Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

1958 0
30 december 1918
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s.n. 1918, 30 December. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/639k35n787/
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Lundi 30 Décembre 1918 TJN NUÏÏEKQ QUINZE CENTIMES Lundi 30 Décembre 1918 ABONNEMENTS *"0 1 Nous prions nos anciens abonnés de nous faire connaître leur changement d'adresse et de nous signaler de suite les irrégularités qui peuvent se produire dans le service.Nos anciens abonnés seront crédités du 'montant de la somme Qui leur revient pour les mois non servis en 1914 et débités des numéros servis depuis le 23 novembre jus-. qu'au 1er janvier 1919, date à partir de la-quelle de nouveaux abonnements prendront cours au prix de fr. 8.00 par trimestre. Nous recevons dès maintenant de nouveaux abonnements aux mêmes conditions. JOURNAL DE LIÉGE PUBLICITE r—0— Demandes d'emploi pour 3 lignes 1.08 la ligne «upplémenfcair# t.4# Annonces la l»3n« G-ÎP Ayîs île ybcî&fcS la âoubU Ii§n« Réclames lu figwe 1M Avis mortuaires »> 1-60 Faits-divers, fin » » 3.00 Faits-divers, corps » » 5.00 prissions, bilans, rapport, » » 4-00 iR§P&rafe>n§ judiciaires » » &C0 Réductions par série d'-insertions. FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET G01IMGALE.—FONDEE M ÏÎM REDACTION ET ADM[IyiSTRAT10N : 32 , RUE DES DOMINICAINS, 33 POUR LA R. P. INTÉGRALE Si pressé qu'il soit de résoudre le problème électoral, il est à espérer que le Parlement trouvera le temps nécessaire pour donner une solution équitable à la question de la représentation proportionnelle.À l'heure où on semble d'accord pour solliciter le concours de tous les citoyens h l'œuvre de reconstitution nationale, on no contestera plus la légitimité de la R. P. Elle assure le contrôle des minorités sur les majorités, elle suscite une utile émulation entre candidats et électeurs, elle s'oppose à l'indifférence politique, complice de3 gouvernements à tendances autocratiques ; si elle établit le clichage des partis, elle permet cependant à l'opinion publique de manifester ses préférences. Il serait impossible de supprimer la R. P. Au contraire, son extension aux élections communales et provinciales est de toute nécessité.La R. P. telle qu'elle fonctionnait on Jielgique est une dérision, une parodie. Le système D'Hont n'en est peut-être pas responsable Mais l'application qui en a été faite a donné lieu aux plus étrange® anomalies.Lé système D'Hont, 'dans les détails du-L"?uJ,,<est lmPossiblo d'entrer, avait i>° i écarter les petits groupements ?àti?^iivf'/ros CDntinScnts. Son appli-df la n p'\uenCmêmeenCOntre dU P"'KiPi Une bonne R. P. répondant au but cru'ello ff> Propose doit plutôt pousser au frac pTmlttrT\ to»t°^ électorales afin de l>i meure. tontes les nuances de l'ont J"rnent°i i'être rePrésentéos au Par- fnmw conclusion des cartels qui con- d"sna?lte^Un<î wemo ,ist0 tfmt d'opinS nispoiates ne doit pas être encornas.'» m au point de vue de l'honnêteté?»"S^poin! idées SKIU6 "O^^tation des Le découpage arbitraire 'des «rromt* ments a causé la plupart d„a "ï* * Comme no fi S Les catho- ipTÏ®,?",'. 86 éi"S T'Our 1.194.618 voix ; le- j?UcI?"cauJ> TO élus pour 1.20-1.973 voir 1 élu pour «-a» voiiXa éCjtle?<,mand?ts d0"c au parti Anlit^i it" minorité devant le pays. au-^uû Tb" : 10 nomi>ro de voix $ L.™Hîft P°W élire un député : arrondissement d Audenaerde. 11.706; arr de îinë' Charleroi, 18.830; Liém, U.OGtt ; Hasselt, 11.637 ; Neufchâteau, 20.544, etc. Ces chiffres suffisent à mettra en lumière les défauts d'application de la R. P. en Belgique. Le D'Hont n'est pas responsable do tOlii.es ces anomalies. La grande erreur consiste dans ta variation d?3 quotienv électoraux. M. Paul Trase-nster a clairement mis on évidence les vices de notre R. P. A la commission des XXXI, qui fut instituée pour rechercher en commun un système Électoral basé sur la justice et l'égalité, M. Tra-s&nster a préconisé l'Utilisation du nombre unique. Il suffisait de diviser le nombre Intivl dfes votes valables par celui défi nmmmts à conférer ; chaque lifito auttU droit, à autant de mandats quQ ÔOh chiffre électoral contient do fois lé nombre unique : c'est la justice ï& simplicité même. Les trac lions de voix doim croient llftU >> Uftë division supplémentaire Î6s mandats qui seraient attribut h chaque parti seraient répartis &lr une liste complémentaire de candidats. î.s application de ce système ne modifie rien au système D'Hont f il mo.int.lent hO-tre géographie ^lççtor&le. ; y â,,àê iilÙë oet avantage d$ . inUiSê i1 accrois sement déc-eïmàl 'du ïlbmbre des députés ; * apsm&Utiàvloil automatique du nombre Correspond à l'augmentation du oiiiifre des électeurs. Quefllêj ique soit d'ailleurs la formule adoptée, il estnéeçsëûAr'è que nous ayons une H* l/iVégrale, sinon le résultat' des WeçliOYis sera de nouveau fàuss'iv. M. Trosenster pr'éconîsti.lt ûTie antre réforme - là suppression de la case de tête Ainsi ,os enis seraient désignés non par ivs associations politiques, m.ais par le corps électoral lui-même. Le vof.e ^1% férence n'est pas à modifier le classement nrr*M£ par les partis. M. îxyimans a montré les abus aux-<?VêiS a donné lieu la tyrannie des comités politiques : « Les associations politiques) es comités sont maîtres du scrutin i i]§ le règleoit d'avance en sttrtè èt disposent ainsi de là représentation na-ttonalêv Lft <viê politique se spécialise,prend lés allures d'une profession, et l'on voit s écarter d'elle les personnalités indépendantes, le monde dii commfcr£$ êl uê l'industrie. Et ■çette disjonction, cette dissocia-vie politique et do la. vie économique discrédite et affaiblit le Parlement.» Au moment où s'établit un courant en laveur d'une collaboration intime du parlement et des représentants des intérêts généraux du pays, il y a lieu de .profiter de i occasion, qiui est offerte par la réforme électorale de nous doter d'un système équitable, rationnel, qrui permette & toutes les catégories sociales d'être représentées au paiais de la nation. La Semaine politique i Allemagne Devant le désordre truire toute y: .. ,%♦ dcuibui— - menace d&. uo- (jc à |Vët-lins îiin- « A tl'é ïairô %'ehUt \<a ))'oid:s ûe'ufA Éi^'feï'ventioiîL •àï^éé. En quelques Sp.. Z'a, gè^vérfteïïicn't 'rî'Ebert a con-;xiti A. laisser 'exëCuteir ordres du ma-<*Kïnai.Los éiémenù hostiles à Ebert en ont profité poùr livrer à de violentes manifestation?* très courte durée. Les tVôu'pe% <de 4^ garde ont, en effet, eu ràpMw^fcnt J^ton du groupe dos mari;n^ ^\XI l)réten-1 .rtîont occuper le Pïtlais impéfial. Ils n'ont pas tardé t'i révacuer eti abandonnant une cinquantaine 'de viennes. Aujourd^ly il n'y a plus à douter QVie *«s trzWfpes du front Sont restée ftdèles à ie\iTS 'gtnëraux et obéiront. & ceux-ci aussi Jlimgtemps qu'il s'agira du maintien de F«ordre pour le plus grand bien de l'Alle-imagne.tri ne sera pas possible aux éMïîiènts dangereux de faire de l'Allemagne une se-tcondo Russie. Personne ne l'a jamais cru. ,Seuls, les Allemands ont cherché à le faire •croire. Ils attiraient l'attention da& iliîïes sur ce qui se passait à Berlin Munich, espérant que les événements de Russie ou d'Autriche n'auraient pbur l'Entente qu'une Importance secondîùre. •On peut, en Prusse, être assuré qirôm Paris, ni Londres no se laisser^n\ mnuire erreur. Les destinée? clé 1 Allemagne et «le la Russie sont <Sl\idiées avec la plus grande attention. Nos diplomates suivent pas à pas le peuple allemand dans sa marche vers la République fédiérative. Personne! ïfîgnore le projet de démembrement .•apparent de la Prusse, ni cel\Ù Ù\l ratta-ichement de l'Autriche mièlYiando, auquel participe -activeinent le délégué viennois a Berlin. Enfin, chacun sait que la mentalité au-delà du "Rhin est restée celle d'avant la guerre, c'est-à-dire que la sozial-déiftoî#^ tic n'y est pas en progrès. LêS élections préparatoires à la. ConslitYi&ïïte dans trois pnncipaut.és ont donné aux partis bourgeois et pnngermanistes des chiffres identiques, si pas supérieurs, à ceux d'autrefois. En outre, l'administration intérieure de l'Empire est restée la même, c'est-à-dire ronservatric* et continue à exercer son influence sur le9 grandes masses ^e ià population.Tout ce que les Allemands nous racontent de tragique sur ce qui arrive chez eux, n'est que le maquignonnage préliminaire aux discussions de paix. Le jour où 1 celle-ci aura été conclue, nous verrons les I Germains se relever et procéder à de nouveaux préparatifs d'expansion. Russie Le holclïevisme est l'œuvre de PAllemagne. Il n'y a plus à en douter. G^est pourquoi toute intervention dès -alliés contre l'autorité des Lénine et des Trotzki est en realité une continuation des hostilités entre les alliés et. les Allemands. Il a été prouvé surabondamment que. les bolchevis-tes n étaient, oue de vulgaires agents des missions allemandes à Pétrograd et. Moscou.De plus, il suffit de considérer tout remure russe dans son ensemble pour cons-ater que le désordre règne là où le bol-levfemo est tout puissant, grâce à l'ap-î! que lui prêtant les prisonniers et les • dats. austro-^iemands. Les _^on\ernements anti-bolchevistes du rin rv ra Russie, de Sibérie, du Kouban Vu -tJon maintiennent l'ordre et. le res-tprf* p.ersonnf>s et de la propriété dans ntoires sont soumis. ous ne voyons triompher l'anarchie que fonf °ocupée par les Allemands. ' — Q-noi qu'on di?§ — fry influents à Moa^e» ,, k,, ~ 0r.) un plan qui consiste --^cr la Russie en un champ de -»uiUâation allemande pour un avenir rapproché, lia sô vierve'nt du bolchevisme pour \ Pologne et .l'Ukraine tiana là réalisation de leufà aspirations en ter-ntoirea allemand èt aUtridhS'èh-. lis ont croient-ils, dans. le .bolchêvis'm,è uh moyen de chantage destin'é à Intimider, l'êS ^lli'él et les amener à. des exigènefea .^éÛitèfe. Le procédé.aUemàMa Ôrève les yeux. En fk fie Livonie et de Li- /ia lvJli j &rmées du kaiser sont suivies oandes rouges — composées de.bolche-vistea, de déserteurs et de pris'ôfâîfrô allemands — qui se^artàè.eïU les armes, les munitions et le Snarroi en trèa bon état, atondenft.es Par les soldats allemands.,,. Le sacrifice d'un matériel aussi précleu"* no peut s'expliquer que .par là Volonté de fournir à d'es complices leJi moyens de procéder à une nouvelle occupation des terri-toijre« abandonnés. En fait, si les provinces oalitiques sont é\*acuées par les troupes régulières, elles sont aussitôt réoeçupées par des bandes désorganisées qui obéissent à des chefs allemand _ Cette dangereuse peut s'étendre sur i\ Pologne actuellement hostile à l'Allema-8»?. J* est positif que si Varsovie consentait à abandonner sea visée? sur Ddilt%ig et la Pologne. .Rru»ft^n^*, ils troupes nlle-nian,4e.Sxftet^5eni. vite là pour écraser les ifurades bolchevistes. Ceux-ci sont pour les gens de Berlin un peu comme le sab~r de JVI. Prudhomme. Il faut aussi re dire qu'un pays aussi vaste que la Russie, s'il ,.li\ûst,1tàW^âftis£ !ÏÏ aillf un centif de jia.iiarîjs dont les Allemands ne vlefho^és Pr°m e" VU° de nou- son^litlf6 Cn An«'",eterrf ^ A Paris de pen-sonnalités russes comme le prince Lvof, Millioukoff, Kokhoftzov qf (fuelBués 'rtAlfus SWtMWMifesai ssstsr- *™"' Hollande La .polémique hollando-belge relative à 1 Escaut et au Limbourg sçinjjin avoir Uer du de son acuité. Ol! ^rali, de part ét llbA /air° preuv® de concilia- ffioii du moins ce <Iue la presse hol- ' landaise nous annonce. .Nous attendrons . pour y revenir que la Conférence de la ! pajx se soit réunie et ait inscrit la question a son ordre du jour. 1 Nous ne comprenons cependant pas en- J core comment la Hollande resterait rive- 1 raine de la Meuse belge que, de son aveu , elle lie saurait défond're. Nous nous posons également la question de savoir comment i nos voisins nous .laisseraient devenir copropriétaires du cours de l'Escaut jusqu'à son embouchure, si nous n'avons pas nied sur toute la riw. gauche du fleuve, et quel-les garanties la Hollande nous accorderait pour nous permettre de croire que nous pourrions travailler le lit de l'Escaut et. de-, r canaux de manière à assurer le dévelopne- j ment, des ports d'Anvers et de Gand. U doit . r ti-e lueu entendu que la question sera ré- t gu"ion seulement au point de vue de no-tre défense nationale, mais aussi de celui < de 1 avenir de nos grands ports. 7 Turquie e parti " Jeune Turc » n'a rien appris n de la guerre. Il reste germanophile, sou- 3 mis à 1 influence die Berlin et ne désespèro n Pa,?,.de ^ Revanche. Ses membres prennent n a 1 égard des troupes alliées débarquées A ^ Lonstantmople irne attitude hostile, peu en P rapport avec les comptes que ces messieurs du Comité « Union et Progrès » auront <h si rendre. pj Les Turcs ne peuvent se faire à l'idée ai cm ils ne sont >plus rien dans la politique se Internationale. Leur empire sera démen bré. Tout au plus leur laisserâ-t-on l'An; tolie, très fertile, qu'ils auront du mal faire valoir par leurs propres moyens. S faut tenir compte de la population, ils n'ai îent plus rien à dire à Constantinople c ils sont minorité.. Aussi croyons-nous qu'il est indispei sable de permettre aux Arméniens, ai: Grecs et aux Syriens de s'organiser et c s armer rapidement pour tenir téte> dai leur propre pays, aux bandes de dése teurs turcs exaspérés. En quelques moi les Turce et lês Allemands ont fait des A ■ménieiis, ce que les Autrichiens, les Hoi grois et les bulgares avaient fait des Se bes. Ils ont ramené les populations arm< nienne et serbe à moins de cinquante po\: cent de ce qu'elles étaient au début ue J mm- « . wi irts herbes sont aujourd'hui capablt ae tenir la dragée haute aux Bulgares, n en est pas de même des Arméniens à l'< gard des Turcs. Si les Alliés n'y veillen les masyact-CB vont, fegonùx^hc^r-: qP^ur 1 Européen u ami bu liii agent en moins là-bas. Au poil de Mie économique, t Arménien travai leur, sobre, économe, a plais (le valeur rr< ductive qu'un Turc (Tartare, Kurde o 'Hcherkessel l>rigand et. berger nomade C'est, ce qu'il impMtp de eoilsitierèr, eti <k Itôrâ .Merl .^Hffe'ndu.^.fe. la ^eSti^rt nue qui resté au premier plan. Inutile, nous semble-t-il, de donner ic une description des horreurs qui accompn gnent chaque massacre. Le tout est qu'o: ne permette pas qiue ces atrocités recom mencent.... Lçs Alliés ont les moyens à, dbhétdnV "ep'e d ttii tBnnè. Qu'ils proiiiieJi des «taigës pnumi les membres les plu marquants du parti germanophile. C'est ui remède radical. Les effets seront imme diats et les Arméniens pourront enfiii.ré'-pirer en n'organisant: ft. Cî. " " ""«V-ra ft-K,.... „tJJI Les Ijiôtres de la culture à l'Oni^rsité ds Llégi c-rrri.j— — ^._Î Il semble que les Ailemands; dès leùi entree à Liége^ se soient particulièremen acharnés c»>ntré nbtre UiiivBféiid. Lorb tU bombardement, plusieurs obus l'atteigni PÎÎV Ç'®st dans ses locaux que furent iris wuies les cantonnements et les lazarets d( campagne. Il fallut v loger jusqu'à cinc mule hommes à la fois. Quand éclata le fusillade de la nuit =du 20 au 21 août, le? saues furent envahies ; le concierge el sa femme furent collés au mur pour être rusillés ; M. Damry, conservateur de l'Uni, versite, qui logeait dans le bâtiment, ne dut la vie SdUVè qd'aU soin qu'il -prit de plonger■ 1 immeuble dans la plus profondé obscurité. Si l'établissement lui-même ne levmt pas la proie des flammes, c'est ëràce ï }LP.$">ace de5 &b*»»iidé§ dût ..vaieni accumulé leur butin ■ ipr» .'Wo»« lâchement assassiné les habitant», içs sou-lards ivres avaient pillé les maisons avan l'y mettre le feu ; ils avâlôni rapporte e tout dans les locaux académiques Où . pouvait voir des bouteilles vides, dos caisses a\i ttlîliRU ileè taêubïee brisés et d'os archives êi)ftr*pili«»ji?t Depuis l91i, l^Ùiiiversilé fut cdnsiàftl-ment oebupéé par le? to'dhfes. .Elle servit h la fms de. ca^erHe .'et'd Hôpital. Le laéarel de Dû&sélhbrf a'iiistMlâ ërl lt>lt> datiS l'dilfe aroite. Bien que ce fut uné œUvre privée, ses organisateurs participèrent • aux pillages au même titre qtie les soldats. L'aile gauche fut epargnéh pendant, qiielqtie temps. A m firt 'dé I9LV l'hôpital c1e bnm-paghe occupa tout l'établissement, jusqu'au moment de l'évacuation. . Une rapide Visite .des lieUt hous ftorine aujourd'hui (febebre une idée à îtëu t>Hr exacte 'de -l'fetàt dans lequel les oiiî laissé les àpôtres de la culture. C'est le cœur étreint qu'on parcourt ici grands couloirs où régnait jadis l'anima-Mon joyeuse des étudiants. Des équipe! d ouvriers et d'ouvrières s'escriment à en lever les tracés «U .passif di>P Hlintf, Ll va-et-vient affairé des eJtpatfiés fi'ançîiè anime lo grand escalier où tant de géné^ rations de jeunes gens se succédèrent, toutes les salles du sous-sol ont été dé- .s. 1? '°n!l. en, çonibje. -.Les Aliemâ® y ont logé lturs cheVatrt. guriiia ibs Piïjffl-SS.. se7 purent y pénétrer, ils trou-» ot do IfviY "n° 6.l>aisse couche de crot-pn dé"» S"^ i-J5?UrriC ' main'enant encore, .,1. 1U r.i..0jàge et de l'aération, une forte odeur do fumier rappelle la récente affectation des locaux. liés Jpdatoï dp,,jd..éiiiitijë analytique ont s(t,j »i« .h»» PmRrfaf; !?s Wtk, m pti pitres, ont disparu. On en retrouve qùel-îues pièces disparates reléguées dans des soins. La salle des balances où se trouvaient tant d'appareils de précision a été [tavagée. Balances, poids, platines, brisés pt piétimjs, gisaient eut* le parquet en un tas ihffoWii'a'. TI .fieft «M fab^atpiro. Lôs appareils de la salle d'évaporaliori ohî 5té enlevés ; l'abri même n'existe plus. Comme on leur fit peur de toucher aux laçons qui pouvaient contenir du poison, ls les ont transportés à l'annexe dans un lésordrè incroyable. Toute l'installation électrique a été détruite : les lampes »bri-i? 'scHt. nttr le 9q). I,ôs barbares . ont folé les outils à l'atelier, brisé les moftlêr^ \ 1m, saI.Ie cle pulvérisation. L'appareil à listiller l'eau a été débarrassé de tout cui-r re ; mais ils n'ont pas vu l'alambic qui est ;esté dans sa coupole. La salle des hàuts-ourneaux dont les installations ont été crachées, est devenue un fumoir : Rauchei (animer. Le moteur électrique a disparu linsi que le transformateur. Dans un coin d'une salle, nous nous butons à la lampe de projection abandonnée emme une riquette et probablement déraquée.Le magasin aux. acides a été transformé en ibattoir. Quand ils ont évacué les Houx les allemands ont laissé dhns'un coin trois dé-•ouiHes de ivache qui répandaient une deur infecte. jLe laboratoire et Je bureau de M. de Ko-inck ont été saccagés. Plu? de trente ,ba-jnecs de précision ont été brisées ou mé-hamment détraquées. Il n'y a plus de 'ace de mobilier. L'auditoire de la chimie analytique a été 'ansformé en salle d'opérations par le la-iret de Dusseldor'f. Le splendide mobilier i pichpin est devenu élu bois de chauffage ans la salle de préparation, les armoires lu étaient bondées cle flacons et d'appa-iils sont complètement vidées. Il en est de tme du laboratoire de chimie où tout est .vasté. Les 52 matériels d'élève ont dis-mi.Les salles ont servi d'hôpital. Il a fallu '•r 1 ordre eles Allemands les évacuer le us rapidement possible afin de faire place ix blessés qui affluaient. Les burea,ux ont rvi de chambres pour les « schwester ». V- Aiksi ces dames n'y ont laissé rien qui Jj- vaille. Les livres et archives des professeurs à ont pu être sauvés, mais dans quel état ! L'inventaire laborieux auquel on se livre pour le moment permettra seul dp ren-u dre compte Ue latérite Uti A Coté de l'appareil électrolitique cofn-" plètêihêht hors d'usage, gîl vin appareil dis ' payons -X que les hochet Ortt. hnleyé Clihz le pr bmM iHï-m 2ê Mu, ik oîîi [f hàWiPellement détraqué. i Nous traversons d'autres salles dans, le uiême état lamenta.ble. Les unes servent ac-tuellement de dortoir et d'autres de cuisine pour Ion rèiutf.fai i. ..Îj0 Kpéétàtlé .dé eîévastfUion nous r , P'iH.'M't • Enlevé; armoires a "^'7. '' : ; 1 l\& P ïï:f â 'v | si ûC.7-.cité ni "gaz. Dans un coin, nos IioièS s indésira.bles ont installé un aborl -dont ^ l'ôtnt malpropre défie toute description : c'est lo souvenir qu'ils ont laissé partout où il.? ont passé; c'est une façon de déposer .*a,^arfrt ., n Les locav.x oe ia chimie'rù»t.Hq ^ trans?oï4iiés en écuries. Les chevaux y sont _ entrés aivant même qu'on ait pu dégager »_ 1er. salles. Dans tous les coins, on a pu re-x lever des monceaux d'excréments animaux , et humains. Leà ,|ab.of{ti(:!'feâ dont' le regretté profes-; seitr. ^pfîn^ fîe'fy Spïii , èêBS siis-dessou^. Lén fiacoila iïiït Hê disposés 1 ou brisés. Le mobilier est introuvable, A la Faculté technique, même spectacle, i C'est le vide partout, à la salle des balances, à la salle des appareils. La bibliothèque est veuve des livres transportés à r droite et;à gauche ou volés. La salle du t prepiil'aiêH/ &<?i eoHe de bain. i Les poilus fraiiçais tiéilheht C'ftSCrne dans i le laboratoire dèt niines dont le matériel a été volé par les Allemands. Il ne reste que lés armoirè's solidement attachées àux murs, mais défoncées, les tiroirs fi-^citiréS; La salle des collections epn renfermaient dos objets de valeur, a été dévalisée. Les Boches y ont installé des cloisons. Les mêmes déprédations se relèvent dans tous les locaux! : portes arrachées, fenêtres bour \ cliées par <les planches, parquets défon-' <;ah: Les maçonneries ont été démolies pour faciliter l'cnlèfement des appareils. Il n'en reste qu'un : une étuve de Roux. Les tableaux auxquels' le professeur Nihoul tenait ; par dessus tout ont été brûlés ou volés ; il l n'en reste qfue deux- ou trois lacérés, salis. 11 eïi est do même des locaux de toutes les facultés. Les vandales s'y sont livrés ! 4 une véritable rage de destruction, s'en -prenant aux documents qu'ils estimaient les plus précieux, anéantissant des années | de patientes recherches, de travaux ardus, dépouillant notre Aima Mater *de toutes , les collections, de tous les appareils -qui faisaient son orgueil. Ils cherchaient ainsi à ruiner, à compromettre renseignement supérieur de cette Belgique qui, quoique vaincue, leur inspirait encore de l'inquiétude pour l'avenir. Après avoir erré deux heures à travers les salles souillées et dépouillées, ooi se sent pris d'une tristesse mortelle et on a liàte de respirer à pleins poumons l'cdi- pur de -la lib<wté_ M. Damry,- que nous allons saluer avant •notre départ, ne veut pas. nous laisser partir sur cette pénible "impression. Ei' sa compagnie, nous allons jeter un d'œil dans l'auditoire eic philosophie COUp » -^reils, matériel technique, "* enlevés des sal-înëUWleSj jirÇCipitônîfr>i>»»v , ' j1, asinéror ieS; oilt dXl êlfft mm II fqiràpros fie déblàtetn^t; OH . qii.el(|uë§-Unfes .de. n£ç belles cô'lfeèifeftfift- i T6dl wi ttildm de iïqti t.ùtip, p࣠tra quille, M. Damry le ttypkUm .çki& fiiëiï des fois il dut faire la môme viSits t-rinû deux soldats baïonnette au canon. Notre aimable guide s'arrête elevant une porte et noiifl montre une inscription : Entrée interdite. Là poffcS totfrn»! et nous voilà, devant M «aile des produits hles ; Jès. àrmoiires et vitriftés en Ià<jiiô n'httt pits' «u'bi vnib ^êtêrioràtioai < les flacons à travers ld^U»^ s6^Èri(, nii rayon de soleil resplendissent ; le Môléurtî soigneusement entretenu semble être neuf. 11 en est de même des collections de minéralogie du professeur Prost. Dans un coin, i l'abri des regards indiscrets, on a pu ha>cbeî' microscopes et autres appareils pfédiôhx tfui kn+ rpp6 aux razzias boches. Ces salles olit dtl iet»r préserVàtiorï à la prétenekie présence de poMres ex-' plosives. La frousse,des officiers a été lêiif' meilleure.. S,^suVieg1ardé; •Nb'è lecteurs /'pprendront aussi .avec plal- ! sir que les coilêVtîoTiê de minéralogie ét de cristallographie du professeur ^esaro sont complètement intactes. Nous avons pénétré dans ces locaux. Les 'njnierais annotés pai* la main dm maître sont en place. Du papier de soie protège les tables. Le bureau est resté tel qu'il était lors du défrart .de M., Cesaro. Sa redingote de travail pend enebrè au porte-manteau. 'Il semble qu'il va paraître jruf^&we,,. M. Damry, heureux de notre j^euse surprise, a lui aussi lo sourire. D'un fe^SrtU ému. il embrasse ce sanctuaire de la scieiî-ce que ses soins ont préservé, tout en sauvant le fruit do vingt années de travail. K* surtout, -dit-il en nous reconduisant, ne pafléX iiêlif (je.nioi. Etait-il possible d'ob'éif' à telle recommandation ? H. c.-»- mmts A propos du Congrès Socialiste ils Bruxelles I Un de nos amis nous envoio cette protestation à laquelle nous nous en voudrions dç changer un iota : J'ai été le secrétaire non seulement des Belges, des Anglais et des Français, mais aussi des Boches / (Discours de C. Iiuysmans). « Le vrai peut quelquefois ne pas être vraisemblable » a élit je no sais plus quel philosophe et je ne pense pas que cette pejnsée ait été plus péremptoirement illustrée que par la relation du récent Congrès socialiste de Bruxelles. En ce moment où, délivrés de la domination germanique, où. à peine débarrassés de l'oppression la plus brutale qu'on puisse imaginer, nous nous essayons à respirer librement, il s'est trouvé un homme — est-ce tien un homme ? — un Belge — si l'on peut dire ? — pour oser proclamer coram populo en pleine Belgique, en pleine réunion publique, à la face de deux Ministres belges et d'un Ministre d'Etat belge, que pendant l'occupation il avait servi les intérêts des socialistes allemands comme de tous les autres socialistes ! Cet homme, tout en se défendant d'être bolcheviste, a ajouté qu'il s'opposait à toute intervention des partis bourgeois de l'Entente contre le gouvernement anarcho-nihilo-terroriste-bolcheviste en Russie. Et cet homme n'a, pas été instantanément arrêté. vojro lapidé ? Il n'a pas été copieu sement iiiue, te?ftH£/, flanqué à la porto et reconduit à la frontière Sdtttë bonne escorte ? Tout au moins cet homme a été' dé sarmé par l'assemblée devant laquelle " a eu. l'impudence et le cynismo de dévoiler ga belle ftfiïë ,Je .boche à la manque, sa beiie .m8&tttÛt$ fl'e » p&n#ermafoiste Q-kti-viste ? . . , Erreur^ profonde erreur ! Noll seulement bb mîùi\^i.t Belge' n'a. été ni battu Uî CM* guirlaneié côiiïiriO ?i ïè' f^éfijait,- mais 8â motion de reconstituer i' internât ionaje avec les boches a été finalement adoptée en dépit des efforts courageux et patrieti-que? du citoyen Lekeu. Et voilà t'U A0US en sommes et voilà où nous mènent 11 il tiï&is Après l'armistice, MM, les socialistes ! 4ot>e; on inquiète iRrl ce moment, de pauvres aifwWè dure fi£'6'ç*Vit!<V r>\ forcés de travaille!' pour l'occupant, on iïi&bifi* d^expulsion des mfll" heureux qui e>nt eu la t^uide naître en Allemagne mais qui habitent là Belgique depuis 30, 40 ou 50 ans. on interne u'Vns des camps de concentration des gens plus hHhycthtep Que coupables mais suspects d'avoir ëÛ oé§ f'Mble'Tse?» — pas toujours démontrées — pY>W l.-,, lit pendant ce -temps, un monsieur (fÙÎ, fa toute la durée de la guerre n'a cessé de Ùlitff l<ft joie des Boches, qui, avant cette guerre, •■'est employé de tous ses efforts à envenimer U< question flamingante, un tel monsieur donc a je toupet d'oser rentrer en Belgique et, iïoii eonf.ént, d'y être réadmis, a le suprô-me cyiÎLsïï^ fte prùfârof pareils ap'horir.iaes et ce au nez ci il ici hltilic, dti ministre belge de la Justice, dé fii'îbi-'A\ même qaii édicté des lois draconiennes CoTftyn de misérables égarés ou d'inoffeiisifs nattiffStisés ! Bien vrai ! elle est raide, celle-là ! Saîss eloute, nous faisons tous nos efforts pour ne pas dénoncer l'Union sacrée. Mais que diable, que l'on ne nous pousse pas à bout ! •J'estime, pour ma part, que le parti socialiste tout entier est solidaire de l'attitude scandaleuse dii sieur C. Huysmàns, erae, par sai*complicité, il a perdu tous droits à revendiquer sa qualité de « parti national » et que s'il ne se déjuge pas au plus tôt par une solennelle protestation ou par l'expulsion immédiate 'de tous ses syndicats et coopératives du boche iflamirugant Huy.s-inons, il court gros risque.de passer lui-même pour suspect et entaché de germanophile. Et nous verrons bien, alors, si le gros de ses troupes, si l'immense majorité des ouvriers honnêtes et patriotes epii ont eu tant à souffrir quatre ans durant des « koehonneries » tudesques, nous verrons bien, dis-je, si tous ces braves gens lui porteront bénéve>lement leurs voix aux prochaines élections! Lo geste «crapuleux» — je maintiens le mot — du citoyen C. Huysmàns, enregistré par les militants élu P. O. B. sans protestation aucune de leur-part, a marqué d'un stigmate ignominieux tous ceux qui s'abritent sous les plis d'un drapeau rouge, jàd!s inquiétant, et déjà peu sympathique, aujourd'hui dégradé, flétri et à jamais abhorré. Nous ferons remarquer A notre correspondant que la proposition Iiuysmans n\a pas été adoptée comme i! le croit par lo Congrès socialiste, mais elle a été renvoyée au Conseil général qui, espérons-le,• en fera prompte justice. ÉTRANGER | FRANCE I L'ŒUVRÉ 1/ÈS MAÏÏÏX& PA^HÛ&tLLËimS FRANÇAT S «In ordre du jour adrëgttè Gemment par le capitaine de vaisseau Jolivet à Va divi-lien des patrouilles de la Loire, bàtiïTi<«rr?ts, hydravions et talions, qui assuraient la protection eles côtes de Brest à la FaJlice, rridi th valeur la rude tâche accomplie par les maPi/î# JffarR'ftis oendant la guerre. Voici ce qu'on y lit : « Alors qu'avant la Citation de la division de très nombreux bâtiments de commerce étaient torpillés sur nos Côtes- ou sautaient sur des mines, votre intervention incessante a réduit à un très petit nombre les pertes dues aux sous-marins ennemis ; dans l'année qui vient de s'écouler, dix bà-iithfffiis seulement ont été torpillés sur 18 mille qui ont circulé sur le, littoral, un seul a. sauté sur une mine. Et ce epii prouve bien l'utilité de vos efforts, c'est que pour obtenir d'aussi piètres résultats, les sous-in&ritfs' sont venus en grand nombre dans la. zone ùb nous avons effectué à la grenade, au canofi et à la bombe 2G attaques contre des sous-mar/ns ennemis qui ont été mis en fuite, avariés on covjés et où nouo avons dragué 60 mines. » ANGLETERRE LES CONFERENCES DE LONDRES Londres, 2S. (Havas). — L'agence Reuter est autorisée à déclarer que les conférences que 16' président Wilson a eues au. palais de Biick-ingh-am avec le Ministre des affaires étrangères ont eu des résultats très satisfaisants. M. Wilson, le premier Ministre et M. 1 Balfour, assistaient se ils à ces conférences durèrent trois heures dans la matinée et deux dans l'après-midi. Aucun communiqué n'a été >fait à la pressé. La discussion, qui fut très étendue, se rapportait aux 14 points du programme de M. Wilson et on affirme que cette conversation aura une grande portée, d'autant plus que, suivant des renseignements particuliers, il n'existe aucune divergence d'opinion sérieuse à ce sujet. ALLEMAGNE LES TROUBLES A BERLIN Berlin, 28. (Ilavas). — Les journaux du soir élisent que les Spartaciens ont résolu la chute du Gouvernement et eu ont proclamé un nouveau, ayant à sa tête Liebk-necht, Ledebour et Eichhorne. Cette proclamation aura lieu si possible encore aujourd'hui.Le nouveau (gouvernement compte sur l'aide des matelots et sur une plus grande partie du personnel de la sûreté. Les matelots n'ont pas encore évacué le château de Potsdam ni les écuries impériales.RUSSIE' CAPTURE DE DEUX CONTRE-TORPILLEURS BOLCHEVISTES Lonelres, 28. (Officiel). — Un navire do guerre anglais annonce qu'il a capturé deu;-: contre-torpilleurs bolchevistes, dont un avait bombardé le phare se trouvant dans le voisinage de Reval. Les officiers et les membres de l'équipage, de ces contre-torpilleurs ont été faits prisonniers. DAMS IfiilMh'M OCCUPEE LES TROUPES FRANÇAISES OCCUPENT MANNHEIM Suivant une dépêdhe de Berne, la Badis-clielandes Zeitung annonce qu'un bataillon d'infanterie française est entré dans Mannheim. Il ne s'agit nas d'une occupation durable de la ville, mais d une surveillance du camp de prisonniers voisir* de Mannheim, où sont rassemblés en ca moment une dizaine de mille hommes attendant leur libération. Cette mesure est justifiée par le meur-* tre de plusieurs prisonniers commis dans un camp voisin de Mannheim et par des plaintes sur les mauvnis traitements infligés aux prisonniers alliés. Dernières Nouvelles cm LE RESIDENT WILSON A LONDRES Londres, .?S. — Après le bapjqaiet du Palais de Uucki.igliam, le lloi Edouard a porté un toast au Président Wilson. I] a. (Ht, que sa visite constituait un événement historique ; que c'était la première fois, dans: les fastes cle l'Amérique, qu'un président était l'hôte de l'Angleterre. Il ajouta '< Soyez le bienvenu dans ce pays. Vous* êtes le porte-parole de la puissante république que vous représentez si dignement! e! à laquelle nous sommes attachés par des; liens de langue et do race. Nous partageons^, avec vous les mêmes et anciennes traditions, nous avons le même idéal de paix: ei notre vie nationale, comme la vôtre, est-basée? sur les ,principes d'un gouvernement popula'ire et démocratique. Nous devons nous efforcer de faire partager nos principes au-delà de nos frontières pour assurer /C 3>ien-êtref au monde et le triomphe d<u droit et de la. justice. » En terminant, le. roi Georges boit à la; fraternité des armes anglo-américaines sur 1rs champs de bataille, au triomphe des armées alliées,à la victoire de la civilisation et de l'Humanité Puisse le même esprit de fraternité guider nos efforts tendant à assurer au monde les bienfaits do la liberté ef une paix durable. Le roi JAve ensuite son verre au ibonheur et, à la prospérité de la grande nation américaine. Répondant an toast du roi, le Président V» ilson .rcnjercia'* pour la chaleureuse réception dont il fut l'objet. Il déclara que J'influence du peuple américain sur les affaires mondiales e<st provoquée par la sympathie qu'il ressenf pour les peuples libres dont les aspirations» eloivent être respectées L'Amérique aime la liberté avec désintéressement et est heutreuse d'avoir rencontré la même conception du droit et de la justice dans les nations alliées. Le Président a la conviction que les arrangements futurs mettront fin à la guerre et'qu'on nour-ra raffermir les liens qui unissent tous les peuples suv la base du Droit et de l'Humanité.- } . ff — -. —... i,, I.A FAilïI.LE IMPERIALE AUTRICHIENNE Berne, ®t*. — D'après des' nouvelles reçues ici, ÎY».'-empereur Charles et l'impératrice Zita, q'i'i se trouvent actuellement au château d'Esx'<arten; y vivent très simplement, soumis a u régime commun de la population. Les mv°mb:es de la famille impériale sont pour la' plupart restés en Autri-chc. Plusieurs a ei.'tre eux craignent pour le?ilr s^urité pcrsoi^neUe. LAn TERREUR KOV'CHEVISTE Stockholm", 28- ~ De*) ba ndes bolchevistes ont atteint le Coisinage de Biga et de Mi-tau. Les Allemands ont évalué le pays. A î'ieshan, un grand nombre uc personnes ont été massacrées. Lt?s habUt^nts prennent la fuite par la mer* EN BELGIQUE Peur le rapa.trior.nont de1 nos pigeonniers m.nladco et blesstâ Il a été constaté que les malades et blessés, détenus dans le* icamps de concentration en Allemagne, s'y trouvaient dans des*, conditions pitoyables. Les Allemands les'-y ont abandonnés a ix mains d'infirmiers volontaires belges et alliés, sans fournir à ces derniers les moyens 4e donner à ces malheureux les soins nécessaires. Les médicaments, entre autres, faisaient totalement défaut. Les camps ont été laissés; dans un état de malpropreté ineiesoripti--ble. Depuis tout un temps, les Allemands', avaient cessé de procéder au nettoyage des baraques ; pour finir, ils n'enterraient même plus les morts. A l'hôpital du camp do Soltau, des cadavres sont restés à la morgue pendant huit et dix j.oUrs sans recevoir de sépultures. Il était urgent de remédier à cette situation qui met en lumière, urxe fois de plus, l'odieuse mentalité et les procédés inhumains de l'ennemi. Dès qu'il a' eu corN n.aissauce de cet état do choses, le Ministre de la guerre a donné des ordres pour que des trains sanitaires fusstent immédiatement équipés et dirigés sur l'Allemagne en vue de ramener en Belgique nos prisonniers malades et blessés. Ces trains transporteront non seulement lo personnel, les vivres, le matériel de pansement et pharmaceutique indispensables, mais aussi du matériel sanitaire destiné à être distribué dans les camps où se feront successivement les chargements Des ordres spéciaux ont été donnés pour que ces trains emportent les médicaments spécialement demandés pour les camps do prisonniers, tels que codéine, caféine, aspirine, salycicate de soude, pyramidon, digitale, créosote, urétropine. salol, iehtyol, calomel, diurétine, ■ sparadrap, onguent souffré. Tout est mis jon œuvre pour que les malades et blessés reçoivent sans tarder tous les soins eue nécessite leur état et soient ramenés en Belgique dans le plus bref délai possible. Le Sénat contre les activistes Le Bureau élu Sénat, réuni vendredi matin, a révoqué de leurs fonctions les sieurs Co-remens, Baecaert, Brans, tous trois traducteurs au Compte-rendu analytique flamand, qui avaient accepté de hautes fonctions dans le ministère activitse flamand. Le Bureau du Sénat a encore accordé de larges indemnités de vie chère à tout le personnel pour les années d'occupation et pour 1019. Ces indemnités sont basées sur un taux unique calculé selon la situation de .ia.millé des intéressés.

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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