L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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26 augustus 1917
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s.n. 1917, 26 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/057cr5p81r/
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3^me Atlflê© N0* 103^ et ÏQ3S s cer&fs Dimanche et îujîîïi 27 août 59!7 L'ECHO BELGE L'Union fait la Fores .Journal auotâclâerî du matin paraissant era Ooîiaracie. Œ et In g #»cf nntpn nnnt tîn Famillu. Toutes les lettres doivent être adressées £uu bureau de rédaction. N Z VOOHBUHCWAL 234-340, AMSTERDAM Téléphones: 3797 et <77S. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Cïraarles Bernard, Louis Pierard. Comité de Rédaction: ^ René Chambry, Eraiiîe Painparé. JPotir les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration dut journal : IV.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Koliande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Où m est ilenpe. Il nous vient d'Allemagne beaucoup manifestations oratoires. Hier c était IV chaelis, aujourd'hui c'est 1 empereur h même et von Kuelmann. Pour le reste, . commentaires do l'agence Wo.ff sm événements militaires continuent de jeter note gaie dans la sombre tragedie. Sans doute l'essentiel est de savoir ce q font les Allemands. Il n'est pas moins int ressant de savoir ce qu'ils pensent, En a pliqliant avec discernement le principe q fa parole a été donnée à l'homme pour d guiser sa pensée, nous y arriverons sa ^Les Allemands pensent que ça va mal po eux. Quand Hindenburg nous dit: la preu que la guerre sous-marine est fatale à l'A gleterre c'est qu'elle transporte sur le con nenfc encore plus d'hommes, de canons et munitions pour nous battre, nous n'ima< nions pas cet homme de bois sous des dehc si facétieux. Car il ne faut pa9 même ave vaincu Rennenkampf, qui n'était qu'i imbécile, pour se rendre compte que guerre sous-marine n'aura vraiment attei la Grande-Bretagne que le jour où elle pourra plus transporter sûr le continent hommes, ni canons, ni munitions. C'est thème qu'a repris Michaelis dans le discou que nos lecteurs connaissent: ,,Nous somni battus, donc nous serons vainqueurs." C grossiers artifices peuvent tromper des Al! mands et concourir à maintenir ce que, p antiphrase, ou pourrait appeler leur mon Mais dans la mesure où Hindenburg et jV chaelis prétendent se faire entendre au de des tianchées qui forment les ' froptièi momentanées des Etats, ils s'abusent sing lièrement sur la valeur de leur rhétorique. L'empereur, lui, s'il ne parle qu'à s armée, parle surtout pour le monde. S métaphores, il les porte sur lui: son ép et son gantelet de fer; le vieux Dieu, si ami personnel, fait le reste. ,.La victoire, c Ja dépêché Wolff, brillait dans son regard La victoire brille où elle peut et il est dé assez significatif que, naguère, brillant s les armes allemandes, elle en soit réduite ne plus briller que dans les yeux de l'emj reur. Guillaume II félicita chaleureuseme ses bonnes troupes de leur succès, mais s'abstenant avec soin de dire en quoi consistait: deux puissantes lignes de tra chées et six villages perdus, sans faire compte des canons et des prisonniers laiss aux mains de l'ennemi. Il est un temps où général allemand qui aurait remporté succès aurait été cassé sans merci et ses ré: ments privés de congés et de rations. Se lement le kaiser, pas plus qu'IIindenbui n'ignore que tout ce que l'on peut souhait pour le moment c'est que ses généraux ses soldats ne se fassent pas battre dava taS°- . . P S'il est content de ses sujets qui font qu'ils peuvent, Guillaume est moins satis.fi de son ami le vieux Dieu qui pourrait fai plus. Il le lui dit, non sans amertume: ,. a mis notre peuple et notre armée à u rude école..." Et l'on ne retrouve pl l'ancienne confiance dans ce souhait qui rei le son d'une plainte: ,,Quand il lui plaira ■ nous donner la victoire... " Et voilà l'aveu lâché. Avec le vieux Di< Guillaume ne ruse pas. La viertoire, les Al] mands ne l'ont pas puisqu'ils doivent enco l'obtenir. Et nous savons, d'après 1 étapes marquées sur le champ de bataill s'ils sont sur le chemin! Quelqu'un, revenu d'Allemagne to récemment, disait dans un oerole d'amis: L Allemands savent qu'ils sont perdus. Pl encore que la lecture des communiqués, vue des cartes de vivres et autres qui rei plissent leurs tiroirs les rend mélancolique Et ils n'espèrent plus — mais ils l'espère: avec une foi enfantine et quasi touchan dans sa puérilité — que dans un^ mirael Pour eux, la grande tragédie qui boulever le monde doit se dénouer à la façon des tr gédiee classiques, par l'intervention c Deus ex machina. Et en leur faveur nature lement. En attendant il s'est produit un aut miracle, un vrai, c'est-à-dire quelque cho de tellement nouveau qu'elle en paraît su naturelle. Dans le speech qu'il vient de pr nonoer à la Commission Centrale du Reicb ta g, M. von Kuelmann, le nouveau minist des affaires étrangères, a employé un mot développé une idée qui, j'usqu'ici, étaie: complètement étrangers à la politique ail mande: le mot: droit, l'idée du droi ,,Nous devons, a dit en substance M. v< Kuelmann, avoir la force, mais nous devo aussi nous préoccuper du droit." Le repi sentant d'un gouvernement né du princi de la force qui prime le droit, le minist de cette Prusse qui /l'est devenue gram qu'à la suite d'une série de violations c droit auxquelles l'agression de la Belgique mis le sceau, comment est-il venu à cet ,,neuorientierung" plus extraordinaire ass' rément que celle où les éléments démocrat ques veulent pousser l'Empire? Ah! le ch min a été long. Il a fait le tour de tous L champs de bataille du monde où la fon allemande a reçu une atteinte. Liège, . Marne, l'Yser, Verdun, la Somme, Arra Yprès sont les étapes qui marquent ceti évolution de la conception allemande doi M. von Kuelmann vient de sp faire tâtonnant et timide interprète. Il arrive u moment où l'homme d'affaires véreux s rend compte que l'iionnêteté est encore l'h; bileté suprême. Mais pour cela il a fallr qu'il se rende compte de la faillite de son système de ruses et de tromperies. Ainsi i l'Allemagne, devant l'écroulement tragique I de sa politique de violence et de perfidie, s'aperçoit que le droit bafoué par elle lui le eût été d'un meilleur secours que sa force [i- aujourd'hui entamée. Et ceci est un signe ii- qui ne trompe pas. Seulement une Allées magne qui se sent vaincue peut en venir là. es Pour nous, nous serons prêts à croire à la la sincérité de cette conversion étonnante le i jour où l'Allemagne consentira .à redresser le toutes les violations de droit qu'elle a com-é- mises non seulement dans cette guerre mais p- avant oette guerre et qui sont aux origines le de cette guerre. Il est probable cependant é- qu'il lui faudra auparavant parcourir de ns nouvelles étapes sur do nouveaux champs de | bataille. Les alliés ont la volonté et la puis-Lir sance de l'y contraindre. ve Charles Bernard. '! —«7Ka>-»-®-o-<(a.i i» — >1- £ La paix boche. rs — ^ Quand l'Allemagne s'aperçut que le coup, , soigneusement combiné pendant 40 ans, était 'a raté, et qu'il ne lui restait plus qu'à remettre [1^ , à un autre jour la perpétration de son crinn 110 monstrueux, elle commença lourdement, à la ni façon boche, à poser ses filets pour essayer d'at-le traper la Paix, qui lui était momentanément X3 indispensable. es I Ce fut Bethmann le Chiffonnier qui, le pre-es ! mier, s'effcr«,i de mettre la Paix dans sa hotte. Comme de juste les Alliés, en se pinçant le nez, refusèrent de loin ot a-vec dégoût la maii de- Judas que leur tendait le biffin boche. î;l* ,,Not kennt kein gebot", se dit l'Allemagne, -i- pour la centième fois, ,,adressons-nous ailleurs", là et, en fouillant an for.'] de son vieux sac usé, es elle y trouva encore les quelques marks, raohe-u_ tés à 30 cents en Hollande, qui suffirent à acheter Lenine, afin qu'il trahisse sa soi-disan >n patrie. (Nous disons soi-disant parce qu'i est probable que cette fripouille n'a pas plus f8 connaissance du lieu de sa naissance que de ee l'identité de son père ou de son nom). Les Bo-*n ches furent assez simples pour ne pas voir !1^ qu'un tel individu ne pouvait avoir qu'une in-" fluence momentanée et qu'une fois ressaisie le jà Russie régénérée aurait eu une haine d'autant ir plus forte contre l'Allemagne infâme, à, Tout à fait aux abois Scheidemann et Cie e_ s'imagina avoir trouvé un moyen. Eurêka! , s'était-il écrijé, nous avons Kamiel! C'est cela répondit un autre boche, avec un Kameel, on *?} peut traverser un désert! Erreur, dit Scheide-*1 rnann, mon ICamiel n'a qu'une bosse, mais c'est n_ celle de l'idiotisme, et nous pouvons nous en le servir. Ayant remonté ce fantoche jusqu'à en :és faire le principal acteur du Guignol de Stock-le holm, les Centraux crurent qu'ils n'auraient co plus eu qu'à allonger le bras pour atteindre la yj_ Paix allemande. u- Quand les malice3 cousues de fil blanc des pacifistes, plus interlopes qu'internationaux, curent été mises à jour, les boches, sur les 'er dents, ne savaient plus à quel Saint se vouer I et C'est alors qu'ils pensèrent au Saint-Père, n- Et encore une fois la même Paix allemande, mal cachée sous le manteau de respectabilité ce du Pape, fut offerte aux Alliés. ^ Le peu de succès obtenu par cette dernière re Pr°P°sition aurait-elle le résultat de faire com-prendre aux boches qu'il ne suffit pas de servir de la choucroute dans un plat de Sèvres or 10 de Delft pour en changer l'odeur? Lls La Paix boche pourra, à l'instar de Frégoli, id se présenter toutes les cinq minutes, dans un le nouveau costume, devant les Alliés, personne ne sera assez naïf pour se laisser tromper sur m son origine. Le temps des pantalonnades, des e_ duperies grossières et des honteux marchanda-re £es boches est passé. L'Allemagne a perdu, il es s'agit de payer la note! ,,Gott mit uns" et Huysmans aideront les boches, c'est entendu ; ' Troelstra, René De Clercq et son cornac de Boni aussi, et le pustuleux poivrot de Floere, -l^ d'Anvers, également; mais les Alliés seront es aidés par leurs armées glorieuses soutenues par us la foi inébranlable dans la justice, l'honneur et la le droit de leur cause. Il faudrait être fou ou gâteux pour ne pas s voir poindre à l'horizon des Alliés le soleil de ,+ la Victoire I le V.F. L. e. — se * Eloge lie la coopération militaire des i- Belles en Afrique allemande et k leur administration du Congo 30 Au cours d'une interview accordée à s. l',,African World" Sir Alfred Sharpe, qui :e gouverneur du Nyassaland, revenant ^ d'Afrique, a fait un bel éloge de la coopé-ration militaire des Belges en Afrique alle- e. mande et de leur administration du Congo t. Belge. Le voici, d'après 1',, Indépend an ce m Belge" : ns >3Je peux simplement dire qu'une grande é- reconnaissance est due aux Belges pour leur 30 héroïque part dans le travail fait dans cette r0 partie de l'Afrique Centrale. En face de le grandes difficultés ils organisèrent une cam- lu pagne absolument victorieuse dans le dis- a trict du lac Kivu, poussant les Allemands ts hors de la Ruanda et arrivant à Tabora. Il i- faut aussi louer grandement les Belges pour i_ L, façon avec laquelle, en dépit des difficultés 3- énormes qu'ils ont chez eux et à l'étranger, ils ont exécuté le travail administratif dans :ô la colonie du Congo. Ils ont naturellement a été obligés de supprimer beaucoup de choses s, et d'abandonner pour le présent des tra- ;e vaux qu'ils auraient voulu achever. Après it la guerre, le Congo Belge demandera des e dépenses importantes afin de développer la n mise en exploitation de cette contrée, de la e manière qu'il faut et qu'il est possible de i- réaliser si les fonds nécessaires sont acquis." En Belgique A Bruxelles La proposition, une première fois rejet* par le Conseil communal d'Etterbeek, de coi clure un emprunt d'un million avec MM. 'D nis, agents de change à Bruxelles, est reveni vendredi 10 août devant le Conseil commun. Aux termes de la loi communale, trois étap< sont nécessaires. Après la troisième, la con mune prendra son recours auprès de l'autorii supérieure. M. IIannotiau, conseiller libéral, propose i amendement p inspiré de cette thèse,épaul par le catholique dissident M. De Ridder, qi toutes les communes, depuis le début des ho; tilités, ont 6ubsidié directement les divers* oeuvres de secours et d'assistance — seule E terbeek fait exception — et qu'il n'appartier point aux burea-ux de bienfaisance de se subsl tuer aux Conseils communaux. Thèse, au su: plus, de conciliation et d'&rmistice: une part: de 1 emprunt serait distribuée aux oeuvres soi le contrôle du Conseil communal, et l'auti partie serait dévolue au bureau de bienfaisan< pour ses besoins habituels. Cet amendement fait ibien rire M. Mesen bourgmestre, qui, durant vingt minutes, lit u réquisitoire contre l'opposition. ; On vote sur l'amendement. M. Glibert, coi seiller catholique, exprime un „oui" bien clai C'est d'une belle indépendance! Bravo, mo? sieur... Ce vote fait sensation, car l'a.metnd ment sera voté avec l'appoint de M. Gliber Hélas! M. Glibert s'est trompé, M. Glibei était distrait. Nouveau paragraphe au cha.j tre des distractions de M. Glibert. ! Non ! non L s'écrie, tout éberlué, l'honorab M. Glibert. L'amendement est rejeté par 10 voix cont] 10. Et l'emprunt subit le même sort. C'est j deuxième étape. En fin de séance, M. Burggraeve, eocialist demande une augmentation de salaire et ! ^ journée de huit heures pour les ouvriers de ' compagnie intercommunale du gaz. * * * L'administration communale de Laeken, dés reuse d'accentuer le caractère artistique d< nouveau* quartiers élevés sur son territoire, subordonné la vente des terrains eommunan 1 à la condition formelle que, dans un délai c six mois, les propriétaires érigent sur les te rains acquis par eux des maisons dont U façades soient en rapport avec l'importance d< voies de communication sur lesquelles elles soi > édifiées et présentent un caractère architectur; dont le service des travaux est seul juge. De son côté, l'administration communale a loue des primes de bâtisse de 1,000, 750, 50* 400 et 250 francs. Ces primes sont attribué aux propriétaires par un jury composé de tro membres nommés l'un par la Société centra' d'architecture, le second par le Collège échev nal et le troisième par les architectes autem des plans de façades à juger. On vient de décerner les primes attribué* aux maisons construites de 1913 à 1916. I jury, composé de MM. D. Francker, arcliitec-provincial du Brabant, Diongre et Bonduell auteur des plans de la Maison communale, déposé un volumineux rapport d'ans lequel regrette notamment que plus des deux tiers d< propriétaires ne se soient pas préoccupés d caractère esthétique de leurs immeubles. Tout fois, à certains endroits, des efforts méritoin ont été faits et le résultat, dans l'ensemble, été satisfaisant. Pour l'attribution des prime i on ne s'est pas arrêté aux seules maisons éd fiées sur des terrains achetés à la commun toutes les nouvelles constructions ont été jugée 247 façades ont été jugées. 74 primes ont él allouées, soit une de 750 francs, trois de 600 fr deux de .500 fr., quatre de 400 fr., treize c 300 fr., trente trois de 200 fr. et dix-huit c 100 fr * * * L'administration de l'hygiène, de la si lubrité ét sécurité publique de Bruxelle: que dirige aVec un'e haute compétence jV J. Wilmart, vient de fixer les chiffres d'ur intéressante enquête démographique poi le premier semestre de l'année en coure. Il en résulte que le nombre de mariag< dans le Grand-Bruxelles iend légèrement remonter. Après avoir subi un fléohiss< ment accentué, puisque du chiffre de 3,74 pour les six premiers mois de 1913, il éta tombé à 1,595 pour la .nême période e 1915, il est cette année de 1,828. Lo nombre des naissances pendant le pri mier semestre de 1913 fut de 6,417, soit 1 par mille habitants. En 1915, ces chiffr< fnrent respectivement 5,346, soit 14.3 poi mille, pour n'être plus en 1917 que 3,31 naissances, soit 8.5 pour mille. Le chiffre des décès pendant les mêm< périodes s'établit ainsi qu'il suit. En 191 on compte pendant les eix premiers mo 4,926 décès, soit 13.7 pour mille habitant En 1915, ces chiffres étaient de 5,219, so 14 pour mille. En 1916 ils furent de 5,14( soit 13.9 pour mille. Cette année, ils a' teignent 7,273 décès, soit un pourcenta^ de 19.3 pour mille habitants. * * * Sous la présidence de M Bockstae bourgmestre, le Conseil communal de La< ken s'est réuni mardi. Une séance secret a précédé, comme de coutume, la séanc publique. Elle n'a pas duré n.oins de tro: heures, pendant lesquelles les conseillers £ sont copieusement disputés. Des cris fi rieux ont traversé des portes épaisses. O adopte une taxe sur les musiques automi tiques placées dans les établissements pr blics C50 à 200 francs). Toutefois, cette tas ne sera pas appliquée ifnmédiatement elle sera d'abord soumise aux délibératior de la Conférence intercommunale afin d'ot tenir une taxe uniforme dans toutes k communes du Grand-Bruxelles On en arrive enfin à la fameuse quegtio des kynodromes. M,. Brunfaut propose 1 suppression pure et simple de6 kynodromes laekenois. Il insiste pour qu'on envoie à la e Conférence intercommunale un ordre du i- jour émettant le voeu de voir supprimer -- partout les kynodromes .Après une discus-® sion bruyante, la proposition est rejetée. , Lc6 courses de chiens. continueront donc dans la commune de Laeken, malgré la vio-^ lente campagne menée partout contre elles ! En séance publique, M. Bockstael s'en n va et M. Coelst prend sa place. Lassé, le ^o public est parti. On vote rapidement deux e emprunts, l'un do 130,000 et l'autre 'le 350,000 francs destinées au Comité de se-'s cours et d'alimentation, un crédit supplé-k mentaire de 25.000 francs pour assurer la i_ continuation du curage des égouts pour les-•- quels on a déjà dépensé 13,000 francs de e plus que la somme prévue. La séance pu-s blique est levée ensuite, vu l'heure tardive. e Sur les trente-cinq objets figurant à l'ordre e du jour, le Conseil en a examiné huit. s, n A Louvaiîi Les généalogistes ont du bon. C'est par l'intermédiaire de l'un d'eux qu'un citoyen vient de palper un héritage de 300,000 francs, lais-l~ ses ,,ab intestat" par un vieil onclev, brasseur f~ à Bruxelles, dont il n'avait jamais entendu ^ parler. i- * * * Une servante de notre ville, au caractère e irritable, ayant reçû ses huit jours, a été prise d'un tel accès de colère qu'elle est tombée raide morte aux pieds de son maître. e * * * >a Au cours d'une partie de natation, un jeune homme très connu de notre ville tomba si malheureusement, en glissant sur le tremplin, qu'il se brisa la nuque et succomba à une 1 hémorragie du cerveau. * * * La persistance de la période de pluies que nous traversons depuis un mois menace a d'avoir la plus néfaste influence sur la récolte des pommes de terre. Dans certaines régions — le précisément celles d'où nous viennent les pommes de terre hâtives débitées actuellement dans les magasins communaux — c'est un vrai dé-sastre. Des centaines de milliers do kilos de ^ tubercules pourrissent sur pied et l'arrachage, 1 qui pourrait sauver en partie la récolte, est rendu presque impossible par suite des inonda- • tions de la J>yle. " Lo public aurait 'donc tort de s'en prendre ' aux administrations publiques belges et notamment aux magasins communaux du manque de pommes de terre qui commence à se faire sen-•° tir. La Kartoffelversorgungsstelle s'est organi-)' sée et a outillé des gares do chemins de fer s pour le transport journalier des deux ou trois cents wagons, mais il ne lui a été possible, de-;S puis plusieurs jours déjà, que de charger 60 ou !e 70 wagons quotidiennement. Elle nous enlèvera cependant toutes nos provisions à la longue. "' Le récolte des pommes de terre tardives, qui s'annonçait particulièrement brillante cette an-née, ne tardera pas à être elle-même sérieuse-:s ment compromise si la période de pluies persis-u tantes ne prend pas fin à bref délai. a Au OralbatîtS: •' 84 échantillons de denrées alimentaires ont été examinés pendant le mois de juillet: 39 de 7 lait, 30 de crêpes, 1 de pois moulus, 1 do pois au lard, 1 de potàçe de farine, 1 de pudding, 0 2 de composition à base de café moulu, 6 de chi-■ ' corée, 1 de saucisse, 1 de cannelle et 1 de pain 0 de froment ; 64 de ces échantillons ont été recon-e nus impropres la consommation, ^es crêpes et pois moulus renfermaient des spores de la carie, 1 de la farine de marrons avariée, des !•- acariens vivants ou étaient additionnés de 5, craie ou de sciure de bois. Les pois au lard ne i. contenaient pas de lard, mais bien' de la terre e et du sable. Un des échantillons de café moulu ne renfermait pas un atome de café, mais une grande quantité de matière minérale ; 4,855 paquets de crêpes et pois au lard ont été saisis. is * * * ^ Des mesures sévères vont être prescrites >- contre les personnes qui fraudent dans le 6er- 2 vice du ravitaillement. Certains ménages périt çoivent, paraît-il, des rations de pain, de sou-u Pe> de denrées diverses supérieures au nombre auquel ils ont droit. Les fausses déclaration? faites par les intéressés au moment de la con-i_ fection des cartes de ménage, ainsi que l'usage ' des cartes obtenues de cette manière consti-i6 tuent des infractions au Code pénal. Depuis r quelque temps, ces fraudes sont réprimées 1 sévèrement par les tribunaux. Un délai de quinze jours va être accordé pour que les ménages dont, par suite d'erreur -, ou d'ignorance \des règlements, la carte indi-' querait un nombre de rations trop élevé fas-1S sent rectifier celle-ci. '• Tous les détenteurs de cartes dont l'irrégu-■t larifcé, à ce point de_ vue, sera constatée au cours du contrôle qui commencera dans une quinzaine de jours, seront déférés aux tribu-A naux. * * * A Willebroeck, la direction des Usines de Naeyer s'est vue obligée d'augmenter le sa-[[ laire des ouvriers afin de ne pas les perdre tous. Ce salaire de guerre, qui n'était que de fr. 2.50 r-our les ouvriers manuels, est porté à frs. 3.50. Il est à remarquer que le« ouvriers quittaient pour aller travailler e ea Allemagne, où l'on promet des salaires de 10 à 12 marks, ti Au Pays Wallon e Lq nomma E... avait été condamné à 15 mois de prison. Détenu à la prison do Nivelles, s il dut être transporté à.Mons pour comparaître devant le tribunal do cette ville. Il s'évada pendant le trajet. Rattrapé à Gosselies quel-G ques jours après, il s'échappa de nouveau au moment où on allait le réintégrer en prison. 1 On l'arrêta de nouveau huit jours après et a cette fois on le ramena à la prison de Nivelles. Pendant un nouveau transfert, E... s évada une ■froisiëme foi3 en sautant d'un train er marche entre Jemappes et Fontenoy. Son signalement a été transmis dans toutes les directions.* * * Aux verreries d'Herbatte, le poisson de mei continue à arriver presque journellement. Souvent même, les quantités restantes doivent être dirigées vers les cantines, dîners économiques et autres établissements où le client ne peut pas choisir son menu. ■k * * Lo 11 courant, le sieur D...., bourgmestre à Mélin, rentrait, le soir, vers 9 heures, d'une séance tenue à Jodoigne au sujet du ravitaillement de la population, quand, arrivé au lieu dit ,,Fond d'Hussompont", il fut assailli par trois individus qui le dévalisèrent après l'avoir roué de coups. Furieux de ne pas avoir trouve < meilleur butin, les malandrins jetèrent l'infortuné bourgmestre dans un aqueduc où il fut retrouvé inanimé le lendemain matin. Ce fait a jeté la consternation dans la contrée. Plainte a été déposée à la justice. * * * A Beloeil est décédé le député notaire Florimond Dudieu. Au Luxembourg L',,Alimentation du Luxembourg" a ouvert, au début de ce mois d'août, à Neuf château une boucherie où, sur présentation du carnet de ménage, on peut se procurer le mercredi de la viande do porc et do la charcuterie, el le vendredi de la viande de boeuf. * * * Après une réunion tenuo sous la présidence de M. Maréchal, ff. de bourgmestre, il a été décidé, à Ilouffalize, de faire surveiller pai des patrouilles do nuit le territoire de la commune, en vue d'empêcher les vols do récoltes * « * Une note émanant du Comité provincial d'alimentation insiste sur les grandes difficultés que rencontrera l'hiver prochain le ravitaillement, la situation générale de la production et des transports maritimes ne s'étant pas améliorée on ces derniers temps. Le Comité fait un pressant appel au publio pour qu'il mette en conserve, soit par le séchage, soit par la salaison, ou par tout autre procédé, Ja plus grande quan tité possible de légumes et de fruits, de manière à so cz'éer, dès maintenant, des provisions qui pourront trouver un emploi très utile en hiver Il n'y a pas, ajoute on substance cette note, d'e crainte à avoir au sujet des conséquences financières de cet acte de prévoyance, mémo si la guerre prenait fin avant l'hiver. * * x La question de la viande devient de plus er plus angoissante. Plusieurs jours par semaine les portes de la plupart des boucheries et char cutenes d'Arlon sont fermées. Quand l'étal esl garni, c'est pour quelques heures seulement L'an dernier les édiles arlonais avaient étudié la question de la création d'une boucherie communale. Pour des raisons que nous ignorons lo projet en est resté là. Il n'y a pas bien longtemps, on avait fait courir le bruii qu'en dehors de l'initiative communale quelque chose allait être fait en ce sens. Lo local, disaient les gens bien informés, était déjà choisi. Or, à l'heure qu'il est aucune boucherie de ce genre n'a enoore vu le jour. La crise £ atteint aujourd'hui son point culminant. Il importe qu'une solution intervienne à bref délai Des localités de moindre importance ont si résoudre avantageusement cette difficile question ; y aurait-il donc à surmonter ici des obstacles infranchissables qui n'existaient pa; à Bastogne, à Neufehâteau, à Tournai et dan; tant d'autres villes? * * * Les Arlonais n'ont pas été .peu surpris de voir, l'autre après-midi, débarquer en leui ville, en tenue d'officier, un de leurs plus sym. pathiques concitoyens, lo lieutenant d'artillerie Léon Vandercruyssen, prisonnier de guerre depuis la chute d'Anvers. Ce jeune officier, ? qui sa brillante conduite a valu l'honneur de . conserver son épée, revenait pour quelques jour; dans sa famille, loir sa mère malade. Il y t plus de deux ans, un officier belge, le lieutenani Van Cleven, du 10e de ligne, était venu assister à Arlon aux derniers moments et aux obsèques de son épouse. Au LïmSsoasrg 80 enfants venant de Bressoux, Sclessin Kinkempois et St. Nicolas viennent d'arri ver à Diepenbeek le dimanche 5 août. 5( enfants des environs de Liège égalemeni 6ont arrivés la semaine passée à Overpelt Une cinquantaine sont arrivés à Gellick ei une centaine à Hamont. D'autre part les évacués des Flandres e: du Nord français continuent à affluer. I en est venu notamment cette semaine i Sutendael (60), à Wellen (130) et à Ste ve>ort (50). Ces malheureux sont dénué: de tout et souvent les familles sont incom plètes, ce qui prouve mieux que toute autn explication comme l'évacuation s'est fait< avec brutalité. Des familles cherchent leur ■vieux parents ou leurs petits enfants dis parus elles ne savent où, des vieillards oi des enfants cherchent leurs soutiens et ains / de suite. Les journaux sont pleins d'avis d< personnes 6'enquérant du sort survenu £ quelqu'un des leurs. * * * Dans le nord de la province, une zone neutre vient d'être créée. Elle est limitée au suel pai le canal de la Campine, à l'ouest par la frontière de la province cl'Anvers, au nord par 1s frontière hollandaise, à l'est par la chaussée de Helchteren Valkenswaard. // y a un an 26 août 1916: Bans les Cccrpathes lei Russes accuqjeibt Go\n\tct et atteignent le. sources de la Bystritza et de la Bystritzc Nadrojmiska*. 27 août 1916; L'Italie déclara la guéris à VAUemagne. La, Roumanie déclare, le guerre à y Autriche'!! oiygrie.* Lettres à Camille II. Huysmans, je vous savais combatif, acerbe, mais vous croyais incapable de foncière mé-i chanceté et d'une déloyauté quelconque. Cette illusion est bien près de m'être enlevée. Déjà, la persistance avec laquelle il y a quelque temps vous disiez que je recher« chais les applaudissements de la bourgeoisie m'avait surpris, puis écoeuré. Voilà bien l'argument stupide cher aux ult-ràs de tout poil. Quand un clérical endurci voit un de ses coreligionnaires pencher vers des idées plus libérales, plus modernistes et plus tolérantes que les siennes, il est bien près de crier qu'il sent le roussi. Quand un pur d'extrême-gauche constate qu'un homme de son parti ne juge pas toutes choses selon des dogmes pétrifiés, selon la loi marxiste et ses prophètes, vite, il crie que cet indiscipliné fait les affaires de la réaction. C'est tout juste si l'on ne dit pas à la foule qu'il est vendu. Vous daignez dire, Huysmans, dans une lettre de Stockholm, que le signataire de ces lignes n'est pas dans ce cas mais qu'il fait systématieruement dans les journaux bourgeois les affaires de la réaction. Voilà 1 le grand mot lâché. Outre qu'il est faux de faire passer un journal comme l',,Echo Belge" pour autre chose qu'un journal défendant le strict point de vue national en; dehers de tcute considération de parti, Huysmans oublie certainement que, pendant de longues années, alors qu'il était déjà socialiste, il appartenait à la rédaction eîu ,,Petit Bleu", journal libéral et bruxellois, affreusement bourgeois. ,,Comment voulez-vous, demande Huya» mans, que Piérard soit renégat? Il ne pourrait trahir des convictions qu'il n'a jamais eues". Ça, par exemple! Nous n'allons pas, n'est-ce pas, user de procédés de dentistes et nous crier l'un à l'autre: ,,«Te suis plus , socialiste que toi !" Mais souffrez eue je vous rafraîchisse encore la mémoire. Vous n'avez pas toujours été socialiste. On vous a connu libéral, d'un libéralisme plus pâle encore que œlui où votre brillant second de La Haye essaya ses premiers pas à Anvers, à côté de cet Augusteyns qui compte aujourd'hui parmi les traîtres activistes. Je pré-( sume que la grâce vous est venue quand vous avez lu le ,,Capital" de Marx. Car votre , sexdalisme est livresque. Vous le tirez de gros bouquins rébarbatifs, dont- les formules sont pour vous sacro-saintes. D'après ces théories, dans lesquelles — Ersatz-Taine ! — vous faites rentrer la réalité à coups de poings, vous prétendez diriger, manoeuvrer, les masses, que je vous soupçonne même de mépriser «n peu à certaines heures. Il y a des socialistes d'une autre espèce, Huysmans. Des hommes issus de la classe ouvrière, qui ont sucé le socialisme avec le lait de leur mère, qui aiment le peuple parce qu'ils le comprennent et ont grandi dans son sein. Pour ceux-là, le socialisme, ce n'est pas un ensemble de formules, de ritournelles toutes faites, à répéter extatiquement. Non, c'est une disposition de tout l'être, l'amour instinctif du peuple, ouvrier et paysan, c'est le sens vivant de la justice, la haine de la barbarie qui fait que l'on ne peut penser, à trois ans de distance, aux horreurs de Dinant, de Tamines, d'An-• denne, du Luxembourg, de Louvain et el'Aerschot, sans serrer les poings de colère. 1 Vous et votre journal, jamais vous ne faites allusion à ce3 atrocités. Elles gênent votre , théorie: vous les écartez simplement. Mieux: , vous demandez aux ouvriers belges d'en-, voyer leurs mandataires à une réunion où ils se rencontreront avec les représentants autorisés de ceux qui ont exécuté ces abominations, qui les ont tolérées sans un mot de protestation ou qui les ont excusées. Vous nous invitez, en ce moment, à fraterniser avec ces lâches et ces traîtres, avec cette horde d'esclaves pareils à ceux dont parlait déjà un couplet de la Marseillaise. Pour vous, ce sont des frères. Vous réservez vos gros mots, vos injures et vos violences pour vos compatriotes. Pour moi, il me semble en ce moment que, si l'on pratique un socialisme vraiment humain, l'un des préceptes essentiels de ce se>cialisme, la fraternité, l'amour des hommes, doit commencer par l'amour de ses compatriotes... Non? Relisez donc la belle page sur l'union sacrée que notre ami Albert Thomas a écrite en manière de préface à l'édition des discours de Lloyd George. (Encore un réactionnaire, un impérialiste, celui-ci, n'est-ce pas?) Il est proba-. ' ble que vous le jugez avec "la même haine x que votre ami, le pharisaïque Zara-Trcel-■ stra? Or, il y a peut-être plus d'esprit réel-k lement socialiste dans le petit doigt de ce , fougueux démocrate gallois que dans tous les sozial-démocrate3 hollandais, que vous avez dépeints un jour d'une façon spirituelle, occupés à ,,debatteerea" comme des rabbins.Un mot encore, je vous prie. Il s'agit- de mon ,,embuscade". Vou3 écrivez: ,,Ici le distinguo s'impose. Piérard est et n'est pas un embusqué." Non, Monsieur: la plus él'émen-_ taire honnêteté interdit les distinguos dans ces sortes de cas. Qu'est-ce qu'un embusqué? Qu'est-ce qu'un déserteur? On le sait. Est-ce que les hommes mariés, pères de famille, habitant . la Hollande (j'en suis) ont été appelés sous les drapeaux? Non. Vous le savez: en insinuant comme vous le faites que je ne fais pas mon devoir, que je ,,tire au flanc", vous : devez bien vous rendre compte pourtant que vous commettez une vilaine action. En outre, yous continuez à susciter parmi yos c.orupa*

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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