Journal du Katanga

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24 februari 1914
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s.n. 1914, 24 Februari. Journal du Katanga. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dn3zs2n09n/
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Un fait certain permet d'évaluer au minimum les prélèvements ainsi effectués sur les ressources de la Colonie : l'Etat belge a reçu de la Fondation de la Couronne pour près de 3o millions d'immeubles, et il lui en reviendra encore pour plus de 12 millions de la Société des sites, soit ensemble pour plus de 42 millions! Et cette somme est encore inférieure à la réalité, car bien d'autres dépenses paraissent avoir été faites à l'aide de fonds congolais et dans un intérêt exclusivement belge, telles celles afférentes à l'arcade monumentale du Cinquantenaire, à l'organisation d'un corps expéditionnaire en Chine, etc. Ces faits bien connus ne portent pas atteinte à la grande figure du fondateur de la Colonie. Le Roi Léopold II eut toujours la hantise de la splendeur de son pays. Bien avant qu'il possédât le Congo, il avait contribué à embellir sa capitale par des sacrifices personnels très considérables, et on oublie trop que le superbe quartier du Rond-Point et des étangs d'Ixelles, de même que le parc de Saint-Gilles, lui coûtèrent près de deux millions. La possession de la Colonie lui donna le moyen de réaliser des conceptions encore plus grandioses. Fasciné par elles, il semble perdre de vue qu'on ne peut sans inconvénient, tirer d'une possession naissante des sommes énormes au profit de la métropole. Si ce fut une erreur, ce fut celle d'un grand patriote; mais nous croyons plutôt que le Souverain considérait ces sommes comme des avances faites par le Congo et que, une fois en possession de la Colonie, la Belgique les lui restituerait largement. Mais quand sonna l'heure de la reprise, la Nation, qui avait été volontairement tenue à l'écart de tout ce qui concernait le Congo, ne put bien calculer les revenus et surtout les besoins de sa nouvelle possession ; et, comme la pression de l'extérieur et les discussions énervantes à l'intérieur causaient un malaise grandissant, on se hâta d'en finir. On fit précipitamment un départ sommaire entre les finances de la Belgique et celles du Congo, et si ces dernières furent alors maltraitées, ce fut surtout péché d'ignorance et de précipitation. Toutefois, il n'est pas téméraire d'ajouter que le souci de ménager le Trésor belge, objet de continuels assauts, joua ici un grand rôle. En vain objecterait-on que la Belgique n'est nullement responsable des dépenses somptuaires faites chez elle par le Congo, sans qu'elle les désirât et sans son autorisation. Elle y donna du moins son consentement tacite, car, héritière désignée de l'Etat Indépendant, elle décida qu'il pourrait conclure des emprunts sans l'assentiment des pouvoirs publics belges, alors qu'elle savait que le roi-souverain entendait employer une partie de ces emprunts à embellir la métropole. Il le déclara à plusieurs reprises., notamment à Anvers ; l'exécution de travaux à Bruxelles, payés en dette congolaise, avait d'ailleurs précédé cette déclaration. La Belgique possédait donc le moyen de s'opposer à ces travaux ; elle l'abdiqua, jamais ne protesta contre eux et en fut la bénéficiaire. Si elle n'est pas ici responsable en droit, elle l'est certes en équité : quelle mère richissime, ayant permis à son enfant de s'endetter pour elle et ayant reçu de lui une splendide parure, refuserait de l'assister s'il était dans le besoin et ne lui en restituerait au moins la valeur ? Le Congo fut donc, avant sa reprise, mis à contribution pour la métropole : restituons ! Restituons aussi les sommes dont, après l'annexion, nous avons indûment chargé le budget colonial e: qui devaient être payées par la Belgique : ces sommes sont relatives à l'entretien des serres de Laeken, à l'administration et à l'extension du Musée de Ter-vueren et à la délimitation des frontières de la Colonie. Enfin, que la mère-patrie cesse d'escamoter — si l'expression n'est pas convenable, elle ne convient que trop bien — qu'elle cesse d'escamoter le paiement de son tribut de reconnaissance envers le roi qui tant grandit la patrie. On se souvient des faits : Le fondateur ne voulant rien recevoir pour lui-même en reconnaissance du don de la Colonie, la Nation lui offrit 5o millions pour développer son œuvre de prédilection, « en témoignage de gratitude pour ses grands services rendus au Congo créé par lui ». Mais par ce que nous voudrions pouvoir appeler une distraction, le paiement du « témoignage de gratitude de la Belgique » fut mis à charge de la Colonie ! Les annuités figurent à ses dépenses extraordinaires, en témoignage d'ingratitude, sans doute ! « Mieux vaut frapper fort que frapper juste », conseillait Voltaire : ne méritons-nous pas d'être absous de frapper fort alors que nous frappons juste ? Toutes les restitutions opérées, la paiement des cinquante millions du Fonds spécial étant effectué et la Colonie ayant recouvré la trentaine de millions qui doit lui revenir du règlement imminent d'un procès en cours, elle se trouverait en possession de près de i5o millions et à même de faire face pendant de longues années à toutes ses obligations.. Mais au lieu de se placer sur le terrain brûlant de la restitution, les pouvoirs publics belges préféreront bien certainement, jetant l'oubli sur un lamentable passé, faire à notre Colonie, à l'exemple de toutes les autres puissances possessionnées en Afrique, des avances récupérables et sans intérêt. Le Congo alors, dégagé de l'obsession du gouffre du déficit, pourra marcher d'un pas décidé dans la voie du progrès. Ensuite, les réformes devenues effectives, son budget se trouvera en équilibre. Toutefois, ce dernier résultat ne sera qu'éphémère si la mère-patrie n'accomplit pas tout son devoir envers sa possession en l'aidant dans l'énorme mise de fonds à consacrer au réseau ferré. On sait que dans toutes les colonies africaines on a reconnu que la concession de la construction et de l'exploitation des chemins de fer à des compagnies privées présentait de graves inconvénients. D'abord la colonie n'est plus omnipotente dans la fixation des tarifs, dont pourtant l'influence est extrême. Puis, les capitaux consacrés à l'entreprise n'étant rémunérés par l'exploitation qu'après plusieurs années, ne peuvent être réunis si on ne les attire par des compensations importantes et onéreuses, une garantie d'intérêt et surtout des concessions de terres ou de droits miniers ; mais alors les compagnies monopolisent, pour ainsi dire, la région qu'elles desservent, d'autant plus que leurs administrateurs peuvent y établir des sociétés commerciales ou industrielles qu'ils réussissent toujours à favoriser. En fait, une compagnie concessionnaire devient ainsi un Etat dans l'E:at. Enfin, la construction des voies ferrées par l'initiative privée a le plus souvent été la source de grands retards et de nombreux déboires : « La plupart des chemins de fer coloniaux français construits par des entiepreneurs ont dû être achevés en régie après résolution du contrat de concession ; aucune compagnie n'a pu assurer intégralement les charges primitivement fixées de l'exploitation des chemins de fer coloniaux ; tous les contrats ont dû être modifiés, au bénéfice des concessionnaires^)» Aussi, même en Angleterre, est-on généralement partisan de la construction et de l'exploitation par la colonie elle même ou par une société entièrement sous sa dépendance : en un mot, les préférences vont à la régie directe ou indirecte. Cette dernière solution, la création d'une compagnie dépendante, écarte les inconvénients généralement reprochés à l'exploitation en régie directe : elle est réalisée dans plusieurs colonies allemandes et a été préconisée dans le groupe colonial de l'Institut Solvay, où la constitution d'un organisme du genre de notre Société des chemins de fer vicinaux a semblé rallier beaucoup de suffrages Dans cette dernière hypothèse, le capital serait formé en partie par des particuliers et en partie prépondérante par la Colonie (ou la métropole). Les premiers recevraient des actions de priorité, la seconde, des actions ordinaires qui ne seraient rémunérées qu'après que les actions de priorité auraient reçu tous les intérêts leur revenant. La Colonie (ou l'Etat belge) rentrerat d'ailleurs dans ses sacrifices du début par une attribution sur les recettes, au delà du 8 p. c. par exemple. Si la Belgique souscrivait ainsi le capital de second rang d'un chemin de fer à construire, elle deviendrait simplement actionnaire de ce (3) Rotte, Les chemins de fer et tramways des colonies.

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal du Katanga behorende tot de categorie Koloniale pers. Uitgegeven in Elisabethville van 1911 tot 1930.

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