L'écho de Sambre et Meuse

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30 januari 1918
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s.n. 1918, 30 Januari. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xg9f47j55j/
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L'Echo de Sambre êt Meuse Administration-Rédaction : J.-B. GDL1 ARO 37, rue Fossés Fleuris, Namur JOURNAL, QUOTIDIEN Un Discours de M. von Kuhlmann (Suite). Les pourparlers avec l'Oukraine, au cours desquels il est apparu que les délégués, au contraire des Hol-chevistes, faisaient preuve d'un esprit de travail très pratique, sont en si bon ordre de marche qu'on peut espérer légitimement qu'ils aboutiront. Entre l'Oukraine et nous, il n'existe aucun objet de délibération dont il y a lieu de craindre qu'il puisse provoquer l'échec des négociations. ■Nos divergences d'opinion avec les b.okhevistes avaient principalement pour motif les modalités de l'exercice du droit des peuples de décider dt l*ur s»rt. Ce droit n'est pas une découverte moderne, ainsi que des journalistes de marque se sont plu à le dire. Et ce ne fut rien moins que le prince de Bismarck lui-même qui, après une guerre aussi courte que brillante e* l'an 1866, a stipulé dans le traité de paix conclu avec un ennemi battu complètement, le droit d'un peuple de décider de son sort. La question concernait le territoire qui touche à la frontière Nord de l'Empire allemand actuel dans le Schleswig-Holstein. Et, au surplus, au XIXe siècle nous en trouvons teut une série d'exemples dans lesquels l'idée que les Etats frontière, les peuples y habitant, ont put décider de leur avenir, a trouvé son application Puisque, ainsi que je viens de le dire, notre grand homme d'État y a eu recours en 1866, il appert que l'idée n'est pas aussi neuve ni aussi surprenante qu'on se plaît à le dire de divers côtés Quant à l'exercice de ce droit, il n'y a pas de droit européen, ni de droit commun qui en règle les modalités. On doit, par conséquent, agir selon les circonstances et d'après les points de vue que nous avons adoptés en appliquant méthodiquement nos soins à la conservation de ce qui existe Nous considérons, en effet, comme une insanité dans ces temps éprouvés, de faire d'abord table rase de tout ce qui est resté debout, ainsi que le veulent nos adversaires pour recommencer ensuite à édifier dans le vide. Je n'ai pas encore reçu de réponse, de la part de nos adversaires, à ces deux questions : sur quoi vous basez-veus, pour invoquer le droit de bâtir dans ee vide, et où est-il écrit ce qui doit y être édifié? Je n'insisterai pas davantage sur toutes ces particularités.A ["intérieur de notre chère patrie allemande, les opinions diffèrent sensiblement au sujet du droit électoral et de loi électorale, et nous nous trouvons devant une vraie mosaïque de droits électoraux Où donc trouver la vraie formule qui convienne aux Etats frontière, encore si peu développés intellectuellement par la faùte et l'incurie des gouvernements tsaristes? Je ne puis donc que m'associer aux paroles d'une politique si sage qui ont été prononcées ici, hier, et ce sera la ligne de conduite du gouvernement de l'Empire, comme ce fut la politique du gouvernement de continuer & optima fide » à améliorer ce qui existe non point dans un but déterminé, mais pour arriver par la poussée lente du principe historique à pouvoir affirmer sans crainte de se tromper : voilà effectivement l'expression de la volonté de la majorité du peuple intéressé. Il a été dit qu'il en résulte, sans plus, que nous désirons que les scrutins et l'expression des opinions aient au moins à nés yeux une valeur présumée. La preuve a été fournie et tous ceux qui n'ont pas oublié l'kistoire le savent parfaitement, que dans les premiers temps, lorsque la formation nationale est à son début, un petit nombre d'esprits supérieurs et de Meneurs patriotiques parviennent à créerla volonté nationale et la font proclamer à leur guise. La errande masse du penple suit lentement. Je crois, cependant, que les critiques sévères adressées à «es corps représentatifs manquent quelque peu de fondement. Il est avéré que certains éléments de la population jouent un rôle considérable dans ces contrées, rôle qu'ils tiennent de leurs possessions immobilières, de leur culture supérieure et des traditions populaires, et peuvent donc être considérés comme parlant au nom des populations de ces contrées. Ainsi que j'ai eu l'honneur de le démontrer à M. Trotzki au cours des débats, la question n'a pas une importance essentielle. Si toutefois nous pouvons nous mettre d'aceord avec M. Trotzki sur les modalités de la consultation populaire définitive, nous pourrions laisser en l'état la question du caractère présomptif de la consultation actuelle. Il pourrait alors s'en tenir à son point de vue, tandis que nous conservons le nôtre, et il ne serait rien changé au résultat final. Je ne pourrais donc qu'approuver ce qui a été exposé iei, hier, et moi-mêmeje considère une assemblée délibérante constituée sur des bases très larges comme infiniment supérieure pour atteindre le but proposé, à un simple référendum Tout d'abord on semblait, du côté russe abonder dans notre sens; mais au court des débats les opinions ont changé. Mais je ne pense pas que cette question soit de nature à provoquer l'échec des négociations Les difficultés des négociations ont été démontrées par le comte Czernin. Depuis que le monde existe, le fait ne s'est pas encore produit de ne pas voir exprimer le désir, lors de négociations, non seulement d'en acter et d'en fixer les éléments constitutifs après leur assemblages, mais aussi sans accord antérieur, d'en conserver le compte-rendu sténographique et de le publier « urbi et orbi », sans que t'orateur intéressé soit mis en mesure d'y apporter le moindre changement Je ne sais pas si le fonctionnement de notre Parlement allemand serait possible dans ces conditions, et il m'intéresserait infinement si ces messieurs voulaient en faire l'essai durant quelqnes jours. Nous attachons la plus grande importance à ce que le monde soit convaincu que notre politique est absolument claire et loyale, que. malgré que nous savons parfaitement les difficultés inouïes qu'il nous resterait à surmonter, nous avons répondu à l'offre russe. Une aatre difficulté est le ton déprimant et excessif adopté par une partie de la Presse des grandes villes, notamment par la Presse berlinoise. On m'avait conseillé amicalement de ne pas effleu rer ce sujet, vu que des attaques dans la Presse en résulteraient sans aucun doute. Cette éventualité n'est pas de nature à m'imposeï silence. La Presse est devenue de nos jours une puissance formidable et les journalistes qui, par la voie de leui journal, parlent journellement à des milliers de concitoyens, assument une responsabilité qui, it mon avis, égale celle des parlementaires et des hommes d'État Car le journaliste prend la parole tous les jours el l'homme d'Etat, comme le parlementaire, ne parle que de temps en temps: J'espère que la Pcesse se rend'compte de la terrible responsabilité qui pèse sur elle et qu'il lui apparaît clairement'que nous ne nous trouvons pas ici devant un parti, devant une opinion, mais que nous avons en face de nous l'Empire'allemand tout entier. Nous sommes le porte-drapeau de l'Empire allemand et ceux qui nous attaquent dan« le dos mettent les intérêts allemands en péril. Cette discussion pourrait se prolonger longtemps t encore, myis au moment où nous sommes engagés dans une fuite diplomatique très lourde avec ceux qui étaient jusqu'à présent nos ennemis, le devoir patriotique commande de mettre à l'écart toutes opinions personnelles et tout « amateurisme ». En revenant chez nous, nous sommes assaillis par les criliques, et si ces critiques se tournent contre nous, le gouvernement saura ce qui lui reste à faire, saura quel est son devoir. En opposant un front compact à l'ennemi du dehors, nous avons en mains un atout considérable pour mener à bien les négociations diplomatiques. Un mot sur les représentants de la direction supérieure de la guerre auprès de la délégation de la paix. Ce premier essai de paix séparée dans une guerre de coalition offre de grosses difficultés qu'on n'a pas connues lors des précédents traités. Les deux dernières grandes guerres, qui furent relativement de courte durée, celles de 1866 et de 1870-1871, ont permis aux chefs militaires et à l'homme d'Etat responsables, ainsi qu'au porteur de la couronne, de se trouver au moment des négociations au même endroit, souvent même sous le même toit, et de rester en contact jour pour jour, heure pour heure. La conclusion de la paix avec un seul adversaire pouvait se faire rapidement. Aujourd'hui, tandis qu'une lutte où il y va de notre existence et qui réclame toutes les forces et toute l'attention de nos chefs militaires se livre à l'Ouest, nous nous voyons dans la nécessité de négocier la paix dans une place forte de la Russie, située loin de chez nous. Il serait impossible de mener ces négociations sans que la direction supérieure de l'armée fût représentée par un délégué. Les questions politiques et militaires s'enchevêtrent de telle sorte que si je devais me mettre chaque fois en relations télaphoniques ou télégraphiques avec la direction de l'armée pour tout ce qui concerne l'évacuation, la détermination des frontières et les innombrables questions qui touchent le domaine militaire, les négociations deviennent impossibles. La direction supérieure de la guerre constitue un facteur important de notre existence actuelle et il serait inintelligent de n'en pas tenir compte. Les tâches qui lui incombent sont colossales et le sort de l'Empire dépend toujours de la façon dont elle s'en acquitte Aussi le contact étroit et constant avec un représentant possédant la confiance absolue de la direction supérieure de l'armée est-il indispensable et il est non moins nécessaire que cet homme prenne part aux négociations pour rester suffisamment au courant. Je liens aussi à établir que ce droit doit lui être conservé dans les limites qui viennent d'être fixées par l'Empereur sur les propositions du chancelier. Le général Hoffmann, dont la personnalité a fait hier l'objet de témoignages de sympathie des plus flatteurs auxquels je suis heureux de m'associer, nous a rendu, grâce à sa connaissance approfondie du pays et des gens et aux expériences recueillies lors des négocialions de l'armistice, d'inappréciables services; au point d« vue politique, il a fait preuve, vis-à-vis de moi et de nos alliés, de la plus parfaite loyauté. J'invite instamment le Reichstag à déclarer que rien ne doit être changé aux mesures prises. Le fait que le représentant de la direction supérieure de Farinée ne peut intervenir dans les débats qu'avec l'assentiment du chef politique garantit entièrement la responsabilité de la direction politique. Pour terminer, un coup d'œil vers l'avenir. J'ai déjà exposé qu'avec la Finlande, pays d'une civilisation très développée et qui, au point de vue politique, est pour nous si important, les ch«s#s sont assez avancées pour qu'on doive attendre dans un avenir proche et pour autant qu'on puisse faire des prévisions une heureuse issue Je tiens également la conclusion d'une paix prochaine avec l'Oukraine pour vraisemblable. On connaît les grosses difficultés que présentent les négociations avec les belr.hevistes de Pétrograd. Pour conclure la paix, il s'agit surtout de savoir si le gouvernement de Trotzki et de Lénine la veulent sérieusement. En ce qui nous concerne, vous n'avez pas besoin d'en douter. Soyez persuadés que le chancelier et moi n'avons pas d'autre désir ni d'autre but que d'assurer bientôt au peuple allemand la paix à l'Est La conclusion de la paix avec l'Oukraine soulève en même temps le problème de la Roumanie. Après la conclusion de la paix avec l'Oukraine et le retrait des troupes oukrainiennes, il ne serait pas possible, selon moi, que la Roumanie s'opposât plus longtemps à la volonté des Puissances centrales. Et maintenant, un mot encore de nos rapports avec l'Autriche. Je ne puis qu'approuver chaleureusement ee qui a été dit ici hier. Nos rapports avec l'Autriche sont la base et la pierre angulaire d« toute notre diplomatie, et l'échange continuel de vues avec les chefs de tous les Etats alliés, et en particulier avec le comte Czernin, offrait pour moi un grand avantage. Dans la lutte diplomatique, l'Autriche-Hongrie s'est rangée de notre côté avec une entière loyauté; elle continuera d'agir ainsi. Ce fait fournit, à ceux qui ont essayé de représenter nos prétentions comme exagérées, une preuve irrécusable que ces prétentions étaient conciliables avec la ferme volonté de paix qui règne en Autriche. Aussi longtemps que j'aurai l'honneur d'occuper cette place, je ne me prêterai pas à une politique qui tendrait à compromettre si peu que ce fût nos rapports de cordiale amitié avec l'Autriche-Hongrie, notre fraternité d'armes, la communauté de nos deux civilisations. Ce qu'il nous faut et ce que nous vous demandons, ( "est que vos efforts tendent à donner à l'étranger l'impression que la majorité de nos représentants appuie en bloc la politique dont le chancelier a accepté la succession et qu'il continue avec logique. Peut-être le début du débat d'hier ne manquera-t-il pas de faire impression à l'étranger et de réparer les torts qu'à causés une regrettable campagne de Presse. les communiques des Belllgerants AUTRICHIENS Vienne, 27 janvier (officiel) I Sur le haut plateau d'Asiago et à l'E*t 1 de la Brenta. l'artillerie a été de nouveau I très active hier. Une attaque ennemie dirigée contre nos positions établies sur le mente Pertica a été repensée. Tienne, 28 janvier (officiel) Sur le haut plateau des Sette Communi, les duels d'artillerie sent devenus d'une extrême violence. BULGARES Sofia, ?6 janvier (offleiel). Sur plusieurs points du front en Maeé-deine, surtout entre le Vardar et le iae de j Doiran, l'artillerie a été plus active. A l'Est du Yardar, un de nos détachements de reconnaissance a fait des prisonniers anglais. Sur le cours inférieur de la Strouma, i Deniers Coonips les Belligérants ALLEMANDS Bsrlin, 28 janvier (soit) Entre Asiago et eu Brenta, des attaques italiennes ont entraîné des combats violents.Rien de nouveau sur les autres théâtres de la guerre. Berlin, 29 janvier. Théâtre de la guerre à l'Oues\ Group9 d'armées du Kronprirz Ropprecht de Bivière. En plusieurs endroits du front, activité d'artillerie. Groupe d'armées du Kronprinz impérial Dfl vio'entes luttes d'artillerie se sont développées en Champagne. Dans la matinée, de plu* petite* entre-priies de reconnaissance frarçiites se font écroulées de prt er d'autre de la route St Hilaire St Soup'et. Au eommencament de l'après midi, l'ennemi a dirigé un feu intense sur nos positions situées entre les routes conduisant de Somme Py et Ripont vers le Sud-Est.A l'abri de ce feu, ea plusieurs endroits du front, des fantassins français armés de lance flamme» ont effectué de puissantes charges Ils ont été rejetés avec de lourdes pertes, soit devant bqs obstacles en fil de fer barbelé, soit en corps à corps. Plusieurs prisonniers sont restés entre nos mains; des lance-flimmes ont été cap turés par nos soldats. L'aviatien active a entr» îaé de nombreux combats aériens. Hier, nous avons abattu 13 avions ennemis et un ballon captif. Les aviateurs français ent poursuivi leurs attaquas conlre nos ambulances. Tandis qu'au mois de décembre, les hôpitaux militaires de Rtthel furent, à plusieurs reprises, les objectifs de leurs bombardements; dans ces dernier» jours ils ont attaqué ceux de Labry, à l'Est de Conflans. Der erste General quartier meister, LUDENDORFF. mu» FRANÇAIS Pari», 28 janvier ^3 h ). Nous avons réusai diverses iceursioss dans les lignes allemandes en Chimpagne et au Nord de Saint-Mib'al et ramené des prisonniers. Un coup de main sur noi petits postes d« la région de la Fontenelle (Nord-Est de Saint-Dié) n'a pas donné de résultat. Nuit calme sur le reste du front. Paris, 2S janvier (11 h ). En Champagne, nons avons réussi dnnx coups de Main sur les tranchées allemandes.Nos détachements ont pénétré jusqu'à la troisième ligne ennemie et ramené des prisonniers dont un officier et une mitrailleuse.Canonnade réciproque assez vive en Alsace dans la région de l'Hartmanns-weillerkopf.—«o»— ITALIENS Sur le plateau des 7 Communes, de nouveau un combit violent s'est engendré. Hier, dans les secteurs à l'Est d'Asiago jusqu'à la Brents, les Italiens ont attaqué avec des forces puissantes. Sur le Monte Sisemal et plus à l'Ouest, leur attaque s'est écroulée dans le fe'i devant les positions austro hongroises. Le Monte di V(libella où ils ent pu passagèrement prendre pied leur a été réenlevé par une contre-poussée De même, après un rude combat, nos alliés ent rejeté l'ennemi assaillant dans la région du Col dell Rosso ainsi qu'entre j la gorge de Foncela et la Srenta. Des tentatives répétées de l'ennemi d'é- 1 larglr par la mise en seèie de ses réserves des points d'irruption, se sont écroulées après des pertes sanglantes. 10 officiers et 350 hommes sont restés entre nos mains. Dms la nuit du 26 au 27 janvier, nos escadres da bombardement ont efficacement bombardé avec 21,000 kilos de matières explosives Gastelfranco, Trevise et Mestre. A une grande distance on a pu observer des incendies considérables. notre feu a mis en fuite des détachements de reconnaissance anglais. Sur le front de la Dobroudscha, armistice.TURCS Constantinople, 26 janvier (offleiel). Le croiseur-cuirassé « Sultan Javus Sb-lim, est arrivé hier à Constantinople; il est prêt à reprendre le service. Au cours des nombreuses attaques aérien-E6s ennemies, le navire a été légèrement touché à deux reprises; les explosions n'ont cassé que des dégâts insignifiants. Constantinople, 26 janvier (offleiel). Sur les Dardanelles, grande activité aérienne. Deux navires de guerre ennemis ont été . foi cés par nos batteries côtières à rebrousser chemin. Un dragueur de mines ennemi qui a tenté de pénétrer dan» la baie de Tschan-derie a été repoussé par notre feu et s'eït retiré après avoir été touché trois feis. Sur tous les autres fronts, la situation est j inchargée. Constantinople, 27 jsnvier (officiel) Dans 1 es Dardanelles, activité aérienne. Le lieutenant aviateur Mai' icker a descendu un avion, qui a été détruit par les fltmmet; l'aviateur ennemi a péri. Un secoid avion ennemi a été fortement endomm'gé par le lieutenant Gronreiss au cours d'un combat aériea. Sur le front en Palestine, canonnade en- jS neaaie un p u plus violente. Par ailleurs, le calme a prévalu. La guerre navale i r»w • J — Paris. 27 jïnvier. On mande de Marseille au < Mstin » que le gouvernement stisira à partir du 1" février tous les navire» qui «o trouvent dans le port. Les nsvires au long cours n'auront plu» d'itinéraire fixe, mais seront utilisés selon les besoins : la Compagnie des Chargaurs Réunis les affeatera au transport d.[s céréales achetées dans l'Amérique du Sud. Le service postal sera modifié ot réduit. — Londres, 28 jsnvier. A la Chambre des Communes, M. Houston a demandé quel était le nombre des personnes qui ont péri dans la Méditerranée lors du torpillags do 2 vapeurs anglais en décembre dernier. Le gouvernement a répondu que 709 peraonnes ont trouvé la mort dans ces tor-pi lages. — Christiania. 27 janvier. Le torp linye du vapeur norvégien « E'sa » de 6 000 tonnes conlé dans la zone barrée tandis qu'il transportait une précieuse cargaison de vivres de Java en Norvège, a provoqué iei dans l'armement et le commerce une vive irritation contre l'Angleterre. Les journaux disent leur indignation de ca que malgré la protestation des autorités norvégiennes le navire ait été forcé de traverser la zone barrée : on lui a fait faire escale à Falmouth, à Bristol, d'eù on l'a envoyé décharger 1,700 tonnes do suere saisie» par lei autorités anglaises, après quoi on l'a de nouveau renvoyé à Fal mouth et obligé de traverser la zone barrée eu il a été torpillé près de Dartesouth alors qu'il rentrait en Norvège — Milan, 27 janvier. Du « Popolo Romane » : — Au cours d'un discours prononcé à l'As»#dation commerciale, industrielle et agricole, M Nitti a dit notamment qne, depuis lo débat de la gno re, 51 p. e. de la flotte marchande italienne ont été coulés. — Paris, 21 janvier. On mande do New-York : D'après un télégramme adressé de Boston au « New York World », plusieurs capitaines rentrant de l'Amérique méridionale signalent la présence de 9 sous-marins allemands au large de la côte du Brésil. Le capitaine d'un navire norvégien aurait aussi aperçu des sous-marins au large du cap Frio. Négociations de Paix A BREST-LITOYSK — Tienne, 27 janvier. Le comte Czernin est reparti aujourd'hui pour Brest-LitovEk, accompagné pir les ministres plénipotentiaires baron von Mit-tsg et Wiener, les conseillers de légation baron von Endrien et comte Colloredo et le secrétaire de légation baron von Gautsch. — Pétrograd, 28 janvier. On annonce que les négociations entre délégués russes et turcs au sujet de la ? création d'une ligne de navigation entre S les ports de la Russie et de la Tarquie particulièremsnt entre Odesst et Constantinople, progressent d'une façon satisfai-, santé. DEPECHES DIVERSES — Londres, 28 janvier. Le correspondant de l'Agence Reuter sur le front britannique annonce que les Anglais se sont chargés d'une nouvelle partie du front à l'Ouest. L<îs tranehées anglaises s'étendent maintenant jusqu'à Saint Quentin. — Paris, 28 janvier. Se 1' < Eeho de Paris » : — Un éch»Dge de vues se poursuit entro les Cabinets de l'Entente au sujet du discours du comte von HertliDg et de celui du comt* Czernin. M Wilton y répondra poiût par point. La réponse de M. Clemenceau viendra ensuite. — Paris, 28 janvier.. La mission présidée par M Orlando est chargée de fixer les trois points principaux suivants : 1. Dissiper le malentendu créé par le dernier discours de M. Lloyd George, dans lequel la Presse italienne ne trouve pas assez de considération pour les revendications de l'Italie. 2 Si possib'e amerer une solution définitive de la question des blés. 3 Assurer l'approvisionnement de l'Italie en charbon. En Alle magne. — Cologne, 28 janvier. Oi m?nde rie B'rlin à la « Gazette de Cologne » : — J'jssu hier à midi, rien dans l>.sp?ct de la tJI p » e décelait les velléités d« gtève dont M Walraf, secrétaire d'Etst, a parlé à la Commission priEcipale du Reichst?g : les journ?i x te bornaient à signaler la dis-tribatieu psr les soeialistes indépendtnts de trac's prêchant la gr à 'e gécérale et à mettre les ouvr e^s en garde, gr >«ur en predisast les cnnïéqi'eueps contre la tentation d« fe'iii»«fer enîraîaer Le < Yoiwà-ts » fait connaître là dessus son opinion : — Les rociili tes allemands, dit il, ne sont p*a des mfximalistes et ils > e cherchent ris g à réaliser leurs aspirations au prix d'une défaite de l'Allemagne ou d'une gserre civil®. Ils ce demandent rien autre que la paix et veulent une Allemagne libre aussi bien ~ à l'extérieur qa'à l'intérieur. Ce n'est pis par des diteours toutefois que la démocratie atteindra le but qu'elle poursuit, mais par une action énergique, et cette re ion il serait dangereux de vouloir l'enrsyar p*r la fores. le peualsaHomandeat le plus calme et le pl®8 patient du monde entier, mais on courrait le plus grave péril si l'on prétendait lui iesposer qu'il continue à se battre sans tesir 16s premesses qu'on lui a faites. > L» Conseil central des unions prefes-«ioanelles a voté, dans sa séance du 25 janvier, uns résolutio î singi cofçs# : — Le Conseil a appris, tant par des in^""" formations émanant de ses membres que par des lettres anonymes, que des gens étresgers au parti, et qui sans doute obéissent à des mobiles d'ordre po itique, incitent les ouvriers à cesser le travail et mettent à profit l'émotion provcqnéj pur la pénurie de vivres pour les pousser à proclamer la grève. Le Conseil est d'avis qu'un mouvement de grèv« générale n'aurait d'autre conséquence que d'accroî're les difficultés : aussi b!âaie-t-il avec sévérité ces tendances nuisibles à l'intérêt du peuple et met-il iistamment les ouvriers en garde contre la tentation de s'y laisser entraîner. Il attend d'eux qu'ils se refusent énergi-queaient à suivie ceux qui les excitent à cesser le travail, aussi bien dans l'intérêt de la patrie que -Sans le leur propre. En Chine — Londres, 28 janvier. Le ministre des affaires étrangères du Japon annonce que des bandes armées opèrent dans la Chine méridionale, où plies se livrent à des pillages le long du W*ngtse Chisng. Tout récamment, elles attaquèrent la canonnière américaine « Monosoy », ainsi> que 2 navires japonais et 1 navire anglais. Comme il est urgent de protéger efficacement le commerce étranger en Chine, le Japon a protesté auprès du gouvernement de Pékin. An Japon. — Tokio, 27 janvie. Lq b»ron Motono, ministro des affaires étrangères, a déclaré à un groupe de députés que le gouvernement japonais a le droit de refuser de s'expliquer sur ses buts de guerre. Le Japon réserve sa liberté d'action et ne fera connaître ses conditions qu'à la Conférence générale de la paix. La programme de M. Wilson ne peut nécessairement exercer aucune influence sur la ligne de conduite du gouvernement japonais, qui ne fait pas sienne la formule d'une paix sans annexions et sans indemnités. En France. — Paris, 27 janvier. Le budget ordinaire pour 1918 prévoit 7,769 818 035 francs de dépenses et 7 milliards 530,623.930 francs de recettes. Pour couvrir le déficit d'environ 239 millions de francs, le gouvernement demande aux commissions compétentes de la Chambre de hâter l'examen de quelques nouvelles mesures financières. Le gouvernement demandera aussi au Parlement de voter d'urgence les taxes adoptées par la commission en décembre dernier, ce qui ferait entrer 300 millions environ dans les caisses de l'Etat. — Paris, 28 janvier. D'après le projet de budget pour l'exercice 1918. le chiffra des crédits de euerre votés en France, depuis le 4 août 1914 jusqu'au 31 décembre 1917 s'élève à 106 1/2 milliards de francs. — Paris, 27 janvier. Dans la salle des Pas-Perdus de la Chambre, le déouté Ceccaldi a déclaré que les scellés de tous les documents trouvés dans le coffre-fort de Florence ne sont pas restés intacts. M. CaiUaux, de même que aes défenseurs, MM. Cecialdi et Démangé, ont constaté cette violatien du droit en pré ence du colonel Chiapirone, délégué italien; ils ont ensuite rédigâ une pro'estation. En Angleterre. — Londres, 27 janvier. Lord Curzon a prononcé à Cardiff un t discours dans lequel il a dit : 4me année — N" 24 Le N° J.O centimes Mercredi 30 Janvier 1918 mÊÊtiÊÊaitmBmmBmimimKKaauimmmiBÊÊaÊÈMmmmuÊmÊÊÊmaBÊtmÊÊKÊm\ tm t aimiffWFtfi

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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