L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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14 november 1917
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s.n. 1917, 14 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fj29883r0t/
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<3ème Année N°. 1117 «S cent© Mercredi s<& novembre L'ECHO BELGE L'Union fait la Fores. .SoaïrtnaiS ojaaottdlneïrî ctia malin t»^araiss£6nî en HoSSarade Belge est notre tissm ils Famille. I ZOV0ÔRB/)-«:tVA[eS|l4-240 Rédacteur en Chef: «««^e pi&raptJ, ^T^VonT"*^ LJffrJTInS^ Vn^Un'L 1,^.7%%^,/^ AMOTËKDAiR. Téléphones: 3797 et f VTfi. C.omlté de Rédaction : ! ! ™a'r ânflo%gt"on?An£.nS.: is cents !a ligne. Réclames: 30 cents !a ligne. Li lien de l'ireès à aaL Les nouvelles de Russie sont contradicto rés. Avant tout il convient do remarquer . fatalisme avec lequel, dans les pays alliés, o accepte les variations de la ,, démocratie russe, variations sur un thème qui con mence, hélas! à être trop connu, et il coi vient aussi de s'en féliciter. Nous ne comj tons plus sur aucun secours de ce côté et nous est aussi indifférent de savoir que le soldats russes, quand Iterensky est au poi voir, jouent aux cartes dans les tranchée avec les soldats boches, que d'apprendre qu Lenine, maître de Pétrograde, a rappelé d front, qui n'est plus un front mais un tr. pot, des soldats qui se font du devoir mil taire une idée si spéciale. Mais le bien peut sortir de l'excès du ma! Déjà nous avons cru que cette maxime allai se vérifier après le premier complot max: ipaliste. La vraie révolution resta maîtress du carreau et les Boljewiki, émules de Bor jiofc, qui s'amusaient à parcourir en auto le rues do Pétro-grade en tirant des coups d revolver, furent proprement mis en prisor C'est un peu la coutume en Russie. On va en prison avec une facilité remarquable C'était déjà ainsi sous le régime du tsar. L Révolution n'a rien changé à ce régime mai elle y a cependant ajouté une innovatioi C'est qu'on sort de prisojj, aujourd'hui encore plus facilement qu'on n'y est entré Après l'aventure de Kornilof, dent on peu franchement regretter que ce ne fut qu'un aventure, les partisans de Lenine furer rendus à la circulation, même en auto, et i. ne tardèrent pas à reprendre le haut d pavé. Kererisky devint à proprement parle leur prisonnier, jusqu'au jour où les Bol je wiki émirent la prétention de !e mettre e: sûreté dans la forteresse Pierre et Paul. Ke rensky s'enfuit. Lenine,-le sale petit espion boche auque obéissent les pires éléments du Soviet d Pétro°rade et les mutins de la flotte, pari aujourd'hui au nom de la Russie, de l'armé russe et du peuple russe. Voire... Mai constatons tout de suite avec quel empresse ment on le prend au sérieux à Berlin et « Vienne. Qu'est-ce que cela signifie? Il n'; a pas huit jours un Conseil de la Couronn tenu à Berlin décidait l'annexion de la Po logne à l'Autriche, de la Lithuanie et de h Courlande à la Prusse. Les journaux puren en parier pendant trois jeure. Le quatrième joui' survint un démenti qui ne portait pa sur le fond mais sur l'opportunité de cetti décision. On y qualifiait la nouvelle de pré maturéo. C'est que, dans l'entretemps avait surgi.la possibilité d'une nouvelle of fensivè de paix à main armée, si l'ern peu dire, à Pétrograde. Car, si la Pologne es chère à l'Autriche, si la Lithuanie et h Courlande sont chères à la Prusse, il est uni chose à toutes deux qui leur est plus chon encore, malgré les victoires d'Italie, c'est 1* paix. Pour avoir la paix, la paix chez soi comme eiira.it Courteline, l'Allemagne et l'Autriche n'hésitent pas à lâcher une proie, dont déj* elles se croyaient sûres, peur courir aprè: une ombre. S'il devenait possible d'imposea à la Russie un gouvernement recruté dan le bas personnel de la police allemande qu fut prêt à faire des propositions de paix encore faudrait-il que cette paix paru! découler des principes mêmes donl ce nouveau gouvernement russe devrail forcément ee réclamer : pas d'annexions pas d'indemnités, pas d'enquête sur le responsabilité des auteurs de la guerre; quoique chose comme la formule de Troel-stra. Les Allemands ont fourni à Lenine tout ensemble l'argent du complot et le texte du manifeste, qu'aussitôt, maître du pouvoir, il s'engageait d'adresser aux puissances belligérantes. Les neutres, qui ont marché comme ur seul homme après la déclaration de Guil laume, en décembre de l'année dernière qui ont marché après Stockholm et qui on1 marché de nouveau après la note du pape ont. aujourd'hui, emboîté le pas au Soviel do Pétrograde. C'est qu'eux aussi désirenl la paix sans plus et d'où qu'elle vienne même du terrorisme russe ét de l'espion nage allemand. Leur sérieux fait pendanl au sérieux qu'on affecte, et pour cause, l Berlin et à Vienne, mais ce n'est pourtanl pas encore une raison suffisante pour que les alliés le partagent. Le papier est troj cher pour qu'on s'amuse à Paris et à Londres à publier les élucubrations d'un Lenine et les journaux n'y ont de place que pour la dépêche — qui ne peut tarder — du renversement de Lenine et de sa bande. Car voilà. Si, lors de la première oontre-ré-Volution des maximalistes, le mal n'était pa* encore assez grand pour qu'il put en surgii quelque bien, le mal, cette fois, a atteint cette limite extrême qui- appelle les réactions violentes et immédiates. Le peu que nous savons, c'est qu'on s'entr'égorge à Pétrograde et que toute la Russie consciente s'arme pour délivrer la capitale d'une clique do bandits qui la terrorise et la Russie d'une tyrannie qui la déshonore. Et, que] que soit notre scepticisme 6ur tout ce que nous pouvons attendre encore de la Russie; nous aurons du moins la eatisfaotion d'apprendre l'échec de la nouvelle offensive austro-allemande. Charles Bernard. Pqup la NoëS ik nos soldats au front J)& la part de VInformatie Kan-toor de la banque ,,Crédit Anversois", Rotterdam 200.00 frs. // y a un m 'Uf. novembre: Les Britanniques atteir/nent tes lisières de Beauniont sur Aycre et s*em~ MW6ïkt. du village de. Beaucourt/ Beiges! i- Nous lisons dans le „Petit Journal" sous e la signature de notre excellent confrère n Gérard Harry: Je parlais du „Testament de von Bis-l- sing" à un ex-garde civique bruxellois, en-i- gagé comme infirmier, licencié à Bruges, au »- deuxième mois de la guerre, détenu comme ii prisonnier par les Boches en Belgique et ® enfin (en échange de 101 ambulanciers alle-L_ mands captifs) conduit en Allemagne avec ® cent compatriotes .sanitaires" pour être e libéré à la frontière suisse, d'où il vient de a gagner la France. —i Les hypocrites Boches, lui disais-je, ■" veulent faire croire à l'Europe que le divorce par eux prononcé entre Flamands et Wallons répond aux voeux de notre population. Nous savons tous à quel point •" ils mentent. Mais pouvez-vous me citer 0 quelque trait nouveau susceptible de les " confondre? s — En voici un magnifique. Mon groupe 0 de 101 sanitaires, transféras en Allemagne pour y être libérés via la Suisse, se com- y | posait de 62 Wallons et 89 Flamands. Arri-vés au camp de halte de Dûlmen. en West-a phalie, nous fûmes interrogés par l'autorité 5 militaire. ^Quelle est votre nationalité?" • demande-t-on à chacun de no.us... — Belge, répond le premier qn'on ques-' tionne. — Parbleu, vous êtes tous Belges ici: ® mais... Flamand ou Wallon? — Belge, répond notre camarade. s — Soit, mais de quelle race? 1 — Belge, encore une fois. r Le feldwebel boche eut beau jurer, tem-^ peter, menacer, il n'obtint d'aucun des 101 YVallons et Flamands- d'autre réponse que: Belge! Belge! Belge! et, pour classer en deux I catégories ces frères inséparables, dûtexami-3 ner les»papiers de chacun.. Voilà une manifestation d'éloquence assez décisive, n'est-ce pas? pour fixer l'opinion sur les sentiments des Belges qu'on veut diviser. Belges! Belges! rien que Belges!... Wallons?... Flamands?... Connais pas!... Ça ne wa pas ; L'université flamingo-boche ne prend pas.... même en Allemagne: Sous le titre ,,Actualité" la ,,Leipziger Volkszeitung" écrivait le lr novembre: ,,L'administration allemande en Belgique s'est donnée toute la peine du monde pour flamandiser l'université de Gand. Elle a fondé dans cette ville une université destinée à être ! xin centre pour les tendances de flamandisa-' tion. La ,,Rheinisch Westphalisclie Zeitung" ! nous fait part avec fierté de ce que cette université compte déjà 53 professeurs et, à côté de cela, pas même 250 étudiants. Un succès ébourif fant !" Si les Allemands eux-mêmes se mettent à tourner l'université ,,en bourrique" ça va bienl ■■ 11' ' C1 1 Qi'»-1 jurisprudence en matière É folio en Belgique occupée. ! La Cour d'appel de Bruxelles vient de s'occuper de la question de savoir si les tribunaux peuvent déclarer faillite ,,un commerçant qui a | cessé momentanément ses paiements". Un jugo-! ment dn Tribunal do oommerce de Liège avait déclaré, déjà, qu'il importait de 6e montrer ,,très circonspect" dans l'examen des demandes de misé en état de faillite. Dans l'arrêt qu'elle a rendu, la Cour d'appel fixe en quelque sorte la jurisprudence à adopter par les tribunaux. ,,Doit être", dit l'arrêt, ,,déclaré en faillite, le commerçant solvable ou non, qui a cessé ses paiements. Mais cette cessation doit être assez générale pour ébranler son crédit et mettre 6é-I rieusement en péril les droits do ses créanciers. . Dans l'appréciation par le juge de cet état de pur fait, il y a lieu de reoliercher si la cessation de paiement est la conséquence d'une désorganisation profonde de la vitalité commerciale, ou s'il n'y a qu'une suspension momentanée résultant de circonstances exceptionnelles et temporaires qui frappent tous les habitants du pays, t«lle que la guerre déclarée en août 1914. ,,Si dans la période qui a précédé immédiatement la guerre une société, par exemple, paraissait vivre d'une existence normale et régulière et si les embarras sérieux ne se sont produits que postérieurement au 4 août 1914, et à raison des événements amemés par la guerre, la ' cessation de paiepents ne revêt pas les caractères voulus par la loi pour constituer la société en etat.dé faillite." Cet arrêt n'est pas seulement conforme au droit, à l'équité, à l'humanité, il est encore inspiré par lo sentiment patriotique le plus élevé. l'ÉirÉn main Le ,,Temps" publie l'extrait suivant ' d'une lettre venue do Jassy: Elle n'est pas à reconnaître, l'armée actuelle, de l'armée d'il y a un an. Et ce qu'elle a dû subir l'hiver passé ! Un seul régiment d'infanterie a eu 1500 morts de typhus exanthématique. Nous( avons eu beaucoup de pertes dans la dernière offensive de résistance, mais elles ne sont pas eïomparables à celles que les nôtres ont causées aux troupes de Mack-hense>n. Les corps à corps furent effroyables; on trouva nombre d'Allemaneb tués portant une morsure au cou ; d'autres la baïonnette dans le ventre. La haine du Boche est formidable parmi les sc&lats. Le gouvernement envoya comme attaché militaire à Washington un officier amputé du bras droit ; il refusa nettement d'être réformé. Les blessés implorent les médecins de les guérir au plus vite pour retourner au front. Nos chirurgiens sont émerveillés du moral des blessés. Nous vivons des jours de douleur; mais aussi d'incomparable fierté, En Belgique. E si fin! ! Par décret royal le rénégat aktiviste Auguste Borms, professeur à l'Athénée Royal d'Anvers» l'un des promoteurs de la trahison flamingante, est rayé de l'ordre de Léopold II. Tous les Belges apprendront aveo satisfaction que le gouvernement du Ilavre n'est pas frappé d'impuissance — comme les Activistes se plaisent à dire — et qu'il a enfin atteint le plus dangereux des meneurs ant-i- J belges qui, à l'heure où notre pays souffre le martyre, a pactisé avec l'ennemi, 'travaillé \ en collaboration étroite avec celui-ci et, sous prétexte de justifications légitimes, piétiné . le sentiment national, essayé de jeter les | Flamands contre les Wallons, de créer deux | Belgiques, toutes deux soumises au joug teuton. On s'étonnait dans tous les milieux que Ver Hees eût été rayé de l'Or Ire de Léopold alors qu'Auguste Borms continuait à porter une décoration qu'on n'eût jamais dû lui accorder. D'aucuns croyaient qu'on n'osait pas, en haut lieu, frapper Borms à cause de son cléricalisme. Le gouvernement belge montre qu'il ne fait pas de différence entre Belges, à quelque parti qu'ils appartiennent Et cela aussi réjouira tous nos compatriotes dont certains voulaient douter — à cause même de la mansuétude qu'on croyait voir témoigner envers Borms. Oeuvre de justice. Oeuvre d'épuration. C'est un excellent indice: les flamingants aktivistes n'échapperont pas à la juste colère de leurs compatriotes. Et il ne viendra à l'esprit d'aucun d'entre ceux-ci de faire de Borms un martyr. Que les traîtres pleurent et grincent des dents? Rien de plus naturel. Ils restent dans leur rôle. Apitoyer pour mieux régner. Seulement, pour régner il faut des adeptes et les aktivistes ont déjà réuni toute^ la lie. Leur mouvement a atteint son apogée. Encore quelques exécutions comme celle de Borms et le parti des traîtres se désagrégera. La peur des coups est le commencement de la Sagesse.... A jBrasxretB©® Les ,,fuites" de tous genres constatées au cours des derniers trois mois dans les comités du ravitaillement de la capitale se chiffrent à 400,000 francs! * * * L'oeuvre des Restaurants bruxellois s'occupe d'installer une cuisine monstre rue des Goujons. Ce sera un bâtiment gigantesque, tel qu'on n'en vit jamais chez nous. En effet, 65,000 dîners doivent être préparés tous les jours; c'est dire l'importance des cuisines! Les dîners seront dirigés sur les divers retaurants au moyen de charrettes à chiens. Cent toutous seront logés dans un chenil construit également rue du Goujon. * * * Et voilà qui, dans as brièveté, dit plus qu'un long article: „Rue de9 Ménages habite seid, : dans une chambre à l'étage, un vieillard do 85 ans, nommé Joseph R... Mercredi, dans la ma- ; tinée on l'a trouvé mort- de misère sur le « plancher do sa chambre." ' * * * 1 Un mois do traitement, à titre d'avance, sera l consenti par l'administration communale d'An- ■ derlecht au personnel administratif et ouvrier. 1 * * * c C'est au cimetière d'Ixel-les que repensent — de tous les champs de repos de la capitalo — J le plus grand nombre de soldats belges morts pour la patrie. Quatre-vingt, dix-neuf tombes -sous lesquelles nos braves dorment leur dernier 1 sommeil. ! * * * i On apprend la mort à Lausanne de M. Er- * nest Brauen, président du Conseil d'admi- c nistration des Savonneries Lever frères, fabri- 1 cants élu Sunlight. ' M. Brauen, Suisse de naissance, a dû subir î toutes les vexations de l'autorité boche en - ; Belgique. - j * * * .La crise du papier en Belgique occupée n'a - pas eu seulement pour résultat l'augmentation j du prix .des journaux teutonisés. Elle a fait ( sentir ses effets jusque dans les écoles. A lier- j stal, notamment, les ardoises et les ,,touches" vont être reprises pour les élèves. Ce qui ne j contribuera pas à relever les conditions sani- -j taires, l'ardoise nécessitant un nettoyage que j les petits n'effectuent pas toujours selon les ^ règles de l'hygiène. ^ A Liège Nous apprenons la mort de M. Winiwarter, ^ professeur de chirurgie générale à l'Univer- 3 f:ité de Liège, sujet autrichien, fixé en Belgique depuis une quarantaine d'années. j A Charleroi > ( Partout, en Belgique occupée, les enfants j sont l'objet d'une sollicitude dont ils ont c grand besoin. Ainsi, dans l'arrondissement i de Charleroi, en réponse au cri d'alarme I lancé par M. Paul Pastur, député: ,,11 faut < qu'ils vivent!" 58 communes sur 73 ont créé 1 des oeuvres de secours à l'enfance. { r A ( Les dépecqurs de la Flandre viennent do-| faire savoir aux populations que les fruits, les carottes et les fèves de marais vont être réqui- ^ sitionnés. Déjà les Boches ont fait main basse sur les stocks de pommes et de poires. Tous les jours nos ennemis réquisitionnent. Tantôt ils s'attaquent au cuivre, tantôt aux vivres. Ils ne laisseront rien en Flandre. Car ceci est une façon de montrer leur sympathie aux Flamands opprimés par le gouvernement | belge! J A Bruges Pour charmer les loisirs des pauvres Brugeois < les Boche6, depuis leur arrivée dans la vieille j ville flamande, donnent des concerts tous lc3 i ( midis sur la Grand'Place. Ces musiciens sont des ! ! marins qui n'ont peut-être jamais autant navi- ' ( • gué depuis que leurs supérieurs les envoient do Bruges à Ostende et d'Ostendé à Bruges, " en empruntant le canal qui relie leg deux villes. ' Us jouent pour les oiseaux, car aucun Belge ' ii'assiste jamais à leurs concerts. Dès avant] < miui, îa urana jriace viu« eu s i^ui doivent la traverser pour rentrer chez eux font plutôt un détour. N'importe: les Boches s'entêtent te jouent toujours! A Courtrai Le fils du Dr. Lauwers, membre de l'Académie de Belgique, a réussi dernièrement a gagner la Hollande. Il a raconté à une confrère qu'à Courtrai ses parents dînaient d'une tasse de chocolat avec deux fines tartines. C'est la portion congrue. Dans les iPSsrsslres A Iseghem 125 familles ont dû quitter leurs foyers pour faire place aux feld- ( grauen. * * * Près de 3000 évacués de Roulers sont ar- ; rivés à Wetteren. Des habitants des environs de la même ville sont hébergés à Schel-libelle, à Wichelen et à Hamme, où le nombre des réfugiés atteint les cinq cents. j * * * Le peuple romain réclamait du pain et des jeux. Le peuple des Flandres réclame du pain et du charbon. Excellent prétexte dont les , Activistes se sont emparés. Sous couleur de j venir en aide aux Flamands, ils enmagasine- , ront dans leurs caves des stocks de enarbon ' 3t mettront dans leurs poches de longs billets :1e banque. Aussitôt, ils ont été trouver leurs imis et kamaraden de la Kommandantur auxquels ils ont dépeint la situation — puisqu'il s'agit de charbon — sous les couleurs'les plus noires. Lès Boches ne pensent pas un instant • à l'intérêt du peuple flamand, mais ils y voient une question de propagande et acceptent d'emblée. Quant aux-Aktivistes! Ce qu'ils y voient? De l'argent. Le chef des gueulards, Léo Meert, puisqu'il faut l'appeler par son aof, touche 12,000 marks par an, ce qui est ippréciable par les temps de misère que nous traversons, alors que tant d'honnêtes gens ont été ruinés par les amis de M. Meert. Et il est î la tête de comités aktivistes créés en Flandre ' pour la distribution de charbon. Ce qui signifie que tous ceux qui restent fidèles à ia Belgique devront se passer de combustible 3et hiver. Am Psisr© Wallon M. Baithazar, chef de bureau à l'administration communale d'Angleur, est nommé secrétaire communal intérimaire. * -K- * Certaines communes sont privilégiées sous le rapport de la distribution des pommes de terre. [1 est arrivé des distributions de 15 et 30 kilos Dar habitant, ce qui constitue un record ! A Liège on donne 4 kilos par personne. * * ■» C'est le 22 août que nos ennemis pénétrèrent lans le village de Morlanwelz, sans in-sielent du reste. Ils ne firent que passer, no fusillant personne, 6'abstenant l'incendie et de pillage. Furent pris com-ne otages : M. le vicaire Berteaux et M. Wa-"ocqué. Aujourd'hui il ne reste pas de soldats illemands chez nous, les bureaux et Komman-lantur se trouvant à Anderlues et Thuin. .Nos mnemis n'ont pas fermé les écoles officielles, ibres et industrielles. Us obligent nos jeunes jens à répondre mensuellement à l'appel à la naison communale. Us ont mis sous séquestre 'usine de Baume-Marpent, l'Energie Electri-[ue de Bascoup et les Cimenteries ,,Cronfestu". Environ deux cents hommes furent emme-îés en captivité, ce qui provoqua une manifes-ration patriotique admirable lors du départ, lu milieu de leurs larmes nos concitoyens ont ai le courage et le patriotisme de chanter la ,Brabançonne" et la ,,Marseillaise". Ce fut me résistance admirable mais vaine dû faible ontre le fort. Ces scènes se produisirent à Bin-:ho où les hommes avaient été convoquas en ■ue des déportations. Bon nombre des déportés >ont revenus aujourd'hui. Nous tenons à signaler en passant l'attitude magnifique de M. taoul Warocqué, décédé depuis lors, qui, malgré le froid et son état de santé, assistait aux iréparatifs de déportations afin de diminuer lutant que possible le nombre de celles-ci. étaient présents également à ce triage prépa-■atoire à l'exil M. Caster, un Américain, ' gendre de M. Guinotte (dirccteur-rgénéral des Charbonnages de Mariemont). Il n'y a que peu de chômeurs à Morlanwelz. ./es charbonnages emploient tous leurs ouvriers, j'usine Baume-Marpent continue le travail, aais est sous séquestre par les Allemands. Les isin&=j Valère Mabille sont pillées et fermées, ja situation du travail est donc excellente. Les ouvriers touchent des salaires plus élevés qu'avant la guerre. On comprendra après ela cjue la commune n'aie pas entrepris de ravaux publics. Toutefois, cette situation éco-îomique favorable n'a pas empêché l'éclosion l'oeuvres do bienfaisance, car iï y a malgré out assez bien de misères à secourir. Le ravitaillement est comme partout orga-liséi Le président actuel est M. Léon Vilain, cnseiller communal, assisté do bien d'autres >armi lesquels on nous a cité le docteur Ron-leau. La question do l'alimentation est encore acilitcev par la création de l'oeuvre des ..Soutes populaires". Celle-ci a fait honneur à leurs irganisateurs. Ceux-ci ont du reste eu l'heu-euse idée d'inviter les femmes de nos soldats à irendre du travail dans cette oeuvre. ^ Cela eur est un supplément de ressources à ajouter . l'allocation de milice payée régulièrement. 11 xiste aussi l'oeuvre de l'alimentation de J'en-ance qui a pour local ,,la crêclie". Chose émi-temment utile pour assurer à nos tous petits ine nourriture pure et substantielle. Signa-ons enfin les oeuvres do l'habillement et l'assistance aux chômeurs. Aaa Brabarst Les autorités provinciales n'approuvent >as le projet de construction du grand col-ecteur qui doit capter les eaux à Molen->oek-St-Jean et les déverser à hauteur de a rue (tu Ruisseau dans la Sennotte. La aison en est que oe travail doit s'effectuer :n même temps que le voûtement de la >etite Senne et l'élargissement du canal de Charleroi. Or, le Conseil provincial attend in P'ian d'ensemble, adopté de. commun ac-ord avec les autorités Molenbeokoises, pro-■inciales, les délégués du gouvernement, do 'administration des ponts et chaussées et les Sociétés de Bruxelles Port-de-Mer et du janal Maritime.; Le 12ÛSme Jour ci© la guerre. L'agonie ie l'ennemi !» lEat-Âfricain. Les troupes alliées brisent la dernière résistance des Allemands. Files occupent ïsjikuk, fëlassassi, Mgangira et marchent sur Tsjiwaîa. — Les dernières pièces de marine détruites. — Les blessés laissés dans les hôpitaux. La défaite turque en Palestine. L'artitferie en action sur le front occidental. Sur le front occidental. Nos as à l'oeuvre. ( (Uoi/imu/uqué officiel) } Le A, novembre l'adjudant do Meulemeester ^ .a abattu comme suit son 6me avisn ennemi. Nous étions montés, explique-t-il, le lieutenant do Korvyn de Lettenhove et moi, dans ] nos monoplans à 3000 mètres de hauteur. Nous : aperçûmes bientôt 5 appareils allemands don- s liant la chasse à quatre avions anglais qui ma- 1 noeuvraienfc pour repremdre du champ. IJn des Allemands se trouvait un peu à l'écart vers la ; droite. Nous l'attaquons aussitôt. Notre adversaire est littéralement surpris. Je tire sur lui quelques cartouches de mitrailleuse. Il pique brusquement et descend. Lo lieutenant. Kervyn le reprend en chasse et le suit. J'attaque alors un autre allemand, mais celui-ci se met immédiatement hors de portée. Le pre- ] mier adversaire pique de plus en ,plus, totalement désemparé. Quand nous ne sommes plus ; qu'à 800 mètres de hauteur, les guetteurs des tranchées belges nous avertissent que l'appareil ( allemand s'est abattu comme une flèche dans < ses lignes au nord de la boucle de Tervaete. Il ] était 7.50 h. du matin. L'adjudant de Meule- . meester fait partie du groupe de l'escadrille « auquel apartiennent quelques-uns de nos as les lus connus. Le groupe est commandé par • le capitaine Jacquet, qui compte lui-même o victoires à son actif, avec les capitaines Hier- j naux et Dony. Parmi Jes meilleurs, citons ] Thieffry 10 victoires, Jan Olieslagers et Mé- < dats deux victoires, de même que Charles Cise- < let et Pierre Braun. C'est à ce groupe, riche en exploits, qu'appartenait aussi Paul Banciaux, ( tué glorieusement il y a un mois en soutenant un combat héroïnue contre 7 albatros. Actions d-'artillerie. (Communiqué officiel) LONDRES, 12 novembre. Pendant toute ' la journée l'artillerie ennemie montra uno activité particulière au nord-est d'Ypres et dans la région du Steenbeek. Nous poursuivons notre action d'artil- < lerie. Pour le reste, rien à' signaler, j Activité d'artillerie. ] (■'Commiumqué officiel.) c PARIS, 12 novembre. Assez vive action e d'artillerie dans la région au nord du Che- J min des Dames entre la Miette et l'Aisne, ainsi que dans le secteur du bois de Chaume. 1 Pas d'action d'infanterie. e j Actions aeriennes. LONDRES, 12 novembre. (Reuter.) Lo ma», léchai Haig annonce : ( Malgré le temps tempétueux, hier, les aéroplanes anglais rendirent de grands services à 1 l'artillerie. Au cours de la journée quelques c bombes furent lancées sur les quartiers et les ^ tranchées ennemis mais à la suite du mauvais temps il fut impossible de contrôler les résul- I tats i Nos avions, volant à faible hauteur, attaque- ] rent l'ennemi à coups de mitrailleuse et réduisi- c rent une batterie ennemie au silence. Les corn- r bats aériens eurent, lieu dans des circonstances très difficiles. Un avion ennemi fut détruit; quatre autres furent obligés d'atterrir. Aucun appareil anglais ne manque. ] Sur !e front itaîsen Asiago ^ L'Agence Stefani annonce, à la suite de i la prise d'Asiago par l'ennemi, que depuis 1 le mois do mai 1916 la ville est complète- 1 nent abandonnée et ne forme plus qu'une •uine qui ne fait plus partie de la ligne de léfense. A l'ouest des maisons détruites me ligne de postes avait été établie, dont 'ennemi s'empara après quoi il s'introdui-it dans la ville. Un comlDat dans les rues l'eut pas lieu, car nos postes étaient trop 'aibles. La véritable résistance fut brisée ur les lignes avancées à l'est d'Asiago, où 'ennemi, comme il le reconnaît lui même, 'ut repoussé par une contre-attaque et où 1 subit des pertes importantes. Les opérations en Palestine Les succès britanniques en Palestine LONDRES, 12 novembre. (Reuter). On it dans le ,,Westminster Gazette": En Pa-estine le général Allenby refoule les Turc3 tveo une promptitude surprenante. Le mouvement exécaité sur la erôto lui permit d'oc-:uper Ascalon, taneiis que les ailes centrale it droite progressant vers le nord, encerclè-*ent Hébron et atteignirent un point situé l la hauteur de Jérusalem. A présent l'armée traverse un pays où 1 y a des chemins de fer et de l'eau potable, ja retraite des Turcs a dégénéré en une uite eperdûe. Sans compter les prisonniers, ennemi perdit 15.000 hommes. Le champ io bataille est si étendu qu'il est impossible le dénombrer exactement le butin. L'action fut un exemple brillant d'une opération exécutée à la manière ancienne. Les opérations dans S'Est-Africain. -es Britanniques étendent teurs progrès dans l'Est-Africain (Communiqué officiel) LONDRES, 12 novembre. Samedi l'aile fauche de notre-"colonne septentrionale pé-létra dans Nlanda, une station dans la val-ée de la Lukeledi, à 57 milles, au nord-naest de Linde. Dans l'hôpital allemand de et-te station il se trouvait 64 Européens et 29 indigènes, malades ou convalescents. Plus au sud nos troupes occupèrent Tsii-:uk. Nous marchons sur Tsjiwata, taneiis [ue notre cavalerie atteignit vers le soir klsiti, une station située dans la partie sud-i-ueet du plateau de Makondi. Nos cavaliers pénétrèrent dans Massassi, [ue l'ennemi avait évacué. Les dernières )ièces de marine de 4 pouces avaient été lét-ruites, tandis que 57 Allemands so trou-raient dans l'hôpital. Nos colonnes parties de Lindi pour Tlanda rencontrèrent pendant la journée me vive résistance de la part de l'ennemi, je gros des troupes ennemies, encore en ampagne, se trouvait entre Nangco et tsjiwata. Sur le front nord-ouest l'ennemi fut force l'évacuer Mgangira. Il se retira vers Do->ate. Dans l'hôpital de Kahambu, à 12 mil- * es au nerd de Mgangira, il se trouvait 11 Allemands dont 3' fonctionnaires civils et 61 Allemands, dent 3 fonctionnaires civils, et »1 soldais allemands ou indigènes, qui of-rirent leur capitulation par écrit. On >rend des mesures pour les transporter ail-eurs avec d'autres Askaris. L'unité d® ifr©âi® sur Se front unique. Un ffispsufs ie Lloyd George à Paris. Le conseil supérieur des alliés. — L'unité d'asîmn des alliés doit se réaliser. — Il faut adapter la devise: un front, une année, une nation. PARIS, 13 novembre. (Reuter). Au cour3 d'un déieuner donné par le ministre Painlevé en l'Iionneur de Lloyd George, le président du conseil des ministres anglais a prononcé un discours sur le nouveau conseil de guerre suprême des alliés. Lloyd George fit ressortir que M. Pain-levé avait déjà déclaré que ce conseil sera composé de3 ministres dirigeants des pays alliés, assistés par quelques-uns de leurs militaires les plus compétents. Le choix que les pays ont fait déjà démontre que les gouvernements désirent que ce conseil soit une force réelle qui assurera la coopération de leurs efforts militaires. Le temps manquait, hélas, pour consulter l'Amérique et la Russie avant l'institution de ce conseil. Les événements en Italie et la nécessité d'agir promptement nous obligèrent de prendre immédiatement des dispositions pour remédier à la situation. J'ai confiance cependant dans la coopération de ces deux grands pays aux travaux du nouveau conseil de guerre. Les événements ont démontré la nécessité d'unité d'action pour les alliés. Malgré tout ce qui s'est produit, les alliés disposent encore des facteurs les plus importants nécessaires pour remporter la victoire. * Ils dominent la mer et de tous les temps cela a toujours assuré en fin de compte la victoire à la puissance qui peut persévérer. Sur terre ils ont l'avantage du nombre et de la qualité des hommes, du matériel et des ressouroes économiques et financières ^et surtout- de la justice de leur cause. Dans une guerre de longue durée il n'y a rien de plus .important qu'une bonne conscience. Tout cela aurait déjà dû apporter la victoire aux alliés ou lec eu approcher davan tage. La faute n est pas aux flottes ou aux armées. Nous admirons tous les brillantes qualités de nos cheis maritimes et militaires et nous sommes tous sous l'influence profonde do la vaillance de nos marins et de nos soldats. Ensuite Lloyd .George rendit un hommage chaleureux aux armées de la France, de l'Italie, de la Grande-Bretagne et de la Russie, ainsi qu'au courage et au sacrifice des vaillantes petites nations. Au 'sujet de la Russie Lloyd George dit: Soyems juste aussi envers ce pays, surtout juste. La Russie se>uffre d'une violente fièvre mais progressivement elle se remettra et elle sortira de la crise plus grande que jamais. Ce n'est pas sa faute si elle se trouve épuisée à présent. N'oublions pas ce qu'elle fit à d'autres époques de la guerre, quand par son sacrifice héroïqtie elle sauva la France et l'Italie. La faute, dit Lloyd George, ne fut pas aux armées mais était la conséquence du manque d'unité dans l'action. On objectera peut-être que l'Allemagne et l'Autriche ont l'avantage des communications, mais cela n'est pas une réponse. Ce fait est un argument de plus pour l'unité d'action afin de remédier à cette situation. Sur une bonne partie du front nous avons fait plus que de nou3 maintenir, nous avons refoulé l'ennemi. Sur mer nous l'avons battu en dépit des procédés barbares des eouv marins. Certes nous avons obtenu' déjà de bon* résultats mais nous en aurions déjà obtenu davantage si nous étions parvenus à temps îl assurer l'unité d'action. C'est à ce manque d'unité qu'on imputer la catastrophe serbe, la catastrop^

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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