Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 07 Juni. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zc7rn31d3v/
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Dimanche 7 Juin 1914 TIN NUMERO CINQ CENTIMES Dimanche 7 'Juin 191* Franco en Belgique Un an : 15 i. > » 5 mois : 8 ff. » » 3 mois : 4 fr„ Franco en Hoîïaniis Un an : 22 tr-» Union postale » 32 fr„ On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE CCUKIE Effîï ïTIftHC I ITTCDSiRC ET frlMMFRriA! F -= PHUOPP PK Hf RÉDACTION ET ADMNISTliATION s BOULEVARD DE LA SAI VEMERE, 25 Annonces. . a la ligne, 20 cenfc Réclames. . ...» 40 cent Faits divers . ...» 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 franc» Avis de sociétés u petite ug» 30 cent- Émissions. . . . , » 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 91? ÉTRANGER FRANCE La Crise ministérielle Paris, 6. — Au cours d'une réunion qu s'est tenue ce matin au ministère de lui teneur, entre iM. Viviani et ses collant rateurs éventuels, de nouvelles difficulté ont surgi au sujet de la formule relativ à la loi de trois ans. En sortant de cette conférence, les col labo rateurs éventuels de M. Viviani annon çaient l'échec de la combinaison. . M. Viviani s'est rendu vers midi Z9 s l'Elysée pour, remettre ses pouvons au Pré sident de la République. C'est à la suite de l'opposition formels des radicaux-socialistes unifiés reiativemen tâ la loi de trois ans et en particulier di celle de MM. Godard et Ponsot, au con cours desquels M. Viviani avait fait ap pel, que 'la combinaison a ééhoué. Le Président de la République a renoua à effectuer le voyage qu'il devait faire de main à llouen. Il sera remplacé par b ministre de la guerre. Pourquoi SVI. Viviani a échoué Paris, (3. — Dès le début de la réunioj 'de ce matin, MM. Godard et Ponsot on fait observer que leurs amis du parti radi cal unifié avaient été péniblement impies sionnés par la lecture du texte selon leque la loi militaire ne pourrait être modifié que plus tard, après l'application de me sures dont l'efficacité aurait été prouvé' et seulement si, à ce moment, la situation extérieure le permettait. 11 y avait là, se Ion eux, uue formule trop étroite qui n< pourrait, donner satisfaction aux député; ayant voté contre la loi de trois ans, e convaincus de la nécessité du retour pro chain à la loi de 2 ans. L'a modifieatior de ce texte demandée par MM. Godard e /Ponsot a été combattue par M. Nouions e la plupart des futurs ministres. On a alors envisagé le départ de MM. Godard et Pon sot et leur remplacement par des députés moins intransigeants sur ce point, mais M Viviani a considéré qu'une modifieatior nouvelle de son cabinet au point où er étaient les choses, était contraire à sa di-g,ni té. Le départ de MM. Godard et Ponsoi suivis, peut-être, d'autres membres du lu tur cabinet, aurait, d'autre part, pour effet de rejeter 80 députés radicaux unifiés hors de la majorité ministérielle et M. Vi viani n'a pas voulu déplacer l'axe politique de sa combinaison. M. Viviani a donc remis ses pouvoirs à M. Poincaré lequel i vainement insisté- pour le faijre revenii sur sa décision. M. Poincaré va faire appeler M. Descha nel. 11 considère qu'en l'absence de tout) indication politique donnée par le Parle ment, il ne peut s'inspirer que du vote d< la Clhnmibre donnant la présidence à M Deschanêl par plus de 400 voix. On ignore si M. Descha nel acceptera. défaut do lui on parle de'M. Déliassé, mai: celui-ci étant, résolument décidé à ne pa; laisser toucher à la loi de trois ans aurai contre lui les socialistes unifiés et une par tie des radicaux'! socialistes unifiés. Enfin, on dit que la tâche de M. Dou mergue pourrait, le cas échéant, n'être pa: complètement terminée et -que «M. Vivian lui-même pourrait être appelé, après l'échen de plusieurs combinaisons, à recommence: une seconde tentative. Paris, 6. — Les journaux du soir, Tempi et Liberl<>, s'accordent à attribuer, l'échee de la combinaison Viviani au désir de ce lui-ci de concilier divers programmes po litiques. Ils estiment qu'il faut de l'énergi< et de la clarté. Ils affirment la nécessite de maintenir nettement la loi de 3 ans. « Lr France, dit le Temps, doit passer avan tout». Ils exigent un gouvernement résoli à appliquer sans faiblesse, sans réticence: et sans promesses décevantes, le service' de 3 ans, sauvegarde de la patrie Ce que dit M. Viviani Paris, 6. — M. Viviani, venu cet après-midi â la Chambré, a déclaré dans les couloirs qu'il avait poussé l'a conciliation le plus loin possible, tant tians le choix des ■hommes que dans l'établissement de son •programme, notamment dans la. rédactior de la formule concernant la durée du ser vice militaire .Sur ce dernier point, il explique qu'il ne pouvait pas faire abstraction de la situation extérieure pas plus que des conditions militaires proprement dites. Il était prêt à étudier le meilleui moyen d'utiliser les réserves et à organise] l'éducation militaire préparatoire, mais i fallait une expérience sérieuse. On ne peu' pas, a-t-il dit ensuite, exempter de la ca serne des jeunes gens pour la seule raisor qu'ils ont fait l'exercice pondant -40 diman ches dans leurs communes. Il aurait falli. voir ce que des classss formées de tels jeu nés gens auraient donné pendant une cer taine période. Ce n'est pas, a ajouté M. Vi viani,au moment où à côté de nous on arm< de plus en plus que nous pourrions songe à diminuer notre puissance militaire. Ci n'était donc pas une simple question de ré degtion, mais un dissentiment de fond qu nous divisait. M. Viviani a dit ensuite qui your hii il estimait avoir fait son devoi: mais qu'il n'y a pas seulement les respon sabilités ministérielles. Il faut aussi, a-t-i dit; que celles des collectivités s'exercen maintenant. La consultation de M. Descrtanc Paris, 6. — Le Président de la Républi que a prié.le président de la Chambre de députés de venir conférer avec lui. M. Poin caré lui a dit que la crise s'étant ouvert siany vote -pai'-kimentaire, l'élection à h présidence de la Chambre pouvait parai tre une indication, et il lui a demandé s'i consentait à former un cabinet. M. De9chanel a répondu qu'étant donn le caractère de l'élection présidentielle, i croyait de son devoir de remplir le mai] dat qu'il tient de la confiance de 411 de putés d'opinions diverses. 11 a ensuite ir diqué au Président do la République le personnages politiques auxquels à son avi iil pourrait être fait appel. M. Poincaré a fait appeler M. Deloassé. JLcs cdïjo^ étrangers à Paria Paris, 6. — L£s édiles étrangers ont v: sité ce matin les Invalides sous la conduit du générai Niox. gouverneur. Ils ont ei suit° visité le Petit Palais et ont dé jeun au Bois de Boulogne. Ils ont assisté ce après-midi là une réunion d'aviation à Lon; Jpnamp. ANGLETERRE Ton Jeu f s les suffragettes Londres, 6. — La jeune femme qui s'e livrée à une manifestation à la récéptic de gala donnée hier soir par le roi et 1 reine à Buckingham palace est miss Ma] Dlomfield. C'est la fille d'un architecte roy et la petite-fille d'un évêcrue de Londres. La qualité de la manifestante ne fail bien entendu, qu'augmenter le scandale, e l'adtorité se demande -comment il sera pos , sible d'empêcher de telles scènes de se re produire, Miss Dlomiiekt était, en effeï porteuse d'une invitation régulière et ell avait déjlâ été présentée à une réception an térieure. L'église de Breadsall, près de Derby, qu 1 a été brûlée durant la nuit d'hier, datai de 15Gù. La tour seule en reste debout. Un bible d'une valeur inappréciable a été éga \ loment détruite, ainsi que le monument éle 2 vé au poète Erasmus Darwin, grand-pèr du fameux naturaliste. L'alarme fut donnée vers minuit, et le personnes habitant dans le voisinage di l'église déclarent avoir entendu plusieurs ex 1 plosions. Un nouvel incendie a détruit une grand maison meublée, actuellement inhabitée, ; | Tylers Green, dans le Buckinghamshire. Oj [ a trouvé près du lieu du sinistre une bou 1 teille de paraffine, de l'ouate saturée d'es sence et des manifestes suffragistes. SERBIE La crise ministérielle Belgrade, 5. — Le roi a repris aujour d'hui ses consultations avec les chefs de partis politiques. A chacun d'eux, il a re mis un questionnaire relatif û, la politiqui ^ intérieure et extérieure du pays, le prian d'y répondre par écrit. Les radicaux indépendants ont provoqui la rupture du bloc d'opposition en exigean pour eux seuls la mission de former le * nouveau cabinet et de procéder aux élec [ tions. 1 Les nationalistes et les progressistes se déclarent au contraire pour un cabinet d< [ coalition. Aujourd'hui, la situation se dégage net ' tement en faveur des vieux-radicaux. M ' Patehitch a donc des chances d'être char gé de former le nouveau cabinet, de dis : soudre la Skoupchtina et de praedéer à de ' nouvelles élections. Dans le cas Contraire, la présidence di ' conseil sera confiée à M. André Nicoliteh qui s'efforcera de 'continuer les travaux ' parlementaires avec la Skoupchtina ac tuelle, ■> moins qu'il ne reçoive le manda' de procéder à de nouvelles élections. De toutes les consultations qui ont er lieu au palais, il ress- rt que le roi désire vivement voir toutes les questions -pend an tes résolues d'accord avec la. Skoupchtin; actuelle, sans qu'on soit obligé, pour de-' questions d'ordre tout â fait sec-mdaires, de [ procéder à de nouvelles élections. La consultation dos chcfs de ^partis Belgrade, 6. — Les chefs de partis de l'opposition ont remis hier dans l'après midi à la chancellerie royale une réponse ; écrite aux questions que le Roi leur a sou mises. > On ponse que la solution ide la crise aura lieu ce soir. ALBANIE 5 L'ét.\t ele olèg"© «a uura.-xxc l Durazzo, 4. — L'état de siège a été pro-1 clamé ce Matin à Durazzo. Cette mesuré a été motivée surtout par la crainte d'un ruoiivcineni insurrectionnel eu ; ville. 'L-'jjù, ii y _trôiô jours, Ragh be/: } le chef ue la p'oiice, avait éié arrêté. Au-1 jouiuhiu, Ragh u c„é envoyé à Va-- ioiia, et i on a pr-.céJé -à l'arrestation de sept nab.iaiiCs do Durazzo. La ciicuiatioii dans les rues est înter-; dite apiVfs .diix lie ares du soir. ; Les mesures ont eu pour îésultat d'ef-. frayer la population, et un véritable exode a tK'jà' commencé, foute la. journée, ue > nomi>;e.;x nab;:ants se son*; Lnibarqués à : destination do Va'.ona et de Brindisi. i Les orthouoxeé se montrent, les plus effrayés et ils partent en masse, i La 3: jiété de navigaiion a reçu aujour ; d'hui près de ôOj.O.O francs de dépôts ef-. fectués par les fugitifs. On voit par ces faits la répercussion dé favoraoie des derniers événements sur le vie économique de la capitale. Dans le centre du pays, la situation est encore pire. Le gouvernement continue à prendre des mesures pour combaitre les insurgés. A Alessio, i.O-jO hommes attendent l'ordre d embarquer. Quatre canons autrichiens ont été déballés aujourd'hui à la caserne et mis aussitôt en batterie. Plusieurs membres du gouvernement semblent croire que les insurgés sont hésitants et inclineraient vers la soumission malheureusement, cette hypothèse ne sem ble pas fondée. Le bruit co^urt, au contraire, que les re-; belles se seraient emparés à Tinuia, dans les magasins d'Ess^W pacha, des vingt canons que celui-ci auraii ramenés de Scu-tari.i Un au t.: « détachement de 20!) Malissorc: est :tr."4yé aujourd'iiui. Un annonce auss. l'arrivée d liôa Bofetinaz, le fameux che: de bande albanais qui, avec quelques hom ! mes, tint naguère en, échec plusieurs ba taili ms turcs et finit par leur échapper. : Issa Boletinaz est accompagné d'une cen taine de ses partisans. i La question de l'Epi re a été discutée pas » les ministres, hier et aujourd'hui ; mais oi a di/niié l'^issurance que si des réserva étaient formulées sur certains points, elle [ 'n'iiiii-jiJiquer.Jent pas un refus d'c-nsemM< 1 de:; demandes de*? Epi rote s ; au contraire leur acceptation est très probable. Ce soir, le prince offre un grand dîne aux oiUei'ers de l'escadrè autriciiienne. 5 Ce qu'en dit à Vienne Vienne, 5. — Les informations officielle 2 de DUvàzzo continuent ù annoncer que l'in l soie,ces des négociations avec les insurgé n'est pas absolument définitif. 1 Lyvilffémëiiïc Zvilung estimé que, désoi mais, le prince a le choix entre trois altei § natives : 1. négocier avec les éléments rai 1 sonnables de l'insurrection et affaiblir celle . ci en divisant ses forces ; prendre le armes et étouffer l'insurrection si les oJ îectifs dont il dispose' lu: garantissent 1 s succès ; 3. quitte. Durazzo et faire choi> s tempoiviirement, d'une autre résidence. A ce ■ ' lot, il est intéressant de re-mai q.uer qu'une propagande énergique est fait en faveur de cette troisième solution pa plusieurs journaux viennois, notamment 1 •- Reichspost et la Nouvelle Presse Libre. e L'cpi-'ion à Berlin é Berlin, 5. — 'Dans les milieux diplomat it ques berlinois, oh considère la situation d r. prince d'Albanie comme graive, mais ps encor.j désespérée. On uime à croire que la dénionstratio navale éventuallo deg puissances devant Di razzo prod'Uira un certain effet sur les r belles. ;t Cependant, on ne se dissimule pas qi n si les Malissores catholioues apportent lei a secours au prince contre les mahométan ■y ils déchaîneront sans doute une guerre ( al vile et religieuse, dont la portée pourra J être incalculable. , D'autre part, dans les mêmes milieux, t on déclare que des négociations auraienl lieu en ce moment entre l'Autriche et l'Italie au sujet du successeur éventuel du prin-, ce de Wièd, au cas où celui-ci ne pourrait 2 pas conserver son trône ; mais on ajoute - que, sous aucun prétexte, il ne saurait -être question d'un prince mahométan, c'est-à-i dire d'Essad pacha ou d'Izzet pacha. Arrestation de deux Italiens I Durazzo, 6. — Le colonel italien Muricchic et le professeur italien Chinigo ont été ar-a rêtés à 7 h. 45 chez le directeur des postes italiennes, sous d'inculpation d'avoir été 5 surpris échangeant des signaux lumineux ; avec les insurgés. 1 Le consul italien, a été avisé de ces arrestations à 8 1 2 heures du soir. Le reni-» plaçant du consul a protesté contre le re-[ tard mis A 1 informer de l'arrestation de deux ! sujets italiens protégés par les capitulations. Il a protesié également contre la violation de domicile et enfin a fait vérifier et mettre souj scellés les papiers saisis. Parmi ces papiers le colo.iel Muricchîo a trouvé un carnet qui ne lui appartenait pas. Le colonel Muriccnio et le professeur ûlii-nigo ont é;é remis en liberté \à minuit. Les roven'dicaticn: des Ep.rotes 5 seraient agreecâ Durazzo, G. -- On dit cjue le gouverne-i ment a agréé les revendications des Epi-t- rotés. Dans ia presse italienne Home, 6. — La situation en .Albanie ' fait l'objet principal des commentaires des journaux. Le seul point, d'ailleurs, sur lequel ils paraissent unanimement d'accord, , c'est la gravité de cette situation. Pour le ; reste, les avis sont très .partagés. Le Mattina demande la division de l'Albanie en deux sphères d iriiluence, l'une italienne, l'autre autrichienne. C'est, dit-il, la seule solution qui puisse garantir l'avenir. | Ultalia estime que la démonstration na-: vale au sujet de laquelle l'accord semble se faire entre les puissances, sera insuffisante.Le Messagcro, qiui blâme la conduite du prin-ce Guillaume, espère dans une manifestation de la volonté de l'Europe. Le Giornale (ïltalia publie une dépêche de Brindisi, d'après laquelle les chefs musulmans et chrétiens albanais s'entendraient sur le nom du successeur du prince de Wied au trône d'Albanie. Leur préférence irait vers un prince de la maison Bonaparte.Le général Doweer en disgrâce Durazzo, 6. — Le prince, accompagné du colonel Thomson et du colonel Armstrong, a visité aujourd'hui les positions fortifiées. Le colonel Thomson a été chargé d'organiser les forces armées albanaises. Le général Deweer part en congé pour les Pays-Bas. . La Légation d'Italie a Offert ce soir un dîner a.ux#cfftciers de l'esca.-ire austrohongroise. La0 ville est calme. MA H OC Of-crats a ii s •ii-ança.ïôErS «.n r. dz Tana Or an, 5. — On annouve uOu-ijia que le général Bauangart.cn, parti; dé 'i'azVâ le 3 juin au mâti-u, s'est parié par Aïn-Aghebal sur le haut de l'oued M Ço.un, où, le 4, il devait rencontrer le c. mmandani G ou beau d avac son groupe mobile venani de M'Çoun. Le 4 au matin, vers huit heures et demie, le général Baumgarten arrivait à Aïn Kerina et, la jonction faite, les deux colonnes remontaient l'ouod M'Çoun. Le gôum qui les précédait essuya quelques coiv.s de feu tirés par des rassemblement-. d Ôulad-Bourima dissidents et d'Ou-lad-Ha.ned 'Xvletalsa). La -colmine qui se trouvait sur la rive droite comprenait six pelotons de cavalerie sous les ordres du commandant Jouin, et les bataillons Goubeaui. Met et Duriez. Cette coiorme poursuivit avec ardeur l'ennemi vers le nord-est, et. pendant ce temps, la cavalerie auxiliaire, comprenant 1$. gouni de M'Çoun et la moitié du goum algérien, sous les ordres du commandant Mougin, passant sur la rive gauche de l'oued, dégageait la position Je Sidi-bol-Kacem, et le reste de la cavalerie, sous les ordres du co-lenel de Tinan, couvrait l'aile gauche et tenait la rive droite de l'oued M'Çoun. Vers quatre heures de l'après-midi, nos troupes bivouaquaient ;à Sidi-bel-Kacem. in ou-- avons uïiilheureusement eu trois tués et quinze blessés. Des Oulad-Bourima et d'autres fractions de tribus qui avaient l'ait leur soumission la veille combattaient dans nos rangs. Quant à Ciienguitti, appelé le rogui de Taz/:a, contre lequel cette opération était dirigée, il n avait pas attendu le contact et, escorté de quelques cavaliers, il s'était en-m.i dans la zone espagnole. Le général Baumgarten. pour bien affirmer son succès, est resté aujourd'hui, 5 juin, à S .di-bel-Kacem. , loutes nos troupes ont été admirables d'energie, d'entrain et d'endurance. Le Conflit lexieo-lmérieain i —> m Los travaux de la conférence 5 suspendus » Ni aga.ru- Fa lis, 5. — Les travaux de la corwerenec de médiation sont cennolètemeni r arrêtés. On attend de connaître la décision du: président Wilson et de savoir s'il approuve 5 l'accord auquel on est arrivé à Niagara F ail s ou s'il le repousse dans l'intérêt tie; 3 constitutionnalistes. L'opinion à Washington Washington, 5. — Le règlement de l'imbroglio mexicain apparaît de plus en plu: incertain. Dans leurs commentaires, la plupart de: 3 journaux paraissent tenir pour assuré qui " le général Carranza ne veut rien avoir ; faire avec les médiateurs, ni même discute la possibilité d'établi,- un gouvernement pro visoire sans son consentement. ' On fait rouiai-quer que si Washingtoi ^ voulait soutenir ce gouvernement provisoir en mettant h l'index les constitutionnalis a tes, ces derniers pourraient être écrasés. Mais alors, le général Huerta, en raiso: des termes de la récente déclaration fait i. pa.r ses délégués à Niagara-Falls, consent u rait il dans de pareilles conditions à se re ,s tirer ? Et d'autre part, MM. Bryan et Wllso: n sont-ils décidés i\ jeter par-dessus bord le i. constitutionnalistes? Il y a lieu de faire remarquer qu'ils n'or pas encore accepté le plan du gouverne \ç ment provisoire des médiateurs. ir L'n autre facteur déconcertant de la s s, tuation est la cargaison d'armes que le v; i- peur Antilla transporte de New-York it Tampico pour les constitutionnalistes. Dans la presse, on dit ouvertement qi le gouvernement a été coupable de mauvai se foi envers les médiateurs en laissant par tir cette cargaison et qu'il ne peut se dis culper de l'accusatino de favoriser en sous main les constitutionnalistes qu'en empêchant le débarquement de ces armes ; mais jusqu'à préKent rien n'indique qu'on se dispose à prendre cette mesure. D'autre part, on parle beaucoup de la possibilité d'empêcher les canonnières du général Huerta de saisir Y Antilla ; mais ce serait Là une rupture manifeste de l'armistice, et cette action mettrait les médiateurs dans un grand embarras. On attend prochainement la réponse de général Carranza aux médiateurs, qui lui ont conseillé de cesser les hostilités et d'entrer en négociations. On parle de plus en plus de la tension des rapports entre le général Carranza et le général Villa. L'incident de I' (( Ypiranga „ et du « Bavaria » New-York, 5. — L'agent de la compagnie allemande H am'bourg-Améri qu e en a appelé à M. Garrison, ministre ele la guerre, pour qu'il accorde la remise des amendes imposées aux vapeurs Ypiranga et Bavaria.Les Allemands font valoir à l'appui de leur demande que la cargaison fut embarquée avant i'occupation de la iVera-Cruz par les Américains et qu'aucun avis.' de source officielle n'avait tinn-oncé que Ifes Etats-Unis s'opposeraient au débarquement d'armes dans le port de Puerto-Mexico, qui avait été proclamé ouvert. Les. ccnstitutfonnalistes reçoivent des armes La Verà-Cruz, 5. — Des armes et des munitions destinées aux constitutionnalistes ont été débarquées sans opposition hier à Tampico du navire américain Sunshine. || ^ J & Paris, o. •— M. Poincaré a reçu en audience M. Roosevelt, ex-président des Etats-Unis.*& Paris, 6. — Mazoyer, l'individu qui blessa d'un coup de revolver le soldeur Gauzy, a été arrêté cet après-midi à 5 h., aux Ba-tignolles.•Jr Londres, 6. — Le Derby aérien anglais, qui devait avoir lieu le 23 mai et avait été ajourné, a eu lieu cet après-midi. La course consistait en un circuit de 95 milles autour de Londres. Il y avait 21 concurrents inscrits. Le départ o, été donné à l'aérodrome de Hendort h 4 h. 11 à 14 partants. Le temps était couvert. L'assistance peut être cependant évaluée à environ 70.000 spectateurs. Le Fran.-ais Noël a gagné le derby, ayant couvert la distance en 1 h. lô min. 5 sec. L'Américain Brock est second ayant bouclé le circuit en 1 h. 18 m. 54 s. ■îr Budapest'b, (5. — La gendarmerie n'a pas encore réussi à arrêter le meurtrier qui tire dlu haut du clocher de Grossballen. Les gendarmes ont maintenant cerné le clocher et occupent des- positions abritées, mais ils ne peuvent y monter parce que seul un escalier haut et étroit y mène, de sorte que chaque assaillant serait certainement tué par le meurtrier. Jusqu'ici Thomig a tiré en tout 20'J coups. Il a tué 2 personnes et en a ble->sé 14. L'autel et les images religieuses de l'église sont criblés de balles. Le meurtrier a crié qu'em avait bien fait de le laisser dormir. « J'ai maintenant de nouvelles forces, a-t-il dit, il y aura aujourd'hui on grand massacre. Quand j'aurai tiré mes dernières cartouches, je me suiciderai. » Il a tiré ensuite de nouveaux coups de fusil. L hypothèse de la folie parait inadmissible, car ii a prémédité son meurtré avec beaucoup de raffinement. Il a acheté plus de 3ov) cartôu^oes et il parait aussi qu'il a emporté ue-j vivres dans le clocher. * Niagara-Falls, 6. — Les négociations sont suspendues depuis l'envoi de la dernière note au général Carranza qui parait retarder sa réponse pour gagner du temps. Les médiateurs se montrent très embarrassés de l'attitude du général Carranza. Leur embarras provient de ce qu'ils sont partagés entre le désir de continuer leur œuvre en dehors des rebelles et l'insistance des Etats-Unis à ne rien décider sans la participation de ces rebelles. Le général Carranza attend d'être arrivé à Sa'ltillas pour répondre à la note. Sa réponse n'est pas attendue avant lundi ou mardi. LETTRE D'ITALIE • w L'ACCORD FRANCO-ITALIEN. — L'IN-TK AN SI GE AN CE DE PIE X Rome, 4 juin 1914. Une nouvelle assez inattendue a été l'annonce de la signature de l'accord italo-français réglant les situations réciproques des sujets coloniaux italiens en Tunisie el des sujets tunisiens en Libye. On déclarait, dans les milieux bien informés que la question restait en suspens : en Tunisie, les nationalistes français demandaient la dénonciation de la convention italo-tunisien ne de 1896 qui établit un régime privilégie pour les Italiens domiciliés dans la Ré gence ; en Italie on exigeait pour les nou veaux sujets tripolitains des avantages qu semblaient une iniquité aux indigènes tu ; nisiens et qui pouvaient faire, craindre d< voir ces derniers manifester le désir d< ; passer sous la domination italienne. ; On en était là, quand, tout à coup, ui i coumuniq-ué officiel annonça efue le mi nistre des affaires étrangères venait d> si'ghtï' \ accord avec l'am/b ass ad eu r d'. i'iarice, M. Barrère. i La question albanaise est certainemen î pour quelque chose dans ce revirement sou dain. L'Italie menacée de rester seule ave son ennemie et. alliée, l'Autriche, pour pa i cifier l'Albanie, a trouvé qu'il fallait s e ménager des amitiés, et la Consulta s .- m- ntra moins intransigeante, i- Je crois d'ailleurs, savoir que le prési dent du Conseil, M. Salandra, et partiel; i lièrement M. Fernando Martini, ministr s des colonies, qui ne cacha jamais ses ser timents francophiles, sont pour beaucou it dans la décision de M. di San Giuliane >- ministre des affaires étrangères, de mettr un terme à des pourparlers qui duraier i- depuis 18 mois. l- L'accord n'a pas encore été publié, ausi à est-il difficile de le discuter en pleine coi naissance de cause, il règle spécialemei e les conditions dans lesquelles les indigi nés /fcourrjbnt se faire rendre justice est relatif à des questions de juridictic qui n'ont qu'un intérêt médiocre pour cei qui. n'y_ sont pas directement intéressé Aussi, je me bornerai à vous faire renia quer l'unanimité absolue de la presse frai çaise commentant favorablement l'évén ment, et espérant que c'est le début d'ur nouvelle ère d'amitié italo-française. En Italie, la presse, tout en se montrai heureuse de voir réglées des questions ep auraient pu devenir des sources de malei tendus sérieux entre les deux peuples h tins est plus réservée. On a un peu le sei timent, comme le dit le Resto del Carlin* que c'est un succès pour la diplomat: française plutôt que pour la Consulta. O est devenu très sceptique depuis l'affaii du Caithage et du Manouba et un déput à qui l'on apprenait la nouvelle de la s gnature de l'acaord, résumait très bie l'opinion générale en exprimant le vœu qu ce soit le début d'une entente complète « utilitaire » et non plus seulement « sei timentale », qui permettrait à la civilisa tion latine moderne de renouveler dans 1 Méditerranée les fastes de la civilisatio latine antique. On parle de nouveau de la possibilit d'une visite en Italie de M. Poincaré, prt sident de la République française. Cett visite, dont il avait été question avant 1 signature de l'accord, pouvait paraîtr alors prématurée, il semble maintenan qu'elle ait beaucoup plus de raison d'être Il n'est pas douteux que le premier ma gistrat français, s'il vient à Rome, y trou ver2 la réception chaleureuse qui y ac cueillit M. Loubet, lorsqu'il vint dans 1; capitale, au lendemain du renouveau d'à initié franco-italienne. -X- L'allocution prononcée par Pie X lors d la remise de la barrette aux nouveaux car dinaux est l'objet des commentaires les plu variés. Ce n'est pas en Italie surtout qu ce discours sera discuté, mais dans les pay qui, comme l'Allemagne, peuvent se senti visés par les paroles du Saint Père. Il faut du reste, remarquer que l'organe officieux VOsscrvatore Roniano, déclare que l'on ; trop généralisé et que le seul passage d) discours de Pie X qui se rapporte à l'Aile magne est celui concernant les association mixtes. S;-mine toute, je n'arrive pas -à voir d'an cette allocution pontificale quelque chosi de vraiment nouveau. Pie X a, une fois de plus, montré qu'i est du côté de; intégralités. 11 a, une foi de plus, déclaré que les ennemis de l'Egiisi les plus redoutables sont ceux qui veulen adopter certaines idées de conciliation en tre la foi et l'esprit moderne et qui ap portent la discorde en fait de doctrine. Pie X gémit sur les malheurs des temps mais il n'y a !& rien de nouveau, ses pré décesseurs en ont fait autant. Au commen cernent du Vile siècle déjà, Grégoire li Grand, dans une homélie célèbre, annon çait la fin du monde, « tant les homme; étaient pervers et les temps mauvais. » Au moment où plusieurs prélats de ten dances libérales étaient appelés au r'anj do prince de 1 Lgiise, Pie X a voulu mon tre.r 'qu'en (distinguant les personnes, i n'a pas entendu approuver les idées qui ces personnes professent ou les tendance: q u 'elle s repréien.t ént. Il a avoué qu'on l'a obligé, avec uni insistance digne d'une meilleure cause, i accorder des dispenses d'autant plus dou loureu'jes qu'elles sont une source de dom mages et de scandales. C'est là, quoiq-u'en dise le journal di Vatican, après une intervention du minis tre de Prusse près le Saint Siège, l'avei que le serment antimoderniste est toujour bien-vu par le Pape. Pie X a déclaré également que ses pré fèrsnces vont du côté des syndicats ou vrîers essentiellement catholiques, et il i reproché aux fidèles de ne pas vouloir êtr appeléis cléricaux. C'est donc, une fois de plus, la tend âne intégnaliste qui triomphe et il y aura dan les camps libéraux une certaine stupeur j la lecture de toutes ces condamnations. Il est intéressant de remarquer que 1 Vatican ne semble pas mettre en pratiqu ces règles d'intransigeance. On n'est heureusement plus au temps oi les non-catholiques étaient considérés com me des pestiférés, et l'on voit, souvent de souverains non catholiques reçus au Pa lais Apostolique. Si l'on voulait être logi oue, puisque Pie X blâme les rapports mis tes, il faudrait tout d'abord rompre le mariages mixtes politiques qui se sont coi: clus au Vatican, et l'on s'en gardera bier En Belgique Tactique lamentable Il est certain que des libéraux ont vot pour la liste socialiste à Gand, afin de fair passer M. Lampens en danger, Huy-Wî remme où ils s'imaginaient que M. Giroi ' disposait d'un excédent considérable, à So gnies au profil dé M. Branquaert. Dans ce dernier arrondissement, sans 1 propagande acharnée de nos amis, M. Boi n'aurait-il pas partagé le sort de M. Girou La manœuvre a été dénoncée énerg quement et cependant des libéraux, frappe de cécité, n'ont pas hésité à donner leui voix -à la liste socialiste. Ils s'imaginaiei i ainsi voter contre M. Gravis. En 1916, i.1 faudra réclamer plus de di ci-pline -des électeurs libéraux pour emp , cher un mécompte aussi grave que celi de Huy-Waremme et les voix libérales pe dues à Gand et à Soignies. I A Gand, le Vooruit reconnaît que des 1 béraux ont voté pour M. Lampens et il b i en remercie sincèrement. j Ce remerciement les condamne. Au co traire, l'on ne saurait trop approuver 1 L protestations de la Flandre Libérale cont pareille attitude. 5 rx Bruxelles, en 1916, cette tactique i j sera pas là redouter, mais à Nivelles, Anvers, etc., il faudra la combattre à o ^ trance. Et les libéraux brugeois ne pre dront-ils pas leur revanche de l'échec < ; 1912 ? % youhaitons qu'ils se réorganisent sa: j trop tarder et qu'.ils s'efforcent de faire d paraître toute trace de division pour re dre au parti le siège eiui lui a été enle si singulièrement. * Le mot d'ordre, dans toutes nos Ass ^ dations, devrait être : Libéraux en avan Les impôts au Congo p Le Patriote, poursuivant sa campag •, contre M Renkin, s'élève contre « l'av e mentation criante des impôts au Congo t en s'attaquant au nouveau décret qui é ve le taux de l'impôt à un maximum ii 25 francs. i- Pour donner une idée du ton de la po it mique, découpons les lignes suivantes i- I « Le ministre a dit naguère à la Cha et bre que le rendement de l'impôt se fa a avec grande facilité. Encore un peu il et x représenté les noirs luttant de vigueur o i de grâce pour avoir le plaisir de donne r'_ le quart ou le cinquième de leur temp !_ dano les conditions les plus malsaines j, tous les points de vue au profit de l'adm e nistration gaspilleuse de M. le ministre... Et cela continue ainsi pendant deu: it colones. L'union cléricale, comme on 1 û voit, est plus étroite epuo jamais. D'ailleur i- nombre ele journaux s'attaquent mainte L_ liant à l'instruction obligatoire et en pre! j. parent le sabotage. L'apothéose ■® Les cléricaux louvanistes préparent e] " l'honneur de MM. Schollaert et Poullet t les promoteurs de la nouvelle loi scolaire :> une igirande manifestation. Il s'agit d. J" leur rendre un « hommage éclatant » pou les services rendus à l'enseignement con c fessiOnnel. La fête sera fixée à un dimanche di mois prochain et se composera d'un cor ; tège, d'une séance solennelle et d'un ban 1 quet. Est-c-lle opportune ? . Le corps» électoral ne vient-il pas de con damner la loi Poullet ? " L'apothéose dans la défaite... bizarre. ® Combien de temps cette loi sera-t-elle ap 1 pliquée 5 Sera-ce jusqu'en 1916... Dans tous les ca: on peut affirmer que pour ces étrange; vainqueurs, la roche tarpéienne est prè: du Capitole. Le fonctionnarisme 1 La Belgique est 10. terre promise du fonc tionnarisme. Au tableau de la statistique internationale des fonctionnaires, notre pays arrive au tout premier rang. 2 Sur 10.000 habitants, la Belgique (sans compter les agents des chemins de fer ei s les officiers de l'armée), possède 200 fonc î tionnaires, alors que la France, qui passe s pour la terre classique des gens de bu [• reau, n'en a que 162. L'Angleterre, elle , n'en a que 73. La Russie, 57. , 'EVi Belgique, le nombre des fonctionnai i res est passé de 25.000 en 1880, à 42.00C i en 1906 et à 50.0CC en 1911. C'est doublé en trente ans ! ' Én Angleterre, le nombre des fonctionnaires a passé de 4.300 en 1901, à 6.750 er ? 1913. ; L'Angleterre serait-elle plus facile à ad-ministrer que la petite Belgique ? D'ur côte- 45 millions d'habitants et moins de 5 7.003 bureaucrates ; de l'autre, 7 millions ^ d'habitants, et 50.000 gratte-papier. C'est de ce côté-là qu'on ferait égalemenl de belles économies ! Ça commence... , Depuis lundi, les prix des billets de sociétaires sont portés de 50 à 65 %, si le voyage comporte, ne fût-ce qu'en partie, i un trajet en train international ou même simplement direct, ce qui est lé plus sou-5 Vent le cas. • Les élections étant passées, il n'y a plus de raison pour qu'on se gêne encore. Or > s &TL apercevra de nouveau très prochaine ment. [ Au Conseil colonial ' a cons(3*l colonial, réuni sous la prési dence de M. Renkin, ministre des colonies > a approuvé à l'unanimité les rapports nré i pares par M. Dubreucq : 1° Sur un projet de décret cédant à k " POpgTégation des missionnaires de Scheu 200 hectares de terres à Boyango (distric i des Bangala) ; 2° Sur un projet de décret cédant à l'Ame i rican Presbvterian Congo mission 9 hecta s res de terres à Kabula (district du Kasaï) Il a ensuite renvoyé à une commissior spéciale composée de MM. Galopin, le P Peclercq, Janssens, Rolin Jacquemyns i \Vauthon, l'examen d'un avant-projet de î decret réprimant dans la colonie l'adultère et la bigamie. 3 Puis, il a abordé un projet de décret con 5 cernant l'impôt indigène. Le taux de l'im 1 pôt de capitation est établi dans les limi tes de 2 à 25 francs, d'après les ressource: ï de la région et le degré de développemen 2 économique des populations. Le taux d< l'impôt de (polygamie ne peut être supé- i rieur à l'impôt de capitation fixé pour h - région. Récolte vinicole Un confrère annonce, d'après une infor mation praticulière que la récolte vinicob i en France, sera cette année abondante e de bonne cpaalité pour toutes les catégories ,AûA>ndaille, c'est exact. Mais personne noserait actuellemeift en prédire la qua lité. Tout dépendra du temps. Si le, moi de juin n'est guère supérieur au mois d< mai, il est évident que dans le Bordelai i et en Bourgogne, des craintes naîtront < Juillet et août décideront du sort des ven d anges. Pour avoir de bons vins, il faut du so leil. Ce sont les années les plus « ardentes » les plus ensoleillées qui ont produit les qua lités les plus réputées. La génération d'hie - % garde longtemps le souvenir de 1865 e de 1868, deux années où la pluie avait émi gre du ciel. Quel Bourgogne moelleux, sa voureux, riche en couleur, d'un goût ex quis elles e>nt elonné ! Vieux souvenir. 4 i bien difficile de dire actuej 1 l?rneilt ce que deviendra le vin de l'année I Puisse-t-il valoir le 1911 ! Et les palais fin s seront satisfaits. ^ Les services saisonniers d'Ostenai it Au cours de la séance du Conseil com mu n al du 4 février 1914, M. de Pellaj 5- a été choisi comme concessionnaire de l'es -7 ploitation du Kursaal et du théâtre. M. <i u Pellan vient d'adresser sa démission 'à ï'ac [ ministration communale et propose a celle ci de transmettre son bail à M. de Coi i- nûctiet, de £aris. Toutefois, celui-ci s'o< iS cuperait exclusivement des fêtes et cède rait à M. Bette, la direction des salon ?" privés du Kursaal et du théâtre. ^ _Lo Conseil communal sera appelé à de libérer ce samedi, siir cette demande, cor formément â l'aîTicle IS du cahier des chai ges qui régit la location publique du Ku: saal et du théâtre et qui stipule notan " ment : « Il est défendu au comcessionnaii " de céder ou de sous-louer tout ou part: 10 des concessions, sans l'autorisation écrii de l'Administration communale et l'appn bation de la Députation permanente, » n- Samedi dernier, le Conseil communal s'e , déj,'à réuni en une séf\neo officieuse, à 1; ouelle assistait M. de Pellan. Ce dernier fait connaître aux conseillers les raisoi . pour lesquelles il désirait céder une part de sa concession -à M. Bette. La pyopositic de M. de Pellan a été Vivement combatti ne P^r un membre do la minorité. La maj g. rité des membres du Conseil commun; p ne semblait pas disposée à accueillir ! lè- demande de M. de Pellan. de Un cautionnement de cent mille fran a été antérieurement verse par M. de Pe lé- lan. Cette somme pe\i.t être -confisquée pi : l'Administration communale si le conce tn- sionnaire ne remplit pas ses engagement it Le commerce au Congo it Le Journal du Congo publie une circu-u laire de M. Fuchs en faveur de la iprotec-r tion du commerce dont nous extrayons les s lignes suivantes : « Il e onvient de hâter et ^ de faciliter l'accomplissement des fqrmali-i- tés requises pour l'exercice de certains com-» merces, l'achat ou la lexcation de terrains, s. la construction d'habitations et de maga^ a sinsj et l'exploitation d'établissements clas-s sés, notamment les poudrières. Les fonctionnaires et agents de la colonie doivent se montrer très accommodants en ce qui concerne l'article 7 du décret du 4 juillet 1912 réglant les coupes de bois dans les forêts domaniales. 1 D'autre part, lorsqu'il s'agira de protêt > ger des intérêts légitimes, il y aura lieu > d'autoriser l'entrepejsage momentané des 5 marchandises des narticuliers dans les ma-'* gasins de l'Etat ; mais bien entendu à titre exceptionnel et seulement au début des en-prises. Les frais d'entreposage et ele ma-. 1 nipulation à percevoir en l'occurrence sont fiftés par l'arrêté ministériel du 1er dé-- cenubre 1913. J'ai décidé, de plus, que les particuliers ainsi que leurs caravanes peuvent gratuitement faire usage de nos gîtes d'étape à condition de n'y séjourner qu'une nuit, sauf en cas de maladie. » •En terminant sa circulaire, M. Fuchs ; écrit sagement : « Je suis fermement dé-* cidé à sévir avec la plus extrême rigueur, > tant à l'égard de ceux qui auront méconnu i leurs obligations envers des administrés que de ceux qui, dans leurs relations avec ces derniers, auront manqué de courtoisie et de bienveillance. » ÉLECTEURS ! Beaucoup de nos amis ont constaté, le mai, qu'ils n'étaient pas inscrits aux listes électorales avec le nombre de voix auquel ils ont droit. Il était malheureusement trop tard au moment du scrutin pour réparer ces omis-i sions. En vue ele la préparation de nouvelles listes que l'on revise dès juillet orochain, NOUS ENGAGEONS VIVEMENT LES LIBERAUX A SE RENDRE, OU A ECRIRE 4, PLACE DU THEATRE, AU PREMIER ETAGE, AU BUREAU DE L'ASSOCIATION LIBERALE ; CELUI-CI SE CHARGE GRA-! TUITEMENT DES RECLAMATIONS ELECTORALES. Les intéressés se muniront des pièces justifiant leur droit aux votes supplémentaires ■ feuilles de contributions, titre de propriétés, livret de mariage, diplômes, etc. Le bureau est ouvert, en semaine, de 9 hAiirpq à miHi 9 à r» honwo Chronique Locale « LA JOURNEE Dimanche 7 juin, t5Se jour de Vannée, <,~e-Pau line. Lever du soleil, 3.31, coucher, 19.51. Lever de la lune, 19.M. coucher, 2.07. MUSEES Musée des Beaux-Arts, rue de l'Académie. — Ouvert de 10 à 5 heures. Musée d'armes. — Quai de Maestricht. — Ouvert de 10 d 2 heures. Hôtel d'Ansembourg. — Exposition d'an-ciennes gravures liégeoises, de 10 à 1 heure et de 2 à 4 heures. Musée Areïhéologique Liégeois. — Maison [ Curtius, quai de Maestricht. — Ouvert de 9 à 1 heure et de 2 à 5 heures. Musée Grétry, rue des Récollets, ouvert i de 10 à 12 et de 2 à i heures. i Salle 'Wittert, à l'Université. — Exposition d'estampes de François Maréchal. Serres du Jardin Botanique et Cabinets de collections de l'Université. — Visibles de 9 1/2 à 1 heure. EXPOSITIONS ^ Salle des Chiroux. — Salon de Mai de 11 VŒuvre des Artistes, visible jusqu'au 7 juin. i- Au Palais des Beaux-Arts, parc de la Boverie. — Exposition de VAssociation pour l'encouragement des Beaux-Arts. Série du cycle Beethoven, par MM. Jas-par, Mons et Vrancken. MU8IC8-HALL8 ET CINEMAS Trianon-Pathé. — Tous les soirs, 'à huit heures 1/2, cinématographe ; les iëadi et dimanche, matinée à 3 heures. Pathé-Palace. — Pont d'Avroy, ancien Walhalla. — Cinéma permanent de 3 à 11 h Cinéma Royal (Régina). — Music-Hali cinéma. Spectacle permanent. REUNIONS ET FETES DIVERSES Kiosque d'Avroy. — Midi et quart. — - Concert par l'Harmonie des Orphelins Au Jardin d'Acclimatation. — /, heure a. Concert par la Philharmonie Liégeoise. J Place de Bavière. — 4 heures. — Concert t par l Harmonie : « Les Valeureux Liégeois >> Place Maghin. — à heures. — Concert - par l'Harmonie des Ori)helins. Place Sainte-Marguerite. — 5' 1/2 heures, — Concert. Parc de la Boverie. — 3 heures : Régates internationale s Congrès des notaires. — 10 heures ; Réunion rue du Pot d'Or. /,!. - H heures : 5 Réception à l'Hôtel de ville. — Il 1/2 h. : Salle Académique, réunion plénière — 1 heure .- Banquet. — / 1/2 heure : Excursion a Seraing, puis visite de la ville. Fête de la Paix. — Au Conservatoire, 3 heures, auditions■ musicales et conférence pur M. Charles Geude. Sujet : La Paix en-; tre les Nations. " Les Rentiers Belges. — Hôtel Schiller, 10 heures et demie : Assemblée générale. — " 1 heure : Banquet. Bataillon des Chasseurs à pied. — Entre Einboury et Chaudfontaine. — Manœuvres. ■" Font-bail Club Liégeois. — 9 1/2 heures : Le championnat d'athlétisme. G EPHEMERIDE e Aujourd'hui, veille de la Saint-Medard, e les premières processions de paroisses par-courront nos rues. C'est pourquoi nous demandons une trêve. st Hier soir, la lune presque pleine montait i- dans un ciel adouci, où des nuages s'effl- a lâchaient. Les vieilles tantes qui s'y con- i9 naissent ont regardé les girouettes et an- le noncé le changement de vent. n Nous irons donc voir Monsieur le curé ie rouge et or comme un premier prix doré > sur tranche, nous iro^ns voir les messieurs il influents de la paroisse et ceux qui vou-a dr aient l'être, solennels, plastronnés, r aides, puis toutes les bigotes en troupeaux, is avec de si vilains chapeaux, les pauvres b'i-1- gotes qui, depuis le moyen-âge, se trompent ir et prennent les processoins, comme toutes s- les cérémonies du culte, pour de tristes en-s. terrements.

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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