Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 15 Juli. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/707wm14m13/
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Mercredi 15 Juillet 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Mercredi 16 'Juillet 1914 Franco en Belgique Un an : î§ H. » » 6 mois : 8 îr. * » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande lin an i 22 fr. » Union postai? » 32 fr. On s'abonne an bureau du joumcà et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE FEUitLE POLITIQUE, LiTTERÂiRE ET CMEBCIÂLL — FGMDEê1 £N 17-64 mÉBACTION ET AMIIMSTRA TïOH g BOULEVARD DE LA SAlJ'f .ENIÈIIE, 25 Ânnoaces. « j la %K®e 20 eeai Réclames. « , ». » 40 cent Faits diversfraise Réparations judiciaires » 3 franc® informations financières » 3 francs Avis de sociétés u peau ut* 30 cent émissions. „ „ » ' » » I frane EÈDAOTÏOH TÉLÉPHONE 817 ÉTRANGER Eli ANCE La défense nationale au sénat L.cs critiques de M. Humben Paris, 14. — Le Sénat a discuté lundi après-midi le projet de loi autorisant les ministres de la guerre et de la marine à engager des dépenses non renouvelables en vue de pourvoir aux besoins de la défense nationale. Al. Ch. Humbert, rapporteur de la commission de l'armée, a signalé que le ma-, tériel d'artillerie de campagne est en voie de devenir inférieur au matériel allemand. L'année française manque d'obusiers ; quant à l'artillerie de place, la situation n'est pas meilleure. Le mortier français ne répond plus aux nécessités de la guerre moderne, il, est notamment inférieur au mortier allemand. Pour beaucoup de pièces, nous avons un approvisionnement en grande partie d'obus on fonte. M liumbert a critiqué vivement l'administration de la guerre : le matériel que l'industrie française fournit à l'armée est inférieur à celui qu'elle fournit à l'étranger. (Mouvement.) L'approvisionnement en munitions des canons est insuffisant. En ce qui concerne ies voitures automobiles nous n'avons pas *#suré !es quantités d'essences nécessaires. Les pièces de rechanges sont en nombre insuffisant. L'orateur déclare qu'il manque 2 millions de paires de chaussures. S". la guerre éclatait, les fantassins partiraient avec une paire de chaussures aux pieds et une paire de godillots fabriqués il y a trente ans. Actuellement, nous n'avons pas de matériel pour traverser la Moselle et le Rhin. On ..compte sur des péniches, mais lco aura-t-on au jour voulu ? •L'orateur affirme que les fortifications des forts situés entre Toul et Verdun n'ont pas été amélioré-os depuis 1875 et que leur résistance serait insuffisante. Il se demande quel effet moral produirait sur le pays la prise de l'un de ces forts au début d une guerre. Humbert conclut en déclarant que les millions qui ont été demandés au parlement pour la défense nationale furent dépensés en pure perte. (Mouvement ; grosse émotion). 11 ajoute que le parlement consentira tous les sacrifices indispensables, mais il faut modifier l'organisation et changer la mentalité des services dirigeants de l'armée. ((Applaudissements). M. M.essimy reconnaît que la plupart dos faits pris isolément sont exacts, sinon dans la manière dont ils ont été présentés, du moins comme des exceptions. M. Messimy demande au Sénat de voter le programme du gouvernement pour oue les constructions puissent commencer au plus tôt. 11 prend l'engagement d'apporter le contrôle le plus rigoureux à l'exécution du programme pour porter à son maximum la défense du pays. M. Clemenceau (constate qu'il n'a pas assisté depuis 1870 à une séance parlementaire aussi angoissante. « 'Nous ne sommes, dit-il, ni gouvernés ni défendus. 'Des faits très graves ont été produits. Il faut v répondre. Le ministre de la guerre doit exposer complètement la situation actuelle et en indiquer le remède. » M. Clémenceau conclut en demandant l'ajournement du vote et la convocation du parlement dans quelques jours, le pays ne pouvant rester dans l'incertitude pendant les vacances parlementaires.Après quelques mots de M. Viviani, qui s'excuse d'être pris au dépourvu, n'ayant pas été prévenu, la suite est renvoyée tà mardi après-midi. La séance cse mardi Paris, 14. — Le Sénat discute le budget. A propos du budget des postes, une discussion s'élève relativement au crédit pour les frais de séjour des sous-agents. On sait que c'est la suppression de ce crédit en première lecture qui avait causé les incidents de 1 iiûtel des postes. La commission dos finances du Sénat a de nouveau supprimé le crédit. Le ministre, M. Thomson, en demande le rétablissement. Malgré l'opposition de M. do Selves, le crédit pour les sous-àgeiîts des postes, refusé par la commission des iinaiiéfes, est adopté par 14G evoix ontre '113. Le Sénat a adopté avec quelques modifications le budget dont l'ensemble est voté à l'unanimité. Le Sénat reprend ensuite la discussion dos dépenses non renouvelables des ministres de la guerre et de la marine. M. Humbert maintient les accusations qu'il porta hier à la tribune. M. liumbert conclut qu'il serait criminel de denaturor la vérité. Il rappelle que l'inspecteur général de l'artillerie écrivit en 1914 au ministre de la guerre qu'aucun progrès n'avait été fait depuis quarante ans dans le matériel de place et que le ministre répondit qu'il était surpris de trouver sous sa plume des accusations imprécises contre • des collectivités. Au congrès socialiste Paris, 14. — Le parti socialiste unifié tient aujourd'hui et les deux jours suivants un congrès national préparatoire au congrès de Vienne. Parmi les délégués étrangers on remarque M. Anseele. M. VVeil, député de Metz, dit que Je rapprochement îî'Q.npQ-allemand ne sera bientôt plus une phinière et pourra sous peu, par l'octroi de l'autonomie de l'Àlsace-Lorraine, devenir une réalité. (Vifs applaudissements). Au congrès socialiste, M. Anseele (Belge) a constaté le magnifique succès du parti socialiste français aux dernières élections législatives, succès dont se félicite le prolétariat mondial. M. Vlieger (Hollande) préconise l'union et la réorganisation des forces socialistes. M. Renautiel- délégué français qui pré-oiae, R'iK>W]<i:it & M, Weil à propos du problème de l'autonomie de l'Alsace-Lorraine, dit qu'il faut que le monde se rende compte que les paroles prononcées dans les assises du prolétariat ont autant de portée que celles échangées dans les entrer yues des chefs d'Etat et que c'est le socia- .seul qui a qualité pour parler au nom ttéspifoi;^ * Le cuffgr^ a adopté par acclamations un vœu eh îayenr $e l'unification dans tous {es pays. Là "séance est levée et reprendra cet après-m'icji, Le 14 juillet a Paris Paris, 14. — La. Revue de Longchamp a oltenu cette année un succès particulier. La foule était énorme. Le Président de la République a été acclamé avec enthousiasme surtout lorsqu'il a remis les drapeaux ftux divers régiments qui devaient les recevoir.Une escadrille d'aéroplanes militaires a longuement évolué sur lo terrain des manœuvres provoquant des acclamations chaleureuses. Parmi les persosnalités étrangères qui ont assisté à la revue, il taut signaler Dje-mal-Pacha qui a exprimé son admiration pour l'ordre parfait du défilé. La cérémonie n'a été marquée que par de très petits incidents. On a arrêté un lieutenant. de tirailleurs sénégalais, qui se faisait remarquer par ses gesticulations. On s'aperçut alors qu'il était 1e fils de. l'ex-roi Benanzin et il fut aussitôt relâché. Quelques personnes incommodées par la chaleur se sont trouvées mal. Deux cavaliers sont tombes pendant la charge finale. Le Président- de la République est rentré a I Elysée à 10 h. c0, sans incident. La foule, l'a acclamé sur tout le parcours. En province Paris, 1Ï-. — La fête nationale a été célébrée dans toute la France avec enthousiasme.Une foule nombreuse a applaudi partout la revue des troupes. Les dessinateurs Hansi et Zislin ont assisté à la revue de Belfort. Le général de brigade Vaimbois allait à la revue de Ncvers, lorsque son cheval s'emballa et s'abattit. Le général a une double fracture de la jambe gauche. Le scandale naval de Toulon Toulon, 14. — Le tribunal a rendu son jugement dans le procès-ouvert à la suite des scandales navals. Pooley a été condamné à deux ans de prison et uno légère amende; Herman .à un an de prison; BÏun-dell à dix mois, Kaga à quatre mois. Il sera sursis pendant trois ans à l'exécution du jugement, excepté en ce qui concerne PooleyALLEMAGNE Les incidents du 12e régiment Berlin, 14. — On déclare de source autorisée que les nouvelles d'après lesquelles de nombreux accidents causés par la chaleur se seraient produits au 12e régiment des grenadiers .à Francfort, sur l'Oder, sont fortement exagérées. L'hôpital militaire de la garnison n'a hospitalisé que 11 hommes à la suite des manœuvres en question. Sur ces hommes, 8 ont été renvoyés de l'hôpital. Parmi les trois autres, plus sérieu- ; nient malades, l'un est mort à la suite d'une insolation, les deux autres sont maintenant hors de danger. La preuve, ajoute-t-on, que les faits n'ont pas l'importance qu'on leur a attribuée, c'est -nie, à part ces trois hommes, aucun homme ne manquait &, l'appel pour l'exercice du jour suivant. ANGLETERRE La révolte de I'Uister Londres, 14. — Le 13 juillet, c'est le 2&le anniversaire de la bataille de la Boyne, affirmation sanglante-de la prépondérance protestante et anglo-saxonc en Irlande, par le roi Guillaume III. Dans tout I'Uister, chaque année, cette date est tapageuse-men-t fêtée. D'un bout à l'autre de la province, ce ne sont que cortèges populaires et repas de corps où l'on boit à i; immortelle mémoire du héros d'Orange, où l'on voue le pape' là l'enfer. Les nationalistes répondent à ces imprécations 'comme il convient et, clans les endroits où les deux partis se balancent, on se bat à qui mieux mieux. Cette année, dans I'Uister rebelle, la fête a été célébrée avec une ardeur particulière. Trente mille orangistes affiliés aux Loges se sont , assemblés dans un champ, à 5 milles de Belfast, tout près de la maison de campagne de Mi. Robert Th'omson, député, au Parlement. Trente-einqi mille spectateurs, étaient présents. Le colonel Robert Wallacé, membre du Parlement, grand maître des Loges orangistes de Belfast, présidait.Pour régenter la multitude, il maniait un marteau dont le bec contenait un penny de Jacques II, le roi papiste. A chaque rappel $ l'ordre, l'assemblée se réjouissait bruyamment des martèlement infligés à. l'effigie royale. Les orangistes ont voté un premier ordre du jour affirmant leur dévouement à la personne et au. trône du roi George. Puis, après le discours de sir Edward Carson, ils ont adopté l'ordre ' du jour que voici, tandis crue retentissaient par milliers les pistolets automatiques et ies revolvers. « En' vue de la lutte imminente contre le Ilome Rïile, nous demandons à nos chefs d'aller de l'ayant et de fairo le nécessaire, étant donné qu'à l'instar de nos ancêtres nous nous sommes mià sur nos gardes et nous avons résolu, avec la grâce de Dieu, d'aller /à la rencontre .du danger plutôt que de l'attendre. » Dans sa harangue, sir Edward Carson a commenté les décisions du gouvernement provisoire de I'Uister déjà rapportées ici : « Notre politique, c'est : pas de reddition ! Cela signifie que dans peu de semaines, s'il le faut, vous devez être prêts à faire ce que vos pères ont fait en ce jour «die von s célébrez ou and; le roi Guillaume passa la Boyne, quand, derrière les mur3 de Dei-ry, l'union avec l'Angleterre fut maintenue et quand nos libertés civiles et religieuses furent sauvées. » Telle est la signification de cet ordre du jour, Récemment, pour la première fois, je me suis rencontré avec le gouvernement provisoire ; ie déclare au gouvernement de Sa Majesté que d'ici peu de temps, à moins qu'il ne soit décidé à nous laisser tranquilles, nous reconnaîtrons le gouvernement provisoire et nous ne reconnaîtrons pas d'autre .gouvernement. » Les représentants de I'Uister m'ont, donné pouvoir d.'agir (à1 ma cuise, de conférer avec vos chefs pour affirmer notre autorité et empêcher le Home Rule de devenir loi. ils m'en ont donné le pouvoir, et si je peux l'exercer, je l'exercerai sans lié- i siter, je l'exercerai avec le plus grand courage, avec la détermination la plus acharnée, sans égard aux conséquences que ce-la. pourrait avoir pour moi. Mais je ne l'exercerai -pas pour 'aire plaisir à la presse libérale ni au gouvernement de Sa Majesté.» Lorsque nous avons fait entrer en contrebande la cargaison du « Mondjoy », noue n'ayons rien laissé au hasard. Nous ne laisserons rien au hasard pour amener au port le bon vieux navire de l'Union battant l'Union Jaûk à son grand mât. » Le gouvernement me paraît bien embarrassé, je vais l'aider à se tirer d'affaire : Donnez à I'Uister la séparation complète ou venez nous combattre. Il n'y a pas de milieu. » AUTRICHE Les drames do îa montagne Vienne, 14. — D'après une information publiée par divers journaux, des touristes!* ont. découvert hier sur la Grossvencdize'" Hohe, au pied dû Sùkibachthoïl, les cadavres de touristcjs inconnus, qui ont dfù périr, à ce qu'on croit, dans une tempête de neige. Une expédition de secours, partie de Windjsch-Matrei. a découvert trois nouveaux cadavres. On croit qu'il s'agit d'un important groupe de touristes qui a. dû être surpris par une tempête de neige. ai D'après une autre information, adressée e- de Kufstein à plusieurs journaux, on aurait n découvert, dans le massif de Wilden-Kai- d- ser, les cadavres de deux touristes muhî- ts chois, "qui ont été précipités du sommet le du Kopfthorl. Une expédition de guides r- est partie pour ramener les cadavres. '< SERBIE C- lt Une journée cïe terreur a BGigrace iS Belgrade, 13. — Le bruit s'est répandu samedi dans la colonie autrichienne de Belgrade qu'un attentat était projeté par les Serbes contre la vie des Autrichiens et des Hongrois. A la suite de ce bruit, un grand nombre d'Autrichiens et de Hongrois envoyèrent leurs familles à Sem'lin pour y passer la nuit. D'autre part, une quarantaine dé . femmes et d'emants cherchèrent asile à la légation et au consulat d'Autriche-Hongrie 1 à Belgrade, où on leur donna l'hospitalité, pour la nuit. i De nouvelles informations étant ensuite j parvenues à la légation d'Autriche-Hongrie, 0 a'api .-s lesquelles un attentat était projeté contre la légation même, le baron Giesi, ministre d'Autriche-Hongrie, fit informer M. Pachitch, président du Conseil, qui se 1 mit immédiatement en rapport avec M. 3 Pl'otitch, mimstre de l'intérieur. Celui-ci chargea aussitôt M. La.zarévitch, préfet de 3 police, de prendre immédiatement des mesures de protection spéciales aux abords de la légation d'Autriche-Hongrie. 1 Dans le cours même de la soirée, un poste de police fut établi devant la légation et l'effectif de la garde de nuit placée non loin de là fut renforcé. La nuit- s'est passée dans un calme complet. Aucun attroupement ne s'est produit aux environs de la légation et aucun sujet autrichien ou (hongrois n'a été menacé ni molesté. On estime, à la préfecture de police de Belgrade, qu'on a probablement eu affaire à un cais de panique aveugle d'une partie de la colonie austro-hongroise, panique due selon toute vraisemblance, aux récits exagérés de certains journaux. D'autre part, des bruits ayant couru ces jours derniers à Belgrade que des attentats étaient projetés contre le prince royal Alexandre, des mesures extraordinaires de précaution avaient été prises samedi par les autorités, à l'occasion dej cérémonies » organisées pour, l'anniversaire du roi ■ Pierre. La voiture de gala rlu prince était- escortée par des officiers à cheval. Les cérémonies se sont déroulées sa us incident.Los funérailles d'un diplomate Belgrade, tl4. — Les funérailles solennelles de M. de Hartwig ont eu lieu en présence de nombreuses personnalités militaires. Sur le parcours de la légation de Russie à la cathédrale, les troupes faisaient la haie et derrière elles se pressaient des milliers de personnes. Les fenêtres des maisons étaient ornées de drapeaux avec crêpe. Toutes les maisons 'de commerce étaient fermées. Dès 0 heures du matin, arrivèrent à la légation de Russie le prime héritier Alexandre, représentant le (Roi ; les membres du cabinet du corps diplomatique, les grands dignitaires, le conseil municipal de Belgrade, les officiers et) de nombreuses députations. Le métropolite Dimitrije procéda à la bénédiction du corps, puis le cortège se mit en mouvement. Derrière le cercueil marchaient la veuve et la fille du défunt, le personnel de la légation de Russie, le prince héritier, représentant le Roi, le corps diplomatique, les dignitaires et un groupe de paysans et de paysannes en costume national. Trois escadrons de cavalerie et deux batteries d'artillerie fermaient le cortège. De la cathédrale le cortège s'est rendu au cimetière où le corps a été inhumé dans un tombeau offert par la ville de Belgrade. GRECE Des moines militaristes Athènes, 14. — La Nea Hellas annonce qu'à l'occasion du prochain voyage du Roi aii mont Atlns, les moines des monastères, en outre des présents ayant une valeur historique qu'ils feront au souverain, ont décidé de compléter la somme destinée à l'achat d'un dreadnought que le peuple grec offrira au Roi par souscription nationale. ALBANIE Nouveaux succès des Insurgés Durazzo, 14. — .Bérat et Fieri sont tombés «aux mains des insurgés. Un journal italien apprend, de source albanaise, que les troupes régulières grecques auraient prêté leur concours aux insurgés de l'Epire. Le capitaine Ghillard a eu le temps de mettre les canons en sûreté, avant la chute ■ de Bérat. On craint que Valona ne soit pris d'ici deux -ioiu's. Le général Deweer a l'intention de quitter Valona a.vec la garnison, parce que les positions défavorables et l'insuffisance de la garnison ne lui permettent pas de résister aux rebelles. La situation est toujours sans changement. Aux alentours de Rasbul, on a observé aujourd'hui une animation particulièrement vive. A la suite des nouvelles reçues du général Deweer, sur la situation. Jà Valona, le gouvernement albanais a envoyé hier le navire Herzégovine pour relever les troupes.c.™*—— ———«a-32 — «i i c.nrn— — ————— ■» i Rochefort. 14. — Le transport Loiret effectuait des ossais au large de Rochefort, lorsqu'un tube de chaudière éclata, blessant 3 hommes. Les 3 blessés ont été trans-, portés à l'hôpital de Rochefort. \ Le contre-torpilleur a interrompu ses.es- * sais et est allé mouiller à l'île d'Aix. 1 Londres, 14. — En réponse à une demande de renseignements sur les derniers événements en Epire, le sous-secretaire d'Etat aux affaires étrangères dit que d'après les rapports du délégué anglais à la Commission internationale de l'Albanie, Koritza a été occupé par des troupes composées d'insurgés et d'Epirotes. • Le gouvernement grec aurait recomman-î dé aux Epirotes de "se retirer s'ils en étaient * .priés par la Commission. Le sous-secrétaire d'Etat ignore l'effet de - «cette recommandation, i • -X- 3 Washington, 14. — M. de Ôliveire, minis-3 tre du Brésil à Washington, a télégraphié au sous-secrétaire d'Etat américain qu'on i s'attend aujourd'hui ou demain à la re-3 traite du général Huer ta on faveur de M. Cartajal. CHARLES BULS De notre correspondant , axellois : L'esthète Charles Buis eut sur le m >avement purement esthétique de la cité une influence tout à fait primordiale.. 11 était bien jeune encore quand, au lendemain des premières mèlees politiques où il montrait tant d'ardeur, il publia ses premières plaquettes sur l'art décoratif. Puis ii s'intéressa passionnément à l'art architectural du passé et à son nationalisme. Il fut l'adversaire irréductible du classicisme et il reprocha souvent là nos architectes d'en abuser. Aussi ne cessa-t-il d'encourager le néoflamand de Beyaert, de Van Ysendyck, de Janlet et de Jamaer. Il n'aimait pas le Palais de Justice, de Poelaert, parce qu'il avait demandé aux formules de Rome et d'Athènes ses principes essentiels. Il eutv mlu restituer, peut-être à son profit, le st$le de nos hôtels de ville dont il fut l'admirateur convaincu. Poussant jusqu'au stoïcisme le respect •e u passé, il aimait les rues courbes, un peu. étroites, et il publia un liyro sur l'esthétis-me des villes pout- rallier ses concitoyens à sos idées. .y Grâce à lui se constitua le Comité du Vieux Bruxelles qui a sauvé de l'oubli qiuan- j tité de vestiges do l'ancienne cité. Avant les grandes percées nécessaires âu développement de la ville, il fit photographier les façades appelées à disparaître et, grâce ià son initiative, l'on peut reconstituer l'histoire du fronton bruxellois. f-'ps centaines de reproductions documentent sur l'art architectural de nos pères. C'est tout un passé qui permettra aux générations de demain de mieux lire dans les Siècles écoulés. Bourgmestre de Bruxelles, il présida à la restauration intérieure de l'Hôtel de ville, de la Maison du Roi. et des Maisons corporatives. Et il restitua notre Grand'Place d après les estampes du temps, telle qu'elle surgissait, éblouissante, à la fin du XVIIe siècle, dans sa floraison nouvelle, a.u. lendemain du bombardement de Bruxelles par le maréchal de Vilïerby. I) fonda, avec M. Bëernaert, la Ligue de l'Art public qui avait" pour secrétaire M. Broerman. Et il défen'.it avec vaillance les sites et les arbres. N'étnit-il pas à la t-Me de la Ligue des Amis de la Forêt dè Soignes. L'une de ses derme- -es études d'art fut consacrées au parvis Ste-Gudule. Malgré Léopold II l l'emporta dans la question de la rue de;- Colonies et l'on ne prolongea pas la rue de la Loi jusqu'il la • Collégiale. Il demanda pour ce • mpie un cadre adéquat à sa beauté et - c grâce à Charles Buis que l'on a consi uit 1rs m. isons où ressùrgitJ le styïç/^^.'îonjtatiou -, de la Grand'Pîacc. Son activité resta très-grande jusqu'aux dernières heures de sa vie et il se préoccupa de la restauration de l'abbave de la Cambre, du Mont des Arts et du Palais des Fêtes. Charles iB'uls .avait la passion de sa cite et lui consacra, la plus grande partie de son existence. Ce fut un artiste d'un goût délicat, et un archéologue éminent. Un souvenir Au lendemain du 7 septembre; les journaux clc-ricaux l'attaquèrent avec véhémence, le rendant responsable de l'accueil fait aux manifestants catholiques. En réalité, la police et la garde civique firent leur devoir, mais l'indignation populaire fut tehe en présence du défi qui lui' était lancé, qu'elle balaya les barrages et laissa parler sa colère ironique. M. Buis ne prit aucun souci des attaques de ses ad^versaires et il continua avec le Compromis des Communes ses critiques de la loi Woeste-Jacobs. On s'empressa, de le soutenir et on lui offrit son buste par Jef Lambeaux. Pendant les séances de pose chez le sculpteur, il étonna le grand artiste par ses aperçus divers sur l'art, la politique et la philosophie. Et j'entends encore Lambeaux me parler du bourgmestre avec un étonnement admiratif. C'est qu'il ne se livrait pas à tous, et qu'au contraire, souvent silencieux, il n'aimait pas à profaner sa pensée en la livrant à tous. Le buste de Lambeaux, si caractéristique, nous montre la belle tête de Ligueur de l'ancien bourgmestre dans toute son expression1 et "son accent ot il fait songer à quelque personnage du XVIe siècle retracé par un maître de la Renaissance. Lorsqu'on élèvera une statue à Charles Buis, il faudra se souvenir de ce buste qui a. été modelé quand ce défenseur de renseignement public était lancé en plein dans la bataille où il montra uno extraordinaire vaillance au profit de la plus noble des caoses. Buis et Graux Charles Buis et Charles Graux eurent l'un pour l'autre une grande amitié. Tous deux avaient fréquenté les mêmete cours à l'athénée et à l'Université. Buis admirait l'éloquence de son anli, Graux le caractère de l'homme à qui l'estime l'avait lié. Que de fois le dimanche, se reposant du fardeau de la semaine, l'on voyait ces deux libéraux, de la grande époque, de l'époque d'effloreccence et d'expansi-m, se promener dans la forêt de Soignes où, roin des importuns et des curieux, ils échangeaient.dûs idées sur les faits du jour. Comme bourgmestre de Bruxelles, Charles Buis eut à traverser des heures bien difficiles. Dans les question? les plus épineuses l'ancien ministre des Finances était son conseiller. Mais à son tour, M. Graux lui demandait son avis sur dos questions qui n'avaient aucun rapport avec la. politique. L'un et l'autre eurent une influence très grande sur certaines décisions qu'ils prirent en commun. Et tous deux sont morts victimes d'une congestion, c'est-à-dire de cette surabondance de vie qui permit à l'un et à l'autre de travailler jusqu'à leur dernier souffle l'un au Palais, l'autre pour la défense de ce qui lui était cher, l'enseignement et l'art de pensée. Tous deux ont incarné ce libéralisme en quelque sorte historique -lont Frère-Orban fut l'âme et que la génération future continuera en l'assouplissant aux idées du jour. L'unanimité Lorsque Charles Bul-s, après dix-huit ans de fonctions, abandonna en 1599 le poste élevé qui l'avait mis à la tête de la capitale, il lit ses adieux dans une séance solennelle.Tous les partis alors fusionnèrent pour lui dire leur estime. Une médaille lui fut -offerte au nom de tous les conseillers, ou débaptisa une rue aboutissant à la Grand' i Place pour lui donner son nom et, sous l'arcade de cette artère, on lui consacra un modeste mémorial dû à l>e Rudder, dans cet esprit d'art monumental qu'il aimait. Ces diverses marques dé reconnaissance ' rencontrèrent une unanimité touchante dans l'approbation. Et depuis,. Buis est resté en dehors des partis uniquement l'apôtre, de l'enseignement public. I A ce titre, son attitude lors du bon scolaire^ fut tout simplement admirable. A 7'(J ans, il montra plus d'énergie, plus j de décision,que, beaucoup de jeunes gens et s'il l'eût fallu, il aurait combattu pour sau-. ver l'enseignement public. ' Ce fut l'un des traits les plus virils de i cejjte carrière toute de fermeté et de no-; blesse. Au Conseil communal Le Conseil communal de Bruxelles s'est réuni d'urgence mardi après-midi, à 2 1/2 1 heures. M. Max, au début de la séance, se lève et devant le Conseil debout prononce l'éloge funèbre de M. Buis. Le -bourginestré, après avoir fait l'éloge de l'ancien échevin de l'instruction puDii-que, rend hommage au caractère du magistrat communal et à sa simplicité qui fut le trait distinctif de son caractère. « La Ville s'honorera, dit-il, en perpétuant la mémoire de ce grand bourgmestre , qui demeurera à jamais vivant dans l'impérissable souvenir de ses citoyens. » (Approbation sur tous les bancs.) MM. Anspach et Bauwens s'associent respectueusement au nom de la gauche doctrinaire et du banc progressiste aux paroles de M. Max. M. Claes, au nom de la droite, s'attache ; plus spécialement à montrer dans quelle mesure M. Buis contribua aux embellissements de la capitale et à la défense de son < patrimoine artistique. M. Camille Huysmans parle du S. U. et , de l'égalité des langues. ( Après ces discours, vM'. Max annonce que \ la Ville prendra à«sa charge les funéraille© , de M. Buis, bien que celui-ci ait renoncé aux honneurs. Les obsèques auront lieu jeudi matin, à 10 heures. En ' comité se'cret, le Conseil a décide qu'un monument serait élevé à l'avenus Emile Dd Mot pour rappeler le souvenir de MM. Buis et De, Mot. Le sculpteur Rousseau, qui sera chargé de l'exécuter, s'ins- , pirera de l'Art pour M. Buis et du Droit , pour M. De Mot. En Belgique Le 14- juîiSet à Sruxelles Les membres de la Colonie française ont été reçus hier matin, à l'occasion de la Fête Nationale, par M. KIobukowski, ministre de France. ML Ch. Rolland, président de la Chambre de. Commerce française, le président de la Chambre française de Commerce et d'Industrie et les présidents des autres sociétés i lrançaises, se sont faits, auprès du ministre de France, l'interprète des sentiments patriotiques de leurs membres. M. KIobukowski, dans un discours très applaudi, a remercié ses compatriotes. Il porte la santé du Président de la Répu-i>\::;iue française et y associe le Roi et la Rc-ine des Belges. A l'occasion du 14 juillet, la Société Française de bienfaisance de Bruxelles a offert le banquet traditionnel !à ses assistés, sons la présidence de M. KIobukowski, ministre de France, entouré des membres de la légation.En l'absence de M. Garrigues, président de la Société, le, toast d'usage a été porté par M. Larronde, vice-président. M.v KIobukowski, trèfe applaudi, :a remercié et a terminé en levant son verre à la France et à la Belgique. Le banquet s'est terminé par l'exécution de la Marseillaise qui a soulevé, comme toujours, le plus grand enthousiasme. La joyeuse entrée de la famiille royaSe â Arion Lo programme de la visite royale à Arion, le 20 août prochain, sera bientôt arrêté. On sait aujourd'hui que le Roi et la Reine, peut-être aussi les princes royaux, arriveront dans la matinée et seront reçus au gouvernement provincial, où un lunch sera offert aux autorités par le Roi. Ensuite, le cortège se rendra à l'Hôtel de ville, où les édiles communaux offriront aux souverains une superbe plaquette commémo. rative en or et ivoire. Là plupart des bourgmestres du Luxembourg participeront à cette 'réception, q,ui aura un caractère provincial en même temps que communal. Puis, les Souverains inaugureront la belle exposition décennale agricole, à laquelle on travaille activement.. 11 est également question, mais ceci n'est poiht décidé encore, d'une grande revue à laquelle prendrait part toute la Ce division d'année qui, comme on sait, sera concentrée au camp d'Arlon le 20 août ; les grandes manœuvres commençant le lendemain. Nos relations téléphoniques a.vec la Suisse On arrête en ce moment les diverses dispositions réglementaires qui nous mettront en relations téléphoniques directes avec la Suisse par la voie française, .^e circuit est en construction du côté suisse, et (bientôt tous les groupes belges pourront communiquer avec Bàle et Berne aussi aisément qu'avec Paris. II®! f Si. SE LIÉE Séance du mardi 44 juillet. M. Loumaye préside. Après lecture de quelques rapports, on aborde les interpellations. M. Braham interpelle la députation permanente au sujet du prolongement de la 1 ligne électrique de Petit-Rechain vers Bat-tice, pour aboutir à la gare de Herve. Ceite ligne aiderait beaucoup au développement commercial et industriel de la. ville de Herve. M. Braham demande à M. le Gouverneur de vouloir bien intervenir auprès du ministre des chemins de fer pour que le nombre des trains desservant le plateau de Herve soit augmenté. Herve demande' un train de plus allant sur Verviers et un train de plu; vers Liège. Les trains existants sent dans la matinée trop distancés. M. Braham interpelle enfin la députation permanente au jsujet. de l'exécution tlew travaux de la distribution d'eau de la ville de Herve et des communes de Thimister et de Charneux. M. Boulanger. Au lieu dit La Campagne, à Fraipont, passent de nombreuses autos ; tout le pays est couvert do poussière. 'M. Boulanger demande le pavage de la route i de l'Etat dans la traversée de Fraipont. s Un projet de tram électrique Chènée-Spri-mont est à l'étude depuis 1S37, M. Boulan-? ger demande où en est ce projet, s ">i. Poswick signale la situation de Jal-i hay qui se trouve privée de tout moyen j de communication par locomotion. Un service, d'autobus entre Verviers et Jalhay devrait être établi. Les touristes, les habitants, la poste y trouveraient un grand bénéfice et l'entreprise aurait, .certes, un ; gros succès. Jalhay n'a même pas une malle^poste. M. Lion signale l'état des accôtements de la route de Huy à Stavelot dans la traversée des Forges-Marchin. M. Buwet demande à M. le Gouverneur son intervention auprès du ministre pour l'établissement du dédoublement de la ligne de chemin de fer de Battice à Bleyberg : pour la constiuction d'un nouveau pont a.u village de Thimister ; pour la création d'un sentier pour piétons à la gare de Battice, entre la dite gare et le passage à niveau de la route de Battice à la M merle ; pour l'installation d'une nouvelle clôture à la voie de la gare de Herve au viaduc de la route de Bolland. Il réclame enfin l'amélioration du quai des marchandises de la gare de Herve. M. Vhoesl-llemy. Le personnel de la Grande Poste de Liège est insuffisant. La plupart des guichets sont fermés et certains guichets ouverts sont toujours encombrés, notamment celui des objets assurés ot recommandés et celui des quittances. A la gare des Guillemins, il y a deux sorties et les barrières qui retiennent le public obligent celui-ci à sortir à la file indienne, ce qui prend un temps interminable. M.» Lhoest fait remarquer aussi que la malpropreté est repoussante à la gare des Guillemins. La station de Méry est devenue importante. Chaque jour, 37 trains s'y arrêtent et, le dimanche, le nombre des trains y est de 51. La salle d'attente et les divers aménagements de la station sont insuffisants. M. l)efize signale l'utilité qu'il y aurait do créer, au Palais de justice de Liège, un emploi de guide pour le public. Le Palais est un labyrinthe et des mésaventures fâcheuses se sont produites par suite de la difficulté pour certains de découvrir telle ou telle chambre. L'emploi existe, dit-on, mais le guide ne porte ni casquette, ni uniforme, qui le désigne au public. M'. Defize réclame l'achèvement de la ligne vicinale Genck-Liége jusqu'à son point terminus : Vottem. M. Chabot interpelle au sujet du retard de l'achèvement de la ligne vicinale Verlaine-Ampsin et au sujet de la création d'une nouvelle gare de Saint-Georges sur 1a ligne de Verlaine à Jemeppe. M. Chabot dit l'utilité de la création d'un carnet de souche renseignant les motifs de refus des étalons aux expertises de l'espèce chevaline. M. ïrusa réclame contre le retard apporté là îa construction du vicinal Huy-Nan-dîin-Anthisnes.M. Fraipont demande que soient activés les travaux de construction d'un pont métallique par l'administration des chemins de ifer de l'Etat au-dessus de la rue Neuve, à Pepinster. M. Maubach réclame l'amélioration et la transformation de la gare de Rois-de-Breux. Les habitants de Grivegnée se plaignent de la situation intolérable qui leur est faite par l'exploitation des fours à coke de la Société Anonyme Athus-Grivegnée. M. Depaifve. L'importante commune do Haccourt se trouve isolée ; des intérêts la relient cependant à Liège et il serait souhaitable que la ligne de Vivegnis soit prolongée jusque Haccourt. M. Depaifve interpelle également au sujet de la ligne de tramway à construire le long de la rive gauche de la Meuse, de Hérstal à la frontière hollandaise. M. Denoël demande le déplacement ou quai de chargement de la gare de Poulseur. M. Denoël rappelle qu'une délégation de carriers en grève s'est rendue auprès oe M. le Gouverneur. M. Depaifve signale la situation de la station de Liége-Vivegnis et de ses abords. M. Le jeune. Il est question de supprimer le seul train direct de la ligne du Luxembourg. Cette nouvelle a ému les populations de Stavelot, Vielsalm, Gran'd-IIal-leux, qui protestent. M. Lejeune interpelle au sujet des conduites d'eau de Trcis-Ponts et de la situation malheureuse de la commune de Forges Il réclame l'attention de M. le Gouverneur sur l'utilité de la création d'un vicinal Liern e ux-Stoumont. M. Dclaite. Les ruines de Franchimont sont dans un état alarmant, les murailles branlantes y menacent les touristes et il est urgent d'intervenir si l'on veut sauver ce souvenir historique M. Mottard interpelle au sujet de la construction éventuelle d'une ligne vicinale entre Montegnée et Flémalle-Haute. MM. Grégoire, Brian, Jacques, Debarsy répondent aux diverses interpellations relatives aux chemins de fer vicinaux et aux tramways électriques ; M. le Gouverneur assure les interpellateurs de sa sollicitude. M. Loumaye remercie M. le Gouverneur. La séance est levée à 5 h. 35. lia. —mm —■» lia. — *■■ ' L'AFFAïREJiELBlG En réponse à l'article paru dans l'Etoile Belge, que nous avons reproduit, M. L. Helbig a adressé à notre confrère bruxellois la lettre suivante qu'il nous demande également de jpublier, en vertu de son droit de réponse : Monsieur le Rédacteur en chef, J'ai lu dans votre numéro de dimanche 12 juillet, un long article consacré à l'affaire Helbig, article que vous présentez comme un résumé des faits tels qu'ils ont été révélés par les enquêtes judiciaires ! En réponse, je vous prie et vous requiers de vouloir bien insérer la présente. Comment vous ou votre correspondant, pouvez-vous, puisque l'instruction est secrète, et que ni l'inculpé, ni ses conseils, ni ses parents n'en ont pas reçu communication malgré leurs instances pressantes et réitérées, comment oouvez-vous être en •possession des secrets de l'instruction ? Si, par hypothèse, le juge a parlé, il a forfait là sa mission. S'il n'a rien dit-, comment votre correspondant peut-il se faire l'écho de simples racontars ou de vulgaires ('calomnies ? En ce qui me concerne, moi qui parle d'après ses lettres et. celles de ses défenseurs, je nie absolument les détails tendancieux rapportés par votre correspondant. Celui-ci prête à M. Charles Helbig fils des déclarations absolument fausses et invraisemblables, inventées de toutes pièces, notamment sur une prétendue mission dont l'aurait chargé son oncle. J'y oppose le démenti le plus formel. L'avenir vous convaincra de ce que la vérité est de mon cô té la fantaisie du côté de votre trop cré-■i- dule correspondant. a- Au suiplus. à supposer même que tout ce que dit celui-ci soit vrai (ce contre quoi .1- je ne saurais' trop protester) en quoi, de ;n grâce, celà pourrait-il prouver que Charles r- Helbig aurait tué son oncle, en quoi celà e- pourrait-il énerver les dépositions catégori-i- ques des témoins oculaires, que M. Fromès d se refuse jusqu'ici à interroger personnel-.n lement — à l'exception de deux, qui ont e d'ailleurs maintenu énergiquement leurs dépositions antérieures ? ;s Veuillez recevoir, Monsieur le Rédacteur i- en chef, l'expression de me3 sentiments distingués.r L. HELBIG. v -r— au -g, tT ' „ Propagande Libérale i, ASSOCIATION LIBERALE ET PROGRES-u SISTE DE flRlAIPONT T Dimanche 19 juillet, à 3 1/2 heures, dans Je hall de l'usine de M. Lucien- Clément, Si ' Campagne-Fraipont, près de la gare de Nes-sohvaux, conférence par MM. Albert De-. veze, avocat, membre de la Chambre de3 Représentants, à Bruxelles, et Jules Noir-valise, avocat, conseiller communal à Liège. Sujet r <( Le Collectivisme ». ' JKfE 9 Chronique Locale —«O-o-qa—i — LA JOURNEE Mercredi juillet, idée jour de Vannée, i>'e-juheUe. Lever du soleil, 3.S5, coucher, 19 SI Lever de la lune, 22.311, coucher, 24.00. mus1cs-h alls et oinema8 n/F>?jt*lé"'Palace." ~ pont d'Avroy, ancien Walhalla. — Cinéma permanent de 3 d 11 h. Cinéma Royal (Régina). — Music-Haït cinéma. Spectacle permanent. réunions et fetes diverses Au Conservatoire. — A 10 et à 3 heures, concours de contrebasse, clarinette hautbois et flûte. Kiosque d'Avroy. — .4 5 h., concert militaire.Kiosque d'Avroy. — Programme du concert qui sera donné ce soir, à 8 h., par la musique du 12e régiment de ligne. Directeur : Cn. Léonard, lieutenani chef do musique. J- aux flambeaux, Flotow ouverte de concours Leutner u. Mireille, fantaisie sur ïop. Gounod ■i. La Isavarrai.se, fantaisie sur l'op. Massenet 5. PapiUonnette. binette pour 3 clarinettes sol. : (MM. Le/poutre, Vignoul, Ninane, Fournier Le temps. — Cet orage avorté a fatigué les populations. On a fait hier beaucoup de mauvais ouvrages à cause du temps. On espérait la pluie et ce coup de tonnerre sec nous a désorganisés. La foudre est tombée sur un mât du tram n 4, place Del Cour. Le bruit fut formida-Dle et causa une grosse panique au quartier d Outre Meuse. Une furnée indiqua que le Huioe avait touché le poteau. Une flamme jaillit en même temps et la boîte, attachée au mat, se mit 'à brûler. /Des pompiers vinrent et éteignirent ce feu a 1 aide d'une lance. iMais cet exemple n'a pas convaincu le ciel qui ne nous arrosa point. Dans la rue. _ SoU3 prétexto y a de 1 électricité dans l'air, des gens se livrent à^ d'étranges exagérations. Des hommes qu'on dit payés, par ia ville, promènent des tuyaux montés sur roues, instruments qui datent du moyen-âge, et ils font de 1 archéologie appliquéo en arrachant lo gravier de nos places et de nos boulevards et en désagrégeant le pavé. Au boulevard ! - On se plaint de la penurie d agents et certains endroits de la ville sont dangereux à traverser la nuit, faute de policiers. Mais pour arrêter quelques braves cyclistes et quelques conducteurs de charrette-à-n.ain, on avait mis, toute la nuit, deux agents en embuscade près du Vénitien. Hier, les deux agents ne suffisant pas, on leur adjoignit un inspecteur et, dans l'après-midi, un garde civique yint renforce* ce groupe. Et l'aventure continue* Dos bancs. —- Depuis quelque temps on réclamait viVeihent le placement de quelques bancs au boulevard d'Avroy. L'Administration communale vient d'en faire placer deux entre la Trinckhal et le carrefour de la rue des Guillemins. Ils seront la les bienvenus Dour les nombreux promeneurs. Juste demande. _ Nous recevons la lettre suivante : « Monsieur le Rédacteur en Chef, Dans une des dernières séances du Conseil provincial, il a été question de l'école provinciale d'infirmières et l'on a vanté les services que ses élèves sont appelées à ren-die. En lisant le compte-rendu, j,c me suis demandé où Je puiblic peut trouver le moyeu de réclamer leur concours. Il y. a huit jours, m'étant trouvé dans le cas" de choisir une garde-malade, j'ai consulté les deux livres d'adresses de Liège et de la province et n'y ai trouvé aucun renseignement à ce sujet. N'est-il pas étrange de constater que parmi l'a centaine des diplômées sorties de l'Ecole provinciale aucune ne soit sigu-Jée et que de ce fait on doive recourir aux soins de religieuses dont le nombre est, au surplus, absolument insuffisant en notre ville pour répondre aux besoins de la -population aisée. On dira peut-être qu'il faudrait s'adresser à l'école ; mais cette façon de procéder entraînant une perte de temps ne serait pas pratique. » Un vieil abonné du « Journal de Liège ». Tranchéomanie. Cette fièvre intense de bouleversement' de voiries qui, en notre ville, sévit presque chaque printemps, a, cette fois encore, laissé de nombreuses traces. Aux quartiers du Sud et de l'Ouest particulièrement, où l'on installa un réseau de câbles souterrains pour la téléphonie, on remarque bon nombre de rues dont la chaussée 'pavée a été dérou-cée et n'est pas encore remise en état à l'heure actuelle. C'est le cas pour la rue Henri Maus. On y trouve tout le long de la chaussée une profonde ornière qui contrarie la circulation, rendue déjà difficile par suite de la forte déclivité de cette voie de communication. Avis à M. Kidedroa. Ecoles primaires communales. —* Les examens pour l'obtention du certificat de capacité ont eu lieu les 25, 26 et 27 juin 1914, pour les élèves des sixièmes années I d'études. Ils portaient sur toutes les bran-

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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