Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

2788 0
24 februari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 24 Februari. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3n20c4tg00/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Mardi 24 Février 1914 UN NUMERO CINQ CENT! MES Mardi 24 Février 1914 Franco en Belgique Un an : ïb » » 6 mois i 8 fr. » » 3 mois : 4 fr„ Franco en Hoiiande Un an ; 22 îr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE Annonças, « 0 h %ne, S© eaat. Réclames, r. , , „ » 40 cent Faits divers. 0 . 0 a> 1 frane Réparations judiciaires * 3 franci Snformations financières » 3 francs A. vis de sociétés i« petite %s;, 3(1 cent êrni ssions, o , 0 a » 1 frane RÉDACTION. TÉLÉPHONE 917 FEOriLE POLITIQUE, LÏTTEB&iftfe ET COMMERCIALE. - FONDEE £S 084 RÉDACTION ET ADMINISTRATION * BOULEVARD DE LA SAWEMÈRE, 25 ÉTRANGER FRANCE A la Chambre Paris, 23. — La Chambre continue au iourd'liui la discussion de l'interpellatior sur l'état sanitaire de l'armée. La salle :t les tribunes sont combles. M. Denis, député et maire de Toul, rap->orte le propos d'un médecin major disant que les épidémies eussent sévi même ;'il n'y avait eu que deux classes et pas rois. (Exclamations et bruit à gauche). M. Denis die, que dans l'ensemble la lasse de 1913 a été moins atteinte que la •lasse de 1912. L'orateur compte sur la sollicitude (lu iervico de santé, suffisamment renforcé et ,ur l'efficacité des mesures prescrites pai e ministre aiin d'améliorer les conditions 'hygiène des casernes, pour conjurai- la :rise actuelle ei on éviter le retour. (Vifs pplaudissements au centre et sur divers unes à gauche). M. Noulens, ministre de la guerre, pre-ant à son tour la parole, déclare que l'ad-ninistration de la guerre n'a rien à ca-her de la vérité. Le ministre expose que, sans doute, la ituation a été aggravée par l'hiver rigou-eux et par les épidémies qui ont frappé ussi nos voisins, mais il ajoute qu'il y a our nous des causes propres : d'abord insuffisante sélection des conscrits. (Ap-laudiçsements à, l'extrôme-gauche et sur ivers bancs à gauche. MM. Caillaux et iviani applaudissent.) M. Noulens dit que cependant en 1913 jjîiffie en 1912, les effectifs auraient été iffisants pour permettre aux conseils de ïvision de se montrer sévères. •M. Etienne, interrompant, dit que les inductions du gouvernement indiquaient de içon tirés '^précise que les cfcnsflils da-îient opérer la sélection la plus rigou-îusc. (L'extrême gauche proteste contre s paroles de M. Etienne). .M* Noulens reconnaît très volontiers que gouvernement précédent et le Parlement ît eu le souci d'une sélection très sévère ais il ajoute que leurs intentions et leur )lonté n'ont pas ct.é suivies par les con-iils de révision. Il faudra, dit le ministre, •ganiser un système pratique pour limi-r les effectifs jusqu'au point nécessaire à, Luvegarder la santé des hommes. (Applau-ssements).Le ministre constate qu'au dernier mo-ent l'armée a eu à recevoir 235.COû homes au lieu des 1%.000 prévus. (iMiou'ye-ent).Le ministre déclare qu'en raison des dif-■uités cocsid6racles qu'elle a rencontré; s, administration de la guerre est arrivée non à des résultats parfaits, du moins îx résultats les plus favorables. Le ministre expose que d'accord aA'Oc le rvico de santé, on"a desserré les "soldats, partout où il " avait encombrement, on multiplié les mesures de désinfection, on ajourné des appels de réserve, on a ac-,rdé largement des congés de convales-nce aux soldats dont l'état était inquié-nt.Les directeurs du service de santé pour-nt visiter les casernes sans prévenir les eZs de corps. (Applaudissements 'à gau-,e et à l'extrême-gauche). Le ministre promet de donner des ins-jetions pour que les conseils de revision montrent plus rigoureux et pour que i chefs de corps n'infligent pas aux sol-,ts des efforts brusques, mais qu'ils les uquent par efforts progressifs. La clôture est votée à mains levées à la esqu'unanimité. M. Doumergue dit qu'il accepte le prin-)e de l'enquête parce qu'il est de nature faire réussir des efforts faits par le gou-rnement pour rassurer le pays. La proposition d'enquête de M. Ferry, act ptée par le gouvernement, exprime la nfiance dans le gouvernement et tend à arger îa commission d'hygiène de pour-ivre 1 enquête d'accord avec le gouvernant.Slle est admise par 385 voix contre 25. Séance levée. La détente parlementaire qui a abouti vote do l'enquête fut provoquée par e conférence-'importante tenue ce matin ministère des finances, entre MM. Cail-iX, Doumergue, Viviani, Renoult, Malvy plusieurs députés de gauche. réunion a considéré qu'une crise mi-iteriolie aurait, à, la veille des élections, s conséquences déplorables et que la ijorité républicaine devait l'éviter. Dn reconnut que le débat pourrait se ■miner par l'acceptation de l'enquête, à ndition que celle-ci ne mit pas en cause principe même le la loi de 3 ans. Un cuirassa échoué foulon, 23. — Le croiseur cuirassé Wal-ck-Rou?scau s'est échoué légèrement la it dernière dans une rade abritée du lie Juan. La situation du navire ne pré-nte aucune gravité. On espère» le re-ïttre à flot dans la matinée. Les remorqueurs Travail et Goliath font Lite pour le golfe Juan. Un autre remer-cur est tenu sous pression. "'est sous l'effet de 1a violente tempête -Hu. ;; ait que le Waldeck-Rousseau, chas-hjr S'ïij: f»es ancres, a été poussé vers la [e' et o'ejst èc^ué. > départ des o'iï$£s:u0a albanais VValdenbourg (Saxe), ëà. - La déiéga-n albanaise partira ce soir, à 8 heures, r la voie de Dresde pour Vienne où elle .;;vera demain à S heures du matin. et la reine d'Albanie resteront en-rç1 fcl'<^|yj|^ies jours. AXSW-fEURE , Winston g^rçhijl hydravion Portsmouth, 23. M. Winston (Churchill traversé ce matin le Soient en hydra-m.inculpation d'espionnage Loti.oicx; $3- — Le nommé Frédéric Gould sa 'femifjê, Maud Gould, ont comparu matin devant le juge d'e Bowstreet sous icujpàtion d'espionnage. La femme a été arrêtée à Charring Cross :-v après-midi, dans le train continental. Lin inspecteur de la sûreté a. déposé que femme avait sur elle un billet de re-.ir è Ostende. Après son arrestation, il trouvé dans le wagon trois enveloppes ntenant des documents relatifs à la maie anglaise. En arrivant à Bowstreet, la «me o laissé tomber des pièces sur les-elles était inscrit le nom de Petcrsen. L'inspecteur se rendit ensuite dans une xi son du faubourg de Southfield où il a rèté le nommé Gould. En procédant à ie perquisition dans la maison, il a dé-uvert plusieurs documents relatifs à la arme anglaise. Le juge ayant demandé aux accusés a qu'ils avaient à dire, la femme a déclaré ne pas connaître le contenu des enveloppes ' Elle a ajouté qu'elle se rendait à Ostende et de là à Bruxelles. Gould a déclaré également que la femme ignorait la nature de sa mission. Ce dernier serait sujet anglais, exerçant la profession de marchand de cigares. Le juge de Bow Street a renvoyé à mer. credi la suite des débats. Sauvetage des naufragés du <( Mexico Londres, 23. — Les dix survivants de la goeletto Mexico, qui se trouvaient sur une île, ont été sauvés par un remorqueur et deux canots de sauvetage et sont en sûreté. AUTRICHE Explosion dans un évôchC Budapesth, 23. — Une explosion de dynamite s'est produite à Debrëczin à la secrétaire de l'évoque catho&riue grec Myklossy. Cinq personnes ont été tuées, parmi lesquelles figurent le vicaire et le secrétaire de l'é'vêohé. L'évoque Myklossy - a échappé par un heureux hasard au danger et n'a pas été blessé. La fille du vicaire a eu un accès de folie en apprenant l'horrible mort de son père. On suppose que l'explosion est due à un attentat contre l'évoque, narce que la création de l'évêché catholique grec a eu lieu il y a un an seulement et a été mal accueillie par une -grande partie de la population protestante, mais on ne sait encore rien de certain. Une enquête a été ouverte immédiatement.ROUMANIE La roine Elisabeth opérée Bucharest, 23. — La Reine Elisabeth, qui avait l'œil gauche atteint de la cataracte, a été opérée par le professeur Landolt. L'opération a parfaitement réussi. L'état de santé de la Reine est tout à fait normal.SERIÎIE Les pertes dos deux guerres Belgrade, 23. — La Skoupchtina discute le projet de loi touchant l'assistance à donner aux invalides des campagnes récentes. Le ministre de la guerre expose qu'on ne pourra avoir de données exactes sur le nombre des personnes ayant droit à des secours que lorsque seront terminées les enquêtes officielles à ce sujet. Les pertes subies par les Serbes dans les deux dernières guerres, ajoute-il, s'élèvent, d'après les renseignements recueillis jusqu'ici, à. environ 20.00G morts et 43.000 bles-j ses. La Skoupchtina adopte en. première lecture le projet de loi par 105 voix contre 1. ALBANIE Les Grccs récalcitrants Paris, 23. — Une dépêche de Janina au Temps dit que d'après des informations sur la réunion qui vient d'avoir lieu sous la présidence de trois métropolites à Argy-rocastro, on a décidé la résistance à outrance.ETATS-UNIS- Peary veut aller au pOie Sud New-York, 22. — Le commandant Peary, qui a découvert le pôle Nord ,tourne maintenant son attention vers le pôle Sud. 11 propose de créer au pôle Sud une station permanente d'observations scientifiques. L'œuvre d'exploration antarctique, dit-il n'est pas encore terminée. » Au sud-est du cap Horn, il y a une grande échancrure dans le continent antarctique connue se us le nom de mer de Weculel. » L'extrême Nord de cette mer doit être plu? proche du pôle Sud que celui de la mer de Ross, d'où Amundsen et Scott ont fait leurs excursions couronnées de succès. Toute la région de la mer de Weddel qui tombe sous la sphère d'influence américaine est presque inconnue, et son exploration pourrait bien donner dés résultats surprenants. » L'étude topographi-que de toute la périphérie du continent antarctique, conclut Peary, serait une œuvre digne des savants d'une grande nation. MEXi;|UE L'exécution l'Anglais Benton El Pao, 22. — «Je vous condamne, William Benton, à être fusillé pour avoir attenté contre les jours du général Francisco Villa. Que Dieu accorde le repos à votre âme. » .Telle a été la sentence prononcée par le général Sidel Avila, président de la cour martiale, réunie le 17 février dernier, à Ciu-dad-Juarez.On annonce de plus, entre autres incidents, que cinq hommes, qui se trouvaient, dit-on, dans l'antichambre conduisant au bureau du général Villa, lorsqu'eut lieu la soi-disant altercation entre le général et M. Benton, ont disparu mystérieusement, sans qu'il soit possible de retrouver leur trace. Villa a dû, dit-on, les emmener avec lui sur le champ de bataille, où il les a fait mettre à mort. Il a voulu ainsi éviter qu'on reconstitue la trace des événements au cours desquels Benton a trouvé la mort. Deux de ces hommes sont Anglais : MM. Curtis et Lawrence. Baucn, employé de chemins de fer, Américain,a également disparu. Sa famille et ses amis- assurent qu'il a été fusillé. Ce n'est qu'hier que le public a connu tous les détails se rapportant à l'exécution de Benton. A peine l'inculpé eut-il été introduit devant le tribunal, que le capitaine Mariano Taméz, délégué à cet effet, lui signifia la procédure adoptée en temps de guerre et prit l'engagement de le défendre du mieux qu'il pourrait. Peu après, on appela les témoins, le com-JnKiudant! Banvi'l" 9;t l'ingénieur Farias. Invité à s'expliquer sur l'affaire, Benton parla comme suit : « J'étais venu au petit matin trouver le général Villa, pour lui dire que les révolutionnaires ou des partis de brigands avaient causé de grands dégâts à mon ranch Los-Remedios — sahotant tout ce ou'ils trouvaient et enlevant le bétail. Le général Villa me reprocha d'avoir donné la main aux fédéraux ; il me fit part de son désir de me voir quitter le'pays,quitte à m'indemniscr en conséquence. .Te répondis au général que cela n'était pas juste. » Je lui dis d'a.utres choses qui lui déplurent, mais je n'avais nullement l'intention de faire du mal au général ; je le lui fis du reste observer à plusieurs reprises. Je n'ai jamais eu aucune arme. » Je déclarai enfin qu'indifférent à la politique du pays, je n'avais jhmais rien eu à faire avec Iiuerta ou avec les rou-! ges ». Suivit la déposition du commandant Ben-! ela : <( Benton vint dans la matinée trouver le général Villa. Il formula des plaintes, dit que les rebelles avaient pillé sa ferme. » 11 a répondu qu'il n'aurait pas du franchir la frontière pour apporter son aide à l'ennemi, fournissant à* celui-ci des renseignements sur le mouvement des troupes, entretenant des rapports très étroits avec les chefs -rouges, qualifiant les constitutionnels de rebelles et de bandits. » Comme vous êtds étranger, termina le général Villa, vos biens n'ont pas été confisque^, mais nous vous interdirons de revenir en territoire mexicain, où vous embarrasse/. la République comme perturbateur de l'ordre et de la paix. » LA-dessus, Benton usa d'un langage très violent, disant qu'on ne pouvait l'obliger à rester en dehors du Mexique, abandonnant ses biens au pillage et aux déprédations. Il ojouta qu'il était aussi bravo que le général et sortit aussi un revolver qui se trouvait dans l'anTerel-poche de son pantalon. Le général était sur ses gardes. 11 se porta vers lui d'un bond, it; frappa d'uno main, tandis que les personnes présentes se rapprochaient de Benton pour l'empêcher de 2tecourijr à des moyens violents. » L'arrestation ordonnée aussitôt, eut lieu sans retard. Los enquêtes ouvertes presque immédiatement .'prouvèrent que Benton était non seulement l'ennemi des constitutionnalisteg, mais encore qu'il soutenait les fédéraux moralement et matériellement.» J'étais auprès .du général lorsque l'agression eut lieu. Heureusement qu'une garde et un certain nombre d'amis étaient la, autrement un étranger eût pu assassiner notre chef. » Ces explications étant jugées suffisantes, Ben ton, accusé : 1° d'avoir insul.éi le général Villa : 2° d'avoir attenté A ses joui s ; 3° d'avoir fourni des renseignements à l'ennemi ; 4° d'avoir prêté A la -édition aide pécuniaire et autre; 5° d'avoir enfin, grâce à ce concours si marqué, troublé la tranquillité publique, a été condamné à mort. Dans la défense, le capitaine Tamez avait demandé un emprisonnement de dix i ans, mais on ne tint aucun comote ele ses i réclamations. Los témoins disparus Washington, 23. — On annonce que l'api- ; t bassadeur d'Angleterre aurait demandé | qu'on procède >à une enquête au sujet de ; la disparition des citoyens anglais La.v-I ronce et Curtiss, qui sont allés à Juarez . pour chercher leur ami. M. Benton. ! Lo Président Wilson et iM. Bryan, secré-1 taire d'Etat aux affaires étrangères, ont j eu hier une conférence au sujet de l'affaire Benton. Ces hommes d'Etat n'ont fait au-| cu.r.e déclaration sur leur entretien. j Les amis de M. Benton ont commencé des démarches en vue d'obtenir qu'on leur rc-' mette le corps, afin que l'on puisse procé-i der à un examen du cadavre de façon à ! constater la manière dont M. Benton est i mort. i M. Edwards, consul américain à Juarez, ' , a reçu une dépêche du général Villa an-• nonçant que les quinze Américains man-| quants pour lesquels om> a fait des rocher- ; j ches, sont probablement des recrues amé-; ricaines dont le général Villa a refusé le 1 « concours et que l'on a renvoyées à Juarez. j Le consul américain ajoute que l'on n'a ' aucune nouvelle de MM. Lawrence et Cur-j tiss. j Projet de scissisn | I New-York, 23. — Les nouvelles de C'ni- ' i huahua signalent un bruit persistant sui- ■ vant lequel on songerait à établir une non- • velle République dans le Nord du Mexi- : crue. Les initiateurs de ce mouvement se- . ! raient actuellement en train d'achever leur plan. ; Les chefs rebelles déclarent que ce sont ces projets qui retardent l'attaque de Tor-reon.Los généraux Carrenza et Villa déclarent . qu'ils n'-ont d'autre but oue de provoquer i la chute du général Huerta. La nouvelle République engloberait les ' Efnts de Sonora, Chihuahua, Coaiïuila, • Nuevaleon, Tamaulipas et peut-être de Si- : naloa. i j i Londres, 23. — Chambre des Communes. ! — M. Ackla.r.d déclare que le gouvernement ' a do fréquentes communications avec les ! gouvernements américain et mexicain afin ! cie protéger la vie et les biens des sujets ! anglais a Mexico. Mais il ajoute que les j combats continuent au Mexique et causent : naturellement un très grand préjudice aux I ; intérêts commerciaux anglais. Cet état de choses fait l'objet des plus | grand-es préoccupations du gouvernement. | Nous désirons sincèrement voir s'accomplir la pacification du Mexique, poursuit M. Ackland, mais il est impossible de réaliser cette pacification par une intervention anglaise et nous n'avons pas l'intention de ;aire une tentative cle cette nature, tentative qui serait inutile et impolitique. Sir Edward Groy fait une longue déclaration au sujet de la mort de M. Benton. M. Bryan, tout en repoussant toute responsabilité pour les actes du général Villa, a déclaré que le consul américain prenait tous les renseignements possibles. Ensuite, M. Bryan a informé l'ambassadeur que M. Benton avait été jugé par un conseil de guerre et fusillé pour avoir tenté d'assas-smov le général Villa. M. Bryan a exprimé ses profonds regrets. Sir Edward Grey explique que le fait qu'il communique avec les Etats-Unis ne signifie pas que les Etats-Unis auraient quelque responsabilité, mais que la diplomatie seule peut découvrir la vérité et obtenir justice. Sir Edward Grey est toujours en communication ^ avec M. Spring Rice au sujet des démarches à faire en vue des futures elemandes de uenseignements et au sujet des Anglais Lawrence et Curtiss. Répondant à une question qui lui est posée au sujet de projet de tunnel sous la Manche, M. Asquith dit que l'enquête qu'il avait provoquée au mois d'août, dernier n'est pas encore terminée et qu'il convient d'eu attendre les conclusions. -X* Londres, 23. — Un biplan militaire, piloté par un civil et portant un passager, est tombé ce matin près de Chester. Le passager a été tué et le pilote grièvement blessé. ! L'appareil est en partie détruit. Douai. 23. — Le conseil national des mineurs de houille du fond a lancé un manifeste dans lequel il déclare accepter la loi de 8 heures et la loi des retraites, malgré leur imperfection, et maintenir ses revendications pour l'avenir. Le cemseil estime que les mineurs du Centre et du Midi ont été grossièrement trompés.-X- Nice, 23. — Le Waldeck-Roùsseau se serait enfoui de trois mètres environ dans la vase et les algues, mais on confirme que sa position n'est pas dangereuse. "A" Decazeville, 23. — Le chômage est complet dans les mines de Commentry et de Fourchambault. ■axsjeauïyçataMfo'i'ijji aijiiWMMMàBBKtgaaaigrwrriinrnMOMi LÀ JLXT4PikSiîlO.N bans une lettre ouverte à l'Indépendance M. Lucien Anspach s'occupe de la situation des libéraux liégeois, qu'il ne connaît d'ailleurs qu'imparfaitement. C'est ainsi qu'il attribue, aux progressistes l'initiative île Vidée du cartel par juxtaposition qui leur lut proposé, dès le 17 septembre, par le Comité de l'Association libéral e et repoussé par le Comité progressiste par lettre datée du 4 octobre. M. Anspach, qui retarde un peu, discute (a formule Jennissen, votée à l'aveuglette par L'assemblée progressiste cl immédiatement lâchée par r Express et par le Comité progressiste, à la tuile des critiques du Journal de Liège. Il propose de l'amender de la façon suivante : Si néanmoins l'on envisage cette hypo-i thèse, il faut tenir compte de ce fait qu'en ! tout cas un grand nombre d'électeur! noirciront la case de tête. Ce seront ceux qui ne saisiront pas l'importance du différend qu'impliquent les deux formules présentées par les Associations rivales. Or, tous ces votes de tète augmentent les chances du second candidat au détriment du troisième. Mais admettons, si vous le voulez, qu'il n'y ait aucun vote de tête, et que tous les électeurs qui donneront leurs voix aux libéraux aient pris parti pour l'une ou l'autre formule et repoussent la formule opposée. En ce cas, il sera, très facile de demander aux partisans de l'Association libérale de répartir leurs voLx « sur ses deux premier., candidats >-. Et ceci m'amène a rappeler qu'on a souvent reproché à notre système électoral de ne laisser aucune liberté à l'électeur. Les Associations liégeoises ont une admirable occasion do remédier à cet inconvénient et de procéder à une consultation de l'opi- , nion libérale. Il leur suffira, pour atteindre ce but, de ' présenter leur Ûste unique ch demandant j explicitement à tous los partisans de l'ai- i liance, "d'exprimer-lav.r oninYon par le vote de tête ; à ious les électeurs hostiles à la politique radicale, ou tout au moins hostiles à la formule de l'Association progressiste, de noircir une des deux premières cases latérales ; et enfin à tous les électeurs hostiles à la politique modérée — ou à la. formule modérée — de noircir la troisième case latérale. Pour lé surplus, on ne peut pas faire à l'Association progressiste l'injure de croire ou'elle s'opposerait à ce que l'Association libérale demandât à ses amis d'équilibrer lot-; dhances de ses deux premiers candidats par un procédé tel que celui-ci : les électeurs à une voix seraient priés de voter pour le second candidat ; on demanderait aux électeurs à deux voix un vote pour chacun des deux premiers candidats, et aux électeurs à trois voix deux votes pour le premier candidat et un pour le s corid. Je crois que ce serait là un des moyens — on peut en imaginer bien d'autres — de mettre en pratique l'idée si féconde émise ! par M. Goîilet d'Alviclla, et de donner aux j libéraux liégeois des chances sérieuses non seulement de conserver leurs trois sièges actuels, mais encore d'en conquérir un ; quatrième. M» -.-ra-O-a*- Eaesre le dernier Emprunt Belge Voici les nouvelles réflexions que public, sur ce sujet, la Revue internationale des : Valeurs Mobilières, journal financier hebdomadaire, ami du gouvernement. Nous en recommandons la lecture à la Gazette de Liège, qui n'a, jusqu'ici, rien trouvé à ré- ' pondre à notre dernier article du 1S fé- | vrier : | Grâce à la superficialité et à l'ignorance qui sont le caractère dominant de la vie ! publique belge, personne ne semble s'être rendu compte de la véritable déchéance : qu'infligent au crédit de la Belgique les | conditions acceptées par le gouvernement pour le dernier emprunt belge 3 p. cent ' émis à Londres. Les correspondances et ' demandes de îfenseignements qui nous 1 parviennent à la suite de notre dernier , article constatent un étonnement caractéristique. L'on nous demande si ce que nous disons dans cet article est bien exact et s'il est bien vrai que' les. méthodes gou- , vernementales en vigueur ont réduit la Belgique à emprunter à plus de 5 p. c. j Rien n'est plus exact et tout ce que les officieux disent pour donner le change est déloyauté pure. Voici, en termes brutaux, l'économie de l'opération : • Pour 73 francs qu'il touche aujourd'hui de la part des banquiers anglais, le gouvernement belge est obligé de rendre 100 francs à i'édhéancc de l'emprunt actuel, c'est à dire dans 25 ans. En attendant, il i doit servir aux Anglais un intérêt de 3 p.c. I sur le pair, c'est a dire un intérêt de 4.12 p. c. sur la somme de 7o francs qu'il tou- | che effectivement. Il accepte donc une charge d'intérêt directe de 4.12 p. c. et une prime de remboursement, à échoir i dans 25 ans, do 36.7 p. c. s'ur le capital ef- , fectivement emprunté. Est-ce clair ? Pour bien nous faire comprendre, une fois de plus, comparons le dernier emprunt belge à l'emprunt que l'Etat de Hambourg vient de conclure. En ce qui concerne les avantages faits aux banquiers, l'Etat de Hambourg cède son emprunt à 95 1/4 p. c. et les banquiers doivent i'offrir au public h 96 1/4 p. c., il leur reste donc pour leurs commissions, débours, etc. on tout et pour tout, en calcula fît leurs avantages sur le cours de prise ferme, une commission de 1.05 p. c. L'Etat belge a ce'dé- aux banquiers anglais son dernier emprunt à 73 p. c. en les autorisant à rémettre a //p. c. La commission calculée sur le cours de prise ferme, 73 francs, est donc de 5.50 p. c. ' soit plus de .cinq fois ce que les banquiers ' sont autorisés à prendre pour l'emprunt hambourgeois. En calculant de même les charges de l'emprunt, l'Etat de Hambourg, qui a choisi le type de 4 p. c., paie effectivement un intérêt de 4.19 p. c. L'Etat belge, avec son type de 3 p. c. cédé à 73, paie effectivement un intérêt de 4.11 p. c. Au point de vue de l'intérêt direct, il n'y a donc pas grande différence, mais il ne ; convient guère de s'en féliciter. Ce qui ; domine la situation, c'est la question de | l'amortissement. | L'emprunt hambourgeois est amortissa- • bie au pair en 40 ans. La charge de la • prime qui incombe à l'Etat hambourgeois : ainsi au bout de 40 ans est donc sur le ' nominal de 4.7 5 p, c. Par contre, la prime qui incombe à l'Etat ; L'eJge au bout cie 2 5 ans est, calculée J sur le nominal du titre, de 2 7 francs : et calculé par la prise ferme de 3 6.7 p. u, Si l'on réunit la charge de l'amortisse-; ment à l'intérêt, l'Etat 'hambourgeois aura emprunté à raison de (1) 4.2 5 p. c. L'Etat belge auraémprunté'à 0 p. c. Et dire qu ill y a quelques années à- peine le crédit de la Belgique était en moyenne de 15 p. c. supérieur au crédit de Hambourg.C'est là, sans aucun doute, le résultat le plus lamentable de l'ineptie avec laquelle nos finances sont administrées et de l'absence totale de contact entre le gouverne-, ment, les banques et la bourse. Ce n'est évidemment pas la faute exclusive des pauvres avocats-ministres, qui dans une pnase . économique aussi .grave, ont cru pouvoir ; prendre la tête de ce département. C'est le ' régime en général et le manque d'édiuca-j tion financière d'un fonctionnarisme qui | s'est laissé dépasser par l'évolution, internationale qui est surtout en cause. S'il fal-| lait récompenser les agents de l'Etat en | proportion des gaffes qu'ils commettent, le ! directeur général du Ministère des Finances aurait droit au grand cordon de l'ordre de Léopold. Il y aurait peut-être lieu de créer pour lui une classe spéciale de cet ordre. Mais ne plaisantons pas ; les conséquences de l'erreur commise sont trop graves. L'on a eu beau isoler l'opération à Londres. Sa répercussion doit se faire sentir fatalement, non seulement au point de vue clu crédit de l'Etat et de ses besoins futurs mais encore au point de, vue des besoins de l'industrie. Jadis, les bonnes obligations industrielles étaient arrivées au type de 4 p. c. A ce. moment, la rente belge étant au pair, le crédit de l'Etat s'établissait à b p. c. Aujourd'hui, ce dernier emprunte 'à. plus do 5 p. c. Queis saciitices l'industrie devra-t-ellc- consentir ? (1) N. D. L. R. du Journal de Liège : on réalité, on arrive à 5,50 p. c. dans l'hypothèse la plus raisonnable. i. Melleputte sur la seMte « Deux membres éminents de la droite », dont la Gazette de Liège publie une interview significative, ont donné sur le rôle du ministre des travaux publics des appréciations plutôt dures. Le morceau vaut la peine dTêtre lu. A une question du correspondant de la Gazette de Liège, demandant s'il était faux i que M. Helleputte eut encouragé les diffi- | cultés soulevées lors des incidents flamin- i gants de la loi scolaire. « l'éminente per- i sonnalité » répond : — Non, répond aussitôt le plus autorisé | de nos interlocuteurs. Dans cette question, ! M. Helleputte s'est séparé non seulement 1 de ses collègues du gouvernement, mais aussi du président de la Chambre qui était ; tout, à fait d'accord avec M. Poullet. Il en ! .subsiste une certaine irritation... — il parait qu'on ne peut rien obtenir , de M. Helleputte et que nombre de députés : doivent réclamer l'intervention du chef de ; cabinet pour qu'il soit fait droit par le dé- : partement des travaux publics à leurs sol- j licitat.ions. — Il est certain encore oue M. Helleputte ! no sait pas prendre de décision. Quand M. i Van de Vyvere a quitté le ministère, la 1 question des travaux d'Anvers était sur le ' point d'aboutir. Elle est moins avancée aujourd'hui. Et il en est ainsi pour tout. — Mais alors, le départ de M. Levie ne pourrait-il être l'occasion d'un remanie- j ment ministériel portant sur un autre por- j tefeuille que celui des finances ? — Non ! Non. ! Les raisons qui ont amené ! la rentrée de M. Helleputte dans le minis- ; tère formé par M. de Broqueville subsis- j tent toujours. Et bien que la droite ait à ! se plaindre de M. le ministre des travaux j publies, elle prendra patience. — Alors, pour le moment, il n'y aura pas de nouveau ministre. — Je ne pense pas, pour autant que je sois au courant, M. Van de Vyvere ira aux finances et les chemins de fer reviendront aux postes, téléphone et marine avec AL Segers. Pour un petit pays comme le nôtre, dix ministres sont amplement suffisants.A propos de marine, voici encore un. détail qui montre combien la collaboration de M. Helleputte laisse souvent à désirer. Quand en a créé le département de M. 'Segers, on a essayé d'unifier les services de la marine disséminés dans plusieurs ministères. Or, il y a quelques dossiers qui sont restés aux travaux publics. C'est en vain que INI. Segers a tenté jusqu'ici de les faire entrer en sa possession. — Si ie rapporte cette conversation, je serai à. mon tour taxé d'inexactitude ? Sans doute. Mais ce sera par prétérition: la situation aura été modifiée peut-être et ce sera profit pour tout le monde. L'histoire est piquante et elle montre quel accord aimable règne dans les .hautes sphères cléricales. Qu'a donc fait M. Helleputte à ses bons amis liégèois de la rue de l'Of-licial ? En Belgique La pension des ouvriers mineurs La Chambre a voté un projet de loi relatif à la pension des ouvriers mineurs, à la demande des Ma bille, des Versteylen, etc., en dépit des résistances de M. Hubert. Le ministre, opiniâtre, en appelle à la Chambre Haute et devant la commission du Sénat conteste les chiffres fournis par 1M. Versteylen, etc. Il continue à prétendre oue les conséquences du projet cie loi seront plus onéreuses qu'on lie l'a dit. En présence des opinions 1 contradictoires émises, la commission ne sait quelle résolution prendre. Elle a déjà tenu quatre réunions sans rien décider. Elle est convoquée encore pour cette semaine et nul ne sait qui l'emportera de M. Hubert ou des amis de M. Ma,bille, à la Chambre Haute. La lutte ne manque pas d'intérêt et prouve que l'union à droite esi quelque peu menacée, dans tous les cas qu'elle est bien artificielle. Les élections législatives A Alost, il y aura le 2li mai 4 listes en présence : libérale, cléricale, daensiste et socialjste. Les candidats socialistes viennent d'être désignés, cina effectifs et quatre suppléants. A Mons, MM. Iiarmignies et Victor Del-porte seront de nouveau les candidats cléricaux.A Tournai, les trois députés cléricaux sortants MM. Duquesne. Hoyois et Boral sont iîi la tête de la liste cléricale. Nouveaux impôts Pendant la session 1914-1915, le gouvernement réclamera pour 80 millions de nouveaux impôts. Les fonctionnaires qui ont cherché à établir la base des impôts Levie sont de nouveau à l'œuvre. Ils examinent à la fois les taxes directes' et indirectes, qui donneraient le rendement le plus sérieux et le plus sûr. M. Van de Vyvere, appelé à remplacer M. Levie, ne serait nullement opposé, paraît-il, aux impôts de consommation et il se peut qu'il ressuscite le projet Liebaert. Mais rien ne se fera avant la fin de Tannée. 80 millions de nouveaux impôts ! Nous nous croirons bientôt en France ou en Allemagne.Uno société nationale dos chemins de fer Il résulte des .renseignements d'un confrère officieux que M. Segers, ministre des postes, qui prendra aux chemins de fer la succession de M. Van de Vyvere (appelé aux finances), s'est engagé à réorganiser notre administration des chemins de fer. « Le rôle du nouveau titulaire consisterait essentiellement, en effet, à mettre sur pied le projet de création de la société nationale des chemins de fer. absolument décidée, dont le projet serait déposé encore au cours de la présente session et leran l'objet du premier débat de la Chambre à la rentrée de novembre prochain. » . Ces renseignements, forcément et peut-être intentionnellement incomplets, présentent à l'opinion un projet dune extrême importance. Transformer le régime du plus important de nos services publics, de celui dont les recettes combattent le plus efficacement le terrible déficit, est une affaire digne de réflexion-. Le nom de l'organisme qu'il s'agit de créer nous fut présenté sous beaucoup de formes déj'à r il sera très curieux d'apprendre, avec le nom définitif, sa véritable nature. Sans doute, nous révé-lera-t-elle les services que l'on en peut attendre.La lâcheté des cathoSicgues Ç'c.sc l'archevêque de Maliries, le cardinal .Mercier, qui la dénonce dans son mandement cie carême, en ç$s.termes : ^ « 11 ne m'est .pas possible mes très chers Frères, de détailler les mille circonstances où vous avez le devoir de vous montrer chrétiens. Mais il en est deux où dans les conditions modernes de la vie. s'affirme plus spécialement la fidélité au drapeau ou, hélas, la lâcheté du déserteur. Tous, vous êtes amenés à voyager, à prendre place au restaurant, dans une voiture publique, en chemin de fer. Chose étrange, une impression fréquente, chez ceux qui traversent notre pays, est que les Belges ne justifient pas, en public, leur réputation pourtant si profondément méritée de nation catholique. Pourquoi ? MaiS, parce que trop souvent, les Belges ne se montrent pas, au dehors, ce qu'ils sont dans l'intimité de leur foyer. Ils font maigre chez eux, ils font gras en ! voyage. Ils prient, avec leur famille, avant i et après les repas ; ils se privent du si- i gne de la croix à table d'hôte ou au res- ! taurant. Us sont abonnés chez eux à un journal : catholique ; en voyage, ils étalent un journal anti-chrétien. » R/B. Fléchct rapporteur du projet scolaire La Commission' du Sénat a commencé, ' lundi après-midi, l'examen du projet de loi ■ scolaire. Font partie de cette Commission, MM. iDes^amps-David, Raepsaet, Derbaix, Ilouzeau de Lehaye, de Beauffort, Stiénon du Pré, Mince du Pontbarré et Van Nae- i men, de la droite ; Fiéchet et Hicguet. de la gauche, et Lekeu, de l'extrême-gauche. Etaient présents à la séance de lundi : M. Descamps-David, président ; MM. Raepsaet, Derbaix, Fiéchet. Hicguet et Lekeu. Assistaient en outre auxi délibérations : MM. Libioulle, Wiener, Speyer, Coppieters et Go- ; blet d'Alviella. M. de Beauffort était retenu par un deuil de famille. Le citoyen Lekeu a parlé pendant plus d'une heure sur l'inconstitutionnalité du projet, puis M. Descamps lui a répondu. Mais, au vote, le projet était repoussé par parité de voix, puisqu'il n'y avait que 3 droitiers présents contre 3 membres de la gauche ayant voix délibérative. Aussi, pour la désignation du rapporteur, les membres de la droite ayant proposé M. Descamps-David, l'opposition mit en avant: ' le nom do Ml Fiéchet. Les membres de la droite refusèrent de prendre part au vote, et M. -Fiéchet, qui sans cela eût été élu au bénéfice de l'âge après un premier scrutin et un ballottage, fut nommé d'emblée rapporteur par trois voix. Lo petit carnaval bruxellois A Bruxelles, la première ijoumée du carnaval, de deux à neuf heures, n'a guère été animée, le temps s'étant déclaré avec une sévérité larmoyante contre Monius et ses disciples. Aussi, sous la pluie et dans la boue combien peu de masques ! «Ce qu'il -.tait navrant de voir les travestis dégouliner sous les averses. Mais clans la soirée, le ciel ayant daigné fermer ses éclu-oes, îes ancres du "centre ont pris uu aspect pittoresque et les cafés ont reçu la visite de joyeuses bandes défilant entre une double rangée de consommateurs en-! tassés commes des figues dans un panier. Aussi comment les Sans-Nom sont-ils parvenus à pénétrer dans nos principaux établissements pour y lancer, /au profit d'œuvres philanthropiques, des refrains à la mode. C'est presque miraculeux ! Au Palais de Glace, le carnaval des petits a été charmant, un vrai régal pour les yeux. Que de costumes ingénieux, gracieux. portés avec désinvolture ! Telle fillette la.n,çait io dernier cri do la mode en montrant une délicieuse robe «minaret». De nombreux bals ont été donnés dans 1 .agglomération et ont retrouvé la vogue d'an tan. Lundi matin, vers huit heures, la vi,llc semblait encore morte- aucune rumeur cans les rues. C'était la preuve îa plus convaincante qu'elle avait largement fêté le petit carnaval et sacrifié au Tango et autres danses à la mode. Les lignes tSu Luxembourg Un projet intéressant Un Luxembourgeois défend, dans le XXc Siècle, la création d'une nouvelle ligue qui paraît présenter un sérieux intérêt pour le bassin de Liège. Voici les principaux passages de cet écrit : Ce que nous demandons n'a rien d'extraordinaire. Le dédoublement de la ligne Marbehan-Virton est à l'étude. Et bien, au lieu de placer une seconde voie à côté ao celle qui existe, laquelle, de l'avis de tout le monde, a été mal conçue, pourquoi ne réparerait-on pas l'erreur commise dans le passé en dirigeant ce dédoublement par Etalle, St-Léger, Mussy, Signeulx, Lon-guyon, puisqu'il répondrait au même but? En effet, tout le gros du trafic Virton-Marbehan parvient à Longuyon, fait le crochet par Ecouviez et entre en Belgique par Lamorteau. Pourquoi ne jetterait-on pas ces transports immédiatement en Belgique par la gare de Signeulx, en construisant la voie que les populations intéressées réclament unanimement ? Dès son entrée en Belgique, cette ligne favoriserait considérablement les usines de Gorcy où un millie>r d'ouvriers sont belges et les usines belges de Musson et de Halanzy, en mettant les minières du bassin de Briey mieux à leur portée. De Signeulx tout le trafic vers Liège serait dirigé par cette nouvelle ligne vers Marbohan ou mieux vers Habay et cette ligne pourrait être établie dans des conditions donnant sur celles de Virton-Marbe-han, une énorme économie de dépense de traction. Il faut savoir que sur celle-ci, un train tiré par trois fortes machines, ne peut se composer que de 30 wagons environ, de 20 tonnes chacun, parce que la ligne présente de fortes rampes et que de plus, ses courbes accentuées, exigeront à ces endroits un renouvellement prématuré du matériel de la voie. D'autre part, la mise à double voie de Marbehan-Virton entraînera une depense assez forte sans profit pour la région puisqu'elle ne constituera pas un remède efficace contre l'encombrement. Déjà, à l'heure actuelle, son point de coïncidence i a bien du mal d'avaler ce qui lui parvient par voie unique. Que sera-ce dans l'ave-[ nî-r ? j Bref, nos chemins de fer doivent néan-; moins s'armer pour réponjirej au trafic | important et ascendant ciui leur arrivera du grand' bassin minier français et' au delà, car je sais que le percement du ballon d'Alsace est décidé en principe. Il en. résultera à l'avenir que nombre de wagons pour Anvers, empruntant1 actuellement la voie de l'Allemagne, parviendront par voie de France. Comme déij-à, i! y a présent, entre les relations Liége-Briey de quoi occuper une ligne nouvelle, il semble que ce serait, faire œuvre éminemment' utile en créant, sans retard, cette voie de Lor.guyon à MeJreux par Habay. et Morliet. Elle déchargerait la grande ligne d'une manière efficace et lui enlèverait encore, à Hatb'ay, tous les transports vers Liège et au-delà, entrés par Sterpenich et Àtlius. Et plus tard, quand les charbonnages de la Campine seront en exploitation, cette voie serait l'heureux prolongement d'une ligne Hasselt-Melreux reliant ainsi le bassin de Longwy à celui de la Campine. Indépendamment de l'intérêt industriel à en résulter pour la Belgique, une immense région belge, actuellement déshéritée, sortirait de l'isolement où elle est plongée. ■M» ———— IrCHGS t mr a— r- • EPHEMERIDE Il ne faut pas trop haut, le dire, à cause des mauvaises langues et de l'esprit de contradiction, des dieux, il convient même de feindre qu'on ne s'en est pas aperçu ; constatons-le donc simplement, entre nous : le printemps s'avance ! L'administration ne parvient j)lus à retenir les lilas, qui ont du vert à tous les bouts ; les pelouses s'éclairent ; les canards du parc d'Avrog s'agitent ; l'agent qui les sui-veille, les oublie et regarde les petites Allemandes qui poussent. d'un air distrait et charmant, des voitures où il y a du linge, des dentelles et des enfants. Les autres hivers nous donnaient des tiédeurs prématurées, des floraisons monstrueuses ; cette fois, le printemps vient, non pas officiellement, car tout ce qui, chez nous, est officiel, arrive trop tard comme un train ; mais sagement parce que c'est le moment. Dans le silence, on entend déjà, très loin, le galop rythmé des bons ceniaures qui nous l'amènent. Et déjà le théâtre et les conférences et les réunions de sociétés nous fatiguent parce qu'il y a du vert au bout des branches du parc, dans l'herbe et dans l'œil de cet agent. Compère Guilleri. 0 0 0 J jd mauvais œil. On sait quelle importance les Italiens attachent au mauvais œil ; cette crainte superstitieuse ne leur est pas spéciale ; on la retrouve jusque dans la moderne Amérique, en pleins Etats-Unis. L'autre jour, un rapide s'arrêtait brusquement au milieu d'une campagne de l'Illinois toute couverte de neige. Les voyageurs, inquiets, se pressent aux fenêtres ; les employés accourent vers la locomotive, et ils voient le mécanicien descendu de sa plate-forme, qui jetait des boules de neige à un chat noir grimpé dans les branches d'un arbre. — Que faites-vous ? lui demande-t-on. — Ce maudit chat a traversé la voie devant la madhine ; '1 faut que je l'oblige à repasser dans l'autre sens pour dissiper le maléfice. Et ce disant, le mécanicien continuait à cribler le chat de boules de neige. Il fit tant que la bête, affolée, quitta son arbre et s'enfuit en rctraversant la voie. Il remonta alors sur sa locomotive et le train repartit. Il croyait que c'est un funeste présage quand un chat noir vous coupe le chemin. Malheureusement pour lui. il y avait dans le rapide un fonctionnaire de la Compagnie qui ne croyait pas au mauvais œil. Il rédigea un rapport, et le mécanicien eut la surprise pénible de se voir l'évoquer pour avoir veillé avec trop de zèle à la sécurité de ses voyageurs. O 0 c ][1 y a du bruit dans Landerneau. Oh ! oui, il y a du bruit, comme il n'y en eut jamais 1 La mort tragique de M. Ca-diou donne à cette expression proverbiale une valeur enfin probante ! Mais comment, autrefois, y eut-il du bruit dans Landerneau ? Là-dessus, on est un peu divisé. Les uns prétendent que Landerneau était célébré par les charivaris

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes