L'écho de Belgique

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s.n. 1916, 27 Juli. L'écho de Belgique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3r0pr7pc1s/
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Téléphone: Muséum 2 6 7. I'Echo de Belgique Bureau: 21, Russell Square, W.C Abonnement: ls, 6d, pour trois mois. Subscription : ls. 6d. for three months. lre Année.—No. 25. JEUDI, JUILLET 27, 1916. Pour ta France : 2 fr. Pour les Pays-Bas : 1 fl. COMBATS VIOLENTS SUR LE FRONT ANGLAIS. PRISE DE POZIÈRES. La fête nationale à Londres. Aux Belges exilés, cette année, la "Brabançonne " du 21 juillet est apparue comme le prélude des prochaines fanfares de la victoire. C'est plein de confiance et d'espoir que nos compatriotes ont célébré, avec tant d'éclat et de solennité, le glorieux anniversaire de l'indépendance nationale. Un "Te Deum à Westminster Cathedral inaugurait le programme de la journée. Dans son état encore inachevé, la métropole des catholiques anglais nous offre comme une vision anticipée de ce que seront bientôt, dans la Belgique reconquise, nos églises et nos cathédrales en cours de reconstruction. En voyant les Belges emplir de leurs masses compactes les vastes nefs et jusqu'aux galeries de l'immense monument, on se disait que pareille affiuence est bien la plus impressionnante parure que l'on puisse rêver pour une cathédrale. Une sonnerie "Aux champs " saluant l'entrée du ministre de Belgique vint bientôt mêler ses patriotiques vibrations à cette atmosphère d'ordinaire toute de prière et de recueillement, puis les accents d'une éloquente parole d'apôtre et de patriote retentirent sous le plein-ceintre byzantin des voûtes : c'était le P. Rutten, l'auteur du mémorable sermon du ter janvier 1915 à la cathédrale d'Anvers, qui motiva l'interdiction de quitter Malines signifiée à cette date au cardinal Mercier par les Allemands. Le sermon fini, S.F., le cardinal Bourne entonna le "Te Deum," suivi d'une bénédiction, à laquelle succédèrent l'hymne national anglais et la "Brabançonne," exécutés par la Musique des Guides. Un' contingent de blessés assistait à cette émouvante cérémonie. Spectacle tragique s'il en fut que celui d'une Belgique en exil implorant les bénédictions divines sur les armes libératrices des Alliés ! La sortie des personnages officiels et de la princesse Napoléon, née princesse Clémentine de Belgique, provoquèrent une discrète manifestation de loyalisme envers la famille royale. A l'Albert Hall. L'après-midi, la colonie belge de Londres, renforcée de compatriotes venus de province, se retrouvait à Albert Hall, vibrante d'enthousiasme, prête à manifester son patriotisme avec une légitime fierté. Le chef du gouvernement britannique, l'honorable M. Asquith, fut l'hôte acclamé de cette réunion mémorable. Un autre ministre, M. Walter Long, qui préside au fonctionnement de l'organisation municipale en Angleterre, accompagnait le Premier. Discours de M. Hymans. S. Excel. M. Hymans, ministre de Belgique, dans un discours fréquement et frénétiquement applaudi, se fit l'interprète des sentiments unanimes des Belges ; au nom de ceux-ci, Belges exilés ou restés au pays, prisonniers en Allemagne ou valeureux soldats, il envoya au Roi et à la Reine bien aimés l'hommage d'inaltérable fidélité de la nation. En même temps l'orateur transmit à l'armée, aux jeunes recrues comme aux vétérans de Liège, de Haelen, d'Anvers et de l'Yser, un message d'admiration et de confiance ; enfin, à tous les Belges du dedans et du dehors, il envoya un message de concorde et de solidarité. Le représentant de la Belgique eut un hommage ému pour les morts puis il affirma la volonté des Belges de vivre libres et fiers sous leurs princes et sous leurs lois. M. Hymans salua ensuite M. Asquith, le premier ministre de la Grande Bretagne, qui, dès les premiers jours de la guerre, prit au nom du peuple anglais l'engagement de ne remettre l'epéé au fourreau qu'après avoir rendu son indépendance à la Belgique. A M. W. Long, ministre du Local Government Board, qui a dans ses attributions le contrôle de tant de homes pour réfugiés, il exprime la reconaissance des Belges chassés de leurs foyers; auxquels l'Angleterre a offert 1 hospitalité. Cette fête patriotique, ajoute-t-il, est en même temps une manifestation de fraternité entre Belges et Anglais. T.'orateur rappelle alors que les Allemands sont maîtres de la presque totalité du sol belge, mais que l'âme de la nation échappe à leur étreinte ; l'ennemi a essayé de nous terroriser, d'écraser notre armée ; toujours il a échoué, notre armée est plus forte que jamais. Il a spéculé sur la détresse des ouvriers réduits au chômage, mais ceux-ci refusent patriotiquement de céder. Les Alle mands ont essayé de désunir les Belges en exploitent la vieille querelle des langues, ici encore ils ont échoué, les Belges se sont montrés indissolublement unis contre l'ennemi, se serrant autour du Roi dans une unité indestructible. Le Roi est le symbole vivant de leur unité ; ils le connaissent et ils ont foi en lui. De loin ils le contemplent et l'aiment et l'admirent. Us l'espèrent, ils l'appellent, ils l'attendent. Vive le Roi ! Sur ces mots, l'enthousiasme du public éclate en une inoubliable ovation, aux cris mille fois répétés de "Vive le Roi ! " de fierté que d'avoir contribué pour notre ( part à leur rendre la liberté et l'indéDendance j auxquelles jamais, dans l'histoire du monde, 1 nation n'eut de droits plus incontestables." 1 Cette perspective de la victoire prochaine, ç ce renouvellement solennel des engagements de l'Angleterre envers la Belgique, provoqué- 1 rent de nouvelles salves d'applaudissements. t Discours de M. Standaert. Quand le calme fut rétabli, M. Standaert, c député de Bruges, prit la parole en flamand. 1 En cette langue où, selon l'expression d'une I des gloires de la littérature française, 1 Visite de Son AU. 1. et R. lu princesse Napoléon à Letchworth. Discours de M. Asquith. Le Premier Ministre anglais prit alors la parole. Salué par de vives acclamations qui devaient maintes fois se répéter au cours de son discours, il débuta par un hommage à l'héroïsme de la petite nation belge ; une nouvelle fois, il flétrit la campagne d'atrocités et de pillages des Allemands en Belgique, et salua la vaillance et le courage de notre armée et de notre Roi, qui, en disputant pied-à-pied le terrain à l'envahisseur, ont acquis des droits "incommensurables" à la reconnaissance de la France et de l'Angleterre. Tournant ensuite ses regards vers la Belgique occupée, le chef du cabinet anglais exprime son admiration pour l'indomptable courage manifesté par la population civile : ni les promesses, ni les menaces, ni les essais de séduction, ni le régime de la terreur n'ont pu ébranler le patriotisme des Belges restés au pays. M. Asquith dénonce au monde civilisé les méthodes de spoliation et d'oppression des Allemands en Belgique, et notamment leur dernière violation du droit des gens : un décret du gouverneur von Bissing, daté de mai 1916, instaure le régime du travail forcé : c'est l'esclavage en plein vingtième siècle, imposé aux travailleurs belges. La péroraison du Premier Ministre anglais est à retenir: "Nous, ici en Angleterre, nous prenons acte de ces choses. Xous n'avons pas l'intention de les oublier. Nous sommes résolus à en exiger réparation. En attendant, le spectacle des souffrances des patientes et indomptables victimes de l'inhumanité et de la tyrannie inspire la sympathie non seulement des Alliés, mais aussi du monde neutre. J'ai l'honneur, au nom du peuple britannique, de remettre à Votre Excellence un message à l'occasion de ce mémorable anniversaire. Dites à vos compatriotes que leur exemple a inspiré et stimulé les nations et les armées alliées. Dites-leur que notre sympathie va à leurs souffrances, et notre sincère admiration à >eur patience et à leur courage. Dites-leur enfin que quand viendra l'heure de la délivrance,— et elle viendra bientôt,—ce sera pour nous ici en Grande Bretagne un souvenir de gloire et "chaque mot est entouré de nuages aux formes poétiques," le député de West-flandre dit l'amour, la passion du peuple belge tout entier pour l'indépendance; tous, d'une seule âme, dans la même espérance et la même foi, aspirent au jour qui verra le 1 soleil de la liberté se lever de nouveau sur leur patrie. Oui, s'écrie-t-il, des rives de la 1 Mer du Nord jusqu'aux cimes des Ardennes, 1 des pleines de Flandre aux houillères du ; ,pays Wallon, les Belges ne forment qu'un 1 vœu : Nous voulons la liberté, l'indépen- ; dance! La leçon qui se dégage de cette journée i historique, continue-t-il, c'est que la Bel- 1 gique redeviendra et restera indépendante. L'Allemagne, par une politique machiavélique, a essayé d'exploiter les divisions entre ; Flamands et Wallons, elle a tenté de réduire 1 les Flamands, mais ceux-ci ont repoussé avec indignation les avances de l'oppresseur qui < ne cherche qu'à diviser pour régner. Après ] le sort fait aux Polonais, aux Danois du 1 Schleswig-Holstein, aux français d'Alsace- ] Lorraine, quel Flamand 'voudrait croire aux < promesses de l'Allemagne? Encore un 1 chiffon de papier ! Entre Flamands et Aile- 1 mands, se dresse un mur infranchissable : la j barbarie. La Belgique de demain n'acceptera aucun vasselage. § Flamands et Wallons, luttant côté-à-côté c sur les champs de bataille, ont appris à 1 mieux se connaître, à s'estimer et à s'aimer e davantage ; ils ont forgé ensemble les liens 1 d'une Belgique plus indissolublement unie. De cette union plus intime résultera une r meilleure compréhension des droits et des as- r pirations de chaque citoyen. La Belgique, 1 indépendante de demain, entend marcher c sans entraves vers le glorieux avenir qui l'attend, en réalisant sa devise nationale: c "L'Union fait la Force!" 1 Les ovations de l'auditoire prouvèrent à s l'orateur que ses vues étaient celles des mil- p liers de Belges qui l'écoutaient. p La partie oratoire du programme était désormais épuisée. Les gloires musicales de o la Belgique, MM. Eugène et Théo Yspye, De 1; Greef, Delune, allaient se faire applaudir, a ainsi que la grande cantatrice anglaise, Mme. d .'lara Butt, une artiste catholique qui n'a amais ménagé son gracieux concours aux euvres de charité. La Musique des Guides, a fameuse phalange que les critiques an-;lais placent au premier rang des sociétés imilaires du continent réservait ensuite aux ielges une heure de musique délicieuse, ré-:onfortante comme une bouffée d'air du pays. Bref, pour faire le bilan de cette journée [ui dissipa des restes de brouillard pessi-niste, nous devons à la voix autorisée du 'remier Ministre anglais une nouvelle prouesse de restauration pour la Belgique et 'encourageante perspective d'une prochaine lélivrance. Les Belges se sont associés aux issurances de reconnaissance envers l'Angle-erre formulées par leur représentant officiel. Knfin, constatation qui se dégage de tous les iiscours entendus, la Belgique de demain ;era une patrie plus unie, par conséquent )lus grande et plus forte. Â propos de la Communion des Enfants. Rappelons à nos lecteurs que c'est limanche prochain, 30 juillet, que notre 3aiat-Père le Pape a demandé que les en-ants s'approchent de la Sainte Table à ses ntentions. Voici le texte du rescrit pontifical : "Tous et chacun des ordinaires en Europe nettront toute leur sollicitude à ce que dans es églises et oratoires de leurs diocèses re-ipectifs, le dimanche, 30 juillet prochain, ous des enfants des deux sexes communient le la façon la plus solennelle possible aux ntentions du St. Père." L'heure actuelle est pour nous grave et olenelle. Des quelques mois qui vont suivre, les événements qui vont se produire dé-jendra probablement la paix et les condi-ions de cette paix. Nous qui croyons à Dieu, à sa divine 'rovidence, a la présence réelle de Jésus lans la divine Eucharistie, nous accompagnerons nos enfants à la Ste. Table et nous e prierons aux intentions du St. Père. Nous lavons quelles sont ces intentions: c'est'la i'aix, une paix permanente et juste. Une paix juste, c'est-à-dire qui nous ré-:ablisse dans tous nos droits injustement ;iolés ; une paix permanente qui assure à lotre pays, à nos deux peuples flamands et .vallons, le développement paisible de leurs ;ivilisations respectives' dans une réunion fraternelle, gage de force ; une paix prochaine qui mette fin aux tristesses de notre sxil, aux hontes de la domination étrangère, lux dangers auxquels sont exposes nos sol-lats. Que pouvons-nous souhaiter plus irdemment, et qui peut nous le donner sinon Dieu, qui résiste aux superbes et qui :st plus fort que toutes les armées rangées în bataille. Certes nous avons confiance dans l'entrain, .'héroïsme et la force grandissante des armées illiées, mais aussi ; et surtout nous avons :onfiance en Dieu. Dans le monde entier, y compris nos pires ■nnemis, l'audace, l'endurance, le courage de 'armée française sont un objet d'admiration miverselle. Ce qu'on ne sait pas assez, jarce que ces choses là ne se publient pas iur les toits, parce qu'aussi le monde noderne alourdL d'utilitarisme, méprise 'action des forces"pirituelles c'est l'héroïque >iété des catholiques français. C'est par centaines que des soldats de tout ;rade, des prêtres, de jeunes hommes pleins l'avenir, de vieux religieux que la pusil-animité du gouvernement laisse mourir en xil ont offert leur vie à Dieu pour le salut de a France. Les prières, les adorations au St. Sacraient, les communions réparatrices, les euvaines de pénitence se multiplient sans se asser sur tous les coins de la France hrétienne. Trois dévotions surtout l'emportent dans ette émulation de prières: Le Sacrement de autel, le Sacré-Cœur, et la Vierge. 11 îmble que le Sacré-Cœur qui n'a nulle part lus d'apôtres et de dévôts qu'en France se laise à bénir les armes françaises. Tous les catholiques, écrit François Veuillot, nt déjà souligné avec confiance et gratitude, 1 coïncidence remarquable entre les prières iressées au Sacré Cœur et le déclanchement s l'heureuse offensive.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1916 tot onbepaald.

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