Journal des intérêts maritimes

523 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 30 Mei. Journal des intérêts maritimes. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2z12n50f92/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

.4JWER8, samedi 30 mai 1914 ÏVo Trente-troisième Année Journal des Intérêts Maritimes I*iil)liei|é à JForfaât Les Annonces, Réclames et Abonnements sont reçus directement au bureau du journal 3,;, rue Vieille Bourse, Anvers; à BRUXELLES chez MM. J. Lebègue & C°, rue de la Madeleine. Organe de Défense des Intérêts Maritimes, Financiers, Commerciaux et Industriels d'Anvers. Directeur : François PRUES. 5 ABONNEMENTS : { *!*fqUe £ paP ** I Etranger 7.50 fr. par an. Prix par numéro : 10 centime» Représentants du journal à l'Étranger : i PARIS, M4L John F'. Jones A 0.31, rue du Faubourg, Montmartre; à LONDRES, MM. Davies A O, Finch Lane, Cornhill; a COLOGNE, M. Rudolf Mosse.Annoncen-Expéditio*. La défaite du monopole des transbordeurs A force cle sentir son argent grossir dans ses offres, on se croit enfin une bonne tète et presque capable de gouverner. La Bruyère. La Bruyère ne donne pas la un conseil mais une indication qui pourrait s'appliquer à certains personnages dont le talent, oratoire et de' techniciens, reste souvent en dessous du niveau de l'importance de leur portefeuille. Aussi est-il regrettable que ce soient toujours les mêmes qui entendent dicter les lois communales et maritimes, lesquelles, le plus souvent, ne peuvent être appliquées, si l'intérêt du public doit être sauvegardé. Après le vote ambigu de la Chambre de Commerce, la Fédération Maritime a cru devoir donner à son tour un avis favorable dans cette question de monopole des transbordeurs, avis favorable en ce sens que les engins pourraient être exploités par des particuliers moyennant certaines réserves les unes plus impossibles que les autres, oyez: « Considérant la nécessité absolue de voir doter le port d'Anvers sans retard de pareils engins pour les maintenir à la hauteur des ports concurrents; « Considérant que le monopole de pareille concession pourrait représenter, peut «facilement» être évité; « Que pour ce faire, la Ville devrait accorder à d'autres intéressés qui en feraient la demande, des emplacements analogues aux mêmes conditions; « Devrait en outre se réserver le droit de mettre les dites installations à la disposition de ceux qui en feraient la demande par ordre d'inscription et en tenant compte de l'entrée des navires dans les bassins; « Et devrait établir de commun accord avec les concessionnaires, un tarif uniforme et modéré, tarif qui devrait être appliqué à tous indistinctement». Donc, la Fédération maritime est d'avis que le monopole pourrait facilement être évité. Or, comment éviter un monopole s'il est accordé à des particuliers qui désirent construire des transbordeurs dans un but commerciale^ bien .personnel et nullement dans un intérêt général. Nous avons fait ressortir, dans un précédent article, pourquoi il est imposssible de faire exploiter, par des particuliers, des engins fixes dans un port comme Anvers où tout le monde doit être mis sur le même pied clans l'intérêt même de tout trafic. Rappelons qu'il serait absolument illusoire que les concessionnaires de transbordeurs n'appliquassent point, à leur avantage, les tarifs concédés et approuvés par la Ville, sans parler des passe-droits que l'on verrait surgir dans le placement des navires appartenant à des agents autres que les conces sionnaires. Du reste, s'il n'en était pas ainsi, aucun particulier ne verrait la nécessité de construire des transbordeurs à l'usage du public. Cela est élémentaire, la générosité du financier ne va pas jusque là. Du reste, si l'intérêt du public est en jeu, que la Ville fasse construire des transbordeurs, pour çela elle n'a pas besoin du concours de financiers intéressés. Et pourquoi la commune donnerait-elle bénévolement à des particuliers, dans une des darses, des emplacements fixes d'importance où devraient être placés des vapeurs dont les dimensions ne permettent pas le passage des ponts de Suez, de Mexico et d'America mesurant respectivement 52, 47 et 52 pieds de largeur, mesures qui s'appliquent mieux aux petits vapeurs charbonniers passant par tous les ponts des bassins. Pourquoi risquer d'encombrer les darses de transbordeurs, alors que différentes lignes transocéaniques, à tonnage important et employant de très grands vapeurs, attendent vainement des emplacements réguliers. Il y a Roth Brothers,British India,Houston,Hol-land Amerika Line, Harrisson Line, Drug-horn Ld,Manceau (Brésil et la Plata) Dens (Pacifique) Entreposage et Transports maritimes, Antwerp Mercantile and Shipping, Voiliers Laiesz, Rickmers Lines, Shire Line, East. Asiatic Pacific, Bucknall, Gellatly vers Vladivostock, et beaucoup d'autres encore qui n'ont pas encore d'emplacement régu lier pour leurs vapeurs à fort tonnage. Et l'on irait placer dans les darses sur une longueur de 600 à 1000 mètres, à des quais ayant 33 pieds de profondeur, des transbordeurs, dont les concessionnaires disposeraient pendant vingt ans, principalement en faveur de vapeurs charbonniers. Le premier «would be» concessionnaire voudrait avoir 150 mètres cle quai, un autre en demande déjà 500. Il est vrai qu'on n'accorderait pas un emplacement aussi considérable à un seul et même concessionnaire. Mais si ce concessionnaire est un dragon à cent têtes à l'instar de celui qui gardait la toison d'or des Hespérides, la difficulté serait vite contournée, car on donnerait un emplacement à chacune des têtes qui toutes se présenteraient à l'inscription sous un nom d'emprunt, et le tour serait joué. Ce qui semble illogique dans le vote de la Chambre de Commerce, c'est l'argument du bureau qui prétend avoir voté contre la régie des transbordeurs pour ne pas être en contradiction avec son vote contre la régie des élévateurs devenu maintenant un arti/li de foi auquel nous nous associons. Quoiqu'il en soit, l'idée de construire des transbordeurs est parfaite et il faut qu'elle soit réalisée, du moment que l'autorité clu port reste maîtresse de son outillage et l'exploite équitablement à des conditions égales pour tout le monde. MAX. Une marine marchande belge On dirait que l'enthousiasme sublime qu s'était fait jour il y a quelque temps, dans le: cercles maritimes en général et les ligues er particulier, s'esit singulièrement refroidi ai moment psycologique quand il a fallu déliei les cordons de la bourse. En somme beaucou]; de bruit pour rien, et comme nous l'avons tou jours dit, le belge n'est pas mûr pour l'arme-ment.Il n'a pas suffi que le Roi mît des fonds dans un armement, que les vapeurs portassent des noms estimés de membres de la famille royale, qu'un ministère de la marine fut créé, que des hommes tels que les Franck, se missent à la tête du mouvement d'expansion maritime pour décider les financiers et les capitalistes belges à s'intéresser à l'armement na-! tional. Et cependant si nous prenons un exemple chez nos voisins du Nord, on se rend compte de ce qu'un petit peuple peut réaliser dans le domaine de la navigation et la création d'ar-mements qui peuvent rivaliser avec les grandes compagnies allemandes. C'est que les hollandais, avec leur attachement opiniâtre à une idée, leur esprit d'organisation, ont simplement montré aux yeux du monde qu'il y a deux moyens pour créer,le sacrifice personnel et la persévérance. Quand des hommes décidés, de l'autre côté du Moerdyk, ont conçu le projet grandiose de transporter par des bateaux hollandais, les marchandises de provenance hollandaise et celles transitant par les ports hollandais, les bourses nationales se sont déliées comme par enchantement et 1 s capitaux ont été trouvés sans aucune peine Pourquoi ne pouvons nous pas obtenir ici -les mêmes faveurs auprès du public quand il s'a git de demander des capitaux pour la création d'armements nationaux capables de irans-porter, ne fût ce qu'une partie des millions de tonnes de marchandises embarquées à Anvers sur des navires étrangers. Pourquoi même l'hypothèque maritime n'a-t-elle pas contribué à établir un commencement d'organisa t-ion, et pourquoi devons nous rester station-naires dans le développement d'une marine marchande nationale. La réponse est bien simple, et elle vous sera donnée par tous ceux qui ont une idée exacte de la situation. 11 ne nous manque pas des hommes de réelle valeur pour diriger des armements en Belgique, mais il leur manque cette confiance en eux-mêmes, cette autorité qui ne peut leur être rendue qu'au moyen d'un appui qui doit venir d'en haut. Il ne suffit pas que nous ayons un ministère de la Marine pour nous montrer le chemin, un chemin que tout le monde voit devant lui grand ouvert. Nous avons toujours, nous, pauvres belges, tracé la voie, jeté les jalons de tous les trafics au profit de l'étranger, sans pouvoir en garder les avantages directs, et malgré tous les avertissements qui nous ont été donnés, nous devons immuablement continuer à voir les ravages que l'élément, étranger, toujours aimable dans ses toasts, fait dans notre initiative et dans nos efforts qui tendent à ériger dans notre pays, un outil national devant compléter celui de notre industrie dont nous avons le droit d'être fiers. Et dire, que pour les indécis, qui ne veulent pas comprendre, qui ont des yeux pour ne pas voir, des oreilles pour ne rien entendre, la besogne est faite, elle est là toute mâchée, ils n'ont qu'à l'avaler. L'armement national est créé depuis longtemps par quelques hommes modestes, mais éminemment capables et foncièrement honnêtes qui, à la sueur de leur front, si je puis m'exprimer ainsi, ont fièrement hissé le pavillon national à bord de quelques rares bateaux belges. Ces bateaux ont donné des preuves, non seulement de vitalité, mais aussi d'un rendement pécuniaire étonnant qui pourrait être quintuplé, si des capitaux suffisants étaient mis à la disposition de ces armateurs qui ne demandent qu'à les faire fructifier et qui en développant leurs services peuvent immédiatement prendre la place des j étrangers ces derniers cherchant par tous les moyens, à nous supplanter dans nos derniers retranchements. Pour ce qui nous concerne, nous osons prétendre avoir toujours lutté pour la prépondérance de nos nationaux et là ou nos faibles moyens l'ont permis, nous leur avons toujours donné la préférence. Et si tous ces Messieurs, qui s'attèlent à toutes ces grandes questions maritimes, et qui par leur situation ont quelque influence sur le partage des aliments nécessaires à nos navires nationaux voulaient faire un bon mouvement, un grand pas serait fait vers la création de l'armement national qui doit être secondé, non par des paroles mais par des actes. Trêve de discours, assez de palabres inutiles et ridicules qui ne font rien avancer et qui ne servent qu'à faire décorer des hommes qui ont peut-être beaucoup bavardé mais qui, en réalité, n'ont jamais fait un geste généreux pour aider à soulever la pierre tombale sous laquelle nous resterons éternellement ensevelis si l'énergie de nos compatriotes ne se réveille pas. Nous savons, que notre faible voix ne portera pas jusqu'aux oreilles bouchées des puissants attachés à la domination étrangère, il ne nous reste que le maigre plaisir d'avoir dit encore une fois ce que nmis pensons être la vérité et que cela nous suffise pour le moment,en attendant de meilleurs jours pour l'armement national belge. Dunette. L'exposition de Christiania. - Sombres hiéroglyphes. — Christophe Golomh en décadence. - Qui fauMl croire ? Or donc le 15 mai s'est ouverte à Christiania l'exposition fêtant le centenaire de l'indépendance de la Norvège, cependant quoique l'exhibition soit essentielement nationale, une section y fût réservée aux norwégiens habitant les contrées baignées par les mêmes mers battant les côtes de la Norwège, elle forme pour ainsi dire une exposition rétrospective de la race. On évalue à quelques quarante mille le nombre de touristes de descendance purement nor-wégienne qui des Etats-Uuis et du Canada visiteront l'exposition de Christiania où ce qui avant tout excitera leur patriotisme, sera un « réunie -stone » originaire de la Nouvelle Ecosse, laquelle pierre est envisagée par le norwégiens comme une preuve irréfutable d la découverte de l'Amérique par les Normand et qu'en premier lieu l'honneur leur en r< vient donc bien avant Colomb. Cette pierre fût découverte vers la fin d 17e siècle par le Docteur Fletcher (et qui d ' ce fait porte son nom) à Yarmonth en Noi ' velle Ecosse, elle vient d'arriver à Londres e: route pour Christiania, en transit mterromp elle a été mise en exposition dans les bureau: | du Canadian Pacific Railway Charing Cross En examinant minutieusement cette espèc d'aérolithe pesant environ deux cents kilos oi remarque sur la face dépolie un nombre d'é tranges arabesques qui semblent avoir attir en tout premier lieu l'attention du Dr Fletche ■qui, ne réussissant à les déchiffrer en prit plu sieurs copies lesquelles furent confiées à diffé rentes sociétés d'archéologie,mallieureusemen personne ne réussit à éclaircir le mystère. Ci ne fût qu'en 1875 que Henry Phillips Jr., mem bre correspondant de l'Association Archéolo gique de Philadelphie fût assez heureux d'à mener une légère lumière par dessus cettf pierre mystérieuse aui: inscriptions ténébreu ses. Les premières rechercht.3 de Phillips por tèrent sur l'hauthenticité des inscriptions c'est à dire s'il ne fallait pas invoquer en leui faveur quelque fraude moderne ou l'œuvrÊ de quelque peau-rouge facétieux, ayant à ce1 égard eu tous ses apaisements il se jeta tête baissée dans le déchiffrement du problême. Dans son rapport il compare les signes aux effets d'un caléidoscope dont les compositions varient à l'infini mais sans donner de résultats bien défini, bref après de nombreux tâtonnements il crut pouvoir combiner : « Harkussen men varu » ce qui signifierait : « Le fils de Harki envoyé aux hommes». De plus amples recherches permirent de découvrir que le nom de Harki figura parmi les noms de ceux qui en 1007 prirent part à. l'expédition de Thorfinn Karlfsfae, cette découverte fit tout d'abord s'étourdir Phillips lorsqu'une autre constatation eut tôt fait de l'édifier, il s'étonna de la courte distance qui sur la carte sépare l'Islande du Groenland comparativement avec l'étendue comprise ~ entre la Norwège et l'Islande. Il lui parut évident que l'intrépide expédition qui fit la croisière de la Norwège vers l'Islande poussa plus tard jusqu'en Amérique et que les gravures faites dans la pierre l'ont été pour commémorer la visite des Normands suites côtes de la Nouvelle Ecosse. S'il faut en croire d'anciennes relations de voyages, "ii's Islandais auraient touché le sol américain en l'an 1001; Biorn Herolson un Islandais, en fit la découverte tandis que charmé par les récits qu'il en fit, Leif, fils de Eric qui découvrit le Groenland, équipa un vaisseau pour indaguer à ce sujet, trouvant la contrée très fertile, il la dénomma Vinland à cause de la surabondance de vignes vierges qui y poussaient. Aux dires dé Cari Christian Bafn, bibliothécaire à l'Université de Copenhague, une expédition quitta le Groenland pour le Vinland (Massachusetts) en l'année 1007 sous le commandement de Thorfinn Karlsefne et de Bior-ne Grimolfsen. Cent soixante hommes la composaient, pas mal de vivres furent amenés aux fins de la création d'une colonie. L'on pointa vers le Sud ou l'on découvrit Helluland (Terre Neuve)hégergeant des renards en masses, plus tard on trouva Markland (Nouvelle Ecosse) cachée par les bois. Finalement l'expédition toucha une terre ou un bras de mer pénétra profondément dans le pays et en regard duquel se trouvait une île séparée par de violents courants. Tout ceci semble se rattacher à Yarmouth (Nouvelle Ecosse) et prouver que pendant cette expédition une pierre fût gravée en l'honneur des Vikings. Les rivières polluées ie la Belgique LE RUPEL. Le Rupel est formé à Broecks-Bemdem, commune de Rumpst, par la jonction de la Dyle et de la Nèthe. Il reçoit le Boschbeek, r. g. aux confins des communes de Willebroeck et de Buysbroeck; l'Eyckenvliet, r. g. à Hmgene; et se jette dans l'Escaut aux confins des communes de Hmgene et de Schelle, vis-à-vis de Ru-pelmonde.Il y a une vingtaine d'années, le Rupel était peuplé par du poisson savoureux. On y, prenait a plaisir: plies, anguilles, perches, brochets, éperlans, etc. Aujourd'hui, on n'en trouve plus traces. 11 est vraiment inouï de voir l'effroyable façon dont le Rupel est contaminé par ses affluents, la Senne et la Dyle, ainsi que les Deux-Nèthes. L'eau du Rupel est noire comme de l'encre et elle est nausaébonde même par marée haute. Aussi, le typhus règne-t-il en maître le long du Rupel et de ses affluents, les bateliers ne peuvent même plus faire le nettoyage de leurs bateaux ni de leur volets, à cause de l'infection constante des eaux du Rupel. Il arrive quelquefois, par suite de pluies abondantes, l'on est forcé de lâcher les eaux en amont de Lierre. Des centaines de poissons viennent alors à la surface, empoisonnés par les eaux pestilentielles du Rupel. Or, celles-ci, chose triste à constater, servent à l'alimentation de toute la ville d'Anvers, car les «wa-terworks» ont leur prise d'eau dans la Nèthe, à peine 2 à 3 kilomètres de l'endroit d'où la Senne jette ses eaux empestées dans le Rupel. Faut-il s'étonner dès lorsrque la question des ; eaux est à Anvers la question du jour? La pollution est occasionnée principalement par les eaux d'égouts qui, depuis le redressement de la Senne, il y a de cela une vingtaine d'années, sont chassées en aval, depuis Bruxel-les, sur un parcours de 25 kilomètres, sous un courant impétueux. Jadis,lorsque la Senne était encore une rivière anfractueuse.de plus de 100 kilomètres de longueur, les eaux mettaient des jours et des jours pour arriver au Rupel, et, entretemps, les résidus se déposaient au fur et à mesure. Aussi l'eau en était-elle devenue relativement limpide à lVmdroit où elle se jetait dans le Rupel. Et à présent? Non seulement, Bruxelles, Malines et Lierre conduisent leurs eaux d'égouts dans le Rupel mais les eaux résidu-aires des fabriques de Boom, Willebroeck, etc., s'y déversent sans exception aucune. Aussi peut-on constater journellement à quel moment la fabrique de Naeyer, de Willebroek, dé- ;s charge ses eaux résiduaires dans le Rupel. H e effet, l'eau se couvre alors aussitôt d'un mai s teau gris eu nauséabond. î- M. Van Reeth, Bourgmestre de Boom,déclar en juillet 1903, à la Chambre des représeï u tants : e «Les eaux empestées de la Senne empoisoi i- lient celles du Rupel et de l'Escaut et engei fi drent des maladies épidémiques. Lorsque, de: a nièrement, notre contrée souffrait de la cont; s gion, M. Terwagne demanda à M. le Ministi si toutes les mesures étaient prises pour ei e rayer l'épidémie. Toutes l'étaient, en effet, oi i tout au moins, l'administration communal avait fait tout ce qu'elle pouvait faire en l'oc 3 curence. Seulement, à quoi cela nous avance r t-il si la cause réelle en persiste? Boom est un victime annuelle des maladies contagieuses d« puis que Bruxelles a inauguré son système d t «Tout à l'égout». Bruxelles empoisonne nos n -vières et principalement le Rupel. Aussi 1; pèche y est-elle détruite». M. Terwagne déclara en juin 1909 à la Cham bre des représentants: « Le Rupel qui a reçu toutes les immondice de Bruxelles et dont les eaux n'ont pas eu li temps de s'épurer, car le trajet estt rop cour du point de contamination jusqu'à Boom tra verse la commune, inondant les berges de sa letés infectes jusqu'aux pieds des habitations ny a aucun doute que l'eau des puits ser vant aux ménages doit se ressentir de ce état de choses et que des infiltrations danse reuses_ se produisent.» Voilà ce que l'on vient déclarer en plein Pa lais de la nation Ceci n'est-il pas de nature à nous faire frémir, et dès lors à exiter davari tage notre ardeur dans la lutte contre la pollution des eaux? p Charles Ruteeerts. Les affaires nouvelles Société Financière dn Transports et d'Entreprises Industrielles Cette société procède en ce moment à une augmentation de son capital cle 20 millions a 25 millions de francs par la création et 1 omission de dix mille actions de capital nouvelles de 500 francs, valeur nominale, chacune, réservées exclusivement aux porteurs des actions de capital anciennes et des dixièmes parts de fondateur de la société. Ces actions nouvelles participeront à partir du 1er janvier 1914 aux bénéfices de la société au même titre que les actions-anciennes, et auront, par conséquent, droit à l'entièreté du premier dividende de 5 p.c., ainsi qu'au superdividende à distribuer pour l'exercice 1914. Le prix d'émission des actions nouvelles est fixé à 1,135 francs payables comme suit: à la souscription, 235 francs; à la répartition, le 18 juin 1914, 400 francs, et le 3 juillet 1914, 500 francs,contre remise du titre définitif, muni du coupon de dividende des exercices 1914 et suivants. La souscription est ouverte, dès maintenant, jusqu'au 3 juin 1914 inclus, aux guichets" des banques énumérées clans le prospectus que nous publions plus loin et où l'on trouve tous les détails relatifs à cette souscription. Les bénéfices, depuis 1905, sont sans cesse allés en augmentant, de même que les amortissements, ainsi que le démontre le tableau ci-après: Amortissements Exercices Bénéfices et réserves 190 5 1,279,925.54 163,392.70 190 6 1,502,251.77 198,310.88 190 7 1,522,936.50 204,593.10 1908... 1,752,4-41.83 242,568.86 1909 2,018,809.74 280,010.53 1910...' 2,368,764,12 362,558.71 191 1 2,610,863.80 335,492.74 191 2 3,009,64-5.02 390,877.46 191 3 3,82-3,006.76 6,690,990.30 Il en a été cle même des dividendes, dont voici rémunération: Dividendes Dixièmes Exercices Action capital part de fondateur 190 5 912,153 61/2% 56,200 5.62 190 6 1,050,000 4 % 75,000 7.50 190 7 1,050,000 7 % 75,000 7.50 190 8 1,125,000 71/2% 93,750 9.375 190 9 1,200,000 8 % 112,500 11.25 191 0 1,350,000 9 % 150,000 15.00 191 1 1,500,000 10 % 187,500 18.75 191 2 1,650,000 11 % 225,000 22.50 191 3 2,500,000 12 V2% 375,000 37.50 Signalons encore que, dans les bénéfices de l'exercice 1913, qui, comme on l'a vu plus haut sont de quelque 800,000 francs supérieurs à ceux de l'exercice précédent, ne sont compris que les revenus des titres et participations, les intérêts sur les fonds placés et les commissions de construction; les bénéfices provenant des, réalisations de titres en portefeuille n'interviennent pas clans ce montant. Ils se sont cependant élevés en 1913 à 10 millions de francs environ, mais cette somme a été consacrée exclusivement à des réductions d'estimation sur la plupart des postes du portefeuille.Par cette réduction d'estimation du portefeuille il a été constitué une importante réserve et la plus-value du portefeuille et des participations sur les chiffres portés dans le bilan atteint 25 millions de francs environ. Si nous ajoutons à ces chiffres les réserves figurant dans le bilan sous divers titres nous arrivons à. un total de réserves d'environ 40 millions de francs; c'est là une situation à laquelle sont parvenues bien peu de sociétés en Belgique. Cette situation, qui est connue des actionnaires, incitera donc probablement ceux-ci à user amplement de leur droit de souscription, et l'on peut prévoir que l'émission des dix mille actions de capital nouvelles sera un sérieux succès. Unification des lois sur Ses warrants 1- La Chambre de Commerce de Paris, esti-1- mant préjudiciable au crédit sur marchandises la diversité des réglementations françai-1- ses et étrangères sur les warrants, avait émis e le vœu qu'une conférence internationale éla-1- boràt à cet effet un avant-projet de conven-1, tion. Voici le texte du rapport sur la question e présenté à cette compagnie par M. Henry et dont elle a adopté les conclusions : Le Comité permanent des Congrès interna-e tionaux des Chambres de Commerce et des Associations commerciales et industrielles a mis e à l'ordre du jour du prochain Congrès la ques-- tion de l'unification des lois qui régissent les 1 warrants et les modifications à apporter à ces lois en vue de faliciter, d'étendre et de mieux garantir le crédit sur marchandises. Les législations françaises et étrangères 3 présentent effectivement des différences es-? sentielles, et il n'y a aucun doute que certai-t nés modalités, qu'un long usage a consacrées dans quelques pays, viendraient donner, là où elles seraient appliquéeo, un large développe ment à l'utile auxiliaire du commerce qu'est, le warrant. En France, le crédit sur marchandises est entièrement régi par la loi du 28 mai 1858, qui a remplacé les décrets rendus en 1848 sous la pression des événements d'alors et dans le but de rendre quelque vitalité aux transactions commerciales que la pénurie de capital avait totalement arrêtées. Cette loi édicté, tout d'abord, l'obligation pour les magasins généraux d'être agréés par arrêté préfectoral, après avis favorable de la Chambre de Commerce, de la Chambre consultative, ou, à défaut, du Tribunal de Commerce de la circonscription. Elle impose à ces magasins généraux un cautionnement parfois considérable, donnant à l'Etat toute garantie pour ie montant des droits de douane qui frappent les marchandises entreposées. E11 outre, cette loi édicté la création des deux documents : le récépissé qui constate la nature, le poids et la valeur de la marchandise, et qui, par simple remise, assurera la tradition de la. marchandise et, d'autre part, le « warrant », qui permettra d'emprunter sur cette marchandise, ces deux documents pouvant être cédés par simple voie d'endossement. Cet endossement du warrant ne dépouille nullement le déposant de son droit de propriété qu'il pourra toujours transmettre à quiconque, à charge par le cesionnaire du ré-cipissé de respecter les droits acquis au porteur du warrant. Le warrant et le récépissé sont donc devenus, grâce aux dispositions de la loi, de véritables effets de commerce, susceptibles d'être protestés et de donner lieu à des recours contre l'emprunteur et les endosseurs. Cette même loi prévoit le moyen d'obtenir la libération et, par suite, la délivrance de la marchandise en cas de contestation, stipule les droits et privilèges du créancier et fixe le délai d'un mois à celui-ci pour les faire valoir. De même sont prévues les formalités à remplir en cas de perte de l'un ou de l'autre des deux documents. Angleterre. — En Angleterre, les magasins généraux sont des institutions privées qui s'ouvrent et fonctionnent sans aucun contrôle de l'Administration, sont régies par l'usage et par les conventions particulières des parties. Ces magasins, en échange des marchandises confiées, délivrent un récépissé, et les marchandises ne peuvent être retirées que contre sa production. Des courtiers, « brokers », prêtent sur ces récépissés et recherchent l'acheteur possible de la marchandise qui leur a été donnée en gage. Si la vente est traitée au comptant, le broker remet simplement à l'acheteur le récépissé qui permettra à celui-ci de se faire livrer la marchandise. Si, au contraire, la vente est traitée à terme, le broker conserve le récépissé comme garantie de l'argent qu'il a avancé, et fait remettre à l'acheteur, par les magasins généraux, un titre qui porte le nom de « Weight-note » et qui constate la nature et le poids de la marchandise vendue. Ce titre qui représente à peu près le warrant, est à son ordre et peut être passé par voie d'endossement.Allemagne.— En Allemagne, aucune loi 11e vient régir l'établissement et le fonctionnement des magasins généraux. En général, deux documents sont délivrés : Le certificat d'entrepôt ou bulletin d'entre pôt à ordre, qui renferme la promesse de restituer la marchandise consignée au destinataire désigné ou à son ordre; Et le certificat de magasinage ou bulletin d'entrepôt direct, qui, lui, n'est pas établi à ordre et qui sert à la reconstitution en gage de la marchandise. Les magasins généraux ne peuvent délivrer les marchandises entreposées que si le destinataire leur remet les deux documents. Contre la remise seulement du gage d'entrepôt, ils n'ont pas le droit de délivrer la marchandise ; ils ne peuvent en autoriser que la vente à titre de gros. Les villes de Brème et de Hambourg ont, l'une et l'autre, des réglementations spéciales et, en Alsace-Lorraine, c'est la loi française de 1858 qui est appliquée, sauf une disjjosition concernant les formalités en cas de perte du warrant. Belgique. — En Belgique, le crédit sur marchandises est régi par la loi du 18 novembre 1862. L'ouverture des magasins généraux est libre. Ce sont des établissements privés qui ont le droit d'émettre sous leur responsabilité les titres : cédules et warrants. Autriche.— En Autriche-Hongrie, la loi du 28 avril 1887 donne un caractère d'établissements publics aux magasins généraux; une autorisation est nécessaire et également le versement d'un cautionnement. Deux "titres sont remis aux déposants. Italie. — De même en Italie, où la loi du 17 décembre 1882, sans reconnaître aux magasins généraux un caractère d'établissement publics,leur impose certaines conditions d'ouverture et de coutrôle. Russie. En Russie, ces établissements qui sont prives, sont soumis à une surveillance très sevère qui leur interdit notamment tout prêt sur les marchandises entreposées. ' A,UX Et^-Unis, et sauf pour 1 Etat de New-York, ou existent des docks as-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Journal des intérêts maritimes behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1907 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes