Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 12 Mei. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/930ns0mt1c/
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Mardi 12 Mai 1 914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Mardi 12 Mai 1914 Franco en Belgique Un an : 15 » » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois ; 4 ir„ Franco en Hollande Un an : 22 tr » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 56? JOURNAL DE LIEGE Annonces,! , i Sa ligne, 2© csaiL Réclames r s » . 0 » 40 cent Faits divers. » » » » 1 frane Réparations judiciaires » 3 franc® informations financières » 3 francs Avis de sociétés u peau %s» 30 cent Émissions. . . » „ „ » 1 franc EjÊDAOTIOK TÉLÉPHONE 9IÏ FEUifLLE POLITIOOI, LITTERAIRE ET C0?«BimE, - FOMDÊE & 11M RÉDACTION ET ADMINISTRATION s. BOULEVARD DE LA SAIIVEMÈIIE, 25 ESectioas Législatives Du 24 Mai 1S14 rnOWSETODEUEGE LIBÉRAUX- UNIS candidats efeectiis VAN H0£6AERBUN-BBÂC0NTÊÏÏ7 Pâïii ' ,V , Industriel, ancien député, an-cien sénateur. NEUJEAN, Xavier Avocat, député, conseiller com- JOURNEZ, Alfred Avocat, conseiller communal. BOULANGER, Victor Cultivateur, bourgmestre, con-spillûr provincial, Beau fa ys. CK AU MONT, Léopold Avocat, conseiller communal, Herstal. DELAITE, Julien Industriel, conseiller communal et provincial PONSOW, Auguste Médecin, bourgmestre. ÎSkâÉ Jupille. - Plpf? Gl'ILEN, Gustavo Industriel, . Serarng. JANSSEN, Albert Fabricant d'armes. HODE1GE, Victor Bou rgmestre, Grivegnée. NOiRFALISE, Jules Avocat, conseiller communal. ||g|pi|jj| BOSV, J^cquo» Ingénieur agricole, Holiogne-aux-Pierres. iffissSla COL'-iCNON, Thé&dulo candidats suppleants —— PP14 DREZE, Julien Avocat, conseiller provincial, ^'4yà;-s Warsasc- fmm DIGNEFFE, Emilo | X ' i Industriel, conseiller communal. NEE F, Ldonco Avocat, conseiller communal, N.AKCOTTY, Joseph Industriel, bourgmestre, Angleur. MALLIEUX, Fotnand Avocat. 1®!!!! „ „ PPili JENNISSEN, Emilo m»BfJ^iiKj;*r/*eu*eeaiweeeeine*i**«**a»""HIB'l'ur" ETRANGER feance Les élections Paris, 11. — Voici la statistique d'ensemble que communique le ministère de 1 intérieur.Sont élus aux deux tours : Réactionnaires : Au 1er leur, 67 ; au 2e tour, l t. Total, ol Progressistes : 1er tour, 49 ; 2e tour, 10. Total Fédération des gauches : 1er tour, 22 ; 2e tour, S. Total ->1 Républicains de gauche : 1er tour, 37 ; 2e tour, 22. Total 59 Radicaux et radic.-socialistes : lp>- tour, 120 (dont (^0 unifiés) ; 2q tour, 115 (dont 98 unifiés). Total 235 Républicains socialistes : 1er tour, 14 ; 2e tour, 16. Total 30 Socialistes unifiés : 1er tour, 40 ; 2e tour, 62. Total 102 1 indépendant, J Gains et pertes dés divers partis au deuxième tour. Les réactionnaires gagnent 9 sièges mais en perdent 6. Bénéfice 3 sièges. Les progressistes gagnent 3 sièges mais en perdent 23. Perte 20 sièges. Jya Fédéra-ftoij' des gauches gagne 4 siègies, mais en perd 17. Pfîrie 13 sièges. Les républicains» do gauclie gagnent t> sièges mais en perdent 10. Perte 13 sièges. Les 'radicaux et radicaux socialistes gagnent 33 sièges mais en perdent 18. Bénéfice 20 sièges. Les républicains socialistes gagnent ô sièges mais en perdent C. Perte 1 siège. Les socialistes unifiés gagnent 32 sièges^ mais en Derdent 9. Bénéfice 23 sièges, aux<mels il faut ajouter 5 sièges nouvellement créés et attribués aux socialistes unifiôs. A Paris, les modérés ont offert nne résis-tapre' qui, slir plusieurs points, a été lveu-ïeusfe. Ils conquièrent de haute lutte le siège do M, Roufl.net, le nlu's fidèle lieutenant de M. Jaunis, h Montmartre: de M. Colly, l'adversaire personnel 'de M. 'Briand, il Bel-Air ; de M. I.avaud, socialiste unifié! à Popincourt. Ils ont failli 'conquérir celui de M. Pain levé, qui ne passe qu'à 122 voix de majorité, à !■> S abonne. Us ont conservé le siège de M. Paté, l'énergique rappor- CTjTjt^^waifw ^ir«WT7eq*.vh''a> i, ■ i ■ n teur de la loi de trois ans à la 'Chambre. Et ils ne perdent que le siège de M1. d'Ara-mon, a ùrenelle, et de M. Jiussat, à Montmartre. • Mais, en 'banlieue, les socialistes unifiés ont été plus heureux ; ils battent M. Lé-pine et M. Marcel Hubert; ils enlèvent le» sièges de M. Chenal l-i de Al. Wïllm. Et dans les départements ils accentuent leur avance de façon sensible, gagnant en tout, comme il résulte des chiffres cités, vingt-nuit sièges. Us enlèvent ces'sièges sur tous les partis, aussi bien sur les radicaux que sur les modérés, mais les deux groupes qui finalement subissent les plus fortes pertes paraissent être celui des progressistes et celui de l'Action libérale. Appréciations Du Figaro ; « un résultat apparaît, dès l'abord : le sucées des socialistes unifiés, dans un nombre trop grand de circonscriptions, et l'échec d'hommes politiques notoires et bons républicains, telj que M. de Lanessan, 1ancien ministre de la marine du cabinet Wal-deck-Rousseau ; M. Ciianot, maire de Marseille, et Ml Joseplh! Reinach, l'un des auteurs de ia loi de trois ans. » Les chants de victoire que vont pousser les révolutionnaires ne nous troubleront cependant pas. Si le bloc d'extrême gauche devient plus compact, un autre bloc se formera certainement qui sera la majorité de demain et qui défendra les principes nécessaires à la vie d'un grand pays. En tout cas, on y verra clair et le danger ne sera plus caché aux honnêtes gens soucieux de l'avenir de la nation et trop souvent égarés naguère en des combinaisons de groupes. Demain, il ne peut plus y avoir q;ue deux partis : les conservateurs et les révolutionnaires. » Le Gaulois, tout en se défendant d'avoir Conseillé aux conservateurs de reporter leurs voix sua- les candidats socialistes, reconnaît implicitement que dans certaines circonscriptions, ce conseil a été donné et suivi : « Autant qu'on en peut juger par les résultats connus à l'heure où j'écris, le triomphe des socialistes unifiés et des radicaux-socialistes serait complet. Ce serait alors la victoire de la plus monstrueuse alliance qju'on ait vue s'opérer dians ce pays. >• On a essayé, pour en atténuer 1 impression, de lui opposer des cas exceptionnels où des conservateurs, pour des raisons locales, ont pu donner leurs voix, à des socialistes contre des radicaux-socialistes, qui d'ailleurs ne valaient pas beaucoup mieux. Cas exceptionnels, en effet, car plusieurs évoques, entre autres Mgr de Cabri/ères, ont fait justice de la calomnie qjui consistait à montrer le clergé -faisant voter partout pour des socialistes. Qu'est-ce en regard de ce mot d'ordre parti de Paris et suivi avec une par/aito discipline, en vertu duquel les radicaux-socialiste^ ont abdiqué devant ceux au'un radical a apooiés lui-m-êano « les pires ennemis de la Société. » ? » Nous avons, nous autres conservateurs, fait notre devoir. Noms avons conseillé- do voter, >à défaut de. meilleur;-car.di-.iatj pouv le rnoïns mauvais. Nou ; n ayons donc pas pra.tiqiué la politique du nire. Mais le pire se fait de lui-même. «C'est l'essence de la République. » Un scandale électoral à Lille Lille, 11. -- A la suite des incidents qui so sont produits hier à propos des élections législatives pendant lesquelles quatre sujets belges ont été arrêtés, le maire de Lille, M. Charles Delesalle, vient de remettre sa démission au préfet du Nord. Voici des détails concernant cette aff.ûre: Quatre sujets belges sont venus hier à Lille et ont voté avec de fausses cartes d'électeurs. L'un d'eux a été pris après avoir voté 4 fois. Un autre avait voté 8 fois. Deux typographes de Tournai portaient sur eux 19 cartes d'électeurs. Ces quatre personnes ont voté en faveur des représentants du parti catholique à Lille. Après les avoir suivis, on les a arrêtés. Ils ont avoué. C'est à la suite de ces faits que le maire de Lille a démissionné. allemagne L'«:mperour on Lorraine iMotz, 11, — L'Empereur est arrivé à 11 h. 50. Il a é',é reçu à la gare par le statt-haltèr, le général commandant et le prélet de police. L'Empereur s'est fait conduire à Monti-gny qù il a passé en revue le 14oe régiment d'infanterie puis a déjeûné au Cercle des Officiers. 11 est allé ensuite inspecter les fortifications du "front ouest et du front nord-ouest. Ce soir, il dînera chez le président du département. L'aiiscmbîée do la ligue militaire Beilin, 10. — La Ligue militaire a tenu aujourd'hui à Posen sa troisième assem-blé'": générale, Le général Keim a protesté contre l'attitude de la Bavière, qui ne veut pas de nou-ve..ux armements. —1 Déclarer ,dit-il, comme on l'a fait, que le peuple allemand n'est plus en état de renforcer son armée comme il convient, c'est vouloir une guerre immédiate. L'orateur a encore dit, aux applaudissement* de l'assistance : — La Ligue militaire est un instrument de paix. Ceux qui prétendent que la ligue est composée de gens qui poussent à la guerre sont des êtres d'une moralité inférieure.L'assemblée a voté une résolution réclamant la réalisation du service obligatoire pour tous, la préparation de la jeunesse à la guerre et une meilleure préparation des officiers de réserve. Mort do Mme de Bothman-Hollweg: Berlin. 11. — On annonce la mort de Mme de Be'tTiman-Hollvveg, femme du chancelier de l'empire. L'épouse du chancelier ressentit au commencement de l'hiver, les premières atteintes du mal qui vient de l'emporter. Son état s'aggrava subitement vers les fêtes de Pâques, ce qui provoqua le renvoi du voyage que le chancelier devait faire à Corfou. Une amélioration étant sUrvenje, le chancelier put enfin partir. Mais, peu après le mal empira et la -emaine dt rnière, une -opération qui fut faite par une des pren.ières autorités médicales de Berlin ne put plus sauver la malade. La nuit dernière", vers 2 heures, l'épouse du chancelier s'éteignit doucement tà l'âge de 49 ar.is. Les funérailles auront heu jeudi, au domaine familial de Hohenfinow. Auj ara-vant une cérémonie funèbre aura lieu à Berlin. russie Incendies criminels Mohilew, 10. — Un incendie a détruit quatre-vingt-dix maisons dans la ville de Kopyz. Soixante-quinze magasins et qua tre synagogues ont été également la proie des flammes. Deux cents familles sont dans le dénuement.Cet incendie est l'œuvre d'un individu qui a été arrêté et a avoué son crime. Fm de la grève do St-Pëtersbcurg-St-Pétersbourg, 11. — La grève de sympathie organisée à l'occasion de l'exclusion de 21 députés socialistes de la Douma a pris fin aujourd'hui. Dans la plupart des fabriques et usines où le travail avait été arrêté pour une période indéterminée, le travail a également repris. autriche La santé de l'empereur Vienne, 11. — On communique le bulletin suivant concernant l'état de santé de l'Empereur. La nuit a été tonne. Les symp-tùmeâ.de catarrhe ne se sont pas modifiés. L'état général est tout à fait satisfaisant. AL BAN IE L'org-ariisatiofc de la milice Durazzo, 11. La formation de la milice se poursuit en donnant les meilleurs iLsultats. 400 hommes sont déjà arrivés de DiliPa à Coritza, un millier d'E^ibassan et 200 de Starovv-aji D'autre part, un millier de volontaires 'venant de Tirana sous la conduite dVMixlerefihi et de Muradrey-idnta.ni sont en marche sur Coritza. Le gouvernement espère disposer dans peu de jours à Coritza de plus de o.OOO hommes armés. Leur nombre pourrait bien augmenter considérablement. 12 mitrailleuses se trouvent actuellement .sur la rouie de Cbd-itza. Hostilités suspendues Vienne. 11. — On mande de Valona à la Correspondance Albanaise que sur l'ordre du Roi, on date du 7 courant, les hostilités ont été suspendues sur toute la ligne. MAROC La prise de Tazza Oudjda, 10. — L'avant-garde de la colonne française, venant de l'Est, est entrée dans Tazza aujourd'hui à il h. 50. Les indigènes, surpris par "a-marche de nuit rapide de la colonne, ont offert au début peu rte résistance. Lc-y triixjs- Branès et R'.ata se sont abstenues de tous actes hostiles. tes Metaika ont, au contraire, quelque peu.iésisté ; leurs iesour ont été sévère-meïït caiionnés ; leô Beni Oudjam, qui s'étaient ressaisis, ont défendu énergflque-li'e.'it les abords de la ville. L'attitude des> habitants de Tazza est excellente.I .es pertes françaises sont de quatre tués et hvMb hlêsfeés, dont' quatre grièvement. Les pertes de l'ennemi sont importantes. La colonne Uouraud Rabat, 10. — D'ap-rès des renseignements reçus de la colonne du général Gouraud, ce dernier, pour, aboutir à la liaison pro-j àee de aes troupes .avec celles qui étaient parties du Maroc oi/ieqtaly avait décidé de s'assurer la .possession du massif de Tazza qui constitue une position formidable dont lus crêtes étaient occupées par les Tsoul. Le général avait disposé ses forces en trois colonnes qui se trouvaient "hier soir sur la rive droite de l'oued Recifa, en face clq massif de Tazza. Des1 aéroplanes iont survolé hier les camps ennemis et ont jev.é des bombes qui °ut.produit un effet considérable. Aujour-d'hui, à la première heure, les colonnes ont repris leur marche, appuyées par de 1 artillerie : les Tsoul n'ont opposé qu'une faible résistante et à 8 heures du matin le général était maître du massif. U campera ce soir sur l'oued Amilil, où il va installer un poste pour le ravitaillement, le dernier entre Fez et Tazza. Le général Lyautey partira demain de Fez et rejoindra mardi le général Gouraud pour établir avec lui la liaison avec le Maroc oriental. Le Conflit iexieo-imérieam Los révolutionnaires s'apprêtent à. bombarder Tampico Washington, 10. — Le contre-amiral Mayo annonce que les constitutionnalistes se préparent en hâte à faire une dernière tentative pour s'emparer de Tampico. L'amiral tient de bonne source qu'ils ont l'intention de bombarder la ville dès que leur artillerie sera en position. On dit que les chefs des deux partis ont ordonné à leurs troupes de faire tout leur possible pour que les propriétés étrangères soient respectées. Le ministre de la marine a prescrit à l'amiVal Mayo de faire partir tous les Américains de Tampico et des environs. Funérailles scdannelles dos marïrss tués à la Vera-Cruac New-York, 10. — Le Montana apportant les cadavres des hommes tués à la Vera-Cruz, est arrivé en vue du port de New-York, ce matin à huit heures. Le yacht May-Flower, à bord duquel se trouvait M. Daniels, ministre de la marine. l'accompagnait. Le cuirassé Wyoming s'est rendu au-devant du Montana et du May-Flower et les a escortés jusque dans la baie. Un détachement de marins et un bataillon de soldats d'élite ont été désignés pour garder les corps. Après avoir été débarqués à la batterie, les cercueils seront transportés aux chantiers de la marine, à Brooklyn. Le cortège partira de la batterie demain, à neuf heures du matin, et il comprendra des délégations de l'armée et de la marine. En arrivant devant Dhiôtel de ville, le cortège sera salué par les enfants des écoles. qui chanteront des hymnes. Le président wilsonj qui arrivera au lever du jour, passera en revue les troupes de terre et de mer qui feront la haie sur le passage du cortège et prononcera un discours. Les cercueils seront ensuite dirigés sur les localités où habitent les parents des défunts.Bataille acharnée Londres, 11. —• On mande de Juarez que suivant des avis parvenus à des officiers insurgés la bataille la plus acharnée de toute la période révolutionnaire se poursuivrait actuellement à Tampico. Plusieurs puits et réservoirs de pétrole sont en flammes ainsi qu'une partie de la ville. Récits de réfugies La Vera-Cruz, 11. — Des réfugiés arrivant de la capitale disent que le général Huerta a subi de grandes pertes à Saltillo. I Beaucoup de déserteurs passaient, dans le? rangs des rebelles. On dit également que les Xr.rriais et les Allemands se préparent à se défendre à Mexico. Dernière Heure v Paris, 11. — L'instruction de l'affaire Cailiaux est terminée. M. iioucard, juge d'instruction, a signé son ordonnance. Il a transmis son dossier au parquet ■& Berlin, 11. —« Au cours de la discussion du budget de la guerre, le socialiste Litb-knecht dénonça l'union internationale des usines de matériel, de guerre. Il déclare que les maisons d'aviation livrent à l'étranger les inventions les plus importantes. L'Allemagne aurait fait des livraisons de munitions à î'Ulster 'et à l'Abyssinie. D'aune pari, il ,fe:st nup^àble d'assistei à, dès corruptions plus viles .pie celles de la maison Siemens-Seliucltért. Le ministre des af-, ;aiies étrangères soutient cette maison dans ces tentatives de corruption. Le président rappelle l'orateur à l'ordre ' pour ce reproche immérité. Le député Liebknecht continue' : Le pro-• cès Krupp a prourvé quô rageiïcè Krupp de ; Berlin était une tatyique de corruptions. L'orateur ne retire pas le mot de : Panama. ; Lé générai de. Fal|venhayn, ministre do la guerre, déclare que le procès Krupp n'a pas nui â la fabrique d'armes dont la Direction fait tout pour éviter le renouvellement de pareils faits d'ailleurs isolés. La réputation de la maison Krupp en Allemagne est trop bien assise pour que ce procès ait pu lui nuire. * Catane, 11. — Le tremblement de terre a sérieusement éprouvé une zone de cinq, kilomètres carrés. Les villages de Limera et de Passopome sont complètement rosés. On a trouvé -Jusqu'ici une soixantaine de cadavres. On a aperçu, hier soir, des lueurs au sommet du cratère et on continue à ressentir de fortes secousses. -X- Stockholm, 11. — Le Roi se sent maintenant suffisamment rétabli pour reprendre prochainement les •dh'ar.çe:- du gouvernement.Le Roi a l'intention d'ouvrir personnellement le Rigsdag. «izSiGMC- rx'i::*; ï.ÏC c-asii Les lapis des Cléricam 'TO» tj—gy—.- IV iVJarchands bric-à-brac Nous avons démontré qjue les nouveaux impôts !n"étaient pas nécessités par les charges de la loi militaire ; ils ont été créés pour payer les fautes et les folies de ia politique financière-des; gouvernements cléricauxi ; ils ont .urtout atteint l'indius-' trie, lo travaii, la richesse.en formation, : au risque de tarir ies,sources de îa prospérité puMique. Le g;.avernenient a envisagé la solution du problème fiscal sans courage ni grandeur. U n'a pas suivi de plan d'ensemble ; il n'a pas appliqué de politique financière avec méthode et clarté ; il ne s'est pas \ préoccupé de mettre de l'ordre et de l'harmonie dans nos finances, d'introduire plus de justice et de logique dans notre régime fiscal. Le ministre a obéi à un double mobile : se procurer de l'argent le plus tôf possible et ensuite ne pas faire crier l'électeur. , Toute la politique du gouvernement en matière financière est là. C'est pourquoi il a édicté des impôts qjui ne frappent directement qu'un petit nombre de personnes ne représentant aucune puissance électorale. U a voulu surtout épargner ia feuille de contributions et ainsi il a accompli une œuvre hétéroclite, inquisitoriaie et dangereuse que 'Ml Franck a ou caractériser en ces termes : « ' Il y a au fond des bazars d'Orient, des échoppes obscures, gardées par quelque vieil Arabe où voisinent les objets les plus divers dans le bric-à-brac le plus pittoresque. Ehi bien, les impôts de M. Levie ressemblent à cet assortiment. On y trouve de tout : des restes de la législation cle M. Graux retirés ou reietés* : des dispositions empruntées 'à la France, à l'Angleterre, à l'Allemagne, à l'Italie ; d'autres prises aux règlements communaux et provinciaux. Mais ce qu'on n'y trouve pas, c'est, une conception d'ensemble, un tru.ide pour l'avenir, un système, une politique financière. En réalité, en proposant ces impôts, on n'a obéiqju'à une préoccupation, et ce n'est pas une préoccupation de justice, d'intérêts économiques, c'est à la préoccupation de ne pas atteindre les électeurs, la préoccupation d'épargner la feuille de contributions. Dans un pays de démocratie où il est juste, quand on dépense, que le pays le sache, et il ne le sait jamais* mieux que quand il paie, dans un pays de démocratie, on aboutit par de pareils orocédés à une politique de démagogie qui consiste à dire aux masses : « Nous dépenserons et ce seront quelques riches qui payeront. » Politique de bric-à-hrac quant aux principes, politksue de démagogie, quant 'à l'application, voilà ce qui caractérise la ligne de conduite du gouvernement clérical. Notre régime fiscal devra.it etre réformé Au lieu de procéder à une réforme sérieuse et profonde de notre système fiscal, le gouvernement s'est apnlicjué à des combinaisons d'expédients qiud ne l'ont qu'aggraver les injustices et les anomalies des lois en vigueur. A maintes reprises. MM. Levie, Carton de Wiart, ilejleputte et tant d'autres ont critiqiué les bases sur lesquelles sont établis les impôts directs. Nos impôts directs sont la contribution personnelle, la contribution foncière et la patente. Le rend cm ont des impôts directs, au lieu de se diév oloppCr avac l'augmentation de ia population, tend plutôt à fléchir. En 18 ■>. l'impôt foncier était de 4 fr. 90 par tête'd'habitant ; en 1910 il ne donne plus que 3 fr. 3;. La contribution personnelle qui, en ilSSO, donnait 2 fr. 82 par tête d'habitant, ne s'élève, en 1911/, du'à 3 fr. 40. L'impôt foncier est établi sur un revenu cadastrai qui n'a plus'été évalué depuis cinquante, ans. La patente frappe l'exercice d'une profession, l'instrument de travail, et non le revenu net des professions. Quant à la contribution personnelle, elle est fixée sur des bases les plus fantaisistes du monde : la valeur locn.tive, le nombre ■les nortes et fenêtres, le mobilier, qui per-nu-ttent au fisc d'évaluer la fortune de l'occupant. Voilà au moins des indices sérieux ! La valeur locative se règle d'après des évaluations datant de 1876.- Le contribuable peut toujours s'en référer 'à la déclaration antérieure, ce qui, à-moins de changements notables dans l'immeuble, empêche de rien modifier. La valeur mobilière est basée sur la valeur locative, comme si! on ne pouvait, posséder dans un immeuble modeste un mobilier d'une valeur inestimable. •Quafït aux portes et fenêtres, singulier impôt qui taxe l'air et la lumière, le taux en varie suivant l'importance des communes dont la classification date de 1822. •Toutes ces bases sont tellement surannées que quelques chiffres suffisent a en démontrer l'absurdité : pour le département des finances, il n'y a en Belgique que qUa^ terze communes qui aient plus de 10.000 ^ habitants, alors que la statistique du ministère de l'intérieur nous en accuse une [ centaine. La contribution personnelle peut être ; doublée suivant qu'on habite là droite ou i à gauche d'une rue, sur le territoire d'une ' ville ou le territoire d'une commune. Vcici deux chiffres édifiants cités par M. Hymans : Les loyers A Bruxelles de 336 à 800 francs donnent lieu, pour 1000 francs de loyer, à une contribution moyon-ine de 59 francs. Les loyers de 5.000 è 16.000 francs donnent lieu à une contribution moyenne par l.OOD fr. de loyer, de 27 francs. Et voilà mise en lumière l'inégalité monstrueuse qui se trouve à la base de notte système fiscal ei que le gouvernement n'a pas osé extirper. Les impôts sur le coût de la vie U est un autre aspect du problème fiscal qui a été laissé dans l'ombre : c'est celui qui intéresse les impôts de consommation. iSur un total de= 23G millions de recettes, les impôts directs figurent pour 74 millions ; les péages et les impôts indirects, droits de douane et d'accises, représentent 162 millions. Les impôts indirects, par suite du fléchissement des impôts directs, constituent la principale source d'alimentation du budget. En 1880, le rendement des douanes était par tète d'habitant de 3 fr. 92 ; en 1910, il monte à 8 fr. 93. Le rendement, des accises passe de 5 fr. 84 à 10 fr. 49. Les impôts indirects frappent les marchandises et les denrées qui sont nécessaires à la vie. C'est l'impôt le plus hypocrite. Les braves électeurs se doutent bien peu qcu'ils payent à l'Etat un impôt dissimulé chaque fois qu'ils achètent le plus modeste oh/jet de consommation courante ! Pour un kilo de viande, ils ont à payer 15 centimes d'impôt. Un kilo de beurre ou d? margarine entraîne un droit d'entrée de 20 centimes. Pour avoir un fromage de Hollande, il faut d'abord solder à la douane 12 centimes au kilo. Pour cent kilos de farine de froment, seigle, etc., ro.us avons à payer aux frontières 2 fr. de droit. Le sucre et la cassonade sont frappés de £5 centimes au kilo. Si vous consommez 100 litres de bière légère, vous payez ià l'Etat 1,25 - de taxe. La pipe de tabac est elle-même frappée de 15 centimes par kilo de tabac. Le vinaigre, le café, L; chocolat s-.nt également L'objet d'impôts. Ces impôts ont pour conséquence d'augmenter notablement le coût de la vie. Ils nuisent a.ux consommateurs, ouvriers et bourgeois, qui pour une même somme d'arg-ent, ne peuvent se procurer qu'une quantité moindre de marchandises. Ils nuisent à l'industrie et par conséquent à la prospérité générale, en nécessitant par l'augmentation du coût de la vie une augmentation du coût de la main d'oeuvre, qui ne profite pas à l'ouvrier. Ils nuisent au commerce en général, en prélevant sur une même somme d'argent dépensée une notable partie qui va s'engouffrer dans les coffres de l'Etat. Tel est le régime fiscal, étroit, mesquin, i:\i-uste, auquel le gouvernement clérical n'a pas osé toucher, et dont le maintien véritablement paradoxal achèfve • de caractériser sa politique financière sans grandeur et sans loyauté. Les Assurances sociales —«■tg—as-ç:»' Impossible encore de se rendre compte de ce icjiui a été voté par la Chambre en seconde lecture. La Gazette de Liège publie un texte qui ; fourmille d'erreurs et qui ignore, résolument la plupart des modifications apportées en seconde lecture au proiet. Ce texte supprime cependant le paragraphe accordant aux affiliés des mutualités le libre choix du médecin et du pharmacien. La Fédération Médicale Belge, réunie dimanche à Bruxelles, se serait donc trop pressée de triompher du succès remporté sur MM. "VVoeste et .Hubert. Le ministériel XXe Siècle n'est pas très fier de la belle ouvrage de ses amis : » Personne, dit-il, n'a pu croire que la loi sur les assurances sociales atteindrait ia perfection du premier coup. Nous espérons pour* notre part que de promptes re-.touches y seront faites. » Mais cette réserve faite — et on doit la faire à #eu prés pour toute œuvre de ce genre — une seule question devait se poser lors du vote sur l'ensemble : la loi est-elle bonne ou non ? Si elle était bonne, il fallait la voter. Si non, il fallait voter contre. » Evidemment ! pour permettre aux cléricaux de dénoncer l'hostilité des libéraux aux lois sociales. Le Bien Vu-blic, plus sérieux, dit de dures vérités à ses amis, tout en cherdhant à rejeter sur la minorité la responsabilité qui incombe, exclusivement à l'électoralis-me de M. de Broqpeville : <; Il est certain que, si nos législateurs avaient pris le temps d'étudier le projet, ■aucune des formules qui leur étaient soumises n'aurait été votée. Mais qui a empêché la Chambre d'aborder la discussion de ces diverses formules à un moment où elle eût eu le loisir de les examiner avec soin ?'N'est-ce pas la gauche, tant libérale que socialiste, qui a fait de l'obstructionnisme contre la liberté scolaire depuis le 15 octobre dernier ? ».Ef qui o. décidé de mettre fin 'à la discussion générale' du projet alors que le dé-bat venait seulement de commencer ? N'est-ce pas encore la-\gauohe. la gauche libérale et la gauche socialiste, toujours indissolublement. unies, et auxquelles s'étaient •joints seulement cinq, membres de la Droite ? » C'esi donc malgré la presque unanimité de la Droite que le vote a été bâclé... » Pareille précipitation est désastreuse, nous en convenons. Toutefois elle n'est désastreuse que pour le prestige de la Chambre elle-même. Elle ne l'est point pour nos finances, car le projet, du moins en ce qui concerne l'assurance-maladie et l'assurance-invalidité, ne sera jamais appliq/ué. U est certain que le Sénat le modifiera de fond en comble, après avoir entendu les hommes compétents, les actuaires. Le projet reviendra à la Chambre, dans un an ou deux, et il sera prouvé ainsi, une fois de plus, qu'on ne gagne rien à vouloir marcher trop vite. » Il est. faux que ce soit la discussion de la loi scolaire qui ait empêclhié la discussion d'un projet qui n'était pas rapporté lorsqu'elle s'est clôturée. Comment se fait-il que la défection de cincr membres de la droite ait obligé le gouvernement de subir la loi de la mino-rité; dans une Chambre où il a 16 voix de majorité ? La vérité est que les ministres se sont abstenus, dans ce vote, et qu'ils n'ont considéré cette loi si importante qjue comme une.parade électorale : ce sont eux qui ont imposé « cette précipitation désastreuse » à leurs amis qui n'en voulaient pas. C'est du de Brcqueville tout pur : c'est le digne pendant de la lettre du chef du gouvernement à MM. Braconier et de Crawliez. Le l'.ien Public a raison : cette politique de 'commis-voyageur électoral est désastreuse pour le prestige de la Chambre... et surtout du gouvernement... Le&Helciérico-sedalisle Bien que le cartel ne soit conclu dans aucun des grands arrondissements où il fut appliqué en 1912, bien qu'il y ait partout une très forte tendance en faveur de l'autonomie absolue du parti libéral, les journaux cléricaux ne cessent de dénoncer au pays une alliance libéro-socialiste que tous lès faits démentent. Et tandis qu'ils nous font ces reproches, sans fondement, ils se gardent bien de nous donner des nouvelles d'un autre cartel, bien réel, bien tangible celui-là, entre certains cléricaux et socialistes français. Le Temps écrivait lui-même : « On ne cbmpte plus les circonscriptions où le vote outrancier d'une minorité réactionnaire et cléricale dispose du succès en faveur du pire. A Paris, par exemple, M. Ferdinand Buisson, radical-socialiste notoire, une des personnalités les plus distinguées et les plus justement estimées du parti, « a établi par des calculs irréfutables que son concur-rent socialiste n'a obtenu la majorité relative quo grâce au contingent des voix réactionnaires et cléricales ». — plus de 1,500 sur 6.000 voix ! U y a quelques jours, la presse française a reproduit une lettre d'un curé exhortant ouvertement les électeurs à voter pour M. Compère-Morel, député sortant d'Uzès, socialiste révolutionnaire ; aucun député de droite, assure l'oint du Seigneur, n'aurait pu se montrer plus « libéral » à l'égard du clergé que M. Compère-Morel. M. Compère-Morel est — si nos souvenirs sont exacts — un ancien fonctionnaire public subalterne à. qui son indiscipline et ses menées anar-chiques valurent, il y a quelques années, une destitution retentissante, dont ce révolté se fit un tremplin pour rebondir dans un siège socialiste au Parlement français. Maintenant, il flirte avec le duc d'Uzès, grand électeur dans sa circonscription ; il fait des mamours au clergé qui, tout entier, s'est mis à sa dévotion (Temps du 6 mai) ; il triomphe grâce à ces protecteurs puissants et avec lui triomphe la plus basse démagogie ! Le cas le plus grave est celui de M. Myrcus à Boulogne. M. Myreus est un universitaire qui, de tout temps, a fait- de la propagande socialiste. Il désirait surtout être élu, et voilà pourquoi il passa un pacte, en 1910, avec les cléricaux: de Boulogne. Ce pacte apparut nettement après son élection lorsqu'il se prononça à la Chambre, par plusieurs reprises, en faveur des revendications catholiques, et qu'il fit accorder des subventions aux écoles libres, c'est-à-dire aux écoles congréganistes transformées et masquées, par le conseil municipal de Boulogne. La mésaventure arrivée à Béziers, dans l'Hérault, à M. Claude Casimir-Périer, est typique. Dans la 2e circonscription de Bé-ziers,' il y avait trois candidats en présence. M. Claude Casimir-Périer est ««l'riôrepetit-fils du grand ministre conservateur de Louis-Philippe et fils de l'ancien président de la République. « Par le nom qu'il porte et par ses tendances, M. Claude Casirnir-Périer offrait des garanties sérieuses aux éléments libéraux et même conservateurs. » Les gens bien pensants lui font, il est vrai, un reproche. Il a épousé une actrice (juive, si nous ne nous trompons), Mme Simone Benda, femme divorcée de l'acteur Le Bar-gy. Cela est grave. Le candidat radical unifié dans la 2e circonscription de Béziers était M. Albert Milh'aud1, agrégé d'histoire, auteur de bons manuels d'histoire rédigés dans un esprit nettement laïc et républicain. Le candidat socialiste unifié était le député sortant Barthe, qui doit sa fortune politique au haut fait suivant. A l'époque des inventaires, il se mit à la tête d'un groupe de manifestants et entra le premier dans .la cathédrale barricadée de Montpellier. En passant devant un bénitier à moitié vide, il paria de le remplir... à la manière de Manneken-Pis. Le i:\irdinal dje Carrières, évêque de Montpellier, chef-Lieu de l'Hérault, est intervenu dans la lutte électorale. En faveur de qui ? En faveur de l'ignoble far- 1 ceur qui, il n'y a pas bien, longtemps, profana la propre cat/hëdrale de l'év-èque par le geste ordurier et sacrilège que nous venons d'indiquer ! Et le sieur Barthe a passé haut la main, tandis que M. Claude Casimir-Périer n'a obtenu.'qu'un nombre de voix dérisoire. La presse cléricale, qui aime tant invoquer l'exemple de la France, ferait bien de nous dire ce qu'elle pense de l'attitude de ses coreligionnaiies. La défense de l'ordre et de la propriété est en de bonnes mains. —-ww TRISTE MANIE Malgré l'évidence des faits et des textes, la Gazette de Liège s'obstine à soutenir que notre relation du meeting de Seraing fut en contradiction avec celle de M. Van Hoe-gaerden.Nous ne perdrons pas notre temps à polémiquer avec cette pauvre vieille qui ne sait plus lire les lettres on'elle reçoit. Nous ne nous attendons pas d'ailleurs à des excès" de bonne foi de la part de notre consœur. Sa manie dénigrante s'exerce même au détriment de ses amis. Voici une protestation qu'elle vient de s'attirer du R. P. Henusse : « Je ne suivrai pas votre collaborateur lui dit-il, dans un genre de polémique qui se plaît à entortiller chicanièrement ceux dont on ne partage ou dont on ne comprend ' pas les idées. » Si la Gazette se comporte ainsi vis-à-vis d'un révérend, qiue doit attendre d'elle un ! simple libéral ? Revue de la Presse M. LE COMTE WOESTE La Chronique adresse à M. le comte VVoeste ses plus sincères félicitations, et continue en ces termes ; On ne pourra plus dire que les cléricaux n'ont pas de programme ; les neuf perles de i.M. le comte Woeste forment un manifeste évident jusqu'à la provocation. Voiçi l'homme de toutes les réactions. Voici celui qui n'hésita jamais à résister à l'opinion publique et qui sut tougoiiis approuver les siens, même dans les pires fautes. De navrantes douleurs de familles, desquelles . nous nous détournons avec respect, ne lui ! faisaient pas hésiter un instant à injurier ■' brutalement ceux qui osaient faire élever leurs enfants en dehors du cléricalisme. 11 i défendit le suffrage universel, et le combat j aujourd'hui. ; il rut sans oitié pour les tra-'vailleurs et préside aujourd'hui leur con-' 1 grès. Pourquoi ? Pour la. domination de ce parti qui, à ses yeux remplace la patrie, les droits du sang, ceux "de la cons-{cience.lie le ministère qui, pour se préparer les ; merveilleux agents électoraux qjue sont les ; congréganistes, a du follement endetter le (pays, et diviser les citoyens par une inac-| ceptable loi de haine ; qui se prépare aux j pires, mesures contre la fortune publique aussi bien que contre l'opinion, décerne à {M. Woeste un titre nobiliaire... Le programme clérical : c'est le comte | Woeste. 1 COURS DE RELIGION ET DE MORALE L'Etoile Belge rappelle les raisons pour lesquelles Vopposition a demandé que le législateur ne confonde plus l'enseignement de la religion cl l'enseignement le la mo-b-ale : C'est en se basant sur ces dispositions que le clergé à l'église et les proçagan u ae-s cléricaux dans leurs discours e. leùrt j ,..r-' n aux représentent les enfants; dispensés comme des êtres voués nécessairement à l'immoralité. L'opposition, qui en a assez de voir ainsi calomnier des écoles et des enfants aus-tû respectables que ceux qui fréquentent.' les écoles confessionnelles, voudrait voir disparaître le lien, la soudure que la loi jétaiblit dans le programme et aussi dans ia demande de dispense entre la religion et la morale. L'opposition entend affirmer ainsi qu'on peut être moral sans être religieux. La. loi >î'ôjïe conteste pas, nous le recor?naisc-xn*. Mài's en liant indissolublement la religion à la morale, en obligeant le père de famille qui sollicite la dispense du cours de religion à solliciter en même temps la dispense du cours de morale et en attribuant au clergé l'inspection de l'enseignement de la religion et de la morale, elle contribue par trop à accréditer cette contre-vérité qu'il ne peut y avoir un enseignement moral sans le concours de la religion. Cette demande si simple, si naturelle, est considérée par les sectaires de la nuance Woeste comme une chose inouïe. Nous no tolérerons jamais, s'est écrié le député • d'Alost, qu'on oppose la morale indépendante à la morale religieuse. Il n'est pas question d'opposer les deux morales ; il s'agit de faire disparaître de la loi des textes qui tendent à affirmer ur.o chose qui n'est pas vraie : à savoir qu'il n'y a pas de morale sans religion. n s'agit aussi de faire disparaître des dispositions qui semblent donner raison à des polémiques sectaires, ià d'abominables campagnes de calomnies. Il s'agit enfin de mettre un terme à l'humiliation que la loi impose au père de famille qui sollicite pour son fils la dispense d u cours de religion. La formule légale l'oblige, lui, qui, détaché de la religion, n'a. jamais cessé d'être scrupuleusement fidèle aux lois de la morale et gui veut que son fils soit comme lui un être moral, -la formule l'oblige de demander la dispense du cours de religion et de morale. mw ■ —mm* a Les Meetings iiéraax A LOUViEIGNE La salle de L'Alliance était comble, dimanche à 3 heures de l'après-midi, pour la conférence libérale. M. Boulanger, bourgmestre de Beaufays, préside la séance. C'est M. Van Iloegaerdcn qui, le premier, prend la parole et parle de l'importance des élections du 24 mai prochain. L'orateur rappelle la déception ressentie au lendemain des élections de 1912 et les causes du succès inespéré du Gouvernement : la corruption et la pression. N'a-t-on pas vu le Gouvernement accorder quelques .jours avant les élections 7 millions d'augmentation au personnel des chemins de fer et faire de nombreuses promesses dont ia réalisation est toujours à venir. Le Gouvernement clérical s'est joué du Corps électoral et tout ce qu'il annonçait, avant les élections comme devant être terrible dans •e programme libéral, il l'a misérablement et injustement réalisé à son profit. Le vaillant orateur analyse la loi scolaire actuelle qui ne le cède en rien au fameux bon scolaire de M. Schollaert tué sous le mépris public. Elle crée des écoles sans surveillance et les subsidie dans des proportions plus fortes que les écoles communale:-. Nous nous trouvons dans un pays :;ù le Gouvernement conspire contre son propre enseignement : contre l'enseignement public. Les conséquences de cette loi seraient néfastes pour la pays et il faut en empêcher la promulgation. Abordant la Question financière, M. Van Hoegaerden s'att.adne ù démontrer l'aggravation constante de la situation des finances nationales par la mauvaise gestion gou-vei-nementalc. D'après la situation du trésor au il5 avril dernier il y a encore 50 millions de dépenses engagées., En 30 ans, le Gouvernement a emprunté en moyenne 130 millions par an qui ont été dilapidés en dépenses somptu aires. Depuis longtemps le Gouvernement dépense sans compter pour les pays flamands, rien ou presque ■l'a été fait pour nos provinces et c'est nous qui sommes les plus frappés d'impôts. La Belgique marche à la faillite et à la banqueroute et c'est pour empêcher la déchéance du Pays qu'il faut se servir adroitement de son bulletin de vote en accordant ses suffrages, le 24 mai, au parti du

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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