Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 17 Maart. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/st7dr2qd7k/
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Mardi 17 Mars 1Î -r-r i r k /<»■«>• » x »•« -k-rrai • Franco en Belgique Un an : i8 s » » 6 mois : 8 fs » » 3 mois : * 4 fi Franco en Hollande Un an : 22 fi » Union postale » 32 h On s'abonne au bureau du Journc et dans tous les bureaux de posU ADMINISTRATION TÉLÉPHONE S67 JOURNAL DE LIÉGE Annonces. . □ la ligne, 20 ceni Réclames. « . ■ » » 40 cenl Faits divers . ...» 1 franc Réparations judiciaires » 3 franc informations financières » 3 franc àvis de sociétés i« pente %» 30 cent Émissions. 1 franc RÊDÂ0TI0N cru. •< r nni iTimiE i irtro«me zi pntâ&trDmftt t tftsmcc cb rr iriwm,iMti^a-KgrafaagqEasag: 'étranger FRANCE M. Caiilaux sur la seîlotte Continuant sa campagne contre M. Ca: laux, M. Caimette publie dans le Figaro t lac siniile de ce qu'il déclare être « les not bienveillantes mais maladroites qu'au le: demain de son élection de 1898, quelqw mois avant de devenir le ministre du c bine!, Waldeck-Rousseau, notre ploutocra démagogue a bien voulu tracer de sa fir écriture pour les historiens de l'avenir • plus particulièrement pour ladite..r d'ur publication sur les membres de la Chan nre des •députés. » Voici le texte de ces notes : « M. Joseph Caillaux, né le ô0 mars 18: —ï fils de M. Caillaux, député, sénateur c la Sarthe, ministre dts travaux publia ministre des hnances, mort en ls96, Prés dent» du Conseil' d'Administration de 1 Compagnie P.-L.-M., — licencié eu dro — reçu le second au concours de -l'Inspei tion des finances en 1388, nommé, à 1 suite de ces épreuves adjoint à l'Inspee tion générale des finances — nommé e 1891 inspecteur des finances de 4-e classa en 1894 inspecteur de 3e classe, en 18£ inspecteur de 2e classe — dtoargié de n onéreuses missions en France et à l'élrar ger — choisi comme maître de conférer ces à l'Ecole des Sciences Politiques, o il enseigne les impôts — auteur d'un tra: téi technique intitulé «Les Impôts en iFrar ce» auquel la presse a fait le me-ille'u accueil. <> M. Caillaux s'est présenté àuw élection législatives comme candidat républicain progressiste. 'Dans sa profession /de fo il a rejeté l'impôt sur le revenu impliquan soit déclaration, soit taxation d'office. I] , invité les électeurs à se rallier à la devis qu'il a inscrite au bas de ses affiches e qui marque le double caractère de s; candidature : » Ordre et progrès dans la République. Mme Calîlawx tire sur M. Caimette Paris, 16. — On annonce que cet après midi, Mme Caillaux, femme du ministr «des finances, a tiré plusieurs coups de re volver sur M. Caimette, dans les bureau: du Figaro. M. Caimette est blessé. Les détails manquent. ANGLETERRE ^'Cquniûfô européen Commentant la récente campagne de h presse allemande contre les armement; russes, le Unies éorït : Ce /lui, le succès momentané des efforts de .l'Allemagne pour intimider la France en 1905, alors que la Russie était affaiblie par son désastre un Orient et par sa rêva iution intérieure, qui consolida la Triple Entente et poussa la France à l'effort mi litai're continu qui vient maintenant d'ô'tn couronné par ie retour au service de tr-oi; ans. Ce retour est une conséquence directe d( l'énorme augmentation de l'airmée allemande, augmentation considérée comme indispensable après l'écroulement de la Turquie en 1912. Et même avant cette mesure, la situation psychologique, sinon la situauoi: militaire, avait changé au désavantage de l'Allemagne. L'esprit nationail en France avait été 0 ce point réveillé par les erreurs répeteet de sa diplomatie entre la visite de l'empereur d'Allemagne à Tanger au printemps de iiL-5, et l'envoi de la rantlie-r à Agadii en automne Tj>11, que la France était devenue insensible à toute intimidation. L'Allemagne était encore la plus forte, mais pas au point que la France fut obligée de se soumettre, à être traitée par elle autrement qu'en égale. L'augmentation rebute de l'année allemande a encore ren-fiu la situation moins ïavora'ble pour l'Allemagne qu'elle ne l'était avant. Elle a donné un exemple que non seulement le .France, mais aussi la Russie s'est sentie tenue ae suivre, et la Russie a sur 1 Aide-.magne, en raison de son énorme et toujours grandissante population, un avanta ge plus grand que celui que l'Allemagne peut avoir sur la France. Le résultat est désappointant et le désappointement peut être au nombre des prin câjiûdes causes de lia crise d'excitation ner-veuv:-, des « alarmes sans rondement » de la quinzaine dernière, et aussi de la théo .rie d'une « guerre préventive ». 5\7ous croyons que l'alarme et les commentaires cesseront. Une guerre préventive est 'jours la situation très douteuse que Bismarck repoussait. I! y a place en Europe pour toutes le: nations : il y a place pour leur rivalité industrielle et commerciale ; il y a place même pour leurs armements, puisque ie< •armements effectifs en ce monde impar ifait -sont la seule garantie de la liberté e de la s xranté nationale. Mais il m'y a place nulle part pour le: prépondérances militaires excessives. Tel a été ie principe fondamental de !< jpG.liLicj.ue étrangère britannique depuis biei des siècles, tèl est encore aujourd'hui l principe directeur de cette politique, et nou .croyons fermement que de ce principe dé ' pend Ja paix de l'Europe et notre propr Sv^curité. vapausT belge on ciëtresee JLonîSres, 16. — Le vapeur belge liucc fe.st est désemparé au large de Newqua (Cornoua'Ues). Le bateau de sauvetage se prépare a a 1er à son secours. La tempête continue. Londres, 16. — Le vapeur Bucarest, r paré, est parti cet après-midi pour sa de tination. ITALIE U - oxinw») montai se r>erug£i Rome, 15. - La Tribune put-lie une d Bêche do I' loirer.ee annonçant (jue le trib-iia! a ciïarcé le professeur AmaJfi, dire tour -de la maison d'aliénés de San-Sah de- procéder à i'txamen msiital de Peru gia, l'auteur du vol de la Jocoiulc. En conséquence, le procès a été ajoura U:'j ma! inconnu Borne, 16. — Le Messagero aimon nir i-ne vingtaine de personnes de la pi vinte du Trcntin ont été atteintes d un m inconnu. Une Commission médicale est s les lieux. SUISSE î_c retour câes cigfcgnes Genève, 16. — Les cigognes, messagèr du printemps, ont à nouveau fait leur a oai '..iom gions du pays, notamment au Val de Ru ù Savagnier, Chézard, etc. „ Gisements d'or ? Un habitant de Lugano, M. Victor R daelli, vient de demander l'autorisatic d'exploiter les gisements d'or, d'aluminiun 1_ de graphite et d'autres minéraux, qu' n prétend avoir découverts dans les terr ;s toires des communes de Gentino, Monts 1- gnola, Carahietta, Agno, Barbengo et Pan :s ii0- ■ë RUSSIE ^ La tempête sur la. mer d'Azoff Ekaterinodar, 15. — Voici des détail lG sur la catastrophe qui s'est produite dan *" la nuit du 13 mars * Un violent vent du nord ayant provoqu sur la mer d'Azoff la formation de deu ° courants aériens, ceux-ci, en se heurtani c ont donné naissance à plusieurs trombes qui, ayant gagné le littoral .agitèrent le flots et submergèrent les rivages* depui Jeisk jusqu'au détroit de Kortch. Six localités ont été éprouvées terrible ment. Dans un baraquement édifié près d'un sablière, dormaient 17G ouvriers employé à la construction du chemin de fer du Kou ban. Fuyant devant l'inondation, ils s précipitèrent vers un train en service qu stationnait sur les lieux, mais la locomo tive et les wagons se renversèrent et le ouvriers furent entraînés par les eaux. L'ouragan fit rage dix 'heures durant. Lorsque la mer se retira, on put voi un affreux spectacle. Le remblai du che min de fer était détruit sur une distant do 8 vers tes. Sur des monceaux de ca s (Livres, apparaissaient des raiLr< tordus ' Par endroits pourtant, la voie était re» i tée intacte. Sur la locomotive et le ten t der, on a retrouvé des cadavres raidiî i dans des attitudes indiquant les effort: î inouïs que les victimes avaient faits pou: t se sauver. i Les lieux de la catastrophe sont cou verts de décombres de maisons, sous les > quels gisent unes quantité "de corps. .Quarante-huit personnes ont été sauvée' comme par miracle. ■ A un certain endroit, s'élève un groupe de 2S0 maisons ouvrières, ^habité'es pai 5 un millier de personnes. Par suite de l'in ^ terruption des communications, on ignore . l'étendue du désastre sur ce point. On sai seulement que huit hommes ont été sau-yé's jusqu'ici. A Tcmricuk, un grand nom bre ont péri. De hardis sauveteurs ont pris la mei pour essayer de sau-v^r les personnes qu: seraient encore vivantes sur des épaves, Les eaux ont abandonné sur le rivage urv quantité de cadavres. Une foule considérable attend avec impatience le retour des bateaux. DANEMARK L'île heureuse Copenhague, 16. — D'une statistique con-cern.Mit l'Islande, quj -vient d'être publiée, il réso'lte nue de 1£(?J à 1913, il ne s'est pa« cconimis un seul crime dians toute cette île | diancdse. L'iïe ne possède d'ailleurs pas de prison. On n'y compte que 3 agents de police et un chien policier. A remarquer que la superficie do l'île n'est pas inférieure à 104.790 kilomètres carrés. TURQUIE La.ngSigo fceiJiqjoiix Constantinople, 15. — L'llidam écrit : Les Balkans traversent encore des moments très critiques. Où va-t-on ? Personne n'en sait rien. Il faut se tenir prêt à tout. Le Tasi)ir-1-Efkiar écrit : La Grèce désemparée en Macédoine se jette sur les musulmans .avec rage. E/tle nous montre ce que nous devons faire pour la défense de nos droits. Le S al) ah écrit : Tenons-nous prêts à défendre nos droits. Continuons la politique inaugurée par la prise d'Andrinople. BALKANS Le traité turco-seroe Dans le traité de paix turco-serbe, il est constaté que Le traité de paix de Londres est ratifié et que les liens d'amitié turco-ser-bes seront rétablis. Le traité annonce que les relations diplomatiques seront immédiatement reprises, que les prisonniers de guerre seront échangés et qu'une amnistie sera accordée par les deux pays. Les individus domiciliés dans les territoires cédés à la Serbie deviendront sujets serbes. ïls auront la faculté d'opter pour la nationalité turque pendant un délai de : trois ans. Les droits entiers des proprié-: taires particuliers acquis aivant l'occupation seront respectés, ainsi que tous ies 1 autres droits acquis, sans préjuger des dé-! cisions que pourra prendre la commission : financière de Paris. Les différents litiges ' et, on particulier, les réclamations pour iei ■ biens du domaine privé de l'Etat ottoman, ' seront soumis au tribunal de La Haye. Les vako-ùfs seront respectés et administrés se- > Ion les lois musulmanes. Les dîmes dos vakouifs sont supprimées. Les sujets ser- 1 bes musulmans des territoires cédés joui- 1 ront des mêmes droits civils et politiques 2 que les autres Serbes. Ils auront la liberté s du cuiîte. Les chefs ©pirituels des musul- - -mans relèveront du cheikh ul islam. - Les écoles privées musulmanes sont re cionnmes. (L'enseignement sera .donné er turc. Les questions relatives aux chemin; . de fer orientaux et au chemin de fer de y 8alonique à Monastir seront déférées à le commission financière de Paris. Les rati [. fications du traité seront échangées dan! un mois à Constantinople. Une ëchauffcurée à Xanttai Salonique, -15. — Un combat a éclaté j. vendredi, entre des soldats bulgares et de habitants turcs, à Xantiii. Il s'est, continu jusqulà samedi matin. La cause n'en es pas connue. a ALBANIE L'insurrection epirote '■ Athènes, 15. — Les officiers hollandai ^ qui avaient été faits prisonniers par le '> partisans d'Essad pacha à Tsavero ;:nt ét =" relâchés, mais la gendarmerie albanais est impuissante à contenir les bandes a! banaises qui continuent à piller les vl lages chrétiens. ,c L'insun-ection s'étend. q. La proclamation du gouvernement pre aj visoire invitant tDus les liommes valide jr entre dix-huit et trente ans à se range sous les drapeaux a été accueillie avec ei thousiasme. ' Les souscriptions destinons à foimer 1 trésor de l'Etat autonome arrivent en qjuai tité satisfaisante. es Le résultat des négociattas rentre ,1 !> mr..jor Thomson, le plénipotentiaire d prince Guillaume, et M. Zographos est a z> rote refuse d'accepter les garanties < fertes par les Albanais. Le bruit court toujours avec persistan 3_ que les Epirotes marchent sur Korytào ° AFRIQUE OCCIDENTALE il Missionnaire en conseil de g^er» i- Londres, 1G. — La société des missio i- naires insiste vivement auprès du gouve l- nement britannique, afin que son représe tant ,à Lisbonne empêche le missiennai: anglais Bowskill, de passer en Conseil ( guerre, sous l'inculpation d'avoirlourni d' armes et des munitions aux indigènes d Congo portugais. ® Arrêté, le missionnaire a été relûch 5 mais le goui. ornement portugais a décidé e ^ le déférer devant le Conseil de guerre. JAPON Conflit parlomcntaîre s Toki;-, 15. — A la suite du rejet par 1 3 ChiaixTubre basse de l'amendement des paii réduisait de 175 millions de francs le bue gct de la marine, le premier ministre convoqué aujourd'hui les chefs de parti d 2 la Ciiambre naute et Jour a annoncé so 5 intention de proposer un compromis sur i montant, du I.-udjget de ki marine. 2 II leur a demandé d accepter cette pre i position dîuis l'intérêt du pays. Les chefs de partis confèrent en ce me -m ; COURRIER PARÏS^ Paris, 15 mars 1914. Une justice aimfable^ sans icèrémonia com/plkpié ou mise en scène vétusté, un , justice patriai-cbale ou mieux encore pater | nelle, tel est l'événement qui marque ei ! ce moment au fameux tribunal de la Seine si célèbre par ses acquittements. Le pro grès n'est pas un sacrifice fait aux idée: démagogiques q>ui demandent La suppres sion des magistrats trop nombreux, il cons titue la formation toute neuve d'un tribu nal pour enfants. Ne ï allait-il pas, dès lors supprimer toute la froideur brutale de ; salles d'audience et humaniser un peu li protocole infrangible ? L'interrogatoire mê me, adouci, semble par son tutoiement fa ! milier, par une douceur apitoyée, un en couragement (à l'aveu et un prélude ai pardon. Ici, en vérité, il ne s'agit pas de punir il faut amender, et c'est dans cet espri que le président du tribunal pour enfant: rend ses sentences : un appel aux bons sen timents, -à l'amour du travail, nuancé d'un* menace de châtiment pour une redhiute ul térieure ; parfois, le régime de la liberté surveillée, dans la famille, tels sont les teneurs des jugements rendus par cette ins titution nouvelle. Une nouvelle initiative prise par un antiquaire parisien, M. Guérault, semble se rapporter au grand mouvement de décen. tralisation qiui est le dernier cri de l'actualité artistique. La littérature régiona-liste se développe actuellement dans toutes les anciennes provinces, stimulant les énergies de chacune d'elles. Voici que ces personnifications des provinces vont s'agrandir démesurément, que leurs caractères propres se dégageront plus puissamment,maintenant que l'on .commence 'à grouper dans des salons les œuvres des peintres de clocher. Quelle gloire Venise ne doit-elle pas à tous ses admirateurs artistes qui illus-trèront son diécor 1 Fort de cet exemple, M. Guéra.ult vient d'ouvrir une exposition de la « Bretagne artistique ». A côté des «hots-d'iceuvre du passé, les productitons contemporaines sollicitent l'attention (les amateurs : les admirables ressources que !a vieille Armorique offre aux amoureux de la nature, se suivent dans de spacieuses et claires galeries et l'on s'arrête captivé devant les liclic-Lsie de Monet et les calvaires de Gauguin. Mais l'exposition ne se limite pas aux seuls paysages de la Bretagne : les portée sont ouvertes à tous les talents éclos de Nantes à Brest, dans l'âpre et farouche pays des dolmens. C'est ainsi qu'on peut y admirer à côté des belles marines de Mau-fra, les portraits distingués de Nitsch, les souvenirs d'Espagne de Mlle Dayot et ses fleurs harmonieuses. Voilîà. un talent agréable et que le moins féministe des (politiciens admirerait certainement, si les politiciens s'occupaient encore de l'art. Mais que d'autres sujets plus importants captivent leur activité dans le grand combat qui vient de s'engager : toutes les forces réactionnaires se sont liguées pour faire s'écrouler la puissance du ministère actuel : et c'est une bataille en règle, avec ses furieuses attaques, ses escarmouches sur le côté, ses traîtrises et ses ruses. Qu'en adviendra-t-il ? M. Caillaux résistera-t-il à la tempête qui se lève menaçante, et les insinuatioru malveillantes du Figaro — premiers coupi de feu des avant-postes — atteindront-elle; leur but ? Jusqu'à présent la lutte a été aussi amène que pouvait être une lutte po iitique, avec sa haine violente et ses in térèts passionnés : ce fut presque un corps à corps vertigineux où tous les efforts si concentraient dans le désir de la destruc tion. M. Caimette et M. Caillaux s'en veu lent à mort et l'un ou l'autre devra suc comber. Le dédain ou la lassitude du mi nistre des finances semblent avoir exas péré son adversaire. Oubliant les tradi tions de courtoisie dont s'est toujours ho i noré le Figaro, son directeur s'est ahaissi : ces jours derniers à des questions dont l caractère intime aurait dû faire garder ja lousemcnt le secret. 11 a produit une cor i respondance personnelle dont personn n'autorisait la publication. Serait-ce qu M. Caimette sent la partie perdue, et qu'i s'abandonne au désespoir qui rend incons cient ou à la rage qui aveug'c. Le vote d la Ciiambre consacre la victoire du cabi | net. L'amendement de M. Dclahaye, déve loppé au milieu d'un silence glacial ne pai vint pas à faire exiger par ia Chambre un justification qu'elle aurait jugée néccs saire,*si elle n'avait pas ou confiance dan ses ministres. s Continuant les attaques de la presse d s droite, M. Dclahaye s'écrie : « Je ne veu é pas faire un scandale. Au contraire^ j e veux empêcher le pire des scanclales ! J'ai rais voulu q.uc ce fût la majorité qui les sentît la honte qui monte autour du Pai lement et qui menace de le submerge) J'aurais voulu que ce fût un collègue d i- la majorité qui se levât pour arracher u s masque à l'homme que tous les partis ae r cusent de les tromper, pour des raisons d i- verses, en vue d'établir on no sait quel! domination ! » e Malgré la violente clameur de la droite i- appuyée par l'extrême-gauchc, dont IV! Jaurès fut le porte-parole, en une impn e visâtt>n ciialefireuse qui força l'enthoi u siasme, la Chwiinbre apaisa ce déchaîne \r ment de haines en approuvant le chef d ; «t fut M., fm-1 no I i t OTmino rvi )f- se rallia à l'avis! de M. Delahaye, en i sant : « Si l'on refuse de faire la lumiè: ce c'est qu'on craint de découvrir ce qui trouve dans les oOirtons du ministère de justice. » Paroles amères et malveillant qui cachent mal la déception des viainci -x* 0 N'est-ce pas un peu une défaite auf 1_ que les obsèques lamentables du Pari si r- qui fut le plus fêté de son vivant : Alfn Edwards, l'homme en vue, le joumalis *e l'été et fêtard, connu de tous, envié i Ie beaucoup,, a fait son dernier voyage € milieu d une indifférence pénible. Suiva: u l'expression d'un île ses confrères mêm . il semblait qu'on assistait à cette cérém nie finale parce qu' u'oïl devait bien ça e ce pauvre Edward;'. » Le Barbe-Bleue m derne, dont certain souvenir tragique i s'est pas encore effacé, a passé inapere; dans le tumulte de la foule et lui, qui f; de tous les amusements et de tous les se ai a dales, de toutes les.revues et de tous le -j théâtres, est déjà m-esqu'ivn oublié. - J. 1 Les Assurances liîfflie; iDe l'Organe industriel : Le rapport sur le projet de loi d'assi rance contre la maladie, l'invalidité pré Irnaturée et la vieillesse fait, au nom de 1 Commission de la Chambre, par -M. Vers teylen est un document très important tari par les considérations qu'il émet que pa les nombreux documents statistiques ar nexés. 1 il nous est impossible d'en 'présente * dans le cadré de ['Organe Industriel un analyse et Une critique tant soit peu dé i vèloppées et force nous est de nous èii teni > à des observations succinctes. Comme nous l'avons dit, la Commission » respecte les principes îona amen taux di projet du Gouvernement. Son rapporteu cherche à anéantir les critiques des ac tuaires, mais n'y réussit guère, là notr , avis ; les critiques restent debout et le rap ' porteur ne démontre nullement que l'orga ; nisation actuelle des mutuelles de niala clie et des caisses de réassurance contr-l'invalidité sont édifiées sur des bases suf hsammeut solides pour donner, aux affilié i obligatoires eiu noujveau régime, fassuranci que cet e^iort cjuntramt ae prévoyance trouve sa contre-partie dans la certitudi ou dans une garantie quelconque de tou cher aux jours mauvais les indemnités pro mises. Cette organisation ne possède rnêïïii pas les éléments nécessaires à inspirer le connance et jusiiiier l'espérance que les mu tuelles puissent satisfaire à leur tàdhe. L empirisme règne en maître, aucun con trôle iiniancier n'e^t ét les abu! se produisent, à lia-coniiuuîcùice même di l'administration, qui va jusqu'à signaler dans les annexes, que certaines mutuelle; ferment les yeux sûr la fraude manifeste par exemple, en accordant des-secours d< maladie à des ouvriers qui chôment pai manque ele travail. Semblables combinai sons doivent être condamnées, car elles ne constituent rien moins qu'un détournemen commis au préjudice des cotisants dans air but contraire aux stipulations statutaires U en est, peut-être, de même en ce qu: concerne certaines caisses ele réassurance contro 1 invalidité. Ces dernières possèden généralement plusieurs services a-limentés par des cotisations spéciales, dont l'un as sure des secours en cas de maladie ou in validité aux membres âgés de plus de Cl ans. Oc, il nous revient que ces secours sont parfois accordés indistinctement au> mutuel listes ayant dépassé cet âge, qu'ik soient malades ou non. Abus, d une part, vis-à-vis des pouvoirs publics qui accor dent des primes ; spoliation d'autre part des cotisants moins âgés, dont les cotisa tions sont détournées de leur but statutaire et ne servent nullement à créer les sûretés qui permettront de leur accorde] •des secours d'invalidité lorsqu'ils auront dépassé l'âge limite de 65 ans. Cas mêmes participants sont lésés, sans deioger aux statuts cette fois, en versani ? ■ttfosatioiLS jugées insuffisantes pai 1 administration et les auteurs mêmes de Pio0^!, puiî^Vô les caisses de réassurance les plus saines ont des cotisations de i S env^ron, alors que la cotisation fixée pour les Conseils régionaux, dont ils ne reconnaissent pas l'infériorité au point de vue du risque, est de G francs auxquels s ajoutent 3.60 fr. de primes de l'Etat et plus tard, 4 francs des patrons, soit er tout fr lo 60 contre fr. 4,30 (3 + 1.80) poui les mutuelles ! Or, ces fr. 9.60 du débu' sont e u x-m ornes insuffisants. M. Miamgie î!^déiî!ontré- cn se baôant, iï est vrai, sui une conception dmerente (le l'invalidité i -vils, en adoptant la définition du rappor , t.eur, ià savoir l'incapacité totale de tra ; calculs basés sur les statistique: . aamiraibles de la mancUesier umty, qu . ont servi à étayer la loi anglaise, nou: montrent que pour les ouvriers industriels ces fr. 9.60 de cotisation seraient là peint suffisants pour couvrir 1-e risque relatif ai . groupe des ouvriers âgés de moins de s ^ns, f} ces cotisations devraient être doublées pour le groupe de 40 ià cO ans e . jnplées pour celui de 50 à 65 ans I Ajou - Sns, <IU e? Angleterre les prévisions sem ment avoir été, d'ailîeurs, dépassées et de yront y entraîner, si l'on se conforme à il< loi son un relèvement des cotisations, soi une diminution du taux <les indemnités » pour Jes mutueliles dont la situation, éta ; 1)110 •sur bases actuariewes dans ci ; pays, décèle un manque d'équilibre fman cier. ; La Commission elle-même n'est pas san i inquiétude au sujet des conseils régjonau: r et elle n'a pas admis ^ulà l'obligation d verser ne corresponde pas la certitude d - toucher. Aussi a-t-eile mis le manquant ' éventuel de leurs ressources, sans ?e ren dre compte de son imoôrtance extraordi nan-e sans doute, à charge des bureaux d - oijfjijaisance au prorata du nombre d'aff - ués/oes communes qui les subventionnent - Dp même jugc-t-elle que les mutuelles n s sont pas actuellement en état de recévoi -es nouveaux affiliés puisqu'elle recule jus - qu en 1917 l'entrée en vigueur de la loi. ^ -viais cela est insuffisant et avant d'er 0 gager, par eies mesufeê légales, les or - vriers à entrer en masse dans les mutue - -0<. il est indispençabile d'en assainir i'oi g:viiisation et d'établir les bases et cor '. trois scientifiques qui, seuls, sont cape e blés de procurer la sécurité de leur fon< 1 tionnement. - La loi anglaise est dénommée en Angle ^ terre The Ilated Act, c'est-à-dire « la J< e haie » ; il ne faut pas, qu'en Belgique on puisse ajouter que c'est parce qxi'ell -, 'égalise une spoliation des cotisants a profit des affiliés âgés auxquels on répa: tirait leur épargne et les subsides que 1 loi destine, en fait, à leur propre assi s- rance. ii Chose curieuse, le système de répartitio li- nèr est condamné par le rapporteur, <; *e, pense que l'AMemagne a fait fausse roi se et .rappelle que la répartition y entrai la les inconvénients les plus graves, nota es ment une surcharge de 60 % des cont iS. butions qui seraient nécessitées par ie s: tème de couverture. Comment peut-il aie ?i le maintenir ià la base du projet de loi ;n Laissant subsister il organisation actuel des mutualités belges. ^0 je Nous concluerons ce rapide aperçu, u estimant que si les bases techniques rel lt tives à l'assurance contre la vieillesse pe c mettent de légiférer dès à présent là c égard, l'organisation des caisses de mal ^ die demande à être uniformis.ee et co > [rôlée financièrement sur des bases actu ie rielles avant que de contraindre, par u loi, la classe ouvrière à s'y affilier. Poi t la réassurance'contre l'invalidité" les bas techniques des organismes actuels doive; être considérées comme inexistantes ; s serait avant tout nécessaire de les établ et (l'organiser cette branche des assuranci sociales sur un système de capitalisatio: * sous peine de voir se reproduire la situ, « tion si justement critiquée du régime ail ) 31 LIEGE SACRIFIEE é— * i II l'y r 11. —■ 1 Au meeting socialiste des Variétés, ^ * Coppieters, sénateur, a tracé un tablea \ suggestif de la justice distribu tive qui ri r gne en matière de Travaux publics. Voie le résumé du Peuple*: M. Coppietcrs. Je vais examiner la que; 2 tiexn des (grands travaux et spécialement le tratvaux de la Meuse. r On aépense annuellement des somme considérahles pour les travaux publics, i Si là race wallonne a été méconnue i certains points de vue, elle l'est spécial* f ment au point de vue eles grands travaux Exemple : la rectification de la Meuse, ï Vous avez, dans votre fleuve, un mervei leux outil qui ne rend pas les services qu'o: pourrait en attendre, parce que les bateau de fort tonnage ne peuvent arriver à Liège i De 1902 à 1912, on a voté pour travau extraordinaires 489 millions ele irancs. L. s viiliie de Liège n'a reçu de cette somme qu i 10 millions de francs. i Ostende et la côte ont reçu 32 millions i Garni, 67 .miMons. Le port de Deynze . coûté 37 millions et le port d'Anvers ■ coûté 8? millions. Votre Meuse, qui pour i rait être une source de richesse, a été corn l plètement négligée. 11 y a plus fort que ce-la. Les travaux exécutés à l'aide de ces 48 millions ont été faits en dépit du bon sens Le fameux port de Zeebru.gge ji coûté -5 » nnhiolis. Or, il a été démontré que le por , est mort-né. Avant do commencer les tra ; vaux on avait prévu qu'il ne pouvait êtr , utilisé. : Ce port ne répondait à aucun ibesoin ; i aurait pu être réalisé de meilleure iaçoi avec une somme de 10 millions. • Pour le canai de Gand-Terneuzen on pré voulait une dépense de 20 millions. Aprè: 1 on a réparer tout ce qui aval eié fart, et les travaux aujouad'hui coûten plus de 1-7 millions. : Le gouvernement avait été prévenu de J; défectuosité des études, mais il s'est obstini , à réaliser le projet mal conçu. Les travaux 'du canal de Bruxelles, es times à 37 millions, se montent au jour , d hui à 54 millions. Le port d'Ostendc a été très mal conçu On prévoyait qu'il coûterait 12 millions Les dépenses ont dépassé 6 ) millions. Pour Anvers, le port est devenu insuf v n?/' de la grande coupure a 1 étude depuis plus de douze ans, n'a na: encore été réalisé. •canal de /Ghiarleroi,'* commencé er 1879, n'est guère terminé. Il est de di mensions étriquées et ne pourra recevoi les .bateaux d'Allemagne. i«oie c^nal flu Centre a été commencé ei îsbl. il n est d'aucune utilité parce qu les travaux ne sont pas complètement ter mines. Le gouvernement se targue de ne fair que des dépenses productives. : Jugez-en par l'énumération que je vieil de faire. Notre richesse publique n'a nlullomen été augmentée par ces travaux. ; Aucune méthode n'a présidé à leur exé cution. On nous ait : Liège n'a pas de besoins Nous allons voir jusqu'à quel point cel; , est vrai. ; Liège est un bassin industriel très im portant. Il faut le doter de moyens de coin munications convenables. Vous ne pouvez utiliser la "Meuse, comm vous devriez pouvoir le faire. Le fleuve n i peut recevoir que des bateaux de moindr : importance. ; Plus les bateaux sont importants, plu diminue le prix du frêt. De là la r^essiti > d agrandir Ja Meuse pour recevoir les ;ba i teaux d>u Rhin. 1 II faudrait canaliser la Meuse entr ! Liège et Visé, l'approfondir et modifier se - écluses. On engloutit des millions à Zeebrugge mais on ne trouve pas l'argent nécessair pour iaire un travail indispensable ai 1 Pays de Liège. L Pour relier Liège à Rotterdam, il far ' également canaliser la Meuse au delà d ; Visé. Tous les projets sont faits. Le tn vail doit coûter 80 millions, et la Ho lande est prête à intervenir pour 60 mi lions. Eh bien, on ne bouge pas. ' 31 faudrait aussi, en amont de Liép ^ jus:;"u'à Namur, neuf écluses valant £ ; millions. ^ Litige devrait en outre être reliée à. Ai " vers par un canal convenable (cela coi terait cinquante millions) et à Gand. Liéir,'- n flnnp rt'énnrmpc hocninc : En BeSaiauî Avartî la bataille Si la lutte électorale prochaine passionr moins que cellie du 2 juin 1912, le pouvo n'étant pas en jeu, il n'en est pas moir vrai qu elle intéresse vivement des millie; de citoyens, mécontents du ministère. Leur nombre grandit chaque jour. C'e ii que chaique jour les récents impôts péseï plus lourdement et que le ce>mmerce • é Vindustr:e ne sont pas encore débarrass< u de la crainte d'un nouveau désarroi au rai way, les causes principales restant iï a mêmes. i- La loi scolaire n'a. nullement conquis 1' hésitants et les flottants. Nombre d'ent: n eux n'eniyoient-ils pas leurs enfants ai Inr. O Tlt- n-n lr,Tinr>t r-n T—■ i -gii iui ment et s'étonnent de voir l'Etat les traï lté au profit des écoles congréganistes. ne Ces électeurs, par nature n'aimant a :n- cim excès, blâment cette législation q ri- dans leur bon sens ils considèrent corn; rs- dangereuse ou tout au moins inutile. • rs redoutent avec raison qu'elle ait surto su pour conséquence l'augmentation des tax ïlei communales. Or, comme de nouveaux impôts seront d mandés par le gouvernement aux1 abois, ; m politique financière le menant à La déri-v a- les commerçants se demandent comme: i-. ils .feront 'face là tant de charges nouvelle: et Aussi sont-ils disposés .à combattre les d a- putés qui ont voté une loi aux suites n- lamentables à tous les points de vue. a- Ils iconsidèreot qu'en fortifiant demaJ [a la majorité ils l'inviteraient à adopter d'à ir très lois de parti et comme ils aiment J îs paix à l'intérieur autant qu'à l'extérieu it il est certain qu'ils ne voteront plus le -il mai comme le 2 juin, d'autant plus qt ir le cartel a cessé d'exister et que le poi ;s voir n'est plus en jeu. i, La bataille ne sera pas décisive, d'accore i- mais l'on- peut être assuré qu'elle se deroi 3- lera aussi brève qu'acharnée. Et l'on peut avoir confiance dans son i: . sue. Les ciectscris A Charlei'oi, l'Association libérale a de signé ses candidats d'acclamation. jM. B-uisset occupera la première place M. Briard, remplaçant M. Oewandre, Ui missionnaire, la seconde, et M. Fourcaui 1- la troisième. u M. i-'ourcault a été nommé premier sur pléant. M. Dewandire, tà la demande de l'a: :i semblée, a consenti à rester à 'la tête d l'Association. Les Hibéraux vont participer à la -îutt remplis d'ardeur. s A iMions, les cléricaux ont constitué leu liste définitive. A .sa tlête se trouvent le deux députés sortants, MM. Ilarmignie e Deipoi-to, ayant pour premier effectif M •l Servais. Administrateurs ! La future réforme des chemins de ife bouleverse certains milieux cléricaux âpre i à la curée. x Paraît que la Sociéié d'exploitation di !, réseau rîiational aura une vingtaine d'ad mimstrateuns à sa tête, nommés par i~Eta i et qui toucheront de 20 & 25,(X)0 francs. 0 A ces fonctions, sans distinction de par tis, devraient être désigné© des hommes ex ; perts, capables, sachant rendre les Service: 1 voulus. i Or, la chasse est ouverte et les gens qu s efforcent d atteindre ce gros .gibier se di sent surtout d'excellents catholiques rappe lant aes services électoraux. Si le conseil d'administration est unique ) ment composé d'hommes de parti au liei ae ionctionnajres zélés et avertis, l'on se ) demande ce.qu'il adviendra de' ta réforme' [ il.o bilan des c-îencawx î : Diincnclie, doux réunions libérales orr * 0u. lieu à Anvers. , , Dans l'une, M. Péaher. dans l'autre M i Augusteyns, tous deux députés, ont parte de la situation politique et du bilan des dé - ri™l,x- l'"an dépiorabiement chargé . M. Pecher a constate le fiasco de la , politique financière du gouvemement et M t Augusteyns la faillite de toutes les pro- messes cléricales. i yv.a'05 (ieux, orateurs en sont arrivés là la . mune conclusion : les cléricaux mènent le Pjy'M 'f. sa Perte, en ruinant l'enseignemenl . officiel et en l'accaiblant d'impôts Dune extrémité c'est le sentiment général. • î E* R/TA î A ÏÏC ïi znn V 1 ILIVir £J S EN BELGIQUE A Uiége Si nous n'avons pas vu dans le ciel k , danse des nuages qu'y aperçurent, lors d un ouragan fameux, nos grands-parents si les toits ne furent pas'pelés -sous les ra , Jales, comme des poissons sous le couteau de la ménagère, nous avons ..eu pour tant une terrible journée de tempête. , . ^ous ne savons pas encore le nomQ>r( aes cheminées culbutées,* desi barricades ont été brisées, des< poulaiille'rs se sonl écrases comme château de cartes ; des fil: du téléphone ont cinglé des coups-'de foue - sur les toits : des corniches de zinc se déi taoh/èrent : des fenêtres mal closes s'ouvri 1-ent, se brisèrent et semèrent leurs car reamx sur les passants. • A la Chartreuse, deux fourragères de U caserne furent renverse'es par le vent et i y eut partout de petits accidents : mai: " aucun chez nous ne fut grave. La crue de la Meuse et de ses 3 affluents 2 La Meuse et ses affluents ont subi une 3 hausse inquiétante pendant la nuit de di manche à lundi. g Lundi, à midi, la crue était de plus de j deux mètres entre Hastière et Namur ; elle . était de trois mètres en aval de Liège. Le fieuve est, à l'heure actuelle, sorti de e ses rives depuis la frontière française jus s qu'à son entrée en Hollande. Les chemins de halage sont submergés , les ports sont inondés ; en aval de Liège e les campagnes commencent à être inon ! dées. A Seramg-t La crue subite de Ja Meuse a de nouveai e provoqué des inondations Au pont de Serairig elepuis longtemps le travaux de rectification dai fleuve son 1- sous l'eau. La crue est d'un mètre infé rieure à celle de janvier. Une partie di ® quai Saeloine est sous l'eau. On construi 0 une digue en face du chateau Cockerill. A Tilleur, le quai des Carmes est en pai i- tie submergé. Le service du tram a dû êtr i- interrompu de Tilleur à Jemeppe. A Huy Nous voici encore en pleine inondatior écrit-on de cette ville. Sous l'action die pluies abondantes de ces derniers jours, 1 . niveau de la Meuse a monté considérable û ment et le fleuve est sorti de son lit e maints endroits. C'est le cas pour le ou ai Lebeau et ce lui de la Neuve-Voie. Il v a aussi com.mer cc-ment d'inondation aux quais de la Batt e et des Récollets. ,r A Statte, le quai de déchargement es lS corinplètement inondé et l'on prévoit la coi .s - tinuation de la crue, car la pluie tombe ei core en abondance. La batellerie, cléjià interrompue par ] )t ge) du début de l'hiver et par les dernière inondations, est encore éprouvée, is A Vetrviors 1- De notre correspondant : îs « Grâce là la prévoyance du service de eaux, qui dose ià 800 litres par second ?s la quantité d'eau 'à distribuer à la Vesdi ■e au détriment de la Gileppe, les pluies coi x tinuelles n'ont guère influencé notre r dr encore. 250.000 mètres, n'a qu'une légère lame d'eau. u| Par contre, le vent qui souffle en tem-pête sur la région verviétoise, comme par-tout cujileurs, du reste, a commis pas mal 13 die dégâts. Arbres déracinés, enseignes et ai cheminées enlevées, etc.. etc. Jusqu'à pré-63 sent, on ue signale aucun accident de personne.l.a IVSeuse namuroisc e La Meuse namuroise est à près de trois ? mètres au-dessus du niveau de flottaison ., normal. A Namur, toutes les caves du q.uar-^ lier d ' Entre-S ai nb r e-et-M e use sont noyées •, • en aval et en amont de Namur, la situation n'est pas meilleure. n ' La place de la Meuse, ;à Dinant, est suib-mergée, et plusieurs propriétés riveraines ^ sont inondées. A Houx, à Yvoir, à Godinne, à Lustin, à <1 profonde ville, à Tailfer. à Dave, :à Velaine, Q le débordement du fleuve prend une réelle ampleur, et il y a de l'eau dans presque toutes les caves. 1 C'eïst aussi l'inondation à Beez, Marche-les-Dames, Xamêche, Sclayn,' Selaigncaux et Andenne. Dans cette dernière ville, le J <iuai Pastor est inabordable. La crue du fleuve va s'accentuer encore, et rapidement, car lç§ nouvelles concernant les affluents sont mauvaises, i- Pour peu que la pluie continue, les riverains de la Meuse et de ses principaux af-; 11 lients auront à subir de calamiteuses inon- - dations. t Dans les Flandres L Escaut roule d'énormes masses d'eau. Les écluses sont ouvertes entre la frontiè- - re et Gand'. La navigation est dangereuse et difficile. Bien de (bien grave à signaler, - f ce n'est que les ouvriers briquetiers, qui - etaient occupés au travail préparatoire de la saison prochaine, sont obligés de chô- [ mer. J Les travaux agricoles souffriront de cet L état de choses. De ce côté ci, si la pluie- continue, la situation deviendra grave. Sur le iituora! feeig-e ? Une tempête épouvantable sévit sur tout 3 le littoral. Annoncée elepuis samedi, elle s'était un peu calmée dimanche, mais hier i à midi elle s'est déchaînée. A la marée haute de 15 heures, la digue t était balayée par les vagues. La malle de Douvres est rentrée avec une heure de retard, poussée par la tempête d'ouest souf-ftant en bourrasque. s Des tuiles, du zinc, des fenêtres mêmes, arrachés, volent de toutes parts. 1 Les chaloupes, averties à temps, doivent • être presque toutes en ce moment à l'abri. Un camion de charbon, voulant monter la rampe du Cerf, a été jeté, par le vent contre une maison. On ne signale aucun sinistre jusqu'ici. ; Un cirque qui s!e,croule Au moment où le. cirque Willy Hagen-beck se disposait à ouvrir ses portes pour , sa première représentation à l'hippodrome des Tilleuls, entre Ceurtrai et HarlebeHe, les installations volantes se sont écroulées sous la violence du vent. Aucun accident de personne, heureusement, mais c'était pitié de voir, dimanche matin, toutes les toiles déchirées, envolées au loin dans les prairies, la carcasse de bois renversée autour du manège. Au prix de grands efforts le personnel du cirque a pu organiser une petite représentation à ciel ouvert, le dimanche après-midi. EN HOLLANDE Des régions entières sont inondées depuis quelques jours, notamment aux environs de Tiel et de 'WageJhingen. Le Rhin menace de franchir ses rives à Arnhem. A Nimègue, le niveau du Waal n'a jamais e,té si élevé depuis 1897. Les eaux ont envahi plusieurs villages dans la région ele Twoente ; plusieurs fermes isolées se trouvent bloquées. Le service de transbordage a dû être suspendu à Dieren et à Zaltbaumel. EN FRANCE La crue de la Serine a atteint hier une moyenne de U centimètres, dans les environs d'e Paris. Sur les côtes bretonnes, la tempête a causé des dégâts considérables, notamment au Tréport et à Mers. La mer est allée à oOO mètres dans le pays, ©es éboule-ments se sont produits à la falaise. Des milliers de mètres cubes sont tombés dans la mer. Une vingtaine de maisons sont en péril. La région de Poitiers à Paris a be«au-ce>up souffert de la tempête. Les communications télégraphiques sont presque sus-penaues.La tempête a fait rage également sur le littoral à 'Bordeaux. EN ANGLETERRE Londres, 16. — Les inondations continuent dans la vallée de la Tamise. De vastes étendues de terre sont recouvertes par les eaux dans toute la partie supérieure! de la vallée. Dans le district de Sonning. de nombreuses maisons sont inondées et les habitants durent se servir aujourd'hui de bateaux pour se rendre à Londres. EN ALLEMAGNE Berlin, 16. — Les inondations continuent à causer de graves dégâts en Allemagne et principalement sur le Rhin intérieur. Les victimes de la crue sont nombreuses, et le nombre des cadavres qui flottent au fil de l'éau est énorme. Pour la journée d'aujourd'hui, on a re- i flno «■xlni-vA. .i. t-....- i.. llitdorf, Kaiserewerth et Uercïingen. f «BJ-O-rSt»- mmm*- : IM8F1I afflHII8in RP llfffi i- -n<ffl*i <îTi y—]yrn. —• B Le Conseil, unanimement, a reconnu, la nécessité d'élargir la rue Sic-Marguerite. On donnera vraisemblablement 18 mètres cl cette artère. '» On a décidé d'acheter pour 40.000 francs s de radium, voté la taxe d'ouverture de rues e et décidé la construction d'une école de 19 ■- classes vers la place de Bavière. n Séance du lundi -16 mars 1914. i- Présidence de M. Gustave Kleyer, hotsrg-i- mestre. e La séance est ouverte à 5 h. 40 m. ,t LA MORT DE M. BELOT M. KLEYEB. Le 23 février nous avons t_ reçu notification de la mort de M. Jules Beiot, conseiller communal démissionnaire. e C'était un homme d'une simplicité et d'une s droiture extrême. U était vice-président et membre de sociétés horticoles, il nous apporta le concours ele toute sa compétence spéciale. Saluons respectueusement sa mémoire. (Très bien). | RUE Ste-MARGUERITE e M. FR ANCOTTE. La Société demande le i- doublement du tram rue Ste-Miarguerïte. i- Depuis 20 ans nous réclamons l'élargisse-

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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