L'écho liégeois

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01 januari 1914
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s.n. 1914, 01 Januari. L'écho liégeois. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v69862cg36/
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Rédaction-Administration : 7, rue Trappé, Liège. POUR LE ROI DE PRUSSE SP ^ Voyez-moi donc ce Prussien, à j la figure en melon, comprimée sous le casque à pointe,aux moustaches en croc qui lui font une balafre et menacent le ciel ! A-t-il assez l'air de rigoler, avec ce large rictus qui lui fend la face jusqu'aux oreilles et ses yeux guoguenards qui narguent les « pons bedits » Belges ! A l'affût de la bonne aubaine, il est venu chez nous, à l'heure sinistre de la grève générale, rafler les commandes que nos usines fermées devaient refuser. Nos cheminées ne lancent plus leurs panaches de fumée, les fours sont éteints ; à l'activité fiévreuse succède le morne silence. Pour faire le jeu de quelques politiciens gréviculteurs, ils s'en vont, les malheureux ouvriers, tête basse, mine déconfite, l'estomac dans les talons, tristes victimes du chômage cruel qui vide le Belge mais gonfle le Prussien. Et, vraiment, en a-t-il pigé des commandes, le veinard ! Il en a les mains pleines, les aisselles débordantes ; il en est surchargé, accablé, il en étouffe de joie, une joie qui nous fait mal dans ce cadre de désolation ; il en craque de satisfaction, un contentement qui nous fait saigner le cœur. Emporte en Allemagne ton butin, emporte avec toi la richesse, les < e salaires qui devaient mettre du pain dans la huche, nourrir la j » femme et les enfants. Ne te donne même pas la peine de nous couper i l'herbe sous le pied, de nous disputer les demandes de l'industrie par - la libre concurrence. Nous t'abandonnons le terrain bénévolement. Nos politiciens nous dépouillent pour fenrichir,nous affament pour - te remplir le ventre. Et nous, nous crèverons de faim... pour le roi de ^ s Prusse ! Que l'étranger empoche notre argent et laisse derrière lui la mi- F - sère, qu'est-ce que ça leur fait à eux, aux profitards cle la sociale, bien i pourvus d'une large prébende, installés dans quelque gras fromage ? c c Tandis que Populo se bouclera la ceinture, on verra les grands chefs e e monter à la tribune, on les entendra exalter la magnanimité de ce c bon peuplequi n'a pas même cassé une vitre pour se venger... s s S'imaginent-ils vraiment, ces sinistres comédiens, rassasier l'ou- c l vrier avec cette viande creuse ? S'imaginent-ils que l'ouvrier, se 1 - prêtera plus longtemps,à cette infâme comédie ? Les charlatans sont \ - démasqués. L'heure de la délivrance a sonné. Le peuple commence à 1 voir où sont les exploiteurs et les tyrans et il secouera leur joug. ■s J-J- POLITIQUE flARTELLISTE ET Cartel électoral Voilà, sous des mots qui diffèrent, des choses identiques. Electeurs, regardez-y de près ! Le « Cartel » est une convention provisoire, une coalition temporaire conclue entre partis opposés, mais se ralliant à un programme minimum commun en vue des élections. Il aboutit à la formation d'une liste unique, où se juxtaposent les candidats dans l'ordre convenu par les organismes respectifs. A l'exception de Bruxelles, Gand, Liège, Mons et Ypres, on a vu en 1912 libéraux et socialistes, bleus et rouges s'amalgamer ainsi dans la plus écœurante promiscuité. Le corps électoral en fut pris \de dégoût et de son balai vengeur il enleva cette fange politique. Le cartel n'est donc qu'une tactique, un accord]dicté par les circonstances, opportun aujourd'hui, inopportun demain, utile ici, nuisible ailleurs. La « politique cartelliste » est quelque chose de plus fort et de plus tenace : c'est l'entente ferme et durable, c'est l'alliance monstrueuse entre partis opposés en vue de s'emparer du pouvoir, de former un ministère, d'établir un gouvernement.C'est le cartel gouvernemental. Telle est l'alliance nécessaire, obligée, scellée entre libéraux et socialistes ; telle est la chaîne de forçat qui les fait prisonniers les uns des autres, puisqu'ils sont réduits à l'impossibilité absolue de gouverner séparément. Bleus et rouges entassés dans la même charrette pour prendre le r chemin du Parlement : cartel électoral. Bleus et rouges distribués par paquets de même couleur dans deux tombereaux qui se suivent pour enfiler le même chemin du Parlement et du Cabinet : cartel gouvernemental, politique cartelliste. Liste unique ou listes séparées, entente affichée ou entente dissimulée, le but est le même, l'about:ssement identique : de tous les calculs possibles, de toutes les supputations imaginables il revient et reviendra, toujours et fatalement, que libéraux et socialistes, ne constituant ensemble qu'une moitié de la Chambre, par hypothèse, même la plus forte, ne peuvent en tirer une majorité de gouvernement qu'en se coalisant tous indistinctement dans un même bloc où domineront les rouges par le nombre et par l'audace. Sans majorité, pas de gouvernement ; sans politique cartelliste, pas de majorité. Il faut l'union des deux gauches pour accoucher d'un ministère de gauche où les citoyens révolutionnaires Vandervêlde et Anseele ont plus de droit d'entrer que MM. Hymans et Mechelynck. Il faut l'entente persistante des deux gauches, leur alliance intime et durable pour soutenir un ministère de gauche créé à leur image. Ainsi a le veut l'inexorable loi du nombre qui régit notre mécanisme politique. r Le cartel électoral est donc le pardessus que l'on revêt ou que l'on quitte selon la température des arrondissements :pur opportunisme. Le cartel gouvernemental, la politique cartelliste est l'indispensable vêtement sans lequel on ne peut sortir : absolue nécessité. C'est la tunique de Nessus collée à la peau du libéralisme ; il voudrait s'en dépouiller qu'il n'y parviendrait pas, elle lui brûle le corps. i Libéraux et socialistes, personnifiés par uti M.YanHoegarden et un ? citoyen Troclet, peuvent bien apparaître socialement comme frères s ennemis, mais politiquement, il sont frères Siamois, inséparables. Ils e ont beau se présenter sur listes distinctes, ils peuvent même se gourmer sur l'avant-scène et répudier le cartel pour la galerie. Il faut qu'ils se - donnent l'accolade dans les coulisses et qu'ils marchent la main dans e la main pour escalader le pouvoir. De gré ou de force, à visage décou- .1 vert ou hypocritement, ils sont cartellisants par définition, par inélucta- à ble nécessité. C'est pour eux « to be or not to be » l'être ou ne pas être. N° 2. 5 centimes le Numéro.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho liégeois behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Liège van 1912 tot 1914.

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