Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

2574 0
16 december 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 16 December. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tx3513w28s/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Lundi 16 Décembre 19Î8 UN NTJMEHO QUINZE CENTIMES Lundi 16 Décembre 1S18 AJJ0KNBMENÏ3 —o— Les prix d'abonnement seront fixés dès qu'il noua ssra poiùtil* d« servi» r4suliè-rernent nos abonnés de la villa et de l'extérieur. JOURNAL DE LIÉGE FEUILLE POLITIQUE, LITTÉSAIRE ET COMMERCIALE. - FilIIÉE El 1Î84 RÉDACTION ET ADMINISTRATION : 22, RUE DES DOMINICAINS, 22 rCBI.ICIÏK * o Annonces la ligne, fr. 0.80 Réclames » fr. 1.60 Avis mortuaires » fr, 1.80 Avis de sociétés » fr. 2.00 Emissions, bilans, rapports, n fr. i.iCl Faits divers fin » fr. i.DO Faits divers corps » fr. 6.00 Réparations judiciaires » fr- 8.00 (Tarif provisoire) LE PRÉSIDENT WILSON Après la Franco, qui acclame en ce mo- parmi des dangers extraordinaires, des ment le Président Wilson, la Belgique au- dangers d attaques qui étaient inconnus e ra l'honneur de recevoir le grand Améri- dont il était infiniment difficile de se gar cain. Dès maintenant, elle prend sa part a der. » 1 accueil triomphal qui est réservé au pre- jQans un récent -discours, M. Libye mier citoyen des Etats-Unis. C'est pour George a rappelé dans qiuellc crise les Al tous les Alliés l'occasion de payer une dette se sont débattus en mars et le secoun de reconnaissance à celui qui, dans cette qu'ils trouvèrent auprès des Américains. 1 horrible guerre, représenta si dignement la jallait à tout prix que l'Amérique envoyi grondeur chevaleresque et l'intelligence avw: le plus de rapidité possible 120.0U pratique de son puissant pays. fantassins et mitrailleurs en Europe. Li Quand le fléau se déchaîna sur l'Europe, lendemain, arrivait le télégramme suivan l'Amérique mit tout en œuvre pour en at- de Wilson : « «Envoyez vos navires et nou ténuer les conséquences, et l'a Belgique, enverrons les 120.000 hommes. » tout spécialement, fut l'objet de sa sollici- L'Europe était sauvée sans doute igrâc tude. Sans les EtaHs-Unis, Inotre pauvre aux navires de la Grande-Bretagne, mai pays, aux tristesses de l'occupation, aurait grâce aussi à l'envoi régulier et contini vu s'ajouter les souffrances de la faim. des troupes américaines. Après avoir épuisé tous les moyens de Pour obtenir un pareil .effort de «son peu mettre un terme au conflit européen, les pie ,il a fallu que Wilson disposât (Tu: Etats-Unis n'hésitèrent plus à se jeter dans .pouvoir absolu, q>ui lui était librement oc la môlée. Us se rangèrent du oûté de le troyé par la grande démocratie. justice, contre l'oppresseur, et dès ce jour, Jamais -confiance d un peuple ne iu la victoiro du bon droit ne fit plus de mieux placée. Tous les droits qui lu doute. étaient confiés furent mis exclusivement a On sait le rôle que ijoua le Président service des intérêts généraux, de la caus Wilson dans ces cufconstnnces. \I1 eut la sacrée delà justice et de lni liberté. force qu'il fallut pour amener son peuple Quand les Puissances Centrales accu si profondément pacifique à la guerre. C'csi ]?es a la Pj.us Imimil^ntedesdéfa . Wilson qui imposa la conscription à la na- Uciteren 1 mterv-ention <te \Vd®on le pu lion la plus antimilitariste. C'est Wilson i!?» / i oui mettant en jeu toute son autorité pre- liens indéfectibles qui 1 unlss&ieTitfà sidentielle décida le Me ^ ProduçUou ^ de liberté les plus Snés "dans"S ifiS&ÏÏÏÏ américaine. C'est encore Wilson qui orien- a Pns notre Petlt pays 5011 ta délibérément l'Amérique dansi la poli- «P présidentiel, évoquant la s tique diu blocus, acculant 1 Allemagne a 1- {uat;on malheureuse de la Belgique et d ruine et a la (refaite. Nord de la Franoe, concluait comme suit La participation militaire des l\!als-l nio a dépassé tout ce qu'on pouvait espérer. « J.'espère, par conséquent, que le Coi Dans son message du 2 décembre au Ccn- grés se montrera disposé ,s'il est nécei grès Wilson l'a résumée comme suit : eaire, i accorder à quelque institution, te « Il y a un an, nous avons envoyé 145.91-S le que l'Office de Commerce de la guem liommos au-delà des mers. Depuis lors, le droit d'établir des priontés d'export: nous en avons envoyé 1.030.513, une moyen- «on et d'assurer des ^antages à ces pei ne de 102.512 chaque mois, chiffre qui, en Pl*s que nous avons été si heureux d aide réalité s'est élevé en mai dernier à 245.90(1, en }es sauvant de la terreur, allemande < •n juin à 278.700, en juillet à 307.182; et g» nous ne devons pas maintenant à 1 nous avons continué à atteindre des chif- aisseî_f1e-'ir?,r a w®"?? très semblables en août et en septembre : 3U^ lc niarotaà impitoyable de la concui en août, 289.570, et en septembre, 257.438. rence. » n Un tel mouvement de troupes n'a ja- A l'heure où la France fête le présider mais eu lieu aupara\ant sur trois mille Wilson et où Bruxelles salue Jes délégué milles de mer, suivies de l'équipement et américains, un élan de reconnaissance s'< des approvisionnements proportionnels, lèvera de tous les coeurs vers la grand Ces troupes ont été transportées on sùrete, 'République au drapeau étoilé. En route vers l'Yseï i (De notre envoyé spécial) : Le Grand Quartier Général a eu l'hei: reuse idée d'inviter les journalistes l v. siter la zone du front, vers lequol s es dirigée la pensée de tous les Belges pendan tant d'années. Quand nous disons joui nalistes, il s'agit des délégués des journau qui n'ont pas paru pendant la guerre, un exception, cependant, pour quelques joui naux flamands qui n'ont pas cessé de pa raïtre sous la censure allemande ; de mem que le « Bien Public » qui, lui, n était _pa représenté, tandis que la « Flandre Libt raie » se conformait à l'attitude général des journaux belges. Un de leurs rédacteurs a tien voulu nou expliquer qu'en paraissant ils ont empi ché les lecteurs de langue flamande de si î~r J'inlluence des journaux fiamboches c'est-à-dire activistes qui. en fait, n'euren jamais qu'un faible tirage. Mais nous nous sommes demandé si 1 censure allemande s'exerçait différemmei: pour ces journaux. Car. les « Télégraphe i « Ami do l'Ordre » et consorts ne mar queront pas aussi d'invoquer des raison qu'ils qualifieront de patriotiques, n'en dov tez pas. L'enfer est pétri de bonnes ir tentions ! • Nous rentrons à l'instant de cette rar donnée et, avant de vous décrire les champ de bataille de l'Yser, Nieuport, l'inonde tion, Di'xmude, Merdkein, Steenstraat e l'affaire des gaz de 1915. Ypres et le Ken: niel dont la boue est encore à nos souliers un premier mot de remerciment. 11 s a dresse tout particulièrement au major Va: Trooyen, notre infatigable cicerone, à ne tre confrère Henrion, du « Matin » d'An vers chef du (service d'informations ai Grand Quartier Général, et au lieutenan Matl'ot, notre aimable convoyer, un sym pathique mutilé de la guerre qui perdit u: bras en postant ses hommes aux quatr ponts de Nieuport. ^ ^'impression que nouls (apportons es double : d'une part l'horreur des région dévastées, l'horreur du désert absolu qu constitue l'ancien front sur une largeur d six kilomètres là où il n'a pas subi, en flu et en reflux, l'horreur in'ernale de la tou dans la plaine des Flandres. D'autre pari l'admiration profonde pour les soldats qu v ont vécu pendant quatre ans, pour l'effor inimagina,Me oju'ils ont fourrli en fran chissant cet obstacle qui parait insurmon table, encore aujourd'hui, malgré le si lence du canon. Dans de prochains articles nous passe rens en revue ces lieux où ils se sont Mus très à jamais, ces combats où ils ont fai revivre la valeur que César avait reconnu aux Belges. * Nous quittons Bruxelles en voitures d' croix-rouge. Ce n'est pas l'idéal pour voi lc paysage, qui ne s'aperçoit que par l'ai rière qui reste béant. Mais c'est pratique e rapide et l'on e.st à couvert. En moins d, deux heures, nous sommes à Gand. La villi n'a nullement souffert de la bataille. Le front des Belges, qui .bordait complètemcii ie canal de Gand-Terncuzen et l'Escaut ci aval de Zweynaerde, entourait Gand qu'il: (Voulaient ménager et préserver d'un boni bardement par les Allemands, inévitable s'il'1 y étaient entrés. La réoccupation d< la viïjc ne fut effectuée que la nuit du 1( au 11 riovembre, la veille de l'armistice. De Gand, nous gagnons Bruges par lie cloo Dès ce'-moment, tous les anciens pont; sont détruits ef jemplacés par des ponts d< bois rétablis pour le passage de l'armée belge. A plusieurs passages de canaux, de; pontonniers construisent sur le côté un se coud pont .provisoire, vraisemblablement pour préparer la reconstruction définitive du pont principal.' D'Eecloo à Bruges, c'est la route suivit en sens contraire, par l'aile nord de i'ar —w« de sa grande avance, qui la dériivatkm de la Lys.. Nos soldats l't • vaient bordé complètement le 22 octobre. U le franchissaient le 2 novembre, réalisai' dès le premier jour un bond de 0 kilemi très. Nous croisons ce canal à Balgerhoel • très abîmé. Ce village a subi le bombardi ment des Belges pour réduire la résistanc allemande. Jusqu'ici, à part quelques ma sons éventrées par des trous d'obus, les vi j lages sont intacts. Mais partout, on a ci , carmouché ferme ; beaucoup do maison sont criblées de balles. Les trous d'obu ^ sont bouchés par des planches. Cette r( e gion a conservé son ancien aspect, la rout est bordée de ses arbres. Au iiassage à 11 _ veau du chemin de fer, quelques rails toi e dus sont le vestige des destructions de 3 voies ferrées. Au sortir de Maldegem. un petit pont qi a a son histoire : dès que les Allemands, qi l'avaient fait sauter et qui défendaient I 9 passage, se furent retirés, les paysans soi . tirent précipitamment de leurs maisons, di _ terrèrent des bois sciés à longueur et pr< ( parés d'avance, qu'ils aivftient cachés, et 1 t rétablirent en moins de deux heures. Pal tout, d'ailleurs, nos compatriotes des Fiai dres se précipitaient au-devant des Belge: avant même d'être hors de portée des Alli mands. En entrant à Bruges, nous voyons des ri crues belges qui s'exercent : ce sont les nol velles levées. De Bruges, nous gagnons La Panne pa Ghistelle, Pervyse et Furnes. Dès Zeevecote, apparaissent les premier s fils barbelés de l'ancien front lioche. Le - joncs se montrent, on croise les ancienne t pistes des porteurs de soupe. St Pierre Co - pelle est en ruines, de l'eglise il ne rèst , qu'un bas-côté. Nous faisons connaissanc - avec les camoujlavcs de la route tan 1 tùt en joncs, tantôt en tissus .plaqué - sur des grillages. Ils sont destinés à la ca - cher et permettent surtout de s'y mouvoi 1 sans être aperçus des observateurs enne 1 mis. Schoor ne montre plus que des abri: - de mitrailleurs dans des ruines. Los arbre 1 sont réduits à l'état de squelettes, le terraii 6 est marécageux, le drainage ne fonction nait plus et il a été rendu à la nature. I rappelle les marais de Campme. t Nous traversons l'Yser à Schoorbakke s le fleuve, historique désormais, n'a qiui 2 vingt mètres de large. Ici, les deux rivei s étaient aux Allemands. Nous entrons dan: * la zone de l'inondation. Mais les eaux qu a recouvraient la route se sont déjà forte , ment retirées. i A Perv.yse, première ligne belge : Tas d< t ruines, quoique le secteur y eut été d< - tout repos. Nous mettons pied à terre poui - permettre à notre confrère M. de Gérador - de visiter la tombe de son fils. Il nous mtfn tre l'observatoire où fut tué son neveu. Qui - de deuils I Que sera-ce dans les secteurs - malsains ? t * 5 Les belles prairies du pays de Dixmude; naguère pleines de bétail, s'étendent à perte de vue, couvertes encore d'une minc( nappe d'eau : l'herbe a disparu sous j limon de la mer charrié par les eaux di l'Yser. A certains endroits, la couche de ; limon atteint quarante centimètres d'épais- * seur, les infiltrations d'eau salée ont tué toute végétation ; les arbres qui n'ont pas • été abattus par le bombardement ont été tu;ss par le sel. Une végétation nouvelle a envjahi la 1 plaine : une espèce de sarrazin sauvage aux épis noirs, venu on ne sait d'où, et que les soldats 'appellent des roseaux. Ces champs de roseaux s'étendent à l'infir au loin, des hérons prennent leurs ébats 1 daas ce marécage. Les ouvrages de défense bétonnés construits de-ci de-là. sont recouverts d'un tapis de mousse. Furnes, où nos chauffeurs parviennent à faire le plein {l'essence, malgré des ruines imjjorlantes, notamment un groupe de maisons de la Grand'Place, reprend rapidement sa «vie. L'Hôtel de Ville nous reste aveo ses vitraux cassés ; l'église a peu souffert : deux obus/ dont un entré par la voûte, a complètement démoli le jubé et les orgues. Tout cela est l'effet d'un bombardement par canons et avions d'une ville sans importance militaire et dont, finalement, La Révolution en Allemagne A l'heur® actuelle, tous les Allemands des provinces rhénanes sont enchantés. Ils ne 1 connaîtront pas les horreurs du tolche-' visme, ni les disputes entre gens de Schei-demann et partisans du groupe Spartacus. ■Bien tranquillement, ils iront à leurs petites analres, diriges flans leur vio par • leuriJonctionnaires peu bienveillants. Le i Reinland est entièrement occupé par les 1 . rmées de l'Entente. Le Rhin a frémi do '• colère et s'est résigné. Deimis plusieurs > jours les n cavaliers de couleur » de la 1 division marocaine abreuvent leurs chc-t vaux dans les eaux du fleuve. Ce que les i pangerroanistes appréhendaient le plus vient de se réaliser. Un gage très: précieux î —1 le premier — est entre les mains des î ailiés. Le Rhin roulera encore longtemps 1 ses Ilots avant qu'il redevienne tout à fait allemand. Surtout si ses adorateurs ne met- - tént lias plus d'empressement à rétablir 1 l'ordre aans la maison. Les révolutionnaires — précisons qu'il s]agit. des socialistes — ont, comme en Rus-t sie. donné d'abondantes preuves d'incom-i pétence en matière de gouvernement. Li-i vrés à eux-mêmes, ils n'ont pu maintenir a le calme. L'opposition qu'ils ont rencontrée ne venait que de leurs propres partisans, - les classes bourgeoises et aristocrates s'é-tant jusqu'à présent soigneusement abste- :- nues d'intervenir dans les affaires de l'Eu s tente. Seuls, les fonctionnaires ont continué leurs services. Malgré cette collabora-1 tion officielle, les révolutionnaires ont créé de nouvelles îilaces et engagé une garele s spéciale de ÎO.COO hommes qui, en quel-s ques jours, — deux semaines — ont entraîné une dépense de 800 millions de :„ marks. Un milliard de francs ! [i I.'embarras des Ebert. des Scheidemann ; aes Haase et consorts, est très grand. Ils ont promis monts et merveilles et tout ce qu'ils ont obtenu a été de compliquer lu 1- situation du pays au moment le plus tra 1_ gique de son histoire. Après la Russie, 1 Allemagne ! Voici, er " un an, la seconde expérience de gouverne ment socialiste avec tendances communiste-r et toutes deux se sont traduite^ par -les * échecs retentissants entraînant des perte; 1 colossliUes. Cela prouve une fois de plus 3 qu'une seule classe de citoyens ne peu - gouverner un pays, si elle 11e dispose de l'énorme majorité des suffrages. Cela au t rait pu être le cas pour une république d: s paysans en Russie, mais ce n'était certai i- nement pas-celui d'un gouvernement socia e liste en Allemagne où la. Sozial-Démocra.tu est loin d'être toute puissante en nombre Encore une fois, comme en Russie, c'es 5 une minorité qui s'est emparée du pouvoii dans un moment d'affolement et gouvenn .- en s'apjiuyant sur une force insignifiante s mais à Ja faveur-du désarroi. Si les élec t tions à la Constituante se font avec sincé :- rité, les bourgeois et les paysans allemand: vont s'emjiresser de renvoyer les dirigeant! i- actuels à leurs occupations antérieures, e Que ce drame reste .circonscrit aux fron - tières allemandes et nous n'aurons qnï: [- nous en féliciter en espérant que cet cxeni ;- pie serve à ceux qui seraient tentés de sou s tenir en Belgique les partisans et imita s teurs éventuels des socialistes berlinois. Ils ont beau dire, là-bas, qu'ils .ont be e soin de la bonne volonté de tous ; le sim i- pie bon sens devrait leur faire compren- - dre que presque tous ne partagent pas s leurs théories dissolvantes à eux minorité - Pendant que les-uns pérorent et se elispu i tent dans la capitale, un peu partout er i Prusse, on vole les magasins de l'Etat.Les c socialistes le reconnaissent eux-mêmes ; le •- pays est on plein chaos. C'est la marche ai :- désastre. On laisse perdre des choses don: :- la valeur se chiffre par milliards. Du ma e tériel appartenant à l'Etat est dispersé dan; ■- des conditions inouïes. En prenant le pou-1- voir, les dirigeants ont promis le paradis à leurs partisans. Ils n'ont rien tenu de :- tout ce qu'ils ont fait entrevoir. Le mécontentement est proche. Qu'ils prennenl :- garde. Le peuple trompé détruit vite ses - idoles et leurs temples. Au désordre va probablement succéder l'insurrection et la r réaction. On ne nous dit rien de ce qui se passe dans lo reste de l'Allemagne, à part s la Bavière où tout est rentré dans le calme. 3 Seule, la capitale de l'Empire est en proie j aux troubles ele la populace qui oublie Hin- - denburg ou s'en désintéresse. Cependant, le vieux maréchal est plus i populaire, plus obéi que jamais. Il lui reste des armées et s'il a perdu la partie, du 3 moins n'a-t-il pas abandonné ses soldats, _ vilement, comme l'homme au sabre aiguisé f et h la poudre sèche. Hindenburg est resté . fidèle à la patrie allemande. Ses parti-, sans doivent être très nombreux, car ils . n'ont pas tous disparu les Allemands qui 1 esperent en l'étoile du vieux guerrier. Nous _ pouvons être rassurés. Ce n'est pas à leurs t ennemis d'hier qu'ils veulent s'en prendre, niais bien à l'ennemi intérieur, aux l'hé-. teurs pleins de faconde et de belles pro-| messes qui achèvent la besogne commen-j cée par les pangermanistes : la destruc-! tion de l'Allemagne. A. M. Autour de l'Armistice Les conditions de paix M. Wilson a énoncé 14 points en vue de la paix. M. I.loyd: George en a officiellement publiées. Ce sont : 1. Punition du kaiser ; 2. Obliger l'Allemagne à payer ; 3. Faire rentrer les soldats le plus tôt possible ; ■1 Traitement équitable en faveur des soldats et marins revenus i 5. Meilleures habitations et meilleures conditions sociales. La date des prAie-rtMnairea do paix Nous lisons dans le Daily Mail : Il ost maintenant peu probable <ïue les conférences préliminaires pour la paix liuissent avoir lieu avant Noël. Les préparatifs no sont pas pour cela suffisamment avancés. -Les gouvernements alliés communiquent on ce moment entre eux en vue de fixer la date de la réunion de leurs délégués. C'est M. Clémqnocau qui présidera la conférence d'ouverture. La navigation sur lo Rnm Berlin, 14 (1-Iavas). — On annonce que la conférence tenue par la Commission de navigation interalliée a décidé de permettre en principe les communications entre les stations de la rive droite du fleuve. Les communications des stations do la rive droite et de la rive gauche sont également rétablies de même que celles de la rive villes rhénanes. Toutefois, le transport de marchandises provenant de la rive gai che du fleuve vers la rive droite rest prohibé. D'autre part, tous les navires servant a transport de la houille e>nt été immédir tement relâchés. PROLONGATION DE L'ARMISTICl Trêves, 14. (Havas). — La Commissio d'armistice, réunie à Trèv'cs, a décidé d prdlonger la suspension d'armes jusqu'à. 17 janvier, à 5 heures du matin. La pron gation sera étendue mensuellement jusqu la conclusion de la paix préliminaire soi réserve du consentement des gouvernement alliés. Pendant la durée îles prorogations, le stijiulations du traité original d'armistie continueront à être exécutées. Il fut ajuui à ces stipulations un article disant que : les alliés en voient la nécessité, ils occi lieront la zône neutre sur la rive droite d îlliin au nord de la tête de pont de Col gne jusqu'à la frontière hollandaise. Au début de la séance, le maréchal Foc a demandé, au nom de M. Hoover, mini tre du Ravitaillement aux Etats-Unis, qi le tonnage se trouvant actuellement en A lemagne, soit 2,1/2 millions de tonnes, d vai't être mis 'à i»i disposition et sous, i contrôle des Alliés pour le Ravitaillenici ele l'Allemagne. Le maréchal Foch a accepté en princii ejue les navires en question restent la pr priété de l'Allemagne. Us jiourront avo des équipages allemands. La date de la livraison des 5.000 loe motives, 150.000 wagons et 5.000 camioi automobiles a été reculée jusqu'au 18 ja: vier. L'Angleterre s'est eipposée à retirer sa d mande en Ce qui concerne la livraison d vaisseau de ligne Baden au lieu du crc seur Mackenscn, lequel 11e peut être pi is e remorque. Le Président Wilson et fa paix Londres, 14 (I-Iavas). — Un radio ei George Washington annonce que le Prés dent Wilson veut d'abord visiter les diff : rents fronts, y compris celui ' de l'Itali avant ele prendre une résolution au saj : de la date ei'e la. réunion de la Conféreni de la Paix. Le Président espère que 1 . paix sera signée pour le mois de mars s non/il devra se réémharqucr pourl'Améi que et revenir en Europe par après -pin : la signature du traité. Dl^S L'ÉLLEHSIE OCCUPE L'ENTENTE OCCUPERAIT BERLIN La Deutsche AlUjemeine Zeilung, jou nal officiel de la République allemande,d ' avoir reçu un radiotélégranune de W'a 1 hington lui annonçant que l'Entente pr jett.î une occupation de Berlin. Le Vorwaerts confirme cette nouvoll Il dit avoir depuis longtemps la cortituc que l'Entente veut occuper toute l'Allem; gne : les Allemands doivent se préparer cette (éventualité. - LE GENERAL FOCH A TREVES Trêves, 13 (Havas). — Le maréchal Foe est arrivé aujourd'hui après-midi, accor pagné d'une suite de 40 personnes. Il s'e rendu à l'hôtel où séjourne la commissic allemande d'armistice. Selon le Lande zeilung, le général Pershing est arrivé ég ; lement. LES TROUPES ALLIEES ONT FRANC!-LE RHIN Le 12 décembre, les troupes britanniqui ont traversé le Rhin et ont commencé l'o cupation de la tète de pont de Cologne. 1 13 décembre, elles avaient atteint la ligi gevnérale Obr-Kassel-Siegburg-Odenthal-O^ lanen. Le même jour, la 3e .armée améi oaine a traversé également le Rhin et o cupé la tête de pont de Coblence. LES TROUPES FRANÇAISES A MAYENC De Mayence : Le 11 décembre, à 2 heun de l'après-midi, les premières troupes frai çaiseo d'occupation ont pénétré dar Mayence. Le général Lecomte, commandant le 3i corps, est entré dans la ville à la tète c deux escadrons de cavalerie et du 287e d'il fanterie. Les fanfares ont joué de vieux airs marche. Une foule immense et courtoise s pressait aux fenêtres et dans les rues poi voir défiler Jes troupes. La population t montre satisfaite de l'arrivée des Françai que les autorités allemandes, impuissante ■à maintenir l'ordre, ont d'ailleurs réel; mées d'urgence. COMMUNIQUE BELGE DU 15 DECEMBR: « Depuis hier, 14 décembre, le front d Rhin surveillé par nos troupes s'est étend vers le Nord depuis Ossenherg jusqu'au ponts de Wesel. Aucun incident à signaler. » ÉTRANGER AfiîGLETSRRS M. LLOYD GEORGE ET LA CONSORIPTIOÎ Le DaiUj Chronicle confirme que le gou vernement anglais serait en faveur de l'a bolition de la conscriolion dans tous le pays. M. Davies, un des secrétaires de M Lloyd George, dans une déclaration faite au nom du premier ministre, à un repré sentant de la presse, a déolaré que le i>re mier ministre espère y arriver à la pro chaine conférence de la paix. M. Lloyd George traitera la questioi dans son discours à Bristol demain. LES RAIDS SUR LONDRES I.a note que l'Allemagne aura à paye: pour les dommages faits par les bombardements aux propriétés de civils est près cpie terminée. Elle se monte à plusieur: millions de livres sterling et comprend le; dégâts faits par 00 raids d'aéroplanes e 53 raids de dirigeables qui ont tué 1,41; personnes et blessé 3,407. Les points de chute ont été rendus pu blics. O11 constate dans la liste que West minster et le pont de Waterloo n'ont été manqués que de quelques mètres. La ca thédrale de Saint-Paul a failli être tou chéc le 13 juin 1917. La station de Liver pool street a été touchée plusieurs fois ainsi que l'arsenal de Woolwich. A Wooe street, un incendie a fait pour 12,500.00( francs dp d^ciHs. S HOLLANDE e TOUJOURS LE PASSAGE DES ALLEMANDS DANS LE L1MBOUR Amsterdam, il3 (Havas). — Reuter aj prend qu'à la suite du récent passage tli troupes et du matériel de ,guerre àlleman à travers le Limbourg hollandais, le goi ; vernoment belge a prié le gouvernemei - néerlandais de lui accorder des facilita u pour-le transport du matériel de guerre c Anvers par l'Escaïut. PAS D'ANNEXION a Amsterdam, 14. (II.). — On annonce ( s Maestricht qu'il s'est formé en cette vil s un Comité représentant les différents 01'g nismes et associations appartenant à la d s mocratie chrétienne, dans le but de réag Ç contre toute tentative el'annexion du Lir ® bourg hollandais à la Belgique. ii ALLEMAGNE u >- 'DIMINUTION DE L'EXTRACTION DU CIIA.RB0 h Rotterdam, 13. — Suivant (tes renseigp ments puisés dans différents journaux, 0 production du charbon en Allemagne a e minué considérablement. -C'est ainsi qi dans les deux derniers jours, 5071 et 53 '® wagons seulement ont été extraits des n ne» de la Haute Silésie contre une pi duction normale de 12.000 wagons. 0 .Dans le district charbonnier de la Wei >- phalie .Rhénane, la production était un < " «es jours de 14,300 wagons contre 25,000 « temps normal. >- Même comparée avec la prodiuletion : is temps de guerre, la diminution est con: 1- dérable. La grève est de peu de signi •cation. 3- La grande cause de la diminution diai u la production gît dans le renvoi des p: i- sonniers dont le travail était devenu fc n avantageux. ILS ONT DU TOUPET M. Dernburg, ancien ministre des co! u nies, parlant hier à l'Opéra de Berlin, c i- uant les organisations pacifistes, a dit e b- tre autres : — Nos adversaires sont absolument ave ?t glés par la victoire et l'espoir d'un rie ■t butin. Si on nous enlève toutes possibilit a de concurrence, nous serons dans l'impc j- sibilité d'accorder une compensation qu p conque. Si nos prisonniers de guerre d lr vent rebâtir la Bolgicpie et la France (Cri Quelle honte !) nous serons tout juste col me les fils d'Israël autrefois, de simpl esclaves contraints de rebâtir des maisor » Nous protestons énergiquement cont E cette violation du traité par nos adversi res et nous en appelons à la conseien universelle. Tous les peuples sont repi hensibles pour leur diplomatie secrète,le militarisme, leur suprématie navale leurs appétits de conquêtes. La moralité !'" la fraternité devront être les premie 't principes de la nouvelle 'Communauté. L représailles sont, la négation de l'idée ^ justice. Une paix violence est inconi liabl" avec les quinze ^ints du préside 'o M. FEHRENBACH CONVOQUERA-T-I 1- LE BEICHSTAG ? a Berlin, 13 (H.). — M. Fehrembach, pré; dent du Keicbstag, a adressé une lettre c: oulaire aux membres de l'assemblée et 1 sexumvdrat tgiouvernemental, faisant re b sortir qu'il devient de jilus en .plus évide que les Alliés refusent de négocier avec gouvernement actuel. 11 convoque do: 11 l'ancien Reiehstag, se réservant de décid du jour et du lieu de la réunion. v Le sexumvirat a répondu que l'assertii de M. Fehrenbach était dénuée de fond ment. Il réjjète et confirme que la révol 11 tion a mis fin à l'existence du Conseil i eiéral et du Reiehstag. Le sexumvirat ave ,s tic II. Fehrenbach que s'il convoque l'a ^ semblée, il sera rendu responsable des co, e séquences qui pourront en résulter. [e Wilson auxquels nos ennemis ont égal j. ment adhéré. » I.a réunion a voté une motion dema > dant que la Société des nations ne soit pi un instrument pour la mise de l'AMemagi en esclavage économique. E LES ELECTIONS POUR 13 LA CONSTITUANT 's Berlin, 13 (Havas). — On anncaice of: 'Ciellement que le gouvernement prussien , décidé que les élections pour la Consl 1 tuante prussienne auront lieu huit jou . après celle de l'assemblée nationale ail mande. AVEUX ALLEMANDS AU SUJET r DE L'ALSAftE-LOR'RAilN e La presse allemande inflige un cruel d menti aux radios de Nauen, qui s'évertue] s à démontrer que les manifestations « tlié. traies » de Metz et de Strasbourg n'ont a: cune signification et que u la masse d peuple » alsacien-lorrain n'éprouve à 1' £ gard de la France que « froideur et m liance ». Voici ce qu'écrit le Uunchen Aug 1 burger Abendzeitung, le 12 décembre : » Les allemands d'Alsace-Lorraine vivei depuis le retour des Français les heures li plus ainères de leur vie. L'accueil qui a é fait aux troupes françaises dans les villi % et dans de nombreux villages dépasse ( qu'il y a quelque temps les Allemands le plus pessimistes jugeaient impossible 1 joie de la popuiatiein s'explique sans dou: eu partie par le sentiment de soulagemer qu elle éprouve à (voir enfin finie la guerr avec ses horreurs et ses privations, mais ne faut se faire aucune illusion sur les ser trments de la grande masse de la popul; tion qui confirme sa volonté de se sépare i de 1 empire allemand et de s'unir à 1 . France. » 3 HONGRIE CRISE MINISTERIELLE , Budapest, 14 (V. D.). - Une crise 111: - matérielle s est déclarée à la suite de I. - démission des ministres de l'Intérieur et d - ,a Guerre. On s'attend à cie que Karoly démissionne à son tour si cotte crise pai L tielle n'est pas résolue de façon satisfai santé. RUSSIE UNE (DEFAITE BOLCHEVISTE , Tiieste, 13 (Havas). -- Les journaux an noncent que les Cosaques du Don ont rem porté une importante victoire sur Jes Bol ; chevistes près de Nowocbopeviskin (Distric de Novonèche). Au cours des combats qu durèrent deux jours, ils firent 11,000 pri sonniers et capturèrent 21 canons. ETATS-UNIS M. WILSON ET LE PAPE M. Nelson Page, ambassadeur des Etat» Unis à Rome, actuellement à Paris, com 1 munique la note suivante : « Les journaux aya* publié, ce matin une dépC-che de Rome d'après laquelle j( serais allé au Vatican pour annoncer ai secrétaire d'Etat que le Président des Etat: 3 Unis rendrait officiellement (visite, le 2 , décembre, au pape et au cardinal Gas ;; pari, je vous prie de déclarer qu'aucun-,1 démarche de oe genre n'a été faite, par mo non plus que par aucune personne appar t tenant à l'ambassade des États-Unis à Ro nie .En effet, aucune déclaration concer nant l'éventualité d'une visite en Italie di .président des Etats-Unis n'a été faite pa moi ni par personne parlant en mon nom. LES ETATS-UNIS MAINTIENDRONT le LEUR PUISSANCE MARITIME le Baltiimoro, 13. (Havas). — Le Ministre d 1- la marine, discourant au Congrès Com é- mercial des états méridionaux a déclar i'' que les Etats-Unis ne demanderont à 1: conférence de la paix, ni indemnités n cession de territoire. Si les autres peuple maintiennept leurs armements, ils devron en faire autant, 'car il est indubitable qu la force par laquelle il y aura lieu de fair respecter les décrets dii tribunal interna N tional exigera pendant plusieurs années 1 e- maintien d'une marine et même de pli la sieurs marines, jusqu'à ce que les nation i- se mettent d'accord sur la sage réductio: ie des armements. 33 Les Etats-Unis doivent contrituer auss ii- largement que n'importe quelle nation 0- la iiuissance maritime. t- JAPON le în LE XAPON ET LA CHINE Londres, 13 (Havas). — On mande d ® Tien-Tsin aux journaux que le Japon a di à- cidé officiellement de refuser son aide f fl" nancière à la Chine, attendu qu'il est pn bable que ce fait accroîtrait les complici 33 tions internationale». -i- - I b — mm m VTm mmm „ Dernières Nouvelles e- n_ — u- LA REVOLUTION EN ALLEMAGNE :}° Amsterdam, 14. (Havas). — De toute l'A e lemagne arrivent des informations annoi çant des tentatives de soulèvement des s( . ciaustes indépendants. î1* Le Teiegraaf annonce de Berlin que 1 ' ' Conseil des Soldats, d'accord avec le Coi " seil supérieur iixécutif, va adresser un u timatum au gouvernement Ebert-Scheidi ^ ' mann, par lequel il leur sera fixé un terni , pour leur démission. ' Des rencontres sanglantes semblent in minéntes. " ue même journal dit que des troubles or t éclaté à Aix-la-Chapelle. Des maisons 01 j été pillées. On mande do Berlin que le Ministre de es affaires étrangères, Soif, a démissionné. ^ L'ABOLITION DE LA CONSCRIPTION nt Londres, 14 décembre (V. D.). — Lloy George, répondit aujourd'hui à une que: tion qui lui était posée qu'il était un pa tisan convaincu de l'abolition de la con: ;i- cription dans tous les pays. r- Si elle 11'amène pas ce résultat, la coi tu férence de la paix n'aura abouti qu'à u s- échec. at Les souffrances que l'humanité vient d le traverser doivent être attribuées à i'exii ic tenco des grands corps militaires. Les di =r légués de l'Angleterre à la Conférence d la paix devront faire tous leurs efforts pou m atteindre ie but q>ue je viens d'indiquer, e- u- L'AVANCE DES AMERICAINS é- Londres, 14 décembre (Officiel). — L'ai r- mée américaine a franchi le Rhin et a o< s- cupé Coblence. :i- TOUJOURS L'EX-KAISER ®- La Haye, U décembre. — Le député se cialiste révolutionnaire Dr Van Ravens tein a déclaré aujourd'hui à la Chambre ™ La Suisse a refusé de recevoir Tex-kaiseï Ce refus avait été porté à la connaissanc de notre ministre des affaires étrangère ■par des personnes qui n'ont aucune rela p. tion avec le parti de l'orateur. i- A .PROPOS DU LIMBOURG IIOLLANDAI: ,a La Haye, 14 décembre, — Le député d ■ la Flandre Zéiandaise a déclaré que 1 ^ Flandre Zéiandaise avait toujours appar 3" tenu aux Pays-Bas et qu'elle voulait de rneurer hollandaise. Elle 11e veut, pas qu l'on traite les traités qui la rattachent : ta Hollande comme de simples chiffons d lj papier. Sa Majesté la reine Wilhelmine a d' it nouveau reçu de nombreux télégrammes i- provenant de^ toutes les parties du Lim 1- bourg et témoignant de l'attachement et d< u la fidélité de ces régions à l'Etat néerlan 5- dais. î- 'GREVE DE TYPOGRAPHES A BERLIÎ Berlin, 14 décembre. (V. D.) — Le Ber lincr 'I ageblatt et le Yoss Zcitung n'on pas paru aujourd'hui, leurs ouvriers s'é ' tant mis en grève. Plusieurs autres four ■° naux ne paraîtront pas domain. I LA NOTE A PAYER ((, Londres ,14 décembre (V. D.) — Lloye lt George a déclaré que l'on n'exigera pa; e qiue 1 Allemagne paye immédiatement le: 1 sommes dont elle sera reconnue redevable 1- a Belgique et la France doivent toul _ d abord être indemnisées. à LE VOYAGE DE M. WILSON Londres, 14. (V. D.). _ Les conférences qui devaient avoir lieu à Paris sont re-mises au 3 janvier. M. Wilson a formuU le «.esir de visiter d abord le cihnmp de ba-11 I se rendra ensuite en Italie, il espère que le traité do paix sera signé l en mars, smon un second voyage prési-e dentiel sera nécessaire. i LES SOULEVEMENTS EN ALLEMAGNE Amsterdam, li (v ni _ n. i„„ vUles d'AHemasrie, on nous annonce que des soulèvements die socialistes indépendants se produisent partout. LES RUSSES TENTENT DE PILLER MINSK - . ^uen, 14. — La retraite de la 10e armée ; V!'.na s eSl opérée jusqu'à présent svs-t emahquement et sans à-coups. A Minàk 1 seulement, les Russes ont. tente, avant lé ■ départ des troupes allemandes, de dêsar mer la garnison et de piller la riche cité ils ont été rejetés par des trouoes saxonne-,. Le dernier train d'évacuation a été attaqué par des cheminots russes et par la foulé; et son départ empêché, en vue d'obtenir le retour de l'Ambassadeur Joffe erui avait été jirétondument arrêté devant Minsk. Lc tarin a pu finalement partir après avoir été totalement pillé. Le com- s mandement a saisi les bagages de délégués 1 russes jusqu'au moment do la restitution 1 des objets volés. 1 L'toiïéetlu Président Wilson —aQ O pr» M. Wilson, président des Etats-Unis, est arrivé au port de Brest vendredi, dans l'après-midi, à bord du « George Washington ». Un accueil enthousiaste lui a été ■fait. Une heure plus tard, M. Wilson 111011-' tait dans le train présidentiel qui allait lo conduire à Paris, où il résidera à l'hôtel Murât, rue do Monceau. A son arrivée à Brest, le George Washington était escorté par l'escadre de 00m-s bat américaine, comprenant le vaisseau do ' combat Wyoming portant pavillon de l'Or 2 mirai Sims ; deux divisions de vaisseaux s de combàit et une division de destroyers. A deux heures, un vaisseau emportant les e ministres français avait epiitté la rade, qui - présentait un asjrect féerique, pour 'aller s à la rencontre du président des Etats-Unis. 1 Le débarquement du président eut lieu au port du cemimerce et après les récep-1 tions, M. Wilson et sa suite se rendirent à i la gare par' le oours d'Ajot Comme an le pense, sur le parcours du cortège, l'affluence était considérable. De glands préparatifs avaient été faits pour recevoir dignement le président Wilson. Le maire avait lancé l'appel suivant à la po-0 pulation : i- " Citoyens, Wilson, le président de la i- grande république des Etats-Unis, le cham. i. pion du droit des peuples, celui dont la force des principes de justice, autant qiue celle des innombrables citoyens soldats de son pays, nous a permis d'abattre le militarisme prussien, Wilson nous fait l'honneur de débarquer à Brest. L'importance de cet événement uniqtue dans l'histoire du monde n'échappera à aucun de nous. Rompant avec la tradition do l'isolement, le nouveau monde envoie à l'ancien continent, à l'Europe mutilée, berceau de ses ancêtres, i'homme ém&nent epii incarne tout l'idéal de la libre Amérique. C'est l'union universelle des peuples qui se préparc, après l'effondrement des puis* sances de carnage et d'oppression. h La population brestoise tiendra à manifester d'une manière grandiose l'arrivée du e président Wilson. Tous, à quelque parti qu'ils appartien-nent, pavoiseront leurs demeures et s'as-socieront aux manifestations d'estime et e d'affection profonde qui se préparent. » Bien que le Président ne dût faire qu'<un 1- court séjour à Brest, de magnifiques réjouissances populaires furent organisées et it pendant toute la journée et la nuit, les it Brostois s'en donnèrent à cœur joie. Ajoutons qu'à son débarquement, M s Wilson fut accueilli et acclamé frénétique^ ment par des Bretons et des Bretonne» portant les pittoresques costumes de la. Oornouaille et du Léon. C était vraiment ^ pittoresque et le Président parut fort tou-ché de cette aimable attention. EN BELGIQUE Lg Roi à Arlon ® j /'e -*!0' 5,5 rendra à Arlon le mercredi IS r décembre. Il recevra le jeudi 19 au Palais de Bruxelles, la députation de la Cham. bro des représentants chargée de la remise de l'adresse au discours du trône. " La réception des ministre» protecteur» Une très heureuse idée de la. questure* de la Chambre : elle a décidé d'inviter à la sc-ance solennelle de mardi prochain au ^ cours de laquelle. les membres de la'Lé- - gislature belge recevront les trois minis-■ très protecteurs, cent et soixante condam- • nés politiques déportés dans les prisons et. 3 les camps (1 Allemagne. C2S vaillants patriotes auront aocès dans les tribunes pu- - 011 ques. 1 Tous les grands corps de l'Etat seront conviés à cette manifestation, au cours do laquelle les présidents de la Chambre et du SénaJ, exprimeront aux représentants des Etats-Unis, de l'Espagne et de la. Hollande 15 gratitude du pays. Sollicitude royale A l'occasion de la Noël, le Roi Albert, vient de faire expédier aux troupes bel™e°. a occupation en Allemagne 3G0 caisses contenant des cigarettes et 30 .autres caiss.es contenant du tabac. Sis vont rendre gorgo Aux termes du paragraphe II du nroto c?le de clôture <ra3 travaux de la r'0^mis. sion Internationale d'Armistice de Sna Trui f a fixe les conditions d'exécution des Vlu _ ses financières de l'armistice, le.- ffXvernï t ment allemand fournira inoes^JEt *u gouvernement belge des re^^"1 Ornent . certifies, faisant connaître 'U^ne partes les documents, espèces, v-<lleur3^ mobilière? ^ art touSiant aux: intérêts publics et privés, oui oint étf on- TX,.^ 'a envahie i le«lFte documents 6 part' ies Ueux d'où . rtsrt ÏÏE™ * esPa«!Si, valeurs ou ob- trouvent nré*e-it'eilt'/es endroite où ils sa ?,V-- ement alDei <jue tous rem- ayŒrolt, J<JS P°Ur Jeur «sUtutkm aux: beb'.'- t^f-fPenï!e'trÊ uu Gouvernement vl- pt ?• ' 1 exactitu 3e desdits rele-Ifioiian i1rrc,eT aurrès du Gouvernement rei^HTOmn^ revendications ultérieures cueillie^ mi- I? EU"S ™levéos ou térés^ S Allomands, tous les in-téressés ,belges ou alliés, sont priés do bo)4 ^wanirte ,Ifj- Délégjation financière ,a Ban('.'ue Nationale do climmlt il 1 des valcul's dont ils réclament la rvat;,tution. WrLfll |l,>®'rJement reoonrmandé aux in-DéLêSon'^'presser leurs rédaimations à la sW ilt financière belge à la Commis-L™ d'armistice (Banque in «i ï* f Belgique à Bruxelles) au plus, tara 0nantie lo janvier (prochain. Pour la éprise du travail Le Comité National vient de prendre nirc oene de «mesures destinées à ennayer Le) chômage et à fa voriser la reprise de l'.-to-tivité économique. Il a tout d'abord arrêté un règlemuirt organisation d.îs Bourses du travail. Ce règlement .confie aux Comités provinciaux de secoué le soin de créer des bourses du travail et. de désigner les membres .aes commissions locales de surveillance. Il prévoit la création de comités régionaux d arbitrage qui auront pour mission ue trancher les différends qui pourraient surgir entre le?, chômeurs et les bourses-du travo'i -tm ... o—

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes