Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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22 februari 1914
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s.n. 1914, 22 Februari. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w37kp7vw7f/
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Dimanche 11 Février 191' UN NUMERO CINQ CENTIMES Dimanche 22 Février 1913- franco en Belgique Un an : 1S W<> » » 6 mois : 8 rt. » » 3 mois : 4 fr. franco en Hollande Un an : 22 fr„ » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous tes bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 587 JOURNAL DE LIÈGE FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDÉE EN 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA SAUVENBERE, 2ë Annonces, s „ la ligne- 20 c®sî» .Réclames. . „ , , » 40 cent Faits divers . 1 frane Réparations judiciaires » 8 francs Informations financières » 3 francs Avis de sociétés i* ptun iign 30 cent, Émissions. , . , , > 1 franc SÉDACTîOlf TÉLÉPHONE 95? t 9 ë Salie du & | JOURNAL DE LIEGE I 1 EïposîîionjBS tas j M™ Marie' MOLITOR 1 peintre M. Eug. 3e BREMiECEER g sculpteur A BRUXELLES Cette exposition sera ouverte tous | les jours de 10 heures à 1 heure et § de 2 à 6 heures du soir, jusqu'au | S 22 février inclus. ENTRES LSGRE ÉTRANGER EUANCE Au Conseil des Ministres Paris, 21. — Au Conseil des ministres tenu à l'Elysée, M. Doumergue a annoncé qu'il avait reçu la visite du prince de \Vied. • ... . Le ministre de la guerre a indique quil avait modifié l'organisation de l'aéronautique militaire et qu il avait préparé des marchés relatifs au ravitaillement de Paris.Le ministre de l'Instruction publique a fait signer un décret modifiant celui pris par M. Barthou en juillet 1913 sur les manuels scolaires. La gfàve do tliaraeîlle Marseille, 20. — La grève des officiers mécaniciens est maintenant complète là la Compagnie des Messageries maritimes. Néanmoins ies grévistes ne voulant pas tomber sous le coup de la loi, le Karnak, courrier de Syrie, et le Masquef affecté a la ligne commerciale "dîu Havre à Londres, ont pu prendre la mer aujourd ùui. Actuellement, les Messageries maritimes ont six; bateaux dans le port ; [Ernest-Si-mo:is, le Yarra, le Normand, le Paul-Lecat, le Caucase et l'Atlantique. Le Caucase et le Normand sont déjà désarmés.D'autre part, lejs oitfiieiers mécaniciens ont abandonné ïAtlantique qui, dimanche prochain, devait assurer le service d'Ex-trême-O rient. Ce matin, la marine avait reçu les fascicules de onze ofliciers, y compris ceux de yAtlùntique. Le départ de ce paquebot,n'aura donc pas lieu, et les premières victimes de cette grève seront les passagers' q,ui, pour la plupart, avaient retenu leur place et sont déjà arrivés à Marseille. Les ofiieiers mécaniciens des Transports maritimes se sont réunis à 5 heures et demie, ce soir, au siège de leur syndicat. Après une discussion de deux heures, ils ont décidé d'accorder un délai de quarante-huit heures à leur compagnie nour faire connaître. son avis sur les revendications qui sont formulées. Paris, 21. Le sous-secrétaire d'Etat à Ja marine marchande informe que le dé-jj.aft d\i transatlantique faisant le service du" .courrier de Chine est assuré pour demain dim anche. Une escadre anglaise à B-eai Brest, 21, — Une division de croiseurs-cuirassés anglais, sous le commandement de l'amiral Uovoton, est arrivé ce matin. Les saluts d'usage ont été échangés. ALLEMAGNE Condamnation do Rosa Luxembourg Berlin, 20. — L'agitatrice socialiste Rosa Luxembourg a été condamnée à un an de prison, pour lavoir prononcé dans deux réunions publiques à Feckenbeim et Boc-kenlieim la phrasé suivante : « Si on supposait que nous pourrions tourner l'arme meurtrière contre nos frères français ou étrangers, nous nous écrierions alors : Nous ne le ferons pas ! » Malgré la tournure dubitative et conditionnelle, le tribunal a admis qu'il y avait là. une excitation à la désobéissance. Rosa Luxembourg n'a pas été arrêtée en pleine audience, comme le demandait le procureur impérial. Au Reichstag Berlin, 21. — Au Reichstag, le ministre de la guerre expose les motifs q,ui ont amené le gouvernement à déposer un projet de loi modifiant le Code militaire et diminuant certaines peines prévues pour des cas peu graves. Au cours des débats pendant lesquels les parais bourgeois se déclarent en principe ppu;- Je projet du gouvernement et pour une grosse réfOWlip de tout le Code militaire, il sa produit de vives altercations entre les conservateurs et les socialistes. Le comte de Westarp. conservateur, re. proche à ces derniers d'exciter les soldats à l'indiscipline comme il résulte des aveu> mêmes de Rosa Luxembourg. Lo député Noske, socialiste, déclare qne cette accusation est fausse. (Bruit a gau-£fh£, Protestations à droite). Il appelle le COfûts rj£ \Vestarp un grand menteur. (Tumulte à droit*. Le président rappelle l'orateur à r ordre. Vifs applaudissements û droite. Une vive agitation persiste), Le député Noske continue : Il y a, daiif l'armée, dit-il, une discipline qui tue toul sentiment de dignité chez les soldats. (Applaudissements à .gauche). Il n'y a rien d( ûWïj £]>surde que d'obliger des soldats è {.écher 1.-,,- /.r^r.hoirs. (Bruit). ~ J.e prësitf.cftt agite à plusieurs reprises iQpflgtfg. " Le député Ledetyour, socialisée. reprocht au ministre de la au^rrg. <Je n'avpjr j}.a§ 1» courage de son opinion. Le président le rappelle à l'ordre, ï-rô rninistre de la guerre remercie finale ment }>.:■, partis bourgeois d'avoir appuyé le projet qui défend la discipline dans l'ai-méc.Le projet est alors renvoyé à une com m!fl3ion. Le Roichstng continue nnsuite la eliscus siun, r-.» deuxième lecture, du budget d< la marine. Contre le préfet c'o poîice de Berî.ir Berlin, 2t. — Au cours do la séancc d'hier à la Diète de Prusse, le député socialiste Liebknscht ■ a violemment pris 5 partie le préfet 'lo ]>..]5co de Berlin et. a rapporté que M. de Jagow gifla, il y a quelques années, au cours d'un procès, l'ur des juges, et fut, de ce fait, condamné à quinze jours de prison. Le député pria le ministre de renseigner la Chambre sur l'exactitude de cette information : « Il importerait, concluMl, que les agents de police de Berlin sachent qu'ils ont pour chef un individu condamné pour voies de fait. » En l'absence du ministre, le président de la Chambre refusa d'admettre une discussion sur ce terrain et pria par deux fois l'orateur de ne pas abandonner le thème de la discussion générale en le menaçant de lui retirer la parole s'il persistait à parler de cette affaire à la tribune. Lancement d'un croiseur Kiel, 21. Le lancement du croiseur d'escadre remplaçant le l'randenburg, a eu lieu aujourd'hui. Le prince Henri de Prusse a prononcé une allocution. La princesse impériale a baptisé ensuite le navire du nom de Kronprinz. ANGLETERRE Naufrage d'une goolctte Londres, 21. — Une dépêche de Wexford au Lloyd1 annonce que la goélette norvégienne Mexico s'est échouée à l'île Saltee. La position' du navire est très mauvaise. La mer est très agitée. A 2 heures, l'équipage a débarqué dans son propre canot. Quelques hcinmes se trouvent dans l'île. Un bateaui de sauvetage s'est perdu. On craint qu'il n'y ait de nombreux morts. Deux auties bateaux de sauvetage se dirigent en toute hâte vers le lieu du sinistre. Wexford, 21. — 14 sauveteurs ont péri en voulant porter secours à la goélette naufragée. Six cadavres ont été rejetés sur la côte. L'équipage entier est sauvé. Inondations en Irlande Dublin, 21. — On signale des inondations dans l'ouest de l'Irlande. Les communications sont interrompues dans le voisinage de Carrick on Shanuon. Les rues de Carrick Shannon sont totalement inondées. La crue continue. Des arbres ont été déracinés. Les pertes en blé et autres produits agricoles sont très importantes. On signale un décès. Les habitants des environs de Carrick se préparent à fuir. ITALIE Lol, dirigeables on construction Rome, 21. — Le Corriere delta Sera donne des détails sur les dirigeables qui sont en construction aux ateliers militaires de Rome. Le G 1 sera le plus grand dirigeable du monde entier. Il cubera 40.000 mètres cubes. Le V et le M IV, dernier de la série des M., seront bientôt confns aux chantiers privés de Milan. Par contre, le P I et le P II, qui ont près de 5 ans de sc-rvice, seront déclassés. RUSSIE Lo prince dû Vvieci critiqué Saint-Pétersbourg, 20. — Les milieux officiels ont appris avec indifférence la nouvelle que b prince de Wied ne viendrait pas à Saint-Pétersbourg. Sans attacher là l'événement plus d'importance qu'il ne comporte, l'opinion publique trouve que le aeste du prince de Wied manque un peu d'élégance, et que le nouveau souverain albanais aurait pu témoigner à la Russie les mêmes égards qu'aux autres nations. Eilo trouve aussi que la raison invoquée -- le manque de temps nécessaire pour venir à Saint-Pétersbourg — est une assez piètre excuse, le déplacement ne demandant pas plus de trois à quatre jours. El ira Berlin, 21. — Le prince de Wied se rendra probablement à Saint-Pétersbourg la semaine prochaine avant son départ pour Durazzo. La iutte contre l'alcoolisme Saint-Pétersbourg, 30. Au cours d'un débat sur le projet de loi contre l'alcoolisme. qui eut lieu auiourdirai au conseil d'empire, une motion a été adoptée, ayant pour objet, d'établir des cours d'hygiène dans les écoles primaires et secondaires. Dans ces cours, on fera surtout ressortir le danger résultant de l'alcoolisme. TURQUIE La mission allemande à Constantinople Berlin, 20. — Le Berliner Tageblatt dément la nouvelle de source russe relative au prochain départ de Constantinople de la mission militaire allemande. Il ne s'agirait que de quatre officiers : le général Possen, le colonel Mathies, les commandants Gottschalck et Weitz, appartenant encore à l'ancienne mission allemande, et dont les contrats sont maintenant expirés. Un incident Constantinople, 20. — Un incident s'est produit avant-hier entre le général Liman von Sanders et M. Morgenthau, ambassadeur des Etats-Unis, au dîner offert par celui-ci en l'honneur des membres du gouvernement.Le général Liman, à. la fin. du déjeuner, protesta auprès de l'ambassadeur contre la place qui lui avait été attribuée là table, prétendant que sa qualité de maréchal lui donnait droit à une place immédiate après le grand-vizir. M. Morgenthau n'accepta pas les prétentions du général allemand. Cet incident est l'objet de nombreux commentaires. Une association russo-turque Constantinople, 20. — Une association russo-turque vient de se constituer à Constantinople dans le but de travailler à l'amélioration et au développement des rapport^ économiques et politiques entre la Russie et la Turquie. BALKANS L'état do siège levé à. Valona Valona, 21. — La commission de con-i trôle a levé l'état de siège, après entente avec les officiers de gendarmerie hollandais,L'oseorto navale du prince de Wi(2d Trieste, 21. — On sait que le prince de Wied doit quitter Trieste le 2G à bord du Tau rus. Il sera escorté par le bâtiment italien Quarto, le croi-eur français Bruix et le erpissur anglais Qloucester. L« dédçublemonf de? chomifts de fer «.erbee B«ù-2i-Uide. 21. — Scion .les renseignements puisés 6. bonne source, le gouvernement serbe aurait décidé de mettre è l'étude la question du dédoublement des lignes principales du réseau ferré serbe dont l'tosi.r-fisance du débit pour le* intérêts nationaux s'est fait sentir tant pendant la guer-j que pendant la période d'exportations. ETATS-UNIS Le canal de Panama Washington, 20. — Le colonel Gœthal: gouverneur de la zone du canal de Pant ma, prédit que la marine marchande pou: ra utiliser le canal le 1er juillet. Le colonel est opposé à l'exemption d droit de péage accordée par la loi aux cî boteurs américains. Selon lui, cette exemption augmentera les bénéfices des armateurs sans avantag pour les consommateurs et au détrimei des recettes du canal. MEXIQUE Un Anglais fusillé Comme l'annonçait hier une dépêche d dernière heure, un sujet anglais, M. Ben ton, résidant depuis plus de vingt ans ai Mexique, où il possède de nombreuses fer mes ,a été fusillé par ordre du généra Villa, commandant en chef des constitu tionnalistes. On manque encore de rensei gnements précis sur cette affaire. Les deu: versions données à propos de la mort di M. Benton sont divergentes. Suivant l'une ce riche propriétaire, aimé d'un pistolet s'était rendu au quartier général du géné ral Vilia pour se plaindre des pillages aux quels les insurgés se livraient sur ses terres Le général le tua d'un coup de revolver Suivant l'autre version, M. Benton au rait ourdi un complot contre le généra Villa, qui fit saisir aussitôt le coupable Celui-ci, traduit sans retard devant uni oour martiale, fut condamné à mort e fusillé mercredi soir. Cette dernière ver sion serait, parait-il, la meilleure. On annonçait, dans la matinée, que su: les instances de sir Cecil Sprmg Rice, am bassadeur de Grande-Bretagne aux Etats Unis, M. Rryan, secrétaire d'Etat, a pri< le consul américain de Juarez, de récla mer la mise en liberté de M. Benton. Or la nouvelle de sa mort est arrivée peu après. M. Rryan a télégraphié une second* fois des instructions au consul, lui enjoignant d'ouvrir une enquête sur la cause de cette mort. Deux autres Argiais disparus E) Paso, 21 (Texas). — Un Anglais, M. Stewart, a déclaré qu'il était sans nouvelles de deux de ses compatriotes MM. Lawrence et Stuart- qui sont allés mercredi à Juarez chercher M. Benton. M. Stewart, accompagné de membres de l'état-maior du général Villa aurait cherché hier MM. Lawrence et Stuart dans les prisons de Juarez et n'aurait trouvé aucune trace de leur présence. Agitation à la frontière américaine New-York, 21. — Une dépêche d'LU Paso dit que la plus vive indignation se produit sur la frontière à la suite de l'exécution de M. Benton. Une grande réunion a eu lieu hier soir, au cours de laquelle une résolution fut ,adoptée blâmant le Département d'Etat à VVashington, pour la prétendue suppression des rapports consulaires sur l'exécution et demandant au Congrès de fournir des renseignements complets sur les crimes et les outrages contre les étrangers à Mexico. Le maire a refusé de permettre de tenir J la réunion au grand air considérant cette ; réunion comme dangereuse. On loua alors j le théâtre pour tenir la réunion. M. Curry, ancien gouverneur de la Nou-j velle Mexico y fut le principal orateur. ; M. Edwards, consul américain à Juarez, i a télégraphié à M. Bryan que la mort de M. Benton a été officiellement notifiée et qu'il envoyait par la poste des détails. D'après les dires des amis de M. Benton, celui-ci avait demandé la permission de j faire transporter 400 têtes de bétail aux • Etats-Unis. Il alla faire cette demande | au général Villa, Le général aurait refusé. i Une querelle a alors éclaté et elle s'est terminée par l'exécution de M. Benton. L'allemand américain, dont on a signalé l'arrestation à Juarez sous l'inculpation d'espionnage, s'appelle Bauch. Ses amis sont allés le voir dans la pri-i son mais ils ont trouvé vide la cellule dans i laquelle il avait été enfermé. Mexico, 21>. — Les adhérents du gouvernement ont peur que par suite de l'exécution de M. Benton l'Angleterre oblige les Etats-Unis à faire une démarché qui pourrait aboutir à une intervention. AUSTRALIE Léo grèves à Sydney Sydney, 21. — Les patrons bouchers de Sydney ont tué eux-mêmes le bétail et ont débité la viande dans 11 boucheries. Les garçons syndiqués ont mis à l'index les peaux des animaux tués par les patrons et 300 tanneurs se trouvent sans .ouvrage. Les présidents de 14 syndicats ouvriers de l'alimentation auront aujourd'hui une conférence avec les grévistes. Il est question de proclamer la grève générale. Les ouvriers de la métallurgie et des docks chôment. 3.000 hommes ont cessé le travail. CHINE La bande du Lcup Blanc Pékin, 21. — On estime à 13C0 le nombre des hommes, femmes et enfants, qui ont été massacrés par les bandits que com. mande le Loup Blanc, lorsque le 29 janviei iis ont mis à sac Lioun Toheou. Actuellement, 25.000 hommes de troupes sont dirigés de divers points sur la place forte où se tient le Louip Blanc, près de Tchang Yang Kouan. Dans cette nlace se trouvenl 2000 bandits dont la moitié sont armés de fusils modernes. On exorime l'opinion! que si l'on ..ne profite pas de l'occasion poui exterminer les bandits du Loup Blanc, ceux ci formeront le noyau d'une nouvelle rébel lion, mais les troupes montrent, dit-on, une certaine répugnance à attaquer la place. ,nr* -«sp-o-çs»r- --aw Neuwied, 21. — La ville est pavoisée, i l'occasion de l'arrivée du prince Guillaurni de Wied. Les membres $e la dél^gaiiqn albanaisi ont (Hé reçus au château par (e baron Mar chus, maréchal (le la cour dp la pripçi pauté. Dans la salle de réception, Éssac Pacha a salué le prince et lui a «orré h main. Il a ensuite prononcé, en albanai l'allocution suivante : • Monseigneur. La délégation dont je suis Je président que j'ai en cette qualité l'insigne lionnçy de présenter , Votre Altesse, et qui ett v? nue ici pour vqijg prier d'accepter la cou ronrie et le trône d'Albanie linre et indé perdante, est aussi on ne peut plus lieu reuse de pouvoir remplir cette mission don elle a été chargée par l'Albanie tout en tière. iMonseigneur, notre nation, qui a été ol gée dans d'autres occasions de comibat si opiniâtrement pour son indépendance. >» plus tard traversé des temps malheurei Mais elle n'a pas pour cela oublié s *- glorieux passé et ses convictions albanais Elle a su conserver un esprit national 11 la langue de ses pères. ■" Les changements politiques qui, dans ( derniers temps, sont intervenus dans ! t Balkans, la sollicitude et l'aide des gre e des^ puissances, ont assuré son sort. 1 L'Albanie est particulièrement heurei: que Votre Altesse, fils d'une nation si » lèbre dans le domaine des sciences et la civilisation, ait arcepté d'être son se verain. Que le Tout-Puissant conserve i protège Votre Altesse et sa maison po le bien de l'Albanie. Les Albanais sans c i ception seront de fidèles sujets de Vot . Altesse, constamment prêts à l'aidèr 1 leurs efforts pour conduire l'Albanie ve un avenir prospère et glorieux. Vive S. M. le Roi d'Albanie ! •» : Le prince a répondu en allemand : (( Excellence, Messieurs, Vous êtes ven • ici comme délégation de l'Albanie entiè ' pour m'offrir le trône d'iun pays qui, apr maints combats et des difficultés nombre ses, a- enfin reconquis sa liberté. Je voi accueille du fond du cœur, ici à Neuwie ma ville natale, dans le château de m [ aïeux. C est ici que j'ai aimé vous recevoi , afin que vous puissiez connaître mon lie d'origine. ^ VJ'avais désiré tout particulièremei qu'une délégation vint à moi d'Albanie poi . me transmettre la prière du peuple me d mandant d'accepter le trône de son pay Les grandes puissances, dont l'aide et , secours bienveillants ont assuré la Con titution de l'Albanie en Etat indépendan m'ont désigné comme souverain de voti pays Je suis heureux dû vous dire que j'a< cep te le trône et que la princesse et m< nous vous suiVirons dans votre pays, qt sera notre nouvelle patrie. Ce n'est pas d'un cœur léger que j'£ pris cette décision. Il a fallu des mois d réflexion pour que je me déclare prêt à ai cepter ce trône. Les grandes difficultés et 1 responsabilité qui s'y attachent m'e frayaient. Cependant, maintenant que j'e pris une décision à ce sujet, je veux a] partenir de tout mon cœur et de toutes me lorces à ma nouvelle patrie. J'espère et je compte trouver dans toi les Albanais de fidèles collaborateurs po^ fonder cet Etat et le développer. Montre: moi une confiance égale et nos commur efforts seront, avec l'aide du Tout Pui; san.t, couronnés de succès. j Je reçois avec plaisir et reconnaissant j l'assurance que vous me donnez de voti fidélité, de cette fidélité qui a toujours é( j sacrée en Albanie, et qui est farveuse dai. •' le monde entier. Comme .io mu h mit l'appui que tous'les Albanais me pri teront en accomplissant fidèlement ave moi la tâche commune, nous parviendrons • je l'espère, à guider l'Albanie vers un av< : nir fortuné et glorieux. » ! Après avoir prononcé cette allocution, ] : prince a crié en albanais : « Vive l'A I banie ! » J Essad Pacha s'est ensuite avancé vei ; le prince et lui a présenté les .membres d I la délégation. Le prince et la princesse leu . ont serré la main. Après un court entn : tien, les personnages princiers et les délt • gués se sont rendus au dîner. Essad Pach a porté un toast à la maison princière d Wied'. Le prince Frédéric de Wied a ri t pondu par le cri de « Vive l'Albanie » Après le dîner, le prince et les délégué , sont allés au château de Monrepos. Les Albanais partent ce soir à 8 heure pour Woldenburg. * i Meseritz, 21. — Le comte Milczinsky, an , cien député au Reichstag, qui avait sui pris et tué à coups de fusil son neveu e sa femme dans la chambre à coucher d cette dernière, au château de Dakowimc kre, dans la nuit du 1-9 au 20 décembre dei ; nier, a été acquitté par la Cour d'assises j Londres, 21. — De'nouveaux renseigne j monts reçus de Wexford annoncent que , sauveteurs seulement auraient péri, i L'accident s'est produit à minuit. Le hommes de l'équipage ont été jetés sur 1 côte. Trois d'entre eux ont également ét noyés. Les autres ont été retrouvés sur le rochers, exténués de fatigue. I.e Mexico est complètement perdu. Lettre de Perse Téhéran, février 1914. Il faudrait ci.ue vous puissiez lire les jou. naux persans, ca,r jamais ils n'ont été au si intéressants. Nous sommes loin du temx où le Hablulmatine était imprimé à Bon bay ou au Caire et envoyé en Perse dar des loques de pèlerins, et des bagages c muletiers, quand ,il ne servait pas emballer des babouches usées. Alors, le journaliste persan s'en alla dès son premier article, croupir dans ur prison immonde, des chaînes au cou et an bras. Pour toute nourriture, il recevait d-pelures de pastèques, du pain moisi et t l'eau vaseuse, que ses gardiens, des ccrbt pouilleux et cruels, lui procuraient au prix forts. De temps en temps, la populace vena contempler le prisonnier ployé sous si fers, et l'accablait d'injures et parfois e coups. Les gardiens riaient. Depuis, la orosse persane connaît d< jours meilleurs, Toutes proportions ga dées, elle ressemble i ce que nous avoi ep Europe. Il y a, à Téhéran, des organes pour ch . que parti. Et l'on s'explique, comme ce ; tains journalistes savent le faire ! 5 "C'est la guerre entre partisans de ! Constitution et partisans de l'ancien rég me. Les premiers demandent la réunion c parlement (Medjliss), les seconds s'y c posent et mènent une propagande aoï\Vn' ; en faveur eje la réactiqn. ' f*pur l'ïust^pt, les élections conduites p; les gôuye'rnpurs "ancien modèle n'abouti sent à rien, tandis que celles surveille ■ directement par le gouvernw.icn.t ont d : chances de donner dè bons résultats ; mai 1 malheureusement, insuffisants. J II est vrai que les réactionnaires ne r ' culent devant aucune calomnie et ont i cours à tous les moyens nour imposer à pcrse leur manière de comprendre la dire , tion d'un pays. l eurs attaques sont surtout dirigées co - ti'é 1er, administrations réorganisées p; - des fonctionnaires étrangers et il est i - • grottable de voir leurs accusations odie - ses reprises par la presse russe, qui mo: t ! tre ainsi le bout de l'oreille. - : Vos compatriotes et les officiers suédo ' n'échannent nas à In carmin<mr> pnfrpnri. )]i. pour la restauration d'un régime exéc ire ble. a Les premiers sont accusés d'incompét ix. ce, les seconds de vols, de meurtres et on pillage. On va même jusqu'à attiser 2S. rivalité existant entre le corps des co, et ques dirigés par les officiers russes et lui de la gendarmerie organisé par es Suédois. es Le journal Tovfilz se fait surtout rem. n- quer par son acharnement. Il est l'orga du gouverneur général de Tauris, Chouc se ed Dowleih', qui vient de défendre aux 1 ■é- brizis de recevoir et de lire aucun jourr ie de Téhéran. En revanche, il autorise u- crdonne presque la lecture du Tovfik, c et le couvre de fleurs et lui décerne les titi ur de « dispensateur de 1a puissance en Az< x- beidijan», «Napoléon d'Azerbeidja», «pè re vénéré du pauvre et de l'omhelin », « c 3e lui dont l'ombre fait trembler les n rs chants», «le libérateur de la Perse». Q déclare : « Le mouvement aonstikitiionn » actuel est formé par un tas de vag » bonds, sans aucune croyance ni religio » lesquels soutenus par les partisans de 10 » Puissance du Sud, et sous prétexte < [c >, faiblesse actuelle, v eulent arriver sous -s » nom de progrès à s'emparer du pouve » et à gouverner d'une façon illégale... 1S » Si cet état de choses continue, la p » » pu'lation de la Perse en général et ce! » oe 1 Azerbeidijan en particulier, vie » dront tomber aux pieds de Son Altes > » Had'ii Choudja ed Dowleh, commanda » de VEtat d'Azerbeidjan, s'accrochero ît " ?aX pal's cîe s-a reàingote pour punir T » héran, et ceci occasionnera simpleme: [ » ^ déplacement de un ou deux mois - » Son Altesse pour supprimer les corps i: 5- » lects de ces constitutionnels et nettoy ;L » la place... » p Ce héros redoutable n'était autrefo qn'un chef de bande exploitant la régio Par la grâce des Russes qui le protéger il continue ses exactions comme gouve •- Mur général, et il réalise à Tauris, , . tfue le Keutchoukthon mongol a réussi vi 11 a-vis de la Chine. La Russie et Choud'ja ed Dowleh sont e -i ce moment occupés -à -faire de l'Azerbeidja e una nouvelle Mongolie. La séparation \ en s'accentuant chaque jour. Le Tovf, p- parle déjà do VEtat d'Azerbeidjan. C'est u - indice sérieux des tendances qui commei cent (i se manifester dans le Caucase ne ^ san. s Et les Russes hâteront les choses poi pouvoir régler eux-mêmes les difficultés qi s les Allemands vont soulever. Un sérieux incident est déjà survenu propos d'une mine de charbon se trouvai dans la zone du chemin de fer Djulfa-Tai ris Cette mine avait été reprise par h Alkuiandis avant l'octroi de la concessio e de la ligne. ? , Les Russes ont eu recours à leur prooèti brutal — cosaques et drapeau russe — apri s qu un Allemand avait, d'ans son droit ci r propriétaire in-violal/re, io»sé d'importa*!? un délégué du consul russe venu pour faiï c évacuer les lieux. Ce n'est qu'urne dispute croit-on ! Mai !- les plus légères disputes ont parfois de gn ves conséquences. e Tous ces faits sont critiqués et relevé - par le journal Impartial avec un espr d indépendance et de tolérance inconnu iu: s qu a ces jours en Perse, il répond chaqu e lois aux attaques que le Rad, VArchad c r l'/ra/î Emrouzé font contre le travail d régénération entrepris par les Belges et le '- Suédois. a Et ces ''Européens ont fort à faire, car le e grands personnages continuent â entrave - leur mission en posant des actes réellemer révoltants. s A Rescht, le gouverneur fait torturer u j paysan qui a osé payer ses contribution s ; a 1 agent, financier belge. Dans le Khoras i san, jle gouverneur désorganise la sur [ veillance des routes, enfin à Kashan, ui - ; vieux notable qui avait refusé de partiel - : per aux vols du gouverneur, est frapp t de verges épineuses trempées dans d 2 1 eau. Chaque fois qne les bourreaux ra lentissaient, le gouverneur les menaçai - d'une peine semblable, pendant que le fil de la victime baisait les mains du nions tre et offrait de prendre la place de soi - père. Le supplice dura six heures. Quam le vieur Hadji ne fut plus qu'une loqu - humaine, il fut reconduit chez lui, où i s agonisa pendant un mois. J Le gouverneur criminel a été destitué 3 I Rien de plus. C'est un grand personnage s i très influent. Il faut le ménager. Vous voyez où l'on en est dans le pay de la soie et des roses. Quelques itoommes — ils sont au plu deux ou trois cents — continuent sur c beau pays, le régime de terreur et d'or pression établi par leurs ancêtres. C'est leur dernier effort. Bientôt, ils n pourront plus s'appuyer sur les nomade domptés et les brigands supprimés par 1 gendarmerie. leur tour, ils digpara' •- tr'ont sous la nouvelle vague populair à- qui se prépare et s'annonce au loin... s A moins que les Turcomans ne redescer i- dent vers Téhéran avec l'encien shal s Celui-ci, que l'on croit à Rerlin ou à S e Pétersbcurg, serait déjà chez les Yomouth: à Turkmènes sauvages dont les hordes a tendent le printemps pour reconduire it Téhéran et le replacer sur le trône, 1 e descendant des Kadjars. Cela promet d x beaux massacres ! ■s -Et c'est malheureux pour un pays qi e pourrait être, si heureux. s En Belgique !8 Le ministère is II est à peu près certain que M. Van t Vyvere remplacera M. Levie aux financ i- et que M. Ségers prendra les chemins < r- fer qu'il ajoutera à la marine et aux poste De cette façon, M. de Broquevillé écha a pera aux reproches dvs droitiers qui co i. voitaient le portefeuille de M. Levie. u On ajfinit.c que M. Van de Vyvere n'e I3-: Pfts absolument plongé dans la joie. Il plaisait aux travaux publies, on l'a envo; au railway et, maintenant epfil est que Lr que peu au courant de son administratio s* on le prie de se rendre aux finances. Au début il a protesté, mais op lui a 2S bien dit et redit que c'était très' flatteu s, qu'il a fini par cédée, Combien de îpois rester-a-t-il à la tête du e- Trésor 1 e- Ne de.viendra^t-il pas ministre de ia guerre ou eles affaires étrangères dans i c- an ! Que l'on s'étonne, après cela, si no1 a- avons eu le désarroi des chemins de fer... >r Une défaite flamingante 0- L'Indépendance Belge considère le vo 1- de l'amendement du gouvernement dans i- question des langues, comme une défai flamingante. Il est certain Tue Je princii is du choix de la langue par le père de fa.mil :A 1-, amnnW/. MUi. ,,,,.01. n .• ra- tion ? Des réserves s'imposaient et elles < été faites. Le Sénat ne pourrait-il rent in- môme le texte plus précis. de Cela dit on doit reconnaître avec 1 '/«< la pendance que pour la première l'ois depi 3a- 1883 on réagit en Belgique contre la cc -.e_ trainte linguistique et on marepie la t< [e3 dance ià un, retour au principe de la berté. La possibilité du maintien d'un ( ix_ seignement en langue française dans ! ^ provinces flamandes résulte de la loi, à condition que les sociétés amies de la c" ;a_ ture française veillent à ce qu'elle soit ri al pectée. et II est certain que le texte se prête à fausses interprétations que des circulai! es ministérielles, plus tard, auront à rectifi< ,r_ à moins que le Sénat n'agisse. î*e Au Conseil colonial 6- Le conseil colonial s'est réuni same :e; après-midi, sous la présidence de M. G U1 lopin, remplaçant le ministre des colonie el indisposé. a- Le conseil a approuvé un projet tendu a attribuer à l'American Presbyteru la Congo Mission un terrain situé à Lue'! (Kassaï). Cette mission désire établir i lazaret pour trypanosés et a choisi comn lr emplacement un terrain d'une superlic de 1 hectare 81 ares, situé sur la rr 0- droite du Luapula, à 3.030 mètres de le circonscription urbaine de Luebo. a- Lo conseil a approuvé également un pr 50 jet de décret relatif à l'attribution de pe u mis spéciaux d© recherches minières c it Katanga. n é- U a commencé l'examen d'un projet co it cernant l'interdiction de l'exportation d' a caoutchoucs frelatés et impurs, confovm 1- nient à l'ordonnance prise en septemb; îr dernier par le gouverneur général. Lo m nistre étant absent, la discussion a été r is mise à une prochaine séance. i. t, iP-9*' i ■ îe La Propagande Libérais a A OUGREE-SCLESSIN a L'Association des Libéraux Unis d'Oi , gree-Sclessin, commençait jeudi la séri des conférences de projjagande libérale e vue des élections de mai prochain. La pr< mière séance a été présidée par SM. Gielei vice-president. Présentant l'orateur en quelques mot heureux, il a accordé la parole à -Mi. J.-E Roland qui avait bien voulu accepter d'e? , poser le passé du parti libéral, it i ^ U1?e fa??n riette, claire et précise, 1 eiévoué conférencier â, pendant une heure rappelé toutes les grandes réformes réal: _ sôes par le parti libéral pendant les 27 ai: nees qu'il a détenu le pouvoir, .à divers ii: tervalles. Toutes ces réformes avaient u ^ caractère démocratique indéniable, elle - tendaient à, la disparition des privilège et étaient élaboi'ées en faveur des classe ^ laborieuses. e ,11 fElut rappeler qu'en 1883, le ministèr userai appelait aux urnes .100.000 électeur nouveaux par la création des certificats d capacité et, il est bon de le dire aussi c'e tait llà un excellent moyen, d'arriver au S ^ U. éclairé. Avec l'orateur, disons -oue l'œuvre si fé p çonde du parti libéra] est inconnue d'ui trop grand nombre d'électeurs, que soi programme est vraiment trop dénaturé pa. ^ ses adversaires et qu'il serait utile de le faire apprécier partout, jusque dans le moindres bourgs. ® M. Roland est vivement applaudi M. Hubin donne alors lecture de la dé L claration faite mercredi à la Chambre de représentants par M. Van Marcke, le vail lant eleputé de Liège, au nom de la gauchi liberale et fait acclamer l'ordre du jou suivant qui est ensuite voté à l'unanimité " « L'assemblée, réunie le 19 février 1D1 par l'Association des libéraux unis d'Où i §réc-Sclessin, à l'occasion de la confèrent ; de M. Roland sur le passé du parti li - beral ; ; Après avoir entendu la lecture de la pro testation faite la veille, à la Chambre de; 5 représentants, par M. Van Marcke, au non - de la gauche libérale, contre l'irritant pro 1 jet de loi scolaire ; 3 Félicite les mandataires libéraux de leu - attitude énergique ; Proteste à nouveau contre une loi anti constitutionnelle et anti-patriotique fait uniquement en faveur d'un parti. » [ Les Conférences Q — ° Au Touring Club de Belgique Samedi soir, le major d'état-major, M s £?.n*:a'ne'. A1 à la Salle Académique d ^ 1 Université une conférence sur les natic nalité"s balkaniques à la sortie de la guerr e de 1913. Le major Fontaine ne nous noir inconnu. Il occupe dans l'-aa'^ée comm chef de section de l'état-D>âjôr '°énéra :: 3 So» d i, ! if."'}!1 a 1 ,cole. ùe l^uerre et l'initir " i apporta deiTAièrement encore h 1)10P0S du détouirnernent des grands e: e press et de >a question du barrage d e sonnalit^011 a l'attention sur sa pe li ^ -'i-nssi» la causerie annoncée par cet én i ai ^,"armant conférencier avait-elle att re àJa Salle Académique un public des pli 9 nombreux. Les aueiiteurs ont pu ainsi, durant tou: une soirée, et tout en bénéficiant d'u confort c[iui'on ne trouve pas toujours e voyage, faire une grande randonnée à tr; vers la péninsule balkanique et tout sp cialement parmi les pays qui furent : théâtre de la dernière guerre, le Avant de nous détailler les péripéties c |s ses pérégrinations, le conférencier nous lQ donné un état actuel des Balkans, la pa s, signée : le grand pmpire ottoman a é [>- réduit à ^ une lamentable déconfiture. I i- partage s'est fait entre les petites nation les grandes puissances ne s'en sont p; st préoccupées. >e II est vrai, dit le conférencier, qu'c 'e s'est uniquement occupé de la Maoédoin i- si l'Arménie avait été en jeu, la Russ n, n'aurait pas manqué d'intervenir car . perte de l'Arménie entraînait pour elle uî s1 j)erte d'influence dans la Mésopotamie, ' Syrie et l'Arabie. Afin de mieux connaître la mentalit - des peuples qui prirent part à la derniè , guerre, M. Fontaine nous fit visiter ch * cun d'eux. Nous débarquâmes à Belgrad chez leJs Serbes et fîmes par voie ferré un voyage plein de perspectives ébloui santés. La ville de Belgrade nous fut rév lée, nous pûmes même considérer dai cette capital des soldats serbes en tem , c\e. .campagne, prêts à se rendre sur la théâtre des hostilités. Nous passons e te suite chez les Roumains et chez les Ri >e gares. le Andrinople retient particulièrement r »nt tons avec l'aimable conférencier, les Bul-ire gares viennent d'abandonner la ville re-prise par les Turcs. Elle présente des as-if- pects lamentables, les merveilleuses mos-ns quées ont été incendiées. Les scènes de pil-n- lage efui eurent lieu dans ces temples déni- truits nous donnent l'occasion d'entendre li- narrer par le conférencier des épisodes de n- répression terribles. es Enfin Constantinople s'offre à nous, et la c'est au sein de ce pays des coupoles et des il- minarets que nous allons trouver toutes ;s- les richesses chères au peuple d'Orient. Nous visitons les mosquées, excursionnons ie vers Scutari, arrivons vers les ports de la es mer Egée. Nous sommes dans la région îr, contestée, nous y rencontrons des habitants de toutes les nationalités, c'est un véritable agrégat de peuplades diverses. Nous terminons cet émouvant voyage 11 par la visite de Salonique et d'Athènes. a" M. Fontaine insiste ici sur l'extension et s> l'importance que vont prendre Lo Pirée et Athènes avec les nouveaux travaux de voie , ferrée qui doivent relier ces deux villes à 11 la cité de Salonique. Avec les grands ex->0 press qui sillonneront la France, la Bel-lH gique, la Hollande, la Russie et l'Allema-f6 gne, la Grèce est appelée à retrouver une° ie prospérité étonnante qui sera le digne pen-re dant de celle qu'elle avait jadis au temps a des Périclès. C'est sur une vue rétrospective des chefs-d'œuvre antiques que se termine cette con-r" l'érence si riche en aperçus et si verveuse-u ment exposée. i- — — ,m ; Chronique Locale LA JOURNEE Divianche M février} 53e jour de Vannée, a Ch. St-Pierre, * Lever du soleil, 6\M, coucher, 17.10. Lever de la lune 6.08, coucher, 14.12. CONFERENCES t_ Ecole d'Horticulture. --- Jardin d'/iccli- 2 matation, lo heures et demie, cours de cul-q tare maraîchère par M. Straps, EXPOSITIONS i, Salle du «Journal de Liège». — De 10 à 1 et de 2 à 6' h., exposition des œuvres de s Mme Marie Molitort peintre, et de M. E. de Breemacker, sculpteur, visible jusqu'au - 22 février inclus. Salle des Chiroux. — De 9 à 7 h., expo-e silion de l'Association des Ingénieurs, vi-, sible jusqu'au 23 février. Œuvre des Artistes. — Exposition des œu- - vres du peintre Auguste Donnay, visible - jusqu'au 22 février inclus. 1 Au Cercle des Beaux-Arts, boulevard de s la Sauvenière. — Dr. 10 à 1 heure et de i s à C> ï-.eurçs Exposition d-.. œuvres d-' M. s C. Jacquet, de Mlle E. Fallize, peintres, cl de M. J. Geleyn, sculpteur. Visible jusqu'au 3 5 mars. THEATRES Théâtre Royal. — En matinée, à 1 S/i h., Boccace. Le soir, à G 1/2, heures : Lakmé et La Petite Bohême. x Théâtre du Gymnase. — En matinée, « 2 l heures ; Le commissaire est bon enfant t, et Francillon. Le soir, à 7 heures : Francillon et l'En-j fant du Miracle. Théâtre de la Renaissance. — En matinée, à 2 1/2 heures, et le soir, ;à S 1/2 h., La Demoiselle de Magasin. 5 Pavillon de Flore. — A 2 h., en matinée, _ et le soir à S li., Titine est bizée. 1 Théâtre communal wallon. — 7 heures : J. L'Onê d'adjint ; Grand'pére Baithazar intermède, Artisse. MUSICS-HALLS ET CINEMA8 ; Cinéma. Royal (Régina). — Music-Hall-; cinéma. Spectacle permanent. Cinéma Pathé. — Tous les soirs à huit heures, cinématographe. ; les jeudi et di-; manche, matinée à 3 heures. i REUNIONS ET FETES DIVERSES Palais de Glacti. — Patinage sur glace de 10 à 12 112, de U 1/2 à 1S 1Ï2, du 20 à ? 23 1J2 heures. Société Franklin. — 3 heures. — Mali- - née artistique et littéraire. î Société générale des Voyageurs de commerce de Liège. — 9 h. 30, Hôtel Central. Assemblee générale. Caveau Lie>geois. place Cockerill. — 4 h'.. Assemblée générale. Salle des Comtes de Méan. — 2 heures. Bal paré el travesti de C Intégrante. • EPHEMERIDE Si cc vent a jeté sur les cartrcaux de la l serre la grande cheminée de ztnc el quelques ardoises, s'il a fait toute la nuit cla-t quer la porte du grenier et s'il a secoué e les fenêtres de la chamkrc. à coucher ; si quelque part il a renversé' une roulotte hi-é vernanl au coin d'un bois et arraché le chaume moisi d'une pauvre maison ; s'il a à fait pleurer sur les galets les malheur eu- > ses femmes de pêcheurs martyrisées par x Théodore Bolrel, s'il a brisé les ailes des > oiseaux marins et fait capoter un ou deux aviateurs. ce vent reste quand même notre [. ami, parce qu'il nous apporte, je ne sais [. de quel point de l'horizon, des images ;S d'ailleurs. Le vent est un admirable agent inter- e national ; mieux que les timbres-poste, n mieux que les cartes postales illustrées, il n nous enseigne la géographie. Ecoutez celui-ci qui donne le la dans les i. fils du téléphone : c'est le vent qui fait q tourner les moulins à pompe des étangs hollandais, ou bien celui qui évapore les e eaux dans les marais salins où les pyra- a mides de sel sont si blanches qu'elles don- x nent l'ophtalmie à qui trop longtemps les ■q regarde. C'est le vent qui change les voiles jG sur les beaux navires chargés d'épices et gf d'oiseaux des îles. C'est, le vent qui secoue 1^ comme une chevelure brune la fumée des volcans indiens au-dessus des archipels de n palmiers et de pagodes. C'est le vent qui e gêne le chasseur dans la jungle et couche i q comme des blés les arbres des Philippines. |a C'est le vent qui agile, gracieuse et molle, ie la longue queue du cerf-volant chinois, el, la devant la montagne pointue, penche la voile armée de bambous de la jonque japo- é naise où la fille de Madame Chrysanthème ré laisse dans le flot vert pendre sa petite a_ main d'ivoire. Cf Compère Guilleri. s- é- Le temps. — Et rien de tout ceci is n'était prélvu, ni la pluie, ni le vent. Et îe Mathieu Laensbergh qui en était resté ù le des brouillards, 110 prétend nous assurer n- un changement de temps que dans trois il- jours : beau et froid ! Mais nous qui nous souvenons du temps 0- passé, 110U6 notons oue c'esi hien 1A m

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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