L'écho de Belgique

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s.n. 1916, 13 April. L'écho de Belgique. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4t6f18v12z/
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L'Echo de • c>> ct Belgique Bureau: 21, Russell Square, W.C. Abonnement ! îs, 6d, pour trois mois. Subscription : îs, 6d, for three months. lre Année.—No. 10. JEUDI, AVRIL 13, 1916. Pour la France : 2 fr. Pour les Pays-Bas : 1 fl. Prix ld. ÉCHEC MEURTRIER DES ALLEMANDS DEVANT VERDUN. A NOS AMIS. Nous prions instamment tous nos amis et propagandistes de nous aider de leur mieux. Tous les journaux, anglais et bélges, ont été obligés de réduire leur format. C'est au plein de cette crise que nous devons lancer notre " Echo de Belgique." Chacun comprendra les nombreuses difficultés auxquelles nous nous heurtons. De temps en temps nous nous verrons forcés de paraître sur quatre pages. Toutefois nous espérons que, grâce aux souscriptions qui nous arriverons, et au concours bienveillant de nos amis, ce ne devra être qu'exceptionnellement. Le prix de l'abonnement est de ls. 6d. pour trois mois et de 2s. 9d. pour les deux éditions, " De Stem uit België " et " L'Echo de Belgique." Abonnez-vous, propagez le journal. 0 A nos chers Compatriotes. Qu'il me soit permis d'appeler votre attention sur deux points que S. E. le Cardinal signale à notre piété dans son mandement. Le Saint Père demande, dit Son Eminence, que le jour du Vendredi-Saint les mères et les épouses en deuil se tiennent debout, avec la Mère de Jésus au pied de la Croix et unissent leur sacrifice au sacrifice sanglant de la Rédemption. Les heures sinistres que nous traversons nous invitent spécialement à recourir à la médiation de Notre Dame des Douleurs. Ecoutant le voeu ardent qui m'en a été exprimé, continue Son Eminence, je consacrerai dans le for de mon âme, à l'office du Vendredi Saint, mon diocèse et dans les limites où j'en ai le pouvoir, notre chère patrie au CŒUR DOULOUREUX ET IMMACULÉ DE MARIE. J'exhorte les prêtres à joindre leur intention à la mienne et les fidèles à redire dévotement cette invocation, à laquelle j'ai attaché déjà, précédemment, une ' indulgence de cent iours : CŒUR DOULOUREUX ET IMMACULÉ DE MARIE, PRIEZ POUR NOUS. Tous nous tiendrons à nous rendre cette invocation familière. Les mères chrétiennes l'apprendront à leurs enfants. Nos prêtres rappelleront à leurs fidèles cette pieuse pratique et recommanderont beaucoup la dévotion à notre Dame des Douleurs. Le second point c'est la Communion générale au ier dimanche de Mai, offerte à l'intention du Souverain Pontifie. N'oublions pas la parole consolante de Sa Sainteté à notre Cardi-nal : " Mon intention va à la "Releq-nue" Notre c^ère Patrie bénéficiera donc de ces millions rie communions offertes à l'intention de notre Saint-Père le Pape. TJnissons-nous ce jour-là de cneur et d'âme et par cette manifestation unanime de piété, montrons que nous sommes heureux de suivre en enfants dociles les avis paternels de Celui oui est à iuste titre le chef spirituel et le consolateur de la Patrie belge. + A. De Wachter. Vie. gén. de S. E. le Card. Mercier. Le sort de la Belgique. Dans son récent discours au Reich-tag, le chancelier de l'empire s'est exprimé, sur le sort de de la Belgique, dans les termes que voici : " Nous devons créer pour nous-mêmes des garanties réelles que la Belgique ne sera pas transformée en un état vasal de l'Angleterre et de la Pour préciser la pensée du gouvernement le chef du centre catholique a ajouté que politiquement, militairement et économiquement, la Belgique devait être dans les mains de l'Allemagne. Il est impossible de parler plus clairement que ne l'a fait le chancelier et à bien des points de vue nous ne pouvons qu'en être satisfaits. Désor- » i-fii 'ij-Qii iiii mu ■BBaBBBagwaMBEaE—awwaa Les ruines d'un village dans les environs de l'Yser glorieux. _ - France, .en une forteresse militaire et économique dirigée contre l'Allemagne (applaudissements). Ici aussi' le " status quo ante " ne peut plus subsister. Ici aussi le destin ne reviendra pas sur ses pas. Ici encore l'Allemagne ne peut pas permettre la latinisation de la race flamande, si longtemps opprimée. L'Allemagne assurera à la race flamande un développement sain en rapport avec ses riches qualités sur la base de sa langue néerlandaise et de ses particularités (raciales). Nous désirons avoir des voisins qui ne s'unissent plus contre nous et qui ne complotent plus contre nous, mais qui veulent travailler avec nous, comme nous'avec eux, pour notre profit mutuel. (Dr. Liebknecht : " Et alors vous fondrez sur eux !") Etions-nous avant la guerre les ennemis de la Belgique? Est-ce que le travail allemand et l'industrie allemande ne coopéraient pas pacifiquement à Anvers à la prospérité du pays? Est-ce que maintenant même, pendant la guerre nous ne nous efforçons pas de restaurer la vie du pays, autant que le permet la guerre? Le souvenir de la guerre continuera longtemps à vivre dans un pays qui en a si grièvement souffert. Mais dans notre intérêt mutuel, nous ne devons pas permettre que cela devienne une source de guerre nouvelle." mais il n'y a plus d'illusion possible, ni pour les alliés, ni pour nous. Jamais l'Allemagne ne lâchera volontairement sa proie. Elle convoitait la Belgique depuis longtemps, comme elle convoite la Hollande, comme elle convoite la côte françcaise jusqu'à Calais. La Belgique et la Hollande compléteraient admirablement son outillage économique, tandis que la côte belge, hollandaise et française pourrait seule lui permettre de briser à jamais la suprématie maritime de l'Angleterre. On ne se bat pas seulement en Belgique écrivait dernièrement le Dr. Losch on se bat pour la Belgique. " Si la Belgique tombait au pouvoir de l'Allemagne, dit l'illustre historien italien G. Ferrero, l'Allemagne serait demain l'arbitre de l'Europe et après demain du monde. L'Allemagne ne pourra garder la Belgique que si ses armées arrivent non seulement à Paris, mais même à Lyon et à Londres ; la France et l'Angleterre ne pourront en venir à des transactions pour la Belgique et devront à n'importe quel prix chasser les allemands du petit royaume conquis par trahison, même si des fleuves de sang devaient couler." C'est donc la guerre à outrance non pas parce que les alliés veulent détruire l'empire allemand, comme les feuilles allemandes essayent de le faire croire à leurs stupides lecteurs mais par ce que les conditions de paix de l'Allemagne sont inacceptables pour les alliés, et pour l'opinion européenne même neutre. Je dis l'opinion européenne, car je me refuse à croire que l'opinion européenne, puisse admettre un seul instant que l'héroïque défense ne notre indépendance aboutisse à nous rendre l'esclave de nos envahisseurs. Si les circonstances n'étaient pas si graves, on s'égaierait du souci que prennent tout d'un coup les allemands du développement normal de la race flamande, de sa langue de ses particularités nationales. Allez demander aux Danois, aux Polonais, aux Alsaciens-Lorrains, comment les allemands prussianisés se soucient des droits légitimes des minorités linguistiques.Sont-ils naïfs de s'imaginer que les flamands, qui forment la grande majorité de l'armée belge actuelle, qui se sont battus comme des lions aux côtés de leurs frères wallons, se laisseront prendre à ces grossiers appeaux. Non, non, et nous n'avons aucune crainte à cet égard. Nous n'avons aucune crainte mais nous avons des devoirs. Nous ne pouvons pas oublier que les flamands ont encore des désirs légitimes qui ne sont pas-satisfaits. Il ne faut pas qu'après la guerre ils conservent la rancœur de se trouver en pays belge soumis à une " diminutio capitis." Il faudra que notre gouvernement résolve, au plus tôt, dans un .large esprit de Justice, la question des langues. Nous Wallons, nous devons essayer de mieux connaître les desiderata de nos compatriotes flamands. Nos frères flamands ont droit comme nous, au libre développement de leur langue. Cessons de leur faire une guerre de coups d'épingles. Dans un pays bilingue, il n'y a qu'une solution juste : l'égalité des langues. r-t que les flamands de leur côté songent aux nécessités de l'unité nationale. Qu'ils veuillent bien considérer due la langue française, ne neut pas être pour eux une langue quelconque, comme l'anp-lais par exemple ou l'italien, mais nu'elle est la langue de la moitié de la Belgique. Nous combattons aujourd'hui côte à côte avec les Français héroïques. Demain, forcément, par le jeu fatal des événements notre pay devra se ranprocher de la France ev. s'éloigner de l'Allemagne. Ce n'est pas une raison pour les flamands de craindre la francisation de la Belgique. L'Allemagne est notre cruelle ennemie. Elle nous a trahi, torturé, humilié de toutes les manières. Nous n'oublierons jamais cela. Le reste, ce sont des questions intérieures aue nous nous efforcerons de résoudre dans la justice, dans la confiance mutuelle, sans tolérer aue nos ennemie s'en mêlent et sans demander conseil à nos amis. X.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1916 tot onbepaald.

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