Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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31 december 1918
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s.n. 1918, 31 December. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p26pz52n2d/
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Mardi 31 Décembre 19j18 UN NUMERO QUINZE CENTIMES Mardi 31 Décembre 1918 ( ABONNEMENTS j ïïous prions nos anciens abonnés dc\ vous lair9 connaître leur changement, d'adresse et de *nus signalar de suite les irrégularités lui peuvent se produire dans l]c ser- Nos anciens abonnes seront crédités du montant de la somme qui leur r&Çicnt pour les mois non servis en 19U et débités des Im , numéros servis depuis le 23 novembre jusqu'au 1er janvier 1919, date à partir de la quelle, de nouveaux abonnements prendront cours au prix de fr. 8.00 par trimestre. 'Sous recevons dès maintenant de nouveaux abonnements aux mêmes conditions. JOURNAL DE LIÈGE PUBLICITE '—o— Demandes d'emploi pour 3 lignes 1.00 la ligne supplémentaire ^ ^ Annonces la. Avis de société la double n®sn« Réclames lû. Kpne 1.80 Avis mortuaires » *•}*' Faits-divers, fin » » 3.00 Faits-divers, corps » » Emissions, bilans, rapport. » » Réparations judiciaires » » Réduction* par série d'insertions. FEUILLE POÏiTIQlfE, LITTERAIRE ET fOMICMU, ~ FONDEE m ÏÏM REDACTION ET ADMINISTRATION : 22 , RUE DES DOMINICAINS. 22 LA MENACE BOLCHEVISTE Le sort en est donc jeté, les Alliés n'ia. i tervien'iront pas pour ramener l'ordre 01 lo calme <lans cotte malheureuse: Russie livrée ii tous les excès, menacée do ruine et He famine. Il s'est trouvé en France et ailleurs des socialistes pour s'élever contre l'idée d'arrêter les débordements du bolchevisme. Dans ce geste généreux de l'Entente, ils n'ont voulu voir qu'un mouvement de défense des classes capitalistes, une sorte d'étranglement du prolétariat russe en train dé conquérir l'égalité socialisto. I o tableau de ïa situation intérieure de la Russie n'est pas de nature à nous donner une haute idée du socialisme que l'on confond actuellement avec le bolchevisme. Les doux bandits Trotzky et Lénine, qui ont accumule tous les forfaits, tous les crimes imaginables, continuent h imposer lr règne de la terreur à Moscou et k -Pé-trograd. L'assassinat, le vol, le pillage, sont devenus des procédés de gouvernement. Ayant évoillé dans la masse les ins» tincts les plus Sanguinaires, ils se trouvent impuissants à endiguer le flot de îhaines meurtrières qui monte de toute part et ils bc bornent à présider une république qui, d'un bout à l'autre du pays, est devenue une immense jacquerie. Il n'y a plus ni police, ni organisation, ni travail en Rus-L sie. Le peuple vit des pillages prélevée sur les dépôts de denrées accumulées lors de la guerre. Lo pp'd do main-d'œuvre qui reste se paye au 'iioyen de l'or volé dans \ea bancrues ou de papier monnaie sans valeur.Tel est le tableau de cette Russie où, suivant certains cerveaux brûlés, lo paradis socialisto sorait descendu. Un de nos amis nous communique un document Original qui on dit long sur le politique bolcheviste ; il est ?ignê par ur médecin (français, lo Dr ©felloir, qui fui attacfeé à l'hôpital do Klew. « En certaines villes, écrit-il, les soldats sont les maîtres et créent des républiques locales dont ils s'instituent le gouvernement. Pour former leur milice, ils ont r* ernté leurs éléments dans les prisofis. 11* ■n* pouvaient mieux choisir. Le paysan s réalisé le partage des torres selon le droil Vlu pins fort, k main armée ; les plus faibles n'ont rien eu. Le nouveau propriétaire n'entend pas rendre gorge et il défend sor bien. >» Le médecin fait le tableau des villes er proie aux émeutes : on se mitraille au coir des rues : les vainqueurs achèvent les bles sés, leur cri vent les yeux. Il eut à opère;' l nombre do victimes, pendant que lo canon - tonnait et que s'allumafeht des incendies. t L'exemple venant de hhut, le vol sévit impunément. I.eS services publics ne fonction-3 nont plus. Les écoles chôment. L'Université fermée au nom de la sainte égalité, est transformée en établissement de bains. Les 3 communications postulas sont interrompues. 3 Le chômage est général, et dan» ce pays de e blé, le grenier d'abondance de l'Europe, ce I sera bientôt la plus effroyable famine I Tous ceux qui connaissent la nonchalan- 0 ce, la paresse, le fatalisme do la population russe savent jTnjv&neè qu'elle ne tentera II elle-mf'tïuj aucun effort pour s'arracher k la ~ tyrannie Ces gardes rouges de Lénine. 11 Faut-il laisser livrée k elle-môme, en 3 proie k toutes les horuurs de la guerre cl-T vile, à la morcl de compagnies de brigands - qui, comme l'écrivait récomment M. Gus-^ tave Hervé, ressemblent à celles qui ro,ni-, gèrent, la France à certaine» hcUÏÊS de la ? guorre de Trente An* T 1 11 ne faut pua titï dissimuler quo le bol- 2 chevismo esV un fléau dévastateur qui peut j devenir une menace pour la civilisation ' tout entière. Après avoir ravagé lo. Rv>:*i0, j. Il a gagné la Pologne, l'Allemagne, l'Au-„ triche, tous les paya Que l'affolement de ia défaite conduit aux pires folies. lo LéniUû et Trotak.r, aftrs de l'impunité, ne pensent qu'à comolWtor leur puissance. Ils RS recrutent des armées de brigands et de fo-a. n a tiques avec lesquelles, quoi qu'ellft fàâ'sb, l'Entente aura k cerovtfr Ui'i jour. En Alto lemagne, l'annrehlfc Qui continue à se dé-aI chaîner cor,Stikio lo principal obstacle oui né.aftCïàtions de paix. Devant quel gouver-m nement les Alliés se \rouvent-ils ? Le parti \a de ia guorre continue à travailler. Qui sait m ai, phis tôt qu'on r.9 le pense, nous ne Vcl'ut rons pa» l'Allemagne, rV-VVo-vée par Jja socialdémnf tfU'O-, prêter adsi^-*8 tance à la ÎUutëlfc boifncists ? pg 11 m plus possible alors aux Alliés de fte Cïoiser les buas. Toite l'oeuvre de la civilisation se trouvera donouve.au en dan-[ls Ser- a Ce n'esà pa^a sans inquiétude que nous )it avons pu constater qu'il se Pouvait fin Bel-ii- giquo des gens .pour osfcr preidrc \\llVlique-re ment la défense du rc^îîiie terroriste qui >n sévit en Russie. Ces roix son\ restées isolées jVLSQu'à co jour. Il est à etpérer que le sn I solûdo bon sens et la foncière hmnêtcté du in ' peuple boîge continunrnnt à aivoiv raison do ;s- ces dangereux illuminés. jqpaafli. i u m. DE LIÈGE AU RHIN PREMIERE JOURNEE De notre onvoyé spécial : A travers nos campagnes poudrées k fr mas et montrant encore, comme des bl<* euros mai fermées, leurs maisons ea iu Df.i et louirs granges inceniciiôes, nous awn refait, le chemin par où (déferlèrent en 191 les hordes déchaînées dea barbares av juird'hui vinculés. Ls long du blanc ruban quo déroule-1 route, lardée en maints endroits des lu formes débris de la retraite des Huns, no Tillo^es échelonnent leurs habitations reé téfsa debout. \"ok:i i'ieron et sa »?raiûid'rue qui pàt. <:le l'héroïque résistance nu fort ; A yen eu et son église où flotte un vaillant dire peau ; Herve ot. son riôtel de ville rasé Baîtlce et ^on tilLeiul séculaire, Mmoin mue du cataclysano ; enfin lion ri-Chapelle, n< tre dernier village frQntifïre, Des sentinelles belles nous arrêtent, ç."\ g-eant les passeprxrts, 'soudeuses par leur zôle lcts excès du traire dtes mark* Bientôt aprèf^ nous foulons la terre alli mande ; à vrai dtre> <15 sont les autos, a mablerwjnt mises v\ notre disposition pr ie service d'information de l'armée, <n nous transportent là travers (las paysage: enlaidis da voilas dont l'architecture es suffisamment .^îignalétique du goût ratfln de no% ennemis. Def torneilLes 'volent au-dessus de chgrmps, où ues bois de sapins dessinent le ca-jea noires d'un vaste damier. A certain 'moment, la route s'encaisse er tra des collines plantées de pins et donne 4 tel coin du pays un vague cadw tfîe petite Suisse, où s'agitent dw porsor 'nagea dignes d'être croqués pnr le crayoc sa voi>roux rie Hanei. Ces curieux CDSpeets, qui échappent a" touriste voyageant par chemin do fer, tiei: neni notre intérét en éveil jusqu'à- AiX-la Chapelle. Un bref arrêt devant 1 hôtel de ville fbaua l'offaremejnt d<!S ipassauts ébaubis quelques minute^ pour secouer la poussièir «e nos lualiits et- saluer, au fronton d^ *m< nument, l'éclair du drapeau fran^'ft%. Et la raralonnée dontimie, le lollg de mêmes routes désespérément longues, je lonn^cs de marronniers rabougris, et pre près k donner la nostalgie de leurs sœur d« Fraàce, ^i blanchies entre leurs ran géas de coudrions. Nous longieons quelque temps la îron tiôr* hollandaise Qxwrdée d'un triple ranij «"I* fils barbelés, qiii semblent empriseWftè: dans les m a.il les d'un grand filet \es mai sons riveraines devant" lescmclVes circulen les silhouettes falotes des soldats du princ< consort. ÎTerzogenrath, Rorschen déroulent fôtti Imagerie <le cartes coloriées ; Pttfîfenrlori pt Gerensweiler sommeillent jvu ïhiHeu do l'o campagne d'hiver. Plu» loin, Limiich s'évoiUc cependant au pas cadencé d'une com-j>ngnie française traviersant le villaiçe. A Bnal, nous croisons un gendarme et nou? suivons longtemps des yeux sa. silhouette filigranée sur île gris du ciel. C'est le mier belge que nous ayons roncoûîfcrà cîie-Pviis Aix et voici pourtant dc-jà l^'kelenz ^ni s'annonce par les ruines de Son massif donjon. , 'Jici, unfi halte de .quelques Instants pour ,n.ir - Je Tipin d'eau et admire,- l'espWe d« c a lu ne téléphonique dont la sollicitude du Jiiirgmeisln,. a entoure une quelcinquesta-tuo de Wilhem ou de Bismarck Nous ro partons ensuite, suivis à dpu\ cents mètres par un cycliste boise A l'horizon/ I %eau ,In moulin jetto le., w, ciel dans son désespoir de voir les étrnn d^ rIe™a°nie™8UeilI(ÎUSem™t mr ]cs Rheindalen ! Pmir nom enquérir du cbe KtoîW " °Wé notre Kor^: XK ma.T.Cn?'1'" "Mamr" nre forcé, auquel non/éclwppUs m nous lançant vers notre but entre deux Vengées île bouleaux, courant ù irators los gan^ueb lauves et le^_ toor4»ièrt*s. Entin, nous éteignons les /â«bourgs do Gladbach. Dopuis la fronière, iii nou« avons été pb-tudéa parle mauvais goôt national ^t b**. sés par les lourdes fantaisie* r^'uiVè arc>i. tocture grossière, noms ftVons du moins ju établir une |USte c\.H^traison outre loi ruines dont s'endeuille le chemin condui aant de Liège au seuil de l'ancic-n empire tomji, et ces habitations intactes dc-ut pect de bien-être nouà étonne. Les paysans ne semblent i)as avoir souf fort de la guerre ot ce n'est qu'en arrivan' ■•i v.'.aObach que nous verrons remprei'rtTV ùg la misère et des privations sui le visage des gamins qui se ^ngrègent pai curiosité autour de autos Gladbach - m mir-^ M^-.chen-Glad ï Z Ï? -1™ '>îllK- aoI)t J'. , arché essayai eut (le lutter ftVi', leurs rivalp^-inclèrev .li ni midi quand m\\'A traversons l'iné anlo HiMftrrf^'r^Jtrasae ot passons devan l* , ^aJ°r, lc-J^e, reconnaissaJjli çUéritefl tricolores qui flanquent l'on ire». Détail piquant : co «ont lya nianas eux-memeo qui dumit !'Vt f^\iYïiir les strier do leur» «»»«••« symboliques. Dans les r.i»* te démobilisas en man ^oau gri? «6 paraissent pas encore éveilléi a m realité de la catastropha Ils ont ro pris leurs trnjraux et en voici qui jmnvHt debout sur leurs chariot» et pç giï.tft'lt tramways, où s-oycrçoWshi les ftn»q\Vo'tto' des « porcsptrlces ». Ueftiftï'rt, &ès rAnvf'ùS rants déchu», eœ brawis-, dé«î iA. ntoRhu prolonseait notre f>ÏNml% tlfllis lturs mal I.i-opros antichambtSî» devront exhiber leui passierchein * us veulent s'éloigner quoimn pou d» Ift "ville. Notre vonsoance, comme nous î'oïpltguÉûi plaisamment un do noa guide», eofiatSlP ? employer envora ei»x Ion Mêmes terlïléj ilrin! notre dignité a'oUenwi tà HoWvSht : nos pro clamationo ne »>»} Qui k simple paranhra e* des loufs, no» (HlSoports rappellent i..nr. tUre d'fpfn 51 "S 35^0« hWOrsr Bï J îrrl 08} tm 8A*«« la gafe, 'mit ^ 16 coin d'une place, nwûvéfi 'd'Une géante statue de Bismarck. Dfe son massif piédestal, le chancelier dr fer contemple l'écroulement de l'empire qu'il avait cru consolider à Jamais. Nous arrivons juste A temps pour y subir les doléances de l'hôtesse elle pe plaint que son etehîteemé.ftfc a. 'iti inj'usUment fer-rnè ôft.'r l't'-'dftïitè belge et ollo chorcho au-pfvft ûtttag des influences que, les eus-fiions-nous, nous nous garderions bien tîé faire agir, En attondant la .HfV .1_ nous feuilletons les journ.iw*- Auprès de la « stammtisch » ^ ^i^itués absents et sous l'çeil exorbité d'un Hindenburg pour potiche. Ces journaux célèbrent le premier Nefil ; 5a!x en terme? angÇliqilèâ, capables d attendrir les (ïlllês «énslilÇs ; d'àilleliH): h entendra ces.bravé, fcTàrikcitôil ïpi'K dl!i vâlLJSî-î u,11 ( 1 pnwul eux que hf f'J eS. '"capables de nui- nîatu . ? i*î ,ct- (lont le sentiment de floc nr'n rc^^5 7i la nouvelle tardive Rûirr^ïi Commis par les Prussiens en ion» 2 Depuis l'arrêté interdisant la lecture des journaux de la rive droite, Celix-ci circulent sous le WiliilêftU H nv\Ci Le E?Soi,t ]i) H ^'cl'Huer Tagebîatt » nirt»v \ ^ Précjautiôus que nous pre- lè'la", ,ai^SB^4uf„ •Umér°' exelusivemen esur°ïe % Meht «n et les tcndS es lé„é«mt|ï??'USr ^ .f3c1'" pas ras- |s»!!WS«a; "irss.5 le rencontrer « avis s ^V-°nS é,é ébaIlis ^n(e . iSJnteeiîSST Cla"S Une a- ville.^ C,eest%nmornpnft0^S ip0Ur visiter --ont pour ne6^"^'! 88 U'e S est m,se h '-omber, confondant tout dans une tristesse sans nom, et c'est à travers un voile humide que nous apparaît le théâtre, mastodonte informe dont i'architecture baroque ne n'offusque guère de la cheminée géante qui tntusque le. façade, Nous sommes bientôt du É&uil aë l'ègiisê, cohsti-uction en style rhénan, amoureux des ornements et des couleurs violentes. Nous pénétrons à l'intérieur. L'obscurité est profonde : une unique lampe éclaire le sanctuaire, comme une Ame qui veille dans la mort des chpKeâ. MitiS Voici que lô temple s'illumine et découvre le vaisseau, vibrant, chaque dimanche, aux accents de la « Brabançonne » célébrant quelque Te Deum de victoire. L'abbaye où se logent les bureaux du Rathhaus est aussi inuressante avec son portail aux armes do la ville et son église XIIIo siècle, relevée d'arcs en tiers-point et meneaux à l&rt-cettos.Notre prottteïMjtlê B'ftchè.Ve à travers les rues où lèà étâlàiges des magasins sollicitent notre curiosité. Rien de plus original que côs costuma en papier dont on a tarit parlé. OUàiit (ili^ prix, ils sont en geriériil iïiflihs élevés que che« no,US fit cel;tain3 de nos confrères en Promeut pour faire quelques achats. Comme pilotes à travers la ville, nous avons, outro M. Hemrion qui nous accompagne depuis Liège, l'impeccable officier d'état major M. de Mr,ef, dont reSquH.O amabilité en ffllt Uii des pliis sympathi-qtlOs ciceronj. Son talent d'anecdotier nous égayé aussi de quelques histoires typiques. A preuve celle où il nous montre un officier belge astreignant son hôte ù subir, chaque soir, une heure de conférence sur les atrocités commises ches nous p?>r compatriotes I .Mlliê la journée doit se terminer sur une plus impressionnante visite. Le général Michel, commandant de l'armée d'occupation, a, en effet, consenti à recevoir los membres de la presse en son gjrand quartier. Celui-ci est situé dftns un niagliiJiUû!! hOtyl, Abi.',,-b,of: ëii,piieiil &eiir dé la vllië. Lé bUrëâai du chef de l'occupation est aménagé au premier éta©o. Au mur, des cartes où se colorent los différentes zônes d'occupation, de plus un pian de Gladbach», L'ameuhloînent est simple et luxueux à la lois, sous La caresse des" lampes électriques.Le lieutenant Hem-'icwi nr/u« présenté ft)' a>iiûrai, tftii seuiMite lit bliinVïtiiie 61 hoUS ^dr&s^ d€ chdleureuses paroles, rendant u la presse belge un honjanoge <;ont, nous sommes heureux et confus. Il nous dit en-suit3 toute son admiration pour des magnifiques artisans de la victoire, s'attendrissant au souvenir des heures die sublime compagnonnage rmi'il vécut a leur côté et. nous dcinfUïaaîii ae l'aider A nuettrc pleine-ment en lumière k>§ ^iipërltes .qualités de no? troiijnèrs; de tous ces mtrciôât&* MroS tjiui h'bht j-dm ai s i\'i rVlôticlie, mais qnii n'en sont pU8 moins les «cujls et isplendides i surhommes. 1 L'entretien so poursuit ensuite autour de la table où l'on vient de servir le thé. Le ► général nous assure qu'il a été décontenancé çjir Ji'cttUyjdn Efpu^.we yfe M stfVpriô ineil dG's fois par leur extraor^i- , retire candeur. , N'est-co pas lui, en effet, que tout rê-, cemment, un gros ind'ustrfel est venu du. mander la permission .le OotltlWHif \ M# t <n»er doj <A,,s f-i A te* (ivl-er A l'âfmêe' U-k de lit «Vc. dr'ditf ! , Vi^SL^' wm tl.'uni. r.'lR'-iWli'otl WiCof-, r. ^ ilvtî'it flôs sob vÈîlJîà- r P'fV.giient que d'une chose : h vl^hC.e do nouvelles. r ti ni0'1 ff^^ral Michel insiste tout par-r ;uV-tércm:nt pour que nous fassions eo'A- • a ilre au public le grand betjcin (lô . b\ de ieux qa^prolh-çlH. nHs WrHa ïîétvri^: !; «R» fe'reiit pllSS le. glaise Z «es r.mchucs. H demande qu'on ne les oublie pas — et comment les oublierait-on ? Un biï.llon c!.° ^ foot-biP, un journal, un livre, c'est tout >l ce qu i'Aieur faut pour attendra le moment e du rctwrr <léfln{lJf. u ^ '<i.'M-Vit.Hlï!jr cV'peéns nous don ne UioUi.e d'intéressantes exp!ic:#.ons sur it la façon iont s'effectue Je rapatriement des prisonniers, et se déclare entièrement sa-tisfait.15 ,. O.G. e«t, d'aUJgur^ «ri nonihù'tnica2 r s?, 1 bwSl ' ^ s mis «; fe ïrji C ! M, lés èUUsé» (le P armistice, n même où nous conversions, i V^nsh d str» la"rf «"n d'Mre ren" r denv / e3.»aYSe8 tlU retard s»bi POT J Ts °mc%B. Partis le matin pour e la visite des comjb... • 'inus »uf réiiitfaii*. ifj L» 1® SWitteU que iu : 'piBltvioris t.odS ênVprH 5,>ri aH.niirable t énergie, le chef d'é?4t-rnajor noiis fit faire îî n'llrH 05 1>uroawt- Cette visite tiinrq.ierri . la lin du progranimn de bbtfe jirémiêre 5 J.ourtée Demftffl, li!,s par Cre(e,, i e; ReilSS, pour le Rhin. x. B. 5 -j-rr. " w ' LE PROBLEME 911 CHilMAUE n f '"># • _ Il y aura ciu travail en Flandre, niais ailleurs ? •• puMfcs Anieél8' «hllilstre (lés • , 'f r,'°W,>'"P jf rfus angoissant pfiuWtre . SWTiW celui clù i'hômag-fe j :,iiu ùeVenir les centaines de mille ■chômeurs involontaires ? Que fait-on pour s eux ? Quelles mesures comptât-on prendre | pour faire cesser cette situation ? 1 Nous sommes allé demander ù !ML An-eeel»? eo qu'il on pensait. Quel problème, nous dit-il tout de 1 elijte: et •Combien angoissant, et combien difficile ;i l'êsoùarë I J-l nous préoccupe depuis longtemps, et nous en aVonfc causé' souvent, mes -collègues du ministère et moi. Dans certaines régions dai pays, surtout, la situation est délicate. A Garni, notamment, de nombreux ouvriers qui travaillaient pour les Allemands et. qui pouvaient ainsi sd tirer d'affaire, sont actuellement Voués ati chômage complet, ('/est la misère totale qui nous a émus, et qjui nous a déterminés, M. (lV,no]Cters, notamment, -à ^uver pour eux coûte coûte du tra-vnil "" Il y a deux jours, deiis rorpi '^8. ,noais sbiîîi Urr'iv^éM des syndicats socîai,et^& e' chrétiens, deuX iWfu.ôten pressant3,,no^,? déni an dan t de la besogne, et laissaî?1 trevoir les difficultés qui .pourraient se j/1; senter si on ne remédiait pas i/mmédiatt " nient ou chômage. Tout de suite, d'accord .alvCc M'. iDrtTacroiix", j'ai télégraphié au bourgmestre de Gand de décider des travaux publics pour occuper un jrrand nom-| l?re de «ans-travail. Le bourgmestre n"a pas i;erdu sen tenms. I! s est mis en rapport. avec l'autorité militaire qjui a cédé S70.(XX) mètres cubes de gravier à déplacer ce qui donliora du travail pendant plusieurs mois à plusieurs centaines d ou-<wier&Hes travaux d'utilité pdbliqUe Sêroilt en. U'ejU'lS dtihs d'auii'es localités, pour obtenir le plus de résultât iJo*F»ib'le: Ainsi,- k Anvers, on commencera încessahlin^nt les travaux de démolition de l'enceinte fortifiée. on comblera les fossés, on ouvrira d^s brfiches pour rejoindre les communes àiAmirbftlne^ IÀ aussi existent de grain-dûs quantités de gfàvîOi' (Ht ^hûn, qu'il va falloir déplacer, et M. llonkin nïêttfû V»'Rb sèmblablement à notre disposition les w<L-g'ms nécessaires. M. Van Gansberg, directeur du département, se rendra domain même sur place pour examiner ce qui peut Are fait>. — Oiti-s iHon>(ieur le lîfl'inistJi'e, mata ceci est particulier à deiiS régiofiS seulement, Ailleurs, quo comptez vous faire ? 1 — Ailleurs ? M; Anseele ouvre large ses bras. — il ést difficile, dit-il. il est impossibl' ïliAtlifi lê tJFtMiltytîc powr le pay.-oiitier. Nous manquons de CéléplloIlC;. flG té h graphe, dq postes, de chemins de fer ra pides. Nous sommes démunis oe tout, et n< pouvons faire l'impossible. Mais aussitô q}ie ries moyens nous sont signalés peau remédier nu chômavge. nous nous metton: dît tr.'ly.ilii, Suii".ilôs^iîljî.-îi'ci'; T'e cpi'iî faut clest. aller vite. J'ai le potfo'oif, Je illârïli' droit au bu,t. je peux tout... .Mais il se reprend, et avec ce sourire ga min que connaissent ceux qui l'approchcn fréquemment, il ajoute : — D'accord avec le patron ! - 12!.1(# moiisieUi' le ministre' lâi quel état se trouvent-ils ? On y travaille, et activement, je /vou: prie de le croire. Le canal de Ternéuzci s^ra bientôt remis en état, et d'ici quelque, jdurs, la presse gantoise sera invitée : voir ce qui a été fait. On remet en état 1 deujXi grandes écluses dp l'Iiscaut, on dé blaifi m tîéiicti'c «:;1 ilMllsj-V, le eanttl iln ,1; Sambre ; on fail ce qu'on peiit, on iitilcf autant que possible les chômeurs ; on ré pa.re les routes de la province de Namur qi:i sont dans un état pitoyable, et où \< général anglais Orto,s'est mis à notre dis position. On travaille au port de Bruges, au per d'Ostende, ou s'entassent également d'im mèilSeS QUilniité? de. ^i-ftvier j O.fi. {î'ocCuj1" à draguer lo port d'Anvers, si Ibicn qui d'ici peu les qua.is seront déblayés et K-na vires pourront arriver et ^décharger, l'en trie du port étant libre. — Toute cette besogne demandera-trelL beaucoup de temps. — Ah ! mon cher monsieur, ne me de mandez pas de faire de théorie. A chaqu jour sa peine, et nous finirons bien pa en sortir, Que chacun ait de kl bonne vo lopté, il en faut, et l>6fiUC0Up QU'oti h!i fasse crédit. Comment voudriez-voilà qii bi prisse envisager en ce moment le pro l>K;mo dans son entièreté ? C'est impos ?1T)le, ayons de la patience ; trichons d'aï river nu bout de l'hivor. Alors, tout iii IlliOUS,. Mais en attendant, monsieur le Uii nistre ? — En attendant ? Que pùis-je faire poui les textiles, par exemple ? Là où les mé •iét's ïMûit pas été détruits, lo laine et 1< y'owji ,.. mdnqi\ent: ynaiifl, l ï^h'font le1 lyauts-faurneau*. et 1q^ la^mlSirS '/ /Sari! KfcHS àinS jieui-Ctrd, paà avant; Nous connaissons en ce moment le ré gime des expédients : patientons, faisori: notre tâche au jour le jour, nous finiron: bien par triompher des difficultés. Et comme je fais remarquer que ton SPlii.i ÛÇprk. Je Mtty&iL de, Ja .r* ■ CoHsmtC^iOii «•:'.'••".!!! tQllî Ci";• niJa';r.- ce, que tout cela ne mettra pas encore fii au chômage dont souffre la classe ouvrière M. Anseele conclut : -- Sans doute, sans doute. Mais, ce qu'i 'faut, avant tout, c'est parer au plus pressé Qu'on,me si^hàje des travaux à entrepren #r?i n JiBgwr. a laut, je le répète c'est ne pas se trompe-dans les moyens et ne pas perdre de temps MÉBBÇB ÉTRANGER CALAIS A BIEN' MEftl'l'H DE LA PAUME Notre confrère le F h arc de Calais et du Pas de Calais publie, dans son numéro du 1U décembre, une statistique des attaquer, aériennefl'ët bombardements dont la ville a W r!,i ' ' 'i r îldûi li>l4 jusqu'en 1918. En voici la.récàViiÙhiïiW j Boiribardement par zeppelins, è Boinbardeinèrit par avions, 65 Bdmb'ardèifiCpc par. nier. 1 Lés ÀiitiBla Tî cï f : dm jf.fç kijf j a ville 1913 tombes ; 19 bombe» incendiàli'^S j tor-pilles aériennes. Il y eut en outre 1 alc-r-t-CS' sans bombardement ; le nombre des l.ués occasionnés par le -jet-de bombes fut iîd h nombre des blessés, de 4?3. On a caiclflé ;fv^ V.^«mbro de coups de canon tirés par la défense âïi Valais contre les avions a été de 25.553. Los dégâts occasionnés par les l>ombéS sont évalués à 28 millions de francs. ENCORE UN HOMMAGE A CLEMENCEAU ioOfilCYidc#, 29- — Sénat. — Le Sénateur Julio Mettficû Soca directeur du journal El Hia, et l'un des hommes les plus en vile ctè îfi ^Q^ïveUe, génération, a déposé une motion demanftar/f que l'on place à demeure, dans le salon de réception du Palais législatif, le portrait de M. Clemenceau, Président du Conseil des ministres do France. Le Sénateur Soca, après avoir fait l'éloge de M. Clemenceau, déclara qu'un tel hommage s'adresserait, à l'homme qui a. représenté avec le plus de relief et de puissance l'esprit latin et que cette manifestation témoignerait du rapprochement, qui s'est produit entre les nations et les hom-mete de l'ancien et du nouveau monde. ANGLETERRE DANS LA MARINE Londres, 30. — Le ministre anglais de la navigation a. fait des déclarations fort, optimistes A un correspondant du Daily Mail : «Nous conserverons certainement notre ancienne supériorité et je crois même probable que dans quelques années, certains de nos concurrents seront enchantés de nous revendre les navires qju'ils 'construisent actuellement pour nous battre. Noua avons naturellement un grand retard à regagner, mais pour l'instant on construit en trois mois, rifX).00<) tonnes dans nos •h«ntiers. 147 navires de modèle uniforme «T, * en mer et 185 viennent d'être lancés. , »' 1 instructeurs doivent néanmoins dé-^ l;„ 'e grands efforts. La situation est \ améliorée. L'armistice a permis J J A-,. " "un grand nombre de navires, de oisoos<;r <x r Pfcusieurs Sont partis pour l'Australie afin d'y embarquer du froment et d'autres y> vres qui y sont littéralement amoncelés. Dans très pou de temps, les navires neu-i. très qui naviguent ]>our nous verront résilier leurs contrats. '> s LES ELECTIONS ANGLAISES i- Londres, 28. — Voici les -résultats des a élections i :S Elus : 3J4 unionistes, 127 libéraux, 10 so-i- cia listes. Tous appartiennent à la coali-a tion. . . x 1* En dehors de la coalition sont élus : J/ lr partisans d'Asquith (Asquith lui-même a écliotlé) 'f 48 unionistes indépendants, 5 di-n vers, 00 membres du labour Partv, 1 fémit me, 7 nationalistes, 70 sinn feiners. Les résultats dfc trois districts sont en-•- coiXi inconnus. i. La caultiiott dispose donc do iil sieges, Se «rui m dortne U11C ijajonté de 2JX sie-çûs i'.n rSdliW iii majorité ^st encoi e pi us grande. Lloyd Geatg» « obwttfl yna Ç-an-de majorité. Cola est probablement au au .s vote des femmes. a. Tout le monde regrette qu Ascjïïn» ait a. pefdW pon siège. 11 est également regt&l* ,e table qÛG Konna. Runciman, sir Jain H Simon et Artluu'i' MeÉltoon n'aient pas été n- réélus. Le-rédacteur bidfî wiuiu du John ,s Bull a obtenu une grande majorité et cela t n'a étonné personne. Il est plus étonnant n qu'Hpréw» «e epui s'est passé, Pemberton D*\-fci/ig dit été r#ltl.- t ^ 4 La défdlté ëiimè p«r le Labour Party ,,t est le nésudtat de la faute qiu'il a commise en retirant ses membres du gouvernement. Les ouvriers ont voté sans S'm-, ? qiiiétec de lours leaders. ALLEMAGNE HlNCEN'OUiiO Ut LE COMITE D'OUVRIERS ET DE SOLDATS j DÉ BSlïLIN •s Amsterdam, 28. — On a aujourd'hui ici e- certitude que Hindenburg et le grand état-la major sont intervenus énorgiquement à :•? PelTiii (U«s qu'ils ont connu la résolution de la conférGhc'd ÛSp conseils d'ouvriers et r, de soldats portant que, dafrénavant, le poule voir militaire, à l'intérieur, filt ex'er'c'6 p>tT les conseils d'ouvriers et de soldats qui prendraient simplement l'avis du comman-rf. dément local. Le général Cramer, dépêché auprès du gouvernement -Ebert-IIaase, a j.p protesté absolument contre ce transfert'de -c rautorité militaire et a dit, de la part du mareCridl, tjue. si la résolution du comité général d'ouvrier» Ao. soldats était mise en vigueur, HindenbtU'i? l»/? désintéresserait du soin de mener à bien la démobilisation et de ramener les troupes en ordfô â leurs garnisons. " Le. gouvernement Ebert-IIaase o avisé le :! conseil cetlh'flj des intentions de Ilinden-bùrg, et le conseil 3 immédiatement cédé. Une note k l'agence Wofff n annoncé qim ' l tout on adoptant en principe Ut résolution ' dë ia conférence, le »:onseil cenfral jugeait inopî)ôf'{l?ti, c pour des raisons pî» T tiques » de faire aCttiaUement aucun chail-" gement dans le fonctionnement de l'auto-rité militaire. n- Lfib MAWSTATIONS DE BERLIN. — LÈ'§ VICTIMES 3r Zurich, 29. (Havas). —• Ofl apprend de 6- Berlin qu'au cours des manif6Sffli>«ns de 1° mardi à Berlin, le nombre des tués durait c® dépassé cent. ON S-E BAT A POSEN Beriin, ~ V'eïMlffidl, des combats de rîS rue ont eu lieu k Posen efiti'ff Allemands et !S Polonais. • -, * De source allemande on déclare que les J11, soldats allemands étaient furieux de voir la population pavoiser aux couleurs des r»îlfiées contre lesquelles ils s'é-,n taient !)aUu'§ l'iWdâ.ttt plu» de quatre ans. "e» La bataille fut provoquée par h fait que les soldats allemands arrachaient Ids |1 peaux étranger». ;é- Avant qu'on on vienne aux mains le gé-f}- néraJ allemand était entré en pourparlers 'il avec la mission anglaise et les Polonais, ër ftiAie n'avait pu obtenir aucun résultat. 2 PiUêSW L'ATTITUDE DES ALLIES ENVERS LA RUSSIE Londres, 29. (Havas). — L'agence Reuter annonce que le. gouvernement bolcheviste a fait ti la Noël une nouvelle démarche au-nfés> des alliés relativement aux conditions fP jï.'ïfi?: L'Js conditions offertes maintenant / différent de etillca présentées le mois passé [h par Livitnoff, par l'intermédiaire du gou-i'u vernement norwégien, mais aucune répon-eti se n'y a été faite parce qu'elles n'éma-a naient pas d'un gouvernement reconnu par les alliés, parce qu'il ne représentait pas la Russie. ' La situation demeure donc inchangée concernant l'attitude générale des alliés envers Ja Russie. »13 Aucune déclaration n'a été faite au su->r- jet' de la politique dds alliés, la question •i'- éiant actuellement à l'étude. es Dernières Nouvelles DE LA SOIRÉE A LA CHAMBRE FRANÇAISE Paris ,30 (H.). —- M. Pichon, ministre ries aXûiires étrangères, a déclaré "iài (la Chambre que î'état-major général étudie la question de l'emploi des ports du Rh. a pour le ravitaillement des réglions libérées et des années. Une commission a été nommée pour examiner la question de l'Escaut. Cette question, a dit le ministre, est maintenant so-Irtionnée. L'embouchure de l'Escaut et île port d'Anvers seront employés pour le rapatriement des iprisomiiors. LES PROBLEMES A RESOUDRE Londres, S0 (II.). — Interviewé par l'Ob-sc.rver, Sir Robert Cecil a déclaré notamment que les «problèmes relatifs aux Dardanelles ,au Danube et à l'Escaut doivent être résolus par la Ligué des Nations. SC.HEIDEMANN SERAIT EN FUITE Londres, 30. — Un télégramme d'hier soir dit que Schieidemann est en fuite et que le gouvernement Ebert a virtuellement cessé d'exister. GRAVE EQHAUFFOUREE A ODESSA Londres, 30 (IL). — Selon des informations reçues à Londres, un combat se 1 • s'est livré à Odessa. Les navires de guerre franco i- y participèrent. T.es Français, d'accord avec les autorités locales, débarquèrent 5;(Kyj hommes pour maintenir l'ordre dans la ville, ('.'est alors que les forces locales tirèrent furieusement sur los troupes, leur occasionnant des pertes sérieuses. i,n On ignore encore si les troupes françaises ont occupé Odessa. Mans c.uô les cas, il serait temps, croyom-:u- nous, qu'une intervention énergique des si- Alliés lasse cesser l'anarchie oui ioinle de plus en plus se propager en Russie. LA SITUATION EN POLOGNE les Paris, od ,(K.). — M. heupel, envoyé en mission par le goon, -nement polonais, a so- reçu les représentant de la presse aux-Lli- quels il a déclaré <çiue la Républiqu'e iiolo-kinaise fonctionne ivguiu'renient. Les élec-37 tions auront lieu lè &S janvier et la Cons-a tit liante sera nomn^ée au dé Dut de février, di- Le délégué polonais don ia~ ensuite des ni- renseignements sur le désarmement allemand et autrichien en Pologne et en Gali-bii- cie. Ce désarmement commença le 10 novembre, après la fuite «lu général Von Bes-es, s!er. A Varsovie, les troupes allemandes ;iè- résistèrent trois jours. lus Tous 'es documents relatifs k l'occupa-îii- tion de la Pologne démontrent toute la ]>ru-au talité J)oc-nie "-t le départ des Allemands fut marqué en g-éîoérail oar des désordres et des ait massacres. A, .Len:i.erg, 200 commerçants dU juifs fuirent tués opiès le nilla.ge -Je leuirs im i/«ntiqfies. J.Oûc» i-'oio.nais furent tués en été Ukraine. h n Actin Jicment, les, AUemands ont cncca-e ela une armée, de VJ nomimes en Pos ant na nie pour défendre la' flronlicrct russo-)>(. polonaise. LA SITUATION EST C.IUTIO.UE A COiNblVNTINOPLj; du- Athènes, 30 (H.). — Les journau'* publient in- une dépêche de Constantinople aj.nnouçant cpj'à la situation difficile régnant »dans la capitale de l'empire ottoman, le l;anh c-m-missaire britannique a ordonné à l'eacadre anglaise de débarquer un détachement', d'infanterie de marine. IN •— . :af Radio-Télégramme de Paris l()^ Communiqué par le G. Ç. G.' ou- LES ELECTIONS FRANÇAISES :iui Les élections françaises auront lieu au ^n_ plus tôt un mois après la démobilisatioix '•Pé générale. a M. Pams, ministre de l'intérieur, a dé-(jle claré dimanche à la séance de la commis-tlu sion du suffrage (universel, qu'il était au-torisé paa* le Giuiverpcmient à annoncer que les élections législatives auraient lieu au •oit • Plus tôt un -mois après la démobilisation C générale. EN BELGIQUE En l'honnavr cio R/S. Maison Le nouveau miirt^re de la Guerro, M. Masso.i, a été l'obj.et de vives manifosta-llbùs de sympathie, mercredi dernier, A Mons, sa ville natale. Successivement, lo Barreau, dont il fut le iN&tcnnier, le comité d'alimentation auquel ii' .uit, pendant la guerre, une part si agissante, et le conseil communal où il compte cV unanimes sympathies, le fêtèrent et le congratulèrent. Ses collègues du conseil It.'ii offrirent un album artistique, et l'on reti ouva dans les caves de l'Hôtel de Ville — oubliées par les Boches 1 — quelques boi "mes vieilles bouteilles que l'on vida en l'i donneur du nouveau ministre. Ei'jtî'S' ^cnctïonnziirGs' L.P conflit qiui a surgi ià l'adminit tration des posî'î» entre les agents qui se so nt mis k la disposition des autorités alleiL andes pour assurer le service, et ceux qui o. nt refusé jusqu'au bout de signer la déc lara-tion de loyauté exigée? par l'occupant, est toujours -à l'état aigu. M. Rênkin vient d'adresser la circulaire suivante aux intéressés : <t Je désire que toutes discussions cessent immédiatement entre agents <« sigma-taires » et «i non-sign.itaires ». » Le bien du service, la justice et le bon sens sont d'accord pour «l'exiger. » Les agents qui ont .>igné la déclaration de loyauté ont obéi à des instructions venues de l'autorité supérieure. Par conséquent. ils sont couverts, ^t aucun grief ne peut leur être imputé. » Les'agents non signataires? ont été mus par un mobile hautement respectable. Nul ne peut le leur reprocher. > L'autorité saura réprimer los fautes commises contre le patriotisme. Elle le fera avec le calme et la fermeté qu'exige la. justice. Mais elle ne tolérera pas eue, au. grand dommage de la cohésion nécessaire du nersonnel ,on perpétue des discussions oiseuses. » Les germes de division semés dans lo pays par la perversité de l'ennemi doivent être extirpés. >* J'espère que tous les agents comprendront quo c'est leur devoir patriotique de m'y aider avec abnégation et bonne vo-Içftté. » Los ministres belgros à, Londres Une dépêche de Londres nous a annoncé que M. Delacroix, président du Conseil, et M. Franck, ministre des Colonies, étaient arrivés à Londres. Ces messieurs vont organiser, à Londres, le « Crédit » de la. Belgique en vue de faciliter les rapports industriels et commerciaux en Grande-Bretagne. Ils rentreront à Bruxelles dans le courant de cette semaine. Les professeurs de Gancf Les illustres professeurs de l'Université de Gond sont unanimes à louer la culture française et à considérer la flamandisâtion-de cet établissement comme une calamité pour la Flandre. Or, ne doivent-ils pas être écoutés ? Leur patriotisme ne s'est-il pas affermé avec éclat? A côté des Pirenne et des Fredericq, qui ont été déportés et ont acquis de cette persécution une nouvelle gloire, il faut signaler ceux qui ont' été traqués ptir les activistes et ont dû supporter toute:; les avanies. Il en est d'autres, comme M. Maurice Delaere,le célèbre chimiste, qui ont franchi les fils barbelés au péril de leur vie pour gagner l'Angleterre puis Paris.Tous ont donc mérité de leur pays. Or, ce serait leur faire injure, montrer une ingratitude lamentable que de modifier l'Université de Gand dont ils avaient élevé le niveau moral. A l'Association catholique de Bruxelles L'Association catholique s'est \réunie sous la. présidence de M. Wauwermans, qiui a célébré la libération du pays et fait appel â toutes les bonnes violon tés pour ar- I river rapidement ià une restauration de la prospérité économique. Divers orateurs ont parlé en faveur du Suffrage Universel des femmes et un vœu /wi na cfinc o fit â «Yrlri.-vfrt

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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