Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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01 februari 1914
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s.n. 1914, 01 Februari. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wd3pv6cb9j/
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Mardi 10 Février 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Mardi 10 Février 1914- Franco en Belgique Un an ; Î5 * » 6 mois ; 8 fr. * » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an ; 22 fr„ » Union postale » 32 h% On s'abonne au bureau du Journal eJ dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION fÉLÉPKONE 567 miiM m MUII» JOURNAL DE LIÈGE FEUïlLE POLITIQUE. LITTERAIRE El COMHERCiAI^-., - FONDEE EN 1764 SiÉBACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA SAIJVENÏÈRE, 2§ Annonces, o ; la ligne, 26 eesafc Réclames, , . . 0 » 40 cent Faits divers„ „ . „ » i franc Réparations judiciaires * 3 francs ^formations financières » 3 francs /\vis de sociétés «• peste iigi» 30 cent Émissions, . . . 0 » 1 franc REDACTION TÉLÉPHONÉ 91? —JJJ— ■ ■ '•nrtc v.nummtamur.c. -er>,aqy e Salle du § | JOURNAL DE LIEGE i —o— i Exposition Mores | IMrae Marie I0LIÏ0E | peintre M. Eug. De BREIAEIKER j sculpteur . $ | A BRUXELLES S Cette exposition se»a ouverte tous || fo l§s jours <ie 10 heures à 1 heure et $ j| de 2 à 6 heures du soir, jusqu'au *9 S 17 février Inclus. ^ ENTREE LIBRE | étranger *iiAX(W~" Un (, vj&.tous" apostolique » à Parie On parle beaucoup, dans les milieux ec-clésiaouqués parisiens, de la présence et des démarc'nes du P. Sauba, Religieux de < Bëtharram, en résidence habituelle à Rome. Ce personnage aurait été envoyé di- c rectement par le Vatican, à 1 insu Ue l'ar- 1 chevùque cie Paris ot des évêques de Fran- t ce, pour déposer i'.tbbé Anizan, supérieur r général des Frères de Saint-Vincent de v Paul, sous prétexte de faiblesse dans la n direction de son institut. t Les membres de ia société, paraît-il, ont li été en majorité opposés à cette mesure ra- e dicale ; cies scènes pénibles ont marqué d la cérémonie où le P. .Sauba proclama ses t; décisions. On annonce que plus de cent, r frères de Saint-Vincent-de-Paul ont im- C médiatemont demandé à quitter leur so- lt ciété. r M .lis le P. Sauba ne s'est pas borné à n cette exécution. li a voulu encore instru- ri intnter contre une congrégation de Nor- h manclie. On l'accuse d'avoir tenu des pro- p pos désoJ)ligeants pour l épiscopat fran- si çais. Un évôque aurait recueilli des té- s, moignages caractéristiques à cet égard et c se serait plaint au pape de l'attitude de si son //.issus dominions. p Les choses en sont là. Une autre congré- d pat ion française est menacée do la « visite» ti du bouillant Bétharramite... à moins que a les évêques intéressés ne protestent assez ânergiqi. eincnt contre ces procédés pair d trop sommaires. b Les frères de Suint-Vincent-de-Paul dont ci il s'agit ici, et qu'il ne l'aut pas confondre a avec les Lazaristes qui ont été fondés par te saint Vincent de Paul, dirigent les plus importants patronage? de jeunes gens à Pa- d< ris. d; bi A LLEM A ( » N K « cl Hommage, de 5a Colonie Française au Kaiser Berlin, S. — La «colonie française» a célébré, à Berlin, l'anniversaire de la naissance du Grand Electeur. Après avoir porte un toast à l'empereur, a elle lui a adressé un télégramme l'assu- st rant de sa reconnaissance pour le Grand et Electeur, qui avait su leur créer une nouvelle patrie. bi L'empereur a .remercié par dépêche la «colonie .française de la nouvelle preuve d'attachemc-nt qu'elle venait de lui donner ». On sait que, sous le nom de « colonie française », on comprend tous les descen- Ci dahts deis réfugiés qui s'établirent en Allemagne après la révocation de l'édit de Nantes. ni AxNGLETEitBE se Le Homo Ruio a^ La session parlementaire qui va s'ouvrir au palais de Westminster promet d'être ce l'une des plus passionnantes de l'histoire pi du Royaume-Uni. En tète des problèmes dont cette ses- P£ sion verra la solution définitive vient le Home rule bill, autrement dit la loi donnant à l'Irlande une autonomie très éten- due- . se Il est, peut-être utile, au moment où il en- or tro dans sa phase décisive, de rappeler pc brièvement la situation en ce qui le con- nc cerne. ri: Le Home rule bill, voté par la Chambre des cominuias en mai 1912, lut repoussé la même année par la Chambre des lords. j0 E;> vertu de la législation parlementaire es anglaise, le projet de loi revenait, la ses- p0 sio:; suivante, devant la" Chambre basse. | S'il avait été voté de nouveau par cette j Chambre, il retournait à la Chambre haute ! et, dans le cas d'un sééoavd rejet, tout j était dit. Lo projet était définitivement en- i terré. j • C'est ce que voulut éviter le gouverne- ■ gc ment libérai actuel et, dans ce but, il fit j cll voter le « Parliamc-nt act», aux termes du- ni quoi un projet voté trois fois de suite par va la Chambre des{ e|ornmunes .prend ilorce de loi, même si la Chambre des lords l'a se toujours repoussé. C'est dans ces conditions nouvelles que le «Home rule bill» revenait, l'année dernière aux Communes, qui le votèrent pour Le la seconde fois ; puis aux Lords, qui derechef le repoussèrent. Le voici maintenant pour la troisième 1 c fois — la bonne — soumis aux Communes, lô Elles le vote j'ont certainement, et, au< mois n de mai ip.roe.hain, l'immense réforme qu'il représente sera chose faite. Le Home rule eu irlandais entrera en vigueur. Parïementairemont parlant, la crise sera a' donc terminée dans deux mois au plus. K; Mais la question a depuis longtemps fran-cki les limite» du Parlement. Elle est en- Ae hé: dons le domaine des nationalités; en a dressant une fois de plus contre lés Irlan-dais, de race celtioue et de religion ca-tho- te. lique, les haJjitants des orovinces septen- se trionabs de l'IriarMle, groupées sous le nom «lister, qui sont Anglais et protestants, su Parmi les offres faites aux protestataires . so de l'Ulcter par les membres du gouverne- eu hloïit. colîo contenue dar.s un (U -cours, pro- Li nonçé (le 28 "octobre dernier par sir Eu- in ward Grey, semble tout particulièrement ro raisonnable. P1 ;• Il est parfaitement possible, disait le <1-ministre des affaires étrangères, de donner à ur:o partie de l'Irlande une sorte de Ho- tu line rule, c'est-à-dire de lui assurer la plus ^ à la.rge autonomie •sur un certain nombre de points spéciaux, tels que les questions de religion, d'enseignement, de politique, etc... Cela fait, il me semble impossible que 1 Lister puisse encore prétendre avoir quelque enose à craindre. » Que répondent à de semblables ouvertures les chefs de l'opposition ? Ils disent qu on ne peut prétendre imposer une mesure de cette importance sans mandat formel du pays et, pair l'organe de leurs principaux leaders, M'M. Bonar-Law. Baîfour, -Vus.en Chamberlain", en tête, demandent qu il soit procédé à des élections générales fV.l' la. Wflftion du, Home rule avant que le nul ait pria force do loi. . .11 est peimi: de se demander s'ils sort ■oiea sincères, ei si leurs intérêts seraient se, .is a souhait par une dissolution (lu Perxemeat. Si les ékcUww partielles de ces dei.'iieis tonvis ont p-ara ja-ouver que la laveur des H.er.aux auprès de la popu-lation est en ha,.,se, il no faut vas oublier q^e .Ci COJ1SOI '.ateurs n'ont actuellement d autre programme que le protectionnisme cv-ffif1* °PPO.s)tion au Home rule seule ne • uirit pas pour constituer le programme £2?T et r:llc le protectionnisme n'est 1 pas populaire, surtout en présence de la échangiste croissante de l'Angleterre libre- Lot cSâtournoments n. . n dans la marine Cnatham, 9. — Le commissaire en che"' inculpé de détournements sur les omis navals s'élevant à plus de 14000 1 •t., a été condamné aujourd'hui à crois ans le travaux1 forcés. ESPAGNE .Les cfésordros de Barcelone Madrid, 9. — Voici des détails sur les soidres signalés hier, à Barcelone : p^niîCtlilg avîllf or^anisé dimanche i^one, ^3 Partisans de M. AI aura oui entendre un discours politioue de M •ssorio, partisan de la politique de M. Mau-a. On se rappelle que M. Ossorio fut gou-erneur de liarcelone au moment des évé-ements sanglants de 1909. Quelques ins-mts avant l'ouverture du meeting la noce dut disperser les groupes radicaux et teicer une surveillance étroite sur le local e la réunion. Celle-ci se déroula assez •anquillement, mais à l'issue de la confé-mee et au nnnnent où l'automobile de 'VI ssorio, reve.'LViJit du meeting, arrivait sur i place Cataluna, douze coups de revolver îternirent sans atteindre personne. De ombreux vivats on .' honneur de M. Maura -Pondirent. La police chargea et dispersa l foule et 1 automobile de M. Ossorio put oursuiyrc sa. route vers lé palais du con-iil général. Peu après, au moment du pas-ige cl automobiles qui furent prises pour ;ile cic A1. Ossorio. plusieurs coups de feu : firent entendre partant de divers grou-:-s. L; il avant de publicité qui se trouvait ans une des automobiles, eut la poitrine aversée d une K,!le et succomba. Dix-neuf prestations furent opérées. M Ossorio est arrivé aujourd'hui à Ma-nd. Il a été salué à la gare par M Ga-riel Maura, pendant que 200 partisans de ; dernier criaient : Vive Maura ! Mort ix assassins ! A bas le ministre de l'in-rieur ! Un télégramme a été adressé au major-mie du palais royal de Soville deman-mt respectueusement au souverain d'o-iger ses ministres à protéger la vie de ux <rui défendent la patrie et la monar-ie.PORTUGAL L.^ criiie minfs;,târ2&lla Lisbonne, 8. ~ VI. Bernaixlino Maoha.(l>, constitué un cabinet où il gère, provi-•îrement, les portefeuilles de l'intérieur J des affaires étrangères. ; Les -autres portefeuilles sont ainsi attri- ; tés : « Justice : ..1. Manuel Moriteiro ; i Finances : M. Humas Cabreira ; i Guerre : général Périra Eca ; Marinç : M. Pérès Ilodriguez ; • I rayaux publics : M. Aehiies Gonçalvès; 1 )ioniss : M. Concoirb Costa < Instruction publique : M. Aimeida Lima. Les journaux m xlérés critiquent vive-enfc cette liste, qui ne comprend oue des ! mocrates et. des amis de M. Machiodo. J 1^1. Bernardino Mdchado compte se pré-nter aujourd'hui devant le Parlement ec le cabinet qu'il a composé. II est probable que les portefeuilles des 1 lonies, de la marine et de l'instruction j Lbîiqué changeront de titulaires. Le grcUDé de oonjon::tion rénublicaînt- 1 rsiste dans son hostilité au cabinet. ; programma ( du nc.*uveau cabtnct ■<. Lisbonne 9. — Les nouveaux ministres ;• sont rendus au Palais de Belem où ils t -été présentés Ci M. de Arriaga. La com-sition du. ministère est telle qu'on l'a an- ncée à l'exception du ministre de la ma- I îc qui est le capitaine de marine Auguste •' aiparth. 1 M. Bernardino Machado a déclaré aux c jrnalistôs que le programme du caninet 1 t basé . ur la réconciliation de la famille (-rtugaise.RUSSIE * i Creuset conclut avec poutiiott un nouveau contrat ■Salnt-Péber.lbourg, 8. — La maison ;" bncider, du Creusot, est en train de con- ^ ire un nouveau contrat au sujet de la tîîufîiclure d'armes Poutiîoff et fait l'a- \ nce du capital l'exploitation nécessaire. 3n croit savoii*. que 1 élément, allemand c •a exclu de lu maison Poutiioff. SUÉDE .• roi, la défense nationale i ot lo cabinet Staav La séance des Chambres Suédoises, dont L rdre du jour portait entre autres choses projet concernant la liste civile, du roi, pris hier une tournure orageuse. A la uxièrne Chambre, le chef du parti so-iliste, M. B-ranting, a. uns le premier la c rôle. H déclara que lui et son parti aient l'intention de voter contre le pro- a de liste civile. iM. Brantîng a saùaii.; s suite le discours prononce la veille par c roi devant le;> délégations de paysan .s j. une critique extrêmement, violente. Il le c lita de discours déplacé. Le président in- c •rompit l'orateur et l'invita -ii modérer s > expressions. o Le chef des libéraux, M. Eden, releva en- l ite au milieu des vives approbations de t n parti, les points-,inconstitutionnels du i scours du roi. Le chef de ta droite, M. ndman, déclara qu'il considérait comme juste de mettre en cause l'a personne du i. Enfin le président du conseil, M. Staaf, it la pai-ole et lit savoir que les membres gouvernement avaient été reçus officiel ( lient en audience par le roi dans la ma- ; lée. Ils étaient aliés lui exprimer les très j rieuses inquiétudes que leur avait eau- t wi £ ej i uai a a.® i sées 1a. situation présente, ainsi que les raisons les motivant. Comme les ministres ont soumis également au roi des représentations importantes, M. Staaf aura de nouvelles communications à faire ; mais il ne so voit pas en mesure d'y procéder pour le moment. De toute façon, dans quelques jours, la question sera entièrement éclaireie. La deuxième Chambre a adopté ensuite le projet de liste civile par 13? voix contre o7. Les socialistes ont voté contre A la première Chambre, l'adoption du projet a été accompagnée d'un court défait. durant lequel M. Kvarazelius, du parti du gouvernement, a exprimé l'avis de son parti au sujet de l'obligation pour le roi de demander conseil aux -conseillers responsables d'après la Constitution Les députés Sieffen et Lindblad (de Gotom-bourg) ont présenté le point de vue socia-hste Puis le chef de la droite M. Trygger, a défendu le droit du roi de s'exprimer vis. a-vis du peuple sur des questions d'une grande importance. Le ministre des aftai- . i-es étrangères et quelques autres orateurs ont pris encore la parole : après quoi on a procède au vote. Le projet a été adopté par 1-16 yoix contre 14. Malgré ces deux votes, la situation politique paraît assez sérieuse pour faire croire a la ch'dte prochaine diu caninet Staaf, son chef ayant pris à l'égard du souverain une a.'.titi-de qui est ass-sz sévèremient commentée.Manifoctation antimilitariste \ Stockholm, 8. — Le parti travailliste a ; répondu aujourd'hui par une contre-mani- < festation à la manifestation des paysans ] de vendredi dernier. T Plusieurs milliers d'ouvriers, précédés a aes bannières de divers syndicats, se sont rendus au ministère de l'intérieur et ont remis au premier ministre une adresse dans laquelle ils déclarent qu'ils sont op- P posés à toute augmentation de l'armée ou r' de lia marine, et demandent l'adoption d'un système de désarmement graduel. (" b n TUT50UÏK J; Les réformes administratives on Arîatolie Constantinople, 8. — L'agence ottomane *cl pu.!:lie un communiqué officiel annonçant P: que les négociations concernant l'adminds- a • ration des vilayets de l'Anatolie orientale la • ait définitivement et favorablement termi- m nc-s. p; IVIiso à. rotraîti- dan3 fa marine Constantinople, 8. — La Gazelle officielle ™ rfc la /narine enregistre la mise à la re- m irrite de cinf?uiante-s:».t- of'.icieis do marine, 1, iont deux vice-amiraux et un contre-ami- 'r,\ •a! p BALKANS r( A Buohariiit q. Î3ia?harest, 9. --- .M./ Veni'zeïos,' président (i' .lu Conseil de Grèce, a déjeuné hier chez M. Bratiauo, président du Conseil de llou-iiâïiie.Le Roi a fait présent ù M. Ver.izelos de ;on portrait en émail. V: Hier soir, le ministre des affairés étran- [e 3<-.'e.j a offert un diner de gala en l'hcn-a.ur de M. Veiiizeios. A ce diner assis- ™ ia.ent les princes héritiers de Grèce et de dl Roumanie,, tous les ministres et les hauts onctionnaires. S1' -M. Pachitch, président du Conseil de Ser-ne, est arrivé dans la matinée. Le Dia- cL loqi.o et la famille princière de Roumanie mt pris le thé chez la prince Stirberg. Pc -a c\. prise relàtiozv© _ sorbo-bulg-ares le Lelgi-ade, 9. — Ce matin. ià 11 heures, qu e nouveau ministre de Bulgarie à Belgrade sa l .rendu visite au secrétaire général cl es ve maires étrangères, avec lequel il est allé iû présenter au Dr Patchou, chargé de la ap )residence du Conseil et des affaires ~renoues.On annonce que le nouveau ministre de a ' serbie a Sofia a pris possession de son 5L ste aujourd'hui. Ae se: in meeting- agite à Phiï.ppopoi! qu Sofia, 9. — Les socialistes de Philippo- so: )0li ont tenu hier une réunion publique tans le but de protester contre la dissolu- ^ ion du Conseil municipal. A la suite d'un échange de propos assez Ljj vifs/ les lassdtstants en sont venus aux nains et un agent de police est intervenu >our rétablir l'ordre. Un des orateurs ^a ire sur lui, mais ne l'a blessé que légère- ] aent. Les assistants se sont ensuite dispersés ans autre incident. Procès-verbal a été Jr.' irossé aux organisateurs de la réunion, insi qu'à l'auteur du coup de revolver tiré ' \ ur l'agent. v un La notification des puissances tat On mande de Londres au Temps : Les an missances de la triple alliance ont fait 661 avoir au gouvernement britannicjue qu'el- Pr' :s acceptent l'envoi de la notification qu'il ' . préparée et qui est destinée à faire con- S.DI 1 ai tro au gouvernement grec les intentions re* es puissances en ce qui concerne l'éva- en îuation Cc\ l Epire. Lcn négociations se cc oursuivent en ce qui concerne ia Turquie :iais il reste acquis que les deux commu- , lications seront faites simultanémeilt. ia La proposition de rédaction de l'Angle- nie a été adoptée dans ses grandes li- -. nos. Los puissances de la triple alliance nt demandé seulement deux précisions nle uiiiiiementaires : la première qu'il soit en- 1(:.; endu que l'évacuation coinmencera cfès le a'1 er mars et ne pourra se prolonger au ehi du 3i ; la seconde qu'on commun i- ^'\r ue sans retard à M. Veiiizeios, qui n'en . pas encore reçu officiellement ccmmuni- !lU ation, le tracé de la frontière sud. tel .. u'il a été fixé par le Diotocole de Flo- a ence. 1 le a délégation albanaise ^ au prince de Wi&d ^ : On mande de Scutari au Temps } im Deux délégués- catholiques albanais sont artis hier de Scutari pour aller offrir la ou.ronne au prince de W iecl. «jj, Lo colonel Philipps, gouverneur anglais, j vait invité les chefs indigènes, tant mu- du ulmans que catholiques, à participer à Voi ette mission. Les musulmans ont obstiné- ah icnt refusé d'envoyer des délégués de leur ;i.:< onfession; offrir la couronne à un prince tio hretien. Les catholiques scxn.t donc partis d'e euls. Le colonel Philipps continue ses né- ces vxiations, espérant déterminer l'envoi de k-t musulmans. On estime généralement à Scu- cie ni que les musulmans persistercmt dans pa îur refus. foi MEXIQUE f La guerre au pitrole tio Nevv-\ ork, 9. — Une dépèche de la Vera c-lu Iruz annonce que les troupes gouverne- g2 iientales se sont emparées liier soir de nu iresque tout l'approvisionnement de pé- ne rôle du général Villa. 11 resterait seule- ] k 1U1J S ISO U LI, V Alil • ment aux chemins de fer internationaux mexicains un approvisionnement pour six jours. AFIlIOUE DU SUD La démission du gouverneur Le Cap, 8. — Les bruits de.la retraite de lord Gladstone, gouverneur "général de l'Afrique du sud, ne sont pas absolument léuués d'exactitude, bien que toutes ico i'nlfoimations publiées à ce sujet n'aient aucune sanction officielle. En tous cas, lôrd Gladstone ne démissionnerait pas avant la' clôture de la session parlementaire, et il est absolument faux qu'il existe un lien quelconque entre son intention de se retirer et la situation industrielle en Afrique du sud. Il faut chercher ^explication de cette intention dans l'état de samté de lord Gladstone.Lille. 9. — Au cours d'un jncendie qui létnuisit cet après-midi une filature Je co--an, un mur s'est écroulé ensevelissant rois pompiers, qui furent retirés plus on noms grièvement blessés. Les sauveteurs M niaient se retirer, lorsqu'ils constatèrent ( [ue i un d'entre eux manquait à l'appel. ; 1s se remirent à déblayer les débris du I n ur écroulé et ne tardèrent pas à décou- < nr le cadavre d'un de leurs camarades. a u. Nancy, 9. — Dans un interrogatoire qu'il i subi ce matin, Burgard n'a cessé de iro- c •ster de son innocence. H a prétendu s'in- s ; cesser beaucouà> à la photographie et aux a îoses militaires comme ancien soldat, ? lais n a pas essayé, dit-il, de surprendre 3 secrets do la défense nationale. Au sur- 1 us, il a déclaré qu'il ne répondra doréna-mt qu'on j^résence de son avocat. De nouvelles perquisition» ont été opérées „ tez Mme Charles, la maîtresse de l'es- |, on,, où une volumineuse correspondance été saisie, et dans un petit logement de \f. rue o.Q la Hache. De nombreux decu- ,r ents et des photographies ont été saisis «i ir la ipolice. * " Berlin, 9. — M. Frenken, directeur au si mistere de- là justice de Prusse, est nom- •' la é sous-secrétairc. au ministère pour l'Ai- , ti ce-L irraine. Il est chargé du départe- i c-nt de la justice, en remplacement de M. ! m 5tn. ^ ' | (;i M. Von Traut, directeur ministériel de si lîiice de l'intérieur d'Alsace-Lorraine, est j îs à la retraite. Il est lemplacé par M. ! :onanr eomme-ministre- et pî^npoten tiaire-I Alsace-Lorraine au Conseil fédéral. i Pc * ! ^ Rome, 9. — La Tribuna écrit : Le prince j 10 VVied, après ses visites à Rome et à" |m ennc. rentrera en Allemagne et, en son » 00 mps, s'embarquera pour l'Albanie dans : v- part que, suivant les circonstances et le i ;j.' >rnent, ii jugera opportun pour la rapi- j té et la commodité du voyage. ,,, Les gouvernements italien et austro-hon- ! ,ir ois ont décidé de ne donner au c'hOix qui ! us l'a fait aucune signification politique et ' j ~ n'exercer sur le v«rince aucune influence, laissant entièrement' libre de choisir le r t italien ou austro-hongrois qu'il ju- J ra le plus opportun. Les gouvernements ont décidé, continue ! journal, d'offrir au prince de s'embar- ! no er sur.un navire appartenant à la puis- ! as nce sur le territoire de laquelle se trou- j pr ra le port choisi. ' ce. Le navire sera escorté par un navire | partenant à l'autre puissance. . sv', * I r1 STe\v:York, 9. — On annonce de Mexico , 1,;'- la Tribune, que la famille Madero a ne: idu à un milliardaire américain toutes &'-1 i propriétés de Guaguls (Nord du Mexi- pa e) pour la somme de 11 millions de pe- Jno' i. P" j soi Journée de 3 tietiies dsns les Mines u< na.: —— j ]C3 sous lisons dans l'Organe industriel : j [m .'administration des mines vient de faire ; îoiaitre la statistique relative à la pro-etion e t au nombre d'ouvriers employés j (-°l i.dant le second semestre 1913. j ^es statistiques semestrielles présentent . mt intérêt particulier parce que les, résul- i s annuels ont subi, ces trois dernières j-nées, le contre-coup des grèves qui ont 1 ger até, chacune de Ces années, au cours du i ?mier semestre. i f.; i_n 1911, ce fut la grève du bassin lié- | )is due aux modifications apportées aux ; g.' déments d'atelier par suite de la mise ' vigueur de la loi des 9 heures. En 1912, 1 , 'fut dans le cr/iiéhant de Mons, la grè-résultant de la mise en vigueur de la au: des pensions. Enrin. en i913, ce fut J <-grève- générale, qui trouva dans la po-Lo.iion min ii- re une grande partie de ses reP jptes. 'ris isolément, les seconds semestres per- ^ ttent doue de comparer entre eux des de ulta: ? d'exploitation qui n'ont pas été ne sciés par le3 grèves et qui ont subi la q,, de répercussion du changement de ré- i ^ ae de la durée du travail --.t des Pr°- ) cst techniques réalisés pendant ces der- Y' res années. Ces derniers -n'ont pu rnaî-irousement combler le déficit imputable a loi des 9 heures. I Lvaiit de citer dos chiffres, rappelons que gr( premier palier de la loi limitant la du- y i du travail à 9 1/2 heures, fut appliqué ;..j-:-artir du 1er îanvier 1911, le second pa- ter ;• à partir du. 1er janvier '1912. L'année C os: donc la r.e-conde du régime définitif i . 9 heures: C'est on la comparant à 1910 et ? l'on se rendra le mieux compte du ]a aaiin narcouru. les >o;:,r la BeigiQ'ue entière, la production clif second semestre est nassée' de 12.098.240 gn mes en 1910 à 11.636.900 tonnes en: 1913, du: irs que le nombre d'ouvriers passait de ]jei .0-1-7 à 117.0C<3 Diminution de produc- pol n d'une ;;art, augmentation du nombre &ei l'vrier^ d'autre part, se traduisant né- cel oairement par une diminution de l'ef- pj; utile, que les chiffres cités permettent j,]é calculer et cp.ii avait été de. 8-4 tonnes r ouviier eu 1910 et de 79,2 t. en 1913, [jours pour le second semestre. Ç /application: de la loi, malgré les re- du des apportés oar les progrès techniques Coi les eiMisidérable's dépenses d'appropria- 28 u et d'immobilisât ion par lesquelles les ' L irbonnagos ont cherché à y remédier, un traduit donc finalement par une dimi- ton tion de 5,7 % de l'effet utile des mi- I îrs. à 1 -.es môme.:, constatations peuvent être cor SASJVF.KiEEg faites séparément pour la urovince de Liège et celle du Hainaut. Dans notre bassin (second semestre), la production a passé de 3.103.530 toimes en 1910 à 3.03^.530 t. en 1913, diminuant légèrement, alors que le nombre d'ouvriers , augmentait au contraire et uassait de 36.752 en 1910 à 38.970 en 1913. L'effet utile du semestre, de 84,4 tonnes en 1910, descendait à 77,8 tonnes en 1913, soit une diminution de 7,8 %. Dans le Hainaut, la diminution est moins sensible parce que le bassin du Centré, seul parmi les bassins-importants, fait, par suite de circonstances spéciales, exception à la règle générale. Le résultat global n'en est pas moins ■aussi significatitf pour la province entière, où la pf-cductiom tombait de 8.594.930 tonnes en 19|10 à S. 177.260 tonnes en 1913, maigre la légère augmentation du nombre d'm'vners de K^.Câi en 1910 à 102.984 en l'Jh>. L'effet utile du semestre baissait de 83,7 toimes par ouvrier en 1910 à 79,4 tonnes en 1913, accusant une diminution de o.l %. En Belgique La question dos langues Les étudiants catholiques flamands vieri-îent de tenir leur congrès à Anvers. Au our.; du débat, un orateur très applaudi I déclaré que le moment était arrivé de ne ■lus se contenter de demi-mesures. Voilé ;ui est rassurant au point de vue des di-isions des races en Belgique. M. Van Cauwelaert, le grand lama du ; amingantisme belge a prononcé un disours développé rappelant les incidents qui e sont produits à l'occasion du rejet des mendements flamands. Il n'en a monti'é ucuii découragement. « Nous voulons, a-:1 dit, le flamand dans les écoles iwimai-:s, les écoles moyennes et à l'Université, ai ce qu'une chose est le complément de Jiutre et que l'autre ne va pas sans l'une. » Proscription du français partout. On con-)it que le gouvernement hésite à suivre fougueux tribun. « Nous ne devons pas icepter i'autorité de ceux qui, assis dans urs fauteuils moelleux et la coupe à la ain (sic), discutent nos destinées, tandis te nous allons porter la bonne parole aux asses dans les carrefours. » A qui M. Van Cauwelaei-t a-t-il fait allu-on. A-t-il voulu montrer nos ministres, coupe a. la main, résistant à ses préten- ' Ea dépit de ce trait, défions-nous et exa-inons avec soin le texte de l'amendement i sera déposé au cours du second vote P r la question des langues.. d A Mamur C'est M. du -F.ontbaré et ocU lM. de Pier- . nt, comme on l'avait annoncé, oui acliè- n ra le mandat sénatorial de M. de Giev, â somment décédé. " ' Sénateur provincial, Ml du Fontb^ré dé- D :ssionnera pour devenir sénateur tout urt. Le conseil provincial de Namur nom- c ir.t. sans doute M. de Pierpont sénateur b ovincial. " II faut donc -croire que M. du Fontbaré j,a ppose qu un sénateur provincial à moins e) lustre et d'éclat qu'un auire puisqu'il D( c de sa première supijléance pour enr-ô- ài • M. de Pierpont parmi les sénateurs proie i aux. ;.a nc manque pas de gaieté. to Vingt voix de majorité P* Jn projiagandiste clérical a bien voulu 'K us affirmer que le gouvernement était su-ré de gagner deux nouveaux: sièges aux p 3...-liâmes élections ce cpii. par le" dépla- ? lient, porterait la majorité à vingt voix. , j }■ Rerryer serait déjà certain de ce ré- „ tat. qt >i jamais cette prédiction devait se réa- -r ce qu il faudrait plaindre le gouver- 'Ji lient. Il serait vite emporté ipar les exi- J1 ices des sections., des flamingants et des ,!r "iisans des impôts de consommation Et L is aurions raipidement un cabinet Helle- ^ :tc-Van Cauv/elaert qui nous mènerait Xr t à la séparation administrative, soit aux *e tes civiles et certainement à de nou- iP. les taxes. ^ .e serait prendre les électeurs pour des }€; fs et même pour des imbéciles que de ]c supposer capables de renforcer la ma- ité cléricale. Se donner des verges, c'est ài; cadeau que le corps électoral hésitera co dque peu à s'offrir. Le propagandiste clé- ar il se croit encore à la veille du 2 juin. le: jendant, ne devrait-il pas se rendre qu ipte des conditions nouvelles de la d'; te ! ! da La fin du cartel "1 •ans la province de Liège, le cartel ne a conclu dans aucun arrondissement. n.s le Hainaut, on ne sait encore la déei-i qui interviendra à Charleroi. Dans la ndre orientale, il ne sera conclu qu'à Nicolas. Tongres et à Hasselt, dans le Limbourg, candidatures Ivraies seront opposées À : candidatures cléricales. 710 ette affirmation de la politique auto- c0: ne aura certainement la plus heureuse J ercussion sur la lutte électorale. 71? pil ministres cli i. de Broqiueville est à ipeu près guéri son atteinte de grippe et l'on croit qu'il cel tardera pas à assister aux séances de la lis imbrè. Ve ar contre, M. Levie, grippé également, cet obligé de garder ses appartements pen- sci it quelques jours encore. d\ Le Congrès iKrogfressiste . ' .e Conseil général de la Fédération pro- ,c. ssiste a décidé de réunir, le dimanche aars prochain, le Congrès qui doit, aux mes des Statuts de la .Fédération, \arrê-la platform du parti pour la proenaine L-tion législative. .e Congrès sera appelé aussi ià reviser fa: à étendre le programme du parti sur ta- question scolaire et en ce qui concerne he revendications des employés. Les mo- mt cations qù.i seront proposées au pro- tmme seront discutées préalablement fil îs des séances de sections qui auront, av i le dimanche 22 février. La section ap- re ée à délibérer sur la question scolaire étî a présidée par M. le sénateur Magnette ; Rc le qui s'occupera de la situation des em- ta y es, par M. Rahlenbeeck, député sup- mt ant, pli Le nécroiofte congolais n a reçu la pénible nouvelle de la mort \ docteur Léopold Michaux, décédé au jjo igo, dans la région d'Elisabethville, le Di janvier, à l'âge de 48 ans. - de e docteur Michaux avait fait au Congo rei premier séjour de 1893 à 1895 ; il appar- dr ait à la fameuse expédition Lothaire. gr ^ s'était ensuite établi comme médecin de fielsalm et était retourné pour la se- ni: de'fois au Congo en janvier 1913. pe DANS L'ARMÉE La question des tenues militaires parait avoir fait un pas décisif. Voici, en principe, quelles seraient les décision^ adoptées : l'ancienne tenue serait conservée pour la ville et les cérémonies ; la tunique et le cLolman: resteraient donc en vigueur. On introduirait, en surplus, une vareuse, pouvant être la tunique transformée, qui servirait pendant les exercices et manœuvres. On en reviendrait au rouge pour le collet do l'infanterie, au lieu du bleu fadasse qui avait été mis -à l'essai. Quant aux artilleurs, ils abandonneraient définitivement l'habit pour adopter également tunique et vareuse. Les épaulières, dont le modèle i était si joli, seraient condamnées. Telles i sont, nous dit-on les grandes' lignes du"' projet définitif à soumettre à la signature ' du Roi. Quant à la vareuse elle serait ci m. ' pliiiée par suppression des jalons aux < manches, de manière à devenir un vête- : ment de service courant. * Une certaine presse se fait l'écho, avec : une insistance de mauvais goût, de bruits j ! probablement intéressés relatifs au départ ; J anticipé du chef d'état-major de l'armée, ! lieutenant-général De Ceuninck, qui ne se- j ra atteint par la limite d'âge que dans J • deux ans. On se demande quelle peut être I 1 la source de ces nouvelles tendancieuses, t qui ne sont approuvées ni par l'intéressé, i s ni dans les hautes sphères militaires, où i ' on apprécie beaucoup* la valeur du géné- ' c ral De Ceuninck. j -X- j t C'est dans le courant du mois que vont v ivoir lieu les « éliminatoires » pour la no- F nination des capitainesrcommanda.nts au s çrade de major, d'après les prescriptions c lu. règlement sur les inspections qui a rem- 1" ;laçé celui qui fit naguère couler tant d'en-:re. Les récipiendaires subiront une épreu- fi ■e physique : 30 kilomètres à cheval, en d rois heures, et une épreuve technique. On p ait que le principe du nouveau règlement t( st le suivant : éliminer les officiers les n rioins aptes, dans chaque grade, de ma- q aère que les appelés de chaque année cor-espondent à une fraction à déterminer des I fflciers qui ont été nommés sous-lieute-ants au cours de la même année. Ce sys- rt *me, très légitime, ne portera ses effets ui eels que quand les chefs médiocres "(et il en reste pas mal) qui sont arrivés aux si auts grades à la faveur d'un avancement ce asé en fait sur l'ancienneté, auront été ?mplacés, petit à petit, et grâce à une sé- so ïction de plus en plus rigoureuse, par es hommes énergiques, intelligents ci ca- te ables. v us plaignons le Ministre qui au- ïe i plus d une lois à se débatti-e contre lin- jo •igue et le favoritisme politique, ayant nu- objet de faire passer « quand 'même » fc 23 sujets, moins dignes de recevoir de se ivancement que ceux à qui on lo refuse. " : L;i d a te -des--grandes manceuvres-prochai- | ."s n'est paS encore fixée ; on dit, cepeh-int. que trois, divisions y ^rendront part : p-•les qui ne sont pas ease-inées dans nos aces fortes. Rien n'a encore transpiré ir le tliéàtre des opérations éventuelles. >mme les quartiers généraux seraient à unxelles, Mons et G and. il se pourrait m, te ce soit dans les Flandres qu'aura lieu petite guerre de 1914. Ouoi qu'il en soit, , le aura une importance de beaucoup su- , ' uaeurc à celle des manœuvres dos années v îtérieures. a < La pénurie d'oiiieiers est grande dans cs' utes les armes et .dans- les- services. Le p lénomène, qui est général dans tous les iys, ne pouvait pas manquer d'être re.-:- nti en Belgique, à l'occasion de la réor- C! nisation de l'armée qui a eu, pour cor01- Jl.e ire, une sérieuse augmentation des ca- "\'îr es.. Le déficit est particulièrement sensi- , e ià l'artillerie et au génie, d'autant plus 1 o le système d'égalisation des appointe- a ' -nts a eu pour conséquence d'écarter les T1 unes gens des armes spéciales pour les X -tirer vers les armes simples où on jouit avantages sensiblement égaux avec une tri: éi>aratifia moins pénible. On a fait appel r?r x officiers d'iufantreie pour étoffer les v'' cires des -armes spéciales. Il paraîtrait ! lio •e la demande n'a pas répondu à l'at- ! 1 ite. Quoi qu'il en soit, une vingtaine de ' ^u€ .mes lieutenants d'infanterie vont être éle rsés à l'artillerie de campagne afin que viI » batteries puissent se former à 4 pièces été premier mars prochain, ainsi que le ' 1)e; nistro l'a décidé. Tous ces jeunes gens ' ront largement le temps de se mettre au ■ ^ urant des spécialités de leur nouvelle ! ser me car on a certainement écarté tous tio: > candidats dont l'ancietaneté est telle sen ils eussent été nommés capitaines avant ' été tvoir acquis une compétence suffisante ' ÎCiy- ns l'artillerie. j I ÉCHOS EPHEÏIERIDE ' cer 1 l'étalage d'un marchand de musique an. us venons de voir la Forlana « danse rc- ! nmandèe par S. S. le Pape Pie À'». fS, m voici donc arrivée chez nous, mais r us ne lui ferons pas bon accueil, en dé- j 1 des indulgences qui peuvent être alla- ! ™ :es a ses pas. "K n le Pape témoigna dans le choix de ' te danse d'un heureux esprit régiona- ' ro A il célébra, lui Vénitien, une danse de • ^ riise ; mais nous ne pouvons admettre t te contrainte sainte qui nous ferait dan- PT1 , jusque* en Wallonie, siw des motifs ne province italienne. j ?u ïégionaliites, nous aussi, nous deman- j0U •ons d Monseigneur Tlutten qu'il veuille . n recommander les Maclottes.' : jlj Compère Guilleri. 1 poi 0 0 0 i !..< (e danger des ondes hertzicmies. ! do\ Un électricien, M. DUroquier, vient de ' plu re dans la Nature de troublantes cons- i t ations au sujet de nature des ondes ! un rtziennes, qui n'est pas encore exacte- < si •lit connue. ' j tl:, Disposant d un poste cle télégraphie sans est a Aliéné, en i'ouraine, -Nf. Durocjuier bat ait maintes fois constaté que Jes appa- ! ils délicats de sa talble de réception un lient mis à mal lorsque les stations de tou chefort et de Ja tour Eiffel transmet- nit eut simultanément. Les ondes avaient Mn me fait éclater un ballon de verre rem- < d'un mélange de gaz détonant et relié gin son antenne par deux fils ne se touchant ser s- dai )r, Anché se trouve exactement sur'la lcii ne droite relitant Paris et Rochefort. M. est roquier, mis en éveil par cette coïnci-ace, étendit ses recherches qui abouti- ^ it à ceci : Si l'on joint par des lignes ntes idéales les trois postes radictélé- doi iphiques de Glace-Bay aux Etats-Unis, pai Clifden en Ecosse et de Bizerte en Tu- C ;ie, avec le poste de la tour Eiffel, on it constater que les milieux des lignes agi TÉLÉPHONE ai? ainsi tracées, c'est à dire les points où les ondes respectives de chaque poste se croisent, coïncident exactement avec des lieux ou îccemnient se sont produites des cafcas-cendif provo<Iuees Par l'explosion et l'in- ùaVoïha^ à Glace-Bay. c'est l'incendie c-nkief. PTS Ù Clif?e"> «'ost la terrible fw d ■ 8''1SS,U dos «lue» <1= Cardif'f. tl.ri ") Pai is a Bizerte, c'est la destruc-tion a loulon de deux cuirassés. d'fitïï fSfieilS ne PeuVQnt manquer; tions Pf rr f Par ces "'piques constatations et d, y trouver un encouragement persévérer dans tes travaux qui peuvent -clancir le mystère des ondes hertziennes. B-v o O o 3 petites choses. Du Figaro : une de celles qui lont plaisir • aner-ççvou- un pen de - afé encore au fond dé la tasse qu on croyait \ ide m deux CînX qU'Uil a <U':tùs^ une minute ' Personne qui donne en même .e.nps que vous le renseignement géogra-œ qu on eût été fier de donneMe pre-» ,le voisin qui suit des yeux ,W- iautaSvoixî ° UlG' 16 {?$? 9u'on' lit à .l iUF'î ?eu. Pllls de'salade ? ,> Le maître Jour1 niVnS1fe- aVC<: tant d0 gentillesse ..™ i . C reprendre que j'en re->ronds, et que je l'en remercie. L'art du ™'t de donner au pas- lont on^ùrnrt "'cst poil,t un client bhge P10ht°' mais un "ivité 3u'«n Reclamer au chauffeur vingt-cina een-ratoM1' l^°i ce Serait mesquin, lément rf'p \ aband«"ner comme sup-lemènt de pourboire, ce serait tron Si :-ntimefVo compteur pouvait marqucr'dix intimes de plus... Toc. Il les marque. Et on est content de cela comme d'un gain. ÀrlVïT™ Un PfU vexant' quand on fvnnt c i1? +&rancl c?rtège, de passer evant les soldats au moment où ils « re-:>sent »> sur les armes et devant le cinéma-•gnaphe au moment où il cesse de « tour- !o comprend très bien ce te cela veut dire. O O O publicité au Japon. Voici l'alléchante annonce que fait pa-Litre dans les journaux de la capitale ie maison de commerce « Tel le dhevreuil, tel le faon de la biche r la montagne ravinée, bondissent les mmis de nos magasins. Vous y serez reçus comme un rayon de ieii après un morose après-midi d'orage lous nos paquets sont emballés avec les udres soins du nouvel époux pour la me épouse aux joues de grenade et dont s lèvres empourprées distillent du miel. .\os tapis ont la douceur d'une gorge de unie. Leur moelleux est pareil aux cares-' de la bien-'airnée. ïtc..., etc. » (a comptabilité dans l'antiquité !. Expédition scientifique envoyée en rse par l'Université de Pensylvanie o jouvert à Nippert un document raris-ne. Il s agit de la découverte de livres comptabilité (Livres est un mot, car ce n des tablettes en terre cuite). Ces frittes sont celles d'une maison de com-rce du temps du roi Artaxercès. yd dite maison faisait commerce de bi-ix et de pierres précieuses, s'occupait chats de terrains et de propriétés, -e document le plus intéressant trouvé le suivant : n-1-ad-id-inua et Bel-Chouna, fils de et Hatina cle Ruz-ugu parlent ainsi à l-Aradin-ChoUmou : quant à l'anneau en avec le sr.phir garantissons que la pierre se détachera pas de l'anneau pendant igt ans. Si elle tombait avant, payerons pièces d'argent d'indemnité. » .a vente avec garantie existait donc iï v >400 ans ! 0 0 0 ne ville renaît de ses cendres. La ville de Serrés, complètement dé-ite lors de la guerre balkanique, va laitre cle ses cendres. Les plans de la e nouvelle sont élaborés et leur exécu-a est imminente. Ine commission d'ingénieurs étudie ac-llement sur place le plan des digues à ver le long du torrent qui traverse la e. Dans la ville nouvelle interdiction o. faite d'édifier des magasins de tabacs. ; emplacements spéciaux au dehors de ville ont été réservés ù cet effet. .a superficie totale de la ville nouvelle a de 3.000 deunums pour une popula-i de 45.000 habitants. En cas d'-accrois-îent de la population, des terrains ont réservés en vue de la construction de. bourgs au nord et au sud de la ville. a ville nouvelle rera dotée d'un service ïoûts et de canaux. Il a été prévu 5 ndes places publiques dans l'érection de ville nouvelle. o o o 3s beautés de la statistique. Un calculateur sWst amusé à dénom-r toutes les façons Mont peuvent se pla-six convives au tou • d'une table. Il est ivé ,au total de 720 façons différentes. your neuf convives ce total monte à 880, et pour 12 convives, on arrive à H6,800. ans le même ordre-d'idées : 'n joueur d'écarté ne se doute certaine-it pas en donnant les cartes, qu'il peut vir 5.437,152 jeux différents. Quant au eur de piquet il peut avoir en main 48.210 combinaisons différentes de 12 tes. e dit joueur de piquet pourrait n'avoir miain un jeu déterminé d'avance par lui au bout de... 3.096 ans, et. ce en jouant rnellemént cinquante parties. o o <> t vivent les oignons 1 Cultivons les oignons et ne négligeons nt d'en manger une quantité honorable. Lai/cet de Londres imprime un plai-er attendrissant — à faire pleurer les. s rebelles — sur les oignons. 'est le remède de l'avenir. L'oignon est calmant qui invite au sommeil. Il a a,us-une action diurétique mi provoque la aspiration, ce qui est excellent quand on courbaturé. 11 guérit les rhumes et com-le coryza. fref, i oignon deviendra une panacée iverselle lorsqu'on en aura découvert tes les qualités. Bienfaiteur de l'huma-i, il sera célébré par les poètes (et déjà te de Noailles a prononcé son éloge !) uand tous les nommes suivront le ré-le de l'oignon, la fraternité universelle i réalisée. Cela ne veut pas dire cepen-ît que l'air sera plus parfumé et l'haie des M lises plus poétique. Mais tout une question d'habitude... o o c u'est-ce que c'est donc, demande Mme Calino à son mari, que ce thé-tango it tout le monde parle et qui est affiché tout ? alino réfléchit un instant : - Je suppose, dit-il, que c'est un thé qui te un peu plus que les autres...

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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