L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 08 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n00zp3x30x/
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geme Aimé© Nî**« S®? et ts cents Pmiartùne 8 et lundi 9 âvri! !917 L'ECHO BELGE L'Union fait la Fores, •Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom fie Fam/iSe. Toutes ies lettres doivent être adressées bureau de rédaction: "Zi VOOBBURGIVAI/ 234-240, v AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Cheî : Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: \ Berntsrd' Charles Herbie;, ( René Chambry, Emile Painparé. I : —- — _ four ïes annonces, abonnements et venra au numéro, s'adresser à VAdministration tu journal: IV.Z. Voor|urg»a, Amsterdam 'Abonnements: Hollandefl.l.SOpar mois. Etranger fl.2.00 cannois Annonces: 15 cents la ligne. Reclames: 20 cents la li'one. Notre Roi. Les journaux allemands aiment la plai-lanterie lourde. Un de leurs thèmes favoris consiste à montrer l'infortune des rois qui ont refusé l'hommage féodal à l'Allemagne. [Un empereur détrône et emprisonne, trois rois en exil.... En effet. Seul le trône du sultan rouge est solidement posé sur une montagne faite d'un-million de cadavres y'Arméniens. Il est des sceptres auxquels pn peut préférer le bâton d'exil. Quand, une fois de plus, à l'occasion d'un anniversaire qui appelle plus impérieusement nos coeurs vers le lambeau de patrie 0ù veillent nos soldats couchés dans un matais, nous évoquons la figure de notre Roi, iplle nous paraît auréolée de vertus nouvelles. Courage, Loyauté, Constance. Les mois passent, les saisons, les années. Tant d'événements ont pu détourner l'attention du geste où se traduisit en même temps que la révolte d'une nation outragée la conscience de l'humanité toute entière, c'est la réponse du Roi Albert à l'ultimatum do l'Allemagne qui a déterminé le cours de l'histoire. Limité entre l'Austro-Allemagne èt la duplice Franco-Russe, le conflit se présentait sous un aspect d'où il était difficile de dégager ses causes profondes. En s'attaquant à la Belgique neutre et loyale, la Germanie jetait le masque et affirmait sa prétention brutale de réduire les peuples et de régenter le"monde. C'est le Roi Albert qui montra au monde son devoir. La Grande-Bretagne le comprit tout de huite et, lo lendemain même, tira l'épée. S'il a fallu deux années et demie à l'Amérique pour suivre son exemple, il n'en reste pas moins que, par delà la série d'attentaits monstrueux qui entraînèrent la décision du président "YViison eb du Congrès de Washington, c'est l'attitude du Roi Albert, svm-bole magnifique do la vertu incoercible du Droit dressé contre la Force, qui féconde les résolutions d'un peuple de cent millions d'hommes prêt à donner son sang et son or, sans l'espoir d'une récompense, pour l'honneur et pour le>bien de l'humanité. Derrière cet Yser mystérieux dont la mort en embuscade garde jalousement tous les accès, nous nous imaginons l'âme de ce Roi, accablée de deuil et de tristesse, mais inébranlable dans sa volonté. Dans ces heures de repos que lui laissent ses devoirs militaires qu'il assume avec une ponctualité rigoureuse que de fois, en songeant aux tuines accumulées et aux compagnons morts, n'a-t-il pas dû peser sa part de responsabilité. Et cependant, quels que fussent les coups du destin dont le moindre eût ac- j cable la conscience la mieux trempée, jamais ; le semblant d'une lassitude qui eût pu paraître le semblant d'un regret n'étendit son ombre sur son front grave. Ce qui est juste fct bon est indépendant de l'orage qui passe, I quels que soient les désastres qu'il entraîne. Ht si quelque chose dans le coeur de ce Roi pouvait fortifier son énergie et sa constance C'est la constance et l'énergie dont tout un peuple réduit dans une odieuse servitude donne depuis bientôt trois années l'exemple Magnifique et réconfortant. Ni le temps, ni la séparation n'ont pu Affaiblir ce lien que chaque jour de deuil ftui passe, chaque exaction, chaque crime nouveau commis par nos oppresseurs i end î)lus étroit et plus fort. Quand les Allemands par troupeaux enlevèrent nos populations pour les conduire à coups de fouet au travail forcé, qui nous dira combien la pensée de ce Roi au milieu de seâ soldats, attendant fiévreusement l'heure des combats suprêmes et des batailles décisives, aida nos malheureux compatriotes à se roidir dans leur résistance inébranlable. Appel muet et fervent, mais- jamais désespéré, de la nation au souverain le jour approche, enfin, où il pourra être entendu et où la victoire, en rendant un pe<iple à son Roi, un Roi à son peuple, libérera enfin wms consciences.L'intervention da "l'Amérique est une promesse nouvelle des prochaines revanches. •En attendant que le drapeau étoile se déploie sur les champs de bataille de l'Artois d» U_Picardie, déjà les bataillons f ran- l <;ais eu anglais ont enionce les lignes enne mies et rejeté les divisions d'Hindenburj à 40 kilomètres en arrière. Il tarde à no soldats, il tarde à notre Roi qui les condui de voler sur leurs traces et de reconquéri; à leur tour chaque parcelle trempée de sans do notre terre sacrée. Puissent-ils obteni] bientôt cette récompense et cette gloire! Charles Bernard. — le felaraiion afiisielle Un arrêté du Gouvernement allemand, er dato <îu 29 août 1916, méconnaissant les principes du droit des gens, organise la liquidation forcée de certaines entrepris?; en territoire belge occupé par l'ennemi. En outre, le Gouvernement allemand s prescrit à certains établisements do verser a la banque -de l'Empire allemand le montant des comptes courants des ressortissants français eb anglais. La législation belge, dont font partie les conventions de La Haye, ne reconnaît ni la validité de pouvoirs donnés à fin de liquidation aux séquestres nomimés par l'occupant. ni la validité des opérations de liquidation. En conséquence, après la libération du territoire, les personnes préjucli-ciées par l'abus que les séquestres ou autres agents de liquidation pourraient faire de leur pouvoir de fait auront contre lesdits séquestres ou agents, et contre leurs patrimoines, un recours juridique on réparation. Toutes les conventions ou actes juridiques dépassant la simple gestion et de conservation, seront sujets à annulation. Il en sera notamment ainsi pour les aliénations de biens, meubles ou immeubles, les transferts de créances, et en un .mot tous les actes de disposition. Les représentants, en dehors du territoire belge occupé, de^firmes ou de sociétés beige*-; ou étrangères mises sous séquestre par l'autorité allemande s'exposeraient, outre les réparations civiles, à encourir l'application des peines prévues par l'arrêté-lci du 10 décembre 1916 en exécutant les instructions qui leur seraient données par le3 séquestres ou agents de liquidation. Le Gouvernement belge, en dénonçant aux Puissances neutres et alliées ces nouveaux abus de l'occupation alleaha-nde, les prie de mettre leur nationaux en garde contre les conséquences juridiques éventuelles que • pourraient entraîner pour eux toutes opérations conclues avec des agents sans pouvoirs valides. Goifflffit ils «irai l'histoire. En réplique à une noble lettre de S. E. le cardinal Mercier, publiée par le ,,XXe Siècle", où le prélat fait un tableau de la désolation qui règne à Lierre et rappelle Je pillage auquel fut soumise par la soldates-( que la pauvre petite ville martyre de nos ennemis au même titre que Louvaiu, Ter-monde, Visé et Dinant, la ,,Toekoiust" du 31 mars dernier puiblie un articulet du •sieur B. Ch. A. où il est dit ,,Lierre a été pillée par des individus de la population bourgeoise belgo elle-même". En attendant que soient publiés les documents ou sont établis, maison par maisou, fait par fait, ce que les Allemands ont volé, pillé et saccagé à Lierre entre le moment de leur entrée dans la ville et celui du retour de la population, il est bon que le public qui ignore la réalité des faits et qui pourrait se laisser abuser par des affirmations de l'espèce ci-dessus sache que, le jour où le.) Allemands pénétrèrent à Lierre, pour achever par l'incendie et la rapine ce que le bombardement avait entamé, il n'y avait plus a Lierre que 35 vieilles pensionnaires du béguinage et un vieillard moribond. Le rédacteur le plus cynique do l'allemande ,-Toekomf't" n'oserait attribuer à ces malheureux le pillage organisé que constate S. E. Je cardinal Mercier. —I 'TI> - -- ■ Pour Ses prisonniers de guerre M. 'A. de G/iisti 0.50 fl. Pour ies Tuberculeux Anonyme x.00 fl. Pour ies orphelins de ia guerre I>. M 2.00 fl. i$ y a un an 8 avril 1016: Les. Français reprennent quelque terrain entre Bethincov/rt et la rote 265 et sur la rouie de Bethinçourt à C.haltencOurt (à l\ouest de la Meuse). 0 avril 1016: Les Français progressent au- sud et au sud-ouest du village de Douau-mont (à l'est de la Meuse),' "" En Belgique. * fl» 1* t f* gfc droit au commissariat de police. En entrant, i déckira simplement: > Les activistes poursuivent leur 'néfaste — Arrêtez-moi. Je viens de tuer ma femme • campagne de désunion. Ils imaginent ac Le commissaire do police 1û fit garder à vue tuellement une propagande intense en donna l'ordre de confier l'enfant aux soin» d( i • i\ i Assistance publique et so rendit ensuito rue laveur do 1 Art (avec une majuscule), parce Thëodoro Verstraete que, pour ces messieurs, il n'y en a qu'un. En ouvrant la porte de l'appartement oi: Us ont eu l'idée, de ressusciter le vieux aperçut immédiatement le cadavro dé la victi-cercle ,,ï)oë stil voort"2 qui va essayer de me, étendue tout de son long, le visage sous la justifier sa devise, table, ayant une horrible blessure au dos et Les Aktivistes rencontrent des patriotes !tles.sée également aux poignets, ce qui semble sur leur route. La propagande nj marche " S plaie d? dos ddfavoTéS f^c pas sans diiiiculte. Le but avoue est: sau- avec un tranchet. vogardor les intérêts moraux de la langue et. Avant de sortir pour.se constituer prisonnier du peuple en soignant les intérêts matériels le coupable avait étanché lo sang avec un ossuie- des artistes flamands. Qu'est-ce que la mains et avait placé un crucifix sur le coin de langue flamande vient faire dans cette af- la table. faire? Il s'agit d'une exposition d'arts C?d„a™ ®St provisoirement en , , • T . , , f. . , , , place. Le procureur du Roi et -Vl. le îuee d în- plastiqucs. Les peintres akiavistes oint la struction Denis, assistés d'un greffier, ont prétention de faire des oeuvres qui par- lait une descente sur les lieux. Lo corps a éto lent.... flamand. Enfin, voilà le Vlaamsch transféré à l'hôpital Sainte-Elisabeth, aux fins Kunstverbond constitué. .Une» nouvelle d'autopsie. machine do guerre. * * * * * * Un nouveau local pour la. soupe payante Dans l'agglomération bruxelloise, malgré s 63^ ouvert rue Floris. Il n'est accessible la fermeture des écoles par les Barbares kul- qn'a-ux personnes non assistées. turés, les membres du corps enseignant ont conservé contact avec leurs élèves auxquels.. m w "*3 '«T <:p*î 5 tj-TS après avoir distribué la couque, le matin, ; T; ils donnent des devoirs et même certains , apprend le deces de M. Félix Stroo- ccurs, ou qu'ils conduisent en promenade. CQin.^' ancien bourgmestre do Bierbeek, Plusieurs ont offert leur habitation, des ancien regisseur aes biens ruraux des ateliers, des salles d'hôtels pour faciliter. JlcsPlce? civils de Louvaiu, décédé dans leur mission. Des échanges de vues ont eu oe^,& "vxllo à 1 âge de 85 ans, lieu entre les autorités communales et l'au- * * * tcrité allemande. Les coins peuvent êt-re On annonce la mort du professeur Victor continués, mais à condition que l'on ne dé- Brants, docteur en droit et en philosophie et pense pas de combustible pour chauffer les litres, membre titulaire de l'Académie royale lorauv "° Belgique, correspondant do l'Institut de ^ France, officier de l'ordre de Léopold, etc. Le conseil académique de l'Université est « « • d'accord avec l'administration communale _ ^^ de Bruxelles au sujet du déplacement des _ Ee tribunal correctionnel a eu à s'occuper locaux, qui doivent être transférés au Pam- ^ plusieurs reprises de falsificateurs. Il se Léopold. Des échanges -de vues récents ont montre en général — et c'est fort heuréux marqué l'entente complète. La grande insti- — ^t-rès sévère. Une laitière qui avait bep- tutien d'enseignement supérieur créée par son lait outrageusement vient d'en faire Théodore Verhaegon a vu ses locaux boule- - expériénee à ses dépons. Elle a eu deux versés par la création de la future Gare mo^s prison. Centrale. Us seront centralisés rue Belliard. * * * Au surplus, les dirigeants de l'Université de , J^n 1?ouvea'1 magasin d'alimentation vient Bruxelles onfc offert leurs bous offices aux ^ ^rô installé, rue de Beffer. dirigeants de l'Université de Louvain, à . • * * * laquelle ils entendent donner une aide aussi U est question de créer un restaurant éco- complète que possible. nomique pour la petite bourgeoisie. A Univers IPsjrs Wallon A Minderhout les Allemands ont réquisi- Depuis quelques jours les goûters . sco- tionné de grandes quantités de blé. C'est ladres sent servis à tous les: enfants des éco- ainsi qu'un cultivateur dut leur en fournir les gardiennes officielles et libres de la ville 1600 kilos à 23 francs les 100 kilos, alors que de Tournai, dans les quatre locaux des dî- la farine vaut 60 à 80 francs. ners scolaires. * * * La nouvelle de la diminution de la ration La punition imposée à la commune de Pa^n' v^uant quelques jours après l'an- Berlaer parce que 5.6 jeunes gens n'avaient ncilC6 ^ l'iinp°rtante diminution de la ra- pas voulu se soumettre au contrôle et tion de saindoux, de lard et de . riz, a jeté s'étaient enfuis est levée depuis le 21 fé- consternation dans toutes les familles, vrier. ^e3 boucheries et les charcuteries sont fer- * * * m ses; le beurre est introuvable» depuis des Les gardes sont presque totalement sup- mois. Les magasins de ravitaillement n'ont primées à Edegheni, même celles du chemin plus, depuis des semaines, ni marmelades, de fer. Au fort 5 seul il n'y a plus que 15 ^ confitures. hommes. * * * * * * Les Allemands vont construire un ohemin , Environ '300 hommes travaillent encore à d? fer de Tournai à Maubeuge. Le long do l'usine Govaert, mais seulement 2 à 3 cette ligne serait construite une chaussée jours par semaine. macadamisée, distante de 50 mètres de la M. Van Oye assume les fonctions de vcie. On engage des ouvriers pour l'établis- bourgmestre à Edeghem. sèment de cette chaussée. * * * * * * Le match mettant aux prises Grundhoven A Mons et dans les chefs-lieux d'arron- et Gabriels pour le championnat de Belgi- dissement on va créer une oeuvre de resss- que avait amené 4.000 (?) spectateurs à la. melage pour les malheureux qui n'auront ralle ,,Thalia" à Anvers; après un match ainsi qu'à payer le juste prix de revient. Les indigne des deux boxeurs l'arbitre les dis- tanneurs devront remettre à la nouvelle qualifia tous les deux, Grundhoven pour oeuvre une partie du cuir qu'il auront à incorrections répétées et Gabriels pour tanner. manque de combativité. _***■ EoCSairrapâme lîue Théodore Verstraete, dans le quartier r> ' ' i 7 , Est. habite un peintre en bâtiments, nommé Précédemment plusieurs cultivateurs, A. L...., né à Anvers le 14 juillet 1884, dont comptant un ou plusieurs fils à l'armée, l'épouse Marie V...,,originaire de Lierre, avait avaient obtenu un ouvrier à l'intervention trois ans de moins. Le couple n'avait qu'un du Comité. Les Allemands les ont déportés seul enfant, le petit Joseph, né en octobre 1912. .comme chômeurs. Le ménage occupait deux chambres à l'étage * # * supérieur. Avant la guerre, il avait habité le w ^' premier étage de la même maison, dont le rez- ,■ . . % •d , marques au de-chaussée est une boutiquo d'épiceries. > ce • sl^n, lc : les enlevons quand En rentrant lo soir, entre 8 et 9 heures, cela nous plaît. Aussi les paysans utilisent- ■ L... trouva la porte de l'appartement fermée ils maintenant des boeufs, des vaches et à, clef et ce n'est qu'après qu'il eût frappo à même des taureaux pour la charrue et la différentes reprises que sa femme vint 1m herse. ouvrir. Tout aussitôt Une violente querelle a éclaté: on a entendu la mère et l'enfant crier A pt éperdûment et le mari proférer des injures. Il SJl IL/ X <££ ITTE 1* ^ paraît que ce dernier reprochait depuis Ion»;- Les av;ateurs alliés ont ex&ut6 r&em. temps a sa femme des mfidehtos: c'est depuis , , la naissance de l'enfant que ces scènes avaient men^ nombreux raids sur la province et commencé. Quoi qu'il en soit, au témoignage Slir 0 grand-duche de Luxembourg, attei- , de plusieurs voisins, ces sentiments do jalousie gnant le plus souvent leurs objectifs. Les n'avaient aucune raison d'être; on dit que le hauts fourneaux de Dud-elango (Grand-Du- petit Joseph ressemble à son père d'une manie- ché) ont été complètement détruits; d'autres ro frappante. Du reste, depuis que les événe- usines militaires de la province furent ëo-a- ments actuels avaient prive L de son travail, lem6nt fort endommagées. 1 obligeant a recourir au ,,dop , la malheu- ^ rcuse lemme allait travailler à la journée, pour contribuer à l'entretien de la famille. 1J X S S* O ^ fi «è S* ÎS Vers 11 heures, la dispute parut apaisée. Mais le matin, vers 8 heures, elle recommença De long de la frontière beaucoup de boia de plus belle. Les habitants du rez-de-chaussén sont encore abattus aux environs de Postel. entendirent de nouveau les lamentations de la Chaque ménage, habitant du côté du bar- mere et du petit enfant, mais — et c'est ce raçe, est obligé de fournir un homme pour qui se comprend dans une certaine mesure — i> ' i A -i J ils voulaient s'abstenir do s'immiscer dans une 1 eKecutlou de c6 ^vail. querelle de ménage. Tout à coup, le bruit cessa tau i et, peu d'instants après, on vit L.... sortir en -^es Allemands ont déporté une vingtaine donnant la main au petit Joseph qui, pour- -d'hommes, parmi lesquels Isidore De Groot ■tant» était atteint de rougeole. Il se rondit tout et Paul Dillen, à Bevejy f L'intervention des Etats-Unis. La prgciaiiiaîioi ie guerre k I. Il® Douze ordonnances concernant les sujets des pays ennemis. La question militaire Une armée de 5.000.000 d'hommes non mariés Les préparatifs du gouvernement. L'attitude de la république cubaine. La proclamation de guerre. si^SX^f -T WASHINGTON, 7 avril. (Reuter). La pro- sorte quë nous puissions continuer &Suivre a ciaination de guen-e, commençant par une Ion- moine politique à ce suiet mpmû i rc.Ja gue introduetfon dans laquelle est exposée la actuelle. 1 J6t' meme aP,es la façon d'agir envers l'ennemi, dit: Moi, Woodrow Wilson, président des Etats- Les préparatifs de guerre Unis de l'Amérique, annonce par la présente . que l'état de guerre existe entre les Etats- , r 7 avril. (Serrice spécial de Peu- Unis et .le gouvernement impérial allemand. : ■L<c j>Times" apprend de "Washington cmô J;adresse'spécialement un appel à tous les fonc- le g°nv-cruement veut demander 680Cmilliin^ tionnaires civils et militaires des Etats-Unis "Couvres sterling de crédits de o-iierre pour les ]>our qu'ils s'acquittent avec zèle et vigilance préparatifs de guerre, mais qu'il est en de leurs devoirs résultant de l'état de guerre. dlsP°se a prêter des sommes encore beaucoup Ensuite je^ fais un appel sérieux à tous les ci- Plus Portes aux alliés à un intérêt qui Drolxi- toyens américains pour qu'ils obéissent aux lois DJcment, ne dépassera pas 3^ %. ' de leur pays qui, depuis sa fondation, a défen- Voici quelques détails au^sujet du premier du tous les principes de liberté et do justice et i budget de guerre; * pour qu'ils appuient inconditionnellement tou- ■^11 premier on demânde 586^- millions de tes les mesures que les autorités législatives : Jivres sterling pour rinstruction et l'équipe prendront pour terminer la guerre avcc succès ment d'une armée d'un million d'hommes En et pour assurer une paix sûre et juste. Il est scoond lieu on demanderais millions pour'por- ordouno à tous des étrangers appartenant aux ter 1° personnel de la marine, de 104.000 hom- sujets des pays belligérants, qui sont âgés do mes qu'il est, à 180.000 hommes. Finalement on plus do 14 ans, de maintenir la paix avec les employera 58^- millions de livres sterling pour États-Unis et do s'abstenir do tout forfait l'achat de matériel destiné à la flotte. contre la sécurité publique. Ils doivent so tenir -Le gouvernement à l'intention d'augmenter strictement aux dispositions prises par le pré- Ies impôts qui ne sont nullement • élevés à ce sident. Aussi longtemps qu'ils se conduisent moment. conformément à la loi ils ne seront pas inquié- ^ mobilisation industrielle a déjà fait des tés et il leur sera permis de continuer paisible- Progi'ès importants. 32.000 société» ont mis ment leurs affaires. le,,1>3 fabriques à la disposition du o-OUverne- Ils seront soumis aux mêmes lois applica- 1 ment. ;!>les à toutes les personnes paisibles et obéissan- . Bans le cas où des industries refuseraient do tes, à part les restrictions qui éventuellement livrer le nécessaire au gouvernement à des prix devront être prises dans leur propre intérêt, raisonnables, les directeurs pourront être faits Tous les citoyens des Etats-Unis ont pour de- prisonniers et les installations saisies j>ar ordre voir de maintenir Ifi paix avec les étrangère du président. qui se conduisent conformément à la loi et de L\>American Fédération of Labour'' s'est en les traiter loyalement. _ _ gagée à procurer les ouvriers expérimentés né" En ce qui concerno la sécurité publique, je ces*aires au gouvernement. déclare à ce sujet: lo. Un étranger appartenant à une nation ennemie ne peut être 5,756,000 hommes nen mariés de 18 à 24 ans trouvé possesseur d'une arme quelconque, ni de munitions, ni de matières explosives ou de BOrsDRES, 6 avril. On annonce de New- matières employées dans la fabrication de ma- iork au ^Daily Chronicle" : A présent l'Aile- tières explosives. magne devra vaincre les Etats-Unis si elle 2o. Un étranger appartenant à un pays en- ^accepte les ^'conditions des" alliés auxquels les nerni ne peut posséder un appareil do télé- Etats-Unis t'associeront dans quelques heures, graphie avec ou sans fil, ni une liste de t- ^nnn^i U110 évaluation officielle il y a signaux ou un code chiffré quelconque. o,7oo,000 hommes non mariés do 18 à 24 ans 3o. Tous les objets qui, en contradiction disponibles pour la guerre. De eela il résuite avec les prescriptions susdites, seront trouvés ^lu°i l°s Etats-Unis sont capables s'ils appel- sur une personne appartenant à un pays ennemi ^m^sous les armes les hommes jusqu'à 30 ans. seront saisis par les Etats-Unis. a preimero armée qui sera formée comp- 4o. Il est défendu à un sujet ennemi de *!€ra °>000,000 d'hommes. s'approcher à moins d'un mille et demi d'rn arsenal, d'uno station d'aviation, d'un atelier e vote un premier crédit de 100,000,000 où l'on fabrique les munitions ou d'autres dojjars. produits pour l'armée ou la flotte. nrAatrTXTnrnnv oo. Il est défendu à un sujet ennemi d'écrire, > AoiiliSUlUA, o avril. (Reuter.) Le d'imprimer, do publier quoi que co soit qui "®Dat a approuvé le premier crédit do puisse constituer uno ' attaque ou une me- &uerre do 100.000.000 de dollars. nace contre le gouvernement, lo congrès, la De président peut librement disposer de ligne de conduite ou la politique des Etats- cette somme. Unis ou contre la personne ou les biens des citoyens au service militaire ou civil des Distribution d'armes. Etats-Unis. 6o. Il est interdit à un sujet ennemi de WASHINGTON, 6 avril. (Reuter.) commettre un acte d'hostilité contre les Etats- Lodgo a déposé un projet de loi au Sénat Unis, pas plus qu'il no peut prêter son aide autorisant le secrétaire d'Etat pour la à l'accomplissement d'un tel acte, m tenter guerra de distribller dang w ]e5'Etats et de 111 ^ «X; munitions dispo- I 7o. Il est défendu à un sujet ennemi de se * ^arde locale. trouver sur terre ou sur mer dans la zone , - 1 , interdite sans autorisation spéciale. s i e des navires allemands. 8o. Un sujet ennemi, soupçonné avec raison \xr a qTJTMPrrn;\T r -i /-> : , ^ de mettre en danser k paix intérieure «u la VVAfeHINuTQA, 6 avril. (Reuter). On sécurité des Etats-Unis, sera envoyé dans un d.eciaJ® officiellement que la saisie des 114; endroit désigné par lo président ou expulsé marchands 'illcmands, ordonnée in du pays. médiatemont après l'adoption de la. rése-9o. Aucun sujet ennemi ne pourra quitter lution do guerro par le Congrès, est une les Etats-Unis sans autorisation. mesure de sécurité pour les navires mêmes 10o. Aucun sujet ennemi ne pourra, se ren- et pour les proprié"tés aux environs. les dre aux Etats-Unis que sous les conditions et membres des équipages sont considérés aux endroits déterminés par le président. „ : h . cuusiatres llo. Tous les sujets ennemis doivent se COmf6 des re.sen^ allemands se trou-faire inscrire. tUr territoire allemand. 12o. Tous les sujets ennemis soupçonnés avec _ examine si d'autre^ mesures devront raison de mettre en danger la paix intérieure etre prises contre cette flotte dont le ton- oii la sécurité du pays sei*ont arrêtés immé- nago total est de 600.000 tonnes. diatement. On dit que le crouvernement peut, ou bien prendre les navires en service et payer La question militaire. après la guerre une indemnité, ou bien Içs WASHINGTON, 7 avril. (Reuter.) M. AVil- cc®flscll,{5r> sa"s J10^- 1® contrat, de 1823.^ son a soumis à la ratification du Sénat et de la x eaYcou.l? fonctionnaires s opposent a Chambre un projet de loi élaboré par le ininistè- cëtse dernier© ^ mesure, a, moins que l'on re de la guerre. décide de saisir le3 navires allemands au Le projet a pour but de mettre l'armée sur fur et à mesure que l'ennemi détruit de? pied de guerre par l'adjonction immédiate d'Un navires américains. demi-million d'hommes et, si c'est nécessaire, d'un demi-million encor plus tard. Un message de M. Lloyd George au peuplt L'armée existante et la garde nationale se américain, composent de volontaires; les effectifs complé- \ mentaires seront obtenus par le recrutement ^LONDRES, 5 avril. (Keuter). Ce soir, d'hommes de 19 à 2-5 ans. Les divers Etats M. Lloyd George reçut les représentante de fourniront les hommes nécessaires en propotr- lo presse américaine et leur dicta, au nom tion ave? le nombre de leur population.- du "cabinet, le message suivant: Çe projet .d'après M Wilson ne tend pas h D'un Vmd, les ElatWCTnis sont devenus permanente* dT^ ^ IXn^ttT'heZ une feuxe mondiale coiume ^-ais aupara-critiqué et anormale on ne saurait avoir une vant. Ils ont . attendu jusqu ( ce qu ils ju-idée exacte ni des besoins militaires permanents, gèrent le cas digne de leurs traditions. Le ni de la meilleure manière dont la question peuple américain est demeuré à l'arrière-militairo pourrait être résolue en temps de paix, plan jusqu'à ce qu'il eût la conviction que Le monde espère qu'après la guerre on pren- ^ cruerre no serait pas menée pour obtenir dra tdes mesures relatives à une multitude de mi0 {oroo ou dos territoires, mais pour r-'-questions pour lesquelles on jugeait comme . , V1 nécessaires les armements et qu'on trouvera un primer un sombre complot contre la liberte moyen quelconque pour assurer la paix mon- et les droits do Inhumanité. Mais sitôt cette diaîe par un effort collectif des grandes na- conviction bien etablie, la grande rap-ubli-tions, «suffisamment puissant pour maintenir la que occidentale se rangea aux côtés des dépaix et la liberté dans le monde tout ^tier. _ mocraties' européennes qui, blessées déjà Dès que ces mesures en faveur d'une paix par trois ans die combat, combattent encore durable auront-ete prises nous pourrons pour- 1 ivÇ) r<mnemi le }us barbare qui menaça voir a nos nécessites militaires et determuier . • t ,-i j. • i i notre situation concernant la défense natio- 3a™als la du 3n.°,n , , , pale, conformément à une situation mondiale -^es paroles du président sont cnaleureu- Uiasée sur la justice t et la, démocraties >j et. nofclfs.-La ^dsliffiraaKte! .point, à

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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