des sommes qu'il se disposait à lui rételamer pour l'alimentation des caisses d'assurance ouvrière. La. situation de la Belgique, liibre-échan-piste par nécessité autant que par tradition, ne permet pas ce système de compensation et impose à nos législateurs une prudence tout autre dans les lois fiscales et sociales dont ils accablent la produc tion. Quand donc se trouvera-t-il un parti as se/, avisé pour combattre de front la po litique de surenchère et de pourboire qu doit aboutir fatalement à la ruine de ci qui fait la force et la prospérité d'un payi tel que le nôtre ? Dédié aux Carteilistes belges Les élections françaises nous offrent un Spectacle intéressant et instructif, ainsi résumé par le Temps : Les désistements des candidats radicaux unifiés en faveur des collectivistes se précipitent. C'est une ruée vers l'abdication, j vers la servitude. Les radicaux sont comme les victimes antiques qui s'offraient d'elles-mêmes au sacrifice. Tous veulent gagner le paradis socialiste qui, lui, garde les sieps. Aujourd'hui, les radicaux, entraînés par le courant auquel ils ont imprudemment confié leurs destinées, ne peuvent songer à l'endiguer. Ils se laissent docilement emporter. Et sur leurs corps à la dérive, deux de leurs _ grandis-(prêtres jettent les dernières prières. Ecoutez les litanies des bienheureux Thalamas et Percin. Le premier : J'impute à nos positions relatives à Viiri-pôt sur le revenu, ma défaite, et celle des nôtres dans tout le département. Ici comme partout, plus peut-être qu'ailleurs, le socialisme unifié s'apprête à dévorer le radicalisme expirant. Soucieux de nous orienter à gauche, nous nous sommes incorporé plusieurs des principes socialistes, et notamment l'impôt sur le revenu, conçu sans restrictions. Le résultat est que nous avons rejeté vers la réaction l'aile droite de nos partisans, républicains laïcs éprouvés dans maintes batailles, mais qui. mal éslairés sùns doute ou incapables de désintéressement, se sont joints à nos ennemis et ont amené notre déroute le jour où ils se sont cru menacés dans leur propriété. M. Thalamas a rarement, au cours de sa carrière politique, donné une pareille preuve de lucidité. Son raisonnement est d'une parfaite exactitude. A force de démagogie, le parti radical a effrayé les radicaux, qui sont partis, et a laissé ses candidats aux prises avec les socialistes, qui les ont dévorés. Mais nous cédons la plume au général Percin, mieux qualifié que nous pour apprécier cette catastrophe : Il s'est j)assé, à Neuilly--Boulogne, ce qui se passe dans toute la France, où le nombre des voix socialistes a augmenté de près d'un tiers.. Deux mille radicaux de Neuilly-Boulagne sont donc devenus socialistes, et ils le sont devenus parce que le parti socialiste a un programme et que le parti radical tien a pas. Malgré ma profession de foi, presque socialiste, ces deux mille électeurs m'ont refusé leurs voix parce que je me suis présenté comme radical et qu'ils ont assez des rudiçaux. I. Fil Hymans à Seraing Une manœuvre socialfste Il paraîtrait qiue les dirigeants du Syndicat des Métallurgistes de Seraing se disposeraient tà venir troubler la conférence que donnera, dimanche prochain, à Seraing, rémanent député libéral de Bruxelles, M. Paul Hymans. Par des tracts, des affiches et des avis insérés dans Le Peuple, ils invitent les socialistes à venir réclamer des comptes aux candidats -libéraux. C'est là une invitation non dissimulée à provoquer du désordre au sein de cette réunion. 'Comme tout le monde le sait et comme l'attestent les cartes adressées aux électeurs, la réunion organisée par la iFédéra-tion des cercles libéraux du canton de Seraing n'est pas une réunion publique et contradictoire. Ne peuvent avoir accès là la salle, que les -personnes invitées. Toute la séance sera consacrée exclusivement à l'exposé que fera M. Hymans de la situation politique fà la veille des élections du 24 mai. Le comité du Syndicat des Métallurgistes de Seraing émet la prétention d'in-tenvenir, au couirs de cette assemblée, par des interpellations ou des interruptions. ^ En présence de pareilles menaces dont l'intention n'échappera à personne, on ne s'explique guère les plaisanteries provocatrices de la Gazette de Liège qui, d'ailleurs, s'est efforcée de s'excuser en -ces termes : . « Nous blâmons très sévèrement les socialistes de î'attednte qu'ils portent à la liberté de la parole en troublant les réunions des autre® partis ; nous félicitons même les libéraux de prendre des mesures pour empêcher l'invasion des barbares dans leurs locaux-. Mais il ne nous déplaît pas de rappeler l'éjpoque pas bien lointaine où, à l'occasion de la campagne scolaire, libéraux et socialistes s'entendaient pour venir troubler les réunions catholiques. Les libéraux 6ont aujourd'hui victimes des manœuvres qu'ils ont encouragées Ojors. Qui sème le vent, récolte la tempête. » Les liibéraux) n'ont jamais porté atteinte à la liberté de parole de leurs adversaires, ni pénétré de (force dans leurs réunions privées. Devant les tentatives d'intimidation dont les libéraux, sérésiens sont l'objet, ils trouveront auprès de l'autorité la protection dont ils ont besoin. La liberté de réunion est un droit sacré oui appartient à tous les partis et qui doit être respecté. Revue fie la Presse —XC>-<S>-«S»~ • SEVERE, MAIS JUSTE Le Bien Public apprécie ainsi la belle besogne imposée à la Chambre par le gouvernement des gentils garçons, ou, si l'on aime mieux, des commis-voyageurs en élec-toralisme qui président aux destinées du pays : Avec une sérénité imperturbable,la Chambre, sur la proposition de M. Vandervelde, a décidé par 53 voix contre 41 (catholiques) d'aborder aujourd'hui le détail des multiples et épineux problèmes que soulève l'organisation des assurances sociales — et de les trancher tous avant le 8 mai prochain. Or, à l'heure actuelle, il n'y a de majorité pour aucun projet. Le projet de M. Huysmans ne rencontre que l'adhésion des socialistes. Le projet de M. .Pécher sera voté unanimement par les libéraux. Enfin, le i projet d«i gouvernement est critiqué avec ; énergie par certains de ses amis, accepté i par d'autres avec une résignation morne... En refusant le concours des actuaires, on a su fort bien ce qu'on faisait. Si la parole avait été donnée aux actuaires, toute la partie des divers projets relative à l'assu-rance-maladie et à l'assurance-invalidité, se serait effondrée comme un château de cartes. Lorsqu'on veut prouver à des en-» fants que deux plus deux ne font pas quatre on mej préalablement, le professeur d'arjth-» métique à la porte.'L'actuaire est un gê-neùr, tout juste parce qu'il ne se laisse point piper par les mots. Il est l'expert-comptable des assurances sociales. Voilà/ pourquoi on ne veut pas de lui. Mais que dirait-on d'un Conseil d'administration do société anonyme qui, pour fixer, plus librement. le dividende à distribuer, enverrait promener son comptable avec ses livres ? Ainsi agissent les avocats des trois projets entre lesquels la Chambre va se prononcer dans les huit jours ! RISETTE ET GRIMACE Le Nouveau Précurseur. d'Aniïèrs, nous donne une idée (Le l'effet qu'ont produit sur certains flamingants les risettes de M. de BroqueviUe aux Wallons : On sait que le chef du. calbdnet vient d'écrire une lettre à MM. de Crawhez et Bra-conier pour les engager à ne pas présenter leurs candidatures exclusivement wallonnes, aux prochaines élections du pays do Liège. IM. de BroqueviUe voulait éviter des fuites parmi les électeurs bien pensants. -Sa lettré n'était pas flamingante, loin de là. Mais voici que voulant contenter les uns, le. chef du cabinet n'a: réussi qu'à exciter les autres. Une association électorale flamande, dont le secrétariat est établi à Berchem, publie une lettre ouverte au ministre de la Guerre,'dans laquelle se trouvent les aménités que voici : « Par la loi militaire, vous nous avez mis la corde au cou ; par la loi scolaire, vous l'avez serrée et aujourd'hui, vous essayez de nous traîner dans la boue de la honte pour nous y étouffer làfjamais, par amour d'une nation amie. Nous ne voulons pas subir cette défaite. Nous prenons les armes en mains et nous nous rangeons du côté des démocrates-chrétiens mécontents, dés socialistes, des libéraux et des catholiques pour engager une action nettement anticléricacle aussi Longtemps que vous garderez sans droit les rênes du gouvernement. Nous répétons ici les paroles de Van Cauavelaért : On vous a, pesé et vous avez été trouvé* trop léger. »" Le fadtuim.se terminé par la menace' d'aller appuyer la liste des démocrates-chrétiens dissidents, dans i'arrondissement de Gand-Eecloo. Le Gouvernement tle l'outillage national Une légende, qui aujourd'hui ne résiste plus même à un léger examen, est celle du gouvernement clérical auquel nous serions redevables de la prospérité publique et de notre outillage national. Les céricaux ont bénéficié, comme d'autres -,pays, d'un- développement industriel qui a amené une augmentation considéra- . joie de richesse. Maintenant que nous passons par une période cle crise, dont souffrent quantité d'ouvriers sans travail, le parti catholique a mis une sourdine à sa vantardise. Quant à l'outillage économique, on peut dire que si le gouvernement avait £té ménager de nos finances, s'il n'avait pas fait des gaspillages insensés, il n'aurait pas porté le total de la dette publique à 4 milliards, alors qu'en 50 ans elle ne s'était élevée' qu'à environ un milliard et demi. Elle a été doublée en 30 ans. Pour justifier de pareilles charges, il aurait fallu non seulement que notre outillage économique se fût développé, mais encore qu'i/ devînt irréprochable. Or, nous savons ce qui en est. Le port de Zeebrugge a coûté 60 millions. Il ne sert à rien. Il n'a plus 7 mètres d'eau. Il s'ensable irrémédiablement. Il ne rapporte que 25.000 francs par an. Quatre millions ont été dépensés inutilement pour le oanal de Gand à Bruges. On n'y travaille plus ! "Faut-il parler du canal de Charleroi eti du oànal du Centre ? En trente ans, les cléricaux- n'ont pas trouvé les ressources pour les achever. On demande en vain la création du canal de Liège à Hasselt, la canalisation du Démer, la réfection du canal de Louvain ét du cana-l de la Campine. S'il est un travail indispensable, c'est bien l'amélioration du port d'Anvers, qui doit rivaliser avec les plus grands ports de l'étranger à peine d'une lamentable déchéance.Le plan voté en 1906 n'est pas encore exécuté ! La loi de 1912 n'est pas encore appliquée ! « Pendant quinze ans, a dit iM. l'ingénieur Royers, le gouvernement s'est refusé, d'une façon absolue, ià poursuivre les pourparlers avec l'administration communale ». On a perdu un temps précieux à discuter le projet de la grande Coupure, aujourd'hui abandonné.. L'organisation des chemins 'de! fer est un autre facteur des plus importants de l'outillage national. Nous savons ce qu'elle est devenue entre les mains des cléricaux*, qui ne sont pas parvenus à équilibrer le budget du raihvay. tandis que celui-ci donne de grands bénéfices en des pays étrangers. Il y a pénurie de matériel, au point oue toutes nosi grandes associations industrielles, sans distinction de parti, ont élevé il v a peu de temps, une énergique protestation contre fmeurie du gouvernement. , Quantité de gares sont délabrées/ iLes travaux publics sont- 'Conduits sans méthode, sans programme. On est souvent) obligé de démolir ce qu'on a construit, lors-eru'on s'aperçoit de monumentales bévues. Le baron Apcion, sénateur clérical, s'est, plaint lui-même de l'absence d'études préalables (rapport sur la dette publique pour, 1913). Au ministère de la guerre, des mécomptes de 92 millions à la fois sont possibles et l'on ne parvient pas à les exnliquer !... De nombreux travaux sont ordonnés sans la moindre adjudication ! T1 se commet des irrégularités qui, ailleurs, ameuteraient les populations. É.t c'est après tout cela que les cléricaux ont l'audace de se glorifier d'avoir instauré le gouvernement de l'outillage national!... Pour le maigre rendement de leur gestion, la charge annuelle de la dette oubli-crue a. augmenté depuis 18S4 de 76 mêlions, soit deux fois le total du budget 'de la justice ! C'est pour rien...

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes